Prévention du risque incendie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prévention du risque incendie"

Transcription

1 Prévention du risque incendie Fiche 1 - Incendie L information relative au classement de l établissement et à l avis de la commission de sécurité incendie se trouve dans le registre de sécurité de l école. Le directeur doit avoir accès à ses documents. Les établissements scolaires sont soumis à la réglementation du Code de la Construction et de l Habitation (CCH) et à la réglementation contre l'incendie des Etablissements recevant du Public (E.R.P.). Ils sont classés en fonction de l utilisation des locaux (Type) et de l effectif régulièrement accueilli et déclaré (Catégorie) Type : Les établissements scolaires sont de type R Catégories : Premier groupe : (effectif du personnel et du public) 1 ère catégorie : Lorsque l effectif est supérieur à ème catégorie : Lorsque l effectif est compris entre 701 et ème catégorie : Lorsque l effectif est compris entre 301 et ème catégorie : Lorsque l effectif est compris entre le seuil de la 5 ème catégorie et 300 personnes Deuxième groupe : (effectif du public) 5 ème catégorie : voir le tableau ci après Nombre d élèves accueillis Internat Sous-sol Rez-dechaussée étages total Maternelle 30* Interdit 100 1** 100 Élémentaire Catégorie Si le nombre d élèves est supérieur à l un de ces nombres dans l une des cases - l école est classée dans l une des 4 premières catégories Si le nombre d élèves est inférieur à chacun de ces nombres l école est classée en 5 ème catégorie *Dans les écoles maternelles, les salles de repos ne sont pas des locaux réservés au sommeil (internat) au sens de la réglementation, le nombre de 30 élèves n est à prendre en compte que si l école maternelle comporte un internat. **Tout accueil d élèves de maternelle en étage entraîne le classement de l école au moins en 4 ème catégorie Q1 La commission de sécurité incendie La commission de sécurité incendie a pour rôle de contrôler l application de la réglementation dans les Etablissements Recevant du Public. Le passage de la commission est périodique et obligatoire pour les établissements classés dans les ERP en catégories 1, 2, 3 et 4. Pour les établissements de 5 ème catégorie (le plus fréquent pour les écoles) il n y a pas de visite périodique imposée (sauf si locaux à sommeil = internat. Ne concerne pas les maternelles et les salles de sieste). L avis de la commission En cas d avis défavorable délivré par une commission de sécurité incendie, le directeur d école doit informer l Inspecteur d Académie avec copie à l IEN et à l assistant de prévention de la circonscription. Il appartient au maire, dans le cadre de ses pouvoirs de police et de sa responsabilité sur les Etablissements Recevant du Public implantés dans sa commune de notifier par écrit les mesures prises. Le procès verbal de la commission Le directeur doit être destinataire d une copie des rapports de visite et s assurer que le registre de sécurité incendie a bien été renseigné.

2 Fiche 1 - Incendie Q2 L alarme incendie est audible dans tous les locaux Selon la catégorie dans laquelle est classée l école, l alarme incendie peut être automatique ou être déclenchée par un système manuel (sifflet, corne de brume, cloche...) Elle doit être audible de tous les points du bâtiment. Ne pas oublier les ateliers en sous-sol et les logements. La diffusion du son normalisé (distinct de la sonnerie pour la récréation) est vivement conseillée afin de familiariser les élèves à la reconnaissance du signal d évacuation. Si plusieurs bâtiments isolés au niveau incendie (par des parois coupe feu ou parce qu ils sont éloignés de plus de 8 mètres), les alarmes peuvent être indépendantes et testées séparément. Q3 Le téléphone est en accès libre et direct : moyen d alerte Le téléphone doit être accessible par tous et à tous moments. A coté du téléphone il faut afficher la liste des numéros d urgence et le contenu du message d alerte (je suis, je vois, je fais, je demande). Un téléphone filaire doit être présent dans l établissement en cas de coupure électrique pour donner l alerte. Q4 Les veilleuses des blocs d éclairage de sécurité sont allumées L éclairage de sécurité est constitué de blocs lumineux où sont apposés des flèches vertes, un pictogramme ou l indication «issue de secours». Ils s allument automatiquement en cas de coupure de courant et permettent la progression en cas d obscurité. Ils doivent être vérifiés régulièrement, les dates des contrôles sont consignées dans le registre de sécurité incendie. Pour les écoles non munies de ce dispositif (la catégorie dans laquelle est classée l école ne l impose pas) un dispositif d éclairage de secours par lampe portative est obligatoire. Q5 et 6 Les issues de secours sont dégagées et déverrouillées en présence du public Les portes, couloirs, escaliers et issues de secours doivent être constamment dégagés, et ouverts pendant la présence des élèves, pour permettre l évacuation. Armoires, bacs à fleurs ou expositions ne doivent pas être placés dans les espaces de circulation ou faire obstacle à la progression afin que l évacuation s effectue rapidement et en bon ordre. Q7 Les portes coupe feu restent en position fermée en cas d alarme Les portes coupe-feu sont munies de ferme-porte («Groom») et doivent être maintenues en position fermée (pas de cale ou d'objet bloquant); elles peuvent être maintenues en position ouverte si elles sont asservies à l'alarme incendie (il ne doit pas y avoir d'obstacle à la fermeture automatique) Q8 Les Rideaux sont conformes à la réglementation L éclairage naturel doit être privilégié. Des dispositifs d occultation (rideaux, stores..) sont à prévoir en cas d élévation exagérée de la température. Les rideaux ou stores doivent répondre aux normes de classement au feu M² si la surface de la classe est de plus de 50 m² ; et M1 pour les escaliers encloisonnés) Seule l étiquette sur le tissu peut vous renseigner. Si non demander à la Mairie Les opérations de nettoyage doivent être réalisées de façon à ne pas éliminer le traitement ignifuge. Les rideaux portières devant une issue de secours sont interdits. Classement réaction au feu des matériaux incombustible Combustibilité Inflammabilité MO ininflammable M1 combustible Non inflammable M2 combustible Difficilement inflammable M3 combustible Moyennement inflammable M4 combustible Facilement inflammable NC Non classé

3 Fiche 1 - Incendie Q10 Les stockages de matériels et produits non utilisés sont évacués L accumulation et le stockage de matériaux, objets ou produits destinés aux travaux des élèves peuvent être des sources de propagation du feu. Il y a lieu d être vigilant et de prévoir suffisamment de locaux adaptés aux différents stockages Q11 Local adapté pour stocker le matériel inflammable Un local adapté aura des parois et des portes résistantes au feu: par exemple les réserves de fournitures scolaires et les dépôts d'archives doivent avoir des parois coupe-feu de degré 1h et des portes coupe-feu de degré 1/2h munie de ferme-porte Q12 Les éléments de décoration Limiter la surface de papiers affichés à 20% de la superficie totale des parois verticales. Éléments de décoration : Les éléments de décoration en relief fixés sur les parois verticales doivent répondre aux exigences suivantes : Les éléments de décoration en relief fixés sur les parois verticales des locaux ou dégagements protégés ou non sont classés C-s3, d0 ou en matériaux de catégorie M2 lorsque la surface globale de tous ces éléments, projetée sur les parois verticales, est supérieure à 20 % de la superficie totale de ces parois. Les mobiles ou objets suspendus aux plafonds ainsi que l abondance d affichage sur les murs sont des sources de feu. Les suspensions en matière inflammable doivent être éloignées de toute source de chaleur et des appareils électriques. Il est interdit de suspendre des mobiles sur les luminaires ou aux plafonds. Q 13 ; 14 et 15 Les exercices d évacuation Des exercices d évacuation minimum doivent être organisés au cours de l année scolaire ; le premier exercice doit se dérouler durant le mois qui suit la rentrée pour permettre aux nouveaux arrivants (enseignants et élèves) de se repérer dans l établissement en cas d alerte et de repérer le point de rassemblement. Outre leur aspect réglementaire et la vérification du bon fonctionnement des installations, les exercices doivent avoir pour objectif d éduquer les enfants à évacuer dans les meilleures conditions, dans les meilleurs délais et sans panique. C est aussi le moment de vérifier que les consignes sont connues de tous. Les conditions de leur déroulement et le temps d évacuation sont consignés sur le registre de sécurité. Q16 et 17 Le point de rassemblement Le point de rassemblement doit être clairement identifié et connu de tous, ce point doit être suffisamment éloigné du bâtiment (deux fois et demi la hauteur du bâtiment) pour éviter tout risque d écrasement en cas d écroulement. Ce point est signalé par un panneau de rassemblement. Q18 Le registre de sécurité incendie C est le document qui fera preuve, en cas de sinistre, que les procédures réglementaires en matière de prévention incendie et d évacuation ont bien été respectées. Il doit être remis à la commission de sécurité incendie lors de la visite. Le Directeur doit s assurer qu il est présent dans l école, que les contrôles et vérifications techniques ont bien été réalisés aux dates prévues. Il doit comporter : Le nom de l école et les coordonnées (adresse, téléphone, Fax..) L effectif des élèves actualisé en début d année scolaire Le rappel des consignes et des procédures en cas d incendie Les dates de passage de la commission de sécurité incendie, l avis donné et le cas échéant, les prescriptions ainsi que les suites données à celles ci. Les dates des contrôles et vérifications techniques ainsi que le nom de l entreprise (électricité, gaz, extincteurs, système de sécurité incendie, ascenseurs, etc...) et la signature obligatoire des prestataires.

