Portrait provincial et régionalisé des besoins en éducatrices-éducateurs et responsables de service de garde en milieu familial dans les centres de

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1 Portrait provincial et régionalisé des besoins en éducatrices-éducateurs et responsables de service de garde en milieu familial dans les centres de la petite enfance

2 Comité sectoriel de main-d œuvre Économie sociale et action communautaire 4 200, rue Adam, Montréal (Québec) H1V 1S9 Téléphone : (514) Télécopieur : (514) Sans frais : Site Web : Courriel : info@csmoesac.qc.ca Étude réalisée par : Lynda Binhas Conception graphique : Smartiz Le CSMO Économie sociale et action communautaire est financé par Emploi-Québec ISBN : Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec, 2005 Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Canada, 2005 Janvier 2005

3 Portrait provincial et régionalisé des besoins en éducatrices-éducateurs et responsables de service de garde en milieu familial dans les centres de la petite enfance Étude menée auprès des gestionnaires de CPE

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5 Table des matières 1 _ Les visées du portrait 9 2 _ La méthodologie 13 3 _ Portrait provincial des besoins en éducatrices et éducateurs _ Le profil des CPE et l offre de services particuliers _ Les ressources humaines et le contexte _ Les ressources humaines et le développement 35 4 _ Portrait régionalisé des besoins en éducatrices et éducateurs _ Le profil des CPE et l offre de services particuliers _ Les ressources humaines et le contexte 47 5 _ Les suites 65 6 _ Éléments de synthèse 67 A _ La Formation 6 8 B _ La réglementation 69 C _ Les Ressources humaines 70 Annexe (nombre de places développées en date du 30 septembre 2004) 77 CSMO Économie sociale et action communautaire 5

6 Liste des tableaux Tableau 1 _ Indicateurs et variables 11 Tableau 2 _ Distribution régionale et facteur multiplicatif 15 Tableau 3 _ Distribution des répondants selon le type de permis 18 Tableau 4 _ Offre de services particuliers 19 Tableau 5 _ Projets en développement et projets demandés 20 Tableau 6 _ Ressources humaines, statut d emploi et ancienneté moyenne 21 Tableau 7 _ Formation complétée (en date du 31 août 2002) par les éducatrices-éducateurs en composante installation 23 Tableau 8 _ Adéquation des formations et axes de formation à cibler 25 Tableau 9 _ La réglementation du 2/3 27 Tableau 10 _ CPE en situation de pénurie et ressources à recruter en composantes installation et en milieu familial 28 Tableau 11 _ Difficultés reliées à la rétention des ressources humaines 30 Tableau 12 _ Mobilité interne et externe des éducatrices-éducateurs 31 Tableau 13 _ Difficultés envisagées pour le renouvellement des ressources humaines 32 Tableau 14 _ Fréquence mensuelle d utilisation des listes de remplacement 33 Tableau 15 _ Évaluation prévisionnelle des départs de ressources en composantes installation et en milieu familial 34 Tableau 16 _ Places autorisées en composantes installation et en milieu familial 35 Tableau 17 _ Les besoins en éducatrices-éducateurs et en RSGMF en regard du développement autorisé 35 Tableau 18 _ Tableau synthèse des ressources à former ou à recruter 37 6 CSMO Économie sociale et action communautaire

7 LISTE DES TABLEAUX Tableau 19 _ Formation, réglementation, besoins (du point de vue du développement) en éducatrices, éducateurs formés et reconnus et RSGMF, places autorisées Tableau 20 _ Distribution régionale des répondants selon le type de permis 43 Tableau 21 _ Offre régionalisée de services particuliers 44 Tableau 22 _ Distribution régionalisée des projets en développement et des projets demandés 46 Tableau 23 _ Distribution régionalisée des ressources humaines, statut d emploi et ancienneté moyenne 48 Tableau 24 _ Gestion différente du temps de travail et situation de pénurie 49 Tableau 25 _ Distribution régionalisée des formations complétées (en date du 31 août 2002) par les éducatrices-éducateurs en composante installation 50 Tableau 26 _ Distribution régionalisée des CPE n ayant pas atteint le ratio 2/3 53 Tableau 27 _ Distribution régionalisée du nombre de ressources à former et des stratégies de formation 54 Tableau 28 _ Distribution régionalisée des CPE en pénurie, des ressources à recruter 56 Tableau 29 _ Distribution régionalisée de la rétention des ressources 58 Tableau 30 _ Renouvellement des effectifs et principaux types de difficultés par région 59 Tableau 31 _ Évaluation prévisionnelle régionalisée des départs de ressources 61 Tableau 32 _ Les besoins en éducatrices-éducateurs en regard du développement autorisé 62 Tableau 33 _ Les besoins en RSGMF en regard du développement autorisé 63 CSMO Économie sociale et action communautaire 7

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9 section _ 1 LES VISÉES DU PORTRAIT CSMO Économie sociale et action communautaire 9

