DES EN DROIT INTERNATIONAL - SPECIALISATION DROIT INTERNATIONAL DES AFFAIRES Année 2006 DROIT INTERNATIONAL DU CREDIT ET DES SURETES (15H00) FINA 048

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DES EN DROIT INTERNATIONAL - SPECIALISATION DROIT INTERNATIONAL DES AFFAIRES Année 2006 DROIT INTERNATIONAL DU CREDIT ET DES SURETES (15H00) FINA 048"

Transcription

1 DES EN DROIT INTERNATIONAL - SPECIALISATION DROIT INTERNATIONAL DES AFFAIRES Année 2006 DROIT INTERNATIONAL DU CREDIT ET DES SURETES (15H00) FINA 048 vanessa.marquette@simontbraun.be 02/ I. INTRODUCTION A. Crédits internationaux Définition 1. Définition classique 2. Définition moderne, plus large B. Sources 1. Usages 2. Règlementations locales C. Finalités 1. Croissance 2. Sécurité D. Legal opinion E. Notation («rating») 1. Définition 2. Historique et principales agences 3. Utilité 4. Méthodologie de notation 5. Procédure de notation 6. Questions juridiques 1

2 2 II. TECHNIQUES DE FINANCEMENT A. Prêts internationaux B. Crédit documentaire 1. Introduction 2. Définition 3. caractéristiques essentielles 4. Relations juridiques entre les parties 5. Documents 6. Paiement 7. Formes particulières de crédits documentaires 8. Droit applicable 9. Cas pratique C. Affacturage (Factoring) 1. Introduction 2. Définition 3. Caractéristiques essentielles 4. Les fonctions du factoring international 5. Caractéristiques du factoring international 6. Les recours du factor 7. Droit applicable D. Leasing financier III. FINANCEMENT ALTERNATIF: TITRISATION A. Définitions B. Types de titrisation C. Bien titrisables 2

3 3 D. Objectifs E. Aspects de DIP IV. TECHNIQUES DE GARANTIE A. Sûretés personnelles 1. Cautionnement 2. Garanties bancaires autonomes ou à première demande 3. Lettres de confort B. Sûretés réelles 1. Généralités 2. Gage 3. Cession de créances à titre de garantie 4. Hypothèque 5. Réserve de propriété 6. Compensation et netting C. Compensation Annexe : Plan du cours Arnaud Nuyts

4 4 I. INTRODUCTION Bibliographie et règlementation : - HEUSE et TIMMERMANS, «Le rating : modalités et critères d attribution des notes», Rev. Banque, 1994, p Parl. Eur., sess , «Rapport sur le rôle et les méthodes des agences de notation de crédit», (2003/2081(INI)). - M. DELIERNEUX, «L actualité des crédits internationaux», Le crédit aux entreprises, aux collectivités publiques et aux particuliers, Ed. Jeune Barreau, 2002, p A. Crédits internationaux - Définition 1. Définition classique Crédits qui concernent le financement du commerce extérieur fait d importation et d exportation de biens et de services 2. Définition moderne, plus large Tout crédit avec un élément d extranéité. - crédit s.s >< crédit de signature ; - élément d extranéité ; liens avec plus d un droit national (nationalité, choix de la loi applicable, devise, lieu d exécution) - limitations («retail», entités publiques) Les crédits internationaux concernent le financement du commerce extérieur fait d exportation de biens et de services. B. Sources 1. Usages (arbitrage et organisations internationales -NU, CCI-). 2. Règlementations locales (États). C. Finalités 1. Croissance Développement de contrats standards issus d usages et générateurs d usages via (i) la codification (exemple CCI : «Règles et usances relatives aux crédits documentaires» et «Règles uniformes relatives aux garanties sur demande») et (ii) l arbitrage. 4

5 5 2. Sécurité L introduction d éléments d extranéité est générateur de risques juridiques. Recherche des solutions aux conflits de lois et de juridictions. Trois techniques importantes : (i) usages ; (ii) legal opinions ; et (iii) notations («ratings»). D. Legal Opinion Document écrit, émis par un juriste qualifié, qui contient des confirmations formelles de certains éléments juridiques, factuels ou relatifs à des documents. Indicateur de risque. E. Notation («rating») 1. Définition Appréciation par une agence indépendante du risque de défaut de paiement attaché à (i) un emprunt déterminé (obligations, commercial paper, certificat de dépôt, titres des OPCVM, créances titrisées, ), (ii) à un émetteur déterminé, ou (iii) à un état souverain. Octroi d une note (selon un barème) qui représente la qualité du titre de dette, de l émetteur, de l état. Grilles de notation des agences fort similaires et ratings en général peu différents d une agence à l autre. 2. Historique et principales agences - mécanisme spontané de surveillance de la solvabilité des entités qui font appel à l épargne/crédit ; - origines aux USA vers (causes règlementaires ; économie développée et géographiquement étendue) ; - exigence règlementaire et développement en Europe ; - marché très concentré : Moody s, S&P, Fitch ; 3. Utilité - pour les investisseurs : simplification, évaluation des risques ; information claire et facilement accessible ; - pour l émetteur : image de marque ; accès à des marchés étrangers ; taux de crédit plus avantageux ; - en général : réduction du coût des capitaux et augmentation du sentiment de confiance. 5

6 6 4. Méthodologie de notation a) Critères communs au rating des dettes long terme, court terme et des émetteurs : risques de défaut de paiement (critère le plus important); garanties de l émetteur ; protection des droits des créanciers en cas de faillite ; poids de l émetteur dans son pays de résidence ; risque pays (rating implicite de l État souverain). b) Titres de dettes Méthodologie différente pour les titres court terme (-1 an) et long terme (+1an). - court terme : pour le risque de défaut de paiement : liquidité immédiate ; prévision de trésorerie à court terme ; diminution délai de paiement des débiteurs etc. Moody s : P1, P2, P3 (investment grade) NP (speculative grade) S&P : A1+ A1, A2, A3 (investment grade) B, C, D (speculative grade) - long terme : pour le risque défaut de paiement : risque économique industriel (contexte économique du secteur, concurrence, ) ; risque financier (information comptable, comparaison chiffre d affaires, produits, recettes après déduction des charges, bénéfices, ) ; degré de capitalisation adéquat ; comparaison créances douteuses et total des créances ; etc. Moody s : 19 degrés ; entre Aaa et Baa (investment grade), en-dessous (speculative grade) S&P : 22 degrés ; entre AAA et BBB (investment grade), en-dessous (speculative grade) Voir tableau. c) États - important car : plafond pour émetteurs ; conditions de financement de l État. - point de départ : dette long terme en devises pour déterminer le rating de la dette en monnaie nationale. 6