4 Fiche 1 - Incendie Les dates et les observations des exercices d évacuation. La liste des personnes formées aux moyens de secours; les dates et éléments sur tout événement qui peut avoir une incidence sur la sécurité incendie les dates des travaux d'aménagement et de transformation, leur nature, les noms du ou des entrepreneurs et, s'il y a lieu, de l'architecte ou du technicien chargés de surveiller les travaux Q19 Une salle comportant une seule porte est limitée à l accueil de 19 personnes Une deuxième issue opérationnelle s impose dès la présence d une vingtième personne dans le local. Toute personne présente dans la salle est comptabilisée dans l effectif (qu il s agisse d un enseignant, des élèves ou des assistants de vie scolaire.) Cette issue doit être accessible et déverrouillée en présence des personnes dans la salle. Une porte d intercommunication avec la salle voisine constitue une 2ème issue à condition qu elle soit accessible et non bloquée par un bureau, une armoire, etc. La salle voisine doit permettre l accès à une circulation d évacuation (salle non fermée à clé ou qui peut-être déverrouillée facilement). Elle ne doit pas être un local à risques. Q20, 21, 22 et 23 Les extincteurs Les extincteurs doivent être placés à proximité de chaque sortie des niveaux (étages). La protection d un risque particulier (armoire électrique, ordinateur) impose la présence d un extincteur adapté au risque à proximité). La hauteur maximum réglementaire de la poignée de portage est de 1 mètre 20 par rapport au sol pour permettre à un adulte de le décrocher facilement. La vérification annuelle est obligatoire. Extincteurs en fonction des classes de feux Classes de feu Exemples Extincteurs utilisables A Feux secs Bois, carton, tissus, paille,etc eau (matériaux solides) eau pulvérisée avec additif poudre polyvalente mousses B Feux gras (liquides et solides liquéfiables) Essence, alcools, fioul, goudron, graisse,etc... eau pulvérisée avec additifs poudre polyvalente, poudre BC CO2 (dioxyde de carbone) mousses C Feux de gaz Méthane, butane, propane,etc... poudre polyvalente, poudre BC D Feux de métaux F Feux liés aux auxiliaires de cuisson Sodium, aluminium, magnésium, etc... Huiles et graisses Dans les appareils de cuisson. extincteurs spéciaux Poudres BC Agents de classe F (carbonate de potassium ou acétate d'ammonium) Q 24 Le personnel est sensibilisé à la manipulation des extincteurs Envisager une formation des personnels à la manipulation des moyens de secours (être capable de choisir de bon extincteur en fonction de la nature du combustible). Q25 Les services de secours peuvent accéder facilement au bâtiment Les accès, la cour et les bâtiments doivent être constamment accessibles aux services de secours. Attention au stationnement désordonné des parents (et des enseignants) devant les entrées de l école. Au besoin faire établir un marquage au sol. Q26 L évacuation des personnes à mobilité réduite peut être validée par le SDIS Lors du déclenchement de l'alarme incendie, les personnes en situation de handicap doivent être, en fonction des cas (rdc, étage, type de handicap) soit évacuée, soit mises à l'abri dans un espace d'attente sécurisé. Le scénario retenu peut être présenté aux pompiers de votre secteur pour avis. Favoriser au maximum la présence de l élève à mobilité réduite au rdc. Prévoir un encadrement spécifique selon son emploi du temps et sa présence dans les étages. Son évacuation se fera :

5 Fiche 1 - Incendie - Soit par l ascenseur si celui-ci est un ascenseur d évacuation autorisé par les services incendie (présence d un local d attente devant l ascenseur à chaque étage) : voir commission de sécurité ; - soit par une chaise d évacuation, il faut prévoir la manipulation de l élève de son fauteuil à la chaise d évacuation (voir avec le médecin traitant de l élève), et l évacuer par un adulte en dernier de l étage. Si l évacuation n est pas possible et en dernier recours, identifier à chaque niveau un local d attente coupe-feu accessible par l extérieur par un ouvrant signalé par un point rouge en s assurant que les secours puissent y accéder facilement. Faire valider le plan confinement incendie par le Service de Sécurité Incendie de votre secteur et les parents de l élève. Q27: 50 personnes à l étage Les locaux situés en étage (dont le plancher bas accessible au public est situé à moins de huit mètres au-dessus du sol) desservis par un seul escalier ayant une largeur d'une unité de passage (0,90m) peuvent recevoir jusqu'à 50 personnes; Pour un l'effectif entre 51 et 100 personnes, il faut deux dégagements d'une unité de passage (0,90m) ou un de deux unités (1,40m). Dans ce dernier cas, ce dégagement doit être complété par un dégagement accessoire (Les dégagements accessoires peuvent être constitués par des sorties, des escaliers, des coursives, des passerelles, des passages en souterrain, ou par des chemins de circulation faciles et sûrs d'une largeur minimale de 0,60 mètre ou encore par des balcons filants, terrasses, échelles, etc...)

6 Prévention du risque mécanique Fiche 2 Risque mécanique Q28 L état des sols et des revêtements Les revêtements de sol sont non glissants et non détériorés pour éviter les chutes. L état du sol doit prendre en compte le revêtement goudronné, les grilles de protection autour des arbres, des bordures de séparation Q29 L état général APPARENT du bâtiment (murs; toiture ; fenêtres, gardes corps) Etat général des murs et des rebords des fenêtres : un revêtement détérioré situé en hauteur peut générer des chutes de matériaux préjudiciables à la sécurité. L état apparent des toitures est à prendre en compte, la chute d une tôle, tuile ou ardoise est source de danger. Le dispositif d ouverture des fenêtres (salles de classe, couloirs et escaliers) et particulièrement celles situées en étage, ne doit pas être facilement manœuvrable par les enfants. La hauteur d allège doit être suffisante : si la hauteur n est pas suffisante, les baies de l étage doivent être équipées d une barre d appui située à au moins 1,00m du sol fini. En cas de doute sur l état général du bâtiment, prévenir la collectivité territoriale de rattachement. Les gardes corps : Les vides entre barreaux ou éléments verticaux ne doivent pas être supérieurs à 11 cm; La partie d'un garde-corps ajouré située à une hauteur inférieure à 45 cm ne doit pas comporter d'élément permettant d'y stationner en équilibre assisté; La hauteur d'un garde-corps mince (épaisseur inférieure ou égal à 20 cm) ne doit pas être inférieur à 1 m ; pour les rampes d'escalier sur palier, la hauteur peut être ramenée à 0,90m si la largeur du jour de l'escalier est inférieure ou égale à 0,60 m; pour les rampes sur volée d'escalier la hauteur minimale est de 0,90m. Q30 Le stockage en hauteur Evacuer ce qui n est pas utilisé. Les dessus d armoires ne sont pas des espaces de stockage appropriés : risque de blessure en cas de chute d objets. Prévoir des éléments de rangement uniformes et fonctionnels afin de faciliter le rangement. Q31 La stabilité des étagères Les étagères instables doivent être maintenues contre le mur par un dispositif de fixation. Q32 Les allées de circulation sont dégagées Cartables, armoires, bacs à fleurs ou expositions ne doivent pas être placés dans les espaces de circulation ou faire obstacle à la progression afin que l évacuation s effectue rapidement et en bon ordre. Q33 Les appareils sont installés au plus près des prises Les câbles électriques n entravent pas la circulation : adapter les branchements pour éviter tout risque de chute. Q34La circulation et le stationnement de véhicules sont satisfaisants aux abords de l école Apprécier la commodité des circuits et des accès à l école : largeur du trottoir, barrière de sécurité, passage protégé, vitesse et flux des véhicules devant l école, possibilité de stationnement pour déposer les enfants à l école...

7 Fiche 2 Risque mécanique L aménagement de ces espaces ne relève pas de la compétence des enseignants, mais ils peuvent détecter des situations à risques et informer la collectivité territoriale de rattachement.

8 Fiche 3 Risque électrique et gaz Prévention du risque électrique et gaz Q35 Les organes de coupure GAZ et électricité Les organes de coupure (gaz, électricité, ventilation) doivent être identifiés, connus du directeur et des enseignants. Ils doivent être facilement accessibles en cas d urgence afin de neutraliser le système électrique si nécessaire ou éviter une propagation rapide du feu.(gaz) Q36 Contrôle annuel des installations électriques et GAZ et rapports de vérification Pour les écoles du premier groupe (catégorie :1 ; 2 ; 3 ; 4), la périodicité des contrôles réglementaires des installations électriques, du gaz, du chauffage, des extincteurs est fixée par les textes (en général tous les ans). Ces contrôles sont réalisés par un technicien compétent (une entreprise agréée) et doivent faire l objet d un rapport de visite. Pour les écoles de la 5 ème catégorie le règlement précise que le maire doit faire procéder, par des techniciens compétents, aux opérations d entretien et de vérification des installations et des équipements techniques de son école (PE4) le code du travail impose une vérification annuelle. Une copie des rapports de vérification doit être transmise au directeur. Q37 Le système électrique est en bon état Un simple contrôle visuel permet d identifier les fils dénudés ou les prises décollées du mur sources de risques d électrisation : le signaler à la collectivité propriétaire des locaux Q38 et 39 Les armoires électriques sont signalées par un pictogramme Les armoires électriques sont fermées à clé. Q40 Prises de courant et appareils à brancher Le nombre de prises de courant doit être équivalent à celui des appareils à brancher afin de limiter l'emploi de socles mobiles de prises et tout risque de surchauffe du système électrique. Photocopieur, four à micro-ondes, cafetière n ont pas leur place dans une salle de classe. Source de risques électriques et incendie, ils doivent être stockés et utilisés dans des locaux spécifiques. Les prises électriques doivent être d'un type à obturation («éclipses») pour éviter l introduction d objet dans les fiches, elles comportent une broche de terre et doivent être protégées par un différentiel 30 ma. Q41 Blocs et prises multiples Utiliser des socles de mobiles de prises comportant des prises à éclipses, certains sont munis d'un bouton d'arrêt général. Pas de prises multiples («triplettes»)! Trop souvent surchargées et mal conçues, elles chauffent et sont à l'origine de nombreux incendies. Autorisé Interdit

9 Prévention du risque biologique Fiche 4 le risque biologique Q42 Moisissures dans le bâtiment Le nettoyage du salpêtre ou des moisissures sur les murs doivent être suivis d un traitement pour éviter leur réapparition. Ces symptômes peuvent être le signe d une aération-ventilation défaillante : vérifier que les pièces sont correctement ventilées. Prévenir la collectivité territoriale propriétaire des locaux. Q43 et 44 L eau est à température variable, les lavabos sont équipés de distributeurs de savon, de papier essuie main et de poubelle à couvercle Des moyens de nettoyage et de séchage ou d essuyage appropriés sont mis à la disposition des occupants. Proscrire les savonnettes et les torchons qui favorisent la transmission des bactéries. Afficher à chaque point d eau les consignes nécessaires au bon lavage des mains (Plan ministériel de prévention et de lutte «pandémie grippale».) Q45 Sols parois et plafonds sont facilement nettoyables Les surfaces doivent être facilement nettoyables (type carrelage) et non dégradées afin de limiter les risques biologiques. Q46 et 47 Les locaux sanitaires sont éclairés et ventilés Vérifier le débit mini de l extraction de 60 m3/h Ces ventilations ne seront efficaces que s il est prévu des entrées d air adaptées au volume à extraire. Q48 Les locaux sanitaires sont maintenus en état de propreté Le sol des locaux, les murs ainsi que les sièges de w-c doivent être maintenus en constant état de propreté. Le balayage à sec est interdit. Q49 et 50 Les sanitaires sont pourvus de papier toilette et les toilettes femmes sont équipés de poubelles Dans les établissements occupant un personnel mixte, les WC sont séparés entre les hommes et les femmes. Q51 L entretien des locaux est effectué au minimum quotidiennement Q52 Il n y a pas de gêne à l entretien des locaux (encombrement) ISST Aide méthodologique pour le document unique d évaluation des risques

