MONTRÉAL du 16 au 20 juin 2008

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1 PRÉVENTION DES TMS : VOYAGE D ÉTUDE et 2 ÈME CONGRÈS FRANCOPHONE MONTRÉAL du 16 au 20 juin 2008 RETOURS D EXPÉRIENCES Marc VIEL, Christophe DAVID Prévention Conseiller en Prévention Médecin du Travail MSA Maine et Loire 3 rue Charles Lacretelle BEAUCOUZE ANGERS CEDEX 9 Tél. : Fax : santesecurite.blf@msa49.msa.fr

2 S O M M A I R E Congrès francophone TMS 2008 à Montréal : Retours d expériences Prévention des TMS dans la durée : Des acteurs institutionnels facilitent une démarche d entreprise Présentation au Congrès : «Prévention des TMS dans la durée : des acteurs institutionnels facilitent une démarche d entreprise» Présentation aux participants au voyage d étude organisé par l ANACT : «Construire performance et prévention des TMS : une histoire d entreprise» Article paru dans le journal interne de l IRSST octobre 2008 : «Accueil d une délégation d entreprises et de membres du réseau de l Anact»

3 CONGRÈS FRANCOPHONE TMS 2008 A MONTRÉAL : RETOURS D EXPÉRIENCES

4 CONGRES FRANCOPHONE TMS 2008 A MONTREAL : RETOURS D EXPERIENCES Préambule Nous avons participé en tant que conseiller en prévention et médecin du travail au 2 ème congrès francophone sur les TMS 1 à Montréal du 18 au 19 Juin Il s inscrivait pour nous dans un voyage d étude organisé par l ANACT 2 et l IRSST 3 sur le thème «TMS et performance». Au cours du congrès, nous avons présenté dans le cadre de l atelier 8 (mobilisation et pratiques des organismes de prévention) une communication ayant pour titre : «Prévention des TMS dans la durée : des acteurs institutionnels facilitent une démarche d entreprise». Nous avons choisi de vous proposer, à travers ce texte, une synthèse des points qui nous paraissent essentiels : comprendre les origines des TMS, identifier les enjeux qu ils représentent dans les entreprises et réfléchir à la manière d intervenir en prévention. Un constat partagé : les TMS ont une étiologie globale et complexe Tous les chercheurs s accordent pour reconnaître l origine globale et multifactorielle des troubles musculo-squelettiques en soulignant l interdépendance des facteurs de risque. Ainsi Michel APTEL valide le modèle explicatif associant les facteurs biomécaniques, subjectifs (stress) et psycho-sociaux (organisation du travail). A ce jour, le référentiel classique partagé et appliqué en matière de prévention (OMS 4 ) définit 3 niveaux d action : la prévention primaire (agir sur les causes), la prévention secondaire (dépister une altération pour prévenir la maladie) et la prévention tertiaire (soigner, prévenir la rechute et réinsérer). Or, selon Michel APTEL, ce modèle cloisonne l intervention et produit des effets limités. En effet, sur le terrain, les soins arrivent en premier, le dépistage est faible et les actions en amont progressent peu. Il semble donc qu il faille raisonner plutôt dans un continuum où les trois dimensions se conjuguent. Il nous dit même : «osons penser l action en terme de processus de prévention des TMS». 1 TMS : Troubles Musculo-Squelettiques 2 ANACT : Agence Nationale pour l Amélioration des Conditions de Travail 3 IRSST : Institut de Recherche Robert-Sauvé en Santé et en Sécurité du Travail. Solidement implanté au Québec depuis 1980 c est un organisme qui contribue, par la recherche, à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles ainsi qu à la réadaptation des travailleurs qui en sont victimes. 4 OMS : Organisation Mondiale de la Santé 1

