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1 TABLE DES MATIÈRES Préface... 9 Boris AUCHÉ Préambule. La démarche qui a conduit à l ouvrage Chapitre 1. Introduction : Les objectifs de cet ouvrage et son contexte Chapitre 2. La maîtrise des TIC par une mutualisation généralisée Chapitre 3. Groupements existants, groupements à construire Le projet Entente oya : mutualisation entre PME de l agro-alimentaire en logiciel libre Les systèmes productifs locaux, districts industriels, «cluster» Le groupement interprofessionnel du luminaire : GIL Groupement d entreprises AZOT Autres possibilités de mutualisation dans divers groupements La fédération des transporteurs routiers Groupement d orthodontistes Les projets lancés par le plan d action TIC PME Une plate-forme d échange pour la dématérialisation Les projets complexes liés à l impact de nouvelles technologies... 49

2 6 Le logiciel libre dans les PME Chapitre 4. L évolution de l offre au regard des PME Introduction Les acteurs de l offre sont des PME et le resteront Les modèles économiques du logiciel libre Les études des grands cabinets Les études du laboratoire M@rsouin Les travaux des associations de la communauté : l AFUL et l APRIL Les livres blancs de la société SMILE La transition de la première vers la deuxième génération de l écosystème mondial du logiciel libre L importance de la R&D dans le contexte de la deuxième génération La description des écosystèmes des applications métiers «génériques» Chapitre 5. Un inventaire non exhaustif de l offre et de son écosystème La gestion des contenus La gestion de la relation client (customer relation management) La gestion de la téléphonie dans le contexte du logiciel libre Les progiciels de gestion Gestion électronique des documents, gestion des archives Informatique décisionnelle Le travail collaboratif (groupware) La gestion des identités Conclusion sur les offres en logiciel libre Chapitre 6. L incidence des collectivités territoriales, des administrations centrales et des grandes entreprises sur le développement du logiciel libre Introduction Les grandes entreprises : stratégies et tendances relatives au logiciel libre Par rapport aux PME de l offre en logiciel libre

3 Table des matières Par rapport aux PME/PMI utilisatrices dans leur sphère d activité Les grandes administrations et les collectivités locales L expérience des collectivités territoriales : un apport précieux pour le secteur privé L implication des régions relativement au logiciel libre L implication des administrations centrales Conclusion sur l impact des administrations et collectivités locales concernant les PME et TPE de l offre Conclusion sur l implication des structures qui ne sont pas des PME Chapitre 7. L évolution combinée des PME utilisatrices et des PME de l offre au cœur de la troisième génération du logiciel libre Introduction Les premiers résultats du projet OpenTTT Synthèse des travaux effectués par la société Conecta Les résultats actuels des travaux effectués en Bourgogne Relever les défis propres aux PME/TPE Les défis liés à la dématérialisation Les ruptures subies Une nouvelle approche de l articulation entre besoin et offre Actions avec les TPE Actions avec les PME Actions auprès des groupements de PME Conclusion L apport prévisible de OpenTTT Le rôle des organisations propres aux PME Rôle au niveau régional Rôle au niveau fédéral Conclusion

4 8 Le logiciel libre dans les PME Chapitre 8. Conclusion : un facteur contribuant à la compétitivité des TPE/PME/PMI Annexes

5 PRÉFACE L Open Source est une révolution dans la manière dont le logiciel est conçu, développé, distribué, maintenu et utilisé. Les notions de «business model» et «roadmaps» ont été revisitées à l occasion de la généralisation de ce type de logiciel. Nous sommes passés d un mode de développement propriétaire à un mode communautaire, où les contributions de l individu, voire de petits groupes d individus, se sont vues reconnaître au même titre que celles des équipes de R&D issues des grands groupes industriels. En France, les grandes institutions, entreprises, collectivités et ministères ont rapidement compris la valeur économique de l Open Source, son potentiel d innovation, sa contribution en matière de stratégie industrielle et d indépendance technologique. Jamais les utilisateurs n ont eu de place aussi prédominante dans l adoption, la promotion et la diffusion d un logiciel. Ce phénomène a permis l émergence de nouveaux composants, la naissance de sociétés innovantes et la reconnaissance de jeunes talents jusque là inconnus. Par ailleurs, après avoir conquis les couches d infrastructure des systèmes d information (systèmes d exploitation, intergiciels), l Open Source gagne maintenant les couches plus proches des applications «métier» (workflow, environnements décisionnels, moteurs de règles et d orchestration de services, Enterprise Services Bus, etc.). Par cette

6 10 Le logiciel libre dans les PME évolution, l Open Source consacre sa capacité à répondre au plus près aux besoins de ses utilisateurs. Cependant, il est frappant de constater qu après avoir été le fait d individus brillants, souvent visionnaires, Linus Torvalds et Richard Stallman étant peut-être les plus connus d entre eux, l Open Source a fait l objet d une attention particulière de la part des grands groupes qui ont les premiers pris soin de structurer ce mouvement. Eclipse qui émane d IBM et la création d ObjectWeb par Bullet France Télécom en sont deux exemples significatifs. De plus, entre ces deux extrêmes, individus et grandes multinationales, se sont créées autour du logiciel libre des milliers de PME, véritables agents de propagation qui, dans un premier temps, ont travaillé à aider les utilisateurs à prendre en compte cette nouvelle forme de logiciel dans le système d information de leurs clients, en offrant des services d intégration, de support et de formation. De fait, ces dernières années, nous avons vu émerger le modèle «double licences», représentant la professionnalisation de l Open Source et, concomitamment, la naissance de PME éditrices de logiciels à base de projets Open Source. Talend, ExoPlatform, JasperSoft et bien sûr Red Hat, pour n en citer que quelques uns, sont des bons exemples du succès de ce modèle innovant. Ce tissu d utilisateurs, de prescripteurs et d intégrateurs constitue un écosystème particulièrement porteur d innovation, et engage donc les acteurs économiques dans un cercle vertueux qui attire l attention aussi bien des pouvoirs publics, à travers des initiatives au sein des pôles de compétitivité, que des investisseurs privés. Cependant, le rôle actif, voire critique, des PME dans la généralisation de l emploi de l Open Source est incontestable. Néanmoins, force est de constater que si les PME ont été des pionnières dans la mise en place d offres de services à base de logiciels libres, les plus grandes réalisations sont essentiellement visibles au sein des grands groupes et

