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1 Livret édité par le service économique du CER des Cheminots de Bretagne 6 bis rue Pierre Martin Rennes Tel : Site Web :

2 Le CER des cheminots de Bretagne s empare de la thématique du CCE «Notre argent et la crise» et vous propose de le suivre pour s interroger et comprendre. 2

3 NOTRE ARGENT & LA CRISE A qui profite le désordre de la crise? LA CRISE A ETE PROVOQUEE ET ENTRETENUE PAR : les puissances financières (Banques & Spéculateurs) la dérégulation mise en œuvre par le pouvoir politique et institutionnel (Etats, organismes de contrôle, ) DEPUIS 2007, LES POUVOIRS PUBLICS SONT INTERVENUS POUR AIDER : les puissances financières (Banques & Spéculateurs) certains secteurs industriels (ex : automobile en France) LES CONSEQUENCES DE LA CRISE SONT SUPPORTEES PAR : les ménages (stagnation des salaires, hausse des impôts) les Etats (crise de l euro, traite TSCG, règle d or, ) 3

4 SOMMAIRE PUISSANCE PUBLIQUE : CRISE DES DEPENSES OU CRISE DES RECETTES? (p.5 à p.7) LES BANQUES : AU SERVICE DE L ECONOMIE OU DES INTERETS DES ACTIONNAIRES? (p.8 à p.11) LA SPECULATION : PASSE, IMPAIR ET GAGNE (p.12 à p.19) OU EN SOMMES-NOUS AUJOURD HUI? (p.20) LEXIQUE & REFERENCES (p.21 à p.22) POUR ALLER PLUS LOIN (p.23) 4

5 PUISSANCE PUBLIQUE CRISE DES DEPENSES OU CRISE DES RECETTES? Le discours «politico-médiatique» dominant, c est : «Nous vivons au-dessus de nos moyens» «L Etat doit réduire les dépenses pour limiter la dette» «Les générations futures hériteront d une dette colossale» Mais peu d informations détaillent la structuration actuelle de la dette de l Etat En matière de DEPENSES en France : Le remboursement de la dette publique représente le troisième poste des dépenses de l Etat (2011) En France, de 1980 à 2011, le poids de la dette est passé de 20% du PIB à près de 86% du PIB par an Le remboursement des intérêts représente près de 50 milliards d euros Ecologie, développement et aménagement durable 3% Travail et emploi 3% Ville et logement 2% Justice 2% Autres missions (agriculture, culture, santé, sport, etc.) 11% Dépenses de l'etat Enseignement et recherche 24% Gestion des finances publiques et des Ressources humaines 3% collectivités territoriales 16% Solidarité, Insertion et égalité des chances 3% Sécurité 5% Union Européenne 5% Défense 10% Charge de la dette 13% 5

6 En matière de RECETTES en France : Tout le monde paie des impôts : TVA & TIPP représentent près de 57% du total des recettes de l Etat! L effort de chacun contribue à la collectivité. Mais ils sont supportés sans distinction du niveau de revenu. Par construction, ces impôts ne présentent aucun caractère de justice sociale L impôt sur le revenu représente en 2011 seulement 20% des recettes Alors même que cet impôt direct est plus juste dans son calcul que la TVA Déductions, exonérations et niches fiscales accordées par l Etat permettent aux contribuables les plus fortunés de réduire le montant de leur impôt sur le revenu. Revenus des 100 Français les plus riches Revenus des autres Français 91% Actions & obligations (**) 4% Salaires & pensions (*) 5% Divers 85% Salaires & pensions (*) 13% Divers 2% Actions & obligations (**) (*) Taux d imposition maximum : 41% (**) Taux d imposition : 19% 6