10 1 _ Les visées du portrait L élaboration du présent portrait s inscrit dans une double démarche qui se veut complémentaire. Dans le but d établir des stratégies sectorielles, les partenaires, membres de la Table de concertation main-d œuvre Centres de la petite enfance 1 ont envisagé l élaboration d un portrait portant sur les besoins en éducatrices et éducateurs au sein des centres de la petite enfance (CPE). De son côté, le Comité sectoriel de main-d œuvre de l économie sociale et de l action communautaire (CSMO-ÉSAC) s était déjà engagé dans une phase bien spécifique relativement à l élaboration de profils, de portraits et de diagnostics sectoriels et sous-sectoriels. En effet, suite à la réalisation d un premier exercice lié à l élaboration d un profil d ensemble du secteur et de sa main-d œuvre 2, le CSMO-ÉSAC entreprend une seconde phase axée sur l élaboration de portraits régionaux et sous-sectoriels, en réponse aux besoins du milieu et avec des visées reliées à la connaissance du secteur autant qu au développement de stratégies. Complémentaires au portrait d ensemble, les portraits régionaux présentent l avantage d un dépassement de la méthodologie d échantillonnage puisqu il est, dans ce contexte et dépendamment de la taille de la population ciblée, envisageable d opter pour une cueillette d informations concernant l ensemble des entreprises et organismes de la région que ceux-ci soient réseautés 3 ou non. Ils présentent aussi l avantage d une modulation en fonction des dynamiques régionales, des stratégies régionales de développement et des besoins informationnels des partenaires et du milieu. Dans ce même esprit, et toujours en réponse aux besoins du milieu, le CSMO-ÉSAC entreprend aussi l élaboration de portraits sous-sectoriels, ciblant un des 22 sous-secteurs d activités, ou champs d activités, qui composent le secteur de l économie sociale et de l action communautaire. Dans ce contexte, les membres de la Table de concertation main-d œuvre Centres de la petite enfance ont mandaté le CSMO-ÉSAC pour l établissement d un portrait des besoins en éducatrices et éducateurs au sein des CPE 4 dont les spécificités rejoignaient celles des portraits menés au CSMO-ÉSAC. À ces spécificités viennent se rajouter certaines dimensions permettant : 1 _ d établir une quantification régionalisée de la pénurie d éducatrices et d éducateurs, pénurie qui bien que ressentie n avait pas été systématiquement chiffrée, 2 _ d estimer les mouvements de mobilité interne et externe, 3 _ de quantifier les éducatrices et éducateurs détenteurs de diplôme, en fonction du type de diplôme obtenu (Diplôme d études collégiales (DEC), Attestation d études collégiales (AEC), Baccalauréat, Certificat), en tenant compte du nombre d années d expérience à compléter en vue de la reconnaissance, et 4 _ de quantifier et estimer les besoins prévisionnels en éducatrices et éducateurs jusqu en Cette Table de concertation, mise en place par le Comité sectoriel de main-d œuvre de l économie sociale et de l action communautaire, est composée de représentants de l Association québécoise des Centres de la petite enfance (AQCPE), de la CSN, de la CSQ, du Chantier de l économie sociale, du ministère de l Emploi, de la solidarité sociale et de la famille, de la Fédération des Cégeps, de l Association du personnel cadre des centres de la petite enfance, de l Association des enseignants et enseignantes en techniques de l éducation à l enfance, et d Emploi-Québec. 2 Étude menée en 2000 et dont les résultats nous renvoient l image d un secteur à la fois diversifié et complexe, déployé en 19 champs d activités (ou sous-secteurs), dans plus d une centaine de regroupements, composé d entreprises collectives et d organismes communautaires, enraciné dans toutes les régions du Québec. 3 L insertion, dans la population cible des entreprises et organismes non-réseautés dépend des listes régionales ou sous-sectorielles qui sont fournies par les partenaires au CSMO-ÉSAC. 4 Notre Comité sectoriel ayant pour secteur celui de l économie sociale et de l action communautaire, nous n avons mené l étude qu auprès des centres de la petite enfance. Les résultats de l étude ne font donc pas état des besoins en éducateurs-éducatrices du secteur privé et du milieu scolaire. 10 CSMO Économie sociale et action communautaire

11 LES VISÉES DU PORTRAIT _ 1 Le présent portrait cible donc les dimensions centrales et incontournables tant du point de vue du besoin en éducatrices et éducateurs, que de celui de l atteinte du ratio 2/3 d éducatrices et éducateurs qualifiés 5. Voilà qui explique la stratégie d élaboration de la liste d indicateurs et de variables qui a présidé à la construction du questionnaire. Ces indicateurs et variables peuvent être regroupés en trois classes : le profil des CPE; les ressources humaines et le développement (voir tableau 1). Tableau 1 Indicateurs et variables Profil des CPE Ressources humaines Développement Année d incorporation Région administrative d implantation MRC ou arrondissement d implantation Provenance de la clientèle Type de permis Nombre de gestionnaires, de conseillers pédagogiques, d éducatrices / éducateurs, de responsables de service de garde en milieu familial (à temps plein et à temps partiel) Ancienneté des ressources humaines Formation complétée par les éducatrices / éducateurs Nombre de places autorisées Nombre d éducatrices et éducateurs à recruter en regard du développement autorisé Projets de développement L offre de services [services de garde particuliers; listes d attente] Adéquation de la formation institutionnelle Atteinte du ratio 2/3 [difficultés rencontrées, envisagées et nombre d éducatrices / éducateurs à recruter pour l atteinte du ratio] Situation de pénurie [difficultés rencontrées, nombre d éducatrices/éducateurs à recruter] Mobilités interne et externe Fréquence mensuelle d utilisation de la liste de remplacement Évaluation prévisionnelle des départs de ressources [retraites, mobilités interne et externe, réorientations de carrière] 5 Réglementation, issue de l implantation de la politique familiale du ministère de la Famille et de l Enfance (MFE), voulant que deux éducateurséducatrices sur trois du CPE soient qualifiés. Tous les éducateurs et éducatrices détenant une Attestation d études collégiales (AEC), un Certificat ou un Brevet devront cumuler trois années d expérience pour être qualifiés selon la réglementation du MFE. CSMO Économie sociale et action communautaire 11

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13 section _ 2 LA MÉTHODOLOGIE CSMO Économie sociale et action communautaire 13

