TUTORAT UE Biostats Séance n 5 Semaine du 22/11/2010
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- Chrystelle Beaudry
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1 FACULTE De PHARMACIE TUTORAT UE Biostats Séance n 5 Semaine du 22/11/2010 Epidemiologie - Mme. Fabbro Perray Séance préparée par Nîmes QCM n 1 : Concernant l épidémiologie : a) L épidémiologie a pour but d étudier l état de santé des populations dans le temps et l espace. b) L épidémiologie se divise en deux branches : analytique et descriptive. c) L épidémiologie descriptive permet d étudier des causes de problème de santé. d) L épidémiologie évaluative ou analytique mesure les effets d une intervention de santé. e) L épidémiologie analytique identifie des facteurs de risque. QCM n 2 : Indicateurs de Morbidité Mortalité : a) Il existe 3 types de Morbidité : Morbidité ressentie, objective et diagnostiquée. b) La Morbidité diagnostiquée dépend de la Morbidité observée, c est à dire objective, et est la seule mesurable (Prévalence + Incidence). c) Les indicateurs de Mortalité sont statiques à contrario des indicateurs de Morbidité dits dynamiques (la maladie peut évoluer). d) Il y a des «Taux Bruts» de Mortalité (par ex. sur la Pop. française) et des «Taux Spécifiques» (par ex. par tranche d âge). e) La létalité est un indicateur statique et se résume à : QCM n 3 : Les indicateurs de santé : a) L incidence et la prévalence sont obtenues par des enquêtes transversales. b) La prévalence est un indicateur dynamique, à la différence de l incidence et de la mortalité c) La prévalence et l incidence d une maladie varient toujours dans le même sens. d) La morbidité correspond au passage de l état de non maladie à l état de maladie. e) L incidence permet de calculer le RR, la prévalence permet le calcul de l excès de risque. QCM n 4 : Incidence Prévalence : Nb de décès par Cancer Nb de sujets atteints de cancer 1 2 a c d b e Enquête t t début fin Enquête Durée de la Maladie : Tutorat UE4 Biostatistiques Séance n 5 1 / 5
2 a) Le cas a est un cas incident et b est un cas prévalent. b) Le schéma 1 représente une enquête transversale et peut donc recueillir les cas incidents a (par contre le schéma 2 est une enquête longitudinale). c) L enquête 1 est plus rapide et donc logiquement moins coûteuse que la 2 ème. d) Les cas c et d sont 2 cas incidents car on les observe pendant l enquête. e) Le cas e est un cas prévalent. QCM n 5 : Durant l année 2009, il y a eu en France (pop : habitants) nouveaux cas de méningite a pneumocoque. Parmi les victimes, 421 décès sont directement attribuables à la pathologie : a) La prévalence de la maladie est de 4/ habitants en 2009 b) L incidence cumulée est de 4/ habitants en 2009 c) Le risque relatif vaut 6,1 d) La mortalité par méningite à pneumocoque est de 16,4% e) La létalité de la méningite à pneumocoque est de 16,4% QCM n 6 : Mesure du risque et d association : a) Le risque correspond à la probabilité de survenue d un événement (décès, maladie) pendant un intervalle de temps défini b) L effet d un facteur de risque se mesure en partie par des mesures d association : risque relatif et excès de risque. c) Le risque relatif correspond au rapport d) Lorsque la maladie est rare (<1%), l OR est assimilable au RR. e) Un RR = 0 indique que le facteur ne constitue ni un risque, ni un effet protecteur. QCM n 7 : On donne dans une population donnée : Malade Non malade Exposé Non exposé a) RR = 26 b) RR = 6 c) ER = 0,83 d) PRA = 0,56 e) FE = 0,67 QCM n 8 : Généralités : a) Les indicateurs en épidémiologie sont descriptifs (RR, ORR, ) ou étiologiques (prévalence, incidence, mortalité) b) Les enquêtes observationnelles permettent une imputation causale. c) Dans un essai thérapeutique comparatif, c est principalement la randomisation qui permet l imputation causale d) Dans la procédure expérimentale, les deux groupes ne diffèrent que d un seul critère e) (suite idem d) C est ce qui permet l imputation causale Tutorat UE4 Biostatistiques Séance n 5 2 / 5
3 QCM n 9 : Les enquêtes observationnelles : a) L expérimentation n est pas toujours possible. b) Il existe plus de biais (notamment de confusion) dans les études observationnelles que les expérimentales, d où l impossibilité de conclure à une imputation causale. c) On en trouve trois sortes : enquête de prévalence, cohortes et cas/témoins d) Pour les cas/témoins, on fait un recueil prospectif tandis que le recueil est rétrospectif pour les études cohortes e) Les études de cohorte sont celles qui se rapprochent le plus de l expérimentation QCM n 10 : Les enquêtes de cohortes exposés/non exposés a) On suit les sujets dans le temps : il s agit donc d une étude longitudinale b) On a deux groupes : les exposés et les non exposés, on étudie ensuite l apparition de la maladie chez ces sujets au cours du temps c) Le biais principal dans ces enquêtes est le biais de classement, lié aux perdus de vue d) Un des avantages de ces enquêtes est le coût faible e) Un des inconvénients de ces enquêtes est généralement la durée longue QCM n 11 : Une étude a suivi un groupe de sujets indemnes de cancer de la peau et a décompté au cours du suivi les sujets qui