5 Les questions que se posent les ergonomes En écho, les ergonomes présents au congrès s interrogent sur leurs pratiques de prévention des TMS. Leurs questions portent sur trois thèmes principaux : la prise en compte du contexte dans l intervention, l obligation pour les acteurs de travailler ensemble et la nature de l évaluation. Plusieurs intervenants (Diane BERTELETTE, Sandrine CAROLY, François DANIELLOU ) ont souligné l influence du contexte de l organisation sur la réussite des interventions en prévention. Ils soulignent notamment l intérêt qui doit être porté à l histoire de l entreprise, à son système socio-économique et aux contingences externes liées à la mondialisation. En effet, en s intéressant au contexte, l intervenant y trouvera des ressources, une lecture du potentiel de situation et un ajustement de propositions d accompagnement. Les chercheurs admettent également que la prévention des TMS est une construction sociale qui se fonde sur le développement d une représentation renouvelée de la situation de travail des opérateurs. De ce fait, la prévention repose nécessairement sur la qualité des relations qui s installent entre la multiplicité des acteurs (relations interservices, interorganisations et interinstitutionnelles). Dans cette voie, les écarts de représentations entre les différents acteurs sont à surmonter. La question centrale d actualité pour les ergonomes est celle de l évaluation de l action. Les intervenants constatent que les évaluations sont peu présentes et s interrogent sur la pertinence de celles-ci. Une interrogation revient dans le discours des chercheurs : que mesure-t-on? La différence par rapport à la norme, la différence de relation, la différence de mise en œuvre individuelle et collective? Il s agit dans tous les cas de rendre compte d une réalité complexe dont l appréhension reste au stade de l ébauche. La recherche d efficience impose de renouveler l intervention en prévention Des nouveaux modèles de management (ex : Kaizen, Lean management ) appliquent des recettes de mobilisation productive des individus, d apparence lisse, qui génèrent néanmoins une persistance des TMS. Selon Georges TOULOUSE, «pour aborder ce type d organisation, l ergonomie doit dépasser le stade de la cotation. Il faut s intéresser aux aspects de dysfonctionnements, d incidents et aux points critiques de ces recettes (ex : travail debout pour gagner de la place)». Les TMS sont communément admises comme des pathologies des mouvements du corps. Pour Sandrine CAROLY, derrière cette partie visible du corps, se cache l invisible psychologique de chaque personne en même temps que l invisible sociologique (vécu social au sein d une organisation). 2

6 Cet état de fait oblige l intervenant en prévention à changer la représentation sur sa propre pratique. Il lui faut mobiliser simultanément trois dimensions : comprendre l individu dans sa globalité, comprendre l activité de travail et comprendre en continu la situation de l entreprise (alternance de processus externe par la mondialisation et de processus interne par les obligations de performance et les jeux d acteurs). Ces évolutions interrogent plusieurs facettes de l intervention et il nous semble que trois questions centrales en découlent : La question de la prise en compte du temps La prise en compte du temps apparaît comme un gage d efficacité. Elle s explique par deux éléments : l intervention se greffe sur un processus en cours, la mise en œuvre des régulations s inscrit dans la durée. Parallèlement, l accompagnement des acteurs institutionnels trouve son efficacité grâce à son ancrage et à sa continuité. La question du travail entre les acteurs Face à la complexité du terrain qui remet au centre les interactions entre le travail, l organisation et les personnes, autrement dit la problématique des relations, la nécessité s impose de mobiliser les différentes disciplines (ergonomie, sociologie, psychologie ) et de faire travailler ensemble les différents acteurs. A ce titre, il apparaît pertinent de cultiver les échanges entre chercheurs et praticiens d une part et de construire d autre part des interventions stratégiques entre acteurs institutionnels. La question de l expertise Au fil des échanges, il est apparu que les outils existent mais leur mise en œuvre atteint certaines limites. D où l interrogation sur la pertinence de la posture d expert. D ailleurs des ergonomes se sont interrogés «s agit-il de faire ou de faire faire?». Ainsi, pour obtenir des résultats de manière durable au sein des entreprises, il semble qu il faille miser plutôt sur la montée en compétence des acteurs au sein de l organisation. 3

7 Conclusion Nous retrouvons ces interrogations au cœur de nos interventions dans l atelier 8 : - les leviers institutionnels au service d une prévention de proximité (LAVALLEE D. et BARBET-DETRAYE R.) - prévention des TMS dans la durée : des acteurs institutionnels facilitent une démarche d entreprise (TAYAR E., DAVID C. et VIEL M.) Dans la première communication, le service santé et sécurité au travail de la MSA a su mobiliser les réseaux institutionnels et les acteurs de la filière en l absence d une demande explicite de prévention des TMS dans un réseau de petites structures. Tenant compte du contexte, il ont su faire émerger le concept de passeur (professionnel formé capable de partager la connaissance à ses pairs). Dans la deuxième communication, d emblée la recherche de résultats dans la prévention des TMS vise la durée. Elle s appuie sur la mise en œuvre d un accompagnement stratégique mobilisant différents acteurs institutionnels (direction du travail, inspection du travail, ergonomes consultants, chargée de mission ARACT 5, conseiller de prévention et médecin du travail). Cette approche stratégique vise à faciliter, sur le terrain, l appropriation par les acteurs internes d un savoir-faire autour de l analyse du travail et d un pilotage qui permet d aboutir à des décisions d ordre organisationnel et technique. Au final, la prévention des TMS s affirme aux yeux des chercheurs comme une réalité complexe et en mouvement. D où l importance de repenser l intervention dans une logique de pensée stratégique qui se co-construit avec les acteurs internes et externes au plus près des processus à l œuvre. Face au constat de l épuisement actuel des acteurs de la prévention vis-à-vis des TMS, cette voie proposée permettrait d engager durablement les acteurs institutionnels dans une dynamique pluridisciplinaire, cercle vertueux qui nous conduirait sur le terrain de l efficience. Marc VIEL Christophe DAVID Le 16 septembre ARACT : Action Régionale pour l Amélioration des Conditions de Travail 4