7 7 - deux axes d analyse : (i) risque politique (volonté de respect des engagements) et (ii) risque économique (capacité de respect des engagements) 5. Procédure de notation - demande des émetteurs/investisseurs ; parfois rating spontané (euroobligations) ; - collecte d information ; - rencontre avec représentants de l émetteur ; - rédaction du rapport (profil de l émetteur et recommandation de rating) présenté au comité de rating ; - décision de notation par le comité de rating ; - communication de la décision à l émetteur ; formulation d'objection ou information additionnelle par l émetteur possible ; - attribution d un rating définitif par le comité de rating ; - publication du rating ; - comité de surveillance. 6. Questions juridiques - qualification de la notation : conseillers financiers ; recommandation achat/vente/conservation >< journalistes - pas de garantie ; - réglementation de l activité des agences (débat parlement européen et commission) argument pro : acteurs incontournables ; marché très concentré ; risques de déstabilisation en cas de notations inadéquates (Enron, Parmalate ; Worldcom) ; conflits d intérêts ; conséquences juridiques de la notation ; Committee on Governmental Affairs créé aux USA arguments con : auto-régulation du marché rejet de la proposition de créer une agence européenne d enregistrement des agences de notation proposition de la commission pour juillet

8 8 II. TECHNIQUES DE FINANCEMENT A. Prêts internationaux - obligations contractuelles (controverse : crédoc et garantie sur demande) ; - application de la Convention de Rome : choix de la loi applicable (art. 3) à défaut, liens les plus étroits ; présomption loi partie effectue prestation caractéristique (art. 4) succursale ; présomption loi établissement fournit effectivement la prestation caractéristique (art. 4,2 ) exécution ; loi du pays d exécution (art. 10) lois d application immédiate (art. 7) ordre public (art. 16) B. Crédit documentaire Bibliographie et règlementation : Règles et Usances de la CCI relatives aux crédits documentaires (RUU 500) ; 1. Introduction Nécessité de concilier les intérêts divergents de l acheteur et du vendeur dans le cadre des ventes internationales. Instrument de financement, de paiement et de garantie. 2. Définition - Art. 2 RUU Arrangement en vertu duquel une banque (la banque émettrice), agissant sur instruction de son client, le donneur d ordre (acheteur) s engage à effectuer un paiement au bénéficiaire (vendeur), soit par paiement, soit par négociation d une traite ou à autoriser une autre banque à effectuer ce paiement sur présentation des documents mentionnés dans la lettre de crédit et si les conditions du crédit ont été respectées. 3. Caractéristiques essentielles a) Institution multipartite - donneur d ordre (acheteur) - bénéficiaire (vendeur) 8

9 9 - banque émettrice - banque intermédiaire (notificatrice/confirmatrice) b) Irrévocabilité - art. 8 RUU ; pas obligatoire - nécessaire pour l'aspect de sûreté c) Indépendance - art. 3 RUU - droit indépendant du bénéficiaire à obtenir le paiement de la banque émettrice et, le cas échéant, confirmatrice sans possibilité d opposer les exceptions liées (i) au contrat sous-jacent, (ii) aux relations entre la banque et le donneur d ordre - exception : moyens tirés de la lettre de crédit, fraude, compensation d) Créance conditionnelle du vendeur e) Formalisme du contrôle des documents Contrôle de conformité 4. Relations juridiques entre les parties B mandat D ouverture crédit / mandat engagement irrevocable; contrat engagement irrévocable A contrat sous-jacent; vente C A = Donneur d'ordre (acheteur) B = Banque émettrice C = Bénéficiaire (vendeur) D = Banque notificatrice / confirmatrice 9

10 10 5. Documents a) Généralités b) Règles générales des RUU - la lettre de crédit doit mentionner les documents à présenter (RUU, 5b); - documents autres que de transport, d'assurance ou de facture mentionnent : (i) le nom de l émetteur, (ii) contenu, (iii) données (RUU, 21); pour les documents de transport, d'assurance et de facture, les RUU prévoient des règles expresses (voir (c) cidessous) - vérification de l'apparence de conformité et non du contenu, de l'authenticité, de l'effet légal, (RUU, 13) - appel à une banque intermédiaire aux risques du donneur d ordre (RUU, 8) - acceptation de documents «clean» (RUU, 32) c) Documents à soumettre - facture commerciale (RUU, 37) - documents de transport : connaissement maritime («bill of lading») RUU, 23 ; négociable ; représentatif du titre sur la marchandise ; preuve de livraison au transporteur ; Convention de Bruxelles du 25 août 1924 pour l unification de certaines règles en matière de connaissement lettre de transport maritime - (RUU, 24) charte-partie - (RUU, 25) transport multimodal - (RUU, 26) lettre de transport aérien lettre de voiture internationale - certificats/police d assurance RUU, d) Examen des documents RUU, 13 - soin raisonnable ; controverse sur le degré de formalisme à respecter par la banque 10

11 11 - délai raisonnable ; pas plus de 7 jours - acceptation sous réserve par la banque confirmatrice/notificatrice en cas de doute 6. Paiement - à vue (comptant ou émission d'une lettre de change tirée par le bénéficiaire et payée immédiatement - par acceptation - paiement différé - réalisable par négociation 7. Formes particulières de crédits documentaires - cessible - back-to-back - revolving - red-clause - lettre de crédit standby 8. Droit applicable a) RUU - introduction - droit uniforme - nature des RUU ; art. 1 RUU ; controverse (coutume, usage commercial, conditions générales de vente) b) loi applicable - utilité : (i) détermine la qualification à donner aux RUU, (ii) régit les questions non visées par les RUU - convention de base entre vendeur et acheteur vente de marchandise ; Convention de Vienne (droit uniforme ; art. 2 d) non applicable aux crédits documentaires ; art. 34 compatible avec les RUU ; non applicable à la question de la qualification des RUU) 11

12 12 autre vente/qualification : Convention de Rome (art. 2 c) non applicable aux crédits documentaires) Souvent, le choix de la loi applicable effectué dans la convention de base - relations entre la banque émettrice et le donneur d ordre Souvent aucun élément d extranéité ; si présence d un élément d extranéité : ouverture de crédit ; Convention de Rome ; choix de la loi applicable ; particularité des contrats bancaires ; mandat ; Convention de Rome ; choix de la loi applicable dans la lettre de crédit (à défaut, pas de choix implicite sur la base de la loi applicable à la convention de base); pour les questions exclues à l art. 2f) : art. 108 du Code de DIP - relations entre la banque émettrice et le bénéficiaire si l'acte est unilatéral ; art. 105 du Code de DIP ; choix de la loi applicable ; arguments pour l application de la Convention de Rome si le contrat est unilatéral ; Convention de Rome ; choix de la loi applicable dans la lettre de crédit (à défaut, pas de choix implicite sur la base de la loi applicable à la convention de base); particularité des contrats bancaires - relations entre la banque émettrice et la banque intermédiaire mandat ; Convention de Rome ; pour les questions exclues à l art. 2 f) : art. 108 du Code de DIP ouverture de crédit ; Convention de Rome ; en principe, choix effectué par les parties de la loi de la banque intermédiaire ; prestation caractéristique ; banque intermédiaire succursale de la banque émettrice (art. 4, 2 de la Convention de Rome) ; art. 4, 5 de la Convention de Rome - relation entre la banque confirmatrice et le bénéficiaire idem qu'entre la banque émettrice et le bénéficiaire - cession de la lettre de crédit Convention de Rome ; prestation caractéristique opposabilité aux tiers : art. 87, 3 du Code de DIP 12