14 2 _ La méthodologie D entrée de jeu, précisons le fait que les données sur lesquelles nous nous appuyons ont été recueillies de janvier 2003 à mars Nous vous invitons donc à consulter ce rapport avec les réserves qui s imposent, spécifiquement en ce qui a trait au développement et au nombre de places autorisées. Par ailleurs, il nous faut aussi souligner le fait que toutes les données intégrées au présent rapport sont issues de l administration du questionnaire auprès des Gestionnaires de Centres de la petite enfance. L administration postale 6 du questionnaire nous a permis de rejoindre 632 CPE, à partir d une liste initiale 7 composée de 943 CPE, ce qui porte le taux de réponse à 67 %. Le nombre de CPE rejoints assure la représentativité des résultats à l échelle provinciale, en dépassant les standards les plus élevés 8, puisque la marge d erreur (degré de précision) est de 3,8 %. Autant dire, donc, que les résultats obtenus à l échelle provinciale peuvent, sans aucune restriction, être généralisés à l ensemble des CPE 9. Le nombre de CPE rejoints aux échelles régionales assure la représentativité pour chacune des 17 régions, à l exception, cependant, de la région Nord-du-Québec, puisque seuls 5 CPE sur 26 ont complété le questionnaire. Il s agira, donc, d utiliser les données et informations relatives au Nord-du-Québec avec une certaine précaution et sans horizon de généralisation, ce qui, par contre, ne vient en rien invalider les résultats obtenus à l échelle de cette même région. Les résultats obtenus pour le Nord-du-Québec, bien que valides et fiables, ne peuvent donc nous permettre de parler de l ensemble des CPE de la région sur leur seule base, le nombre de répondants régionaux étant trop peu élevé. Enfin, pour procéder à la généralisation, il nous faudra appliquer, aux résultats provinciaux autant qu aux résultats régionaux, un facteur multiplicatif établi à partir du rapport nombre de CPE sur nombre de répondants (voir tableau 2). Puisque ce portrait cible les besoins en éducatriceséducateurs des CPE, et puisque la dimension régionale joue un rôle important, nous consacrons la première partie du rapport à la présentation des résultats à l échelle provinciale; la seconde partie sera, quant à elle, orientée vers une ventilation régionale de ceux-ci. 6 L administration postale du questionnaire a été effectuée de janvier 2003 à mars 2003, avant le changement de Gouvernement. Les données relatives aux places autorisées et demandées font donc état du développement et des prévisions proposés par le Gouvernement péquiste. Nous intégrons en annexe les informations disponibles en date de décembre 2004 relativement aux places effectivement développées. 7 Cette liste nous a été fournie par le ministère de la Famille et de l enfance. 8 On parle de standards fixant le niveau de confiance à 95 % et le degré de précision à ± 5 %. 9 Ce qui revient à dire que les données recueillies auprès des 632 CPE peuvent être généralisées à l ensemble des CPE de la province, donc aux 943 CPE provinciaux. 14 CSMO Économie sociale et action communautaire

15 LA MÉTHODOLOGIE _ 2 Tableau 2 Distribution régionale (en nombre et en %) et facteur multiplicatif Régions Abitibi- Témiscamingue Nombre de CPE existants Nombre de répondants (CPE) En % Facteur multiplicatif (généralisation) ,5 Bas-Saint-Laurent ,15 Capitale-Nationale ,31 Centre-du-Québec ,05 Chaudières- Appalaches ,16 Côte-Nord ,27 Estrie ,37 Gaspésieles-Îles-de-la-Madeleine ,0 Lanaudière ,17 Laurentides ,53 Laval ,46 Mauricie ,32 Montérégie ,35 Montréal ,87 Nord-du-Québec Outaouais ,33 Saguenay- Lac-Saint-Jean ,83 Province ,49 10 Comme nous le précisions, les résultats obtenus pour le Nord-du-Québec ne peuvent être généralisés à l ensemble des CPE de la région. CSMO Économie sociale et action communautaire 15

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17 section _ 3 PORTRAIT PROVINCIAL DES BESOINS EN ÉDUCATRICES ET ÉDUCATEURS CSMO Économie sociale et action communautaire 17

18 3.1 _ Le profil des CPE et l offre de services particuliers Le nombre moyen d années d existence des CPE 11 rejoints, estimé à partir de l année d incorporation, est de 17 ans. Parmi ceux-ci, 79 % sont des CPE diversifiés, donc composés des volets d installation et de milieu familial, alors que 21 % sont non-diversifiés puisque 16 % et 5 % des CPE sont exclusivement et respectivement constitués d une ou plusieurs composante(s) en installation ou en milieu familial (voir tableau 3). Le bassin des 291 CPE (soit 46 % des CPE) offrant des services de garde particuliers 12 (voir tableau 4), se situe majoritairement à Montréal (17 % des CPE offrant ce type de services), en Montérégie (16 %), dans les régions de la Capitale-Nationale (13 %) et de Chaudière- Appalaches (8 %). Toutes proportions gardées, ces services de garde particuliers sont offerts dans toutes les régions de la province, à l exception, cependant, de la région Gaspésie-îles-de-la-Madeleine. Les services particuliers les plus fréquemment offerts en composante installation sont le temps partiel (96 % des composantes en installation offrant des services particuliers) et le service sur appel (38 %). Le programme particulier à la demi-journée et le service de fin de semaine sont les troisième et quatrième services en importance; on parle alors respectivement de 9 % et 8 % des composantes en installation offrant une gamme de services de garde particuliers. Du côté des composantes en milieu familial, le temps partiel (88 % des composantes en milieu familial offrant des services particuliers), et le service de soir (45 %) sont les services de garde particuliers les plus offerts; le service sur appel (28 %) se plaçant en cinquième position, précédé par les services de fin de semaine (32 %) et de nuit (31 %). Au total et au courant de l année , enfants ont bénéficié de l un ou l autre de ces services soit en composante installation, soit en milieu familial. Tableau 3 Distribution des répondants selon le type de permis (en nombre et en % de CPE) Type de permis En nombre En % Service en installation ,9 Service de garde en milieu familial 30 4,7 Diversifié ,3 Ne sait pas / pas de réponse 1 0,1 Total Puisque le nombre moyen d années d existence est estimé sur la base de l année d incorporation, nous devrions, pour la présentation de cette donnée, utiliser les notions de garderie et de Centre de la petite enfance. Pour alléger le texte autant que pour éviter les confusions relatives à l entité juridique, nous n utilisons que la notion de CPE. 12 Il s agit des services à temps partiel, sur appel, à la demi-journée, de fin de semaine, de soir et de nuit. 18 CSMO Économie sociale et action communautaire