7 Préface 11 des administrations (PSA et le poste de travail Linux, le Ministère des Finances et l application de la télédéclaration sous JBoss, etc.). Dans son ouvrage, Yvon Rastetter analyse non seulement les phases de déploiement de l Open Source (passage d un phénomène essentiellement communautaire à une professionnalisation et enfin la prise de pouvoir des utilisateurs) mais il propose aussi une grille de recommandation de son emploi par les PME. La question n est plus de savoir si l Open Source est une opportunité pour les PME, mais bien plutôt de comprendre dans quelle mesure ces dernières peuvent en tirer le meilleur profit. A ce titre, cet ouvrage, écrit par un spécialiste du domaine, alliant une forte compétence technique à une «expérience terrain», au contact des PME, constitue un document de référence pour toute société souhaitant alimenter une réflexion d utilisation stratégique ou tactique de l Open Source. Boris AUCHÉ Manager, Linux & Open Source Solutions, Bull ( Vice président, Fédération Nationale de l Industrie du Logiciel Libre ( Expert Open Source, Standarmedia (

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9 PRÉAMBULE La démarche qui a conduit à l ouvrage Aborder le sujet des PME et des TPE relativement au logiciel libre suppose de passer par des organismes intermédiaires. La démarche a consisté tout d abord à interroger les chambres consulaires. De part leur rôle auprès des PME et des TPE, les CCI et les chambres des métiers sont au plus proche de ces entreprises. Les interrogations auprès des responsables TIC dans ces organismes a commencé il y a plus de deux ans. Ils se préoccupent des TIC puisque l on voit apparaître une activité «Internet et TIC» sur la plupart des sites des CCI et assez souvent des observatoires des TIC, les premiers depuis dix années. Cependant l activité vers les PME sur les logiciels libres est très rare. Elle se limite à des réunions informatives. Le responsable des TIC à l assemblée des chambres m avait confirmé qu il n y a aucune activité coordonnée sur ce thème et que les chambres doivent faire preuve de «neutralité» sur ce sujet puisque de nombreux membres des CCI sont des acteurs du logiciel «propriétaire». Du côté des chambres des métiers et de leur assemblée, il n y a pas eu de réactions, sauf à la Chambre des Métiers de Bretagne, où le responsable des TIC est très motivé pour valoriser l emploi du logiciel

10 14 Le logiciel libre dans les PME libre à l usage des TPE. Ce contact a renforcé la perception de rédiger un tel ouvrage utile pour les TPE. Au printemps 2007, un contact a été établi avec l ARIST qui est la structure de veille et d innovation de la CRCI de Bourgogne. Le dirigeant de cet organisme a convaincu la Commission européenne de monter un projet d étude sur la mutualisation relative aux pratiques et aux usages du logiciel libre dans les PME. Il a mis en avant le renforcement de la compétitivité des PME par cette démarche innovante. Cela a constitué le facteur déclenchant pour la rédaction de l ouvrage. Une approche systématique des acteurs a alors été menée région par région. Elle a porté sur les éditeurs et sociétés de service du logiciel libre, en s appuyant en particulier sur les annuaires établis par le laboratoire M@rsouin basé à Brest et le CETRIL dans la région Picardie. Elle a concerné aussi les chargés de TIC dans les conseils régionaux et les DRIRE. Elle a montré de fortes spécificités régionales avec cependant deux facteurs communs : la région est bien le niveau de proximité où se nouent les relations entre PME de l offre et de la demande pour les TIC, donc pour le sujet du logiciel libre ; de nombreuses régions, en relation avec les DRIRE, financent des opérations de mutualisation, d actions collectives, portant sur des groupements d entreprises pour les TIC. D autre part, les associations régionales des acteurs de l offre en logiciel libre sont soit actives, comme Libertis en PACA avec en plus une action vers les pays du Maghreb, soit en création. C est le cas aussi d Alliance Libre dans l agglomération nantaise et d ALSA qui vient de se créer en région Alsace.

11 Préambule 15 Au niveau national, la production de l ouvrage coordonné par l APRIL sur le modèle économique du logiciel libre, publié en janvier 2008, participe à la réflexion sur l ancrage du logiciel libre dans l économie et aura des incidences sur l offre aux PME basée sur le logiciel libre. Il en est de même pour les remarquables livres blancs édités par la société SMILE qui poursuit sa forte croissance grâce à des prestations en logiciel libre. Ces investigations ont permis de bien cerner la dimension du groupement de PME comme base d actions communes où les principes de partage et de mutualisation du logiciel libre peuvent trouver une traduction efficace et utile pour les PME/TPE. Elles ont mené à une recherche systématique des groupements de PME/TPE existants pour explorer comment elles peuvent prendre en compte la dimension des TIC par l emploi du logiciel libre. Ceci a conduit à l ouvrage qui va suivre, comprenant en conclusion des préconisations vers les acteurs qui doivent être impliqués dans la promotion du logiciel libre comme facteur de compétitivité pour les PME/TPE. Les regroupements préconisés entre PME par l usage du logiciel libre seront une contribution concrète au renforcement des entreprises moyennes, si nécessaire à la compétitivité de l industrie française.