7 Recettes fiscales nettes de l'etat - Loi de finances 2011 Source : TIPP 5,5% Autres recettes nettes 5,1% Impôt sur les sociétés 17,6% TVA 51,3% Impôt sur le revenu 20,5% La fiscalité finance les dépenses essentielles à notre société (éducation, santé, services publics, ). A ce titre, elle traduit un choix de société. POUR PLUS D EQUITE : FAIRE CONTRIBUER CHACUN A HAUTEUR DE SES MOYENS 7

8 LES BANQUES AU SERVICE DE L ECONOMIE OU DES INTERETS DE LEURS ACTIONNAIRES? Traditionnellement, les banques sont des intermédiaires entre détenteurs et demandeurs de fonds. En accordant des prêts, les banques participent à la création de richesses : prêt à un particulier pour bâtir une maison, à une entreprise pour produire, à l Etat pour construire des infrastructures Elles doivent être en mesure d évaluer correctement le risque, pour ne pas mettre en danger la sécurité des dépôts. Un peu d histoire Le secteur bancaire en France a connu des phases de nationalisations (lois du 02/12/1945 et du 11/02/1982) et des réformes libérales favorisant la déréglementation. La loi du 02/12/1945 avait instauré une séparation étanche entre les banques de dépôt (rôle : gestion des comptes des clients, octroi de crédits) et les banques d affaires. La loi du 24/01/1984 réunissait les deux types de banques pour installer une nouvelle entité : l établissement de crédit, pouvant réaliser des opérations des banques de dépôt et des activités sur le marché financier. En 1987, l encadrement du crédit est supprimé. Les taux sont librement fixés par les établissements de crédit. La directive européenne du 24/06/1988 instaure la libre circulation des capitaux au sein de l Union. Sa mise en application interviendra en Pour bien des observateurs, cette libre circulation des capitaux au sein de l UE a conduit à la multiplication des délocalisations industrielles, à des opérations de privatisation et à la délocalisation des hauts revenus et des revenus du capital, à la recherche d une fiscalité plus favorable. 8

9 En 1989, la France abolit le contrôle des changes. Cet instrument, conçu pour lutter contre la fuite des capitaux et la spéculation, permettait au gouvernement français de durcir la réglementation au gré des attaques contre le Franc. La douane pouvait participer à la dynamique, en travaillant avec l administration fiscale, concernant notamment les revenus dissimulés à l étranger. Le contrôle des changes est par là-même devenu progressivement un outil de lutte contre la fraude fiscale. La déréglementation, défendue par des lobbies financiers puissants, a ainsi ouvert aux banques les portes des marchés financiers. Et bien entendu, dans une course aux profits, des banques ont privilégié les activités spéculatives risquées sur la fourniture de crédits. Source : Elles ont incité certains de leurs salariés, les traders, à jouer sur les marchés financiers pour obtenir un maximum de gains dans un temps resserré. En contrepartie, les joueurs gagnants touchent un bonus. 9

10 Et la Banque centrale dans tout ça? Au cœur du système bancaire, la Banque Centrale est chargée de veiller sur la monnaie, le crédit, et le bon fonctionnement du système. Prêteur en dernier recours, la Banque Centrale est la banque des banques et toutes les banques commerciales y possèdent un compte qu'elles sont obligées de provisionner (réserves obligatoires). Si une banque n a pas assez de liquidités (monnaie immédiatement disponible), elle peut s en procurer sur le marché monétaire (auprès d autres institutions financières privées) ou directement auprès de la Banque centrale. Ce refinancement n'est pas gratuit, et son taux d'intérêt est déterminé par la Banque Centrale, en fonction des risques concernant la stabilité de la monnaie et des besoins de liquidités des banques commerciales. Dans le passé, la Banque Centrale créait de la monnaie en compensation directe de titres du Trésor Public. La loi du 03/01/1973 a imposé à l'état de passer par les banques privées ou les marchés pour financer sa dette. La Banque Centrale Européenne (BCE) Depuis le passage à l'euro en 2000, la Banque de France travaille en collaboration avec la BCE (Banque Centrale Européenne) à laquelle elle a dû céder la majeure partie de ses prérogatives. 10