13 13 9. Cas pratique Une société de droit belge, Alpha, a conclu, le 20 septembre, un contrat de vente avec une société de droit français, Beta, au terme duquel Beta s engage à livrer à Alpha du matériel informatique, principalement des claviers AZERTY destinés à être vendus en Belgique et en France. Les parties soumettent leur contrat au droit français et s accordent sur le fait que le prix de vente sera payé via un crédit documentaire cessible qu Alpha s engage à obtenir auprès d une banque française réputée. Aucune référence aux RUU n est insérée dans ce contrat de vente. L acheteur contacte sa banque habituelle auprès de laquelle il dispose d une ouverture de crédit qui lui permet d obtenir un crédit documentaire. Cette banque belge dispose, par ailleurs, d une succursale en France. L acheteur et son banquier s accordent sur les termes de la lettre de crédit. La lettre de crédit ne comporte aucune indication quant à la loi applicable, ni quant à la possibilité pour les parties de révoquer le crédit documentaire et elle ne fait pas expressément référence aux RUU. Le 22 septembre, la banque belge charge sa succursale : (i) de transmettre à Beta la lettre de crédit, (ii) de vérifier les documents de transport attestant de l envoi d une marchandise conforme et (iii) de payer Beta après vérification satisfaisante des documents. Le 23 septembre, Beta cède la lettre de crédit à son fournisseur, une société de droit chinois qui, en contrepartie, envoie la marchandise. Le 25 septembre, Beta remet à la succursale française les documents de transport attestant de l envoi de la marchandise commandée. Le 26 septembre, Beta est déclarée en faillite. Alpha apprend, par ailleurs, d un de ses concurrents qui a déjà travaillé avec le fournisseur chinois que les claviers livrés ne seront probablement pas AZERTY, et donc non adaptés aux marchés français et belges. Alpha contacte sa banque et demande que la vérification sur ce point soit minutieuse. La banque l informe que, malheureusement, les documents de transport ne précisent pas si les claviers sont AZERTY ou non et qu il n était pas prévu dans la lettre de crédit que cette mention y figure. Alpha informe immédiatement la banque belge par fax de son intention de révoquer le crédit. Alpha saisit également, pour plus de sécurité, les juridictions compétentes pour opérer une saisie conservatoire à l égard de la banque belge et de sa succursale pour les empêcher de payer le fournisseur chinois. Le curateur de Beta invoque, par ailleurs, le fait que la cession de la lettre de crédit ne lui serait pas opposable car certaines formalités n auraient pas été respectées et il demande à la succursale française d effectuer le paiement du prix directement à Beta. 13

14 14 Alpha reçoit la marchandise et il s avère effectivement que les claviers ne sont pas des claviers AZERTY. Questions : 1. Quelle loi détermine si Alpha aura un recours à l égard de Beta sur la base du contrat de vente? 2. Les RUU ont-ils vocation à régir le crédit documentaire en l espèce? 3. Les banques peuvent-elles refuser de respecter leur engagement envers le fournisseur de droit chinois sur la base de la constatation que les claviers ne sont pas conformes à ce qui était prévu au contrat de vente? 4. Alpha peut-elle révoquer le crédit documentaire? 5. Quelle loi détermine si la saisie conservatoire à l égard de la banque belge et de la succursale est de nature à interdire aux banques de respecter leur engagement de paiement? 6. Quelle loi détermine si la cession de la lettre de crédit est opposable au curateur? C. Affacturage international (factoring) Bibliographie et Réglementation : -A. ZENNER, «Le cadre juridique du factoring», Centre d études bancaires et financières, n 197, mai J. LEVY-MORELLE, «Le factoring» in Les sûretés issues de la pratique, Feduci, Colloque des 20 et 21 octobre Convention Unidroit sur l affacturage international, Ottawa, 28 mai Introduction - Crédit documentaire en perte de vitesse : insistance des importateurs afin d obtenir de longs délais de paiement caractère très formaliste du crédit documentaire ; volonté d instaurer des rapports de confiance avec certains acheteurs crédit documentaire peu adapté à la rapidité des modes de vente actuels - Objectifs du vendeur : sécurité de paiement 14

15 15 prévisibilité paiement rapide aide à l exportation (formalité de douane, langues de l acheteur, coutumes locales, ) - Solution : (i) factoring international ; (ii) assurance-crédit ; (iii) titrisation. 2. Définition - difficulté - le factoring est une opération qui consiste en un package global qui combine des aspects de financement, d assurance insolvabilité, de comptabilité des créances et de recouvrement des créances. Cette opération est encadrée par un contrat de factoring, conclu entre un établissement financier (le factor) et son client (l adhérent), au terme duquel le factor s engage (i) à acquérir certaines créances commerciales approuvées détenues par l adhérent, en principe sans recours, et (ii) en principe, à supporter le risque d insolvabilité du débiteur. En contrepartie, l adhérent s engage à payer au factor une commission, et le cas échéant un intérêt si le factoring est utilisé comme mode de financement. - assemblage de contrats innommés fortement influencé par la liberté contractuelle des parties : transfert des créances, utilisation du compte courant, ouverture de crédit, mandat (créances non approuvées), convention de services 3. Caractéristiques essentielles a) Principe de globalité : la convention de factoring porte sur toutes les créances commerciales de l adhérent ou d'un groupe prédéfini en fonction de critères objectifs (géographiques, durée convention, caractéristiques liées aux créances commerciales, court terme, obligation déjà exécutées, débiteur non insolvable,- etc.) b) Principe de sélectivité : pas de transfert automatique des créances au factor ; nécessité d une approbation et droit du factor de rejeter certaines créances (créances «non-approuvées») 4. Les fonctions du factoring international Trois fonctions principales (financement, garantie, services) ; fonctions détachables : aucune ne doit obligatoirement être exercée pour que le contrat soit qualifié de factoring 15

16 16 a) Fonctions de financement Financement à court terme par mobilisation des créances ; avantages par rapport à un financement bancaire b) Services administratifs Information sur la solvabilité de l importateur, tenue des livres comptables, envoi des factures, recouvrement, contentieux, c) Fonctions de garantie/assurance insolvabilité - Acquisition des créances par le factor «sans recours» ; «true factoring» ou «non-recourse factoring» - En droit belge la garantie résulte le plus souvent du mécanisme de la cession de créance (art C. civil --- garantie du vendeur de la créance uniquement quant à son existence mais pas quant à la solvabilité du débiteur) 5. Caractéristiques du factoring international a) élément d extranéité : l'adhérent le contracte avec un importateur étranger b) deux types de factoring international : - factoring export indirect (4 parties) - factoring export direct/import direct (3 parties) c) en général, le factoring s effectue de la manière suivante en pratique: - signature de la convention de factoring - envoi période liste des créances à l export factor - l'export factor choisit un correspondant (import factor) et lui cède les créances - l'import factor examine la solvabilité du débiteur - une fois les biens envoyés, l'export factor paie x % du montant de la facture - une fois la facture exigible, l import factor procède au recouvrement et transmet les fonds à l import factor qui paie alors le solde à l adhérent (sous déduction de la commission) - si la créance approuvée reste non payée, l import factor paie 100% de la créance garantie à l export factor 16