10 Prévention du risque chimique Fiche 5 Risque chimique Q53 Les produits d entretien des locaux sont rangés dans un placard, une armoire fermée à clé : Les produits et matériels d entretien ne doivent pas être à portée des élèves. Beaucoup de produits d entretien comportent des pictogrammes de dangerosité (inflammable, corrosif, irritant.). Les produits doivent être rangés soit dans un local spécifique ou dans un placard fermant à clé. Q54 Les produits dangereux sont conservés dans leur emballage d origine : L emballage d origine permet de connaître avec précision la composition du produit ce qui est indispensable pour sa bonne utilisation mais également en cas d ingestion ou de contact accidentel avec la peau ou les yeux : le médecin ou le centre anti poison ont besoin de connaître avec précision la nature du produits mis en cause pour intervenir rapidement. Q55 Absence de produit dangereux stocké dans un contenant alimentaire : Ne pas utiliser des contenants inadaptés (bouteille d eau, pot en verre, boite métallique ) qui sont source de confusion et donc d accidents. Q56 Tous les emballages des produits sont étiquetés Toutes les préparations, dilution comprises, sont étiquetées (nom du produit en toutes lettres et dilution précisée). Les produits reconditionnés sont étiquetés Q57 Les Fiches de Donnés de Sécurité FDS Une Fiche de Données de Sécurité (FDS) est un document fournissant des informations sur les risques de santé potentiels liés à l'exposition à des produits chimiques ou à d'autres substances potentiellement toxiques ou dangereuses. La FDS contient aussi des informations sur les méthodes de travail sûres et les mesures de précaution à prendre lors de la manipulation du produit concerné. Les demander systématiquement au fournisseur lors de l achat de produits chimiques dangereux ou les télécharger sur internet. Q58 Le contrôle de l amiante est réalisé : DTA = Dossier Technique Amiante Le DTA doit être réalisé par les propriétaires des immeubles de bureaux, des établissements recevant du public et classés dans la 5e catégorie, depuis le 31 décembre Pas de DTA pour les écoles construites après 1997 (amiante interdite) Objectif du DTA : Informer tous les personnels, des collectivités territoriales et de l Etat (en tant qu utilisateurs des locaux) de la présence et de la localisation de l amiante Gérer le patrimoine en maîtrisant les risques Contenu du DTA : Fiche récapitulative Repérages réalisés Localisation des matériaux amiantés Enregistrement de l état Consignes générales de sécurité Mesures préconisées ou conservatoires Q59 Le personnel est informé de la localisation de l amiante dans son école Le Dossier Technique Amiante doit être tenu à la disposition des occupants de l'immeuble bâti concerné, des agents ou services mentionnés aux articles L. 48 et L. 772 du Code de la santé publique ainsi que, le cas échéant, des inspecteurs du travail et des agents du service de prévention des organismes de Sécurité sociale. ISST Aide méthodologique pour le document unique d évaluation des risques

11 Fiche 5 Risque chimique Les propriétaires communiquent ce dossier à toute personne physique ou morale appelée à effectuer des travaux dans l'immeuble bâti et conservent une attestation écrite de cette communication. Q60 Les matériaux amiantés sont en bon état de conservation Le DTA Dossier Technique Amiante précise l état de conservation de l amiante au moment du repérage. Au cours du temps, cette amiante peut se dégrader : L amiante inerte (telle qu on la rencontre dans des panneaux en fibrociment, dans les dalles de sol ou dans des colles) ne présente pas de risque pour les occupants des locaux si elle n est pas dégradée (en bon état de conservation) mais suppose des précautions si l on procède à des interventions ou des remplacements produisant des poussières (grattage des couches de colle, perçage, meulage ou découpage des plaques). L amiante friable (telle que celle contenue dans certains flocages d isolation) suppose l intervention d une entreprise agréée. L état de conservation est précisé dans le DTA Par précaution, les occupants des locaux, témoin de la dégradation du matériel, le signale à la Mairie qui pourra faire réaliser un contrôle par un organisme agréé et décider d une intervention. Dans tous les cas, ces travaux doivent être réalisés hors de la présence des enfants. Q61 Lors de l intervention d entreprises extérieures, le directeur est associé à la rédaction du plan de prévention En cas de travaux, la co-activité sur un même lieu de travail entre entreprise extérieure et utilisateurs des locaux doit être organisée et prévue par écrit afin d éviter tout accident. (Allées de circulation, manœuvre de véhicules ) Pour tout travaux, le directeur de l école doit être consulté par la Mairie afin d organiser cette coactivité. En cas de travaux de désamiantage, un plan de prévention est obligatoire. Dans cette situation, il est préconiser de réaliser les travaux pendant les périodes de vacances scolaires pour éviter tout risque d exposition aux poussières d amiante. Q62 Le contrôle du plomb Sont principalement concernées par ce contrôle, les tuyauteries et les peintures anciennes (risque de saturnisme). Préciser les locaux susceptibles de présenter du plomb. Q63 Le contrôle radon Le Radon est un gaz radioactif d origine naturelle. Il provient de la désintégration de l uranium et du radium présents dans la croûte terrestre. Il est présent partout à la surface de la planète et provient surtout des sous-sols granitiques et volcaniques ainsi que de certains matériaux de construction. Le Radon est un des agents du cancer du poumon. Il peut s accumuler dans les espaces clos. Les moyens pour diminuer les concentrations en radon sont l aération et la ventilation. Art. R : «Dans les établissements d enseignement où les agents, en raison de la situation de leur lieu de travail, sont exposés à l activité du radon et de ses descendants, le chef d établissement (le Maire) procède à des mesures de cette activité Lorsque les mesures effectuées mettent en évidence une concentration moyenne de l activité dans l air supérieure ou égale à 400 becquerels par mètre cube, le chef d établissement met en œuvre les actions nécessaires pour réduire l exposition à un niveau aussi bas que techniquement possible» Les mesures de Radon doivent être effectuées dans les établissements d enseignement situés dans les départements suivants : 03, 05, 07, 09, 12, 14, 15, 19, 20, 22, 23, 25, 29, 36, 42, 43, 48, 52, 54 nord, 56, 58, 63, 65, 69, 70, 71, 73, 74, 87, 88, 90. ISST Aide méthodologique pour le document unique d évaluation des risques

12 Fiche 6 Risque TMS Prévention des Troubles musculo-squelettiques Q64 Les postes informatique sont équipés de sièges stables et réglables image du dossier de l I.N.R.S. le travail sur écran ( Choisir un mobilier aux normes, autant que possible réglable. Il faut aussi veiller à offrir assez d'espace aux opérateurs pour qu'ils puissent bouger, changer de position, étendre leurs jambes, accéder aisément à leur documents... Le mobilier doit être choisi et réglé en fonction des caractéristiques physiques de l'utilisateur. L'aménagement optimal est celui qui permet une posture adéquate, à savoir : Les pieds reposent à plat sur le sol ou sur un repose-pieds ; L'angle du coude est droit ou légèrement obtus ; Les avant-bras sont proches du corps ; La main est dans le prolongement de l'avant-bras ; Le dos est droit ou légèrement en arrière, et soutenu par le dossier. Pour établir un compromis entre vision et posture, le haut du moniteur doit se situer au niveau des yeux. Toutefois, si l opérateur porte des verres progressifs, l écran doit si possible être à moitié encastré dans la table. A défaut, il sera posé sur la table. Pour les opérateurs qui travaillent sur un micro-ordinateur portable, il existe des rehausseurs qui permettent de placer le haut de l écran à hauteur des yeux. Il s agit d un plan incliné sur lequel le clavier est posé, un clavier standard doit alors être connecté au portable. Fauteuil Un fauteuil doit être choisi en fonction des critères suivants : Dossier, assise (et éventuellement accoudoirs) réglables ; Profondeur permettant à l'opérateur d'appuyer le bas de son dos sans que le bord avant n'exerce de pression à l'intérieur de ses genoux ; Rembourrage ferme offrant un bon appui ; Tissu de revêtement poreux permettant une circulation de l'air. Les sièges avec appui sur les genoux sont à proscrire, à moins d'une utilisation très ponctuelle, car ils entraînent des problèmes de circulation sanguine dans les jambes. Plan de travail Un plan de travail à 2 plateaux réglables en hauteur (un pour le moniteur et un pour le clavier et la souris) est à privilégier lorsque les postes sont en libre service. Lorsque le plan de travail n'est pas réglable en hauteur, un repose-pieds permettra aux personnes les plus petites de maintenir leurs pieds à plat. Distance œil écran Lorsque l affichage est alphanumérique, la distance optimale entre l œil et l écran ne dépend pas de la taille de l écran mais de la taille des caractères ou des chiffres affichés. Elle augmente avec la taille de ceux-ci. Lorsque l'affichage est uniquement iconographique (surveillance vidéo ), la distance œil-écran doit être égale à 4,5 fois la diagonale de l'image. ISST Aide méthodologique pour le document unique d évaluation des risques

13 Fiche 6 Risque TMS Q65 Les personnes ont reçu une formation aux postures de travail Lorsque les manutentions manuelles ne peuvent être évitées, il est important de former les personnels aux Gestes et Postures de travail spécifiques. (Maternelles, port de charges ) Q66 Le personnel dispose d un mobilier à sa taille dans sa classe Les enseignants doivent disposer de mobilier à leur taille dans leur classe : un enseignant ne peut utiliser en permanence des chaises et des tables à la taille des élèves de maternelle par exemple. Risque de troubles musculo-squelettiques (TMS) tels que maux de dos, lumbagos etc (1er cause d arrêt de travail). Les enseignants doivent avoir un mobilier adapté. (Article R du code du travail) ISST Aide méthodologique pour le document unique d évaluation des risques