11 La planète au secours des banques (2008) Paradoxe : La crise, déclenchée par des acteurs privés au premier rang desquels figurent les banques d investissement (Lehman Brothers, Goldman Sachs, ) a engendré des dépenses extra ordinaires pour les états via les plans de relance, mobilisés à l échelle mondiale pour sauver l ensemble du système économique et éviter un effondrement du système dans son ensemble. Relevons les sommes injectées par quelques états : Opérations de Fonds d Etat pour Garantie des refinancement des la recapitalisation dépôts banques garanties par des banques l Etat France 320 mds 40 mds par personne et par établissement bancaire Royaume- 320 mds 64 mds Uni Pays-Bas 200 mds Allemagne 400 mds 80 mds Grèce 28 mds Singapour 75 mds Etats-Unis Plan de sauvetage : 518 mds 11

12 LA SPECULATION PASSE, IMPAIR et GAGNE SPECULER consiste à acheter ou vendre, généralement en bourse, une certaine quantité d'une marchandise, d'un actif financier (placement, créances), immobilier ou de collection, ou d'un contrat dérivé : dans l'espoir que son prix évoluera par la suite de façon à procurer un gain monétaire tout en acceptant le risque de perdre de l'argent si l'évolution est contraire aux espoirs Le spéculateur prend aujourd hui des décisions d achat ou de vente sur la base d un état économique futur et hypothétique. SPECULATION A LA HAUSSE Un spéculateur, observant que l activité de la société Richenou est très dynamique, pense qu elle va augmenter ses bénéfices de manière fulgurante. Il va alors acheter des actions de la société et les revendre dès que le cours a monté, par exemple 15 jours plus tard : SPECULATION A LA BAISSE Le 13/09 : il achète actions à 46,70 Le 29/09 : il les revend à 54,40 Il obtient un gain de : x (54,40 46,70 ) = Un spéculateur juge que la crise des subprimes va fortement impacter à la baisse les bénéfices des entreprises automobiles. Il anticipe donc une baisse importante des cours de ces actions dans le futur. Il va alors vendre à terme des actions (qu il n a pas le jour de la vente), en s engageant par exemple à les livrer à l acheteur 15 jours plus tard (il prévoit que dans 15 jours, les cours auront bien baissé). Il achètera à ce moment-là, moins cher, les actions qu il livrera directement : Le 28/09 : il vend actions Renault (qu il ne possède pas) à Le 07/10 : il les achète à 451 Il obtient un gain de : x ( ) =

13 On parle de spéculation financière (sur les titres de propriété et de créances), de spéculation monétaire (sur les taux de changes, les taux d intérêt), de spéculation immobilière, foncière, etc. SPECULATION SUR LES DENREES ALIMENTAIRES A l origine Le mécanisme de la spéculation fonctionne comme une assurance : Imaginons d un côté un producteur de blé, qui doit investir pour le cultiver et qui veut éviter que le prix de vente de ce blé soit inférieur à ses coûts. Imaginons de l autre les boulangeries industrielles, qui veulent éviter l'inverse: que le prix du blé augmente de manière importante lors de la récolte. Les deux parties se mettent d'accord sur le prix de vente qui sera d'application un an après. Le prix est donc fixé et les deux parties sont certaines de ne pas faire de perte. Si le prix a beaucoup diminué, le producteur n'en souffre pas. S'il a beaucoup augmenté, l'acheteur n'en souffre pas non plus. Il se peut très bien qu'une partie ait voulu se protéger tandis que l'autre a uniquement cherché à tirer un gain rapide de l opération. Entre 2006 et 2008, l indice des prix des produits alimentaires de la FAO (organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture) a enregistré une hausse de 71% des prix des produits les plus essentiels. Cette augmentation a même atteint 126% pour le riz et les céréales. Début 2011, ils atteignaient de nouveau leurs niveaux de Les mauvaises récoltes et la hausse du coût de l énergie ne peuvent à eux seuls expliquer ces hausses vertigineuses. De nombreux observateurs pointent la spéculation de plus en plus forte sur les marchés des produits agricoles. Les effets de ces mouvements des prix, en rendant inaccessibles les produits, sont désastreux : aggravation des famines, renchérissement des produits finis alimentaires, 13