17 17 6. Les recours du factor Ils sont déterminés par la loi applicable au contrat de factoring/convention de vente et sont les suivants: - fausses factures - compensation - clauses contractuelles (insolvabilité importateur au moment du transfert des créances, risque commercial, risque politique, force majeure, etc.) 7. Droit applicable a) Convention Unidroit sur l affacturage international (Ottawa 28 mai 1988) - états contractants - convention de la loi uniforme >< conflits de lois - champ d application territorial (art. 2,1) matériel (art. 1,2) exclusion par les parties (art. 3) - recours du débiteur (art. 9) - la convention ne vise pas les recours du factor contre l adhérent Complétée par la Convention Unidroit sur la cession de créances dans le commerce international b) Règles de conflits de lois - Importateur/exportateur : en principe, vente de marchandises ; Convention de Vienne - Adhérent et factor : en principe, pas d élément d extranéité si un élément d extranéité existe : décomposer l opération en différents contrats ouverture de crédit ; Convention de Rome ; le factor effectue la prestation caractéristique si établissement financier 17

18 18 mandat (créances non approuvées): Convention de Rome convention de services ; Convention de Rome et le factor effectue la prestation caractéristique cession de créances o rapports entre le factor (cessionnaire) et l adhérent (cédant) : art. 12, 1 de la Convention de Rome ; lex contractus ; le cédant effectue la prestation caractéristique sauf si le factor est un établissement financier o rapports entre le cessionnaire et le débiteur ; caractère cessible ; caractère libératoire ; opposabilité au débiteur cédé : art. 12, 2 de la Convention de Rome ; loi de la créance cédée (lex causae) o opposabilité de la cession à un tiers, autre que le débiteur cédé : non visé par la Convention de Rome ; longtemps controversé en DIP belge ; loi du 2/08/2002 (lex contractus) abrogée par le Code de DIP (art. 87, 3 et art. 94, 5 du Code de DIP ; loi de la résidence habituelle du cédant) ; Convention UNCITRAL (loi du domicile du cédant) ; Rome II (critère à déterminer) ; compensation conventionnelle o rapports contractuels entre le cédant et le cessionnaire : lex contractus o effet réel de la compensation (opposabilité aux tiers) : loi des créances à compenser (lex causae) ; si deux lois différentes liens les plus étroits D. Crédit-bail international (leasing international) Bibliographie et règlementation : Convention Unidroit sur le crédit-bail international, Ottawa, 28 mai Définition Opération au terme de laquelle un établissement financier (crédit-bailleur ou lessor) acquiert la propriété d un bien qu il loue à son client (créditpreneur ou lessee) pour une période correspondant à la durée d amortissement du bien ; en général, à l issue de la convention de créditbail, le lessee a la possibilité de racheter le bien pour une valeur résiduelle. 18

19 19 2. Mode de financement des aéronefs Mode de financement principalement des avions, aéronefs et navires car les autres sûretés sont inadaptées ou insuffisantes (droit de rétention ; privilège) Trois parties (lessor, lessee, vendeur) + parfois un SPV et une banque qui financent une partie du prix d acquisition 3. Gage sur aéronef - dépossession du lessee structure avec un SPV qui loue l avion et le remet à la compagnie aérienne qui agit comme tiers détenteur de gage - continuité : il faut l'accord du sub-lessee d agir comme tiers détenteur avant que la compagnie ne puisse sous-leaser l aéronef 4. Loi applicable a) Convention Unidroit sur le crédit-bail international (Ottawa 28 mai 1988) - élaborée parallèlement à la Convention Unidroit sur l affacturage international ; Conventions fort similaires - champ d application territorial Lessor et lessee situés dans des Etats différents et : - soit ces Etats et l Etat dans lequel est situé le vendeur sont liés par la convention - soit le contrat de leasing et le contrat de vente sont régis par la loi d un Etat lié (art. 3) En vigueur entre la France, l'italie, le Nigeria, la Hongrie, le Panama, la Lettonie, la Biélorussie et l'ouzbékistan (signée par la Belgique mais non ratifiée) - champ d application matériel Définition du contrat de leasing (art. 1) Couvre les aspects civils et commerciaux du leasing (et pas les aspects de droit fiscal) - l'exclusion par les parties est possible sous condition (art. 5) - dispositions de droit uniforme - validité et opposabilité des droits réels sur l avion (art. 7) 19

20 20 exclusion de responsabilité du lessor (art.8) livraison non conforme/tardive (art. 12) conservation de l équipement (art. 9) effet cession par le lessor de la convention (art. 14) b) Règles de conflits III. Titrisation - Loi applicable à la convention de leasing Convention de Rome ; en général, on considère que la prestation caractéristique est effectuée par le lessor // bail + établissement financier - Loi applicable au gage sur avion A. Définition Aspects contractuels : lex contractus Aspects de droit réel : lex rei sitae ; immatriculation en Belgique loi belge Technique financière par laquelle le titulaire d une créance (le cédant) cède ses créances sous la forme de titres négociables en vue d un refinancement. En général, les créances sont cédées à un SPV (une entité constituée à cet effet) qui finance l achat par l émission de titres négociables sur les marchés financiers. B. Types de titrisation «True sale» : les actifs titrisés sont vendus à un SPV synthetic : méthode de gestion des risques ; transfert des risques via credit default swap C. Biens titrisables En théorie tous le actifs sont titrisables (créances, inventaire, biens immobiliers, billets d avions à émettre dans le futur, ) D. Objectifs - amélioration de la structure du bilan - apport de liquidité 20

21 21 - efficacité des opérations de traitement des créances - taux de financement peu onéreux E. Aspects de DIP Détermination de la loi applicable à la cession de créances ; problème des cessions globales de créances qui peuvent être soumises à des lois différentes IV. Techniques de garanties Différences entre sûretés réelles et personnelles A. Sûretés personnelles Bibliographie et règlementation : - M. FALLON, «Le clair-obscur du droit applicable aux garanties internationales à première demande», in L actualité des garanties à première demande, Bruxelles, Bruylant, 1997, p. 49 et s.; - N. WATTE, «Questions de droit international privé des sûretés», in Les sûretés, Ed. J.B. Bruxelles, 1992, p. 305 et s.; - M. DELIERNEUX, «Les nouvelles règles uniformes de la C.C.I. relatives aux garanties sur demande», in Le droit des affaires en évolution, n 3, Bruxelles, Bruylant, 1992, p. 255 et s. sûretés, Ed. Jeune Barreau 1992, p.307 et suiv. - Règles uniformes relatives aux garanties contractuelles, CCI, Règles uniformes relatives aux garanties sur demande (RUG), CCI, Règles uniformes relatives aux «Contracts Bonds», (RUCB), CCI, Conventions des Nations-Unies sur les garanties indépendantes et les lettres de crédit standby, CNUDCI/UNCITRAL, Cautionnement a) Définition Engagement d une personne à payer la dette du débiteur principal en cas de défaut de celui-ci. Un contrat est accessoire. b) Loi applicable Autonomie de la volonté ; Convention de Rome Questions particulières liées au caractère accessoire du cautionnement : 21

