L AIDE HUMAINE À L ÉCOLE MATERNELLE
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- Ernest Morel
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1 L AIDE HUMAINE À L ÉCOLE MATERNELLE CORINNE SANCIER INSPECTRICE EDUCATION NATIONALE RIOM LIMAGNE EN CHARGE DE L ÉCOLE MATERNELLE Maison de l Habitat 15 décembre 2017
2 L école maternelle UNE ÉCOLE BIENVEILLANTE QUI VEILLE : - AU RESPECT DES BESOINS - DU RYTHME D APPRENTISSAGE DE CHACUN
3 L école maternelle Un des modes d accueil de la petite enfance, Un cycle à part entière, Des différences importantes entre les capacités et les acquis des enfants, Des rythmes et des besoins spécifiques, Des apprentissages particuliers, La première relation école/famille.
4 Quelles particularités? SOCIALISATION Première expérience de la vie en collectivité, passer du moi au nous, Apprentissage des règles et de la frustration. LANGAGE Un apprentissage essentiel en constante évolution, Des modalités de communication à adapter.
5 MOTRICITÉ Un développement à accompagner, Des expériences à multiplier.
6 Des modalités d apprentissage spécifiques APPRENDRE EN : Jouant : richesse des expériences vécues dans divers domaines d apprentissage, formes de jeux diverses (libres et structurés), temps suffisant quotidiennement offert. Réfléchissant et en résolvant des problèmes : donner envie d apprendre, conduire à l autonomie intellectuelle, développer les cheminements par le langage ou en situation d action.
7 Des modalités d apprentissage spécifiques APPRENDRE EN : S EXERÇANT : STABILISATION ET RÉPÉTITION, ENTRAÎNEMENT ET AUTOMATISATION (GS), FAIRE PERCEVOIR ET VALORISER LES PROGRÈS RÉALISÉS. SE REMÉMORANT ET EN MÉMORISANT : SITUATIONS ET ÉVÉNEMENTS RÉPÉTITIFS NOMMÉS ET COMMENTÉS PAR L ADULTE, SITUATIONS PERMETTANT DE CONVOQUER ET D ENTRAÎNER LA MÉMOIRE.
8 L enfant de l école maternelle Des besoins Physiologiques (repos, repli, propreté, confort physique), Moteurs (bouger, explorer l environnement et le monde, développer les capacités motrices),
9 L ENFANT DE L ÉCOLE MATERNELLE DES BESOINS AFFECTIFS (ACCEPTER LA SÉPARATION, TROUVER SA PLACE, SE REPÉRER DANS LE TEMPS ET L ESPACE, ÊTRE RASSURÉ, COMPRENDRE, AVOIR CONFIANCE EN SOI ET EN L AUTRE),
10 L enfant de l école maternelle Des besoins Sensoriels (se connaître et connaître les capacités de son corps grâce à la multiplicité des expériences vécues), Cognitifs (appétit pour la nouveauté, curiosité intellectuelle, envie de résoudre, de réussir).
11 Selon les âges du parcours en maternelle, tous les enfants ont : une évolution propre un développement et des capacités différentes
12 AVANT D ÊTRE UN ENFANT EN SITUATION DE HANDICAP, LE PETIT EN ÉCOLE MATERNELLE EST AVANT TOUT UN TRÈS JEUNE ENFANT DONT LES COMPORTEMENTS ET LES BESOINS SONT PARTICULIERS.
13 Attitude de l adulte et développement cérébral L attitude de l adulte face aux comportements émotionnels que l enfant ne peut maîtriser a des conséquences sur la maturation du cerveau et le développement de certaines aires ou structures cérébrales permettant : d apaiser les tempêtes émotionnelles, d aider l enfant à se calmer et à gérer progressivement ce qui l envahit et qu il ne peut pas contrôler. Ce qui a des conséquences sur les apprentissages.
14 Maternage et ocytocine Le maternage : prendre soin, câliner, réconforter, consoler, apaiser fait sécréter de l ocytocine. L ocytocine est une molécule très importante car elle : aide à percevoir les émotions (ce qui nous permet d avoir de l empathie), molécule de l amitié, de l amour, procure du bien-être, diminue le stress et constitue un puissant anxiolytique.