8 PRÉVENTION DES TMS DANS LA DURÉE : DES ACTEURS INSTITUTIONNELS FACILITENT UNE DÉMARCHE D ENTREPRISE

9 PREVENTION DES TMS DANS LA DUREE : DES ACTEURS INSTITUTIONNELS FACILITENT UNE DEMARCHE D ENTREPRISE Texte de communication 2 ème Congrès Francophone sur les TMS. Mobilisation et pratiques des organismes de prévention : diversité et évolution des modes d action. TAYAR Elisabeth, chargée de mission ARACT des Pays de la Loire ZI Angers- Beaucouzé BP Beaucouzé Cedex Tel : Fax : e.tayar@anact.fr DAVID Christophe, médecin du travail Mutualité Sociale Agricole du Maine et Loire 3, rue Charles Lacretelle Angers Cedex 9 Tel : david.christophe@msa49.msa.fr VIEL Marc, conseiller de prévention Mutualité Sociale Agricole du Maine et Loire 3, rue Charles Lacretelle Angers Cedex 9 Tel : viel.marc@msa49.msa.fr RESUME Un projet départemental de prévention des TMS est né en 2003 à l initiative du Service Médical Inter-entreprises de l Anjou (S.M.I.A.) et de l Action Régionale pour l Amélioration des Conditions de Travail (A.R.A.C.T.) des Pays de Loire pour répondre aux difficultés des entreprises à mettre en place des projets efficaces et pérennes. Il réunit dans un engagement pour 5 ans, 6 entreprises volontaires qui en acceptent les exigences. Les acteurs institutionnels de prévention apportent, dans une approche pluridisciplinaire, une méthodologie de projet et la possibilité d échanges et de retours d expérience entre les entreprises. Cet accompagnement est orienté sur la constitution de groupes de travail animés par des consultants privés pour réfléchir sur des situations à risques de TMS et mettre en commun des décisions de changement. Après 3 ans de conduite du projet dans un abattoir de viande bovine, un processus d appropriation est à l œuvre. Les évaluations mettent en lumière des changements humains, organisationnels et techniques. Cette expérience interroge le rôle des acteurs institutionnels et l intérêt de l articulation entre les acteurs externes et internes à l entreprise. Mots clés : acteurs institutionnels, prévention durable, troubles musculo-squelettiques, cas d entreprise, pluridisciplinarité. 1

10 UN PROJET DEPARTEMENTAL «TMS 49» Les raisons du projet Pour les entreprises comme pour les préventeurs, la prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) reste difficile à mettre en place. Cela met en évidence un fort paradoxe entre l importance des connaissances disponibles sur la genèse de ces pathologies d une part, la mobilisation croissante des différents acteurs de la santé au travail d autre part, et l essoufflement fréquent des dynamiques de prévention des entreprises (Denis et al., 2005). Actuellement, malgré des efforts convergents, la prévention n est pas suffisamment performante. Par ailleurs, il n existe pas un modèle unique de conduite de la prévention des TMS en entreprise du fait des nombreux paramètres en interaction (Bourgeois et al., 2006). La volonté du projet est d inciter les entreprises à structurer de réelles politiques de prévention dans la durée sur les dimensions organisationnelles et humaines. Les grands axes du projet Le dispositif proposé aux entreprises repose sur 3 éléments essentiels : - Aider 6 entreprises à mettre en œuvre une démarche de prévention des troubles musculo-squelettiques, en favorisant son intégration dans une stratégie durable de l entreprise. A cette occasion, des moyens financiers sont mobilisés par la Direction Régionale du Travail qui financent 50% du coût de consultants privés. - Mettre en œuvre une approche pluridisciplinaire sur la prévention des TMS du fait de la complexité de ces pathologies. A cette fin, les acteurs institutionnels sont mobilisés à la fois dans le déroulement du projet départemental et dans sa déclinaison dans chacune des entreprises. - Capitaliser et mettre en évidence sur 5 ans les éléments qui concourent à une prévention dans la durée pour diffuser les enseignements à un plus grand nombre. Pour accompagner ce dispositif, des acteurs institutionnels sont mobilisés : le directeur régional du travail, les inspecteurs départementaux du travail, le directeur adjoint et les contrôleurs de la caisse régionale d assurance maladie, le conseiller de prévention et le médecin du travail de la mutualité sociale agricole et la chargée de mission de l action régionale pour l amélioration des conditions de travail en qualité de chef de projet (Roquelaure et al., 2007). 2