14 Spéculateurs, vous avez dit spéculateurs? Propagée à tous les continents, la crise économique, financière, de confiance a mis en lumière des acteurs jusqu alors peu ou pas connus en France. HEDGE FUNDS Sociétés d investissement privées qui gèrent le capital de quelques gros épargnants et d investisseurs «classiques» (banques, fonds de pension, etc.). Souvent domiciliés dans des paradis fiscaux, elles peuvent recourir largement au levier de l endettement, qui dope les profits lorsque le pari est gagné mais peut occasionner des pertes colossales dans le cas contraire. FONDS DE PENSION Ils gèrent une activité particulière : la retraite par capitalisation. Ils font fructifier les cotisations des employeurs et de leurs salariés en les plaçant sur les marchés financiers. L Angleterre, les Pays-Bas et plus récemment l Allemagne ont favorisé leur essor. LES FONDS SOUVERAINS Ils gèrent l épargne, souvent issue de la manne pétrolière, des États auxquels ils appartiennent (Moyen-Orient, Norvège). Ils placent généralement cette rente sur les marchés financiers internationaux. Ils peuvent également gérer des excédents commerciaux (Asie). Dans l optique de dégager un profit, les hedge funds sont parfois euxmêmes à l origine de la déstabilisation d un marché : En 1992, le financier George Soros lance une offensive contre la livre sterling. Il consacre 15 milliards de dollars à vendre de la livre contre du mark allemand et le fait savoir, pour entraîner le marché derrière lui et précipiter effectivement la chute de la devise britannique. Ce qui lui a permis d empocher un milliard de dollars 14

15 En 2007, la crise des suprimes aux Etats-Unis a fait connaître au grand public un outil de la finance aux effets dévastateurs : la titrisation. Il s agit d une technique financière, permettant à des établissements financiers de transformer les créances qu'ils détiennent sur des entreprises ou des particuliers en titres négociables émis en bourse. L'intérêt pour ces établissements financiers est de transférer aux acheteurs de ces titres le risque de non remboursement de cette créance. Les acheteurs de ces titres perçoivent en contre-partie un taux d'intérêt lié au niveau de risque de ces titres. En France, la titrisation a été introduite par la loi du 23 décembre 1988, sous l impulsion de Pierre Beregovoy. Les crédits "subprime" sont des prêts immobiliers accordés à des ménages américains aux revenus modestes. Si les mensualités de remboursement sont abaissées les premières années, ces prêts sont consentis à des taux d'intérêt variables et de niveau élevé. Ces conditions d'octroi font peser un risque de solvabilité sur ces ménages. En raison de la fragilité de leur situation financière, ceux-ci peuvent en effet se retrouver en situation de ne plus pouvoir faire face aux échéances de remboursement de leur crédit immobilier. La crise des subprimes (créances hypothécaires américaines qui ont été titrisées) est liée à l'incapacité des créanciers de rembourser leur dette. En 2006, ils représentaient aux États-Unis 23 % du total des prêts immobiliers souscrits. En 2007, près de trois millions de foyers américains étaient en situation de défaut de paiement. La méfiance s est alors installée envers les créances titrisées comprenant une part des crédits subprimes ; cette crise de confiance s est ensuite étendue aux fonds d investissement puis au système bancaire dans son ensemble. Il est devenu impossible de donner une valeur à ces titres. Dans le même temps, les détenteurs ne pouvaient plus liquider leur créance. Cette défiance a causé une première chute des marchés boursiers à l été L incertitude sur la localisation des titres contaminés («toxiques») a progressivement bloqué les relations interbancaires et mis en difficulté, à travers le monde, de nombreuses banques, poussant certaines à la faillite (Lehman Brothers, Dexia). Les autorités publiques ont dû intervenir, pour injecter des liquidités sur le marché et rétablir la confiance des investisseurs. 15