19 PORTRAIT PROVINCIAL DES BESOINS EN ÉDUCATRICES ET ÉDUCATEURS _ 3 Tableau 4 Offre de services particuliers (en % de CPE et en nombre d enfants) Types de Services particuliers Temps partiel Service sur appel Programme particulier offert à la demi-journée Service de fin de semaine Service de soir Service de nuit (l enfant passe la nuit complète au service de garde) Offre en installation et en milieu familial Installation : 96 % Milieu familial : 88 % Installation : 38 % Milieu familial : 28 % Installation : 9 % Milieu familial : 8 % Installation : 8 % Milieu familial : 32 % Installation : 4 % Milieu familial : 45 % Installation : 1 % Milieu familial : 31 % Nombre d enfants ayant bénéficié de ces services en Total Au moment de l étude, une part significative (65 %) des CPE avaient un projet de développement en cours. Situés majoritairement dans la région de Montréal (20 %), en Montérégie (14 %), et dans les régions de la Capitale-Nationale (11 %), de Chaudière-Appalaches (7 %) et des Laurentides (6 %), ces CPE portaient, en pourcentages sensiblement équivalents, des projets autorisés (51 % des CPE) et des projets demandés (48 % CPE), donc pour lesquels des démarches étaient entreprises en vue de l obtention d une autorisation. Composantes en installation et composantes familiales confondues, on parlait alors de places (donc places pour l ensemble des CPE de la province 13 ) dans le cadre des projets déjà autorisés et de places ( places pour l ensemble des CPE de la province 14 ) en demande. Dans les deux cas, le nombre de places en milieu familial dépassait le nombre autorisé ou demandé en composante installation. Enfin, le nombre de places en installation était 2 fois et demi plus élevé que le nombre de places demandées (voir tableau 5). Précisons le fait qu au moment de l étude, seuls 9 % des CPE avaient des places disponibles. Une plus grande part des CPE situés en Gaspésie-les-îles-de-la-Madeleine (33 %), en Abitibi-Témiscamingue (25%), en Mauricie (24 %) en Côte-Nord (20 %) et dans le Nord-du-Québec (20 %), n avaient, durant cette période, aucun nom sur leur liste d attente. Les 569 autres CPE (90 %), n avaient donc aucune place disponible. 13 Il s agit là des données généralisées à l échelle de la province. 14 Il s agit là des données généralisées à l échelle de la province. CSMO Économie sociale et action communautaire 19

20 Tableau 5 Projets en développement et projets demandés (en nombre, en % de CPE et en nombre de places) Type de projet Projet dont le développement est autorisé Projet demandés et pour lequel le CPE effectue les démarches en vue de l obtention d une autorisation En nombre En % Ne sait pas / pas de réponse 3 1 Total Installation : Milieu familial : Installation : Milieu familial : Nombre de places Installation (projets autorisés et demandés) : Milieu familial (projets autorisés et demandés) : CSMO Économie sociale et action communautaire

21 PORTRAIT PROVINCIAL DES BESOINS EN ÉDUCATRICES ET ÉDUCATEURS _ 3 Les ressources humaines et le contexte _ 3.2 En moyenne et tous niveaux de postes de gestion confondus 15, on compte 3 gestionnaires, 1 conseiller pédagogique, 14 éducatrices-éducateurs et 15 responsables de service de garde en milieu familial (RSGMF) par CPE (voir tableau 6). Dépendamment du poste occupé, le nombre moyen d années d ancienneté, au sein du même CPE, varie entre 6 ans (conseillers pédagogiques) et 9 ans (gestionnaires). Soulignons le fait que 11 % des CPE, principalement situés à Montréal (36 % des CPE dans cette situation), dans la région de Chaudière-Appalaches (12 %) et en Montérégie (10 %), ne comptent pas de conseiller pédagogique au nombre des membres de leur personnel. Enfin, dans le courant de l année 2003, 6 % des CPE n avaient pas de poste d éducatrice-éducateur à temps partiel. Dans le contexte prévalant depuis quelques années, plus de 300 CPE (36 %, soit 339 CPE) ont procédé à une gestion différente du temps de travail et / ou des ressources humaines, dans le but de combler les besoins réguliers. Les régions de Montréal (23 % des CPE ayant procédé à ce type de gestion), de la Montérégie (19 %), de la Capitale-Nationale (9 %) et de l Estrie (8 %), se démarquent en affichant des pourcentages 16 plus significatifs de CPE dont la gestion a été sensiblement modifiée en raison du contexte relatif à la disponibilité de ressources humaines et particulièrement d éducatrices-éducateurs. Près de 120 CPE (35 % des CPE dans cette situation) ayant mis en pratique de telles mesures éprouvent des difficultés récurrentes pour combler les postes d éducatrices-éducateurs; ils sont donc confrontés à une pénurie d éducatrices-éducateurs, situation qualifiée et confirmée par les gestionnaires de ces CPE. Ainsi, 61 % des CPE qui se sont trouvés contraints de modifier leur gestion du temps de travail et / ou des ressources humaines ne sont pas, pour autant, confrontés à une situation de pénurie d éducatrices-éducateurs. Tableau 6 Ressources humaines, statut d emploi et ancienneté moyenne (en nombre) Gestionnaires (G1, G2 et G3) Conseillers pédagogiques Éducateurs-éducatrices en installation Responsables de service de garde en milieu familial (RSGMF) Nombre total de ressources Nombre de ressources à temps plein Nombre de ressources à temps partiel Nombre moyen d années d ancienneté (2 983) (758) (11 991) (7 948) (2 116) (11 662) (8 597) Note : le nombre total d éducatrices-éducateurs n est pas équivalent à l addition du nombre de ressources à temps plein et à temps partiel. L explication réside dans le fait que certains répondants n ont pas précisé le nombre de ressources temps plein et / ou temps partiel. Les données entre parenthèses correspondent aux données généralisées à l échelle provinciale (obtenues par application du facteur multiplicatif provincial, à savoir, 1,49). 15 Postes de gestion de niveau 1 (G1) : il s agit de l adjointe à la responsable de la gestion et de la responsable à la gestion. Elles assument le rôle de coordination des activités du CPE. Postes de gestion de niveau 2 (G2) et de niveau 3 (G3) : gestionnaires représentant l employeur auprès des autres salariés et assumant toutes les responsabilités d une gestionnaire-cadre. 16 Ces pourcentages sont estimés sur la base du bassin de CPE ayant procédé à de telles modifications. Il s agit donc d une lecture régionalisée menée à l échelle de la province. CSMO Économie sociale et action communautaire 21