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13 CHAPITRE 1 Introduction : Les objectifs de cet ouvrage et son contexte De nombreux articles dans la presse professionnelle et des études macro-économiques effectuées par de grands cabinets montrent l importance croissante du logiciel libre dans l économie des produits et services liés au logiciel. De façon concomitante, de nombreuses actions sont menées depuis quelques années par des acteurs institutionnels publics et privés pour augmenter la compétitivité des PME/PMI grâce à des actions portant sur l usage des TIC. Ces actions sont encore trop récentes pour porter leurs fruits, mais elles donnent lieu à des dispositifs dont certains sont maintenant stabilisés et peuvent être observés. Cet ouvrage vise à traiter de façon la plus exhaustive possible la conjonction de ces deux grands mouvements. Il vise à mettre en évidence les synergies possibles, certains effets éventuellement contre-productifs et les domaines dans lesquels il n y a pas d étroite interdépendance entre les deux mouvements. Des actions multiples et relativement coordonnées entre l État, principalement par le Ministère de l Industrie, les syndicats patronaux,

14 18 Le logiciel libre dans les PME les régions et les chambres consulaires portent sur la promotion des TIC dans les PME/PMI comme facteur de compétitivité et d innovation. Elles s inscrivent dans la volonté de favoriser la création d un tissu d entreprises de taille moyenne, capable de rivaliser au niveau international et dans le contexte de la mondialisation avec leurs homologues. Il faut y ajouter la dimension européenne, avec l implication des différentes directions de la Commission européenne, principalement celle qui a en charge les TIC. On voit également émerger ou se développer différents groupements entre PME, sur une base sectorielle et territoriale, visant à satisfaire ces mêmes objectifs de compétitivité et d innovation par des échanges et des mises en commun. Ces groupements ont des objectifs plus vastes que le simple développement des TIC ; cependant, cette mise en commun, ce phénomène de mutualisation, s applique ou s appliquera aux TIC qui font parties des outils incontournables pour satisfaire ces objectifs. Parallèlement le phénomène du logiciel libre se développe à la fois quantitativement mais aussi dans de nouveaux secteurs où il n apparaissait pas précédemment. On l a vu s imposer tout d abord dans les infrastructures en liaison avec le développement de l Internet. Puis il s est imposé dans le secteur des bases de données, bousculant les acteurs en place. On le voit maintenant se développer dans des domaines comme la gestion de la relation client, la gestion intégrée, les extractions et traitements de données, la gestion électronique des documents et la conception assistée par ordinateur. Enfin il se développe actuellement dans des domaines sectoriels spécifiques, ceux des applications par métiers. Les acteurs de l offre dans ce domaine arrivent maintenant à un niveau de maturité où leur insertion dans l économie est en train de se stabiliser et à gagner en stabilité et en visibilité par de nombreuses réflexions sur leurs modèles économiques. Leur créativité et leur dynamisme est manifeste et bouscule les préjugés et les préventions à leur égard, en particulier sur leur crédibilité économique.

15 Introduction 19 Ce sont pour la plupart des PME souvent récentes ; celles qui ont une dizaine d année d existence sont très rares. Elles font évidemment partie du domaine étudié dans cet ouvrage. Si l on confronte ces deux grands mouvements, la convergence éventuelle autour de la notion de mutualisation fera l objet d une investigation systématique. Cette mutualisation qui est une force et une des caractéristiques principales des mouvements du logiciel libre a été abondamment décrite. Il n est pas utile d y revenir dans cet ouvrage, de même en ce qui concerne les principes du logiciel libre. Ils ont été en particulier développés dans les deux ouvrages de cette collection : Le logiciel lire dans les entreprises paru en 2002 et Le logiciel libre dans la mondialisation paru en 2006 chez Hermès- Lavoisier, Paris. La mutualisation par l emploi des TIC dans les PME/PMI pour améliorer leur compétitivité doit logiquement se manifester par l utilisation de logiciel libre pour sa mise en œuvre. A l inverse, il faut constater qu il y a des approches divergentes qui a priori s opposent à ce rapprochement. Une des actions, coordonnées entre les pouvoirs publics et les entreprises, porte sur la création de pôles de compétitivité qui arrivent maintenant à une phase de stabilité et de maturation depuis leur création il y a deux ans. Ces pôles de compétitivité ne mentionnent pas actuellement l emploi de logiciel libre dans les outils informatiques utilisés dans leurs infrastructures (les plates-formes) ni dans les logiciels qui sont l objet de développement des pôles orientés vers les TIC. Or ces pôles ont la volonté affichée de favoriser l implication des PME/PMI du domaine dans lequels ils travaillent. Leur activité fait donc partie du champ traité par cet ouvrage. Un événement particulièrement significatif est apparu dans la création du pôle «logiciel libre». Ce pôle devait s insérer dans le mécanisme général des pôles de compétitivité avec une implantation en Île de France. La décision des pouvoirs publics a été finalement d adosser ce pôle comme un des thèmes du pôle traitant des systèmes complexes et de leur intégration, avec une forte composante de TIC.

