REMERCIEMENTS. A Dr Sylvain DIPAMA, Inspecteur Général des Services de Santé pour m avoir donné cette opportunité.

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1 République de Côte d Ivoire Union Discipline - Travail République Française Liberté - Egalité - Fraternité DEDICACES Je dédie ce travail MEMOIRE Pour l obtention du DIPLOME INTERUNIVERSITAIRE «Organisation et Management des Systèmes Publics de prévention vaccinale dans les Pays en Développement» Mes parents, Elie et Anne pour tout l amour et le soutien qu ils m ont apportés. Mon épouse Safiatou OUEDRAOGO pour son amour inconditionnel et son soutien indéfectible. Ma sœur et à mon frère, pour votre affection sans faille. Mes neveux et cousins, pour votre considération à mon égard. Mes promotionnaires, ce travail est le vôtre. A ETUDE DE FAISABILITE OPERATIONNELLE ET ECONOMIQUE DE L INTRODUCTION DU VACCIN CONJUGUE MENINGO A LORS D UNE CAMPAGNE PREVENTIVE DE MASSE DANS LE DISTRICT SANITAIRE DE KONGOUSSI, BURKINA FASO EN 2010 Présenté et soutenu le 23 Novembre 2009 à Ouidah Bénin par Docteur Anselme N. NIKIEMA Composition du jury : Président : Eusèbe ALIHONOU Directeur de mémoire : Rasmata OUEDRAOGO Juge : Alfred Da SILVA EPIVAC est une contribution de Sanofi Pasteur à l Alliance Mondiale pour les Vaccins et la Vaccination (GAVI). Ce programme, mis en œuvre par l Agence de Médecine Préventive (AMP), a été développé en partenariat avec les gouvernements des pays bénéficiaires, les universités de Cocody Abidjan et de Paris Dauphine, en collaboration avec l OMS, l UNICEF, le Fonds Mondial pour Vaccins, ainsi que d autres partenaires œuvrant en Afrique 2

2 REMERCIEMENTS A Dr Sylvain DIPAMA, Inspecteur Général des Services de Santé pour m avoir donné cette opportunité. L Agence de Médecine Préventive (AMP), pour le choix du sujet qui est d actualité Dr Emmanuel SEINI et Dr Amédée Prosper DJIGUEMDE, superviseurs nationaux EPIVAC, pour votre appui. Pr Rasmata OUEDRAOGO, recevez toute notre reconnaissance pour avoir accepté de diriger ce travail. Tous les membres du Jury, merci d avoir accepté de juger ce travail. Vos remarques et suggestions nous permettront d améliorer ce travail. Tous les amis, pour leur contribution à la réalisation de ce travail. RESUME Dans le cadre de l introduction du nouveau vaccin conjugué méningo A lors d une campagne de vaccination de masse, une étude a été menée dans le District sanitaire de Kongoussi (Burkina Faso). Il s est agi d étudier la faisabilité opérationnelle et économique de cette introduction dans les 25 formations sanitaires publiques du District. Le recueil des données s est fait par un entretien avec les agents de santé, l observation des séances de vaccination, un entretien avec les parents d enfants et l exploitation des données du service PEV du District. Les résultats montrent que le District Sanitaire a les capacités nécessaires pour mener une campagne de vaccination de masse avec le nouveau vaccin conjugué méningo A mais des efforts restent à faire. Toutes les formations sanitaires remplissent les normes en personnel mais beaucoup d agents de santé n ont pas encore reçu une formation sur le PEV. En effet, 60% des formations sanitaires ont moins de trois agents formés sur le PEV. La chaîne de froid devait être renforcée dans 16% des formations sanitaires et la logistique roulante dans 8% des formations sanitaires. L entretien avec les parents a montré qu ils avaient une bonne connaissance sur les avantages de la vaccination mais 15% ne savent pas comment se transmet la méningite. 86,70% des parents ne connaissent pas la durée de protection post-vaccinale après une administration du vaccin polyosidique. L estimation de la faisabilité économique a mis en évidence une somme assez importante pour la réalisation d une campagne de vaccination avec le nouveau vaccin conjugué méningo A. Les coûts théoriques du vaccin s élèvent à quatre fois plus chers que les coûts opérationnels d où la nécessité d une gestion rigoureuse et harmonieuse des vaccins. Une étude sur le portage du méningocoque A pourrait être menée avant et après la campagne en vue de voir l impact de celle-ci en termes de réduction de la morbidité et de la mortalité des épidémies de méningites sinon une baisse significative de ces épidémies. L équipe cadre du District Sanitaire de Kongoussi, pour son soutien inestimable. Tous les infirmiers chef de poste et tout le personnel du District Sanitaire de Kongoussi, pour leur adhésion au processus qui a facilité ce travail. Tous ceux dont les noms n ont pu être cités et qui ont contribué d une manière ou d une autre à la réalisation de ce travail. 3 4

3 Liste des figures - Figure 1 : Evolution des cas de méningite au District sanitaire de Kongoussi, de la semaine 1 à la semaine 26 de l année Figure 2 : Répartition de la population du DSK en fonction de la distance à une formation sanitaire - Figure 3 : Répartition des parents selon leur connaissance sur la durée de protection post-vaccinale du vaccin polyosidique AC - Figure 4 : Raisons de refus de la vaccination des enfants par les parents dans le DSK Liste des tableaux - Tableau I : Maladies à potentiel épidémique du District Sanitaire de Kongoussi au cours des trois dernières années - Tableau II : Répartition de la population cible et du nombre de sites de vaccination par Formation Sanitaire du District Sanitaire de Kongoussi en Tableau III : Couvertures vaccinales et taux d abandon réalisés par Formation Sanitaire du District Sanitaire de Kongoussi en Tableau IV : Besoins en ressources humaines/financières pour la campagne de vaccination contre la méningite dans le district sanitaire de Kongoussi en 2009 SOMMAIRE LISTE DES ABBREVIATIONS INTRODUCTION I. ENONCE DU PROBLEME II. REVUE DOCUMENTAIRE III. OBJECTIF III.1- Objectif général III.2- Objectifs spécifiques IV. MATERIEL ET METHODES 1. Cadre de l étude 2. Type d étude 3. Définition de la population étudiée 4. Echantillonnage/Echantillon 5. Instruments et techniques de recueil des données 6. Variables étudiées 7. Techniques de mesure des variables V. RESULTATS 1. L organisation du district en matière de vaccination 2. Le coût estimé de la campagne de vaccination 2.1. Les coûts opérationnels 2.2. Le coût du vaccin 3. La sécurité des injections 4. La perception des parents VI. DISCUSSIONS ET COMMENTAIRES VII. CONCLUSION VIII. RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS REFERENCES ANNEXES 5 6