22 Dans 19 % des cas, les CPE contraints de réviser ces axes de gestion ont procédé à une majoration des heures de travail estimée, en moyenne, à 24 heures par personne. Ce qui se traduit par la création de postes à 5 jours et, donc, par le renforcement du temps plein. Pour certains CPE (32 %), la stratégie a été celle des remplacements longue durée, alors que pour d autres, elle s est concrétisée dans la mise en pratique : d un réaménagement des horaires, en évitant les horaires coupés; d un réaménagement des tâches; de l accès à 2 ou 3 remplaçantes stables; de la constitution d une équipe volante (remplaçantes-remplaçants réguliers); de l ouverture d un poste tampon (poste de 4 heures ou 20 heures) pour répondre aux imprévus. Cette ressource se rend disponible toute la semaine pour effectuer des remplacements; d une ouverture à quelques heures de travail durant la 5 e journée; de la création de postes permanents de remplacement; de la création de postes de début et de fin de journée; d un doublement de l effectif; d une utilisation accrue des étudiantes-étudiants du DEC en service de garde; d un jumelage de stage et d emploi; de l embauche de ressources non formées et non qualifiées détenant peu d expérience, avec obligation d aller chercher de la formation; Sur l ensemble des CPE et sur le bassin d éducatriceséducateurs en composante installation, en date du 31 août 2002, 56 % des ressources humaines possédaient un diplôme de niveau collégial qualifiant 17, parmi cellesci, 74 % détenaient un DEC en Techniques de service de garde; 10 % possédaient un diplôme universitaire, parmi celles-ci, 66 % détenaient un diplôme universitaire qualifiant et 25 % des détentrices-détenteurs d un diplôme universitaire non qualifiant n avaient pas, au moment de l étude, complété les cours de formation en petite enfance exigés (voir tableau 7). Enfin, 28 % des éducatrices et éducateurs formés détiennent une AEC en Techniques d éducation en services de garde ou en Techniques d éducation à l enfance. Parmi ceuxci, un pourcentage équivalent (respectivement 7 %) doivent acquérir une ou deux années d expérience et 5 % doivent acquérir trois années d expérience en vue de la reconnaissance. Soulignons le fait que 15 % des éducatrices-éducateurs ne détenaient aucune formation au moment de l étude. En moyenne et par CPE, 5 éducatrices-éducateurs détiennent un diplôme d études collégiales (DEC) en Techniques de service de garde, 5 éducatrices-éducateurs possèdent une AEC en Techniques d éducation à l enfance et 3 éducatrices-éducateurs détiennent une attestation d études collégiales (AEC) en Techniques de services de garde 18. Toutes spécialisations et tous diplômes confondus, en moyenne 11 éducatrices-éducateurs par CPE détiennent une formation, alors que 3 éducatrices-éducateurs ne possèdent aucune formation, ce qui équivaut à 21 % des éducatrices-éducateurs par CPE 19. du partage de ressources humaines entre plusieurs CPE. 17 Lorsqu une éducatrice ou un éducateur possède un diplôme qualifiant, la reconnaissance n est assortie d aucune exigence au niveau du nombre d années d expérience ou au niveau de complément(s) de formation, et ce, quel que soit le diplôme qualifiant. 18 Il s agit de l ancien CEF de heures. L AEC en Techniques d éducation à l enfance a remplacé l AEC en Techniques de services de garde. Ce faisant, le programme a été révisé et le nombre d heures de formation augmenté. 19 Pourcentage établit sur la base du nombre moyen d éducatrices-éducateurs par CPE, soit CSMO Économie sociale et action communautaire

23 PORTRAIT PROVINCIAL DES BESOINS EN ÉDUCATRICES ET ÉDUCATEURS _ 3 Tableau 7 Formation complétée (en date du 31 août 2002) par les éducatrices-éducateurs en composante installation (en nombre) 24 Diplôme détenu Éducatrices(eurs) Doivent acquérir une année d expérience en vue de la reconnaissance Doivent acquérir deux années d expérience en vue de la reconnaissance Doivent acquérir trois années d expérience en vue de la reconnaissance Ont complété le complément de formation exigé Diplômes de niveau collégial qualifiants Diplômes universitaires qualifiants Diplômes universitaires à compléter par d autres cours de formation en petite enfance Autres diplômes de niveau collégial et universitaire à combiner avec trois années d expérience (une année = h de travail comprenant les jours fériés ou h excluant les jours fériés) Diplôme d études collégiales (DEC) en techniques de service de garde (TESG) Attestation d études collégiales (AEC) en TESG (ancien CEC) de heures Attestation d études collégiales en services à l enfance autochtone Baccalauréat en éducation préscolaire 125 Baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement au primaire Baccalauréat en psychologie avec spécialisation en développement de l enfant Brevet A (avec diplôme universitaire) en enseignement, avec option maternelle ou préscolaire Baccalauréat en psychologie Baccalauréat en psychoéducation Baccalauréat en orthopédagogie 19 2 Baccalauréat en enfance inadaptée 10 6 Baccalauréat en adaptation scolaire Baccalauréat en adaptation scolaire et sociale Baccalauréat en enseignement primaire Brevet A (avec diplôme universitaire) en enseignement primaire (AEC) en techniques d éducation en services de garde ou en techniques d éducation à l enfance (TEE) Autres certificat, attestation ou brevet Nombre total d éducatrices(eurs) ayant une formation Aucune formation détenue L addition du nombre d éducatrices-éducateurs ayant une formation et du nombre d éducatrices-éducateurs ne détenant aucune formation ne correspond pas au nombre total d éducatrices-éducateurs œuvrant en composante installation (soit 8 048). L explication pourrait résider dans le fait que certains répondants n ont pas répondu à la question et/ou dans le fait que certains éducatrices-éducateurs étaient en cours de formation en date du 31 août CSMO Économie sociale et action communautaire 23