16 Jusqu à la diffusion des ondes de la crise des subprimes à l échelle mondiale, les activités des établissements financiers paraissant lucratives, des banques et des assurances les ont rejoints sur les marchés financiers : Banque d'investissement multinationale proposant des services financiers diversifiés, Lehman Brothers avait des bureaux à travers le monde. Sa faillite est déclarée le 15 septembre 2008, faute de repreneurs, suite à la crise financière mondiale née de la crise des suprimes. La chute de Lehman Brothers entraîne avec elle la bourse américaine, puis quelques semaines plus tard toutes les bourses mondiales. Pour pallier la crise, certains États nationalisent les pertes engendrées par les banques en difficultés, garantissent les épargnes et vont même racheter les actifs toxiques. En 2010, un rapport de la justice américaine révélait que depuis 2007, la banque masquait son endettement. Banque d investissement, Goldman Sachs propose des activités de conseil, de financement d entreprises et des investissements de capitaux. Les projecteurs ont été braqués sur la firme lors de la crise des subprimes et celle de la dette grecque. Le New York Times affirmait en 2010 que la banque portait une responsabilité directe dans l aggravation de la dette publique grecque, en ayant aidé le gouvernement à camoufler sa dette grâce à des outils financiers. L opération aurait permis à Goldman Sachs d engranger 300 millions de dollars de bénéfices. «L idéologie Goldman Sachs» ne se cantonne pas à la finance ; elle est véhiculée à travers la sphère politique : en 2011, en Grèce, Loukas Papadimos, nouveau premier ministre, a travaillé pour la Banque. En Italie, Mario Monti a également fait un tour par Goldman. Mario Draghi, nouvellement à la tête de la Banque Centrale Européenne, a fait partie de la direction de la banque d affaires de 2002 à

17 En France aussi, la tentation de la spéculation a gagné des banques, oublieuses des notions d éthique ou de transparence. La Société Générale a ainsi confié à ses salariés traders le soin de jouer et de gagner sur les marchés. C est ainsi que Jérôme Kerviel, qui intervenait sur un marché à terme en pariant sur la valeur future d un indice d actions, a fait perdre 5 milliards d euros à la banque début Des liens de proximité existent entre ces différents intervenants : clientes des hedge funds, les banques financent aussi leurs opérations. La banque Dexia est née de l'alliance en 1996 entre le Crédit communal de Belgique et le Crédit local de France. Spécialisée dans le financement des collectivités locales belges et françaises (elle alimentait 40% du marché des prêts à ces acteurs publics), elle a peu à peu orienté ses activités vers la spéculation. Les prêts proposés aux collectivités étaient présentés comme anodins et réunissant toutes les garanties de sécurité... Ils se sont avérés être des produits spéculatifs («emprunts toxiques»), qui ont explosé à la figure des collectivités locales quelques années après les avoir contractés : taux d intérêt qui grimpent en flèche, pénalités de remboursement anticipé exorbitantes, En septembre 2008, dans la tourmente de la crise des subprimes et des difficultés avec ses filiales et des banques partenaires, la banque voit le cours en bourse de son titre s effondrer. Dexia se tourne vers les Etats belge et français, qui la sauvent alors en lui apportant 6,4 milliards de capital et une garantie d état (plafonnée à 150 milliards et prise en charge par la Belgique à hauteur de 60,5% et la France pour les 36,5% restants) sur les nouveaux financements qu elle solliciterait auprès de ses partenaires et des institutions. En octobre 2011, la Belgique annonce un accord avec la France sur la nationalisation complète de Dexia Banque Belgique pour 4 milliards. En février 2012, la banque annonce un montant de pertes de 11,6 milliards pour l année Dans le même temps est acté le démantèlement de Dexia en France : l Etat et la Caisse des dépôts et consignations, la Banque postale et Dexia crédit local se partageront le capital. 17