14 Fiche 7 Risques Psycho-Sociaux Prévention des Risques Psycho-Sociaux Q67 Une information sur les risques psycho- sociaux, RPS, a été diffusée Source INRS : Risques psychosociaux : Prévenir le stress, le harcèlement ou les violences Les risques psychosociaux regroupent : le stress au travail, les violences internes (conflit, brimades, harcèlement moral ), les violences externes (commises sur des agents par des personnes externes à l école), l épuisement professionnel (ou burn-out), les formes de mal-être, de souffrance, de malaise ressentis par les personnels. Ces risques, qui ont souvent des causes communes (charge de travail, manque de clarté dans le partage des tâches, organisation du travail ) peuvent interagir : ainsi le stress au travail favorise-t-il l apparition de violences entre les personnels qui, à leur tour, augmentent le stress dans l école. Mais ces risques ont également des spécificités qu il convient de prendre en compte dans un objectif de prévention. Des risques difficiles à appréhender Faute d une connaissance suffisante, ou faute d outils adaptés, les acteurs se sentent souvent démunis pour lutter contre les risques psychosociaux. Ils butent également sur leurs dimensions individuelles et subjectives car face à une même situation de travail «stressante» ou tendue, les personnels peuvent réagir différemment. Résultat : les actions de prévention menées sont trop souvent uniquement centrées sur les personnels. Or, pour supprimer ou réduire les effets du stress et des violences, il convient de prendre en compte les sources de risques dans l organisation et l environnement du travail des personnels. Une prévention nécessaire l Les risques psychosociaux doivent être gérés au même titre que les autres risques professionnels. Comme l impose la réglementation, il est nécessaire de les évaluer, de planifier des mesures adaptées et de donner la priorité aux mesures susceptibles d éviter les risques le plus en amont possible. L information est un premier pas vers la connaissance des RPS et la prévention. Q68 Le personnel de l école pense être en sécurité pour exercer sa fonction Source INRS : Agression et violence externe au travail : Prévenir les violences, limiter les traumatismes On distingue : les violences physiques, les menaces ou les insultes qui concernent un très large éventail de professions en butte à l'agressivité de leur public, dans les activités de service notamment, les actes de destruction ou de dégradation, dirigés non sur des personnes mais sur des biens matériels. Les personnels confrontés à ces actes de vandalisme peuvent alors se sentir attaqués dans leur travail et leur identité professionnelle. Le contact avec le public, facteur de risque 25 % des salariés en contact avec le public déclarent avoir subi des agressions verbales, 2 % une agression physique (enquête Sumer 2003). La réglementation énonce l obligation pour l employeur d assurer la sécurité et la santé des travailleurs pour tous les aspects liés au travail, ce qui implique de prévenir les violences qui surviennent dans le cadre du travail. Au cours de l évaluation des risques qu il est tenu d effectuer, l employeur doit ainsi intégrer les risques de violences, c est-à-dire repérer les éventuels postes de travail à risque, les personnes exposées et les principaux facteurs de risque (ou principales causes). À partir de cette

15 Fiche 7 Risques Psycho-Sociaux évaluation, des mesures permettant d éviter les situations de violence doivent être recherchées avec les personnes concernées. Que faire pour éviter les agressions? - mettre en place des stratégies de communication claires en direction des familles (règlement intérieur, lors des réunions parents/professeurs, des conseils d école) - anticiper les réponses possibles en conseil des maîtres (éviter de recevoir seul certains parents ) - poser les conditions d un dialogue constructif (cadre, objectifs, conditions d accueil) Que faire en cas d agression? 1) Verbales : - consigner par écrit les propos (rechercher un témoin) - en référer au directeur de l école, à ses collègues - en référer à sa hiérarchie (IEN) - porter plainte (en fonction de la gravité de la situation) - orienter le collègue vers la cellule d aide et d écoute de la MGEN en fonction de la situation 2) Physiques : - porter plainte - rendre compte à sa hiérarchie (orale et par écrit) - échanger avec le directeur de l école et les collègues - orienter le collègue vers la cellule d aide et d écoute de la MGEN en fonction de la situation - prévoir un suivi médical si besoin (en cas de blessures physiques ou morales : demander au médecin une déclaration en accident du travail) Q69 Le personnel de l école pense avoir les ressources suffisantes pour faire face aux contraintes liées au travail Source INRS : Épuisement professionnel : Quand l investissement professionnel devient trop lourd à porter. Le syndrome d'épuisement professionnel est un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique. Il se caractérise par 3 dimensions : l épuisement émotionnel : sentiment d être vidé de ses ressources émotionnelles, la dépersonnalisation ou le cynisme : insensibilité au monde environnant, déshumanisation de la relation à l autre (les usagers, élèves, clients ou patients deviennent des objets), vision négative des autres et du travail) le sentiment de non-accomplissement : sentiment de ne pas parvenir à répondre correctement aux attentes de l'entourage, mise en retrait, dépréciation de ses résultats Médecins, infirmières, aides à domicile, enseignants, avocats De nombreuses professions demandent un investissement personnel et affectif important. Les salariés exerçant ces métiers peuvent être concernés par le risque d épuisement professionnel quand ils en arrivent à ressentir un écart trop fort entre leurs attentes, la représentation qu ils ont de leur métier (portée par des valeurs et des règles) et la réalité du travail. Cette situation, qui les épuise et les vide «émotionnellement», les conduit à remettre en cause leur investissement initial. Que faire quand on se sent épuisé par son travail? Ne pas rester seul : faire part des difficultés rencontrées dans le travail autour de soi (entourage professionnel, personnel, hiérarchie) Renforcer le travail en équipe, mettre en place des groupes d échanges, tenter de trouver des solutions en équipe. Ne pas hésiter à consulter un médecin quand on se sent fatigué, irritable, vidé ou à demander à voir le médecin de prévention de l Education Nationale. ( Voir organigramme en Santé Sécurité au travail) Si des dysfonctionnements qui pèsent et empêchent de travailler correctement, sont identifiés, en informer son supérieur ou les représentants du personnel.

16 Fiche 7 Risques Psycho-Sociaux Q70 Le personnel dispose de locaux adaptés. Le directeur dispose d un bureau pour effectuer le travail lié à sa fonction. Surface du bureau préconisée pour le directeur : 12 m² pour une capacité d accueil de 3 à 4 visiteurs (veiller à l isolation phonique pour assurer la confidentialité). Dans les écoles d au moins trois classes, la présence d une salle de réunion des enseignants se justifie (comme lieu de réunions organisées ou de détente et pouvant servir ponctuellement à d autres intervenants) La surface recommandée est d au moins 12 à 15 m². Dans les groupes scolaires de 12 classes ou plus, la surface préconisée pour la salle de réunion est de 25 m².

17 Fiche 8 Les documents obligatoires Les documents obligatoires Q71 et Q72 Le document unique d évaluation des risques et son actualisation L évaluation des risques est une obligation de l employeur qui doit être transcrite dans un document unique d évaluation des risques. Cette évaluation comporte un inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail de l établissement. Chaque école constitue une unité de travail. La démarche d évaluation des risques professionnels est de la responsabilité de l Inspecteur d Académie, directeur des services départementaux de l Education Nationale (IADSDEN). L inspecteur de l Education Nationale (IEN) de circonscription pilote la démarche d évaluation dans sa circonscription. L assistant de prévention de circonscription assiste et conseille l IEN ainsi que les directeurs d école dans la mise en œuvre de la démarche. Ce document, qui revêt un caractère obligatoire depuis novembre 2002 (Décret du 5/11/2001), est mis à jour au moins annuellement (Code du Travail R4121-1). Le document unique d'évaluation des risques est tenu à la disposition : 1. des personnels ; 2. des membres de la commission d'hygiène et de sécurité ou des instances qui en tiennent lieu. Cette évaluation peut se faire en concertation avec le personnel de la mairie, propriétaire des locaux pour toute la partie bâtiment. Q73 Le registre santé sécurité au travail (nouveau nom pour le cahier hygiène et sécurité) Un registre de santé et de sécurité au travail est ouvert dans chaque école. Ce document contient les observations et suggestions des agents relatives à la prévention des risques professionnels et à l'amélioration des conditions de travail. «Le registre de santé et de sécurité au travail est tenu à la disposition de l'ensemble des agents et, le cas échéant, des usagers. Il est également tenu à la disposition des inspecteurs santé et sécurité au travail et des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.» Date Nom, prénom Qualité Observations, suggestion relative à la prévention des risques professionnels et à l amélioration des conditions de travail Date et visa du directeur Suites données Q74 Le registre de sécurité incendie Le Directeur doit s assurer qu il est présent dans l école, que les contrôles et vérifications techniques ont bien été réalisés aux dates prévues. Il doit comporter : Le nom de l école et les coordonnées (adresse, téléphone, Fax..) L effectif des élèves actualisé en début d année scolaire Le rappel des consignes et des procédures en cas d incendie Les dates de passage de la commission de sécurité incendie, l avis donné et le cas échéant, les prescriptions ainsi que les suites données à celles ci. Les dates des contrôles et vérifications techniques ainsi que le nom de l entreprise (électricité, gaz, extincteurs, système de sécurité incendie, ascenseurs, etc...) et la signature obligatoire des prestataires. Les dates et les observations des exercices d évacuation. ISST Aide méthodologique pour le document unique d évaluation des risques

18 Fiche 8 Les documents obligatoires La liste des personnes formées aux moyens de secours; les dates et éléments sur tout événement qui peut avoir une incidence sur la sécurité incendie les dates des travaux d'aménagement et de transformation, leur nature, les noms du ou des entrepreneurs et, s'il y a lieu, de l'architecte ou du technicien chargés de surveiller les travaux Q75 Le Plan Particulier de mise en sureté PPMS La circulaire n du 29 mai 2002 précise qu e «le directeur, dans le cadre du conseil des maîtres, [...] élabore [...] ce plan en s'adjoignant, le cas échéant, des personnes dont la contribution pourra s'avérer utile». Le directeur d école élabore le PPMS. Cependant, le directeur d'école n'est pas l'acteur unique de la démarche d'élaboration du PPMS. Il est notamment accompagné, dans leur mise en œuvre, par les agents et personnels de l'école, par l'inspecteur de l'éducation nationale chargé de la circonscription, par l'assistant de prévention de circonscription et le conseiller de prévention départemental, ainsi que par le maire, propriétaire des locaux de l'école et garant de la sécurité du territoire de la commune. Q76 Le cahier de premiers secours Il revient au directeur d école de mettre en place une organisation qui réponde au mieux aux besoins des élèves et des personnels de son école face à un accident corporel. Il peut s appuyer sur l avis technique des infirmières et des médecins de l éducation nationale pour adapter l organisation en fonction du contexte local et de la situation géographique de l école. Cette organisation, définie en début d année scolaire, sera inscrite au règlement intérieur de l école et sera portée à la connaissance du conseil d école et des parents d élèves. Elle doit prévoir notamment : Un protocole d urgence affiché dans l école et connu de tous ; La liste des numéros de téléphone utiles est également affichée (SAMU, médecin, centre anti-poison, pompiers, ambulance, centre hospitalier) ; Une fiche d urgence à l intention des parents, non confidentielle, renseignée chaque année ; Les modalités d accueil des élèves malades ou accidentés (par qui? où?) Les conditions d administration des soins ; Le cas échéant, l application des projets d accueil individualisés (PAI) et l accueil des élèves atteints d un handicap. Un registre spécifique est tenu dans chaque école. Il y est porté le nom de l élève ayant bénéficié de soins, la date et l heure de l intervention, les mesures de soins et d urgence prises, ainsi que les éventuelles décisions d orientation de l élève (retour de l élève dans la famille, prise en charge par les structures de soins) Q77 Le Dossier Technique Amiante Le DTA doit être réalisé par les propriétaires des immeubles de bureaux, des établissements recevant du public et classés dans la 5e catégorie, depuis le 31 décembre Objectif du DTA : Informer tous les personnels, des collectivités territoriales et de l Etat (en tant qu utilisateurs des locaux) de la présence et de la localisation de l amiante Gérer le patrimoine en maîtrisant les risques Contenu du DTA : récapitulative Repérages réalisés Localisation des matériaux amiantés Enregistrement de l état Consignes générales de sécurité Mesures préconisées ou conservatoires ISST Aide méthodologique pour le document unique d évaluation des risques