ont développé un cancer de la peau dans deux sous groupes : les sujets qui s exposent au soleil et les sujets qui ne s exposent pas au soleil. Les résultats sont rapportés dans le tableau suivant : Cancer de la peau Pas de cancer de la peau Exposés au soleil Non exposés au soleil a) Il s agit d une enquête exposés/non exposés b) Le RR est de 3,5 c) Le RR est de 2,67 d) On peut dire que l exposition au soleil augmente le risque de survenue de cancer de la peau e) L ER est égal à 0,21 QCM n 12 : Les enquêtes cas/témoins a) On a deux groupes : les cas, sujets indemnes de la maladie, les témoins, sujets atteints b) Le recueil des données est prospectif c) Ces enquêtes permettent le calcul de l OR et de l incidence d) Les cas doivent être représentatifs de l ensemble des cas, ceci peut être obtenu en choisissant un seul lieu de recrutement e) Les biais sont plus importants et plus nombreux que pour les études de cohorte, notamment uniquement en ce qui concerne les biais de sélection et de confusion Tutorat UE4 Biostatistiques Séance n 5 3 / 5
4 QCM n 13 : On veut étudier le lien entre consommation de café et cancer de la vessie en constituant deux groupes : un groupe atteints de cancer de vessie et un groupe indemne de cancer de vessie témoins cancers Consommation de café Pas de consommation de café a) L étude cas/témoins est particulièrement adaptée pour l étude des maladies rares, comme dans cet exemple b) L incidence est de 0,5 c) L OR est de 0,23 d) L OR est de 4,33 e) On peut approximer le RR à l OR dans cet exemple QCM n 14 : Les biais dans les études épidémiologiques: a) Sont des erreurs aléatoires dues à un manque de précision. b) Peuvent être minimisés par des précautions méthodologiques accrues. c) Sont liés aux fluctuations d échantillonnage. d) On observe 4 types de biais : Biais de sélection, de classement, de confusion et d information. e) Le tabac est un facteur de confusion dans la relation IDM/alcool. QCM n 15 : Etudes expérimentales, essais thérapeutiques comparatifs : a) Lors d essais thérapeutiques comparatifs on peut comparer différents traitements, comme comparer différentes mesures préventives par exemple. b) Lors des essais thérapeutiques comparatifs, on ne doit pas inclure seulement des sujets atteints de la maladie étudiée, sinon l échantillon ne serait alors plus représentatif de la population cible. c) Les essais multicentriques ont pour but de rechercher les mécanismes d actions du traitement, mais aussi de déceler les effets secondaires. d) Pour construire notre échantillon, il y a des critères d inclusion des sujets (gravité du signe, clause d ambivalence) et des critères d exclusion (âge, contre-indications). e) Les essais thérapeutiques comparatifs diffèrent des études épidémiologiques de population dans le sens où il y a une intervention thérapeutique, c est une expérimentation et non une simple observation. QCM n 16 : Etudes expérimentales, essais thérapeutiques comparatifs : a) Le principe est le suivant : Suivi répété prospectif et identique des malades, divisés en 2 groupes au hasard, l un ayant le traitement évalué, l autre un traitement de référence (ou un placebo ou rien), pendant une période très variable. b) L étude est rétrospective car lors du recueil des données (critère de jugement), on analyse les observations faites du début jusqu à la fin. c) Pour comparer statistiquement entre les 2 groupes le critère de jugement choisis «Amélioration de la Qualité de Vie» (pour un traitement palliatif en fin de vie), on aura recours à un test du Chi². d) L imputation Causale, qui permet donc d imputer la différence observée à l effet du traitement, s obtient pour le jugement de causalité en calculant le Nombre de Sujets Nécessaires e) Et pour le jugement de signification (Statistique) en randomisant Tutorat UE4 Biostatistiques Séance n 5 4 / 5
5 QCM n 17 : Lors d un essai clinique, on souhaite comparer l efficacité d une chimiothérapie par Docetaxel avec ou sans anti-angiogénique (AAG) contre le cancer. L étude porte sur deux groupes de 56 patients, et le critère de jugement est la concentration en cellules tumorales dans le sang à l issu du traitement. De plus, cette variable est gaussienne. Le risque de première espèce est pris à 0.05 : Moyenne Variance (x1000 cellules / ml ) Chimio. Avec AAG 28 6 Chimio. Sans AAG a) Il est nécessaire qu il y ait eu randomisation au préalable pour le jugement de signification, pour ainsi avoir 2 groupes les plus ressemblants possibles et les plus représentatifs de la Pop. cible. b) Il est nécessaire qu il y ait eu au préalable calcul du Nombre de Sujet Nécessaires pour le jugement de signification, pour ainsi pouvoir faire le test statistique dans de bonnes conditions. c) Tout au long du suivi, il faudrait que les patients Avec ou Sans AAG soient comparables en tout points (hormis la différence du traitement). d) On a n1<30 et n2<30 (Effectif total = 56), on aura recours au Test de Student. e) Sous le Test de Student à n1+n2-2 d.d.l, on trouve Tobs = 2,33 et on rejette Ho. f) Toutes les réponses précédentes sont fausses Tutorat UE4 Biostatistiques Séance n 5 5 / 5
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