18 Taxer les transactions financières : la taxe Tobin La taxe sur les transactions financières est un mécanisme souvent abordé, débattu, mis en avant, mis de côté En 1972, l'économiste américain James Tobin propose de taxer les transactions financières. Les banques centrales prélèveraient 0,5 % sur les mouvements pour lutter contre la fuite des capitaux. L'argent récolté serait redistribué en priorité aux pays défavorisés. La Commission européenne a élaboré son propre projet. Il prévoit l'instauration d'une taxe sur les transactions financières au taux de 0,1% pour les actions et les obligations et de 0,01% sur les autres produits financiers. Un tel dispositif permettrait de générer jusqu'à 57 milliards d'euros à l'échelle de l'union européenne. La taxe Tobin est comme un grain de sable qui sert à réduire les échanges. Le système devient moins lucratif. Ceux qui font beaucoup d allers-retours sur les marchés sont pénalisés car ils paient à chaque achat. La France et la Belgique ont voté une loi en 2001 qui les engage à mettre en place la taxe dès que tous les pays membres de l UE s y seront engagés, aux conditions de la Commission européenne. Bien que des espoirs naissent en Europe sur un effet d entraînement lié à la mise en place en Europe de la taxe Tobin, ce dispositif ne vaut que s'il est repris au niveau mondial. 18

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20 OU EN SOMMES-NOUS AUJOURD HUI? En 2009, le G20 promettait de mettre de l ordre dans la finance. Les paradis fiscaux devaient disparaître Ils sont toujours là et leurs grands utilisateurs (banques et multinationales) n ont pas été inquiétés. Une taxe sur les transactions financières devait limiter l incitation à la spéculation Son principe est rejeté par les pays anglo-saxons au nom de la défense de leur industrie financière. Les marchés financiers, leurs acteurs et leurs opérations devaient être davantage réglementés et contrôlés La nécessité d une plus grande transparence a certes été actée, mais aucune conséquence n a été tirée sur le plan international. En Europe, les errements des acteurs de la finance, leur cynisme et les répercussions de leurs paris sur les décisions publiques et l évolution de l activité économique ont conduit des citoyens à refuser le système, à réfléchir aux alternatives possibles et à demander l application d autres règles. Le traité d austérité que tentent d imposer nos gouvernants va aggraver une situation difficile pour tous les peuples d Europe qui y seront soumis. En Grèce ou en Espagne, les individus manifestent leur refus de payer la banqueroute des joueurs de casino. Chacun peut être acteur d un véritable changement, allant dans le sens d une économie au service des peuples! 20

21 LEXIQUE - A - Action Titre de propriété délivré par une société de capitaux (par exemple une société anonyme), qui donne à son détenteur la propriété d'une partie du capital, avec les droits qui y sont associés : intervenir dans la gestion de l'entreprise et en retirer un revenu appelé dividende. - C - Capital Pour une entreprise industrielle ou commerciale, le capital représente l ensemble des moyens financiers ou techniques qu elle possède (machine, terrain, valeurs mobilières, bâtiments, stocks, etc.). Le capital technique correspond aux moyens de production. Le capital désigne également les moyens financiers. Capitalisation boursière Valeur, au prix du marché, de l'ensemble des titres représentatifs d'une entreprise. Elle est égale au nombre de titres en circulation multiplié par le cours de l'action. Contrat (ou produit) dérivé Instrument financier : dont la valeur fluctue en fonction de l'évolution du taux ou du prix d'un produit («sous-jacent»), qui ne requiert aucun placement net initial ou peu significatif, dont le règlement s'effectue à une date future. - M - Marché de gré à gré Marché sur lequel la transaction est conclue directement entre le vendeur et l'acheteur. Il s'oppose à un marché organisé (ou en Bourse), où la transaction se fait avec la Bourse. Les opérations y sont souvent réalisées dans un cadre réglementaire plus souple. Le marché des devises est essentiellement un marché de gré à gré. Un marché de gré à gré est moins transparent qu un marché organisé. Marché réglementé Marché se caractérisant entre autres par des règles d'admission, un contrôle des autorités de tutelle (en France principalement l'autorité des Marchés Financiers, AMF) sur le fonctionnement du marché et sur les intervenants, et un suivi de l'information communiquée au marché. - N - Niche fiscale Dérogation prévue dans la législation fiscale, qui donne à un contribuable la possibilité de réduire le montant de ses impôts par rapport au cadre du régime général. Une niche fiscale peut aussi correspondre à une lacune ou un vide dans la législation qui permet d échapper à l impôt sans être en infraction. - P - 21