22 22 - autonomie de la volonté ou application de la loi de l obligation garantie? - absence de choix, volonté implicite d appliquer la loi de l obligation garantie? - prestation caractéristique : la caution - obligations garanties relevant de l art. 5 de la Convention de Rome ; limite au choix de la loi applicable à la garantie? c) Domaine de la loi applicable - >< loi applicable à l obligation garantie - conditions de fonds - capacités et pouvoirs - forme - effets 2. Garanties bancaires autonomes ou à première demande a) Définition Convention par laquelle le garant (établissement de crédit ou une entreprise d assurances) s engage, à la requête d un donneur d ordre, à payer, en qualité de débiteur principal, sur simple demande, sur demande justifiée ou sur présentation de certains documents, une somme d argent à un bénéficiaire pour garantir l exécution d un contrat de base, sans pouvoir se prévaloir des exceptions inhérentes à ce contrat. Evolution : caractère abstrait issu de la pratique et peu à peu intégré dans les droits nationaux pour ne pas se couper de l accès aux marchés internationaux. b) Terminologie - bank guarantee - indemnity - bond c) Différents types de garantie autonome - selon le type de risque couvert : garantie de soumission (bid bond) 22

23 23 garantie de bonne exécution (performance bond) garantie de restitution d acompte (repayment bond) garantie d entretien (maintenance bond) garantie de payement (octroyée au vendeur et non à l acheteur) - selon l étendue de l obligation du garant garantie à première demande pure et simple garantie à première demande justifiée garantie à première demande documentaire d) Déroulement de l opération e) Recours Caractère abusif et frauduleux de l appel (appel après avoir accepté la marchandise, collusion entre le garant et le bénéficiaire, ) Peu de cas en pratique car la jurisprudence garantit fortement le caractère abstrait de la garantie. f) Loi applicable - Instruments internationaux divers instruments susceptibles de s appliquer : Règles uniformes relatives aux garanties contractuelles (RUGC), CCI, 1978 ; Règles uniformes relatives aux garanties sur demande (RUG), CCI, 1992 ; Règles uniformes relatives aux «Contracts Bonds», (RUCB), CCI, 1993 ; Conventions des Nations-Unies sur les garanties indépendantes et les lettres de crédit standby, CNUDCI/UNCITRAL, 1995 et les RUU en matière de crédit documentaire (en ce qui concerne les lettres de crédit standby) et Règles uniformes sur les lettres de crédit standby, CCI, RUGC 1978 : échec RUG 1991 : semi-échec o champ d application : volonté des parties Art 1 RUG : «lient toutes les parties» ; douteux o définition des garanties visées (art. 2(a)) 23

24 24 o mentions obligatoires o caractère autonome (art. 2b) o appel à la garantie o contre-garantie o loi applicable RUU à défaut de choix, loi du garant (art. 27) contre-garantie : loi du contre-garant ; problématique car différent de la loi du garant Régissent les lettres de crédit standby ; dispositions différentes des RUG et Règles unformes en matière de lettre de crédit standby; importance des parties de préciser clairement le choix effectué Convention CNUDCI, 1995 Convention internationale en vigueur depuis 2000 o Champ d application territorial Six Etats, dont les USA, sont liés o Champ d application matériel (garanties doucmentaires) o Vise uniquement les relations entre le garant et le bénéficiaire RUCB, CCI, Règles de conflits de lois rapport de base garantie et contre-garantie : loi du garant/du contre-garant nature contractuelle de la garantie >< engagement unilatéral domaine de la loi applicable 24

25 25 B. Sûretés réelles Bibliographie et règlementation : - V. MARQUETTE, «L incidence du Règlement 1346/2000 relatif aux procédures d insolvabilité sur les sûretés bancaires contractuelles», Cahiers AEDBF, n 15, Bruylant 2004, pp. 129 à M. VAN DER HAEGEN, «Les sûretés financières (collateral) : bouleversement du droit des sûretés? Nouvelles règles de droit matériel relatives au gage et nouvelles règles de droit international privé», AEDBF/EVBFR, , pp. 9 s. 1. Généralités - Sûretés longtemps considérées comme «inexportables» à cause (i) de la diversité des règles de conflits et (ii) de l inefficacité en cas d insolvabilité du débiteur en raison du cumul des lois applicables. - Volonté du législateur européen d améliorer la situation : règlement Insolvabilité (Règlement (CE) n 1346/2000 du Conseil du 29 mai 2000, J.O.C.E., 30 juin 2000, L 160 ; Directive 2001/17/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 mars 2001 concernant l assainissement et la liquidation des entreprises d assurances, JOCE n L110 du 20 avril 2001 (la «Directive Assurances») et la Directive 2001/24/CE du Parlement européen et du Conseil du 4 avril 2001 concernant l assainissement et la liquidation des établissements de crédit, JOCE n L125 du 5 mai 2001 (la «Directive Etablissements de Crédit»), transposées en droit belge par la loi du 6 décembre Directive 2002/47/CE du 6 juin 2002 sur les garanties financières dite «Directive Collateral», transposée en droit belge par la Loi du 15 décembre 2004 relative aux sûretés financières et portant des dispositions fiscales diverses en matière de conventions constitutives de sûretés réelles et de prêts portant sur des instruments financiers, M.B., 1 er février 2005, Directive 98/26/CE du 19 mai 1998 concernant le caractère définitif du règlement dans les systèmes de paiement et de règlement des opérations sur titres (dite «Directive Finalité»), transposée en droit belge par la loi du 28 avril Le cours se concentre sur la question de la loi applicable aux droits réels hors situation de concours. 25

26 26 - Code de DIP, art. 87 et suivants. 2. Gage a) Principes généraux : - aspects contractuels : lex contractus, telle que déterminée par la Convention de Rome - aspects de droit réel : lex rei sitae - opposabilité en cas de concours : lex concursus b) Localisation du bien - gage sur objets mobiliers corporels (art. 87, 1) - gage sur fonds de commerce (art. 87, 2) - gage sur créances (art. 87, 3) - gage sur titres négociables (loi «collateral», art. 17) - limite du rôle de l art. 2 (g) du Règlement Insolvabilité 3. Cession de créance à titre de garantie Voir partie factoring relative à la cession de créances. Principes identiques. 4. Hypothèque - aspects contractuels : lex contractus telle que déterminée par la Convention de Rome ; présomption spécifique de l art. 4 - aspects de droit réel : lex rei sitae ; pas de problème de localisation, ni de conflit mobile 5. Réserve de propriété a) définition b) droit applicable - aspects contractuels : lex contractus telle que déterminée par la Convention de Rome - aspects réel : lex rei sitae 6. Compensation et netting 26

Les moyens de financement du commerce international :

Les moyens de financement du commerce international : Les moyens de financement du commerce international : CREDIT DE PRE FINANCEMENT : C est un crédit contracter par l exportateur au prés de sa banque pendant la période de fabrication parce que les acomptes

Plus en détail

Le crédit documentaire. Mai 2014

Le crédit documentaire. Mai 2014 Le crédit documentaire Mai 2014 Le crédit documentaire 2 S O M M A I R E PAGES Définition 3 Fonctionnement 4 Les différents types de crédit documentaire 6 Les conditions du crédit documentaire 7 Les documents