4 LISTE DES ABREVIATIONS ASC : Agent de santé communautaire AES : Accident d exposition au sang et aux liquides biologiques BCG : Bacille de Calmette et Guérin CSPS : Centre de santé et de promotion sociale DSK : District sanitaire de Kongoussi DTC3 : troisième contact avec les antigènes «Diphtérie Tétanos et Coqueluche» GAVI : Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination GAVI-RSS : Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination / Renforcement des services de santé MAPI : Manifestations adverses post immunisation MCS : Méningites cérébro-spinales OMS : Organisation mondiale de la santé ONG : Organisation non gouvernementale PCV : Pastille de contrôle des vaccins PDSD : le Plan de développement sanitaire du district PDV : Perdu de vue PEV : Programme élargi de vaccination VAA : Vaccin anti amaril VAR : Vaccin anti rougeoleux VAT2 et + : Deuxième contact du vaccin anti tétanique et plus INTRODUCTION Les maladies infectieuses provoquent à elles seules près de 14 millions de décès dans le monde chaque année. Trois millions de ces décès concernent les enfants de moins de 5 ans et se retrouvent surtout dans les pays en développement [6]. Ces affections sont : la diphtérie, la rougeole, la poliomyélite, la fièvre jaune, le tétanos, les infections à Haemophilus influenzae b, l hépatite B, la coqueluche, la tuberculose et les autres maladies évitables par la vaccination. L action protectrice de la vaccination n est plus à démontrer. En effet, la variole a été éradiquée dans le monde depuis 1978 ; les épidémies meurtrières de la rougeole et de la fièvre jaune ont tendance à disparaître et la poliomyélite connaît un recul spectaculaire. Ces succès sont à mettre à l actif de la vaccination et l on peut dire que la vaccination est un bien public car, grâce à elle, une protection par une immunisation individuelle et collective est acquise [4]. Ce bien mondial a vu le jour au Burkina Faso dans les années 1978 après la conférence internationale sur les soins de santé primaire. Le Programme Elargi de Vaccination (PEV) est devenu opérationnel en 1980, puis généralisé dans l ensemble du pays en 1985 à la faveur de la vaccination «commando». Son objectif était de vacciner au moins 85 % des enfants de moins de 11 mois contre la tuberculose, la diphtérie, la poliomyélite, le tétanos, la rougeole, la fièvre jaune, ainsi que les femmes enceintes contre le tétanos. Depuis son instauration, des progrès remarquables ont été faits et les couvertures vaccinales ont évolué de 1999 à 2005 comme suit : BCG de 60 à 86%, DTC3 de 42 à 85% VAR de 53 à 78% VAA de 50 à 78% VAT2 + de 30 à 57%. Devant ces résultats très encourageants de même que le recul effectif des maladies cibles du PEV, les autorités de notre pays avec l appui de l Alliance Mondiale pour les vaccins et la Vaccination (GAVI) ont décidé d introduire en 2006 le vaccin Hib contre l Haemophilus influenzae b et le Vaccin HepB contre le virus de l hépatite B dans le PEV. L introduction de ces vaccins fut effective en Janvier 2006 sur toute l étendue du territoire. De 1996 à 2008, le Burkina Faso a connu plusieurs épidémies de méningite dont la plus meurtrière fut celle de 1996 avec cas dont décès, soit une létalité de 10,15% [2]. En effet, les méningites cérébro-spinales (MCS) constituent un grave problème de santé publique au Burkina vue la récurrence des épidémies. Cette situation a favorisé le choix du Burkina Faso pour mener une campagne de vaccination de masse avec le vaccin conjugué méningo A et celle-ci est prévue courant

5 I- ENONCE DU PROBLEME Le District Sanitaire de Kongoussi (DSK) correspond territorialement à la Province du Bam. Il est situé à 115 kilomètres de la capitale Ouagadougou sur l axe Ouaga-Djibo. La ville de Kongoussi se situe à 60 Km de la ville de Kaya (chef-lieu de la région du Centre Nord où siège la Direction Régionale de la Santé). Elles sont reliées entre elles par la route nationale N 15 qui n est praticable qu en saison sèche car traversée par deux lacs (Bam et Dem). Le District de Kongoussi est limité au Nord par les Districts de Titao (province du Lorum) et Djibo (province du Soum), à l Est et au Sud par les Districts Sanitaires de Kaya et Barsalogho (Province du Sanmatenga), à l Ouest par les Districts Sanitaires de Yako (Province du Passoré) et de Séguénega (Province du Yatenga). Il couvre une superficie de 4017 Km². Sa population est estimée à habitants en Elle est de pour la tranche d âge de 0-11 mois et de pour les femmes en âge de reproduire. Pour le profil épidémiologique du District, les premières causes de morbidité des deux dernières années sont essentiellement le paludisme, les affections respiratoires et les parasitoses intestinales. Le paludisme et les affections respiratoires sont de loin les maladies les plus rencontrées dans les services de consultation curative. Ils constituent également les premières causes de décès hospitaliers surtout chez les enfants de moins de cinq ans. Le paludisme fait l objet d une attention particulière et la lutte contre cette endémie a été renforcée par la promotion de moustiquaires imprégnées d insecticides et la distribution gratuite de la sulfadoxine combinée à la pyriméthamine aux femmes enceintes. Dans le DSK, la létalité chez les enfants de moins de cinq est de 5,93%, ce qui justifie entre autre l intérêt de la lutte contre cette affection. En 2009 comme l année précédente, les formations sanitaires ont bénéficié d une dotation en médicaments et consommables pour la prise en charge gratuite du paludisme grave chez les enfants de moins de 5 ans et chez les femmes enceintes. Cette dotation, malgré son insuffisance a contribué à améliorer la prise en charge des cas. Par ailleurs, le district a bénéficié d une série de formations des agents de santé sur le nouveau protocole thérapeutique mais aussi de la dotation en ressources financières pour mener des séances de sensibilisation en vue de la promotion de l utilisation des moustiquaires imprégnées d insecticide. Les maladies hydriques telles que les diarrhées non sanguinolentes constituent la cinquième cause de consultation. Elles sont dues au manque d hygiène, à l insuffisance des points d eau potable (forages), à la persistance de l utilisation des eaux de mares et des puits. Ceci pourrait être évité si la communauté s impliquait plus dans l assainissement de leur milieu de vie, mais aussi si l on améliorait l accès à potable par la réalisation d un nombre suffisant de forages. Tableau I : Maladies à potentiel épidémique du District Sanitaire de Kongoussi au cours des trois dernières années. MALADIES Cas Décès létalité (%) Cas Décès Létalité (%) Cas Décès Létalité (%) Méningite , , ,51 Rougeole ,23 Choléra Fièvre Jaune La méningite et la rougeole sont les principales maladies épidémiques rencontrées dans le district durant ces trois dernières années. Le plus grand nombre de cas de méningite s observe pendant la période de l harmattan. Des cas sporadiques sont également notifiés pendant les autres périodes. Le district connaît des épidémies récurrentes de méningite (2006, 2007 et 2009). semaine n 26. Tx d'attaque hebdommadaire 12,00 10,00 8,00 6,00 4,00 2,00 0,00 La figure 1 montre l évolution de la méningite en 2009 au DSK de la semaine n 1 à la EVOLUTION DU TAUX D'ATTAQUE HEBDOMMADAIRE DE LA MCS AU DS DE KGSSI DE S1 à S ,00 0,00 1,68 1,01 1, ,02 1,68 3,02 5,37 4,03 5,71 8,40 5,37 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10 S11 S12 S13 S14 S15 S16 S17 S18 S19 S20 S21 S22 S23 S24 S25 S26 7,39 SEMAINES 4,70 9,74 3,69 2,35 3,02 0,34 1,01 2,35 Taux d'attaque Alerte Epidémie Figure 1 : Evolution des cas de méningite au District sanitaire de Kongoussi, de la semaine 1 à la semaine 26 de l année ,67 0,34 0,67 0,34 tableau I. Les maladies à potentiel épidémique rencontrées dans le DSK sont résumées dans le 9 10