22 Produit Intérieur Brut (PIB) Indicateur économique utilisé pour mesurer la production dans un pays donné pour une année identifiée. Il est défini comme la valeur totale de la production de richesses dans un pays au cours d une année par les agents économiques résidant sur le territoire national. - T - Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP) Taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers raffinés destinés à être utilisés comme carburant ou combustible. Elle est perçue au moment où ces produits sortent des raffineries pour être distribués et elle est assise sur leur masse ou leur volume. Son montant est fixé par la loi de finances initiale (LFI). Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) Impôt indirect sur la consommation. Il existe un taux «normal» de TVA, fixé à 19,60%, un taux intermédiaire à 7% (depuis le 01/01/2012), applicable à l'ensemble des produits aujourd'hui soumis au taux de 5,50%, y compris sur les produits de la restauration rapide, à l'exception des seuls produits de première nécessité et un taux de TVA réduit à 5,50%, qui concerne les produits alimentaires, les abonnements au gaz et à l'électricité, ainsi qu'à des réseaux de fourniture d'énergie, et les équipements et services à destination des personnes handicapées. Références pour la préparation du livret «Qui sont les spéculateurs», revue Sciences Humaines, décembre 2010 «Taxe Tobin : 5 questions à résoudre pour la mettre en place», Le Monde, 13 janvier 2012 «La taxe Tobin pour les nuls», France Tv Info, 22 juin 2012 «Le projet de taxe Tobin : la bête noire des spéculateurs cible des censeurs», Le Monde diplomatique, février

23 POUR ALLER PLUS LOIN OUVRAGES POUR ADULTES Changer d économie! Nos propositions pour 2012 Collectif Les économistes attérrés Edition les liens qui libèrent 2012 Les grands mécanismes de l économie en clair Raphaël Didier, Gilles Macagno. Editions Ellipses, mars 2011 Comprendre les crises financières Olivier Lacoste. Editions Eyrolles, avril 2009 L Etat et votre argent Les vrais enjeux de la fiscalité Christian Saint-Etienne, Bourin Editeur, avril 2011 Le commerce des promesses : petit traité sur la finance moderne Pierre-Noël Giraud, Seuil Editions, janvier 2001 LITTERATURE POUR ENFANTS L argent pour le meilleur et pour le pire Michel Heurteaux. Editions Milan Par ici la monnaie! Par Pascale Estellon. Editions Milan Jeunesse 2010 Age : 6-10 ans Pourquoi on paye des impôts? Ministère du budget / Bayard Presse / OKAPI, Geo Ados, Phosphore ans Disponible à l adresse : DOCUMENTAIRES Bulles, krachs et rebonds Documentaire de Michel Kaptur (52 mn) Les hommes du grand emprunt Documentaire de Marie Ka (52 mn) Inside job h50 Disponible à l adresse : Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde Documentaire de Jérôme Fritel et Marc Roche 2012 (75mn) 23

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