16 20 Le logiciel libre dans les PME On peut interpréter ce refus d autonomie comme un jugement par les pouvoirs publics de manque de maturité du secteur composé par les PME/PMI de l offre en logiciel libre. Il est indispensable d analyser le phénomène de rupture générationnelle entre les dirigeants de ces nouvelles PME et les dirigeants des pouvoirs publics et des grands comptes industriels. C est un des facteurs explicatifs. Il montre une certaine perplexité des décideurs qui sont fort éloignés de l univers mental dans lequel se développe le logiciel libre. On doit l analyser à la fois comme un phénomène de captation d un mouvement irréversible qui, à terme, va modifier les modèles économiques traditionnels, mais en même temps de mise à distance, en ne prévoyant pas la diffusion systématique des principes et des pratiques du logiciel libre au sein de ce pôle «englobant». Il n est, par exemple, pas prévu que les plates-formes nécessaires pour la logistique des acteurs du pôle soient développées selon les principes du logiciel libre. Il est ainsi nécessaire d observer si les principes de mutualisation affichés pour justifier ces platesformes pourront se traduire de façon effective hors des pratiques de mutualisation propre au logiciel libre. On se situe dans un cadre «classique» où les grands comptes industriels pilotent la participation des PME/PMI qu elles agrègent, avec l assentiment des pouvoirs publics et des syndicats patronaux. Mais, au delà de cette confrontation entre ces deux mouvements, lesquels illustrent bien la variété des phénomènes à prendre en compte pour produire un ouvrage pertinent, il y a d autres secteurs à aborder. Ce sont les secteurs des PME/TPE dont l activité n implique pas de fortes compétences dans le domaine des TIC. Ils constituent la très grande majorité des PME/TPE, celle de la «France profonde», en enlevant à cette image le caractère rural éloigné des grandes agglomérations, puisque la majorité de ces entreprises se situent dans des zones à forte densité urbaine. La plupart des PME/PMI qui se situent sous les «feux de la rampe» dans la presse professionnelle sont des PME innovantes qui ont la

17 Introduction 21 faveur des pouvoirs publics et des institutions consulaires, car elles sont censées combler l écart de compétition avec leurs homologues dans le cadre de la mondialisation. Il serait plus facile, dans un ouvrage traitant des PME de se maintenir à ce cadre, mais il ne serait pas exhaustif et n aurait pas d utilité pour les dirigeants des PME/TPE «ordinaires». Cet ouvrage a l ambition de leur être utile ; il doit donc trouver la démarche et la méthode permettant d aborder de façon pertinente cette «terra incognita». Nous ne disposons pas beaucoup d informations, en dehors de chiffres très généraux comme l accès à Internet, la connexion par une ligne ADSL ou l emploi d une messagerie. Ces informations sont obtenues par sondages et par obtention d informations auprès des opérateurs. Les informations sur les applications informatiques, l usage d outils comme la gestion de la relation client, ne sont pas connues de façon exhaustive par secteurs d activité et zones géographiques. Alors que dans les grands comptes les informations sont disponibles en détail sur les achats informatiques, même si l on ne connaît pas évidemment le détail des transactions, c est peu le cas pour les PME/TPE. On se situe là dans le domaine de la discrétion des affaires, avec des relations souvent informelles entre acteurs de proximité de l offre et de la demande. Les informations concernant l usage du logiciel libre sont a fortiori encore moins connues. Ceci d autant plus que les acteurs de l offre en logiciel libre sont relativement récents et sont encore mal positionnés dans le paysage économique. Cette situation va s améliorer au fur et à mesure que des outils vont être mis en place par les institutions comme les chambres consulaires, mais l intérêt des acteurs institutionnels pour le déploiement des TIC dans les TPE/PME est encore trop récent pour obtenir des informations fiables et exhaustives.

18 22 Le logiciel libre dans les PME L ambition de cet ouvrage peut apparaître dans ces conditions comme une véritable gageure! La démarche choisie dans cet ouvrage, pour sortir de ce dilemme, est de privilégier comme fil conducteur le mouvement de mutualisation, de mise en commun des moyens et de regroupement qui ont été évoqués précédemment. Il s agit de montrer que ce mouvement va se généraliser aux PME/TPE de la «majorité silencieuse» et que ce mouvement ne peut se faire que par l accroissement des pratiques, des méthodes et des techniques du logiciel libre. Cette démarche est également très ouverte à toutes les évolutions importantes en cours, même si elles n ont pas apparemment de rapport direct avec le sujet. Les actions de mutualisation en cours dans les collectivités locales par le logiciel libre seront examinées sous l angle des apports et des transferts pertinents vers les entreprises. Le cadre favorable pour les réaliser et les pistes à suivre seront décrits. Le mouvement irrésistible d appropriation des technologies par le grand public a un grand impact sur les entreprises. On assiste à un véritable renversement par rapport à ce qui se passait auparavant où les entreprises étaient porteuses d innovation dans les technologies de l information et de la communication (TIC). Ce sont maintenant les salariés qui poussent leurs entreprises à utiliser des technologies qu elles emploient dans le domaine «domestique». C est une des raisons pour lesquelles les DSI des grands comptes se trouvent actuellement bousculés et en porte à faux. Ce phénomène existe également dans les PME/TPE, mais il est évidemment moins visible. Quelques études sur les usages ont montré l influence positive de cet environnement «domestique» sur l usage des TIC dans les PME/TPE. Même si le logiciel libre n est pas actuellement pratiqué par le grand public et ne peut servir directement de vecteur introduisant le logiciel libre dans les PME/TPE, il ne faut