Plus en détail

Table des matières. Première partie ... 23

Table des matières. Première partie ... 23 Sommaire... 5 Préface... 7 Introduction générale.... 11 Première partie Théorie générale du crédit documentaire et du connaissement et leurs cadres juridiques respectifs... 23 Chapitre 1 Théorie générale

Plus en détail

LE CREDIT DOCUMENTAIRE

LE CREDIT DOCUMENTAIRE LE CREDIT DOCUMENTAIRE Le crédit documentaire est l engagement d une banque de payer un montant déterminé au fournisseur d une marchandise ou d une prestation, contre remise, dans un délai fixé, de documents

Plus en détail

La garantie internationale

La garantie internationale La garantie internationale L'engagement que la banque (le garant) délivre est une garantie personnelle par laquelle elle s'oblige à payer pour le compte de son client vendeur ou acheteur (le donneur d'ordre)

Plus en détail

ANNEXE 3: Demande d émission et/ou de modification d un crédit documentaire à l'importation

ANNEXE 3: Demande d émission et/ou de modification d un crédit documentaire à l'importation ANNEXE 3: Demande d émission et/ou de modification d un crédit documentaire à l'importation La présente version annule et remplace toute version précédente. Elle a été enregistrée à Bruxelles le 28 septembre

Plus en détail

Les garanties de paiement, une alternative au crédit documentaire

Les garanties de paiement, une alternative au crédit documentaire Nos partenaires Les garanties de paiement, une alternative au crédit documentaire Le contexte du Commerce International Sommaire I. Caractéristiques des garanties et du crédit documentaire II. Le schéma

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

Le terme «caution» est utilisé souvent à tort en matière de garanties internationales. Il existe trois types de garanties :

Le terme «caution» est utilisé souvent à tort en matière de garanties internationales. Il existe trois types de garanties : ) Définition L'engagement que la banque (le garant) délivre est une garantie personnelle par laquelle elle s'oblige à payer pour le compte de son client vendeur ou acheteur (le donneur d'ordre), un pourcentage

Plus en détail

des sûretés Jean-Jacques LECAT Avocat Associé E-mail : jean-jacques.lecat@cms-bfl.com Pierre Marly Avocat Associé E-mail : pierre.marly@cms-bfl.

des sûretés Jean-Jacques LECAT Avocat Associé E-mail : jean-jacques.lecat@cms-bfl.com Pierre Marly Avocat Associé E-mail : pierre.marly@cms-bfl. Le nouveau droit OHADA des sûretés Jean-Jacques LECAT Avocat Associé E-mail : jean-jacques.lecat@cms-bfl.com Pierre Marly Avocat Associé E-mail : pierre.marly@cms-bfl.com Juin 2011 Sommaire Introduction

Plus en détail

CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988)

CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988) CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988) LES ETATS PARTIES A LA PRESENTE CONVENTION, RECONNAISSANT l importance d éliminer certains obstacles juridiques au crédit-bail

Plus en détail

Le Crédit documentaire

Le Crédit documentaire FinancEmEnt En devises Et trade FinancE Le Crédit documentaire que vous exportiez ou importiez des marchandises et/ou des services, vous avez besoin de garanties : garantie du paiement de vos ventes si

Plus en détail

FAQs Sur le Trade Finance

FAQs Sur le Trade Finance FAQs Sur le Trade Finance ecobank.com FAQS SUR LE TRADE FINANCE Q. Quels sont les produits bancaires du commerce international? A. Le chèque, le transfert, la lettre de change, le billet à ordre, la remise

Plus en détail

LES MOYENS DE PAIEMENT GESTION DU RISQUE CREDIT

LES MOYENS DE PAIEMENT GESTION DU RISQUE CREDIT LES MOYENS DE PAIEMENT GESTION DU RISQUE CREDIT Les éléments ci-après sont d ordre général. Ils doivent être adaptés en fonction des produits et de leurs contraintes propres. JAY C.I. PARTENAIRE - 06.09.02.03.44

Plus en détail

Risques et sécurité des paiements

Risques et sécurité des paiements Dans le commerce intérieur, les partenaires commerciaux se reposent sur les lois et les règlements nationaux. En cas de non-paiement, des poursuites peuvent être entamées. L'économie bénéficie également

Plus en détail

LES G AR ANTIES INTERNATIONALES

LES G AR ANTIES INTERNATIONALES E N T R E P R I S E S C O M M E R C E I N T E R N A T I O N A L LES G AR ANTIES INTERNATIONALES Facilitez vos échanges internationaux 2 GARANTIES À L EXPORT Face à un environnement commercial international

Plus en détail

PORTAIL DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE AU MAROC

PORTAIL DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE AU MAROC 6 PORTAIL DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE AU MAROC Télécharger tous les modules de toutes les filières de l'ofppt sur le site dédié à la formation professionnelle au Maroc : www.marocetude.com Pour cela

Plus en détail

COMMERCE INTERNATIONALE : OPERATION INTERNATIONALE

COMMERCE INTERNATIONALE : OPERATION INTERNATIONALE Mlle Bâ Aminata Master EI 2 ème année COMMERCE INTERNATIONALE : OPERATION INTERNATIONALE Année Universitaire 2009/2010 Mr Crapanzano 1 Sujet : Vous êtes analyste dans une banque, votre client est un intermédiaire,

Plus en détail

Chapitre 5 : Les paiements et le change.

Chapitre 5 : Les paiements et le change. I) Les instruments de paiement. A. Les instruments de paiement classique. 1. La notion de paiement scriptural. Chapitre 5 : Les paiements et le change. Les billets de banque (monnaie fiduciaire) ne sont

Plus en détail

Le Crédit Documentaire. Service du Commerce Extérieur Mai 2009 Vahinetua TAU

Le Crédit Documentaire. Service du Commerce Extérieur Mai 2009 Vahinetua TAU Le Crédit Documentaire Service du Commerce Extérieur Mai 2009 Vahinetua TAU Sommaire I/ Définition II/ Procédure III/ Schéma IV/ Particularités V/ Conseils Sources: Livre «Exporter», de FOUCHER Lien:www.eur-export.com/francais/apptheo/finance/risnp/credoc.htm

Plus en détail

L assurance-caution Une alternative aux formes traditionnelles de garantie locative dans les relations bailleur-locataire.

L assurance-caution Une alternative aux formes traditionnelles de garantie locative dans les relations bailleur-locataire. L assurance-caution Une alternative aux formes traditionnelles de garantie locative dans les relations bailleur-locataire Mars 2014 Wildgen, Partners in Law est aujourd hui l un des cabinets d avocats

Plus en détail

L assurance crédit et le financement des exportations. Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier

L assurance crédit et le financement des exportations. Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier L assurance crédit et le financement des exportations 2 Section 1. Les modalités de paiement des exportations : le crédit documentaire Section 2. Les crédits à court terme et le financement des exportations

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES 581. Chapitre I. La cause des femmes 9. Chapitre II. De la Cause au Sujet des femmes : le volcan et le fond 19

TABLE DES MATIÈRES 581. Chapitre I. La cause des femmes 9. Chapitre II. De la Cause au Sujet des femmes : le volcan et le fond 19 TABLE DES MATIÈRES 581 Table des matières Sommaire 5 Avant-propos 7 Chapitre I. La cause des femmes 9 Chapitre II. De la Cause au Sujet des femmes : le volcan et le fond 19 Section I. Eyjafjallajökull!!

Plus en détail

COMPRENDRE LES CREDITS DOCUMENTAIRES

COMPRENDRE LES CREDITS DOCUMENTAIRES 2010 Arab Tunisian Bank COMPRENDRE LES CREDITS DOCUMENTAIRES Document offert à titre purement indicatif et consultatif ne représentant en aucun cas un support juridique opposable ni à l ATB ni à quiconque

Plus en détail

FcM 07/06/2011. Les Moyens de Paiement à l International. Banque PALATINE Groupe BPCE Laurent Jouini

FcM 07/06/2011. Les Moyens de Paiement à l International. Banque PALATINE Groupe BPCE Laurent Jouini FcM 07/06/2011 Les Moyens de Paiement à l International Banque PALATINE Groupe BPCE Laurent Jouini 1 Moyens de paiement à l international Programme I. LES INSTRUMENTS DE PAIEMENTS USUELS Virements SWIFT

Plus en détail

COMMERCIAL ET SOCIÉTÉS Plan de classification. BANQUES ET INSTITUTIONS FINANCIÈRES (Voir aussi EFFETS DE COMMERCE, RESPONSABILITÉ et SÛRETÉS)

COMMERCIAL ET SOCIÉTÉS Plan de classification. BANQUES ET INSTITUTIONS FINANCIÈRES (Voir aussi EFFETS DE COMMERCE, RESPONSABILITÉ et SÛRETÉS) COMMERCIAL ET SOCIÉTÉS Plan de classification BANQUES ET INSTITUTIONS FINANCIÈRES (Voir aussi EFFETS DE COMMERCE, RESPONSABILITÉ et SÛRETÉS) COMMERCIAL (DROIT) (Voir aussi BANQUES ET INSTITUTIONS FINANCIÈRES,

Plus en détail

Garanties dans le secteur principal de la construction

Garanties dans le secteur principal de la construction Garanties dans le secteur principal de la construction Société Suisse des Entrepreneurs 1 Principes de la Société Suisse des Entrepreneurs Garanties dans le secteur principal de la construction Impressum

Plus en détail

PERFORMANCE LC STAND BY. Sécurisez vos contrats commerciaux à l international

PERFORMANCE LC STAND BY. Sécurisez vos contrats commerciaux à l international ENTREPRISES COMMERCE INTERNATIONAL PERFORMANCE LC STAND BY Sécurisez vos contrats commerciaux à l international PERFORMANCE LC STAND BY Pour les partenaires qui se connaissent bien et traitent ensemble

Plus en détail

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels 07/10/2014 Le présent document énonce les risques associés aux opérations sur certains instruments financiers négociés

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014)

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014) REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO (avril 2014) PREAMBULE REGLEMENT FINANCIER DE L AGIRC L Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc) a pour objet la mise en œuvre

Plus en détail

LEXIQUE ASSURANCE-CREDIT

LEXIQUE ASSURANCE-CREDIT LEXIQUE ASSURANCE-CREDIT Accord cadre Accord bilatéral de consolidation Acheteur / débiteur privé Acheteur / débiteur public Acheteur / débiteur souverain Acompte Actualisation de prix Convention financière

Plus en détail

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance. GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un

Plus en détail

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé juin 2011 www.bdo.ca Certification et comptabilité Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé Guide sur les

Plus en détail

OFFRE DE FINANCEMENT

OFFRE DE FINANCEMENT OFFRE DE FINANCEMENT ENTREPRISES EN DEVELOPPEMENT P.3 Financement de la Balance Clients (en TTC) P.3 Financement en Invoice Discounting (en TTC) P.4 Financement des Créances Commerciales (en TTC) P.5 Financement

Plus en détail

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Le résumé des comptes annuels de la société Groupe Delhaize SA est présenté ci-dessous. Conformément au Code des Sociétés, les comptes annuels complets, le

Plus en détail

Succès commercial avec la Russie Les 10 Principes de Base

Succès commercial avec la Russie Les 10 Principes de Base Succès commercial avec la Russie Les 10 Principes de Base Les 10 Principes de Base Introduction Tout d abord, une bonne nouvelle: vendre en Russie n exige en général pas plus de préparation ni d informations

Plus en détail

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation 28RE_chap_EP4.qx:quark de base 7/16/09 7:37 PM Page 858 Troisième partie : Le financement des ressources Les principales caractéristiques des travaux suggérés Questions de révision (N os 1 à 25) Exercices

Plus en détail

Cautionnements et garanties financières dans les marchés de travaux

Cautionnements et garanties financières dans les marchés de travaux Cautionnements et garanties financières dans les marchés de travaux Sommaire Préambule I - Définitions...4 1I Le cautionnement 2I La caution personnelle de l entrepreneur 3I la garantie à première demande

Plus en détail

Une garantie internationale pour le paiement et autres obligations : la Lettre de Crédit Stand By

Une garantie internationale pour le paiement et autres obligations : la Lettre de Crédit Stand By 04/ 2010 - LILLE Une garantie internationale pour le paiement et autres obligations : la Lettre de Crédit Stand By Qu est ce qu une SBLC? Une lettre de crédit Stand By est par nature, d abord et avant

Plus en détail

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Edition 2015 Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D ASSURANCE Cette section comprend les activités des

Plus en détail

LES SÛRETÉS OHADA GÉNÉRALEMENT UTILISÉES DANS LE CADRE DE FINANCEMENT DE PROJETS

LES SÛRETÉS OHADA GÉNÉRALEMENT UTILISÉES DANS LE CADRE DE FINANCEMENT DE PROJETS LES SÛRETÉS OHADA GÉNÉRALEMENT UTILISÉES DANS LE CADRE DE FINANCEMENT DE PROJETS Sommaire Le nantissement de créances Le nantissement de compte bancaire Le nantissement de titres La garantie autonome et

Plus en détail

Processus 6 : Gestion de la trésorerie et du financement

Processus 6 : Gestion de la trésorerie et du financement 1 / 10 Processus 6 : Gestion de la trésorerie et du financement Le P6 regroupe 3 parties : - Le suivi et l optimisation de la trésorerie à court terme (au jour le jour) ; - La détermination des besoins

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES

CONDITIONS GENERALES CONDITIONS GENERALES 1. Sauf stipulation contraire écrite, toutes offres et toutes conventions (même celles à venir) sont régies par les présentes conditions, lesquelles en font partie intégrante et priment

Plus en détail

IMPORTANT : Vous devrez joindre ce QCM complété à votre devoir écrit (cas pratique) CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS

IMPORTANT : Vous devrez joindre ce QCM complété à votre devoir écrit (cas pratique) CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS IMPORTANT : Vous devrez joindre ce QCM complété à votre devoir écrit (cas pratique) CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS CONCOURS INTERNE D ASSISTANT TECHNIQUE des 18 et 19 décembre 2006 Document n 2 8 pages

Plus en détail

Table des matières TABLE DES MATIÈRES. Introduction... 9 1- L historique... 9 2- Les lois fédérales... 9

Table des matières TABLE DES MATIÈRES. Introduction... 9 1- L historique... 9 2- Les lois fédérales... 9 Table des matières 1 TABLE DES MATIÈRES Introduction... 9 1- L historique... 9 2- Les lois fédérales... 9 A- La Loi sur la faillite et l insolvabilité... 10 B- La Loi sur les arrangements avec les créanciers...