19 Fiche 8 Les documents obligatoires Q78 Les rapports de vérification obligatoires sont consignés dans le registre de sécurité : La conformité : - des installations électriques; - des installations gaz - des installations d éclairage ; - des éventuels systèmes de protection contre la foudre (paratonnerres) doit être vérifiée initialement et une fois par an. Les dates des vérifications sont consignées sur le registre de sécurité et le rapport correspondant doit être annexé à ce registre. Les ascenseurs doivent faire l'objet d'une vérification, fonctionnement compris, par un organisme agréé, tous les cinq ans et avant leur remise en service faisant suite à une transformation importante. Les appareils de cuisson et de remise en température doivent être entretenus régulièrement et maintenus en bon état de fonctionnement. Au moins une fois par an, il doit être procédé au ramonage des conduits d'évacuation et à la vérification de leur vacuité. Un livret d'entretien sur lequel l'exploitant est tenu de noter, les dates des vérifications et des opérations d'entretien effectuées sur les installations et appareils doit être annexé au registre de sécurité de l'établissement. Les extincteurs : Un plan d'implantation des extincteurs et un relevé des vérifications doivent être portés au registre de sécurité. Les installations de détection automatique : Toute installation de détection doit faire l objet d un contrat d entretien avec un installateur qualifié. Ce contrat d entretien ainsi que la notice descriptive des conditions d entretien et de fonctionnement doivent être annexés au registre de sécurité. Le SSI : L'exploitant est tenu de : - produire, à l'occasion de la visite de réception des installations, le dossier technique des installations annexé au registre de sécurité de l'établissement et comportant un exemplaire du rapport des examens et essais avant la mise en service ; - classer ensuite dans ce registre tous les documents, rapports, attestations qui doivent être rédigés et lui être remis après tout examen ou intervention quelconque sur l'installation. ISST Aide méthodologique pour le document unique d évaluation des risques

20 Fiche 9 Affichage Q79 Plan schématique «sécurité incendie» Affichage santé sécurité Q80 Interdiction de fumer (Agrandir l image pour réaliser une impression) Q81 Consignes de sécurité contre l incendie (Agrandir l image pour réaliser une impression) ISST Aide méthodologique pour le document unique d évaluation des risques

21 Fiche 9 Affichage Q82 Consignes risques majeurs (Agrandir l image pour réaliser une impression) Q83 Consignes en cas d accident (Agrandir l image pour réaliser une impression) Q85 Le point de rassemblement est signalé par un affichage ou un panneau ISST Aide méthodologique pour le document unique d évaluation des risques

VEILLE RÉGLEMENTAIRE Sécurité des personnes Fiche VRE.30

VEILLE RÉGLEMENTAIRE Sécurité des personnes Fiche VRE.30 VEILLE RÉGLEMENTAIRE Sécurité des personnes Fiche VRE.30 Incendie Code du Travail R4216-1 à R4216-7 ; R4216-11 à R4216-34 Code du Travail R4225-8 Code du Travail R4227-34 à R4227-36 Code du Travail R4227-1

Plus en détail

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil Notice de sécurité Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil Cette notice a été établie à l'attention des exploitants d Etablissements Recevant du Public (ERP), afin

Plus en détail

CODE DU TRAVAIL. Nombre de dégagements réglementaires. Nombre total d'unités de passage Moins de 20 personnes 1 1. 1 + 1 dégagement accessoire (a)

CODE DU TRAVAIL. Nombre de dégagements réglementaires. Nombre total d'unités de passage Moins de 20 personnes 1 1. 1 + 1 dégagement accessoire (a) CODE DU TRAVAIL Art. R. 235-4.- Les dispositions de la présente section s'appliquent aux établissements mentionnés à l'article R. 232-12. Les bâtiments et les locaux régis par la présente section doivent

Plus en détail

NOTICE DE SECURITE. SANS LOCAUX A SOMMEIL (Effectif reçu supérieur à 19 personnes) Arrêté du 22/06/1990

NOTICE DE SECURITE. SANS LOCAUX A SOMMEIL (Effectif reçu supérieur à 19 personnes) Arrêté du 22/06/1990 NOTICE DE SECURITE POUR LES ERP DE 5 E CATEGORIE SANS LOCAUX A SOMMEIL (Effectif reçu supérieur à 19 personnes) Arrêté du 22/06/1990 Documents obligatoires à joindre à cette notice de sécurité pour le

Plus en détail

Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés S.D.I.

Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés S.D.I. Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés Le Code du Travail R 232-1-13: La signalisation relative à la sécurité et à la santé au travail doit être conforme à des modalités déterminés par

Plus en détail

L EVACUATION DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

L EVACUATION DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP L EVACUATION DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP Groupement prévention du SDIS 85 PREAMBULE La loi n 2005-102 du 11 février 2005 pour l égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté

Plus en détail

Service départemental d incendie et de secours du Territoire de Belfort

Service départemental d incendie et de secours du Territoire de Belfort Service départemental d incendie et de secours du Territoire de Belfort Fiche technique 2011 / 01 Nouvelles dispositions prévues par le règlement de sécurité pour l évacuation des personnes en situation

Plus en détail

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE de en Martinik NOTICE HYGIENE ET SECURITE BUREAU VERITAS ASEM Dossier n 6078462 Révision 2 Octobre 2014 Page 1 de en Martinik SOMMAIRE 1. INTRODUCTION... 3 1.1 OBJET DE LA NOTICE... 3 1.2 CADRE REGLEMENTAIRE...

Plus en détail

CODE DU TRAVAIL. Nombre de dégagements. Largeur totale cumulée. Effectif

CODE DU TRAVAIL. Nombre de dégagements. Largeur totale cumulée. Effectif CODE DU TRAVAIL Art. R. 232-12.- Les dispositions de la présente section s'appliquent à tous les établissements mentionnés à l'article L. 231-1 à l'exception de ceux qui constituent des immeubles de grande

Plus en détail

POUR LE MONTAGE ET L'EXPLOITATION DE TENTES ET STRUCTURES PNEUMATIQUES PROVISOIRES

POUR LE MONTAGE ET L'EXPLOITATION DE TENTES ET STRUCTURES PNEUMATIQUES PROVISOIRES RESUME DES EXIGENCES EN MATIERE DE PREVENTION DES INCENDIES POUR LE MONTAGE ET L'EXPLOITATION DE TENTES ET STRUCTURES PNEUMATIQUES PROVISOIRES 1. Base Les prescriptions de protection incendie AEAI sont

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE DE SECURITE

NOTICE TECHNIQUE DE SECURITE MODELE N 2 Document disponible sur http://www.auvergne.pref.gouv.fr/protection_civile/etablissements _recevant_public/sec_incendie_erp/procedure.php NOTICE TECHNIQUE DE SECURITE Etablissement Recevant

Plus en détail

NOM équipement. Notice accessibilité pour les établissements recevant du public

NOM équipement. Notice accessibilité pour les établissements recevant du public NOM équipement Notice accessibilité pour les établissements recevant du public Textes de référence : Loi n 2005-102 du 11 février 2005 Décret n 2006-555 du 17 mai 2006 Arrêté du 1er Règles en vigueur considérées

Plus en détail

CONSIGNES DE COMPORTEMENT EN CAS D URGENCE : COMMUNES DU HAUT PLATEAU

CONSIGNES DE COMPORTEMENT EN CAS D URGENCE : COMMUNES DU HAUT PLATEAU CONSIGNES DE COMPORTEMENT EN CAS D URGENCE : COMMUNES DU HAUT PLATEAU V.2011 Incendie Classes de feu : CLASSE A CLASSE B CLASSE C CLASSE D CLASSE F Signalétique Dénomination Feux de matériaux solides Feux

Plus en détail

Guide de l Accessibilité. des Etablissements. Recevant du Public

Guide de l Accessibilité. des Etablissements. Recevant du Public Guide de l Accessibilité des Etablissements Recevant du Public Direction du Développement Commerce Tourisme Réaliser un projet qui garantit l égalité d accès : S assurer que les entrées principales soient

Plus en détail

Le pétitionnaire pourra remplir une notice par établissement isolé les uns des autres au sens de l article GN 3.

Le pétitionnaire pourra remplir une notice par établissement isolé les uns des autres au sens de l article GN 3. NOTICE DESCRIPTIVE DE SECURITE Pour tous les ERP du 1er groupe et les ERP du 2ème groupe (5ème catégorie) Avec locaux à sommeil. (Arrêté du 25/06/1980 modifié Arrêté du 22/06/1990 modifié) La présente

Plus en détail

Définition d un Établissement Recevant du Public (ERP) : Vos partenaires pour répondre à vos questions :

Définition d un Établissement Recevant du Public (ERP) : Vos partenaires pour répondre à vos questions : Définition d un Établissement Recevant du Public (ERP) : «Tous bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises, soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation

Plus en détail

1- RAPPELS. Réglementation - Loi n 2005-102 du 11 février 2005 - Décret n 2006-555 du 17 mai 2006 Arrêté du 1 er août 2006 Arrêté du 21 mars 2007

1- RAPPELS. Réglementation - Loi n 2005-102 du 11 février 2005 - Décret n 2006-555 du 17 mai 2006 Arrêté du 1 er août 2006 Arrêté du 21 mars 2007 Accessibilité des personnes à mobilité réduite aux Établissements et Installations ouvertes au public (E.R.P. et I.O.P.) ----------------- Document obligatoirement joint au dossier de permis de construire

Plus en détail

Instruction permanente prévention Doctrine GN8

Instruction permanente prévention Doctrine GN8 PRÉFET DE L'AIN Application des principes fondamentaux de conception et d'exploitation d'un ERP pour tenir compte des difficultés rencontrées lors de l'évacuation Table des matières 1 - Principes...2 2

Plus en détail

Union des Métiers et des Industries de l Hôtellerie. Le règlement de Sécurité contre les risques d incendie. ERP et IGH de Type O

Union des Métiers et des Industries de l Hôtellerie. Le règlement de Sécurité contre les risques d incendie. ERP et IGH de Type O Union des Métiers et des Industries de l Hôtellerie JURIDIQUE Date : 31/01/2012 N : 04.12 Le règlement de Sécurité contre les risques d incendie ERP et IGH de Type O L arrêté du 25 octobre 2011 portant