11 Les engagements de l entreprise dans la durée Chaque entreprise s engage à réaliser un état des lieux : tableau de suivi d indicateurs de santé, de production et de qualité, complété par un questionnaire sur le vécu du travail (Aptel et al., 2005). Elle bénéficie de l appui des partenaires institutionnels pour orienter et conduire une intervention globale et participative. Les grandes lignes de cette intervention sont définies par le projet départemental : - sur les moyens : conduite de projet, pilote, comité de pilotage et groupes de travail avec les opérateurs concernés, éventuellement sensibilisation et formation/action des acteurs ; - sur les étapes : diagnostic, aide à la recherche de solutions et dans leur mise en œuvre ; - sur les compétences : accompagnement par des consultants privés. Les entreprises doivent ensuite participer à des échanges de pratique entre acteurs à l occasion de rencontres inter-entreprises et éventuellement témoigner lors de manifestations organisées par les partenaires du projet. L EXPERIENCE D UNE DES 6 ENTREPRISES ENGAGEES DANS LA DEMARCHE La persistance des TMS en dépit des efforts en prévention Depuis sa création en 1980, un abattoir de viande bovine des Pays de Loire a développé une dynamique de prévention associant une étude sur les postes, les conditions de travail et la sécurité avec l aide de la MSA (organisme de gestion des assurances sociales de la population agricole). Elle a permis d approfondir la connaissance des contraintes du travail, d en réduire certaines et de renforcer les relations entre responsables de l entreprise, salariés et intervenants en santé au travail. Cependant, malgré ces efforts, l entreprise reste confrontée à un nombre persistant de maladies professionnelles liées aux TMS. Leur nombre varie entre 10 et 17 par an, pour un effectif de 590 opérateurs en production. D ailleurs, une démarche approfondie d évaluation des risques professionnels engagée sur le site en a confirmé l importance du risque. C est dans ce contexte que le projet départemental est proposé à l entreprise. 3

12 Les acteurs institutionnels proposent le projet à l entreprise Après avoir échangé sur la faisabilité et l intérêt d un tel projet dans l industrie de la viande, la chargée de mission ARACT, le conseiller de prévention et le médecin du travail de la MSA le proposent au directeur du site. Au cours de cette réunion de travail, l action de ces trois intervenants consiste essentiellement à éclairer le chef d entreprise sur les enjeux de la prévention des TMS et les moyens offerts pour agir efficacement dans la durée. Notamment l idée d un déplacement de la gestion de la sécurité vers une approche globale de la santé au travail. A l issu de cet échange, le principe d une implication de la direction est acquis. Le projet est alors présenté par le conseiller de prévention et le médecin du travail au CHSCT. Cette séance va leur permettre de relier le dispositif du projet aux préoccupations des acteurs de l entreprise. Ensuite un état des lieux est réalisé par la chargée de mission ARACT, le conseiller de prévention, le médecin du travail et suivi par l inspectrice du travail (Douillet, 2005). L entreprise fait alors le choix d un consultant. Le cabinet Michel Mérit Consultants est retenu. Une méthode qui part du travail pour arriver à la décision La méthode proposée par Bruno MICHEL et Damien MERIT est de réunir des acteurs pour échanger sur la compréhension des situations de travail. L accompagnement se décline sur deux niveaux : - faire partager à l encadrement des éléments de compréhension sur les TMS en sensibilisant sur ce que l «Homme» met en jeu dans son activité de travail. Il s agit en même temps de favoriser l appui de l encadrement aux groupes projet et leur permettre de construire progressivement dans l entreprise, un point de vue partagé (Michel et al., 2008) ; - former deux «groupes projet» à comprendre et analyser le travail afin de transformer les situations connues pour générer des TMS. Ces groupes réunissent des opérateurs, des chefs de ligne, des responsables de l encadrement, des membres du CHSCT, le médecin du travail et le conseiller de prévention (Daniellou et al., 2006). L objectif principal de la démarche réside dans la production de compétences autour de la compréhension du travail. Elle est favorisée par le savoir-faire des consultants et par les scènes de restitution et d échange qui sont intervenantes car elles permettent la prise de recul et l appropriation. Cette démarche, conduite dans le cadre d un projet structuré, avec un pilote (la responsable sécurité environnement) et un comité de pilotage permet ainsi aux différents acteurs (opérateurs, encadrants, maintenance) de retrouver l initiative de parler de leur travail, de proposer les pistes d amélioration et d être en mesure d appréhender différemment le travail de l autre. C est le chemin emprunté qui conduit à la décision. 4

