CAISSE CENTRALE DESJARDINS RAPPORT DE GESTION 2013

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1 CAISSE CENTRALE DESJARDINS RAPPORT DE GESTION 2013 TABLE DES MATIÈRES 1.0 ÉVOLUTION DE LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET DE L INDUSTRIE REVUE DES RÉSULTATS FINANCIERS Analyse des résultats de l exercice Analyse des résultats du quatrième trimestre REVUE DU BILAN Gestion du bilan Gestion du capital Analyse des flux de trésorerie Arrangements hors bilan GESTION DES RISQUES Gestion des risques Autres facteurs de risque qui pourraient avoir une incidence sur les résultats futurs Information additionnelle liée à l exposition à certains risques RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES Contrôles et procédures Information relative aux parties liées Méthodes comptables critiques et estimations Modifications comptables futures Statistiques des cinq dernières années... 54

2 RAPPORT DE GESTION 9 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS La Caisse centrale Desjardins (Caisse centrale), qui fait partie du Mouvement des caisses Desjardins (Mouvement Desjardins), a le mandat de pourvoir aux besoins de fonds institutionnels du réseau Desjardins et de jouer le rôle d agent financier, notamment en fournissant des services en matière d échange interbancaire, dont le règlement financier de la compensation. Ses activités, qu elle exerce sur les marchés canadiens et internationaux, sont complémentaires à celles des autres entités du Mouvement Desjardins. Le rapport de gestion, daté du 25 février 2014, présente l analyse des résultats et des principaux changements survenus dans le bilan de la Caisse centrale pour la période terminée le 31 décembre 2013, par comparaison avec les périodes antérieures. La Caisse centrale publie l information financière en respectant le Règlement sur l attestation de l information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs prescrit par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM). Une section traitant des contrôles et des procédures de la Caisse centrale est présentée à la section «Renseignements complémentaires» de ce rapport de gestion. Ce rapport doit être lu conjointement avec les états financiers consolidés, y compris les notes complémentaires, au 31 décembre Des renseignements supplémentaires sur la Caisse centrale sont disponibles dans le site Internet de SEDAR à l adresse où l on trouve également la notice annuelle de Caisse centrale. D autres renseignements peuvent être obtenus sur le site Internet de la Caisse centrale, à l adresse bien qu aucune information présentée sur ces sites ne soit intégrée par renvoi à ce rapport de gestion. MODE DE PRÉSENTATION DE L INFORMATION FINANCIÈRE Les états financiers consolidés ont été préparés par la direction de la Caisse centrale conformément aux Normes internationales d informations financières (IFRS) publiées par l International Accounting Standards Board (IASB) et aux exigences comptables de l Autorité des marchés financiers (AMF) du Québec, qui ne diffèrent pas des IFRS. Pour de plus amples renseignements sur les méthodes comptables appliquées, se reporter aux états financiers consolidés. La Caisse centrale a modifié certaines méthodes comptables à la suite de l entrée en vigueur de nouvelles normes le 1 er janvier L application rétrospective de ces modifications a entraîné certains changements dans les états financiers consolidés. Pour de plus amples renseignements, voir la note complémentaire 3 «Changements de méthodes comptables, informations à fournir et reclassements» des états financiers consolidés. Ce rapport de gestion a été préparé conformément aux règlements en vigueur des ACVM portant sur l obligation d information continue. À moins d indication contraire, tous les montants sont présentés en dollars canadiens et proviennent principalement des états financiers consolidés de la Caisse centrale. Les symboles M$ et G$ sont utilisés pour désigner respectivement les millions et les milliards de dollars. Pour évaluer sa performance, la Caisse centrale utilise des mesures conformes aux IFRS et diverses mesures financières non conformes aux IFRS. Les mesures financières non conformes autres que les ratios réglementaires et pour lesquelles il n existe pas de définitions normalisées, ne sont pas directement comparables à des mesures similaires utilisées par d autres sociétés et peuvent ne pas être directement comparables à toute mesure prescrite par les IFRS. Ces mesures non conformes aux IFRS peuvent être utiles aux investisseurs, entre autres, pour l analyse du rendement financier. Elles sont définies ci-après : Indice de productivité L indice de productivité est utilisé comme mesure d efficacité. On établit ce ratio en divisant les frais autres que d intérêts par le revenu total, le résultat étant exprimé en pourcentage. Plus ce ratio est faible, meilleure est la productivité. CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE Les activités de la Caisse centrale sont notamment régies par la Loi sur les coopératives de services financiers et la Loi sur le Mouvement Desjardins. L AMF est le principal organisme gouvernemental qui supervise et surveille les institutions de dépôts (autres que les banques) exerçant leurs activités au Québec, y compris la Caisse centrale. De plus, la Caisse centrale se conforme aux exigences réglementaires minimales de capitalisation émises par l AMF, lesquelles sont adaptées en fonction des dispositions prévues à l Accord de Bâle III. La Caisse centrale gère l information financière en respectant le Règlement sur l attestation de l information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs de l AMF. La gouvernance financière de la Caisse centrale ainsi que sa gouvernance d entreprise sont traitées à la section 5.1 de ce rapport de gestion et à la section «Gouvernance coopérative» du rapport annuel 2013 de la Caisse centrale. Mentionnons également que la Desjardins Bank, National Association, une filiale de la Caisse centrale constituée en vertu des lois fédérales américaines, est supervisée par l Office of the Comptroller of the Currency des États-Unis (OCC) et que les activités de la Caisse centrale aux États-Unis sont assujetties en tant qu activités d une société de portefeuille bancaire à la surveillance et à la réglementation du Board of Governors of the Federal Reserve System. Caisse centrale Desjardins U.S. Branch, la succursale de la Caisse centrale active dans l État de la Floride et constituée en vertu des lois fédérales américaines, est également supervisée par l OCC. ÉVOLUTION DU CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE Cette section présente les éléments relatifs à l évolution du contexte réglementaire qui s appliquent à l ensemble du Mouvement Desjardins, y compris la Caisse centrale. Le Mouvement Desjardins effectue un suivi rigoureux de l évolution de la réglementation et de l actualité en matière de fraude, de corruption, de recyclage des produits de la criminalité et de financement des activités terroristes et vise à respecter les meilleures pratiques pour les contrer.

3 RAPPORT DE GESTION 10 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS En juin 2013, l AMF a statué que le Mouvement Desjardins remplissait les critères la désignant comme une institution financière d importance systémique intérieure (IFIS-I), ce qui l assujettira à des obligations supplémentaires. En sa qualité d'ifis-i, le Mouvement Desjardins se verra imposer, à compter du 1 er janvier 2016, une exigence supplémentaire de fonds propres de la catégorie 1a, correspondant à 1 % des actifs pondérés en fonction des risques. Ainsi, les exigences de fonds propres de la catégorie 1a du Mouvement Desjardins seront de 8 % à compter du 1 er janvier Parmi les autres obligations importantes, notons également qu en se basant sur les recommandations émises par le Groupe de travail sur la divulgation accrue des renseignements du Conseil de stabilité financière et contenues dans le document Enhancing the Risk Disclosures of Banks, le Mouvement Desjardins poursuit son évolution en ce qui a trait à la divulgation externe et travaille à intégrer ces recommandations à son cadre de communication de l information relative à la gestion des risques. De plus, le Mouvement Desjardins devra produire un plan de retour à la viabilité détaillant les actions qui seront mises en œuvre pour rétablir sa situation financière en cas de crise. Il est à noter que le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a également statué que les six plus grandes institutions financières canadiennes remplissaient les critères de désignation à titre d'ifis-i. Le Mouvement Desjardins continue de suivre l évolution des modifications des exigences concernant le capital et les liquidités en vertu des normes mondiales élaborées par le Comité de Bâle sur les contrôles bancaires (Accord de Bâle III). La réglementation américaine en constante évolution représente un élément important du contexte réglementaire des institutions financières, même étrangères, et impose des obligations additionnelles pour le Mouvement Desjardins. L adoption en 2010 de la Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act (DFA) a entraîné l entrée en vigueur de plusieurs règles visant à mettre ses divers segments en œuvre. Certaines de ces règles s appliquent au Mouvement Desjardins en tant qu institution financière étrangère exerçant des activités aux États-Unis, notamment, celles qui concernent la mise en œuvre des articles traitant de la négociation de swaps ou de la négociation pour compte propre (règle Volcker) ainsi que de celles entourant la production d un plan de résolution. De plus, le Mouvement Desjardins doit se conformer aux exigences de la Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA) qui visent à contrer l évasion fiscale aux États-Unis en imposant aux institutions financières l obligation d identifier et de qualifier les titulaires de comptes qui sont des contribuables américains aux fins de la divulgation de cette information aux autorités compétentes. MISE EN GARDE SUR LES ÉNONCÉS PROSPECTIFS Les communications publiques de la Caisse centrale comprennent souvent des énoncés prospectifs, écrits ou verbaux. Ce rapport de gestion comporte des énoncés prospectifs qui peuvent être intégrés à d autres documents déposés auprès d organismes de réglementation du Canada ou à toute autre communication. Ces énoncés comprennent, sans s y limiter, des observations concernant les objectifs de la Caisse centrale en matière de rendement financier, ses priorités, ses activités, l examen de la conjoncture économique et des marchés ainsi que les perspectives concernant les économies canadienne, américaine, européenne et internationale. Ces énoncés incluent, entre autres, ceux qui figurent dans les sections : 1.0 «Évolution de la situation économique et de l industrie», 2.0 «Revue des résultats financiers», 3.0 «Revue du bilan» et 5.0 «Renseignements complémentaires». Ils se reconnaissent habituellement par l emploi de termes comme «croire», «prévoir», «s attendre à», «avoir l intention de», «estimer» et «pouvoir», des verbes conjugués au futur et au conditionnel ainsi que des mots et expressions comparables. Par leur nature même, les énoncés prospectifs comportent des hypothèses, des incertitudes et des risques inhérents de nature générale et spécifique. Il est donc possible qu en raison de plusieurs facteurs, ces prédictions, projections ou autres énoncés prospectifs ainsi que les objectifs et les priorités de la Caisse centrale ne se matérialisent pas ou se révèlent inexacts et que les résultats réels en diffèrent sensiblement. La Caisse centrale recommande aux lecteurs de ne pas se fier indûment à ces énoncés prospectifs étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions avancées dans les énoncés prospectifs. Divers facteurs, dont plusieurs sont indépendants de la volonté de la Caisse centrale peuvent influer sur la justesse des énoncés prospectifs mentionnés dans ce rapport de gestion. Ces facteurs incluent ceux qui sont décrits dans la section 4.0 «Gestion des risques» et comprennent notamment les risques de crédit, de marché, de liquidité, opérationnel, stratégique et de réputation. Mentionnons également, au titre des facteurs pouvant influer sur la justesse des énoncés prospectifs mentionnés dans ce rapport de gestion, le risque lié à l environnement réglementaire et juridique, incluant, les changements d ordre législatif ou réglementaire au Québec, au Canada ou dans le monde, comme les changements apportés aux politiques monétaires et fiscales, aux directives concernant la présentation de l information et aux directives réglementaires en matière de liquidités, ou les interprétations qui en sont faites, ainsi que les modifications apportées aux lignes directrices relatives aux fonds propres et les nouvelles interprétations de ces dernières, et le risque environnemental, qui correspond au risque que la Caisse centrale subisse des pertes financières, opérationnelles ou de réputation résultant des impacts ou problèmes d ordre environnemental, que ceux-ci proviennent des activités relatives au crédit, à l investissement ou aux opérations de cette dernière. Citons également, à titre de facteurs pouvant influer sur la justesse des énoncés prospectifs mentionnés dans ce rapport de gestion, des facteurs liés aux conditions économiques et commerciales dans les régions où la Caisse centrale exerce ses activités, notamment les taux d intérêt à court et à long terme, l inflation, les fluctuations des marchés des titres de créances, les taux de change, la volatilité des marchés financiers et le resserrement des liquidités sur certains marchés, la vigueur de l économie et le volume des affaires réalisées par la Caisse centrale dans une région donnée, aux politiques monétaires, à la concurrence, aux modifications des normes, des lois et des règlements, à l exactitude et l intégralité des renseignements sur les clients et les contreparties, aux méthodes comptables utilisées par la Caisse centrale, aux nouveaux produits et services destinés à maintenir ou à accroître la part de marché de la Caisse centrale, à la capacité de recruter et de retenir des cadres supérieurs clés, y compris les membres de la haute direction, à l infrastructure commerciale, à la concentration géographique, et aux cotes de crédit. Mentionnons aussi, à titre de facteurs pouvant influer sur la justesse des énoncés prospectifs mentionnés dans ce rapport de gestion, les modifications aux lois fiscales, les changements imprévus dans les habitudes de consommation et d épargne des consommateurs, l évolution de la technologie, la capacité de mettre en œuvre le plan de relève de la Caisse centrale dans un délai raisonnable, l incidence possible sur les activités de conflits internationaux ou de catastrophes naturelles, ainsi que la capacité de prévoir et de bien gérer les risques associés à ces facteurs, malgré la présence d un contexte de gestion rigoureuse des risques. Il importe de souligner que la liste des facteurs susceptibles d influer sur les résultats futurs figurant ci-dessus n est pas exhaustive. D autres facteurs pourraient avoir des répercussions défavorables sur les résultats de la Caisse centrale. Des renseignements supplémentaires sur ces facteurs et sur d autres facteurs sont fournis à la section 4.0 «Gestion des risques». Bien que la Caisse centrale soit d avis que les attentes exprimées dans ces énoncés prospectifs sont raisonnables, elle ne peut garantir qu elles se révéleront exactes. La Caisse centrale déconseille aux lecteurs de se fier indûment aux énoncés prospectifs pour prendre des décisions. Les lecteurs qui se fient aux énoncés prospectifs de la Caisse centrale doivent soigneusement tenir compte de ces facteurs de risques de même que des autres incertitudes et évènements potentiels.

4 RAPPORT DE GESTION 11 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS Les énoncés prospectifs contenus dans ce rapport représentent le point de vue de la direction uniquement à la date des présentes et sont communiqués afin d aider les lecteurs à comprendre et à interprêter le bilan de la Caisse centrale aux dates indiquées ou ses résultats pour les périodes terminées à ces dates, ainsi que ses priorités et ses objectifs stratégiques. Ces énoncés peuvent ne pas convenir à d autres fins. La Caisse centrale ne s engage pas à mettre à jour les énoncés prospectifs, verbaux ou écrits, qui peuvent être faits à l occasion par elle ou en son nom, à l exception de ce qui est exigé en vertu des lois sur les valeurs mobilières applicables.

5 RAPPORT DE GESTION 12 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS 1.0 ÉVOLUTION DE LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET DE L INDUSTRIE ÉVOLUTION DU DOLLAR CA PAR RAPPORT AU DOLLAR US ÉVOLUTION DU TAUX PRÉFÉRENTIEL (en $ CA / $ US) (en %) 1,05 5,00 1,01 1,00 1,00 0,98 4,00 0,95 0,95 0,94 3,00 3,00 3,00 3,00 3,00 0,90 2,25 0,85 2,00 0, , ÉVOLUTION DU TAUX DE CHÔMAGE ÉVOLUTION DU PIB (en %) (en %) 11,0 4 3,4 3,4 9,0 9,0 8,5 8,3 8,0 8,0 8,7 7,8 7,8 7,8 7,8 7,6 7,4 7,5 7,2 7,1 2 2,3 2,5 2,2 1,8 1,7 1,8 1,5 1,3 1,2 1,3 7,0 0 0,6 5,0 2 3, Canada Quebec Ontario 4 2,7 3, Canada Quebec Ontario ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE DE 2013 Plusieurs obstacles ont entravé la reprise économique mondiale en La croissance des pays industrialisés a ralenti, passant de 1,3 % en 2012 à 1,1 % en La zone euro a continué de subir la plus longue récession de son histoire en début d'année, pour finalement s'en sortir au deuxième trimestre. Des progrès ont été observés dans cette région alors que les tensions financières se sont apaisées. Prévoyant une faible inflation pendant une période prolongée, la Banque centrale européenne a abaissé son taux directeur en novembre 2013 pour la deuxième fois de l année. À moins de 1,0 % en décembre, l'inflation se trouvait encore loin de la cible de la banque. Les banques centrales des pays industrialisés ont aussi maintenu des taux d'intérêt très faibles. Plusieurs pays émergents ont souffert de la faible demande des pays industrialisés. Ils ont aussi éprouvé des difficultés à retenir les capitaux étrangers et à stabiliser leur devise à partir de l'été alors que les taux obligataires américains faisaient l objet d une hausse. Malgré plusieurs craintes de ralentissement en Chine, le rythme de croissance de ce pays s'est stabilisé à 7,7 % en Les États-Unis ont traversé plusieurs périodes difficiles en 2013, la plupart étant liées à la situation politique et budgétaire. Après le fiscal cliff (ou «mur budgétaire») du début de l'année et la mise en œuvre du programme de compressions automatiques des dépenses gouvernementales, l'impasse politique concernant la question budgétaire et le relèvement du plafond de la dette est revenue perturber l'économie américaine à l'automne. Les activités du gouvernement ont d'ailleurs été suspendues pendant 16 jours en octobre. Pour ces raisons, l'économie américaine a vu sa croissance diminuer de 2,8 % en 2012 à 1,9 % en Une entente bipartite signée le 10 décembre 2013 a réduit l incertitude budgétaire et ravivant la confiance des Américains dans leur économie. Le marché de l'emploi a continué de se rétablir tout comme le secteur immobilier résidentiel. La Réserve fédérale (Fed) a décidé de réduire ses achats de titres obligataires de 10 G$ US dès le mois de janvier Le Canada a maintenu sa croissance à 1,8 % en Le secteur extérieur est demeuré affecté par la faiblesse de la demande mondiale. Le Québec et, dans une moindre mesure, l'ontario ont été directement touchés, mais les provinces plus associées aux ressources naturelles ont aussi souffert du repli des cours des matières premières. Sur le plan national, l'économie canadienne a subi les effets des mesures gouvernementales visant à réduire les déficits et d'une progression moins rapide des investissements des entreprises. Le marché immobilier a également montré des signes d'essoufflement dans certaines régions, notamment au Québec.

6 RAPPORT DE GESTION 13 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS DESCRIPTION ET TENDANCES DE L INDUSTRIE L industrie canadienne a subi peu de changements en 2013, à l image de la conjoncture économique très modérée qu a connue le pays. Le Canada compte plus de 800 coopératives d épargne et de crédit, dont un peu moins de 50 % font partie du Mouvement Desjardins. On dénombre également quelque 70 institutions bancaires canadiennes et étrangères au pays. Malgré un climat économique plutôt morose en raison des incertitudes qui persistent quant à la reprise américaine et au ralentissement de la cadence au Canada, les institutions financières canadiennes ont gardé le cap en Elles ont continué d assister les Canadiens tant dans leurs affaires personnelles que de leurs entreprises. Le strict respect des normes internationales et le savoir-faire des institutions d ici leur ont valu à nouveau la reconnaissance du Forum économique mondial en Pour la sixième année consécutive, le système bancaire canadien a été placé au premier rang mondial au chapitre de la stabilité. PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES POUR 2014 La situation économique mondiale devrait s'améliorer en 2014, mais demeurer précaire dans plusieurs régions, en particulier dans la zone euro. Les mesures d'austérité et les faiblesses du crédit devraient freiner encore la croissance européenne. La Banque centrale européenne pourrait intervenir de nouveau pour soutenir l'économie et le système financier en abaissant ses taux d'intérêt directeurs ou en utilisant des outils non traditionnels. Ailleurs dans le monde, les pays émergents devraient se relever progressivement au fur et à mesure du redressement de la situation en Europe et aux États- Unis. Les problèmes politiques et budgétaires américains seraient écartés pour l instant car la loi sur le plafond de la dette a été suspendue jusqu'au 15 mars La Fed devrait poursuivre la réduction de ses achats de titres jusqu à tard en Il faudrait ainsi composer avec des taux d intérêt obligataires américains à moyen et long termes légèrement à la hausse en 2014, même si la Fed devait maintenir ses taux directeurs au plancher jusqu'à l'automne Malgré cela, l'amélioration graduelle du bilan des ménages et la baisse du taux de chômage devraient soutenir la consommation. Le marché immobilier aux États-Unis devrait poursuivre sa tendance haussière et la croissance économique américaine devrait s'améliorer pour atteindre 2,9 %. L'économie canadienne devrait profiter de la progression de la demande mondiale ainsi que d'une légère remontée des cours des matières premières. La consommation devrait suivre l'évolution positive du marché de l'emploi et de la hausse des revenus, mais la prudence demeurera de mise étant donné le taux d'endettement déjà élevé. Au Québec, le marché immobilier devrait se stabiliser en 2014, alors que la plupart des autres provinces devraient subir un ralentissement. Dans l'ensemble, la croissance économique devrait graviter autour de 2,0 % tant au Canada qu'au Québec et en Ontario. L'activité économique ne devrait pas être suffisamment soutenue pour ramener l'inflation au-dessus de la cible de la Banque du Canada, ce qui inciterait celle-ci à maintenir ses taux directeurs inchangés.

7 RAPPORT DE GESTION 14 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS 2.0 REVUE DES RÉSULTATS FINANCIERS FAITS SAILLANTS Résultat net de 168,7 M$, en hausse de 17 % comparativement à l année précédente Croissance de 12 % du revenu total du secteur Entreprises Rendement des actifs liquides sous pression, en raison de la faiblesse des taux d intérêts Dotation à la provision pour pertes sur créances en baisse de 5,8 M$ SECTION 2.1 ANALYSE DES RÉSULTATS DE L EXERCICE 2013 RÉSULTAT NET ET CONTRIBUTION AU RÉSEAU Pour l exercice 2013, la Caisse centrale a présenté un résultat net de 168,7 M$, en hausse de 24,1 M$ ou 17 % par rapport à l exercice Cette croissance du résultat net comparativement à l an dernier s explique par la progression des revenus du secteur Entreprises ainsi que par la bonne performance de nos activités d arbitrage. La contribution de la Caisse centrale au réseau Desjardins est constituée de la rémunération sur le capital social et des autres versements au réseau Desjardins. Elle a atteint 201,1 M$ au terme du présent exercice financier, comparativement à 183,8 M$ en Cette hausse origine de la croissance du résultat net de l exercice, ce qui a permis d accroitre le montant déclaré à titre de rémunération du capital social. REVENU TOTAL Le revenu total, qui est constitué du revenu net d intérêts et des autres revenus, s est élevé à 326,0 M$, en hausse de 26,0 M$, ou de 9 %, par rapport à Cette performance est attribuable à l ensemble des secteurs d activité de la Caisse centrale. REVENU NET D'INTÉRÊTS Le revenu net d intérêts correspond à la différence entre le revenu d intérêts gagné sur des éléments d actif, comme les prêts et les valeurs mobilières, et les frais d intérêts liés à des éléments de passif tels les dépôts. Il est touché par les variations de taux d intérêt, par les stratégies de réinvestissement ainsi que par la nature et les caractéristiques des instruments financiers portant ou non intérêt. Le revenu net d intérêts de l exercice 2013 a atteint 256,8 M$ comparativement à 278,7 M$ pour l exercice 2012, soit une baisse de 21,9 M$ ou 8 %. Exprimée en pourcentage de l actif total moyen, la marge nette a diminué de 15 points de base comparativement à l an dernier pour s établir à 0,74 %. Afin d analyser la variation du revenu net d intérêts, nous présentons dans le tableau 1 son évolution selon les grandes catégories d actif et de passif. La diminution du revenu net d intérêts par rapport à l exercice précédent origine en grande partie de la composition des revenus du secteur Trésorerie Mouvement. En effet, les stratégies utilisées par les gestionnaires dans le cadre de leurs activités de négociation ont une influence importante sur la nature des revenus générés par ce secteur et peuvent faire varier significativement d une période à une autre les deux composantes de revenu total, soit le revenu net d intérêts et les autres revenus. À cet égard, le revenu net d intérêts généré par les titres détenus dans le portefeuille de négociation a été inférieur à celui enregistré lors de l exercice précédent. Par ailleurs, les gains sur ces mêmes titres, mais qui sont présentés dans les autres revenus, ont pour leur part été supérieurs. Globalement, les activités de négociation ont généré des revenus supérieurs de 3,2 M$ comparativement à l exercice précédent, alors que le revenu total du secteur Trésorerie Mouvement affiche une hausse de 4%. De plus, notons que la conjoncture de faibles taux d intérêt observée sur les marchés financiers s est poursuivie en 2013 et a exercé une pression accrue sur le revenu net d intérêts généré par les actifs liquides. Ainsi, comme le démontre le tableau 2, la baisse de rendement de ces actifs a eu pour effet de réduire de 27,9 M$ le revenu d intérêts en comparaison à l année précédente. Pour sa part, le secteur Entreprises a réalisé une croissance de son revenu net d intérêts de 18,4 M$ ou de 19% par rapport à l exercice précédent. Cette performance, qui s explique essentiellement par la progression de l encours du portefeuille de prêts aux entreprises, a été réalisée en dépit de la forte concurrence qui a cours dans l industrie bancaire ainsi que de la faiblesse actuelle des taux d intérêts sur les marchés financiers. Notons également que cette croissance du revenu net d intérêts n a pas été réalisée au détriment de la qualité du portefeuille de prêts, alors que les prêts douteux bruts représentaient moins de 0,1 % du total des prêts bruts au 31 décembre 2013.

8 RAPPORT DE GESTION 15 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS TABLEAU 1 REVENU NET D INTÉRÊTS SUR L ACTIF ET LE PASSIF MOYENS Pour les exercices terminés le 31 décembre (en milliers de dollars et en pourcentage) (1) Solde moyen Intérêts Taux moyen Solde moyen Intérêts Taux moyen Actif Actif portant intérêt Valeurs mobilières, trésorerie et dépôts auprès d'institutions financières $ $ 1,74 % $ $ 2,08 % Prêts ,23 % ,25 % Total de l'actif portant intérêt $ $ 2,10 % $ $ 2,20 % Autres actifs Total de l'actif $ $ 1,84 % $ $ 1,92 % Passif et avoir des membres Passif portant intérêt Dépôts $ $ 1,44 % $ $ 1,40 % Total du passif portant intérêt $ $ 1,44 % $ $ 1,40 % Autres passifs Avoir des membres Total du passif et de l'avoir des membres $ $ 1,10 % $ $ 1,03 % Revenu net d'intérêts $ $ En pourcentage de l'actif moyen 0,74 % 0,89 % (1) Les données de 2012 ont été retraitées. Pour de plus amples renseignements, voir la note complémentaire 3 «Changements de méthodes comptables, informations à fournir et reclassements» des états financiers consolidés. TABLEAU 2 RÉPERCUSSIONS SUR LE REVENU NET D INTÉRÊTS DES MODIFICATIONS DES VOLUMES ET DES TAUX Pour l'exercice terminé le 31 décembre 2013 Augmentation (diminution) (en milliers de dollars et en pourcentage) Variation du volume moyen Variation du taux moyen Intérêts Volume moyen Taux moyen Actif Valeurs mobilières, trésorerie et dépôts auprès d'institutions financières (42 277) $ (0,34) % (27 906) $ (878) $ (27 028) $ Prêts (0,02) (4 721) Variation du revenu d'intérêts (0,10) $ $ (31 749) $ Passif Dépôts $ 0,04 % $ $ $ Variation des frais d'intérêts , $ $ $ Variation du revenu net d'intérêts (21 898) $ (42 200) $ AUTRES REVENUS Les autres revenus englobent tous les revenus qui ne sont pas des revenus d intérêts. Les autres revenus se sont élevés à 69,2 M$ en 2013, comparativement à 21,3 M$ l an dernier. Comme le démontre le tableau 3, la croissance des autres revenus par rapport à 2012 est principalement attribuable à la diminution de 45,8 M$ de la perte présentée au poste «Activités de transaction». Rappelons que la perte présentée à ce poste découle du fait que ce poste inclut également l impact à l état du résultat des instruments financiers dérivés qui ne sont pas admissibles à la comptabilité de couverture mais qui sont utilisés à des fins de couverture économique d éléments dont les revenus ou dépenses sont comptabilisés dans le revenu net d intérêts. Comme mentionné précédemment, la nature des revenus générés par les activités de négociation a eu pour effet de faire varier les deux composantes du revenu total, soit le revenu net d intérêts et les autres revenus. Ainsi, la croissance des gains sur les titres détenus dans les portefeuilles de négociation, ainsi qu un écart favorable provenant de la variation de juste valeur de certains instruments financiers dérivés, ont eu pour effet de réduire la perte présentée au poste «Activités de transaction» comparativement à l exercice précédent. Par ailleurs, les revenus provenant des frais de services sur les dépôs et paiements se sont élevés à 20,5 M$ en 2013, en baisse de 1,0 M$ ou 5% comparativement à l an dernier, en raison de la baisse du volume des transactions. Pour leur part, les gains nets sur les titres disponibles à la vente ont augmenté de 3,2 M$ par rapport à l exercice précédent, en raison des profits accrus réalisés sur les ventes de titres.

9 RAPPORT DE GESTION 16 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS Le tableau 3 démontre enfin une croissance de 1,4 M$ du poste «Autres» comparativement à l an dernier, qui est attribuable aux revenus supérieurs générés lors de la disposition d acceptations Desjardins. TABLEAU 3 AUTRES REVENUS Pour les exercices terminés le 31 décembre (en milliers de dollars) Frais de service sur les dépôts et paiements $ 2012 (1) $ $ Revenus de change Activités de transaction (17 225) (62 985) (57 651) Gains nets sur les titres disponibles à la vente Commissions de crédit Honoraires de gestion Autres Total des autres revenus $ $ $ (1) Les données de 2012 ont été retraitées. Pour de plus amples renseignements, voir la note complémentaire 3 «Changements de méthodes comptables, informations à fournir et reclassements» des états financiers consolidés. ANALYSE DES RÉSULTATS DES SECTEURS D ACTIVITÉ TABLEAU 4 - COMPOSANTES DU REVENU NET D INTÉRÊTS ET DES AUTRES REVENUS PAR SECTEUR D ACTIVITÉ Pour les exercices terminés le 31 décembre (en milliers de dollars) Entreprises Revenu net d'intérêts $ 2012 (1) $ $ Autres revenus Trésorerie Mouvement Revenu net d'intérêts Autres revenus (39 076) (11 678) Autres Revenu net d'intérêts Autres revenus Total Revenu net d'intérêts Total Autres revenus Total $ $ $ (1) Les données de 2012 ont été retraitées. Pour de plus amples renseignements, voir la note complémentaire 3 «Changements de méthodes comptables, informations à fournir et reclassements» des états financiers consolidés. SECTEUR ENTREPRISES Le revenu total du secteur Entreprises s est élevé à 174,5 M$ en 2013 en hausse de 18,1 M$ ou 12 % comparativement à l an dernier alors qu il s était élevé à 156,3 M$. La stratégie de croissance prudente mise de l avant par le secteur Entreprise s est reflètée dans la progression des encours du portefeuille de prêts aux entreprises, ce qui a permis de générer une marge nette d intérêts supérieure de 18,4 M$ à celle réalisée lors de l exercice précédent. Soulignons également que la croissance des nouvelles affaires réalisée au cours de l exercice a permis d enregistrer une progression de 9% des revenus de commissions sur prêts comparativement à l an dernier. Cette croissance ne s est pas réalisée au détriment de la qualité du portefeuille de prêts, comme en témoigne la diminution de la dotation à la provision pour pertes sur créances comparativement à l an dernier. Par ailleurs, mentionnons que la baisse des encours du portefeuille de prêts aux entités du secteur public et parapublic a eu pour effet de réduire de 0,8 M$ le revenu net d intérêts réalisé sur ce portefeuille par rapport à l exercice Pour leur part, les autres revenus du secteur Entreprises ont diminué de 0,3 M$ comparativement à l an dernier pour s établir à 59,1 M$ au terme de l exercice Cette baisse est principalement attribuable aux revenus inférieurs générés par les services bancaires, en raison de la diminution du volume de transactions, mais a toutefois pu être en partie compensée par la croissance des revenus découlant des activités de change. La poursuite des efforts de développement du secteur a de plus permis de consolider les percées effectuées au sein des syndicats bancaires canadiens réalisées au cours des derniers exercices et de maintenir les parts de marchés acquises. Ainsi, la Caisse centrale a participé à onze transactions à titre de chef de file ou co-chef de file, dont trois en Ontario.

10 RAPPORT DE GESTION 17 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS SECTEUR TRÉSORERIE MOUVEMENT Le revenu total du secteur Trésorerie Mouvement s est élevé à 142,2 M$ en 2013, en hausse de 5,7 M$ ou 4 % comparativement à l an dernier alors qu il s était élevé à 136,5 M$. Cette performance est d autant plus remarquable qu elle a été réalisée dans un contexte où la faiblesse des taux d intérêts a eu pour effet de réduire le rendement géréré par le portefeuille d actifs liquides, notamment les valeurs mobilières. Ainsi, les gestionnaires de portefeuilles ont été en mesure de tirer pleinement profit des conditions de marché pour accroître les revenus provenant des activités de transactions ainsi que ceux dégagés par la gestion de l appariement des actifs et des passifs de la Caisse centrale. De plus, les revenus générés par le portefeuille de prêts aux entités du Mouvement Desjardins ont affiché une hausse de 2,7 M$ comparativement à l an dernier, en raison de la croissance de l encours de ce portefeuille. Ces résultats supérieurs ont ainsi permis de compenser pleinement pour l effet défavorable occasionné par la baisse du rendement des actifs liquides. Par ailleurs, les autres revenus du secteur Trésorerie Mouvement se sont élevés à 7,4 M$ en 2013, comparativement à une perte de 39,1 M$ l année précédente. Cette variation par rapport à l an dernier s explique par une réduction des pertes non réalisées sur certains instruments financiers dérivés, ainsi que par une hausse des gains réalisés à la vente de titres disponibles à la vente. Enfin, rappelons également que la nature des revenus générés par les activités de négociation a eu pour effet d accroître les revenus présentés dans les autres revenus comparativement à l année précédente. POSTE AUTRES Le poste Autres comprend les activités de la filiale Desjardins FSB Holding Inc. Le revenu total provenant des activités de cette filiale a augmenté de 2,1 M$ comparativement à l an dernier, s établissant à 9,3 M$. Ces revenus additionnels ont en grande partie été générés dans le cadre d activités de financement. DOTATION À LA PROVISION POUR PERTES SUR CRÉANCES La dotation à la provision pour pertes sur créances s est établie à 1,6 M$ pour le présent exercice, en diminution de 5,8 M$ comparativement à l an dernier alors qu une dotation de 7,4 M$ avait été enregistrée. Le recul de la dotation à la provision pour pertes sur créances reflète l appréciation de la qualité du portefeuille de prêts aux entreprises, et s explique également par la baisse du terme moyen de ce même portefeuille, ce qui a eu un effet favorable sur le niveau de la provision collective. De plus, mentionnons qu un recouvrement de la provision individuelle a été comptabilisé en 2013, en raison de la diminution des prêts douteux. Ainsi, la dotation à la provision pour pertes sur créances ne représentait que 0,01% du solde moyen des prêts, une baisse comparativement à 0,04% en La Caisse centrale continue de présenter un portefeuille de prêts d excellente qualité. Au 31 décembre 2013, l encours des prêts douteux bruts se chiffrait à 15,3 M$, en baisse de 5,3 M$ par rapport à l an dernier. Le ratio des prêts douteux bruts, exprimé en pourcentage du total des prêts bruts, s établissait à moins de 0,1 % au 31 décembre 2013, tout comme à la fin de l exercice précédent. FRAIS AUTRES QUE D INTÉRÊTS Les frais autres que d intérêts désignent les frais liés à l administration du personnel, aux locaux, au matériel et au mobilier ainsi qu aux autres frais d exploitation. Le tableau 5 illustre la ventilation des frais autres que d intérêts par poste. Ils ont atteint 118,5 M$ en 2013 comparativement à 106,0 M$ l an dernier. TABLEAU 5 FRAIS AUTRES QUE D INTÉRÊTS Pour les exercices terminés le 31 décembre (en milliers de dollars et en pourcentage) Salaires et avantages sociaux Salaires $ 2012 (1) $ 2011 (1) $ Avantages sociaux Locaux, matériel et mobilier incluant l'amortissement Ententes de services et impartition Honoraires Autres Total des frais autres que d'intérêts $ $ $ Indice de productivité (2) 36,4 % 35,3 % 35,3 % (1) Les données de 2012 et de 2011 ont été retraitées. Pour de plus amples renseignements, voir la note complémentaire 3 «Changements de méthodes comptables, informations à fournir et reclassements» des états financiers consolidés. (2) Voir la section «Mode de présentation de l information financière» du présent rapport de gestion. Pour l exercice terminé le 31 décembre 2013, la rémunération du personnel et les charges sociales se sont élevées à 41,2 M$ comparativement à 35,9 M$ en Cette croissance des frais associés au personnel s explique principalement par l augmentation du nombre d employés visant à soutenir la croissance des affaires du secteur Entreprises, par l effet de l indexation annuelle des salaires ainsi que par la hausse des frais associés aux régimes de retraite à prestations définies.

11 RAPPORT DE GESTION 18 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS Par ailleurs, les frais liés aux locaux, au matériel et au mobilier se sont établis à 9,3 M$ comparativement à 6,1 M$ en 2012, soit une hausse de 3,2 M$. Cette croissance s explique par une charge additionnelle d amortissement liée à des applications de gestion ayant été implantées au début de l année, alors que les résultats de 2012 avaient pour leur part bénéficié d une charge inférieure en raison de la fin de la période d amortissement d applications de gestion. De plus, la croissance des frais d ententes de services et impartition ainsi que des frais présentés sous le poste «Autres», s expliquent par l accroissement des dépenses engagées pour soutenir la croissance des activités. Enfin, mentionnons la diminution de 1,4 M$ des frais d honoraires comparativement à l an dernier. Notons aussi que depuis l entrée en vigueur de l entente d harmonisation de la taxe de vente entre le Canada et le Québec le 1 er janvier 2013, la Caisse centrale ne récupère plus la taxe de vente provinciale payée sur les dépenses taxables, ce qui explique également en partie la hausse des frais autres que d intérêts comparativement à l an dernier. Comme le démontre le tableau 5, l indice de productivité s établissait à 36,4 % au terme de l exercice AUTRES VERSEMENTS AU RÉSEAU DESJARDINS En collaboration avec le réseau Desjardins, la Caisse centrale offre une gamme diversifiée de services financiers, notamment des transactions de change, de transferts de fonds, de financement ainsi que de lettres de crédit. Les sommes versées aux entités du Mouvement Desjardins à titre de ristournes à l égard des transactions effectuées en collaboration avec celles-ci se sont élevées à 38,9 M$ en 2013, en baisse de 0,4 M$ par rapport à 2012 en raison de la diminution du volume des transactions de change. IMPÔTS ET TAXES La Caisse centrale étant une coopérative de services financiers, elle est considérée, aux fins fiscales, comme une société privée et autonome, contrairement à la grande majorité des autres institutions financières qui elles sont considérées comme étant de grandes sociétés publiques. Ainsi, la Caisse centrale est assujettie au régime d imposition propre aux sociétés privées tout en bénéficiant de certains taux d imposition réduits prévu par le régime applicable aux caisses de crédit. Suite à des changements législatifs intervenus en 2013, les taux réduits prévus au régime d imposition applicable aux caisses de crédit seront éliminés graduellement d ici La hausse des actifs d impôts différés associée à cette augmentation du taux d imposition a eu pour effet de réduire la charge fiscale de l exercice De plus, la Caisse centrale est en mesure de récupérer des impôts qu elle devrait autrement payer lorsqu elle déclare une rémunération du capital social. Ainsi, une récupération d impôts de 37,9 M$ a été comptabilisée suite à la déclaration de la rémunération du capital social de 2013, comparativement à 32,8 M$ en Mentionnons que depuis l entrée en vigueur d une nouvelle norme comptable le 1 er janvier 2013, la récupération des impôts relatifs à la rémunération du capital social est inscrite à l état du résultat, alors qu auparavant celle-ci était plutôt présentée à l état consolidé des variations de l avoir des membres. Pour l exercice 2013, la charge d impôts de la Caisse centrale, nette de la récupération des impôts relatifs à la rémunération du capital social, représentait un recouvrement de 1,7 M$, comparativement à une charge de 2,8 M$ en RÉMUNÉRATION SUR LE CAPITAL SOCIAL Selon la Loi sur le Mouvement Desjardins, le conseil d administration de la Caisse centrale peut déclarer un intérêt sur les parts de capital, dont il détermine les modalités de paiement. Ainsi, la Caisse centrale déclare, à titre de rémunération sur le capital social, un montant correspondant au moindre de son résultat net non consolidé ou de son résultat non distribué consolidé, y compris la récupération des impôts y afférents. La répartition de cette rémunération se fait au prorata du nombre de parts détenues par chacun des membres. Pour l exercice 2013, une somme de 162,2 M$ a été déclarée à titre de rémunération sur le capital social, comparativement à 144,5 M$ l an dernier. Cette croissance découle principalement de la hausse du résultat net. Ces mêmes montants étaient respectivement inscrits au bilan consolidé au poste «Autres passifs Autres» au 31 décembre 2013 et Globalement, la contribution de la Caisse centrale au réseau Desjardins, en incluant les autres versements aux membres, totalisaient 201,1 M$ comparativement à 183,8 M$ en COMPARAISON DES EXERCICES FINANCIERS DE 2012 ET DE 2011 L analyse qui suit présente une comparaison entre les résultats des exercices terminés les 31 décembre 2012 et Rappelons que les données de 2012 et de 2011 ont été retraitées conformément à la mise en application de nouvelles méthodes comptables entrées en vigueur le 1 er janvier Pour de plus amples renseignements, voir la note complémentaire 3 «Changements de méthodes comptables, informations à fournir et reclassements» des états financiers consolidés. Le résultat net de l exercice 2012 s élevait à 144,7 M$, comparativement à 152,6 M$ en Cette diminution du résultat net comparativement à l exercice précédent s expliquait par les effets du contexte de faibles taux d intérêt, mais avait toutefois pu être en grande partie neutralisée par la progression des revenus du secteur Entreprises et par la bonne performance des activités d arbitrage. Ainsi, le revenu total du secteur Entreprises s était élevé à 156,3 M$ en 2012 en hausse de 13,5 M$ ou 9 % comparativement à 2011 alors qu il s était élevé à 142,8 M$. La croissance des encours des portefeuilles de prêts aux entreprises et aux particuliers avait eu pour effet d accroître de 14,9 M$ ou 18 % le revenu net d intérêt du secteur Entreprises comparativement à l exercice Le secteur Trésorerie Mouvement avait pour sa part dégagé un revenu total de 136,5 M$ en 2012 comparativement à 158,9 M$ en La diminution des gains enregistrés lors de la disposition de titres disponibles à la vente, ainsi que le rendement inférieur généré par le portefeuille d actifs liquides expliquaient cette baisse de revenu. Rappelons toutefois que la hausse des revenus provenant des activités de transactions ainsi que de ceux dégagés par la gestion de l appariement des actifs et des passifs de la Caisse centrale avait permis d atténuer la baisse des revenus du secteur comparativement à l année précédente.

12 RAPPORT DE GESTION 19 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS La Caisse centrale avait continué de présenter un portefeuille de prêts d excellente qualité en 2012, l encours des prêts douteux bruts se chiffrant à 20,6 M$ à la fin de l exercice, en baisse de 18,0 M$ comparativement au 31 décembre Les frais autres que d intérêts avaient atteint 106,0 M$ en 2012 comparativement à 108,6 M$ en La fin de la période d amortissement d applications de gestion expliquait en grande partie la diminution par rapport à l année précédente. SECTION 2.2 ANALYSE DES RÉSULTATS DU QUATRIÈME TRIMESTRE TABLEAU 6 RÉSULTATS DES HUIT DERNIERS TRIMESTRES (2) (non audités, en milliers de dollars et en pourcentage) ÉTAT DU RÉSULTAT Revenu net d intérêts T $ T $ T $ T $ T $ T $ T $ T $ Autres revenus (3 795) Dotation à la provision pour pertes sur créances (recouvrement) (3 637) (1 601) (12 171) (928) Frais autres que d intérêts Autres versements au réseau Desjardins Résultat d exploitation $ $ $ $ $ $ $ $ Impôts sur le résultat Recouvrement des impôts relatifs à la rémunération sur le capital social (12 242) (8 830) (9 212) (7 614) (11 604) (7 564) (7 842) (5 828) Résultat net $ $ $ $ $ $ $ $ Total de l'actif $ $ $ $ $ $ $ $ Ratios des fonds propres (1) Ratios de fonds propres de la catégorie 1a 14,5 % 15,7 % 16,7 % 15,0 % s.o. s.o. s.o. s.o. Ratios de fonds propres de la catégorie 1 14,5 % 15,7% 16,7% 15,0% 16,5% 17,1% 17,9% 18,3% Ratios du total des fonds propres 15,1 % 16,3% 17,3% 15,6% 17,2% 17,8% 18,8% 19,2% (1) Depuis le 1 er janvier 2013, les ratios de capital sont calculés selon les normes des fonds propres de Bâle III. (2) Les données de 2012 ont été retraitées. Pour de plus amples renseignements, voir la note complémentaire 3 «Changements de méthodes comptables, informations à fournir et reclassements» des états financiers consolidés. RÉSULTATS CONSOLIDÉS DU QUATRIÈME TRIMESTRE La Caisse centrale a enregistré un résultat net de 52,5 M$ pour le quatrième trimestre de 2013 comparativement à 53,0 M$ en Le revenu total s établissait quant à lui à 92,9 M$ pour le trimestre terminé le 31 décembre 2013, alors qu il s élevait à 77,5 M$ au trimestre correspondant de Le revenu total du secteur Trésorerie Mouvement a atteint 42,4 M$ pour le dernier trimestre de l année, en hausse de 6,9 M$ comparativement à la période correspondante de La hausse des gains réalisés lors de la disposition de valeurs mobilières disponibles à la vente ainsi que la croissance des revenus découlant des activités de négociation expliquent essentiellement l'écart favorable par rapport à l an dernier. Mentionnons enfin que les revenus du derniers trimestre de 2013 ont bénéficié d'un écart favorable provenant de la variation de juste valeur de certains instruments financiers dérivés utilisés à des fins de couverture d'émissions de dépôts en devises étrangères. Le revenu total du secteur Entreprises a quant à lui progressé de 7,5 M$ pour s établir à 47,6 M$ au terme du trimestre terminé le 31 décembre Cette performance est en grande partie attribuable à la hausse du revenu net d'intérêts et des revenus de commissions sur prêts, en raison de la croissance des encours des portefeuilles de prêts aux entreprises et aux particuliers. Notons par ailleurs que les revenus provenant des activités de services bancaires sont en baisse par rapport à la même période l'an dernier, en raison de la diminution du volume de transactions. La Caisse centrale a comptabilisé un recouvrement de la provision pour pertes sur créances de 3,6 M$ au cours du quatrième trimestre de 2013, comparativement à 12,2 M$ au dernier trimestre de La hausse de la qualité du portefeuille de prêts aux entreprises, ainsi que la baisse du terme moyen de ce portefeuille, explique le recouvrement comptabilisé au cours du présent trimestre. En 2012, le recouvrement originait d un règlement intervenu dans un dossier de crédit, ainsi que de la diminution des engagements de prêts. Les frais autres que d intérêts se sont élevés à 33,2 M$ au quatrième trimestre, en hausse de 7,1 M$ comparativement au trimestre correspondant de Cette hausse provient en grande partie des frais associés au personnel, en raison de l augmentation du nombre d employés visant à soutenir la croissance des activités. Mentionnons également la hausse des frais liés aux locaux, au matériel et au mobilier, en raison d une charge d amortissement supplémentaire associée à des applications de gestion mises en service au début de l année. Les autres versements au réseau Desjardins se chiffraient à 10,2 M$ pour le quatrième trimestre, en hausse de 1,1 M$ par rapport à la même période en 2012.

13 RAPPORT DE GESTION 20 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS TENDANCES TRIMESTRIELLES Le résultat net, les revenus et les frais autres que d intérêts trimestriels fluctuent en fonction de certaines tendances qui comprennent notamment les fluctuations saisonnières, la conjoncture générale, les conditions du marché et les fluctuations des taux de change. Un sommaire des résultats des huit derniers trimestres est présenté au tableau 6 du présent rapport de gestion. Ainsi, les résultats des huit derniers trimestres ont été touchés par les divers facteurs favorables et défavorables suivants : - La faiblesse des taux d intérêt sur les marchés au cours des derniers trimestres, combinée à la forte concurrence au sein de l industrie bancaire, a engendré une pression à la baisse sur le revenu net d intérêts, qui a pu être partiellement compensée par la hausse de l encours du portefeuille de prêts. - La Caisse centrale a bénéficié d une injection de capital de 300,0 M$ au cours du deuxième trimestre de Celle-ci a permis d accroître le volume des actifs liquides et par conséquent les revenus générés par ceux-ci au cours des deux derniers trimestres de Les résultats nets des quatrièmes trimestres de 2013 et de 2012 ont été plus élevés, alors qu ils ont bénéficié d un recouvrement de la provision pour pertes sur créances. Le quatrième trimestre de 2013 a également profité de gains plus élevés réalisés lors de la disposition de valeurs mobilières disponibles à la vente. - Le résultat net du deuxième trimestre de 2013 tient compte de l effet favorable sur la charge d impôts découlant de la réévaluation des actifs d impôts différés, et ce, suite à la hausse du taux d imposition annoncée par le législateur pour les coopératives de services financiers. - Reflet de la qualité du portefeuille de prêts, la dotation à la provision pour pertes sur créances est demeurée relativement faible au cours des huit derniers trimestres, à l exception du premier trimestre de 2012 où une dotation plus importante avait été enregistrée en raison de la croissance des encours du portefeuille ainsi que de l évolution des risques de crédit. - La hausse des dépenses engagées pour soutenir la croissance des activités explique l augmentation des frais autres que d intérêts observée au cours des quatre trimestres de L indice de productivité est demeuré relativement stable au cours des huit derniers trimestres. PERSPECTIVES FINANCIÈRES POUR 2014 En 2014, la Caisse centrale continuera de faire face à un environnement de faibles taux d intérêt. En combinant la faiblesse des taux d intérêt et la forte concurrence de l industrie, une pression soutenue sur le revenu net d intérêt se fera encore sentir en La Caisse centrale continuera également sa gestion rigoureuse des frais autres que d intérêts. La Caisse centrale amorcera l année 2014 en s appuyant sur de solides fondations, dont un niveau de capitalisation significativement supérieur à la moyenne de l industrie bancaire canadienne. En effet, la Caisse centrale demeure une institution financière solide et bien capitalisée grâce à un ratio de fonds propres de catégorie 1 de 14,5 % et jouit d une excellente qualité de ses actifs avec un ratio des prêts douteux bruts sur les prêts bruts inférieur à 0,1 %. Des efforts continus seront déployés au chapitre de la productivité et dans la poursuite d une gestion saine et prudente du capital de la Caisse centrale.

14 RAPPORT DE GESTION 21 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS 3.0 REVUE DU BILAN FAITS SAILLANTS Ratio de fonds propres de catégorie 1 de 14,5 % et ratio «fonds propres/actifs» de 6,4 % au 31 décembre 2013, démontrant la solidité financière de la Caisse centrale Ratio des liquidités de 21 % du total de l actif Augmentation de 19 % de l actif total pour totaliser 34,8 G$ au 31 décembre 2013 Hausse de 3,7 G$ des prêts aux membres et aux autres entités du Mouvement Desjardins Croissance de 1,0 G$ de l encours des portefeuilles de prêts aux entreprises et aux particuliers Portefeuille de prêts de qualité, les prêts douteux bruts représentant moins de 0,1 % du total des prêts bruts Émission de 2,2 G$ de billets à moyen terme sur le marché canadien et de 500,0 M$ US sur le marché américain Participation au programme des Obligations hypothécaires du Canada pour un montant de 1,7 G$ SECTION 3.1 GESTION DU BILAN TABLEAU 7 BILAN CONSOLIDÉ Au 31 décembre (en millions de dollars et en pourcentage) Actif Trésorerie, dépôts auprès d'institutions financières et valeurs mobilières $ 21 % 2012 (1) $ 25 % 2011 (1) $ 25 % Valeurs mobilières acquises en vertu de conventions de revente Prêts Autres actifs Total de l'actif $ 100 % $ 100 % $ 100 % Passif et avoir des membres Dépôts $ 79 % $ 77 % $ 72 % Autres passifs Avoir des membres Total du passif et de l'avoir des membres $ 100 % $ 100 % $ 100 % (1) Les données de 2012 et de 2011 ont été retraitées. Pour de plus amples renseignements, voir la note complémentaire 3 «Changements de méthodes comptables, informations à fournir et reclassements» des états financiers consolidés. TABLEAU 8 TRÉSORERIE, DÉPÔTS AUPRÈS D INSTITUTIONS FINANCIÈRES ET VALEURS MOBILIÈRES Au 31 décembre (en millions de dollars) Trésorerie et dépôts auprès d'institutions financières 236 $ 554 $ 344 $ Valeurs mobilières Canada Provinces et corps municipaux au Canada Autres émetteurs Total $ $ $

15 RAPPORT DE GESTION 22 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS ACTIF TOTAL Au 31 décembre 2013, l actif total de la Caisse centrale s élevait à 34,8 G$, en hausse de 5,5 G$ comparativement au 31 décembre Les liquidités, composées de la trésorerie et dépôts auprès d institutions financières ainsi que des valeurs mobilières, atteignaient 7,5 G$ au 31 décembre 2013, en hausse de 175,3 M$ comparativement au 31 décembre Le ratio des liquidités, présenté au tableau 7, s établissait à 21 % au 31 décembre 2013 comparativement à 25 % à la fin de l exercice Bien qu en baisse par rapport au 31 décembre 2012, ce niveau permet de satisfaire amplement aux exigences réglementaires et il permettra à la Caisse centrale de soutenir la croissance du réseau Desjardins. Les valeurs mobilières sont constituées de titres de première qualité dans une très forte proportion et permettraient, le cas échéant, d être utilisées très rapidement pour répondre à une demande accrue des besoins de fonds du réseau des caisses et de la clientèle. Comme le mentionne plus en détail la section 4.1 «Gestion des risques», les titres qui constituent le portefeuille de valeurs mobilières sont en majorité des titres de haute qualité. Les autres actifs totalisaient 3,8 G$ au 31 décembre 2013, en hausse de 0,5 G$ par rapport à l an dernier. Cette augmentation est attribuable aux instruments financiers dérivés comptabilisés à l actif et dont la valeur marchande affiche une hausse de 0,3 G$ en 2013 pour s établir à 2,4 G$. Cette variation s explique par la baisse de valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain au cours de PRÊTS Le portefeuille de prêts s établissait à 22,6 G$ au 31 décembre 2013, en hausse de 4,3 G$ ou 24 % comparativement à l an dernier. Poursuivant son rôle de trésorier du Mouvement Desjardins, la Caisse centrale a continué d assurer le refinancement de la Fédération des caisses Desjardins du Québec (Fédération) et des autres entités Desjardins. Ainsi, depuis le début de l année, l encours des prêts à ces entités a augmenté de 3,7 G$ pour s établir à 16,1 G$ au 31 décembre Notons que ces prêts représentent plus de 40 % du total de l actif de la Caisse centrale. Par ailleurs, la poursuite des efforts de développement prudent des affaires a permis aux portefeuilles de prêts aux entreprises et aux particuliers d afficher une croissance de 1,0 G$ ou 21 % depuis le début de l année, pour atteindre 5,7 G$ au 31 décembre Notons que cette croissance s est réalisée tout en préservant la qualité de ces portefeuilles. De son côté, le portefeuille de prêts aux secteurs public et parapublic, incluant les engagements de clients en contrepartie d acceptations, a diminué de 342,9 M$ comparativement à la fin de l exercice 2012, pour s établir à 1,6 G$. QUALITÉ DU CRÉDIT La Caisse centrale continue de présenter un portefeuille de prêts d excellente qualité. Au 31 décembre 2013, l encours des prêts douteux bruts se chiffrait à 15,3 M$, en baisse de 5,3 M$ depuis le 31 décembre Le ratio des prêts douteux bruts, exprimé en pourcentage du portefeuille total de prêts bruts, s établissait à 0,1 % à la fin du quatrième trimestre, soit un ratio identique à celui observé au 31 décembre Par ailleurs, soulignons que les prêts de la Caisse centrale garantis par des gouvernements et d autres organismes publics et parapublics représentaient 10 % de son portefeuille de prêts total au 31 décembre D autres renseignements sur la qualité du portefeuille de crédit de la Caisse centrale sont présentés à la section 4.1 «Gestion des risques» de ce rapport de gestion. DÉPÔTS TABLEAU 9 DÉPÔTS Au 31 décembre (en millions de dollars et en pourcentage) Payables à vue Payables à terme Total Total Total Total Total Total Particuliers 124 $ 19 $ 143 $ 1 % 137 $ 1 % 112 $ 1 % Entreprises et gouvernements Institutions de dépôts Total des dépôts $ $ $ 100 % $ 100 % $ 100 %

16 RAPPORT DE GESTION 23 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE Au 31 décembre (en millions de dollars et en pourcentage) Canada $ 63 % $ 66 % $ 66 % International Total $ 100 % $ 100 % $ 100 % Au 31 décembre 2013, l encours des dépôts s élevait à 27,3 G$ comparativement à 22,6 G$ à la fin de l exercice précédent. Cette augmentation de 4,7 G$ s explique principalement par les différentes émissions de titres effectuées au cours de l année sur les marchés américain et canadien et qui ont permis de soutenir la croissance des besoins de fonds du Mouvement Desjardins. D autres renseignements sur les émissions de titres de la Caisse centrale sont présentés à la section «Risque de liquidité» de ce rapport de gestion. AUTRES PASSIFS Les autres passifs affichent une croissance de 0,5 G$ comparativement au 31 décembre La hausse des engagements relatifs aux valeurs mobilières vendues à découvert et des sommes à payer aux courtiers et contrepartistes présentées au poste «Autres passifs Autres» explique en grande partie cette variation. AVOIR DES MEMBRES L avoir des membres se chiffrait à 2,2 G$ au 31 décembre 2013, comparativement à 1,9 G$ à la même date en 2012, soit une hausse de 0,3 G$, ou de 15 %. L émission de parts de capital social d un montant de 300,0 M$ en juin 2013 est la principale source de cette croissance. La note complémentaire 16 «Capital social» des états financiers consolidés présente des renseignements supplémentaires sur le capital social de la Caisse centrale. SECTION 3.2 GESTION DU CAPITAL La gestion du capital est une fonction couvrant l ensemble des activités du Mouvement Desjardins, y compris celles de la Caisse centrale. Elle a comme objectif de s assurer que le niveau et la structure de fonds propres du Mouvement Desjardins et de ses composantes respectent son profil de risque, son caractère distinctif et ses objectifs coopératifs. Elle doit également faire en sorte que la structure de fonds propres soit adéquate par rapport aux cibles de rentabilité, aux objectifs de croissance, aux attentes des agences de notation et aux exigences des organismes de réglementation. De plus, elle doit optimiser la répartition des fonds propres et les mécanismes de circulation de ces derniers à l interne et soutenir la croissance, le développement et la gestion des risques liés aux actifs du Mouvement Desjardins. La Caisse centrale préconise une gestion prudente de son capital. Celle-ci vise à maintenir des ratios de fonds propres supérieurs à ceux de l industrie bancaire canadienne et aux normes établies par la Fédération. Au 31 décembre 2013, les ratios de fonds propres de la catégorie 1a, de la catégorie 1 et du total des fonds propres de la Caisse centrale étaient respectivement de 14,5 %, de 14,5 % et de 15,1 %. La crise financière mondiale a amené l industrie à mettre davantage l accent sur une saine capitalisation de ses activités. En fait, les agences de notation et le marché favorisent plus que jamais les institutions les mieux capitalisées. Ces éléments militent en faveur d un rehaussement général du niveau et de la qualité du capital émis par les institutions financières. Cela se reflète également dans les exigences rehaussées de Bâle III mises en place le 1 er janvier CADRE INTÉGRÉ DE GESTION DU CAPITAL DU MOUVEMENT DESJARDINS De façon générale, le Cadre intégré de gestion du capital du Mouvement Desjardins prévoit les politiques et processus nécessaires pour établir les cibles de capitalisation de ce dernier et les affecter à ses composantes, établir les stratégies permettant d assurer l atteinte de ces cibles, mobiliser rapidement les capitaux, assurer une mesure adéquate de la performance des composantes et optimiser les mécanismes de circulation et d utilisation des fonds propres à l interne. Le Mouvement Desjardins a développé un programme de simulation de crise. Son objectif est d établir et de mesurer l effet de différents scénarios intégrés, c est-à-dire de simuler divers scénarios économiques à l égard de l ensemble de ses composantes et d en évaluer les répercussions financières et réglementaires. Ce processus permet de déterminer si la cible minimale, établie selon le plan de capitalisation, est adéquate en regard des risques auxquels le Mouvement Desjardins est exposé. CADRE RÉGLEMENTAIRE ET POLITIQUES INTERNES La gestion du capital du Mouvement Desjardins est sous la responsabilité du conseil d administration de la Fédération qui, pour le soutenir à cet égard, a mandaté le comité de gestion Finances et Risques pour veiller à ce que le Mouvement Desjardins soit doté d une base de fonds propres suffisante et rassurante. La première vice-présidence Finances et Direction financière prépare annuellement, avec l appui des composantes de ce dernier, un plan de capitalisation qui lui permet d élaborer et de mettre à jour les objectifs et les cibles de fonds propres. Dans le cadre de ces travaux, la Caisse centrale prépare anuellement son propre plan de capitalisation.

17 RAPPORT DE GESTION 24 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS Les situations actuelles et projetées révèlent que, globalement, le Mouvement Desjardins dispose d une solide base de fonds propres et, de ce fait, d une marge de manœuvre lui permettant de poursuivre sa stratégie de croissance. Les ratios de fonds propres de la Caisse centrale sont calculés selon la ligne directrice sur les normes relatives à la suffisance du capital de base à l intention des coopératives de services financiers (la ligne directrice) émise par l AMF. Cette dernière a été révisée le 1 er janvier 2013 pour tenir compte du dispositif révisé de convergence internationale de la mesure et des normes de fonds propres (Bâle III) édicté par la Banque des règlements internationaux, dans le but de rendre le système financier plus sécuritaire et plus résilient en période de tension. ACCORD DE BÂLE III Le nouveau cadre réglementaire de Bâle III rehausse les exigences en matière de fonds propres. Ce nouveau dispositif, conjugué à des normes internationales de liquidité, constitue un élément essentiel du programme de réforme financière mondiale. Le ratio minimal de fonds propres de la catégorie 1 que doit maintenir la Caisse centrale est désormais de 8,5 %. De plus, le ratio de fonds propres de la catégorie 1a doit être supérieur à 7 %, ce qui comprend une réserve de conservation des fonds propres de 2,5 %. Enfin, le ratio du total des fonds propres doit être supérieur à 10,5 %, y compris cette réserve. En juin 2013, l AMF a statué que le Mouvement Desjardins remplissait les critères le désignant comme une institution financière d importance systémique intérieure (IFIS-I). En sa qualité d'ifis-i, il se verra imposer, à compter du 1 er janvier 2016, une exigence supplémentaire de fonds propres de la catégorie 1a correspondant à 1 % des actifs pondérés en fonction des risques. Ainsi, la cible de ses fonds propres de la catégorie 1a sera de 8 % à compter de cette date. Bien que la Caisse centrale n ait pas été elle-même désignée comme une IFIS-I, une analyse détaillée de ce changement sera effectuée afin de déterminer ses impacts potentiels sur ses cibles en matière de fonds propres. Le BSIF a statué que les six plus grandes institutions financières canadiennes remplissaient les critères de désignation à titre d'ifis-i. RATIOS MINIMAUX ET RESPECT DES EXIGENCES Dans le cadre des travaux du plan de capitalisation du Mouvement Desjardins, la Caisse centrale s est fixée, conformément aux directives de la Fédération, des ratios cibles permettant d assurer une saine gestion de capital. Ainsi, des cibles ont été déterminées pour le ratio «fonds propres/actif» et le ratio du total des fonds propres. Par ailleurs, les fédérations membres se sont engagées formellement à maintenir le total des fonds propres de la Caisse centrale à un montant permettant le maintien du ratio «fonds propres/actifs» et du ratio du total des fonds propres à un niveau minimum égal aux normes établies. Au 31 décembre 2013, les ratios de fonds propres de la catégorie 1a, de la catégorie 1 et du total des fonds propres de la Caisse centrale, calculés selon les exigences de Bâle III, étaient respectivement de 14,5 %, de 14,5 % et de 15,1 %. Pour sa part, le ratio «fonds propres/actifs» s établissait à 6,4 % au 31 décembre 2013 sous Bâle III, comparativement 6,6 % au 31 décembre La Caisse centrale jouit donc toujours d une excellente capitalisation. Le tableau suivant présente les fonds propres ainsi que les ratios de fonds propres. TABLEAU 10 FONDS PROPRES Au 31 décembre (en milliers de dollars et en pourcentage) 2013 (1) 2012 (2) Fonds propres de la catégorie 1 (5) Parts de capital admissibles $ $ Réserve générale Résultat non distribué s.o. Cumul des autres éléments du résultat global (3) s.o. Report attribuable à la modification d'ias s.o. Déductions (4) (20 204) s.o. Total des fonds propres de la catégorie 1 (5) $ $ Fonds propres de la catégorie 2 Provisions collectives admissibles $ $ Parts de qualification admissibles 3 s.o. Total des fonds propres de la catégorie $ $ Total des fonds propres réglementaires (catégories 1 et 2) $ $ Ratios de fonds propres Ratios de fonds propres de catégorie 1a 14,5 % s.o. Ratios de fonds propres de catégorie 1 14,5 % 16,5 % Ratios du total des fonds propres 15,1 % 17,2 % (1) Selon la Ligne directrice émise par l AMF en vertu de Bâle III. (2) Selon la Ligne directrice émise par l AMF en vertu de Bâle II. (3) À l exclusion de la portion liée à la réserve de couverture de flux de trésorerie. (4) Correspond aux actifs incorporels, tels que les logiciels. (5) Les fonds propres inclus dans la catégorie 1 sont tous de catégorie 1a. La Caisse centrale ne possède aucun élément de fonds propres de la catégorie 1b.

18 RAPPORT DE GESTION 25 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS Les modifications apportées à IAS 19 se rapportant à la comptabilisation des régimes de retraite à prestations définies stipulent notamment que l utilisation de la «méthode du corridor» n est plus permise et que tous les écarts actuariels doivent dorénavant être comptabilisés au moment où ils surviennent. De plus, il n est plus permis d amortir les coûts des services passés, ce qui a pour effet d accélérer leur prise en compte. En contrepartie, l IAS19 révisée permet la prise en compte des caractéristiques de partage de risques. L'effet négatif total de ces modifications sur le ratio de fonds propres de la catégorie 1a au 1 er janvier 2013 est toutefois reporté et amorti sur une base linéaire sur la période s étendant du 1 er janvier 2013 au 31 décembre 2014, compte tenu du choix du Mouvement Desjardins de se prévaloir de la disposition transitoire prévue à cet effet par l AMF. Par ailleurs, le 25 février 2014, la Caisse centrale a approuvé l émission de parts de capital A d un montant de 400,0 M$. Cette émission aura lieu au cours du premier trimestre de La Caisse centrale respectait les normes décrites précédemment au 31 décembre TABLEAU 11 ACTIFS PONDÉRÉS EN FONCTION DES RISQUES Au 31 décembre (en milliers de dollars et en pourcentage) Expositions (1) 2013 Actifs pondérés en fonction des risques Taux de pondération moyen des risques (%) Risque de crédit Emprunteurs souverains $ -- $ -- % -- $ Institutions financières Entreprises Prêts hypothécaires Autres expositions sur la clientèle de détail Actions Portefeuille de négociation Autres actifs Total du risque de crédit $ $ 31 % $ Risque de marché Risque opérationnel (2) Total des actifs pondérés en fonction des risques $ $ 2012 Actifs pondérés en fonction des risques (1) Exposition nette, après atténuation du risque de crédit (déduction faite des provisions spécifiques selon l approche standard, mais non selon l approche des notations internes, conformément à la ligne directrice de l AMF). (2) L approche indicateur de base a été utilisée pour évaluer le risque opérationnel.

19 RAPPORT DE GESTION 26 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS SECTION 3.3 ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE Compte tenu de la nature des activités de la Caisse centrale l état consolidé des résultats et le bilan consolidé sont principalement composés de liquidités. Ses activités normales provoquent d importantes fluctuations de ces dernières et influencent de nombreux éléments, tels que les prêts, les dépôts et les valeurs mobilières. Les principales variations sont expliquées dans les paragraphes qui suivent. Au cours de l exercice financier terminé le 31 décembre 2013, la trésorerie et les équivalents de trésorerie ont diminué de 313,9 M$, comparativement à une augmentation de 247,5 M$ enregistrée au terme de la période correspondante en Au 31 décembre 2013, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s établissaient à 140,7 M$, par rapport à 454,7 M$ à la même date l année dernière. En 2013, les activités opérationnelles ont nécessité des fonds de 190,3 M$. Les besoins de liquidités occasionnés par la croissance des différents portefeuilles de prêts et des valeurs mobilières acquises en vertu de conventions de revente ont été compensés en partie par les liquidités générées par des émissions de billets à moyen terme. Au cours de la période correspondante en 2012, les activités opérationnelles avaient généré des liquidités de 165,2 M$, alors que les liquidités provenant des émissions de dépôts avaient plus que compensées l augmentation des prêts ainsi que la diminution des sommes à payer aux courtiers et contrepartistes. Les activités de financement ont généré des fonds de 155,5 M$ au terme de 2013 à la suite notamment de l émission de 300,0 M$ de parts de capital, laquelle a été en partie compensée par le versement de la rémunération sur le capital social. Pour la période correspondante de 2012, les activités de financement avaient nécessité des fonds de 153,9 M$ suite au versement de la rémunération sur le capital social. Les activités d investissement ont nécessité des fonds de 279,1 M$ au cours de l exercice financier terminé le 31 décembre 2013 en raison principalement de la croissance du portefeuille de valeurs mobilières disponibles à la vente. Pour la période correspondante en 2012, les activités d investissement avaient généré des fonds de 236,2 M$, alors que les titres disponibles à la vente avaient diminué. SECTION 3.4 ARRANGEMENTS HORS BILAN La Caisse centrale contracte différents arrangements hors bilan dans le cours normal de ses activités. Ces arrangements incluent les instruments de crédit, les engagements contractuels, les actifs financiers reçus en garantie, les entités structurées, y compris la titrisation et les biens sous gestion. INSTRUMENTS DE CRÉDIT La Caisse centrale met des instruments de crédit à la disposition de ses membres et de ses clients afin de répondre à leurs besoins de financement. Ces instruments comprennent les engagements de crédit et les garanties et lettres de crédit de soutien. Les risques qui leur sont associés sont gérés selon les mêmes règles rigoureuses que celles qui sont appliquées aux éléments du bilan consolidé. De l avis de la direction, aucun risque inhabituel ne découle de ces éléments hors bilan. Ces instruments exposent la Caisse centrale à des risques de crédit et de liquidité. La gestion de ces risques est décrite à la section 4.0 de ce rapport de gestion. Le tableau 12 indique les montants contractuels des instruments de crédit selon leur durée restante. Puisque plusieurs de ces instruments de crédit viendront à échéance ou seront résiliés sans nécessiter de sorties de fonds, les montants contractuels de ces engagements ne représentent pas nécessairement les besoins de liquidités futurs. La note complémentaire 22 des états financiers consolidés de la Caisse centrale, «Engagements, garanties et passifs éventuels», fournit des renseignements plus détaillés sur ces instruments de crédit. TABLEAU 12 INSTRUMENTS DE CRÉDIT SELON LES ÉCHÉANCES Au 31 décembre (en millions de dollars) Engagements de crédit Moins de 1 an $ De 1 à 5 ans $ Plus de 5 ans 57 $ Total $ Total $ Total $ Garanties et lettres de crédit de soutien Total des instruments de crédit $ $ 58 $ $ $ $ ENGAGEMENTS CONTRACTUELS Dans le cours normal de ses activités, la Caisse centrale, à l instar des autres institutions financières canadiennes d importance, donne en nantissement une partie de son actif liquide afin de participer aux systèmes de compensation et de paiement. Par ailleurs, la Caisse centrale a des engagements contractuels en vertu desquels elle doit effectuer des paiements futurs sur des contrats de location. La note complémentaire 23 «Contrats de location» des états financiers consolidés de la Caisse centrale contient des renseignements sur ces engagements contractuels.

20 RAPPORT DE GESTION 27 RAPPORT ANNUEL 2013 DE LA CAISSE CENTRALE DESJARDINS ACTIFS FINANCIERS REÇUS EN GARANTIE La Caisse centrale reçoit des actifs financiers en garantie à la suite de transactions de valeurs mobilières acquises en vertu de conventions de revente et d opérations sur les dérivés. Ces transactions sont conclues dans des conditions normales. La note complémentaire 22 «Engagements, garanties et passifs éventuels» des états financiers consolidés fournit des détails supplémentaires sur les actifs financiers reçus en garantie. AUTRES ENGAGEMENTS ET GARANTIES Dans le cours normal de ses activités, la Caisse centrale conclut également avec ses membres et ses clients divers contrats de garantie qui demeurent hors bilan, notamment des swaps sur défaillance de crédit. La note complémentaire 22 «Engagements, garanties et passifs éventuels» des états financiers consolidés fournit des renseignements sur ces arrangements hors bilan. ENTITÉS STRUCTURÉES Dans le cours normal de ses affaires, la Caisse centrale procède à diverses opérations financières avec des entités structurées pour diversifier ses sources de financement et gérer son capital. Ces entités structurées sont habituellement créées dans un objectif précis et bien défini et leurs activités sont souvent limitées. Elles servent parfois à isoler juridiquement les actifs financiers qu elles détiennent par rapport à l organisation cédante. Ces entités peuvent être incluses au bilan consolidé si la Caisse centrale en détient le contrôle. Les détails concernant les expositions significatives à des entités structurées sont fournis ci-dessous. Titrisation La Caisse centrale participe au Programme des titres hypothécaires du Canada assujetti à la Loi nationale sur l habitation pour gérer ses liquidités et ses fonds propres. Les opérations effectuées dans le cadre de ce programme exigent l utilisation d une entité structurée mise en place par la Société canadienne d hypothèques et de logement (SCHL) en vertu du programme des Obligations hypothécaires du Canada (OHC), soit la Fiducie du Canada pour l habitation (FCH). La note 10 «Décomptabilisation d actifs financiers» des états financiers consolidés fournit plus de renseignements sur les actifs financiers cédés par la Caisse centrale dans le cadre des opérations de titrisation. Pour procéder aux opérations de titrisation, la Caisse centrale regroupe des prêts hypothécaires résidentiels garantis par la SCHL, préalablement acquis auprès des caisses membres du Mouvement Desjardins, sous la forme de titres hypothécaires adossés (TH LNH), puis les cède à l entité structurée contre une contrepartie monétaire; cette entité finance ces achats par l émission d OHC à l intention des investisseurs. De plus, en vertu de ce même programme, la Caisse centrale procède à l acquisition de droits dans la titrisation des prêts hypothécaires auprès des caisses membres du Mouvement Desjardins. Dans le cadre de ces opérations, les prêts et les droits acquis ne répondent pas aux critères de constatation puisque les caisses membres conservent la quasi-totalité des risques et des avantages liés à ces prêts et des droits dans la titrisation. Par ailleurs, la Caisse centrale traite ces transferts comme des opérations de financement garanti et comptabilise un passif à cet égard. Ce passif correspond à la contrepartie reçue de la SCHL liée aux prêts et aux droits dans la titrisation des prêts hypothécaires qui ne respectent pas les critères de décomptabilisation. Au 31 décembre 2013, l encours des TH LNH émis par la Caisse centrale et vendus à la FCH totalisait 5,4 G$ comparativement à un montant de 5,0 G$ au 31 décembre Par contre, certaines opérations de titrisation conclues avant le 1 er janvier 2010 font l objet d une décomptabilisation compte tenu du choix de la Caisse centrale d appliquer de manière prospective les dispositions relatives à la décomptabilisation. Au moment du transfert, ces opérations ont donc été comptabilisées à titre de ventes et la Caisse centrale conserve certains droits relatifs aux marges d intérêt excédentaires, qui constituent des droits conservés, et elle assume la responsabilité de la gestion des prêts hypothécaires cédés. L encours total de ces actifs originaux transférés et décomptabilisés est de 0,2 G$ au 31 décembre 2013, comparativement à 0,6 G$ au 31 décembre Les actifs correspondant aux droits conservés que la Caisse centrale continue à comptabiliser relativement à ces opérations s élève à 1,1 M$ au 31 décembre 2013, comparativement à 7,5 M$ au 31 décembre BIENS SOUS GESTION La Caisse centrale effectue la gestion de liquidité pour le compte de tiers. Ces biens sous gestion n appartiennent pas à la Caisse centrale et n apparaissent donc pas au bilan consolidé. Des honoraires de gestion sont perçus en contrepartie des services de gestion de liquidité.

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