6 L événement majeur pour la surveillance épidémiologique est le franchissement du seuil d alerte de la méningite à la semaine 9 avec 16 cas et 0 décès. La semaine suivante, le District est redescendu en-dessous du seuil d alerte avec 12 cas et 1 décès. De la semaine 11 à la semaine 16, le District est resté en alerte. Dès le franchissement du seuil d alerte, des prélèvements ont été envoyés au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo et leur analyse a mis en évidence le méningocoque A. A partir de la semaine 18, le District a connu une situation normale pour la méningite. De la semaine 1 à la semaine 26, nous avons enregistré au total 228 cas de méningite avec une létalité de 5,70%. Pour réduire l incidence de la maladie, une campagne réactive contre la méningite a été réalisée du 14 au 18 Avril 2009 (semaine 16) et a concerné la tranche d âge de 2-29 ans avec une couverture vaccinale de 105,28 %. Cette campagne de vaccination réactive a été réalisée du fait qu il y avait deux districts voisins en épidémie (Titao et Ziniaré). Il y a eu aussi le renforcement de la surveillance des cas de rougeole consécutive à l émergence des cas. De la semaine 1 à la semaine 26, le DSK a enregistré 434 cas de rougeole avec 1 décès, 19 cas de tuberculose, 11 cas de lèpre, la notification de 3 cas de paralysie flasque aiguë. L acheminement des prélèvements adéquats à la Direction de la Prévention par les Vaccinations (DPV) a été effectué. Le DSK, à l instar des autres districts du Burkina mène des activités entrant dans le cadre du programme élargi de vaccination (PEV). Ce programme permet de prévenir neuf maladies cibles dont certaines sont à potentiel épidémique à l origine d une morbidité et d une mortalité élevées. A travers ces neuf maladies évitables par la vaccination, le PEV a fait des progrès significatifs. Fort de cela, le gouvernement avec l appui des partenaires, a décidé de l introduction du vaccin conjugué méningo A dans notre pays. En 2010, une campagne de vaccination à l échelle nationale devrait voir le jour et concernera la population de 2 à 29 ans. Au regard de l amélioration des couvertures vaccinales, le pays se proposera d utiliser ce vaccin comme une opportunité de renforcer le PEV de routine à travers les objectifs suivants : - Améliorer la gestion des vaccins, - réduire les taux de pertes en vaccins, - réduire les taux d abandon - renforcer la surveillance des manifestations adverses post immunisation (MAPI) - renforcer la sécurité des injections et les compétences du personnel, - renforcer le mécanisme de pérennisation des services PEV de routine, - réhabiliter et renouveler la chaîne de froid du PEV. Notre étude se propose d étudier la faisabilité opérationnelle et économique de l introduction du vaccin conjugué méningo A lors d une campagne préventive de masse dans le district de Kongoussi en 2010 (Burkina Faso). II- REVUE DOCUMENTAIRE 1) Evaluer Evaluer signifie : voir la valeur ou s assurer de la valeur. C est une recherche qui essaie de déterminer objectivement l efficacité, la pertinence de l impact du programme sur la population. C est une analyse systématique et critique de l adéquation, l efficacité, et l efficience du programme (performance par objectif). De façon spécifique, l évaluation détermine la valeur ou le degré du succès dans l atteinte d un objectif préétabli. Dans le cadre de l introduction du vaccin conjugué, cette évaluation va couvrir plusieurs aspects d un programme de vaccination. Ce sont : - les prestations de services, - la fourniture et la qualité du vaccin, - la logistique, - La communication et la surveillance. Elle va donc viser le niveau d atteinte par rapport aux prévisions, en déduire les problèmes ou les obstacles et y apporter des solutions. 2) Monitorage ou suivi de la mise en œuvre des activités du PEV Le monitorage est un processus continu du suivi des activités d un programme. Il permet de s assurer que les activités sont menées comme prévues, que les ressources engagées sont utilisées en fonction des stratégies choisies et que le programme progresse conformément aux objectifs. Il vise à déterminer les goulots d étranglement et à apporter des solutions idoines. Le monitorage est effectué par les acteurs mêmes du programme. Dans notre étude, le monitorage va porter sur les données suivantes : - Les couvertures vaccinales de l année 2008, - Les taux de perte, - Les taux d abandon, - La surveillance des MAPI, - La gestion des vaccins et des consommables, - La chaîne du froid. 3) La chaîne de froid C est un système composé d agents de santé et d équipements qui assure une bonne conservation des vaccins pendant la distribution depuis le laboratoire jusqu au point d utilisation. 4) Matériel de chaîne de froid Dans cette étude, nous appellerons matériel de chaîne du froid, le matériel utilisé pour le stockage des vaccins du PEV pour au moins un mois. Il s agit des chambres froides, positives et négatives, des congélateurs et des réfrigérateurs. 5) Capacité de stockage Il s agit du volume disponible pour le stockage adéquat des vaccins

7 6) Volume brut C est le volume intérieur du compartiment produisant du froid. 7) Volume net C est le volume utilisable pour le stockage des vaccins en tenant compte du facteur de circulation de l air entre les unités stockées. 8) Volume requis C est le volume net requis pour le stockage d une quantité de vaccins. 9) Volume emballé C est le volume occupé par une dose de vaccin emballé. 10) MAPI (Manifestation Adverse Post Immunisation) C est un incident médical inquiétant qui se produit à la suite d une vaccination et dont on pense qu il est dû à la vaccination. 11) Sécurité vaccinale Une vaccination est dite sure quand le vaccin approprié est convenablement administré avec du matériel stérile qui est détruit correctement. 12) Perdu de vue (PDV) Un enfant de moins de 11 mois ou une femme en âge de reproduire est dit perdu de vue s il ou elle ne s est plus présenté à la séance ultérieure après un contact avec les services de vaccination dans un centre de santé. 13) La Pastille de contrôle des vaccins C est une étiquette sous forme de carré sensible à la chaleur, se trouvant à l intérieur d un cercle. La zone carrée change de couleur sous l influence de la chaleur. Si après une exposition prolongée à la chaleur, cette zone prend la même couleur que le cercle ou devient plus sombre, le flacon ne devrait pas être utilisé. 14) La politique des flacons entamés Un flacon entamé est un flacon contenant plusieurs doses de vaccins auquel on a prélevé une dose ou plus. Selon l OMS, les vaccins liquides peuvent être conservés et utilisés pour la vaccination jusqu à 4 semaines à condition qu ils ne soient pas périmés, contaminés, n aient été exposés excessivement à la chaleur et/ou au froid, n aient été immergés dans de l eau, ne présentent pas de trouble ou de précipité, n aient pas de PCV virée. 15) La perte de vaccins On parle de perte de vaccin pour toute dose sortie effectivement des stocks mais non administrée aux bénéficiaires. 16) La supervision C est un processus qui vise à s assurer que le personnel accomplit ses activités de façon satisfaisante et à le rendre plus performant dans la réalisation de son travail. La supervision est une assistance et une action de guidage du personnel dans l accomplissement de sa tâche. La finalité de la supervision est d améliorer la performance du programme et des sites. 17) Le contrôle Il vise à s assurer que les activités sont menées conformément aux normes requises. 18) Le nouveau vaccin conjugué méningo A Il s agit d une génération de vaccin efficace contre la méningite due au méningocoque du groupe A. Le nouvel essai de ce vaccin chez des enfants âgés de 12 à 23 mois au Mali et en Gambie, démontre qu il est sûr et qu il produit des taux d anticorps 20 fois plus élevés que ceux obtenus à l aide du vaccin poly osidique (non conjugué) commercialisé. Cela signifie que la protection contre la méningite à méningocoque du sérogroupe A devrait durer plusieurs années [4]. Pastille de Contrôle du Vaccin (PCV) Vaccin à utiliser Vaccin à utiliserr Vaccin à utiliser en 1er lieu Vaccin à ne pas utiliser Vaccin à ne pas utiliser 13 14