19 Introduction 23 pas négliger ce phénomène, car il y a des interactions aux effets indirects auxquels il faut être attentif. Un autre phénomène observé par des conseils de formation sociologique auprès du management des grands comptes porte sur la prise du recul par le management par rapport à une certaine course à l innovation technologique qui serait en soi le garant d une plus grande performance des systèmes d information. Ces sociologues pensent qu il y a là un facteur favorable à l introduction du logiciel libre comme facteur de rationalisation des systèmes informatiques et d une plus grande efficacité sur une perspective à moyen terme. Cette démarche doit être rapprochée de celle de la promotion des standards ouverts pour l interopérabilité des systèmes. Cette démarche est intimement liée à celle du logiciel libre. L idée cartésienne d une construction des systèmes informatiques comme un ensemble de composants interchangeables, évolutifs et interopérants par des standards ouverts et de la rationalité de solutions à base de logiciel libre recueille une certaine attention auprès des décideurs ; cela a été constaté. Il est vraisemblable de penser que ce mouvement a sa traduction propre au niveau des PME/TPE et qu il faudra être attentif aux modalités et aux circonstances de son émergence. Par exemple, les nombreux groupements professionnels qui existent actuellement autour d acteurs qui partagent le même métier dans les PME/TPE existent dans le but de mettre en commun des moyens pour résoudre des problèmes communs à la profession. La perception de l importance croissante des TIC pour leur activité doit inciter ces groupements à développer une activité commune propre aux TIC. On rejoint ainsi le conducteur de cet ouvrage qui s attachera à décrire les cas existants et à montrer l utilité de leurs développements dans d autres groupements. C est pourquoi cet ouvrage va s attacher tout d abord à décrire ce qu il y a de commun au sein des groupements dans l introduction de

20 24 Le logiciel libre dans les PME la dynamique propre au logiciel libre, en esquissant ce qui sera une sorte de méthodologie appliquée à ce domaine. Il va ensuite décrire comment et pourquoi différentes entités contribuent à créer ou à faire évoluer ces groupements. Outre les groupements professionnels, l action des pouvoirs publics et d autres institutions comme les organes consulaires a déjà été mentionnée au début de cette introduction. Les PME/TPE de l offre ne doivent, bien entendu, pas être négligées. Elles seront étudiées particulièrement sous l angle de leur interaction avec les PME/TPE clientes et on verra comment la dynamique du logiciel libre va agir sur cette interaction et qu elles sont les évolutions prévisibles. Enfin les changements dans les méthodes de promotion, de marketing et de commercialisation du logiciel libre dans les PME/TPE seront abordés avec la volonté d initier une véritable innovation dans ce domaine, avec tous les partenaires concernés.

21 CHAPITRE 2 La maîtrise des TIC par une mutualisation généralisée Les décisions en ce qui concerne l emploi des TIC dans une PME sont prises par le dirigeant dans un contexte de proximité, de relation personnelle avec un acteur de l offre, souvent également une PME. C est encore plus vrai pour les TPE. On peut dire que le domaine des PME/TPE se trouve au bout de la chaîne de l innovation en ce qui concerne les TIC, à la fois sur le plan technique et sur le plan méthodologique, celui qui concerne la gestion des projets. Cette situation a souvent des conséquences néfastes. L exemple suivant est illustratif de nombreuses situations. Une société d horticulture de 300 personnes avec 160 postes de travail fait faire un cahier des charges pour un choix de progiciel de gestion intégrée. Elle effectue le choix d un progiciel moins cher que celui plus proche de l activité. Un développement de 1,5 millions d euros de sous-traitance est accordé à une grande SSII généraliste. Elle fait ensuite le choix d une société moins chère que la SSII généraliste pour l exploitation.

22 26 Le logiciel libre dans les PME Pour corriger le moindre problème, l exploitant demande à la SSII exploitante qui répercute à la SSII généraliste ayant effectué le développement. Les corrections et modifications arrivent au rythme du fournisseur. Le noyau du progiciel est d avant Internet. La moindre action (impression facture) remonte à un site central : la facture réseau est importante. Il y a peu d évolution possible pour s adapter à la croissance de l entreprise. L investissement est considérable vu le CA de l entreprise. Même après amortissement, le dirigeant va hésiter à changer malgré des coûts de licence, de maintenance et de réseau importants. Il est bloqué avec ses partenaires actuels. Cet exemple est intéressant, car il montre bien les effets néfastes à moyen terme des solutions prises sans vue d ensemble, à courte vue, avec comme seul paramètre de décision le prix ponctuel. Il est d autant plus intéressant que la PME était le résultat d une association entre trois structures sur des zones géographiques différentes. Cette association a été mal pensée ; elle a d ailleurs abouti à un éclatement. Les TIC ont fait évidemment partie de ce qui a été raté et ont été un facteur déclencheur dans cet éclatement, comme c est le cas bien souvent. Pour illustrer l objectif de ce paragraphe, voici le scénario d un déroulement possible. Il a été établi avec le responsable informatique embauché après coup et qui avait effectué auparavant des développements dans le cadre du logiciel libre. Choisir un PGI libre (plus facile maintenant). Mettre en concurrence les adaptations des SSII en maîtrisant le logiciel produit par elles. Avoir une architecture modulaire et évolutive grâce aux formats ouverts promus par le LL.

23 La maîtrise des TIC 27 Possibilité d intervenir directement sur le logiciel pour des corrections/adaptations. Soutien des communautés sur les composants en logiciel libre. La situation est actuellement différente de ce qu elle était il y a quatre ans, quand le choix d un PGI propriétaire était fait. L offre en logiciel libre s est beaucoup diversifiée et étendue. Elle arrive maintenant vers les applications de métier. Cet ouvrage n aurait pas été pertinent sans cette nouvelle donnée émergente. Nous verrons que l ouvrage anticipe sur l avenir et à un caractère prospectif. Il y a par contre des modifications importantes sur le plan des démarches et des méthodes qu il faut introduire dans ce cadre de groupements qui mettent en commun et mutualisent l emploi des TIC. On pourrait dire dans une première approche qu il suffit de transposer les travaux effectués depuis plus de trente ans en informatique sur le plan de la modélisation, des méthodes, de la conduite de projets dans les grands comptes publics et privés, au niveau de ces groupements qui ont acquis une taille critique et des moyens économiques suffisants. Cela ne peut pas se passer ainsi pour deux raisons essentielles : un groupement de PME ne fonctionne pas de la même manière qu une grande entreprise. Il va falloir s inspirer du mode de fonctionnement et de l expérience des groupements existants dans des domaines qui n incluent pas les TIC pour l intégrer à la problématique des TIC. Nous verrons également que l on pourra tirer partie de l expérience des collectivités locales qui ont une avance sur ce sujet ; il y a des aspects socio-organisationnels qui incluent les comportements dans les usages des TIC qu il faudra prendre en compte si l on veut aboutir à des résultats efficaces et satisfaisants. L expérience accumulée dans les grands comptes ne peut pas être très utile dans ce domaine parce qu ils ont toujours été minimisés et passés sous silence, malgré les prétentions des «méthodologies» à les prendre en compte.