13 Qu est ce qui a changé sur la période Les résultats, suite aux évaluations successives, peuvent être déclinés dans trois dimensions : humaines, organisationnelles et techniques. Des changements humains dans la relation au travail qui reposent sur une acquisition de connaissance sur les TMS, une compréhension fine du travail et une évolution dans la représentation du poste de travail. Dans le travail, de nouvelles relations sociales s installent entre collègues, techniciens et encadrants grâce à cette possibilité offerte d échanger des points de vue. Des changements dans l organisation de travail. Parmi les pistes d action, des décisions de type organisationnel ont été retenues : - un opérateur supplémentaire en début de ligne pour dégraisser les morceaux de viande et soulager l activité des autres opérateurs ; - deux opérateurs au lieu d un sur le poste de démontage de la bavette pour réguler la charge ; - la possibilité pour les salariés de travailler, au cours d une semaine, sur plusieurs postes permettant ainsi des sollicitations articulaires différentes. Cette réorganisation s est effectuée en maintenant la cadence initiale située autour de 40 quartiers à l heure. Des changements d ordre technique : Sur un plan technique, des modifications sont décidées pour diminuer la pénibilité physique des opérateurs. Un investissement important est réalisé avec la création d une passerelle mobile sur la chaîne d abattage. Pour atteindre ces résultats, il a fallu des arbitrages successifs conduisant à ces décisions. A ce niveau, l intervention du médecin du travail et du conseiller en prévention vise à relier en permanence ces trois dimensions et à rappeler le cap de la santé globale au travail sur la durée. Actuellement, en 2008, la démarche se poursuit avec un retrait progressif des consultants. La responsable sécurité, pilote du projet, conduit et anime dorénavant les groupes de réflexion. L autonomie de l entreprise se construit avec l appui du médecin du travail et du conseiller de prévention (rappel, relais ). ENSEIGNEMENTS ET PERSPECTIVES Une convergence de coopérations au service d une offre de changement durable L essor du projet a pris forme grâce à la rencontre de quatre éléments majeurs : des dirigeants d entreprise sensibilisés sur un terrain préparé à la prévention depuis plusieurs années, un projet structuré proposé par l ARACT, l intervention de consultants spécialisés dans une approche globale de la santé au travail et l existence d une coopération entre le médecin du travail et le conseiller en prévention. 5

14 Le rôle de la chargée de mission de l ARACT est d élaborer le cadre du projet, de proposer une méthode de suivi dans le temps et de piloter la conduite du projet départemental. Ce pilotage consiste à coordonner les actions avec les différents partenaires associés et de suivre l évolution des entreprises dans le temps jusqu aux réalisations effectives (Landry et al., 2006). Ce rôle de pilote lui permet d évaluer l état d avancement des entreprises engagées dans le projet et de mettre à jour les particularités de chacune dans sa manière d aborder la prévention des TMS. Cela lui permet également de noter des constats pertinents sur des facteurs de changement durable en matière de prévention. Ceux-ci pourront alors être diffusés plus largement à d autres acteurs. L apport des consultants est à la fois méthodologique et structurel. Il vise une autonomie de l entreprise pour prendre en charge et conduire la prévention des TMS. Les consultants aident les acteurs à construire un processus décisionnel qui repose sur une argumentation basée sur des faits objectivés concernant les situations de travail et non sur des interprétations. Notamment pour y parvenir, les consultants aident les membres du groupe à s exprimer librement et à accepter la confrontation des points de vue. La particularité de la coopération préventeur/médecin, favorisée par la structuration de la MSA, permet un travail de terrain à la fois collectif et individuel, interne et externe. Leur intervention, de nature stratégique, facilite l enracinement du projet et l anticipation des difficultés dues aux contingences. Grâce à la collaboration avec l ARACT dans le cadre du projet TMS 49, leur légitimité progresse et leur influence sort renforcée par la dynamique du projet. Une complémentarité entre les organismes de prévention L implication de différentes structures dans un même projet (au niveau départemental et au niveau local de l entreprise) favorise l action durable par la mise en commun des moyens et des compétences (Caroly et al., 2008). La MSA seule peut accompagner dans la durée une entreprise mais ne peut pas nécessairement offrir le cadre et les moyens du projet départemental. L ARACT peut élaborer un tel projet et favoriser l implication de différents partenaires, mais ne peut pas accompagner une entreprise sur le terrain dans le long terme. Une évolution des rôles pour le conseiller de prévention et le médecin du travail Au cours de cet accompagnement, le conseiller de prévention et le médecin du travail ont observé un déplacement de leur rôle habituel d expert en santé au travail vers celui d intervenant du changement. Ce rôle devient essentiellement un rôle de facilitateur qui va permettre un apprentissage sur les relations et l organisation du travail (Orstman, 1978). Cela nécessite de quitter le modèle classique d expertise qui conduit généralement à des solutions techniques. 6

15 Souvent, aux yeux des acteurs de l entreprise, le conseiller de prévention et le médecin du travail sont perçus comme les propriétaires de l expertise en prévention des TMS (Brunet et al., 2005). Or cette démarche fait ressortir d autres niveaux d intervention : - favoriser l échange entre les acteurs, - relier le sens de la démarche avec l histoire de l entreprise et ses projets, - accompagner tous les acteurs à maintenir le cap de la prévention dans la durée. D ailleurs, dans le cas de cette entreprise de l agro-alimentaire, pourvue de compétences et d acteurs reconnus sur la prévention, la présence du médecin du travail et du conseiller en prévention a permis de maintenir le projet de prévention pendant deux crises majeures vécues par le site. Finalement, pour les intervenants en prévention, il s agit moins d apporter des solutions que d aider les acteurs à tisser des liens pour produire du sens et agir. A notre avis, ces éléments sont sans doute déterminants pour inscrire l action dans la durée. CONCLUSION En répondant à l offre des acteurs institutionnels sur une démarche de prévention, cette entreprise s est mise en route avec détermination vers l objectif de réduire la survenue des TMS. Avec le recul de 4 années, nous observons trois éléments centraux qui conditionnent l effort pérenne de l entreprise : - un processus de décision du management qui est rendu possible par une compréhension approfondie du travail par les différents acteurs ; - un processus d appropriation qui rend les acteurs capables d observer, d échanger les points de vue et de restituer les analyses aux dirigeants ; - un processus d accompagnement méthodologique et stratégique par les intervenants externes (consultants, préventeur, médecin du travail, ) ; - Un des intérêts de cette démarche est de partager ces différentes expériences au sein du groupe des 6 entreprises du projet afin de discerner repères et indicateurs d une prévention durable. En qualité d acteurs institutionnels, ces retours d expérience posent trois questions pour la prévention des TMS dans la durée : - la manière d intervenir par les acteurs institutionnels qui vise l appropriation par les acteurs n exige-t-elle pas de revisiter la position d expert? ; - comment construire l articulation entre les acteurs externes et internes à l entreprise pour qu elle devienne facteur de durée? ; - le passage d une prévention des risques à une prévention globale de la santé au travail ne passe-t-elle pas par une réflexion stratégique entre le conseiller de prévention et le médecin du travail? 7

16 BIBLIOGRAPHIE Aptel M., Cail F., Aublet-Cuvelier A. (2005). Les troubles musculo-squelettiques du membre supérieur (TMS-MS) : guide pour les préventeurs. INRS (ED 957), 90 pages. Bourgeois F., Lemarchand C., Hubault F. et al. (2006). Troubles musculo-squelettiques et travail : quand la santé interroge l organisation. Editions de l ANACT, 320 pages. Brunet R., Presselin J., Viel M., Sée N. (2005). Le risque et la parole : construire ensemble une prévention des risques au travail dans l agriculture et l industrie. Octarès Editions (Collection Travail et Activité Humaine), 187 pages. Caroly S., Coutarel F., Escriva E., Roquelaure Y., Schweitzer J.M., Daniellou F. (2008). La prévention durable des TMS. Quels freins? Quels leviers d action? Recherche-action Direction Générale du Travail, 180 pages. < Daniellou F., Jacques Durafourg J., Guerin F., Kerguelen A., Laville A. (2006). Comprendre le travail pour le transformer. La pratique de l'ergonomie. Editions de l ANACT, 320 pages. Denis D., St-Vincent M., Jette C., Nastasia L., Imbeau D. (2005). Les pratiques d intervention portant sur la prévention des troubles musculo-squelettiques : un bilan critique de la littérature. IRSST, 81 pages. Douillet P. (2005). Des coûts aux risques stratégiques : essai d approche économique de la problématique des troubles musculo-squelettiques. Performances, n 23, pp Landry A., Mary-Cheray I., Tayar E. (2006). Proposition for Evaluations of MSD preventive Interventions. Actes du 16ème congrès de l International Ergonomics Association IEA Maastricht, Pays Bas, Juillet pages. Michel B., David C. (2008). Souffrance des encadrants, souffrance des encadrés : questions de personnalités ou questions de travail? Archives des maladies professionnelles et de l environnement, vol 69, n 2, pp Orstman O. (1978). Changer le travail : les expériences, les méthodes, les conditions de l expérimentation sociale. Edition Dunod entreprise, 276 pages. Roquelaure Y., Ha C. (2007). Réseau expérimental de surveillance épidémiologique des troubles musculo-squelettiques dans les Pays de la Loire : protocole de la surveillance dans les entreprises ( ). InVS, 83 pages. 8

17 Présentation au Congrès «Prévention des TMS dans la durée : des acteurs institutionnels facilitent une démarche d entreprise»

18 Prévention des TMS dans la durée : des acteurs institutionnels facilitent une démarche d entreprise TAYAR E., ARACT des Pays de Loire DAVID C., MSA de Maine et Loire VIEL M., MSA de Maine et Loire 2 ème Congrès Francophone sur les TMS - Montréal Juin 2008 Fil conducteur Film Démarche globale 2004 Démarche d une entreprise Aujourd hui en juin 2008 TAYAR E., DAVID C., VIEL M. 2 ème Congrès Francophone sur les TMS - Montréal Juin

19 Démarche de prévention durable des TMS 2004 PARTENAIRES INSTITUTIONNELS Juin Juin RÉSEAU D ENTREPRISES TAYAR E., DAVID C., VIEL M. 2 ème Congrès Francophone sur les TMS - Montréal Juin 2008 Engagement de l entreprise et accompagnement des institutions ENTREPRISE INSTITUTIONS ARACT 1. La durée : ans 2. La méthode : appropriation 3. Le but : transformation Direction régionale du travail Médecin du travail MSA Conseiller de prévention MSA Consultants ergonomes TAYAR E., DAVID C., VIEL M. 2 ème Congrès Francophone sur les TMS - Montréal Juin

20 : les moyens de l action 1. Présentation et validation du projet à la direction et au CHSCT par l ARACT et la MSA 2. Choix et financement d un ergonome consultant 3. Mise en place de groupes de travail et d un comité de pilotage 4. Restitution et décision 5. Suivi et évaluation TAYAR E., DAVID C., VIEL M. 2 ème Congrès Francophone sur les TMS - Montréal Juin 2008 Les résultats après 3 ans de conduite du projet Charte et accompagnement du handicap pour le maintien dans l emploi Changements : - humains - organisationnels - techniques PRÉVENTION DES TMS Évolution du management de la sécurité vers une approche globale de la santé Nombre de TMS Plaintes pour douleurs Plaintes vécu travail Montée en compétence et ancrage des acteurs internes dans l analyse du travail TAYAR E., DAVID C., VIEL M. 2 ème Congrès Francophone sur les TMS - Montréal Juin

21 Les rôles des acteurs externes Chargée de mission ARACT Coordonner le projet départemental et les projets d entreprise Favoriser la construction d un réseau d entreprise Capitaliser les expériences et diffuser les enseignements Consultants Apporter une méthode et des connaissances Viser l appropriation par l entreprise et ses acteurs Faciliter l expression et l écoute de chacun dans les groupes de travail Conseiller de prévention et médecin du travail de la MSA Favoriser les échanges entre les acteurs Relier le sens de la démarche avec l histoire et les projets de l entreprise Aider les acteurs à maintenir le cap dans la durée TAYAR E., DAVID C., VIEL M. 2 ème Congrès Francophone sur les TMS - Montréal Juin 2008 L actualité en juin 2008 dans cette entreprise Changement de politique générale du groupe Accroissement de la concurrence dans un contexte économique difficile Management centré sur le client Contrôle gestionnaire et performance individuelle Cependant des choses se poursuivent Maintien de la synergie entre les acteurs internes et externes Maintien de la méthodologie sur la conduite de projets par les acteurs qui n ont pas bougé Possibilité d une intervention ergonomique dans le projet de restructuration du site Poursuite de la démarche du maintien dans l emploi soutenue par le RH et le CHSCT TAYAR E., DAVID C., VIEL M. 2 ème Congrès Francophone sur les TMS - Montréal Juin

22 Et demain «Que faut-il faire? Ni tirer sur la pousse, ni la regarder pousser ; il faut laisser faire le processus sans pour autant le délaisser.» François Jullien, Septembre 2005 TAYAR E., DAVID C., VIEL M. 2 ème Congrès Francophone sur les TMS - Montréal Juin 2008 Merci de votre attention TAYAR E., DAVID C., VIEL M. 2 ème Congrès Francophone sur les TMS - Montréal Juin

23 Présentation aux participants au voyage d étude organisé par l ANACT : «Construire performance et prévention des TMS : une histoire pour l entreprise»

24 Construire performance et prévention des TMS : une histoire pour l entreprise C. DAVID M. VIEL - MSA 49 Voyage étude ANACT Montréal 2008 Carte d identité de l entreprise - née en transformation industrielle de la viande bovine - abattage, désossage, produits élaborés salariés - activité hebdomadaire moyenne : bovins abattus 835 tonnes de viande désossées 300 tonnes de produits élaborés - acteurs internes : RSE CHSCT Infirmière - acteurs externes SST : Conseiller de Prévention Médecin du Travail C. DAVID M. VIEL - MSA 49 Voyage étude ANACT Montréal

25 Indicateurs Sécurité Santé au Travail - Baisse de 50 % AT en 5 ans ( ) - Nombre de maladies professionnelles reconnues: 12 et 25 / an - Questionnaire TMS : 54 % lombalgies 1/3 douleurs articulaires MS avec 75 % en rapport avec le travail : soins réalisés à l infirmerie : 60 salariés avec restrictions d aptitude C. DAVID M. VIEL - MSA 49 Voyage étude ANACT Montréal 2008 Aujourd hui : un tournant pour l entreprise 2004 Juin 2008 Projet : Prévention AT Démarche de prévention TMS rénovation du site industriel SÉCURITÉ SANTÉ Encadrants CHSCT Opérateurs performance prévention TMS groupe d analyse de travail RSE IDE Technique restitution au comité de pilotage décision du dirigeant C. DAVID M. VIEL - MSA 49 Voyage étude ANACT Montréal

26 Trois points d ancrage pour construire performance et TMS Compétences des acteurs internes Comprendre pour agir Démarche d accompagnement du handicap pilotée par le RH Favoriser la confrontation des points de vue Projet de rénovation du site Créer un espace de régulation Intervention des acteurs institutionnels CP - MT C. DAVID M. VIEL - MSA 49 Voyage étude ANACT Montréal

27 Article paru dans le journal interne de l IRSST Octobre 2008 : «Accueil d une délégation d entreprises et de membres du réseau de l ANACT»

28 INFO PROD DE L IRSST - VOLUME 21 N O 8 OCTOBRE 2008 Accueil d une délégation d entreprises et de membres du réseau de l Anact Dans le contexte du 2 e Congrès francophone sur les troubles musculo-squelettiques : de la recherche à l action, qui s est déroulé à Montréal en juin 2008, l IRSST a accueilli une délégation française composée de représentants d entreprises et de membres du réseau de l Agence nationale pour l amélioration des conditions de travail (ANACT). Ces gens participaient au congrès et à une rencontre d échange sur les pratiques de prévention où étaient réunis des préventeurs et des entreprises des deux continents. Georges Toulouse, du champ de recherche TMS et co-organisateur du congrès, a pris en charge l accueil de cette délégation au Québec tandis que Renée Liboiron, du Service de valorisation et des relations avec les partenaires, a coordonné la rencontre. L objectif de cette rencontre était de permettre une meilleure connaissance des réalités françaises et québécoises et de partager des expériences favorisant une prévention durable des TMS. C est l IRSST qui avait élaboré le programme, en collaboration avec ses partenaires. La première journée réunissait donc Cécile Collinge, de la Direction de la prévention-inspection, et Geneviève Breton, de la Direction régionale de Longueuil de la CSST, Jocelyn Jargot, de l ASP Auto Prévention, Christiane Gambin, de l ASSTSAS, Sylvie Poulin, de l APSAM. Marie St-Vincent, responsable du champ TMS, Lorraine Choinière, directrice de la qualité du Groupe Data de Granby et Isabelle Lessard, directrice Formation et information du Centre patronal de santé et sécurité du travail du Québec (CPSSTQ). Cette première partie a donné lieu à des échanges et des discussions sur des démarches à entreprendre pour implanter des moyens de prévention durables dans un objectif d amélioration continue. La deuxième journée a été consacrée à la visite de l usine General Electric (GE), à Bromont. Cécile Collinge et Renée Liboiron accompagnaient la délégation. Les responsables de la SST de GE ont expliqué leurs choix organisationnels en matière de SST ainsi que les modes de gestion de la production qui s appuient sur les différentes déclinaisons de la méthode Kaizen. Lors de la troisième journée, les participants ont fait une synthèse des échanges, déterminé des enjeux et discuté du déploiement d un réseau d échanges sur les pratiques de prévention. L accueil de la délégation française a été une expérience constructive car elle a permis la création de ponts entre des entreprises françaises et québécoises, ainsi qu avec nos partenaires. De plus, ces deux jours et demi ont constitué un moment privilégié de partage de bonnes pratiques en matière de prévention des TMS et d amélioration continue. Renée Liboiron 5

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