Plus en détail

CEP-CICAT 5 Février 2015. Lieutenant Jean-marc BRUCKERT - Service Prévention

CEP-CICAT 5 Février 2015. Lieutenant Jean-marc BRUCKERT - Service Prévention CEP-CICAT 5 Février 2015 Lieutenant Jean-marc BRUCKERT - Service Prévention EVACUER EN TOUTE SECURITE ESPACES D ATTENTE SECURISES SOLUTIONS EQUIVALENTES CAS D EXONERATION ERP CODE DU TRAVAIL IGH Introduction

Plus en détail

LES NORMES DES CABINETS MEDICAUX

LES NORMES DES CABINETS MEDICAUX Fiche technique n 4 LES NORMES DES CABINETS MEDICAUX Sources : CNOM, ANGAK, code de la construction et de l habitation 2010, Ministère de la santé Loi du 11/02/2005 pour l égalité des droits et des chances,

Plus en détail

Les textes et règlements

Les textes et règlements Réglementation applicable aux chapiteaux, tentes et Note : cette fiche est extraite pour l essentiel de l ouvrage «Organiser un événement artistique dans l espace public : Guide des bons usages», édité

Plus en détail

1- RAPPELS 1/11. direction départementale des Territoires Creuse

1- RAPPELS 1/11. direction départementale des Territoires Creuse direction départementale des Territoires Creuse Accessibilité des personnes à mobilité réduite aux Établissements et Installations ouvertes au public (E.R.P. et I.O.P.) ----------------- Document obligatoirement

Plus en détail

Document unique d évaluation des risques professionnels

Document unique d évaluation des risques professionnels Document unique d évaluation des risques professionnels La loi n 91-1414 du 31 décembre 1991 (article L.230-2 du Code du travail), demande au chef d établissement de prendre toutes les mesures nécessaires

Plus en détail

SAUVEGARDE DES PERSONNES ET LUTTE CONTRE L INCENDIE DANS LES BATIMENTS D HABITATION DE LA 3ème FAMILLE INC/HAB COL 3/1986-2

SAUVEGARDE DES PERSONNES ET LUTTE CONTRE L INCENDIE DANS LES BATIMENTS D HABITATION DE LA 3ème FAMILLE INC/HAB COL 3/1986-2 1. CLASSEMENT ET GENERALITES : 1.1. Classement Sont classées dans la 3ème famille les habitations collectives dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à 28 mètres au plus au-dessus du sol

Plus en détail

SECURITE INCENDIE. prévention des incendies et de la panique

SECURITE INCENDIE. prévention des incendies et de la panique prévention des incendies et de la panique E n tant qu établissement recevant du public, un musée est soumis dès sa conception aux obligations réglementaires en matière de prévention des incendies et de

Plus en détail

QUESTIONNAIRE PARTICULIER POUR DEMANDE D'AUTORISATION. BATIMENT SIS : Commune : Localité : Article cadastral : Rue et n : Affectation de l'ouvrage :

QUESTIONNAIRE PARTICULIER POUR DEMANDE D'AUTORISATION. BATIMENT SIS : Commune : Localité : Article cadastral : Rue et n : Affectation de l'ouvrage : Secteur prévention Etablissement cantonal d'assurance et de prévention Place de la Gare 4, Case postale, 2002 Neuchâtel Tél. 032 889 62 22 www.ecap-ne.ch Fax 032 889 62 33 ecap.prevention@ne.ch QUESTIONNAIRE

Plus en détail

Notice d accessibilité des personnes handicapées aux établissements recevant du public et aux installations ouvertes au public (E.R.P. et I.O.P.

Notice d accessibilité des personnes handicapées aux établissements recevant du public et aux installations ouvertes au public (E.R.P. et I.O.P. Notice d accessibilité des personnes handicapées aux établissements recevant du public et aux installations ouvertes au public (E.R.P. et I.O.P.) ----------------- Accessibilité Avril 2009 (d'autres types

Plus en détail

ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS Cette étude a été réalisée auprès de six entreprises de transport urbain de voyageurs, sur le territoire de la CINOR, sur la base des déclarations des

Plus en détail

MEMENTO SECURITE INCENDIE

MEMENTO SECURITE INCENDIE ETABLISSEMENT MEMENTO SECURITE INCENDIE La commission de sécurité vous a prescrit la réalisation d un mémento sécurité Ce document est un modèle pour tout type d établissements en dehors des U et J Il

Plus en détail

NOTICE DESCRIPTIVE DE SECURITE ERP de 5 ème catégorie sans fonction sommeil

NOTICE DESCRIPTIVE DE SECURITE ERP de 5 ème catégorie sans fonction sommeil NOTICE DESCRIPTIVE DE SECURITE ERP de 5 ème catégorie sans fonction sommeil 1/9 A. PROCEDURE L article L.111-8 du code de la construction et de l'habitation pose le principe d une vérification du respect

Plus en détail

ENTRETIENS, CONTROLES ET VERIFICATIONS TECHNIQUES

ENTRETIENS, CONTROLES ET VERIFICATIONS TECHNIQUES ENTRETIENS, CONTROLES ET VERIFICATIONS TECHNIQUES 1 SOMMAIRE SOMMAIRE PAGE 1 INTRODUCTION PAGE 2 I ENTRETIEN CONTROLE ET VERIFICATION TECHNIQUES PAGE 3-4 II CLASSEMENTS ET CATEGORIES DES ETABLISSEMENTS

Plus en détail

- Grille d'autodiagnostic Restaurant

- Grille d'autodiagnostic Restaurant - Grille d'autodiagnostic Restaurant L objectif de ce document est de permettre aux exploitants de se forger un aperçu du niveau d accessibilité de leur établissement face aux obligations de mise en conformité

Plus en détail

«Établissements du type R Établissements d éveil, d enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement»

«Établissements du type R Établissements d éveil, d enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement» «Établissements du type R Établissements d éveil, d enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement» (Arr. 4 juin 1982 ; Arr. 13 janv. 2004, art. 2) SECTION I Généralités

Plus en détail

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1.

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1. Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1 Juin 2015 NOTICE D HYGIENE ET DE SECURITE P. 2 sur 8 SOMMAIRE 1 Hygiène...

Plus en détail

POUR L INSTALLATION TEMPORAIRE DE TRIBUNES ET GRADINS EXTERIEURS ET INTERIEURS

POUR L INSTALLATION TEMPORAIRE DE TRIBUNES ET GRADINS EXTERIEURS ET INTERIEURS RESUME DES EXIGENCES EN MATIERE DE PREVENTION DES INCENDIES POUR L INSTALLATION TEMPORAIRE DE TRIBUNES ET GRADINS EXTERIEURS ET INTERIEURS 1. Base Les prescriptions de protection incendie AEAI sont la

Plus en détail

REGLEMENT SECURITE INCENDIE ERP. DISPOSITIONS ARCHITECTURALES LES DEGAGEMENTS : couloirs,escaliers,sorties,portes

REGLEMENT SECURITE INCENDIE ERP. DISPOSITIONS ARCHITECTURALES LES DEGAGEMENTS : couloirs,escaliers,sorties,portes REGLEMENT SECURITE INCENDIE ERP DISPOSITIONS ARCHITECTURALES LES DEGAGEMENTS : couloirs,escaliers,sorties,portes REG 4-21 Vous trouverez l'ensemble des textes et réglementation ici : http://www.sitesecurite.com/portail/

Plus en détail

Normes techniques d'accessibilité

Normes techniques d'accessibilité Normes techniques d'accessibilité Informations tirées du site de la CRIPH (Cellule de Recrutement et d Insertion des Personnes Handicapées) La notion d accessibilité intègre plusieurs composantes : l accès

Plus en détail

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU

CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU CONVENTION DE MISE A DISPOSITION SALLES COMMUNALES EMILE ROUSSEAU ENTRE : Monsieur le Maire, agissant es-qualité en vertu des délibérations du 25 septembre 2014 et du 24 octobre 2013, Désigné ci-après

Plus en détail

Le pétitionnaire veillera à remplir une notice par établissement utilisé et isolé l'un de l'autre.

Le pétitionnaire veillera à remplir une notice par établissement utilisé et isolé l'un de l'autre. NOTICE DESCRIPTIVE DE SECURITE pour les ERP du 1er groupe ou établissement du 2ème groupe (5ème catégorie) avec locaux à sommeil. Arrêté du 25/06/1980 Rappel: art R123-2 du CCH: constituent des établissements

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE D INSTALLATION & D UTILISATION

NOTICE TECHNIQUE D INSTALLATION & D UTILISATION NOTICE TECHNIQUE D INSTALLATION & D UTILISATION Plafond filtrant Lumispace Il est important de lire attentivement cette notice avant la maintenance du plafond Lumispace Ce document doit être remis au client

Plus en détail

LA FONCTION BATIMENT DANS LES ÉCOLES DU 14 E ARRONDISSEMENT. Jeudi 18 décembre 2014, 18h00 Mairie du 14 e, salle des mariages

LA FONCTION BATIMENT DANS LES ÉCOLES DU 14 E ARRONDISSEMENT. Jeudi 18 décembre 2014, 18h00 Mairie du 14 e, salle des mariages LA FONCTION BATIMENT DANS LES ÉCOLES DU 14 E ARRONDISSEMENT Jeudi 18 décembre 2014, 18h00 Mairie du 14 e, salle des mariages L ÉCOLE : UN ÉQUIPEMENT PUBLIC DE PROXIMITÉ La ville de Paris, comme toutes

Plus en détail

Guide de l Accessibilité des ERP

Guide de l Accessibilité des ERP Guide de l Accessibilité des ERP Comment rendre votre établissement accessible aux handicapés et assurer la continuité de votre accueil du public pendant les travaux de mise aux normes. Sommaire 1. Introduction

Plus en détail

Accessibilité locaux existants ERP 5ème catégorie

Accessibilité locaux existants ERP 5ème catégorie Auto-évaluation(1) Accessibilité locaux existants ERP 5 ème catégorie (Est considéré comme Etablissement Recevant du Public de 5 ème catégorie tout magasin de vente dans lequel l effectif du public admis

Plus en détail

Parking. Les places accessibles devront être les plus proches de l entrée.