8 III- OBJECTIFS IV- MATERIEL ET METHODES 1- Objectif général 1- Cadre de l étude Le district sanitaire de Kongoussi va servir de cadre d étude. Évaluer la faisabilité opérationnelle et économique de l introduction du vaccin conjugué méningo A lors d une campagne préventive de masse dans le district sanitaire de Kongoussi en 2010 (Burkina Faso). 2- Objectifs spécifiques 2.1- Décrire l organisation du District en matière de vaccination 2.2- Déterminer les besoins en volumes de stockage lors de l introduction du vaccin conjugué méningo A au cours d une campagne de masse dans le district sanitaire de Kongoussi 2.3- Apprécier les connaissances des parents d enfants en matière de vaccination 2.4- Estimer le coût financier de l introduction du nouveau vaccin conjugué méningo A lors d une campagne de masse dans le district sanitaire de Kongoussi 2.5- Déterminer les forces et les faiblesses à l introduction du vaccin conjugué méningo A lors d une campagne de masse dans le district sanitaire de Kongoussi 15 16

9 2- Type d étude Il s agit d une étude transversale à visée descriptive. 3- Définition de la population étudiée La population d étude primaire sera constituée des formations sanitaires offrant des prestations de vaccination. La population d étude secondaire sera constituée des infirmiers chefs de poste, des autres agents de santé impliqués dans les activités de vaccination, le service PEV du district et des parents d enfants cibles du PEV. 4- Echantillonnage/Echantillon Nous allons procéder à un échantillonnage exhaustif non probabiliste de toutes les formations sanitaires offrant des prestations de vaccination et un choix raisonné des infirmiers chefs de poste et autres agents de santé impliqués dans les activités de vaccination. Tous les parents d enfants cibles du PEV qui sont consentants seront interviewés. 5- Instruments et Techniques de recueil des données 6- Variables étudiées 5.1- Instruments de collecte des données Fiche d enquête des agents de santé Grille d observation des agents de santé Fiche d enquête des parents d enfants Fiche d inventaire du matériel de chaîne de froid 5.2- Techniques de collecte de données entretien individuel avec les agents de santé chargés de la vaccination entretien individuel avec les parents d enfants présents lors du passage des équipes de collecte observation des agents de santé lors des séances de vaccination inventaire du matériel de chaîne de froid exploitation des documents existants. Disponibilité de la chaîne de froid 7- Techniques de mesure des variables 7.1. Variables de l objectif 1 Une description détaillée de l organisation des CSPS en matière de vaccination dans le District sera faite Variables de l objectif 2 Les besoins en volume de stockage seront exprimés en fonction de l expérience vécue à partir des campagnes de vaccination de masse contre la méningite déjà menées par le District Variables de l objectif 3 Tous les parents d enfants présents lors du passage des équipes de collecte des données seront interviewés et leurs connaissances en matière de vaccination seront évaluées à l aide d une fiche d enquête Variables de l objectif 4 Le coût total de l introduction du nouveau vaccin conjugué méningo A lors d une campagne de masse dans le district sanitaire de Kongoussi sera estimé en tenant compte des coûts des différentes phases de la planification de cette campagne Variables de l objectif 5 Les opportunités et les contraintes éventuelles pour la mise en œuvre des différentes activités seront détectées afin de dégager les forces et les faiblesses à l introduction du vaccin conjugué méningo A dans le cadre d une campagne de vaccination de masse dans le District Variables qualitatives Type de formations sanitaires Niveau d instruction des agents Qualification des agents Formation sur le PEV Connaissance des agents sur la conservation des vaccins Connaissance des agents sur la maintenance de la chaîne de froid Connaissance des parents d enfants en matière de vaccination 6.2. Variables quantitatives Nombre de formations sanitaires offrant des services de vaccination Nombre d agents vaccinateurs formés sur le PEV Nombre de réfrigérateurs fonctionnels Nombre de formations sanitaires ayant connu des pannes de réfrigérateur 17 18

10 V- RESULTATS 1- L organisation du district en matière de vaccination Le district sanitaire constitue l entité opérationnelle la plus décentralisée du système de santé au Burkina Faso (BF). Le district sanitaire de Kongoussi à l instar des 62 autres districts, mène des activités de vaccination. Il compte 25 formations sanitaires publiques et 2 formations sanitaires confessionnelles. Toutes les formations sanitaires remplissent les normes en personnel (au moins 3 agents de santé par formation sanitaire) et ceci permet de mener régulièrement les activités de vaccination sans trop de difficultés. Cependant, moins de trois agents de santé sont formés sur le PEV dans 60% des formations sanitaires. Plus de 50,20% de la population vit dans un rayon de moins de 5 Km où sont menées les activités de vaccination en stratégie fixe. Près de la moitié vit au-delà de 5 Km avec une moyenne d environ 20 Km dans la partie Nord du District. Les activités de sensibilisation sont menées à l endroit de la population et toutes les formations sanitaires disposent de mégaphone pour les activités de mobilisation sociale lors des campagnes de vaccination. Ces mégaphones ont été acquis grâce à un financement GAVI-RSS. La répartition de la population en fonction de la distance à une formation sanitaire se fait comme indiqué dans la figure 2 : Le nombre important de sites permet à tous les enfants de moins d un an d être protégés contre les maladies cibles du PEV. En effet, sur les 269 villages administratifs, 209 sont des lieux où les mères n ont pas à se déplacer pour faire vacciner leurs enfants. Cette multitude de sites explique les bonnes couvertures vaccinales que le District sanitaire de Kongoussi enregistre depuis une dizaine d années. La moyenne du circuit de vaccination est de 93,40 Km avec des extrêmes de 10 et 242 Km. Pour la chaîne de froid, toutes les formations sanitaires disposent d au moins d un réfrigérateur de marque «Sibir» homologué par l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et qui dispose d un thermomètre intérieur. Le relevé biquotidien de la température est effectif dans toutes les formations sanitaires, ainsi que la maintenance préventive et curative. Chaque réfrigérateur a un volume brut de stockage de 170 litres. Vingt et un infirmiers chef de poste (84%) pensent avoir un volume de stockage suffisant pour mener une campagne de vaccination avec le vaccin méningo A, contre 4 (16%) qui affirment le contraire. Il faut noter que 20 formations sanitaires (80%) disposent d un seul réfrigérateur contre 5 formations sanitaires (20%) qui en disposent d au moins deux, le deuxième réfrigérateur étant utilisé pour la conservation de réactifs. Quant à la logistique roulante, 23 formations sanitaires (92%) disposent d une bonne motocyclette contre 2 (8%) qui n ont pas une bonne motocyclette. En général, la logistique roulante est rapidement vieillissante vus l état des routes et les sollicitations multiples de ces engins. Le District sanitaire de Kongoussi compte 264 villages et 209 sites de vaccination. Chaque site de vaccination bénéficie d au moins d une visite par mois. Les 25 formations sanitaires sont des sites de vaccinations. Dans chaque site de vaccination, il est organisé au moins deux séances de vaccination par mois et cela en fonction de la taille de la formation sanitaire. La formation sanitaire de Kongoussi qui compte 49 sites de vaccination fait environ deux semaines pour réaliser toutes les sorties. Certaines activités sont intégrées lors des séances de vaccination : il s agit de la distribution de mébendazole et des moustiquaires aux femmes enceintes et aux enfants de moins d un an, de la consultation du nourrisson sain, de la consultation prénatale, de la sensibilisation sur des thèmes spécifiques Les agents de santé sont aidés dans ces activités par les agents de santé communautaires (ASC) et des agents du «Projet survie de l enfant (PSE)». Ce projet s occupe essentiellement de la recherche des perdus de vue et de la sensibilisation. Les agents du «Projet survie de l enfant» sont recrutés par l ONG Plan/Kongoussi et ils interviennent dans le domaine de santé, de l eau et de l assainissement. La moyenne des ASC par formation sanitaire est de 18 avec des extrêmes de 3 et