24 En janvier 2000, le CSMO-ÉSAC débutait la coordination d un projet de formation, subventionné par Emploi-Québec et par le ministère de la Famille et de l enfance, destiné aux éducatrices-éducateurs en emploi dans les CPE désirant compléter leur AEC 20. Dans le cadre de ce Projet majeur de formation des éducatrices et des éducateurs dans les centres de la petite enfance du Québec, 322 éducatrices-éducateurs des CPE ayant participé à l étude ont effectivement complété leur formation; 136 éducatrices-éducateurs n ont pu totalement compléter leur formation pendant la durée du projet. Parmi ceux-ci, 62 (45 %) devaient, en fin de projet, compléter trois cours ou moins, 26 (19 %) devaient compléter plus de la moitié des cours et 14 (10 %) devaient compléter 10 à 15 cours (sur un total de 15 cours); enfin, 2 éducatrices-éducateurs à l emploi des CPE ayant participé à l étude ont échoué le stage intégré en fin de formation 21. Du côté de la composante en milieu familial, 81 % des RSGMF ont complété les 45 heures de formation exigées (conformément aux règlements) et 19 % sont en voie de les compléter. La moitié des gestionnaires (51 %) considèrent que la formation offerte dans le cadre de l AEC en Techniques d éducation en service de garde ou en Techniques d éducation à l enfance est adéquate en regard des tâches et responsabilités assurées par les éducatriceséducateurs en milieu de travail 22. Ce pourcentage s élève à 78 % lorsqu il s agit de qualifier, sur les mêmes bases, l adéquation de la formation proposée dans le cadre du DEC (voir tableau 8). Indépendamment de la formation institutionnelle, qu il s agisse de l AEC, du DEC, d un certificat universitaire ou d un baccalauréat, les axes à cibler en vue d une maximisation de la formation relativement aux tâches et responsabilités relèvent de la relation avec les parents, de la pédagogie, de la prévention-dépistage et de l intervention en milieu défavorisé. Pour l AEC, la relation avec les parents (65 % des gestionnaires) et la pédagogie (63 % des gestionnaires) sont plus significativement identifiés dans une optique de maximisation de la formation, alors que pour le DEC, les gestionnaires de CPE 23 entrevoient la nécessité de mettre l accent sur la préventiondépistage (62 % des gestionnaires) et sur la relation avec les parents (57 % des gestionnaires). Certains gestionnaires ont identifié d autres axes de formation sur lesquels l emphase devrait être mise. Au nombre de ceux-ci, on retrouve notamment : les habiletés de communication orale et écrite; le programme et l application du programme éducatif du ministère de la Famille et de l enfance (MFE); le multi-âges; la créativité; les arts plastiques; les banques de jeu; l organisation et la planification d activités; la pédagogie de la petite enfance; la psychomotricité; la psycho-dynamique; l intégration et le plan d intervention auprès des enfants handicapés; l intégration et le plan d intervention auprès des enfants avec défis particuliers ou avec problématiques. 20 Il s agissait de l AEC JEE.0C en Techniques d éducation à l enfance. 21 Certains gestionnaires ne nous ont pas communiqué ce type d information. 22 Précisons le fait que cette évaluation doit être consultée avec les précautions qui s imposent. Certaines éducatrices à l emploi des CPE ont diplomé depuis un certain nombre d année, depuis, le programme d AEC a été révisé et le nombre d heure de formation augmenté. 23 Un seul gestionnaire a été rejoint par CPE. 24 CSMO Économie sociale et action communautaire

25 PORTRAIT PROVINCIAL DES BESOINS EN ÉDUCATRICES ET ÉDUCATEURS _ 3 Tableau 8 Adéquation des formations et axes de formation à cibler (en %) Attestation d études collégiales (AEC) Diplôme d études collégiales (DEC) Certificat universitaire Baccalauréat universitaire Adéquation de la formation en regard des tâches et responsabilités (en % de CPE) Adéquate : 51 % Non adéquate : 35 % Ne sait pas / pas de réponse : 14 % Adéquate : 78 % Non adéquate : 9 % Ne sait pas / pas de réponse : 13 % Adéquate : 36 % Non adéquate : 10 % Ne sait pas / pas de réponse : 54 %(*) Adéquate : 46 % Non adéquate : 10 % Ne sait pas / pas de réponse : 44 %(*) Axes de formation à cibler en vue d une maximisation de l adéquation entre formation et tâches et responsabilités en milieu de travail (en % de CPE) Relation avec les parents : 65% Pédagogie : 63 % Prévention-dépistage : 52 % Intervention en milieu défavorisé : 45 % Santé et sécurité : 24 % Multiculturel : 13 % Spécificité du mouvement (historique et valeurs de l économie sociale) : 11 % Prévention-dépistage : 62 % Relations avec les parents : 57 % Intervention en milieu défavorisé : 53 % Pédagogie : 29 % Multiculturel : 22 % Spécificité du mouvement (historique et valeurs de l économie sociale) : 14 % Santé et sécurité : 12 % Relations avec les parents : 48 % Pédagogie : 44 % Prévention-dépistage : 40 % Intervention en milieu défavorisé : 36 % Santé et sécurité : 27 % Multiculturel : 17 % Spécificité du mouvement (historique et valeurs de l économie sociale) : 17 % Pédagogie : 43 % Intervention en milieu défavorisé : 43 % Prévention-dépistage : 39 % Relations avec les parents : 39 % Santé et sécurité : 27 % Multiculturel : 14 % Spécificité du mouvement (historique et valeurs de l économie sociale) : 14 % Note : les taux de non-réponse élevés pour les formations rattachées au Certificat universitaire et au Baccalauréat universitaire s expliquent par le fait qu un faible pourcentage d éducatrices-éducateurs œuvrant dans les CPE détiennent ce type de formation institutionnelle. CSMO Économie sociale et action communautaire 25