Parking. Les places accessibles devront être les plus proches de l entrée. Parking Si vous avez un parking privé, 2% des places devront être accessibles : largeur minimum 3,30 m, place et devers de pente maxi 2%, signalétique horizontale et verticale. Les places accessibles devront

Plus en détail

D ACHEVEMENT DES TRAVAUX ET AUTRES ACTIONS DE MISE EN ACCESSIBILITE

D ACHEVEMENT DES TRAVAUX ET AUTRES ACTIONS DE MISE EN ACCESSIBILITE Direction Départementale des Territoires de la Haute-Savoie service habitat/pôle bâtiment durable Notice d'accessibilité des personnes à mobilité réduite aux Établissements et Installations ouvertes au

Plus en détail

Outil d autodiagnostic du niveau d accessibilité - Les cabinets médicaux -

Outil d autodiagnostic du niveau d accessibilité - Les cabinets médicaux - Outil d autodiagnostic du niveau d accessibilité - Les cabinets médicaux - 17 septembre 2014 (mis à jour le 31 octobre 2014) Afin d avoir une idée du niveau d accessibilité de son cabinet et des principales

Plus en détail

Loi pour l Égalité des Droits et des Chances, la Participation et la Citoyenneté des Personnes Handicapées (EDCPCPH)

Loi pour l Égalité des Droits et des Chances, la Participation et la Citoyenneté des Personnes Handicapées (EDCPCPH) 1 Loi pour l Égalité des Droits et des Chances, la Participation et la Citoyenneté des Personnes Handicapées (EDCPCPH) NOUVEAU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE ERP Principales nouveautés du décret : «ERP NEUFS»

Plus en détail

MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX Selon la procédure adaptée CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES CCTP

MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX Selon la procédure adaptée CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES CCTP Mairie de BRAILLANS 9 rue de la mairie 25640 BRAILLANS 03 81 57 93 30 Email : mairie.braillans@orange.fr MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX Selon la procédure adaptée CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Plus en détail

Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées

Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées Fiche pratique Personnes âgées Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées Accéder à son logement - utiliser les escaliers - prendre l ascenseur - accéder aux équipements Profiter de son

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE D ÉVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS F G FICHE A

GUIDE PRATIQUE ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE D ÉVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS F G FICHE A GUIDE PRATIQUE ELABORATION DU DOCUMENT UNIQUE D ÉVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS FICHE A FICHE B FICHE C FICHE D FICHE E FICHE F FICHE G GUIDE PRATIQUE FICHE H 1 Le Document Unique d évaluation des

Plus en détail

FICHE ROL DEPARTEMENT DU TARN RELEVE D OBSERVATION LOGEMENT (ROL) I:\ENVIR\CB\2008\HABITAT\guide as\fiche ROL.doc

FICHE ROL DEPARTEMENT DU TARN RELEVE D OBSERVATION LOGEMENT (ROL) I:\ENVIR\CB\2008\HABITAT\guide as\fiche ROL.doc FICHE ROL DEPARTEMENT DU TARN RELEVE D OBSERVATION LOGEMENT (ROL) I:\ENVIR\CB\2008\HABITAT\guide as\fiche ROL.doc Le ROL est un document à usage des intervenants de terrain non techniciens du bâtiment.

Plus en détail

CENTRE NUMERIQUE DU JURA REGLEMENTS, CONDITIONS ET ACCES AUX SERVICES

CENTRE NUMERIQUE DU JURA REGLEMENTS, CONDITIONS ET ACCES AUX SERVICES CENTRE NUMERIQUE DU JURA REGLEMENTS, CONDITIONS ET ACCES AUX SERVICES L ensemble des règles définies ci-après constitue le Règlement Intérieur du Centre nécessaire à sa bonne marche et à la satisfaction

Plus en détail

POUR BIEN VIEILLIR CHEZ MOI, MON DOMICILE EN TOUTE SÉCURITÉ

POUR BIEN VIEILLIR CHEZ MOI, MON DOMICILE EN TOUTE SÉCURITÉ POUR BIEN VIEILLIR CHEZ MOI, MON DOMICILE EN TOUTE SÉCURITÉ Ce livret est offert par la Carsat Nord-Picardie à : Nom, prénom :... Adresse :......... Pour bien vieillir chez moi, mon domicile en toute

Plus en détail

mode d emploi PROTÉGEZ LA VIE DE CEUX QUE VOUS AIMEZ 18 Sapeurs-Pompiers 15 Samu 112 N d urgence européen d urgence gratuits

mode d emploi PROTÉGEZ LA VIE DE CEUX QUE VOUS AIMEZ 18 Sapeurs-Pompiers 15 Samu 112 N d urgence européen d urgence gratuits PROTÉGEZ LA VIE E CEUX QUE VOUS AIMEZ mode d emploi 18 Z Z Z 18 Sapeurs-Pompiers 15 Samu 112 N d urgence européen Les numéros d urgence gratuits Cette brochure peut vous sauver la vie, ne la jetez pas,

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : SANTE ET SECURTE AU TRAVAIL

FICHE TECHNIQUE : SANTE ET SECURTE AU TRAVAIL SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Mesurer et prévenir les risques professionnels Liés aux conditions générales de travail, les risques professionnels font peser sur les salariés la menace d une altération de

Plus en détail

ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (ERP) INSTALLATIONS OUVERTES AU PUBLIC (IOP) NOTICE D ACCESSIBILITÉ AUX PERSONNES HANDICAPÉES

ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (ERP) INSTALLATIONS OUVERTES AU PUBLIC (IOP) NOTICE D ACCESSIBILITÉ AUX PERSONNES HANDICAPÉES ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC (ERP) INSTALLATIONS OUVERTES AU PUBLIC (IOP) NOTICE D ACCESSIBILITÉ AUX PERSONNES HANDICAPÉES Textes de référence : Champ d application : Code de la Construction et de

Plus en détail

HUMAIN SIMPLE LYON. ACCeSSIBLE FACILE. aménager A TOUS ACCUEILLANT. www.lyon.fr. Janvier 2009. Les clés de la réglementation

HUMAIN SIMPLE LYON. ACCeSSIBLE FACILE. aménager A TOUS ACCUEILLANT. www.lyon.fr. Janvier 2009. Les clés de la réglementation Janvier 2009 SIMPLE HUMAIN aménager ACCUEILLANT LYON FACILE A TOUS ACCeSSIBLE DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL ACCESSIBILITE LOGEMENT COLLECTIF Les clés de la réglementation www.lyon.fr Nos enjeux

Plus en détail

- Grille d'autodiagnostic Restaurants

- Grille d'autodiagnostic Restaurants - Grille d'autodiagnostic Restaurants L objectif de ce document est de permettre aux exploitants de se forger un aperçu du niveau d accessibilité de leur établissement face aux obligations de mise en conformité

Plus en détail

MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS DE SERVICES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PRATICULIERES (CCTP)

MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS DE SERVICES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PRATICULIERES (CCTP) MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS DE SERVICES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PRATICULIERES (CCTP) Pouvoir adjudicateur Institut d'etudes Politiques de Rennes Représentant du pouvoir adjudicateur Monsieur le

Plus en détail

Les critères du label «Tourisme et Handicap»

Les critères du label «Tourisme et Handicap» Les critères du label «Tourisme et Handicap» Aide à la lecture du document En gras et rouge apparaissent les critères obligatoires. En non gras apparaissent les critères de confort qui ne sont pas obligatoires

Plus en détail

NOTE DE SERVICE DGFAR/SDTE/SDC/N2005-5035 Date: 27 octobre 2005

NOTE DE SERVICE DGFAR/SDTE/SDC/N2005-5035 Date: 27 octobre 2005 MINISTERE DE L AGRICULTURE ET DE LA PECHE DIRECTION GENERALE DE LA FORET ET DES AFFAIRES RURALES Sous-direction travail et emploi Sous-direction du cheval Bureau : réglementation et de la sécurité au travail

Plus en détail

guide de la sécurité assistant maternel assistant familial

guide de la sécurité assistant maternel assistant familial guide de la sécurité assistant maternel assistant familial Guide de la sécurité - 2 Ce guide est fait pour vous aider. Il répertorie les points de danger les plus fréquents et les mesures à prendre pour

Plus en détail

Le stationnement Le cheminement extérieur L entrée du bâtiment Le cheminement intérieur Les sanitaires. à faire. à ne pas faire

Le stationnement Le cheminement extérieur L entrée du bâtiment Le cheminement intérieur Les sanitaires. à faire. à ne pas faire É D I T O «En juin 00, dans le cadre de sa Charte de Développement Durable, le Pays Yon et Vie s est donné pour ambition d offrir à ses habitants des services adaptés et accessibles à tous. Certains publics

Plus en détail

Accessibilité ERP Guide des obligations liées à l accessibilité des personnes handicapées dans les bâtiments ERP existants.*

Accessibilité ERP Guide des obligations liées à l accessibilité des personnes handicapées dans les bâtiments ERP existants.* Accessibilité ERP Guide des obligations liées à l accessibilité des personnes handicapées dans les bâtiments ERP existants.* *Application de l arrêté du 21 mars 2007, de l arrêté du 1er août 2006 et de

Plus en détail

NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL

NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL 1 NOTICE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ETABLISSEMENTS RELEVANT DU CODE DU TRAVAIL NOM DE L ETABLISSEMENT : Atelier 1 menuiserie, Ateliers 2, 3 et 4 non connu à ce jour NATURE DE L EXPLOITATION : Ateliers

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Ministère de l intérieur, de l outre-mer, des collectivités territoriales et de l immigration NOR :IOCE ARRÊTÉ DU

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Ministère de l intérieur, de l outre-mer, des collectivités territoriales et de l immigration NOR :IOCE ARRÊTÉ DU RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l intérieur, de l outre-mer, des collectivités territoriales et de l immigration NOR :IOCE ARRÊTÉ DU portant approbation de diverses dispositions complétant et modifiant

Plus en détail

Les essentiels de la sécurité

Les essentiels de la sécurité JUIN 2013 GESTION DE PROJET IMMOBILIER Les essentiels de la sécurité Préambule 1. Etablissements recevant du public - Classement 2. Le registre de sécurité 3. La formation 4. Les consignes de sécurité

Plus en détail

CONSULTATION PROPRETE DES LOCAUX

CONSULTATION PROPRETE DES LOCAUX CONSULTATION PROPRETE DES LOCAUX Exécution de prestations de nettoyage de locaux administratifs situés : - site n 1 : 24 rue des Ingrains 36022 CHATEAUROUX - site n 2 : 10 rue d Olmor 36400 LA CHATRE Critères

Plus en détail

DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES

DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG Strassen, février 2009 Le présent texte a été établi par l Inspection du Travail et des Mines et le Service Incendie et Ambulance de la Ville de Luxembourg. ITM-SST 1506.1 Prescriptions

Plus en détail

NOTICE DESCRIPTIVE DETAILLEE DE L ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC

NOTICE DESCRIPTIVE DETAILLEE DE L ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC NOTICE DESCRIPTIVE DETAILLEE DE L ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC Code de la Construction de l Habitation : articles L 111-7-1 à L 111-26, L 125-2-4, L 151-1, R 111-19, R 111-19-1 à

Plus en détail

CADRE BATI : ERP NEUFS ET EXISTANTS

CADRE BATI : ERP NEUFS ET EXISTANTS 3ème RENCONTRE TECHNIQUE DE L'ACCESSIBILITE CADRE BATI : ERP NEUFS ET EXISTANTS Patricia QUOY et Carole ROUGEOLLÉ DDT 91 - STANE 29/06/12 CADRE REGLEMENTAIRE Définition d'un ERP (R.123-2 du CCH) = lieu