11 Tableau II : Répartition de la population cible et du nombre de sites de vaccination par Formation Sanitaire du District Sanitaire de Kongoussi en Nombre de sites vaccination Circuit stratégie avancée Cible BCG 0-11 mois 0-5 ans 6 mois-5 ans <1 5 ans Femme en âge de reproduction FORMATIONS POP 2009 Nombre SANITAIRES de villages 4,61% 4,21% 18,78% 16,61% 45,92% 22,80% BARIBCI BOURZANGA GUIBARE HORE CMA KONGOUSSI KANGARE KARGHO KIELLA KOUNDOULA LOAGA LOURGOU MANEGTABA MOMENE NAFO NAMSIGUIA NASSERE NIANGWELA ROLLO ROUKO SABCE TEMNAORE TIKARE VATO YILOU ZIMTANGA TOTAL FORMATIONS SANITAIRES Tableau III : Couvertures vaccinales et taux d abandon réalisés par Formation Sanitaire du District Sanitaire de Kongoussi en CIBLES 0-11 M CIBLE CIBLE FEMME BCG % VPO0 VPO1 VPO2 VPO3 BCG ENCEINTE Penta 1 Penta 2 Penta 3 VAR VAA VAT2+ Taux Taux d abandon d abandon Penta1 / BCG/ VAR Penta3 BARIBCI ,92 101,93 117,40 98,74 106,93 117,40 98,74 106,93 112,39 112,39 76,63 8,91-9,29 BOURZANGA/BARBOULI ,24 166,67 143,19 140,70 139,15 143,19 140,70 139,15 130,29 130,29 154,99 2,82 18,64 GUIBARE ,02 166,47 161,05 158,88 157,80 161,05 158,88 157,80 156,36 156,36 131,96 2,02 6,07 HORE ,75 115,82 115,27 112,57 113,65 115,27 112,57 113,65 108,24 108,24 80,66 1,41 7,41 CMA KONGOUSSI/CMDB ,02 124,86 114,12 116,03 108,24 114,12 116,03 108,24 104,73 104,73 113,56 5,16 16,12 KANGARE ,73 150,82 146,09 144,32 140,49 146,09 144,32 140,49 131,34 131,34 112,82 3,84 12,92 KARGHO ,12 136,61 142,89 144,68 131,69 142,89 144,68 131,69 124,97 124,97 181,03 7,84 19,13 KIELLA ,44 201,31 160,84 141,13 160,31 160,84 141,13 160,31 177,35 177,35 205,38 0,33 18,38 KOUNDOULA ,26 173,30 175,93 168,03 171,54 175,93 168,03 171,54 154,87 154,87 133,36 2,49 10,63 LOAGA ,34 144,92 117,27 115,93 113,26 117,27 115,93 113,26 125,30 125,30 145,30 3,42 13,54 MANEGTABA ,13 126,80 124,98 119,83 122,25 124,98 119,83 122,25 110,12 110,12 94,00 2,18 15,58 MOMENE ,82 170,62 155,47 144,21 150,70 155,47 144,21 150,70 147,67 147,67 134,55 3,06 13,45 NAFO ,70 147,95 155,99 150,28 149,64 155,99 150,28 149,64 139,92 139,92 141,84 4,07 24,26 NAMSIGUIA ,39 177,06 188,64 183,73 179,52 188,64 183,73 179,52 157,78 157,78 136,25 4,83 14,93 NASSERE ,57 116,69 117,61 103,73 104,64 117,61 103,73 104,64 105,00 105,00 99,64 11,02 10,02 NIANGWELA ,86 115,12 123,74 112,38 115,12 123,74 112,38 115,12 107,68 107,68 97,59 6,96 11,29 ROLLO ,08 150,11 147,51 150,11 142,32 147,51 150,11 142,32 140,16 140,16 90,33 3,52 6,63 ROUKO ,12 119,49 125,74 126,48 121,15 125,74 126,48 121,15 110,48 110,48 173,67 3,65 7,54 SABCE ,80 107,46 110,10 108,57 107,60 110,10 108,57 107,60 103,29 103,29 80,88 2,27 6,42 TEMNOARE ,99 186,16 188,32 188,68 191,90 188,32 188,68 191,90 183,65 183,65 186,35-1,90 1,92 TIKARE ,58 135,33 104,03 103,16 104,03 104,03 103,16 104,03 112,14 112,14 113,70 0,00 17,13 VATO ,35 146,47 146,47 149,52 148,21 146,47 149,52 148,21 136,01 136,01 92,49-1,19 8,24 YILOU ,18 318,84 280,55 288,91 282,64 280,55 288,91 282,64 220,68 220,68 263,19-0,74 30,79 ZIMTANGA ,35 118,69 125,51 123,01 120,05 125,51 123,01 120,05 127,10 127,10 103,00 4,35-8,12 LOURGOU ,69 69,87 74,81 86,73 68,23 74,81 86,73 68,23 55,90 55,90 23,88 8,79 25,68 DISTRICT ,33 139,61 135,15 132,68 130,05 135,15 132,68 130,05 124,25 124,25 121,66 3,77 12,93 22

12 2- Le coût estimé de la campagne de vaccination Les couvertures vaccinales ont été satisfaisantes à la fin de l année 2008 dans l ensemble des formations sanitaires. Les taux d abandon sont restés dans les limites tolérées. Ces performances sont le couronnement de l exécution effective des sorties en stratégie avancée et des recherches des perdus de vues. A cela, il faut ajouter les sorties de contrôles effectués de façon improvisée dans les sites de vaccination en fonction des programmes des sorties des formations sanitaires. D autres aspects sont à prendre en compte : il s agit des primes octroyées aux meilleures FS du District instaurés depuis plus de 3 ans. Le District sanitaire de Kongoussi a mené une campagne de vaccination avec le vaccin polyosidique antiméningococcique A et C en 2006 et en Les couvertures vaccinales de ces campagnes ont été de 104,97% et de 105,28% respectivement en 2006 et Ces campagnes se sont bien déroulées dans l ensemble mais le District n a pas été doté en carnets de vaccination qui permettent une traçabilité au sein de la population. FORMATIONS SANITAIRES 2.1. Les coûts opérationnels Tableau IV : Besoins en ressources humaines/financières pour la campagne de vaccination contre la méningite dans le district sanitaire de Kongoussi en 2009 Consommabl es Stratégie centres fixes Population Prise en charge (en Seringues F CFA) Populati on totale 2008 actualisé e Populatio n vivant dans un rayon de 5km Populati on vivant dans un rayon de plus de 5 km populat ion à vaccine r en stratégi e fixe populatio n à vacciner en stratégie avancée populat ion à vaccine r (total) Doses VAM 0,5 ml 10ml Boîtes de sécurité Nombre de jours pour la vaccination Nombre d'équipes nécessaires Nombre d'agents nécessaires Nombre de Volontaires vaccinate urs BARIBCI BOURZANGA GUIBARE HORE CMA KONGOUSSI KANGARE KARGHO KIELLA KOUNDOULA LOAGA LOURGOU MANEGTABA MOMENE NAFO NAMSIGUIA NASSERE NIANGWELA Volontai res 24 23

13 ROLLO ROUKO SABCE TEMNAORE TIKARE VATO YILOU ZIMTANGA District (ECD) TOTAL DISTRICT DRS CENTRE NORD FORMATIONS SANITAIRES Nombre de jours pour la vaccination Nombre d'équipes nécessaires Nombre de motos nécessaires Nombre d'agents nécessaires Nombre de Volontaires Stratégie avancée Circuit de vaccination des équipes (km) Carburant pour équipes Prise en charge perdiems personnel en stratégie avancée perdiems volontair es BARIBCI BOURZANGA GUIBARE HORE CMA KONGOUSSI KANGARE KARGHO KIELLA KOUNDOULA LOAGA LOURGOU MANEGTABA MOMENE NAFO NAMSIGUIA NASSERE NIANGWELA ROLLO ROUKO SABCE TEMNAORE TIKARE Entretie n des motos/v éhicule Coûts collecte boite et transport au DS (50 FCFA) Circuit de ravitailleme nt vaccins (en km) ouaga Mise en place du vaccin carbur ant perdi ems Circuit de ravitaille ment des FS en vaccins (en km) 26 Carb uran t Pe rdi e m s

14 VATO YILOU ZIMTANGA TOTAL DISTRICT DRS CENTRE NORD FORMATIONS SANITAIRES Supervision formative niveau DS Circ uit de supe Carbu rvisi rant on(e n km) Perdi ems Mobilisation sociale 5 FCFA/personne Gestion des MAPI Frais d'impression Divers (Recyclage rencontre bilan) Sécurité Transmission des données Réunion bilan COMITE DE GESTION EPIDEMIES circ uit sup ervi sion Appui du niveau central carbur ant Perdie ms Appui de la Direction Régionale de la Santé (DRS) circ uit carbu sup rant ervi sion perdi ems Coûts totaux FCFA BARIBCI BOURZANGA GUIBARE HORE CMA KONGOUSSI KANGARE KARGHO KIELLA KOUNDOULA LOAGA LOURGOU MANEGTABA MOMENE NAFO NAMSIGUIA NASSERE NIANGWELA ROLLO ROUKO SABCE TEMNAORE TIKARE VATO YILOU ZIMTANGA Transversaux TOTAL DISTRICT DRS CENTRE NORD TOTAL EN FCFA Les coûts opérationnels s élèvent à FCFA. Le nombre de doses de vaccin nécessaires pour cette campagne de masse est estimé à , soit un coût opérationnel moyen par dose utilisée estimé à 47,50 FCFA. La population totale du District à vacciner est estimée à sujets, soit un coût opérationnel par sujet vacciné estimé à 52,20 FCFA. 28

15 2.2. Les coûts du vaccin. Le coût théorique de la dose du nouveau vaccin conjugué méningo A est estimé à 0,40 dollars US [3]. Pour cette campagne de masse, le nombre de doses de vaccin nécessaires est estimé à Le coût total des doses de vaccin nécessaires s élève à ,2 dollars US soit FCFA (1 dollar US = 453,17 FCFA). Ce coût est théorique et ne prend pas en compte le fret. Le coût total de la campagne est estimé à FCFA. 3- La sécurité des injections Nous avons observé 26 agents de santé lors des séances de vaccination. Tous ces agents de santé utilisaient du matériel stérile pour la vaccination et le site des injections réalisées était adéquat. Vingtcinq agents (96,20%) communiquaient avec les parents lors de la séance de vaccination et enregistraient systématiquement les enfants vaccinés et les doses de vaccins sorties. Vingt agents (76,90%) vérifiaient systématiquement la PCV contre 6 (23,10%) qui ne le faisaient pas. Deux agents (7,70%) recapuchonnaient les seringues après usage contre 24 agents (92,30%) qui jetaient les seringues non recapuchonnées dans les boîtes de sécurité. 4- La perception des parents Les raisons de refus de la vaccination des enfants par les parents sont résumées dans la figure 4. Soixante parents ont été interviewés. Concernant la connaissance sur le nombre de contacts d un enfant de moins d un an, 54 parents (90%) ont cité 5 contacts contre 6 (10%) qui ont cité un chiffre différent (4 ; 6 et 7). Quant aux bénéfices de la vaccination, 37 parents (61,67%) affirment qu elle confère une protection contre les maladies et 28 (38,33%) soutiennent qu elle maintient l enfant en bonne santé. Les MAPI les plus rencontrées sont constituées par la fièvre citée par la totalité des parents. En plus de la fièvre, 12 parents (20%) ont cité l inflammation. Trente et un parents (51,70%) affirment ne pas craindre les MAPI et 33 (55%) recourent aux antipyrétiques et à la consultation au centre de santé en cas de MAPI. Cinquante et un parents (85%) affirment que la méningite se transmet par la poussière ou le vent contre 9 (15%) qui citent d autres sources de transmission (mangues vertes, mouches, soleil ). Cinquante parents (83,30%) pensent qu on peut avoir des cas sporadiques de méningite en dehors de toute épidémie contre 10 (16,70%) qui ne le savent pas. La quasi-totalité des parents pensent que la vaccination est un bon moyen de prévention de la méningite, cependant, d autres moyens ont été cités : utilisation du beurre de karité pour humecter les narines par 20 parents (33,33%) et utilisation d un masque de protection par 19 parents (31,67%). La répartition des parents selon leur connaissance sur la durée de protection post-vaccinale du vaccin polyosidique antiméningococcique AC se présente comme suit dans la figure 3. EPIVAC est une contribution de Sanofi Pasteur à l Alliance Mondiale pour les Vaccins et la Vaccination (GAVI). Ce programme, mis en œuvre par l Agence de Médecine Préventive (AMP), a été développé en partenariat avec les gouvernements des pays bénéficiaires, les universités de Cocody Abidjan et de Paris Dauphine, en collaboration avec l OMS, l UNICEF, le Fonds Mondial pour Vaccins, ainsi que d autres partenaires œuvrant en Afrique

16 VI- DISCUSSIONS ET COMMENTAIRES 1) Les prestations de service Toutes les 25 formations sanitaires publiques mènent des activités de vaccination. Dans chaque formation, il y a un agent responsable PEV mais tous les agents se trouvant dans les formations sanitaires périphériques sont impliqués dans les activités de vaccination. Pour les activités du PEV de routine, la stratégie fixe et la stratégie avancée sont menées dans toutes les formations sanitaires. Toutes les formations sanitaires remplissent les normes en personnel. Il y a au moins trois agents de santé par centre de santé et de promotion sociale (CSPS). Moins de trois agents de santé sont formés sur le PEV dans 60% des formations sanitaires. Cet état de fait agit négativement sur les activités de vaccination et sur la qualité des données. Il faut à ce niveau élaborer un plan de formation sur le PEV afin d atteindre tous les agents non formés et mener un suivi régulier sur le terrain à travers les activités de supervision et de contrôle. La distance entre les formations sanitaires et un nombre important de villages est un facteur limitant la réalisation des activités de vaccination. En effet, 49,80% de la population sont à plus de 5 Km d une formation sanitaire. Dans le court et moyen terme, la réalisation des activités en stratégie avancée sera préconisée pour amoindrir ce problème. Dans le long terme, une extension de la couverture en sites de vaccination pourrait être nécessaire. La construction des CSPS prévus dans le Plan de Développement Sanitaire du district (PDSD) est une solution intéressante dans le long terme surtout dans la partie Nord du District où le rayon moyen d action est plus important. 2) Les couvertures vaccinales La couverture vaccinale du PEV de routine pour l antigène pentavalent 3 à l échelle du District est de 130,05% avec des extrêmes de 68,23% et 282,64% respectivement pour les formations sanitaires de Lourgou et de Yilou. Lourgou est une nouvelle formation sanitaire dont les données ont été prises en compte à partir du deuxième semestre Quant à Yilou, cette formation sanitaire constitue un carrefour de quatre Districts (Kongoussi, Kaya, Yako et Ziniaré) d où la fréquentation d une population assez importante provenant hors du District de Kongoussi. En dehors de la formation sanitaire de Lourgou où les données sont partielles, les autres formations sanitaires ont des couvertures vaccinales nettement supérieures à 100%. Ceci dénote d une non maîtrise de la population cible. Les couvertures vaccinales des campagnes de masse de vaccination contre la méningite en 2006 et 2009 ont été respectivement de 104,97% et de 105,28%. Une campagne de masse avec le nouveau vaccin conjugué méningo A dans le District aura probablement une bonne couverture vu l engouement de la population lors des campagnes de masse de vaccination contre la méningite. 3) La sécurité des injections L observation a montré que 3,80% des agents de santé ne communiquait pas avec les parents lors des séances de vaccination et 23,10% ne vérifiaient pas systématiquement la PCV. En plus, 7,70% des agents de santé recapuchonnaient les seringues avant de les mettre dans les boîtes de sécurité. Ces défaillances dénotent la nécessité de formation et de recyclage des agents de santé. En attendant les formations et les recyclages, ces points seront abordés lors des rencontres de concertation avec les agents de santé. 4) La gestion des MAPI Les MAPI mineures sont les plus rencontrées. Les agents de santé mènent la sensibilisation à l endroit des parents pour les rassurer et les informent sur la conduite à tenir en cas de MAPI. Il y a lieu de renforcer les séances de sensibilisation car 48,30% des parents affirment craindre les MAPI. Les MAPI majeures sont assez rares. Néanmoins, lors des campagnes de vaccination, des kits de médicaments sont mis en place pour la prise en charge éventuelle des cas de MAPI. 5) La chaîne de froid Toutes les formations sanitaires disposent d une chaîne de froid adéquate pour les activités du PEV de routine en stratégie fixe et en stratégie avancée. Les réfrigérateurs dotés aux formations sanitaires sont homologués par l OMS et contiennent tous un thermomètre intérieur. Le relevé biquotidien de la température est effectif dans toutes les formations sanitaires. En plus, toutes les formations sanitaires disposent d un nombre suffisant d accumulateurs et de porte-vaccins. Pour mener une campagne de masse contre la méningite, 16% des infirmiers chef de poste (Bourzanga, Rouko, Nasséré et Rollo) affirment ne pas avoir un volume de stockage suffisant en se basant sur les campagnes de vaccination antérieures. Des solutions doivent être envisagées pour pallier cette situation. Les doses de vaccin pourraient être conservées dans les formations sanitaires voisines. A défaut, un approvisionnement régulier dans ces formations sanitaires par le service PEV du District sera fait. 6) La perception des parents Dix pour cent des parents ne connaissent pas le nombre de contacts que doit avoir un enfant de moins d un an. Aussi, quant à la transmission de la méningite, 15% des parents donnent des réponses erronées comme les «mangues vertes ou les mouches». Beaucoup d efforts sont à consentir quant au renforcement des activités de sensibilisation à l endroit des parents. La plupart des parents connaissent les avantages à faire vacciner leurs enfants. Pour la durée de protection du vaccin polyosidique, 86,70% des parents ont donné une réponse différente des 3 ans. Lors des séances de sensibilisation, il y a lieu d insister sur une qualité essentielle du nouveau vaccin conjugué dont la durée de protection est estimée à 10 ans.

17 7) Les forces L organisation du PEV de routine dans le District est assez satisfaisante. Toutes les formations sanitaires remplissent les normes en personnel. Le District a déjà mené des campagnes de vaccination contre la méningite qui ont été des succès vus les couvertures vaccinales enregistrées et l engouement de la population pour ces campagnes. Les organisations à base communautaire sont des relais entre le personnel sanitaire et la population. Ces relais jouent un rôle inestimable dans notre système de santé pour son volet mobilisation sociale. L intervention des partenaires tels que Plan Kongoussi dans la sensibilisation et l assainissement est également un atout pour le District. Les efforts consentis par l Etat, notamment dans l acquisition du matériel de chaîne du froid et de la logistique permettent aux agents de santé de mener leurs activités sans trop de difficulté. La motivation des agents de santé est un aspect important à prendre en compte pour l amélioration des indicateurs. En effet, le District encourage les agents de santé les plus méritants et les formations sanitaires à travers leurs performances enregistrées par des prix en nature et en espèces. Cette motivation est assurée sur les fonds propres du District. De façon plus spécifique, il est décerné des primes aux trois meilleures formations sanitaires du District sur la base des couvertures vaccinales. Le financement est assuré par le partenaire GAVI- RSS. 8) Les faiblesses En matière de vaccination, le DSK n a pas seulement que des atouts, il existe des faiblesses qui peuvent être résumées en ces termes : - la non maîtrise des populations cibles : ceci explique souvent les couvertures exorbitantes dans certaines formations sanitaires, - la mobilité du personnel de santé due le plus souvent aux affectations et aux réussites à des concours professionnels. Ces départs entraînent naturellement un vide que le DSK doit à chaque année faire face en comptant sur l arrivée des nouveaux agents venus de l Ecole Nationale de Santé Publique qui manquent d expérience en matière du PEV, - l insuffisance en matériel chaîne du froid pour certaines grandes formations sanitaires, - Le vieillissement du parc en logistique roulante malgré l apport de l Etat. Cela est dû surtout à l état défectueux des routes et aux longues distances entre les formations sanitaires et le siège du district d une part et entre les formations sanitaires et les villages sites de vaccination d autre part. Ce vieillissement de la logistique roulante représente un risque pour la campagne de masse en 2010 si elle n est pas renforcée. VII- CONCLUSION Notre étude s est appesantie sur les aspects opérationnels du PEV au sein du District. L ensemble des formations sanitaires a été concerné par l étude qui a permis aux responsables du District de dégager les atouts en prélude à la campagne mais aussi de déceler les faiblesses qui peuvent handicaper la réussite de cette opération. Les aspects clés de cette étude sont les suivants : - Les agents de santé sont motivés, - Les couvertures vaccinales des campagnes antérieures ont été bonnes, - La logistique est passable et mérite d être renforcée, - La participation des ASC et d autres partenaires dans la mobilisation sociale est effective. Cependant, des aspects demeurent à parfaire notamment la sensibilisation de la communauté sur les activités du PEV. La communication devrait accompagner en première ligne les aspects communautaires. Le suivi des suggestions et des recommandations en rapport avec les insuffisances se fera par les contrôles et les supervisions formatives. La difficulté de cette analyse est que la campagne de vaccination n ayant pas encore été menée, certains aspects demeurent à interpréter comme la forme et la présentation du nouveau vaccin qui ne sont pas connues et qui ne permettent pas de connaître le volume réel que doivent occuper ces vaccins. Néanmoins, cette analyse permet d apercevoir les opportunités et les contraintes dans la conduite de la campagne. Une étude sur le portage avant et après la campagne pourrait être nécessaire pour analyser l impact de celle-ci. Une étude d impact pourrait se faire à travers la surveillance basée sur les cas. Notons que cette surveillance est effective en 2009 dans le DSK qui a été retenu comme site pilote par l OMS.

18 VIII- RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS REFERENCES Aux agents des formations sanitaires - Améliorer la communication avec les mères lors des séances de vaccination ; - Informer les parents sur les effets secondaires des vaccins de même que la conduite à tenir ; - Apprécier toujours l état de la PCV avant l utilisation de tout vaccin ; - Utiliser systématiquement les boites de sécurité pour la collecte des seringues ; - Ne jamais recapuchonner une seringue après utilisation ; A l équipe cadre du District - Faire un plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers pour des acquisitions de la logistique roulante (motocyclettes) et du matériel de chaîne de froid ; 1- DEMBELE P. Evaluation de l introduction des nouveaux vaccins au premier semestre 2006 dans le District Sanitaire de Djibo, Burkina Faso. Mémoire de fin d étude Diplôme Interuniversitaire «Organisation et Management des Systèmes Publics de Prévention Vaccinale dans les pays en Développement. Année Académique (page consultée le 15 Août 2009) 3- (page consultée le 10 Juin 2009) 4- (page consultée le 10 Juin 2009) 5- SMITH R., BEAGLEHOLE R., WOODWARD D., marchandises publiques globales pour la santé : sciences économiques de santé et perspectives de santé publique. Pression d université d Oxford, Oxford, World Health Organization (WHO) : Cours de formation en gestion des cadres du PEV niveau intermédiaire : introduction des nouveaux vaccins, modules 20 : 2004 version préliminaire 2. - Planifier chaque année la formation/recyclage des agents de santé sur le PEV ; A la Direction de la Prévention par les Vaccinations (DPV) - Renforcer les formations sanitaires du DSK en logistique roulante (motocyclettes) et en matériel de chaîne de froid ; - Assurer la vaccination de toute la population âgée de 2 à 29 ans avec le nouveau vaccin conjugué méningo A ; - Mettre en place un mécanisme de vérification des personnes vaccinées lors des campagnes de masse (carnets de vaccination) ;

19 ANNEXES MINISTERE DE LA SANTE BURKINA-FASO SECRETARIAT GENERAL UNITE-PROGRES-JUSTICE DIRECTION REGIONALE DE LA SANTE DU CENTRE NORD DISTRICT SANITAIRE Date : / / 09 DE KONGOUSSI Fiche n /09 FICHE D ENQUETE DESTINEE AUX AGENTS DE SANTE (Étude de faisabilité opérationnelle et économique de l introduction du vaccin conjugué méningo A lors d une campagne préventive de masse dans le district de Kongoussi, Burkina Faso en 2010) 1) Identification de la Formation Sanitaire CSPS de. Population totale 2009 : Nombre de villages administratifs : Nombre de sites de vaccination : Nombre d agents impliqués dans la vaccination : Nombre d agents de santé formés sur le PEV : Nombre d ASC impliqués dans les activités de vaccination : La Fs a-t-elle des zones d accès difficiles? OUI / / NON/ / Si oui combien? ) Composantes du programme de vaccination - Combien de sorties effectuez vous dans le mois? 1 fois / / 2 fois et plus / / - Niveau des couvertures vaccinales atteint lors des vaccinations réactives contre la méningite 2006 : : La Fs dispose t-elle d une moto en bon état? OUI / / NON / / - Qui s occupe de l entretien de la logistique roulante? - COGES / / Etat / / - Quelle est la distance moyenne de votre circuit de vaccination? ) Chaîne de froid - La salle PEV est- elle bien aérée? OUI / / NON / / - Quel est le nombre de réfrigérateurs fonctionnels dans la FS? Le réfrigérateur est-il homologué par l OMS? OUI / / NON / / Si oui, quel type Existe t-il un thermomètre à l intérieur du réfrigérateur? OUI/ /NON/ / - Quel est le volume brut de stockage en litres Le volume est-il suffisant pour contenir toute votre commande? (Y compris le vaccin conjugué méningo A) OUI / / NON / / Si non, quelle solution envisagez-vous? - Existe il une maintenance préventive et curative de la chaîne du froid? OUI / / NON / / (Vérifier le cahier de maintenance) - La prise de température est-elle biquotidienne? OUI / / NON/ / - La température est- elle comprise entre +2 et + 8 au cours des 6 derniers mois? OUI / / NON/ / - Si non, combien de jours de température anormale Existe-il des mesures d urgence pour maintenir les vaccins à une température adéquate lors d une rupture de la chaîne du froid? OUI / / NON / / - Si oui, décrire les dispositions à prendre - Depuis quand avez-vous acquis le réfrigérateur? Inventaire du matériel CDF Type Quantité Bon Passable Mauvais Réfrigérateur Congélateur Vaccine carrier Glacière Porte vaccin Afrique du Sud Accumulateur Bouteille de gaz Commentaires :

20 4) Activités de Communication - Les parents adhèrent-ils aux activités de vaccination de routine OUI / / NON/ / - La FS dispose-t-elle d un plan de communication sur les activités de vaccination? OUI / / NON / / - Y a-t-il un matériel d IEC adéquat pour la sensibilisation sur le PEV et lors des campagnes de masse? OUI / / NON / / Si oui, lesquels Quelles sont les personnes influentes impliquées dans la mobilisation? Quels sont les canaux utilisés pour l information. Radio / / mégaphone / / Autres / / Si autres, précisez Les campagnes de vaccination contre la méningite stimulent-elles une demande plus accrue des activités de vaccination de routine? OUI / / NON / / 5) Gestion des Vaccins - Disposez vous des outils de : Registre de gestion des vaccins OUI / / NON/ / Registre de coche OUI / / NON / / Fiche de collecte des données PEV? OUI / / NON / / - Les registres de gestion des vaccins de routine sont ils à jour? OUI / / NON / / - La FS fait-elle des inventaires à chaque fin de mois? OUI / / NON / / - Les vaccins des campagnes de masse sont-elles enregistrées? OUI / / NON/ / 6) Sécurité des injections - La Formation sanitaire notifie-t-elle des cas de MAPI? OUI / / NON / / Si oui, quelles sont les actions entreprises? La FS a-t-elle notifié des cas de MAPI lors des précédentes campagnes de Vaccination contre la méningite en 2006 et 2009? OUI / / NON / / Si oui, les actions entreprises? Disposez-vous des fiches vierges de notification des cas de MAPI? OUI/ / NON / / Notification des cas de MAPI MAPI Mineures Cas MAPI Majeures Cas PEV de routine Incinérateur / / brûlis / / enfouissement / / autres / / - Avez-vous déjà enregistré un cas d AES dans votre formation sanitaire? OUI / / NON / / Si oui, qui est la victime : Agent / / Patient / / autres / / Si oui, quelles sont les actions entreprises pour la victime? ) Monitorage - Les agents de santé suivent-ils quotidiennement les couvertures vaccinales par village lors des campagnes de vaccination contre la méningite? OUI / / NON / / - Quelles sont les raisons des fortes couvertures enregistrées lors des campagnes de vaccination contre la méningite? Anti méningo A et C 7) Gestion des déchets - Y a t-il un responsable chargé de la gestion des déchets de votre formation sanitaire? OUI / / NON / / Si oui, quelle est sa qualification? Manœuvre formé / / autres / / Si oui, Dispose t-il d une description de tâches? OUI / / NON / / - Le CSPS dispose t-il d un incinérateur fonctionnel? OUI / / NON / / - Quelle méthode de traitement des déchets utilisez-vous?

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