24 28 Le logiciel libre dans les PME On pourra facilement critiquer une telle approche en disant que tout cela est bien compliqué pour simplement introduire les outils et les techniques du logiciel libre dans les PME. Il suffirait d introduire les pratiques de mise en réseau que l on voit fleurir actuellement sur l Internet pour que le savoir des communautés du libre se diffuse sans problème vers les PME, en évitant toutes les lourdeurs bureaucratiques des méthodologies des grands comptes. C est un discours que l on entend chez certains acteurs de l offre. Le problème dans cette attitude est qu elle reproduit l euphorie de la nouveauté technologique qui a scandé l histoire de l informatisation depuis ses débuts. Or une telle démarche est incompatible avec la ligne directrice de capitalisation des savoirs et des expériences, de rationalisation évoquée dans l introduction. Cette démarche appelle au contraire l introduction des savoirs propres aux sciences humaines qui ont été si longtemps négligées. On peut compter sur le fait que cet apport sera plus facilement accepté par des dirigeants de PME, reconnaissant la nécessité de cet apport, pourvu qu on les convainque de son bien fondé, que par des DSI de grandes structures et leurs équipes techniques qui ont systématiquement minimisé cet aspect de part leur formation. On verra aussi que cet apport s effectue plus concrètement par la plus grande ouverture des acteurs de l offre en logiciel libre souvent des PME elles-mêmes aux besoins de leurs clients. Un autre facteur favorable est constitué par les travaux actuels sur les usages dans le grand public induits par le développement de l Internet. C est le cas des réseaux sociaux. Ces usages sont encore peu étudiés dans le secteur professionnel, mais ils vont influer sur le travail collectif en entreprise. Il convient à présent de décrire ce que sera une gestion de projet relative aux TIC dans le cadre d un groupement.

25 La maîtrise des TIC 29 Les notions de maîtrise d ouvrage et de maîtrise d œuvre restent pertinentes dans ce contexte. Il en est de même pour celle de cahier des charges. Pour revenir sur la gestion de projet dans le cadre d un groupement, on verra qu il est nécessaire de mettre en œuvre une véritable innovation méthodologique par les études de cas décrites dans le chapitre suivant. Il s agit de faire passer l informatisation des PME du statut de «bout de chaîne de l innovation», décrit au début de ce chapitre, à celui d informatique innovante répondant aux besoins d évolution et d adaptation des PME. En conclusion de ce chapitre : la mutualisation dans le cadre d un groupement permet de bénéficier de toutes les avancées méthodologiques existantes actuellement ; l usage du logiciel libre permet au groupement de garder la maîtrise des développements et des évolutions des produits communs ; la véritable prise en compte des facteurs humains, en étant ouverte aux usages par le grand public, constituera une véritable avancée méthodologique utile également pour les grands comptes. Il convient maintenant d étudier les différents types de groupements, les domaines dans lesquels ils s exercent ou pourront s exercer, le contexte des institutions dans lequel ces groupements pourront perdurer, les travaux que ces institutions devront mettre en œuvre pour les favoriser.

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27 CHAPITRE 3 Groupements existants, groupements à construire Parmi les groupements existants, il convient tout d abord de traiter ceux qui réalisent déjà, même partiellement, les objectifs de mutualisation des TIC par l emploi d outils à base de logiciel libre, puis ceux qui réalisent une mutualisation des TIC, mais pas pour l instant avec des outils en logiciel libre. On analysera ensuite le potentiel d évolution vers la mutualisation des TIC de groupements qui mutualisent dans les domaines qui concernent leurs métiers. Enfin on évoquera certains domaines dans lesquels les entreprises auraient intérêt d abord à se grouper autour de leur besoin commun en terme de métier, puis à étendre cette mutualisation aux TIC. Après le cas emblématique de l «Entente oya», les groupements existants selon les métiers ou la proximité géographique vont d abord être décrits. Ils ne sont majoritairement pas dédiés à des activités liées aux TIC. Ce sont les cas les plus simples qui concernent la majorité des PME/TPE. Les PME/TPE fortement liées à des grandes entreprises sont aussi une réalité qui a des implications très structurantes sur leur informatisation, ne serait-ce que par les normes, méthodes et parfois

28 32 Le logiciel libre dans les PME outils imposés. Le problème est encore plus complexe lorsque les TIC portent sur des technologies très avancées. Cette catégorie sera analysée dans un second temps, après avoir étudié les groupements «simples» en commençant par ceux qui existent puis en décrivant des secteurs professionnels qui auraient beaucoup à gagner en mutualisant leurs efforts sur les TIC Le projet Entente oya : mutualisation entre PME de l agro-alimentaire en logiciel libre Le projet Entente oya est l illustration typique de cette démarche de mutualisation. Cette démarche montre bien qu il ne s agit pas de prospective, puisqu elle est maintenant décrite sur leur site 1. Ce sont 11 entreprises de l agro-alimentaire qui se sont regroupées pour un appel d offre en commun, avec l appui d une organisation fédératrice de la région Aquitaine. Elles ont provoqué, pour définir une PGI en commun, la création d une entreprise du logiciel libre appelée «c-libre», qui elle-même fédère d autres acteurs du libre locaux. Cette démarche n est visible sur la Toile que depuis février 2008, après s être assuré du succès du projet lancé en La démarche et l écosystème générés sont décrits en annexe Les systèmes productifs locaux, districts industriels, «cluster» On trouvera une définition sur le site La carte de localisation des SPL 2 fournit une bonne idée de la variété des activités. Ces sociétés sont confrontées à des problèmes

