CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL

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1 CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL L année 2016 s est caractérisée par la poursuite de la croissance économique mondiale à un rythme modéré, en contexte de persistance du ralentissement de la croissance du commerce extérieur international, de relatif raffermissement des prix du pétrole et de modeste hausse des cours des matières premières hors énergie. Sur les marchés internationaux des changes, le dollar s est davantage apprécié par rapport aux principales monnaies et les taux d intérêt sont restés généralement faibles sur les marchés financiers internationaux, en relation avec le maintien de politiques monétaires accommodantes dans les principales économies. CROISSANCE ECONOMIQUE MONDIALE L économie mondiale s est accrue de 3,1 % en 2016, soit un rythme de croissance en légère baisse par rapport à celui de 2015 (3,4 %). Ce recul est attribuable, principalement, à un net ralentissement de la croissance dans les pays avancés (1,7 % en 2016, contre 2,1 % en 2015). En particulier, l économie américaine a continué à subir, au premier semestre de 2016, les effets de la forte appréciation du dollar en 2015 et des faibles prix du pétrole sur les exportations et les investissements. L activité économique a nettement repris à partir du troisième trimestre, pour terminer l année avec un taux de croissance de 1,6 %, en recul d un point de pourcentage par rapport à 2015 (2,6 %). En revanche, la croissance dans la zone euro n a enregistré qu un léger tassement (1,7 % en 2016, contre 2,0 % en 2015), malgré les incertitudes liées au Brexit. L activité économique a été soutenue par la bonne tenue des exportations et de la demande intérieure, elles-mêmes favorisées par la dépréciation de l euro, les faibles niveaux des prix du pétrole, l assouplissement additionnel de la politique monétaire et des politiques budgétaires relativement plus expansionnistes. Le Brexit n a pas eu, non plus, d impact sensible sur l activité économique au Royaume-Uni, le taux de croissance passant de 2,2 % en 2015 à 1,8 % en 2016, porté par le rythme soutenu de l activité dans le secteur des services. Malgré l appréciation du yen et la baisse de la demande émanant, notamment, des pays d Asie, qui ont pesé sur les exportations japonaises, la croissance 7

2 économique au Japon s est poursuivie à un rythme modéré (1,0 %), sensiblement le même rythme que celui de 2015 (1,2 %), soutenue par la résilience de la demande interne, elle-même bénéficiant de conditions financières très favorables, de soutien budgétaire et d amélioration de l emploi et des revenus des ménages. Le taux de croissance dans les pays émergents et en développement s est relativement stabilisé (4,1 % en 2016, contre 4,2 % en 2015), avec des performances qui diffèrent entre pays et entre régions. La croissance en Chine est demeurée forte, bénéficiant d une croissance soutenue des crédits et de mesures budgétaires additionnelles. Le taux de croissance de l économie chinoise a atteint 6,7 %, sensiblement le même taux que celui de 2015 (6,6 %). En revanche, l activité économique en Inde, bien qu elle soit restée dynamique, a été sensiblement impactée, en fin d année, par la décision de démonétisation des billets de 500 et 1000 roupies. Le taux de croissance s est, ainsi, replié à 6,8 % en 2016, contre 7,9 % en Les pays exportateurs de pétrole continuent à faire face au double défi d ajustement et de diversification économique, en contexte de niveaux faibles des prix du pétrole, malgré leur relatif redressement par rapport aux très bas niveaux de En Afrique, la croissance économique a connu une nette décélération en 2016, enregistrant un taux de 2,2 %, contre 3,4 % en 2015, reflétant, notamment, la faiblesse de la croissance dans les pays partenaires ainsi que les difficultés macroéconomiques dans beaucoup de pays africains, liées à la baisse des recettes d exportation de produits de base. En Afrique sub-saharienne, la croissance du PIB a subi un fléchissement abrupt en 2016 à 1,4 %, contre 3,4 % en 2015, soit le taux de croissance du PIB le plus bas de ces deux décennies. Deux tiers des pays de la région contribuant pour 83 % du PIB ont connu un ralentissement de l activité économique. La détérioration de la situation économique est partiellement le fait de politiques économiques d ajustements tardives et limitées, mais également, de resserrement des conditions du financement extérieur. Les pays exportateurs de pétrole, dont le Nigéria et l Angola, ont été les plus affectés. D autres pays, tels la Côte d Ivoire, le Kenya et le Sénégal, ont pu 8

3 maintenir des taux de croissance appréciables, mais avec des déficits budgétaires s élargissant davantage, suite à la poursuite de politiques de rattrapage des dépenses sociales et d accroissement des dépenses d infrastructure. COMMERCE MONDIAL ET PRIX DES MATIERES PREMIERES Dans ce contexte de reprise modérée de l économie mondiale, encore fragile et sujette à divers risques, la croissance du commerce mondial a poursuivi son recul, son taux passant de 2,7 % en 2015 à 2.2 % en 2016, reflétant, notamment, l atonie persistante des investissements, le ralentissement du commerce dans les pays émergents et une tendance haussière des politiques protectionnistes. Prix du pétrole : Après avoir connu une baisse tout au long de l année 2015, le prix du Brent a renoué avec la hausse durant l année 2016, passant de près de 26 dollars en janvier à plus de 50 dollars au cours de l été. Cette hausse résulte, principalement, d interruptions de la production dans plusieurs pays producteurs, dont le Venezuela, le Nigéria et la Lybie, confrontés à des conflits. Le prix du Brent a également bénéficié de la relative reprise de la demande mondiale, en relation avec le relatif regain d activité économique. Enfin, à la faveur de l accord de réduction de la production conclu par les pays OPEP et les pays producteurs de pétrole non-opep, à la fin du mois de novembre, le prix du Brent a clôturé l année à plus de 55 dollars. Prix des matières premières non énergétiques : Globalement, les prix des matières premières non énergétiques ont enregistré une hausse modérée. Plusieurs facteurs expliquent, à des degrés divers, cette évolution, incluant la hausse des prix du pétrole, comme intrant, la reprise relative de la demande mondiale et les anticipations liées aux annonces du nouveau président des Etats-Unis, notamment en matière de relance des investissements dans l infrastructure. Prix de l or : L environnement économique peu favorable à l investissement, avec des taux EUR négatifs et des performances économiques décevantes aux Etats-Unis au cours du premier semestre 2016, a alimenté la demande sur l or comme valeur 9

4 refuge. En conséquence, le prix de l or a connu une tendance haussière pendant ce semestre. Cette tendance s est inversée au second semestre, reflétant l intérêt des investisseurs envers le dollar US, en relation avec les anticipations de hausse des taux de la FED, qui se sont confirmées le 14 décembre Le prix de l or a clôturé l année 2016 à 1 151,84 dollars US l once. POLITIQUES MONETAIRES Les politiques monétaires dans les pays avancés sont, généralement, restées très accommodantes. Après avoir relevé la fourchette des taux fédéraux de 0,25 point de pourcentage à la fin de 2015, pour la première fois depuis 2008, la FED a maintenu cette fourchette (0,25 % - 0,50 %) inchangée sur les onze premiers mois de 2016, considérant que l activité économique n était pas suffisamment dynamique et que l inflation ne s était pas suffisamment rapprochée de son taux cible de 2 %. Le regain d activité au cours du second semestre a amené la FED à relever ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage au mois de décembre, faisant passer la fourchette des taux à 0,50 % - 0,75 %. Bien que d autres relèvements soient anticipés au cours de 2017, leur matérialisation est restée entourée d incertitudes, liées aux intentions du nouveau président américain d adopter une politique budgétaire expansionniste et d assouplir la règlementation bancaire. Dans la zone euro, la faiblesse de la reprise et le niveau toujours bas de l inflation ont amené la BCE, au mois de mars 2016, à assouplir davantage sa politique monétaire, déjà très accommodante. En particulier, la BCE a porté de 60 à 80 milliards d euros ses achats mensuels d actifs, élargi son programme d acquisitions aux obligations émises par des sociétés non financières et baissé davantage ses taux directeurs. Ainsi, le taux des opérations principales de refinancement, celui de la facilité de prêt marginal et le taux de la facilité de dépôt ont été ramenés, respectivement, à 0 %, 0,25 % et -0,40 % (contre 0,5 %, 0,75 % et -0,30 % jusque là). Au Japon, face au retour de l inflation en territoire négatif et à la fragilité de la reprise économique, la banque centrale a reconduit son programme d élargissement de la base monétaire, en annonçant son intention de le maintenir jusqu à ce que le taux d inflation atteigne 2 %. La Banque du Japon a également ramené son taux des dépôts à -0,1 % et annoncé qu elle n excluait pas d abaisser davantage son taux directeur principal. En Chine, également, la politique monétaire est restée accommodante, afin de soutenir l activité économique, en phase de transition vers un modèle de 10

5 croissance porté par la demande interne et les services. Ainsi, la Banque Populaire de Chine a maintenu inchangés ses taux de référence pour les prêts et les dépôts et a baissé le taux des réserves obligatoires de 0,5 point de pourcentage. TAUX DE CHANGE L évolution des taux de changes des principales monnaies a, de manière générale, reflété les principales évolutions économiques, monétaires et financières mondiales. Le taux de change de l euro par rapport au dollar est passé de 1,0861 le 31 décembre 2015 à 1,1532 le 02 mai 2016 (son pic sur l année 2016), à la faveur de la relative bonne tenue de l activité économique dans la zone euro et les performances moins favorables de l économie américaine au premier semestre de l année. Cette tendance s est inversée au cours du second semestre, le taux de change de l euro atteignant 1,0516 le 30 décembre 2016, subissant les effets des bons résultats de l économie américaine au deuxième semestre et, en fin d année, l effet «Trump». La livre sterling (GBP) était à 1,4739 le 31 décembre Elle reste assez stable durant le premier semestre, puis connait une baisse considérable suite aux résultats du Brexit. Le GBP atteint un minimum sur l année le 11 octobre, à 1,2123, pour clôturer 2016 à 1,2338. Le Yen, pour sa part, s est apprécié durant les trois premiers trimestres de 2016, passant de 120,32 pour un dollar le 31 décembre 2015 à un minimum sur l année de 99,89 pour un dollar, niveau atteint le 18 août Cette appréciation est attribuable au rôle de valeur refuge que le Yen a joué, dans le contexte d incertitudes qui a continué à prévaloir durant l année. La tendance s est inversée au quatrième trimestre, le yen se dépréciant pour atteindre 116,90 le 30 décembre, une dépréciation induite par le caractère expansionniste de la politique monétaire de la Banque du Japon pour relancer l économie et lutter contre la déflation. La monnaie chinoise (CNY) s est appréciée au premier trimestre 2016, son taux de change passant de 6,5965 pour un dollar le 08 janvier à 6,4490 le 31 mars (le minimum de l année). Le reste de l année, le CNY s est graduellement déprécié, son taux de change par rapport au dollar atteignant 6,9450 en fin d année. 11

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