Plus en détail

NOTICE D'ACCESSIBILITE

NOTICE D'ACCESSIBILITE Bureau Gestion des Politiques Publiques Mission Accessibilité Accessibilité des personnes à mobilité réduite aux Établissements et Installations ouvertes au public (E.R.P. et I.O.P.) -----------------

Plus en détail

MODE D EMPLOI DÉTECTEURS DE FUMÉE. Bien équipé, bien préparé, je suis en sécurité. MARS 2015. Obligatoire à compter du

MODE D EMPLOI DÉTECTEURS DE FUMÉE. Bien équipé, bien préparé, je suis en sécurité. MARS 2015. Obligatoire à compter du DÉTECTEURS DE FUMÉE MODE D EMPLOI FNSPF 2014. Firethinktank.org / Photo : Sébastien Mousnier. Bien équipé, bien préparé, je suis en sécurité. Obligatoire à compter du 8 MARS 2015 LES DÉTECTEURS AUTONOMES

Plus en détail

COMMERCES. Auto-évaluation accessibilité ERP existants 5 ème catégorie

COMMERCES. Auto-évaluation accessibilité ERP existants 5 ème catégorie Auto-évaluation(1) Accessibilité locaux existants ERP 5 ème catégorie (Est considéré comme Etablissement Recevant du Public de 5 ème catégorie tout magasin de vente dans lequel l effectif du public admis

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail

Restauration d entreprise

Restauration d entreprise A s s o c i a t i o n d e s R e s p o n s a b l e s d e S e r v i c e s G é n é r a u x F a c i l i t i e s M a n a g e r s A s s o c i a t i o n Restauration d entreprise L article R. 4228-19 du Code

Plus en détail

Repères. Gestion des défibrillateurs automatisés externes

Repères. Gestion des défibrillateurs automatisés externes Repères Gestion des défibrillateurs automatisés externes Juin 2014 Défibrillateurs automatisés externes grand public : Recommandations à suivre Vous êtes une entreprise, une structure accueillant du public

Plus en détail

AMÉNAGEMENT DE BUREAU ACHAT DE MOBILIERS ET D ACCESSOIRES DE BUREAU CRITÈRES ERGONOMIQUES

AMÉNAGEMENT DE BUREAU ACHAT DE MOBILIERS ET D ACCESSOIRES DE BUREAU CRITÈRES ERGONOMIQUES AMÉNAGEMENT DE BUREAU ACHAT DE MOBILIERS ET D ACCESSOIRES DE BUREAU CRITÈRES ERGONOMIQUES Service des ressources humaines Secteur santé et sécurité du travail Janvier 2007 Depuis plus de 15 ans, le Secteur

Plus en détail

Carrefour ARRAS. Expertise réalisée par : Vincent Cordonnier

Carrefour ARRAS. Expertise réalisée par : Vincent Cordonnier Carrefour ARRAS Expertise réalisée par : Vincent Cordonnier Page / 4 Site : Carrefour ARRAS Expertise Identité complète Responsable : M. Bidon Paul rue des Sachets 600 ARRAS Date d'audit : 06/05/00 Consultant

Plus en détail

NOTICE D ACCESSIBILITÉ

NOTICE D ACCESSIBILITÉ NOTICE D ACCESSIBILITÉ POUR LES ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC à joindre à la demande de permis de construire ou d'autorisation de travaux Textes de référence : Loi n 2005-102 du 11 février 2005, Décret

Plus en détail

Garde-corps. bfu bpa upi. Base: norme sia 358. Les bâtiments doivent répondre à un besoin humain fondamental, celui de se sentir en sécurité.

Garde-corps. bfu bpa upi. Base: norme sia 358. Les bâtiments doivent répondre à un besoin humain fondamental, celui de se sentir en sécurité. bfu bpa upi Mb 9401 Garde-corps Base: norme sia 358 Les bâtiments doivent répondre à un besoin humain fondamental, celui de se sentir en sécurité. Habitations, magasins, bâtiments administratifs, écoles

Plus en détail

Consignes de sécurité incendie Éléments de rédaction et de mise en œuvre dans un établissement

Consignes de sécurité incendie Éléments de rédaction et de mise en œuvre dans un établissement Consignes de sécurité incendie Éléments de rédaction et de mise en œuvre dans un établissement Introduction La formation à la sécurité, prévue par la réglementation, doit comprendre les dispositions qui

Plus en détail

KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2B RENDRE MON RESTAURANT ACCESSIBLE

KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2B RENDRE MON RESTAURANT ACCESSIBLE KIT D AIDE A LA MISE EN ACCESSIBILITE DES ETABLISSEMENTS DE TOURISME ET DE COMMERCE Édition Janvier 2015 FICHE N 2B RENDRE MON RESTAURANT ACCESSIBLE RAPPEL : Pour les ERP classés 1, 2, 3, 4e catégorie

Plus en détail

LIVRET DE CONSIGNES DE SÉCURITÉ. Agents réalisant la collecte des déchets

LIVRET DE CONSIGNES DE SÉCURITÉ. Agents réalisant la collecte des déchets LIVRET DE CONSIGNES DE SÉCURITÉ Agents réalisant la collecte des déchets Sommaire 1- Enjeux et objectifs de ce livret... 3 2- Au départ (Avant la collecte)... 4 2.1 Les équipements de protection individuelle

Plus en détail

Monte escalier à siège ou pour chaise roulante. sur plan incliné, suspendu à un monorail fixé au plafond

Monte escalier à siège ou pour chaise roulante. sur plan incliné, suspendu à un monorail fixé au plafond GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG Luxembourg, le 10 février 2006 ITM-CL 317.1 Monte escalier à siège ou pour chaise roulante sur plan incliné, suspendu à un monorail fixé au plafond Prescriptions de sécurité types

Plus en détail

LES CIRCULATIONS VERTICALES

LES CIRCULATIONS VERTICALES 5 5.1 LES ESCALIERS FOCUS 1 : LA SIGNALÉTIQUE PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L ACCESSIBILITÉ Les escaliers constituent un obstacle pour certains usagers ne pouvant pas ou ayant du mal à se déplacer en marchant.

Plus en détail

Mieux vivre avec votre écran

Mieux vivre avec votre écran Mieux vivre avec votre écran Ajustez le poste de travail La position la plus confortable pour la lecture de l écran et la frappe sur clavier est celle qui permet le respect des principes suivants : A.

Plus en détail

Prescriptions de prévention incendie DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES. Etablissements de vente Centres Commerciaux

Prescriptions de prévention incendie DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES. Etablissements de vente Centres Commerciaux GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG Strassen, septembre 2012 Le présent texte a été établi par l Inspection du travail et des mines et le Service Incendie et Ambulance de la Ville de Luxembourg. Prescriptions de

Plus en détail

Guide de création d une maison d assistants maternels (MAM)

Guide de création d une maison d assistants maternels (MAM) 2013 (MAM) Édito Le Conseil général et la Caisse d allocations familiales du Finistère favorisent le développement des modes d accueil de la petite enfance Le Conseil général du Finistère et la Caisse

Plus en détail

Les immeubles résidentiels et commerciaux disposent

Les immeubles résidentiels et commerciaux disposent LES AMÉNAGEMENTS USUELS DES IMMEUBLES Les immeubles résidentiels et commerciaux disposent normalement d installations et d aménagements relativement similaires qui répondent aux normes applicables et aux

Plus en détail

NOUVEAU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE Les ERP

NOUVEAU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE Les ERP Loi pour l Égalité des Droits et des Chances, la Participation et la Citoyenneté des Personnes Handicapées (EDCPCPH) NOUVEAU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE Les ERP 1 1 Quel classement pour les ERP? Le classement

Plus en détail

NOTICE D ACCESSIBILITE AUX PERSONNES HANDICAPEES

NOTICE D ACCESSIBILITE AUX PERSONNES HANDICAPEES NOTICE D ACCESSIBILITE AUX PERSONNES HANDICAPEES ETABLISSEMENT RECEVANT DU PUBLIC RENSEIGNEMENTS GENERAUX COMMUNE DE MONSEGUR (33) DESIGNATION PRECISE DU PROJET MAITRE D OUVRAGE EQUIPE DE MAITRISE D OEUVRE

Plus en détail

Mél : Nom de l ACMO : Mél ACMO :

Mél : Nom de l ACMO : Mél ACMO : Etat des lieux en hygiène et sécurité dans un établissement scolaire Rectorat Inspection en Hygiène et sécurité Dossier suivi par M. Gilbert ROUSSEAU Téléphone 05 57 57 39 82 Fax 05 57 57 87 40 Mél: Gilbert.rousseau@acbordeaux.fr

Plus en détail

Agent d entretien des locaux

Agent d entretien des locaux Agent d entretien des locaux L entretien des locaux (bureaux, écoles, salles polyvalentes, structures sanitaires, gymnases ) nécessite l emploi de techniques, de produits et de matériels spécifiques qui

Plus en détail

1/4 N 13824*03. N de l autorisation. Le cas échéant, n de la déclaration préalable 1 effectuée au titre du code de l urbanisme :

1/4 N 13824*03. N de l autorisation. Le cas échéant, n de la déclaration préalable 1 effectuée au titre du code de l urbanisme : MINISTÈRE CHARGÉ DE LA CONSTRUCTION Demande d autorisation de construire, d aménager ou de modifier un établissement recevant du public (ERP) Cette demande vaut également demande d approbation d un Agenda

Plus en détail

Manuel de l ergonomie au bureau

Manuel de l ergonomie au bureau Manuel de l ergonomie au bureau 1 Manuel préparé par le Service environnement, santé et sécurité de l Université Concordia. Pour tout complément d information sur l ergonomie, les étirements et les autres

Plus en détail

LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS

LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS DOCUMENT ÉTABLI PAR LA COMMISSION PARITAIRE SANTÉ ET PRÉVENTION DES RISQUES DES TÉLÉCOMMUNICATIONS LE CONTEXTE Quel que soit le secteur d activité,

Plus en détail

4.6 C.C.T.P. GROUPE SCOLAIRE LES GENETS RENOVATION DES SANITAIRES INTERIEURS. Cahier des Clauses Techniques Particulières LOT 6 : NETTOYAGE

4.6 C.C.T.P. GROUPE SCOLAIRE LES GENETS RENOVATION DES SANITAIRES INTERIEURS. Cahier des Clauses Techniques Particulières LOT 6 : NETTOYAGE MAITRE D OUVRAGE / MAITRE D OEUVRE : VILLE DE NICE DIRECTION GENERALE DES SERVICES TECHNIQUES, DE L AMENAGEMENT, DES TRAVAUX, ET DU DEVELLOPEMENT DURABLE DIRECTION DES BATIMENTS COMMUNAUX SERVICE MAINTENANCE

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail