TARPSY c est parti! Dr méd. Jürg Unger-Köppel Département médecine et tarifs hospitaliers Conseil d administration de SwissDRG SA

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1 TARPSY c est parti! Dr méd. Jürg Unger-Köppel Département médecine et tarifs hospitaliers Conseil d administration de SwissDRG SA

2 Comment tout a commencé En 2005, les psychiatres étaient déjà pénalisés par TARMED Les DRG pointaient à l horizon Les experts consultés et la littérature montraient que: Les DRG ne fonctionnent pas pour la psychiatrie

3 Conférence active de la psychiatrie de H+ La Conférence active de la psychiatrie de H+ décide que, pour ce tarif, le secteur de la psychiatrie ne doit pas réagir, mais agir activement H+ lance PSYSUISSE

4 PSYSUISSE 1. Des recherches sont menées au niveau international pour savoir s il existe un système tarifaire convaincant pour la psychiatrie Réponse: non 2. Un système tarifaire propre à la psychiatrie doit, par exemple, représenter les coûts plus élevés pour les patients agités que pour les patients calmes La classification de l ordonnance pour la psychiatrie Psych-PV avec traitements aigus, réguliers et de réadaptation est utilisée pour la répartition des cas afin de représenter les coûts

5 Résultats de PSYSUISSE La répartition utilisée sur la base de la classification Psych-PV ne permet pas de séparer les coûts de manière satisfaisante PSYSUISSE

6 Les DRG approchent La révision de la LAMal stipule que: «Pour rémunérer le traitement hospitalier, ( ) les parties à une convention conviennent de forfaits. En règle générale, il s'agit de forfaits par cas.» Davantage de transparence exigée: Le coût d une unité est-il le même à l Ascension que lors d un jeudi normal? Les répondants des coûts attendent davantage de transparence dans la représentation des prestations

7 Conflit d objectif dans le système tarifaire Objectifs divergents: Saisie simple (= pas de travail supplémentaire = charges administratives ) Fournisseurs de prestations Utiliser ce qui existe Précision élevée (= gros travail de documentation = coûts étrangers aux patients ) Répondants des coûts & chasseurs de données Nouveaux outils de saisie Eventail de méthodes: Forfaits journaliers = méthode la plus simple Relevé des prestations = méthode la plus compliquée

8 Et les forfaits par cas? Des études menées au niveau mondial montrent que le diagnostic ne permet pas de prévoir de manière fiable la durée de séjour en psychiatrie = un élément central pour les forfaits par cas disparaît Une étude zurichoise a confirmé cela (les DRG ne fonctionnent pas pour la psychiatrie)

9 Le travail de développement En Suisse, les tarifs doivent toujours reposer sur des données (les tarifs ne sont pas négociés, seul le prix de base ou la valeur du point le sont) Le développement tarifaire nécessite suffisamment de données de qualité! Développement d un tarif transparent sans forfaits par cas, qui permet de calculer des prix équitables sur la base des données relevées

10 Les équipes de développement Direction de la santé Zurich H+ Haute école spécialisée Winterthour ZHAW SwissDRG SA CDS Assureurs FMH Elaboration en commun au sein du comité de conseil et d autres groupes de travail

11 Le travail de développement On a inlassablement collecté des données réfléchi et calculé présenté et discuté ri et bataillé fait de la politique et tiré les ficelles et avant tout beaucoup travaillé

12 Le résultat Les tarifs suisses sont des compromis TARPSY est un (bon) compromis (mais il ne plaît à personne dans sa totalité)

13 Le tarif TARPSY Forfaits journaliers dégressifs: L indemnisation diminue chaque jour jusqu à une valeur constante Max 7d Max 7 60d

14 Le tarif TARPSY Forfaits journaliers dégressifs: L indemnisation diminue chaque jour jusqu à une valeur constante Forfaits journaliers dépendants avant tout du diagnostic Max 7d Max 7 60d - Diagnostic grave et plus complexe - Diagnostic plus léger et moins complexe

15 Le tarif TARPSY Forfaits journaliers dégressifs: l indemnisation diminue chaque jour jusqu à une valeur constante Forfaits journaliers dépendants avant tout du diagnostic Forfaits journaliers également dépendants de diagnostics supplémentaires, de l intensité des symptômes (comportement hyperactif agressif, lésions auto-infligées non-accidentelles et maladie physique) et de l âge Max 7d Max 7 60d

16 Ex. conflit d objectif dans le système tarifaire Forfaits journaliers également dépendants de diagnostics supplémentaires, de l intensité des symptômes (comportement hyperactif agressif, lésions auto-infligées non-accidentelles et maladie physique) et de l âge Saisie simple (= pas de travail supplémentaire = charges administratives ) Fournisseurs de prestations Utiliser ce qui existe HONOS (instrument de l ANQ) Précision élevée (= gros travail de documentation = coûts étrangers aux patients ) Répondants des coûts & chasseurs de données Nouveaux outils de saisie CHOP & diagnostics suppl. somatiques

17 TARPSY for kids En Suisse, les tarifs doivent toujours reposer sur des données (les tarifs ne sont pas négociés, seul le prix de base ou la valeur du point le sont). Le développement tarifaire nécessite suffisamment de données de qualité! Pour les enfants, la base de données est quasiment inexistante et pour les adolescents, elle est maigre et mal répartie (trop de données concernant des adolescents soignés dans des institutions pour adultes) Introduction reportée afin de récolter des données plus nombreuses et plus représentatives

18 TARPSY dans la psychiatrie forensique? En Suisse, les tarifs doivent toujours reposer sur des données (les tarifs ne sont pas négociés, seul le prix de base ou la valeur du point le sont) Le développement tarifaire nécessite suffisamment de données de qualité! Aucune donnée n a été récoltée en psychiatrie forensique L incitation à la sortie de l hôpital est fondamentalement fausse Le CA de SwissDRG SA doit encore se prononcer

19 TARPSY au Conseil fédéral? Le tarif doit être approuvé par le Conseil fédéral Toutes les conditions posées par le Conseil fédéral doivent être remplies Le Conseil fédéral examine actuellement si tel est le cas Le tarif ne sera définitivement introduit que lorsque le Conseil fédéral aura donné son feu vert

20 Wall of Fame Urs Schönenberger, chef de projet, H+ Dr Eva Spring, cheffe de projet, SwissDRG SA Simon Wieser, responsable équipe de recherche, ZHAW Et bien d autres personnes qui ne sont pas citées ici par leur nom

21 Merci Le conseil d administration de SwissDRG SA remercie chaleureusement toutes les personnes concernées pour le travail accompli