26 Au moment de l étude, 17 % des CPE n avaient pas atteint le ratio 2/3 25. Parmi ceux-ci, 42 % ne l ont pas atteint en raison de la non disponibilité de ressources formées; 26 % suite à l ouverture d une nouvelle installation en 1999 ou après 1999 et 16 % sont de jeunes CPE, donc en activité depuis ou après 1999 (voir tableau 9). Une lecture régionalisée nous indique que les régions de la Côte-Nord (53 % des CPE de la région), du Nord-du-Québec (50 %), de la Gaspésie-les- Îles-de-la-Madeleine (33 %) et de la Montérégie (30 %) affichent les pourcentages les plus élevés et dépassant la moyenne provinciale (établie à 17 %) de CPE n ayant pas atteint le ratio 2/3 (voir tableau 19). Au nombre des autres raisons invoquées par certains gestionnaires figurent : le nombre d éducatrices-éducateurs n ayant pas encore complété leur trois années d expérience requises après l obtention d une AEC; le nombre d éducatrices-éducateurs en poste depuis de nombreuses années (entrée en poste avant que les exigences ne se précisent au niveau de la formation); le manque d intérêt des éducatrices-éducateurs formés relativement aux postes de remplacement; le taux de roulement important, particulièrement pour les postes à temps partiel; la difficulté d œuvrer en milieu défavorisé, ce qui conduit les éducatrices-éducateurs à rechercher un milieu de travail moins exigeant. Plus du tiers (37 %) des gestionnaires de ces CPE se disent confiants quant à l atteinte du ratio, alors que plus de la moitié (57%) entrevoient certaines difficultés, au nombre desquelles figurent la disponibilité de ressources formées (74 % des gestionnaires), les congés de maternité (59 %) qui les conduisent à faire appel à des ressources non reconnues et non formées (remplacements), la disponibilité de formations à distance géographique envisageable (15 %) et la mobilité externe des éducatrices-éducateurs à l emploi du CPE (15 %). Certains gestionnaires identifient d autres difficultés, faisant alors référence : au nombre d éducatrices-éducateurs n ayant pas encore complété leurs trois années d expérience après l obtention d une AEC; au nombre d éducatrices-éducateurs sans formation et en poste depuis de nombreuses années (respect des conventions et de l ancienneté); au manque d incitatifs à travailler en milieu défavorisé; au maraudage d un ou plusieurs CPE (avantages sociaux, conditions de travail, ratio éducateur-enfant); à l impossibilité de prévoir et de planifier les congés long terme (maternité, CSST). Dans ce contexte, un des enjeux réside donc dans la formation des ressources déjà en poste (voir tableau 9). Plus de la moitié (58 %) des CPE n ayant pas atteint le ratio 2/3 au moment de l étude se sont dotés d une ou plusieurs stratégies de formation, alors que le tiers des CPE se trouvant dans la même situation n ont pas tablé sur les incitatifs à la formation. Lorsque stratégies il y a, elles relèvent : de la libération du temps et d ajustements des horaires; du déboursé, par le CPE, des coûts de formation et, dans certains cas de l entièreté des frais rattachés à la formation; du remboursement des cours réussis; de l affichage trimestriel des noms des éducatriceséducateurs ayant réussi un ou plusieurs cours; de l affichage des cours disponibles dans les institutions d enseignement locales ou régionales; 25 Réglementation voulant que 2 personnes sur 3 soient qualifiées et reconnues dans chacune des composantes en installation de CPE. 26 CSMO Économie sociale et action communautaire

27 PORTRAIT PROVINCIAL DES BESOINS EN ÉDUCATRICES ET ÉDUCATEURS _ 3 de l offre, par le CPE, d ateliers pédagogiques ou de formations à l interne (formations individuelles et formations de groupe); de l offre de la permanence exclusivement aux ressources ayant complété leur formation (formation reconnue); de l obligation d inscription à une formation reconnue pour toute éducatrice, tout éducateur occupant un poste à temps partiel; de l obligation, pour toute nouvelle ressource, de se former dans un délai de 1 à 3 ans pour demeurer à l emploi du CPE. Tableau 9 La réglementation du 2/3 (en % et en nombre) Atteinte du ratio 2/3 Raisons reliées à la non atteinte du ratio 2/3 Difficultés envisagées en regard de l atteinte du ratio 2/3 Type de difficultés envisagées dans l atteinte du ratio Nombre d éducatrices devant être formées en vue de l atteinte du ratio 2/3 (*) Disponibilité de ressources formées : 74 % Congés de maternité : 59 % Oui : 78 % Non : 17 % Pas de réponse : 5 % Disponibilité de ressources formées : 42 % Ouverture d une nouvelle installation en 1999 ou après 1999 : 26 % Ouverture en 1999 ou après 1999 : 16 % Augmentation du nombre d enfants en 1999 ou après 1999 (dans une installation déjà existante) : 13% Autres : 3 % Oui : 57 % Non : 37 % Pas de réponse : 6 % Situation géographique du CPE : 24 % Disponibilité de la formation à une distance géographique envisageable : 15 % Mobilité externe des éducatrices(eurs) à l emploi du CPE : 15 % Horaires de formation : 14 % Mobilité interne des éducatrices(eurs) à l emploi du CPE : 14 % Maraudage d un ou plusieurs CPE : 12 % Nombre de places en développement : 9 % Départs à la retraite : 7 % Intégration en milieu scolaire : 2% Autres : 24 % En 2003 : 130 En 2004 : 243 En 2005 : 153 En 2006 : 62 Note : ces nombres sont estimés sur la base du nombre de places effectif au moment de l étude. Les données relatives au nombre d éducatrices-éducateurs devant être formés ont été généralisées par application du facteur multiplicatif (facteur provincial = 1,49). CSMO Économie sociale et action communautaire 27

28 Tableau 10 CPE en situation de pénurie et ressources à recruter en composante installation et en milieu familial (en % et en nombre) CPE en situation de pénurie d éducatrices et de RSGMF Oui : 27 % Non : 69 % Pas de réponse : 4 % Ressources requises et à recruter pour contrer la situation de pénurie (en nombre) Installation Nombre requis d éducatrices formées et reconnues : 592 Nombre d éducatrices formées et reconnues à recruter : 262 Milieu familial Nombre requis de RSGMF : 511 Nombre de RSGMF à recruter : 273 Places accordées mais non développées En installation : En milieu familial : Note : pour le nombre de places accordées mais non développées, autant que pour le nombre d éducatrices et de responsables de services de garde en milieu familial, le facteur multiplicatif a été appliqué (facteur provincial = 1,49). Ces données ont donc été généralisées. Près du tiers (27 %) des CPE étaient en situation de pénurie d éducatrices-éducateurs et de RSGMF au moment de l étude. Ce pourcentage global est aussi un pourcentage spécifique propre aux éducatrices-éducateurs et aux RSGMF; en effet, au moment de l étude et à l échelle provinciale 27 % des CPE étaient en pénurie d éducatrices-éducateurs et 27 % des CPE étaient aussi en pénurie de RSGMF. Une lecture régionalisée indique que cette situation touche plus fortement, et avec des pourcentages dépassant la moyenne provinciale établie à 27 %, les régions du Nord-du-Québec (60 %), de la Côte-Nord (53 %), de l Abitibi-Témiscamingue (50 %), de Laval (42 %), de la Montérégie (30 %) et de l Outaouais (30 %). Pour contrer ce contexte, l ensemble de ces CPE devaient, au moment de l étude, recruter 262 éducatrices-éducateurs formés et reconnus, pour les composantes en installation, et 273 RSGMF pour le volet familial. De surcroît, ces mêmes CPE allaient voir s amplifier leurs besoins en éducatrices-éducateurs, puisque places en installation et places en milieu familial avaient été autorisées. Ces places n étant pas encore développées au moment de l étude, ce facteur n a pas été pris en compte dans l évaluation des besoins en éducatrices-éducateurs établie dans l optique de contrer la situation de pénurie (voir tableau 10). 28 CSMO Économie sociale et action communautaire