29 Groupements existants 33 génériques qui relèvent de l informatique dite de gestion : comptabilité, gestion des propositions, des commandes et des factures. Des acteurs de l offre existent pour les satisfaire dans le contexte du logiciel libre, comme nous le verrons plus loin. Cela est vrai pour la gestion de la relation client qui concerne les PME et TPE et les progiciels intégrés de gestion qui concernent plutôt les PME. Cela n était pas le cas il y a quelques années et un tel ouvrage aurait été prématuré auparavant. Il est intéressant d explorer la mutualisation sur les applications liées aux métiers. Par exemple, le SPL «A l Ouest des Dents» 3 fait certainement appel à des logiciels spécifiques pour la modélisation des prothèses, du moins on sait qu il y a des études dans ce sens. La fiche signalétique du SPL montre que l on a affaire à des TPE. On peut donc supposer que ces TPE auraient intérêt à mutualiser les études en R&D sur ce sujet et les spécifications des logiciels à développer en relation avec les acteurs de l offre. Il est vraisemblable que le groupement devrait être étendu non seulement à la France mais aussi à l Union européenne, dans un cadre que doit définir le projet OpenTTT déjà mentionné. Comme dans beaucoup de domaines, le risque est qu un acteur de l offre s impose au niveau mondial dans une situation de monopole ou de quasi-monopole. L intérêt du logiciel libre est de mettre en concurrence des équipes où se mélangent l entreprise avec des spécialistes du logiciel 3D à l université et ces laboratoires de recherche. 3.

30 34 Le logiciel libre dans les PME L exigence de publication du logiciel est un élément déterminant pour cette mise en concurrence et le maintien d une offre diversifiée. Si l on se penche maintenant sur le SPL Breizpack 4 qui recouvre 260 sociétés de l emballage en Bretagne, un échange avec un consultant a permis d obtenir les informations suivantes : les applications logicielles dédiées à l emballage : ecoconception, logiciel développé par EOP S ( ; l anamorphose : logiciel Pigmentz avec l outil Sleeve 3D développé par Quadraxis ; le conditionnement à façon : copacage ( ; la gestion des contributions au point vert en Europe : EnSy.NET ( Certaines applications sont dédiées à des secteurs très pointus alors que d autres sont très transverses. On voit donc l importance de logiciels spécifiques et pointus. La question est de savoir si ces logiciels auraient pu être développés en logiciel libre et surtout s il en sera ainsi dans l avenir pour satisfaire de nouveaux besoins. Il faudrait sans doute traiter ce sujet dans le cadre du réseau français de l emballage : C est l avis de l expert qui l anime ; malheureusement pour l instant, les acteurs n en sont pas encore là. Ils traitent en commun des problèmes comme la législation. Ce réseau, regroupant entreprises et totalisant 9 millions d euros de chiffre d affaires, a les moyens de traiter des projets dans le cadre de la mutualisation. 4.

31 Groupements existants 35 On pourrait par exemple se poser la question de savoir s il faut créer un centre technique supplémentaire par rapport aux centres existants que l on trouve sur le site Internet, ou plus vraisemblablement, s il convient peut-être d ajouter une activité de développement, de validation ou de test de logiciels métiers par centre avec une coordination commune pour la plate-forme informatique Le groupement interprofessionnel du luminaire : GIL Comme on peut le voir sur le site Internet 5, le GIL est le plus ancien syndicat professionnel de France. Il a vécu une mutation rapide dans les dix dernières années. Il était composé d acteurs que l on peut qualifier de bronziers 6. Il est composé maintenant essentiellement de fabricants de luminaires et de composants, créateurs/designers, prescripteurs, grossistes, importateurs et distributeurs. Ce groupement est sous la contrainte de mutations fortes, qui l amène par exemple à s ouvrir sur les voies modernes de développement et d éclairage. Il offre depuis 15 ans des solutions éclairantes qui ne sont pas des luminaires, par exemple, l éclairage urbain de Decaux, l éclairage des bornes du Vélib. Par analogie à une telle évolution, l exemple de la société Legrand montre comment une entreprise a évolué depuis la porcelaine de Limoges vers les culots d interrupteurs électriques, pour aboutir maintenant à la gamme d outils sophistiqués que l on connaît bien. L impact de l évolution des réglementations est un élément important sur lequel on reviendra dans cet ouvrage. En l occurrence, il s agit de la disparition des lampes à incandescence, pour imposer des lampes à basse consommation. Cela amène à des adaptations rapides sur une période assez courte qui risque de menacer à terme la santé financière Voir, pour plus de détails,

32 36 Le logiciel libre dans les PME des entreprises du groupement, laquelle est pour l instant globalement bonne. La différence, pour le groupement qui nous intéresse, est qu il n y a pas eu d évolution d une société vers une taille internationale. Ce sont toutes des PME/TPE. Il est intéressant de constater qu il s agit d un groupement très hétérogène, allant de la société unipersonnelle pour les créateurs à des sociétés d une centaine de personnes. Ces sociétés ont cependant trouvé un intérêt commun à coopérer. Cela se manifeste de façon visible par le portail. Le consultant 7 qui a réalisé le portail a effectué une enquête sur les besoins communs aux membres du groupement. Il a obtenu une réponse très rapide, en 36 heures, d une trentaine de membres du groupement. Trois besoins fédérateurs ont émergé : le commerce électronique ; la téléphonie sur IP ; la gestion de la relation client. Avant d étudier en détail ces trois points et d évoquer des solutions à base de logiciel libre au stade actuel du projet qui est en cours d élaboration, il convient d analyser les réactions des membres. Les membres étaient tous en phase de réflexion sur ces sujets, mais ils n avaient pas les moyens en interne, ne serait-ce que pour mener une réflexion approfondie, du fait de la surcharge de travail que cela implique &Itemid=35/.