15 Posture de bienveillance et maturation cérébrale Créer des relations bienveillantes, chaleureuses avec les enfants : Aide chaque enfant à évoluer positivement, Augmente son sentiment de bien-être, de confiance, Diminue son anxiété et son agressivité. La relation bienveillante est une condition fondamentale pour une évolution optimale du cerveau ET le développement de l estime de soi.
16 La personne chargée de l aide humaine UNE PLACE À TROUVER AU SEIN D UN BINÔME ORGANISÉ UNE POSTURE ET DES RESPONSABILITÉS ÉDUCATIVES À PARTAGER
17 Le binôme enseignant/atsem La spécificité d une fonction placée sous une double autorité (hiérarchique car le maire est l employeur, fonctionnelle car l exercice se fait sous l autorité du directeur sur le temps scolaire), Une place privilégiée de l ATSEM au sein de la classe avec l enseignant(e), auprès de l enfant et de sa famille, Des pratiques différentes mais un partenariat incontournable, Des relations et des modalités de travail à construire, Une communication et des modalités d intervention à construire avec la personne chargée de l aide humaine.
18 Travailler en équipe Le trinôme AVS/enseignant/ATSEM Des statuts, des rôles et des missions différents, Un but commun, Une nécessaire concertation, Des interventions complémentaires, Des postures partagées.
19 Un partenariat nécessaire PERSONNE CHARGÉE DE L AIDE HUMAINE - ATSEM Intervention auprès d un enfant au Intervention auprès du groupe avec sein d un groupe prise en compte de chaque enfant Assistance apportée à l enfant Assistance apportée à l enseignant(e) selon la nature du handicap Un objectif commun : le bien-être dans l accueil et la scolarisation Un référent commun en classe : l enseignant (e), Une co-responsabilité dans la continuité éducative, l acquisition de comportements autonomes, la réponse aux besoins de l enfant, Un partage des observations et de la communication avec la famille selon les compétences respectives et en lien avec l enseignant(e).
20 A trouver Un des acteurs au service du développement de l enfant dans ses apprentissages et la recherche d une conduite autonome. Une personne ressource qui, de part sa fonction et son rôle particulier auprès de l élève, apporte son concours à l appréciation des réussites, progrès réalisés et difficultés rencontrées. Un partenaire dans l assistance pédagogique et l un des 3 adultes référents sur le plan éducatif. Un adulte référent dont la tâche particulière est centrée sur un enfant, mais qui peut, dans le cadre d un atelier, devenir un interlocuteur partagé. Un repère, un soutien, un appui capable de percevoir la fatigabilité, les obstacles, de mobiliser les forces et d accompagner les fragilités. Un adulte qui du fait de sa proximité d intervention à l égard de l enfant apporte, sous la responsabilité de l enseignant, son concours à l appréciation de l évolution de l enfant.
21 Une posture professionnelle juste A l égard de l enfant A l égard de l enseignant(e) A l égard de l ATSEM A l égard des familles Assurer la participation, mettre en confiance, sécuriser, favoriser l estime de soi, Aider, accompagner, faciliter, sans faire à la place, Verbaliser, expliciter, anticiper, rappeler le but de la tâche et la méthodologie, Mobiliser l attention, faire redire, guider si besoin en fonction des consignes de l enseignant(e), Sécuriser sans «compatir». Relayer les consignes, les règles, les attentes. Trouver sa place de partenaire dans l assistance éducative et pédagogique apportée à l enseignant (e). Communiquer sur les faits et privilégier l échange partagé avec l enseignant (e).
22 Mieux travailler ensemble Prendre en compte en priorité l intérêt de l enfant et la réalité de ses besoins, Intervenir dans le respect et la complémentarité des rôles, Comprendre que les interventions ne sont pas nécessairement limitées aux statuts et aux missions spécifiques de chacun des partenaires, Bien cerner ce que chacun doit faire, clarifier les champs de compétences, Développer une bonne communication.
23 Merci de votre attention!
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