29 PORTRAIT PROVINCIAL DES BESOINS EN ÉDUCATRICES ET ÉDUCATEURS _ 3 Près de la moitié (49 %) des gestionnaires de CPE considèrent que, dans le contexte de pénurie, la qualité des services offerts est préoccupante. Ce constat est aussi porté par des gestionnaires dont le CPE n était pas en situation de pénurie 26 au moment de l étude. Plus du tiers (39 %) 27 des gestionnaires n entrevoient pas de contrecoup de cette situation sur la qualité des services offerts dans les composantes en installation des centres de la petite enfance. Lorsque la situation fait naître des préoccupations quant à la qualité des services offerts, il est plus fortement, et par ordre d importance, fait référence aux aspects reliés au développement global de l enfant, à la mission éducative, à l adaptation d activités spécifiques aux besoins de chaque enfant et à la santé et sécurité. D autres éléments, rattachés à la qualité des services offerts dans le contexte ou la situation, sont mis de l avant par certains gestionnaires. Au nombre de ceuxci figurent : la passion du personnel; le programme pédagogique; le plaisir de jouer avec les enfants dans un cadre éducatif; la stabilité de la relation enfant-adulte; l interaction entre les éducatrices-éducateurs; le professionnalisme; la reconnaissance, la réputation du CPE; la détérioration des conditions de travail pour les éducatrices en place; le danger d épuisement du personnel; le respect des lois et règlements (MFE, OPC, etc.). Par ailleurs, 17 % des CPE éprouvent des difficultés à rencontrer la réglementation voulant que 70 % du temps quotidien de service soit assuré par une éducatrice / un éducateur formé(e) et reconnu(e) (article 19 du règlement sur les CPE). Parmi ceux-ci, 70 % n étaient pas, au moment de l étude, en situation de pénurie d éducatrices-éducateurs et / ou de RSGMF. Au cours des années et 2 002, respectivement 29 % et 10 % des CPE ont éprouvé des difficultés à garder en poste leurs éducatrices-éducateurs et leurs RSGMF. Pour les composantes en installation, les difficultés les plus significatives sont rattachées aux congés de maternité, aux mobilités interne et externe (à l échelle régionale ou à l échelle de la MRC) et aux changements d orientation/de carrière (voir tableau 11). Du côté du volet milieu familial, les changements d orientation / de carrière déclassent les congés de maternité et les mobilités externes (à l échelle régionale, à l échelle de la MRC ou à l échelle interrégionale). Certains gestionnaires pointent d autres difficultés rattachées à la rétention des éducatrices-éducateurs : les congés de maladie longue durée (burn out, CSST); les congés préventifs et les congés sans solde; les années sabbatiques; les libérations syndicales; les fins de période de probation; le taux de roulement des ressources à temps partiel et sur appel; la nécessité de se doter de ressources à temps partiel et sur appel, ressources qui ne restent pas à l emploi du CPE; la difficulté de garder en emploi, sur des postes à temps partiel, des éducatrices-éducateurs formés et reconnus. 26 Le pourcentage de CPE en situation de pénurie au moment de l étude étant évalué à 27 % % des gestionnaires n ont pas répondu à la question. CSMO Économie sociale et action communautaire 29

30 Tableau 11 Difficultés reliées à la rétention des ressources humaines (en % de CPE) Difficultés rencontrées (éducatrices) En % Congés de maternité 81 Mobilité interne (changement de poste à l interne) 30 Mobilité externe vers un autre CPE de la région 27 Mobilité externe vers un autre CPE de la MRC 21 Changement d orientation / changement de carrière 21 Mobilité externe vers un autre CPE d une autre région 13 Situation géographique du CPE (distance, éloignement, isolement) 12 Maraudage d un ou plusieurs CPE 9 Intégration en milieu scolaire (service de garde en milieu scolaire) 8 Retour aux études 4 Départ à la retraite 4 Difficultés rencontrées (RSGMF) En % Changement d orientation / changement de carrière 67 Congés de maternité 23 Mobilité externe vers un autre CPE de la région 13 Mobilité externe vers un autre CPE de la MRC 10 Mobilité externe vers un autre CPE d une autre région 10 Maraudage d un ou plusieurs CPE 10 Intégration en milieu scolaire (service de garde en milieu scolaire) 6 Mobilité interne (changement de poste à l interne) 5 Situation géographique du CPE (distance, éloignement, isolement) 5 Retour aux études 2 Départ à la retraite 0 30 CSMO Économie sociale et action communautaire

31 PORTRAIT PROVINCIAL DES BESOINS EN ÉDUCATRICES ET ÉDUCATEURS _ 3 Outre les difficultés rencontrées en volet familial et identifiées dans le tableau 12, les gestionnaires indiquent : le manque d informations sur le travail autonome et sur le support mis à la disposition des RSGMF; le manque d expérience; le manque de formation; la fatigue et le stress; le retrait d accréditation (pour motifs de santé ou de sécurité et sur la base de certains aspects légaux); La première région de destination, pour les mobilités interrégionales : la Montérégie (18 %). Elle attire plus que Montréal (14 %) et nettement plus que Laval (12 %), que la Capitale-Nationale (12 %) et que la région de Lanaudière (5 %). La deuxième région de destination, Laval (19 %), avec Montréal (17 %), la Capitale-Nationale (15 %) et la Montérégie (10 %). Aucune tendance forte ne se dégage pour les troisième et quatrième régions de destination, les régions identifiées étant peu nombreuses et trop diversifiées. le déménagement des RSGMF; le fait que les RSGMF n envisagent qu une courte carrière en milieu familial. Tableau 12 Mobilité interne et externe des éducatrices-éducateurs (en nombre et en % de CPE) Au sein d un même CPE Vers un autre CPE Mobilité des éducatrices et des RSGMF Départ d un milieu familial vers une installation Départ d une installation vers un milieu familial Départ d une installation vers une installation Départ d un milieu familial vers une installation Départ d une installation vers une installation Départ d un milieu familial vers un milieu familial En nombre En % Note : ces données ont été généralisées par application du facteur multiplicatif (facteur provincial = 1,49). CSMO Économie sociale et action communautaire 31

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