33 Groupements existants 37 L emploi du logiciel libre a été énoncé et a amené deux réactions : le problème du coût des logiciels : un membre du groupement a cité le coût d une mutation d une solution offerte par CCMX ( F) pour la production qui représente un investissement «monstrueux». Le responsable se trouve confronté à une évolution technologique qui coûte chère sans être sûr du résultat. Il est certain que le fait de n avoir pas à payer d entrée une licence rend les choix d évolution plus faciles ; la peur d avoir à embaucher un informaticien de façon permanente dans la structure : ce type de réaction montre que, pour un patron de PME/TPE, le logiciel libre s est compliqué à mettre en œuvre. Il est vraisemblable, et ceci fera parti des investigations à mener, que les fournisseurs de solutions «propriétaires» martèlent cet argument auprès de leurs prospects, en prétendant offrir des solutions plus ergonomiques et éprouvées. La souplesse d assemblage des composants du libre pour élaborer une solution adaptée est présentée de façon négative. C est un des indices d une déficience de promotion et de marketing des offreurs de solutions à base de logiciels libres. Il est intéressant de constater que les images caricaturales qui sévissaient encore sur le libre il y a peu (histoires de chevelus, etc.) ne sont plus formulées. Cela prouve que le logiciel libre est envisageable comme solution pour un patron de PME/TPE. La nécessité de vendre directement par un portail est apparue, car les boutiques de revendeurs vont disparaître. Ceci concerne une grande partie des membres, malgré leur hétérogénéité ; d où la demande de solutions dans le cadre du commerce électronique. En ce qui concerne la téléphonie sur IP, le besoin commun a pu être illustré par une étude effectuée chez le membre qui s impose comme le leader des actions communes et qui joue le rôle de moteur. Une solution à base de Centrex IP a été évoquée comme la solution naturelle possible pour le groupement. Il sera utile d approfondir ce point dans la solution détaillée, en particulier pour voir si des solutions

34 38 Le logiciel libre dans les PME à base de composants libres, comme Asterisk 8, sont pertinents chez certains des membres du groupement. Les solutions souples de couplage de la téléphonie et de l informatique qui permettent l assemblage de composants du logiciel libre seront étudiées pour satisfaire les besoins de gestion de la relation client qui est le troisième besoin commun recensé. Ces solutions offrent une alternative à la lourdeur des solutions «propriétaires» qui traînent le poids du passé, avec des adaptations extrêmement coûteuses entre les systèmes informatiques et les offres de la téléphonie par les acteurs «historiques» y compris Cisco, quoiqu ils en disent. Le projet commun en cours d élaboration La description précédente montre bien qu il y a un contexte favorable au lancement d un projet commun. Tout d abord, il y a le leader du projet qui est prêt à investir mais qui accepte d attendre pour mener à bien le projet avec ses collègues du groupement. La présence d un consultant qui a réalisé le portail commun est également un élément très favorable à l accompagnement du projet. Il y a ensuite la possibilité de financer une partie du projet par le Conseil Régional d Ile-de-France, à travers les actions de e-mutualisation 9 qui sont lancées. Il convient de noter que l usage du logiciel libre est envisagé par les acteurs de cette action au sein du conseil régional comme particulièrement bien venu dans ces actions de e-mutualisation. Cela montre que le fil conducteur de cet ouvrage correspond à des préoccupations partagées par les acteurs qui joueront un rôle dans le financement des projets. Ce projet doit aboutir avant la fin 2008, au vu des contraintes et de la réactivité nécessaires pour les changements rapides de l environnement. 8. Voir, par exemple : 9. Ce point sera abordé dans le rôle des acteurs institutionnels.

35 Groupements existants 39 La phase actuelle est celle du recueil détaillé des besoins. Il est prévu d organiser des téléconférences avec les membres du groupement, de façon à accélérer ce recueil. C est un des éléments concrets des adaptations méthodologiques mentionnées dans le chapitre précédent pour la gestion de projet mutualisé. Une action de conseil importante, autour du consultant du groupement, permettra de renforcer cette action de maîtrise d ouvrage mutualisée. Elle doit alléger le plus possible la charge de travail des responsables d entreprise membre du groupement, en allant rapidement à l essentiel de leur besoin et surtout en déterminant ce qui est mutualisable pour le traduire dans un ou plusieurs cahiers des charges. Cette action sera évidemment budgétisée et éligible au titre du soutien du conseil régional. Elle permettra de bien séparer les développements spécifiques à faire pour un membre des développements en commun et de faire le choix des actions prioritaires en fonction des délais. La facilité de maquettage permise par l emploi de logiciel libre sans avoir à payer au préalable une licence sera utilisée intensivement pour tenir les délais. L expérience dans les méthodes de développement rapide, les méthodes agiles, sera un des éléments déterminants dans le choix d une ou des sociétés de service retenues, au vu des délais. D autre part, la pratique dans le monde du logiciel libre fait qu un développement spécifique est plus rapidement intégré dans le produit développé par un éditeur que pour les logiciels propriétaires et pour le même prix. Cela permettra de reverser au bénéfice du groupement chaque développement spécifique effectué pour un membre. Un certain nombre de bénéfices sont attendus du projet comme un renforcement du groupement et de son nombre d adhérents pour des actions futures. Il acquerra une visibilité plus importante auprès des pouvoirs publics. La dynamique à l export est importante pour de

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