Plus en détail

PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME

PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME Décryptage : ce qui pourrait changer pour les propriétaires et les locataires Jean-François BUET Président de la FNAIM Etienne GINOT Président de l UNIS Point presse

Plus en détail

Contrat de partenariat et domaine public

Contrat de partenariat et domaine public Contrat de partenariat et domaine public Le titulaire d un contrat de partenariat est souvent dans la situation d un occupant du domaine public, ce qui conduit à s interroger sur l articulation des régimes

Plus en détail

Loi du 4 août 1992 relative au crédit hypothécaire (Mon. 19 août 1992)

Loi du 4 août 1992 relative au crédit hypothécaire (Mon. 19 août 1992) Loi du 4 août 1992 relative au crédit hypothécaire (Mon. 19 août 1992) Titre premier Le crédit hypothécaire CHAPITRE I CHAMP D APPLICATION Art. 1 er. Le présent titre s applique au crédit hypothécaire

Plus en détail

Credo21 Safe Dynamic (Plan)

Credo21 Safe Dynamic (Plan) le placement, c'est notre métier Credo21 Safe Dynamic (Plan) Conditions générales Credo21 version 1.0 Contenue Article 1 Définitions 3 Article 2 Cadre juridique 3 Article 3 Prise d'effet 3 Article 4 Réalisation

Plus en détail

du 23 mars 2001 (Etat le 10 décembre 2002)

du 23 mars 2001 (Etat le 10 décembre 2002) Loi fédérale sur le crédit à la consommation (LCC) 221.214.1 du 23 mars 2001 (Etat le 10 décembre 2002) L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu les art. 97 et 122 de la Constitution 1, vu le

Plus en détail

Crédits. Trésorerie, Financement, Création et Rachat d entreprise... Des solutions de crédit pointues et adaptées à vos besoins!

Crédits. Trésorerie, Financement, Création et Rachat d entreprise... Des solutions de crédit pointues et adaptées à vos besoins! Pour en savoir plus sur les solutions CRÉDITS du Crédit Mutuel, appelez votre conseiller au : Connaissez-vous Bail-Immo-Nord? Filiale spécialisée dans le Crédit Bail Immobilier, Bail Immo Nord vous apporte

Plus en détail

Algérie. Règles applicables aux transactions courantes avec l étranger et aux comptes devises

Algérie. Règles applicables aux transactions courantes avec l étranger et aux comptes devises Règles applicables aux transactions courantes avec l étranger et aux comptes devises Règlement de la Banque d n 07-01 Art.1.- Le présent règlement a pour objet de définir le principe de la convertibilité

Plus en détail

Le financement court terme des TPE (Très Petites Entreprises)

Le financement court terme des TPE (Très Petites Entreprises) SEPTEMBRE 2014 ENTREPRENEURS N 16 FINANCEMENT LES MINI-GUIDES BANCAIRES lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent Le financement court terme des TPE (Très Petites Entreprises)

Plus en détail

TERMINOLOGIE. 6 décembre 2006. RÈGLEMENT de la Banque de la République Burundi.- Réglementation des changes (BRB, 6 décembre 2006).

TERMINOLOGIE. 6 décembre 2006. RÈGLEMENT de la Banque de la République Burundi.- Réglementation des changes (BRB, 6 décembre 2006). Article 8 Affichage des cours. Les cours acheteurs et vendeurs sont portés à la connaissance du public à travers un tableau d affichage placé à l entrée du bureau ou à tout autre endroit visible par le

Plus en détail

COMMUNICATION N D. 134

COMMUNICATION N D. 134 71.074/PERM.FIN/CV. Bruxelles, le 18 avril 1995. COMMUNICATION N D. 134 Objet : Utilisation des "créances sur réassureurs" comme valeurs représentatives. Application de l'article 10 3-8 de l'arrêté royal

Plus en détail

CONDITIONS DE COMMERCE DE L ANZ 09.10

CONDITIONS DE COMMERCE DE L ANZ 09.10 09.10 1. Introduction 1.1 Application des conditions Les présentes conditions de commerce et de prestation des services de l ANZ (les Conditions) contiennent des conditions particulières et générales que

Plus en détail

Atelier Drôme Ecobiz Export : les moyens de paiement à la loupe. 23 juin 2015

Atelier Drôme Ecobiz Export : les moyens de paiement à la loupe. 23 juin 2015 Atelier Drôme Ecobiz Export : les moyens de paiement à la loupe 23 juin 2015 Intervenant Christelle Chabaud Chargée d Affaires International CIC Vallée du Rhône Languedoc christelle.chabaud@cic.fr Comment

Plus en détail

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants:

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants: sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «Sony» sur le taux d intérêt EURIBOR EUR à trois mois avec emprunt de référence «Sony» Dans l environnement actuel caractérisé par

Plus en détail

Les crédits documentaires. Un instrument de paiement pour vos opérations commerciales internationales

Les crédits documentaires. Un instrument de paiement pour vos opérations commerciales internationales Les crédits documentaires Un instrument de paiement pour vos opérations commerciales internationales Sommaire Introduction 03 Définition 04 Structures particulières 11 Les documents 15 La lettre de crédit

Plus en détail

Première partie IMMUNITÉ ET JUSTICE : LES CONTRADICTIONS... 31. Titre 1 Contradiction des fondements et divergence des sources...

Première partie IMMUNITÉ ET JUSTICE : LES CONTRADICTIONS... 31. Titre 1 Contradiction des fondements et divergence des sources... TABLE DES MATIÈRES Remerciements......................................................................... 7 Préface.................................................................................... 9

Plus en détail

Éléments juridiques sur la carte d achat

Éléments juridiques sur la carte d achat Annexe 2 Éléments juridiques sur la carte d achat Définition et champ d application. La carte d achat est une [art. 1.] modalité d exécution des marchés publics. C est donc à la fois une modalité de commande

Plus en détail

1.2 Les conditions standards de l Acheteur sont expressément exclues par les présentes conditions.

1.2 Les conditions standards de l Acheteur sont expressément exclues par les présentes conditions. CONDITIONS GÉNÉRALES DE LIVRAISON D ALPHA DEUREN INTERNATIONAL B.V. dont le siège et les bureaux sont établis à Didam, inscrit au registre du commerce de la Chambre de commerce de la Gueldre centrale sous

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME création oseo.fr OSEO Document non contractuel Réf. : 6522-02 Janvier 2007 Pour financer et accompagner les PME création oser pour gagner! Que la création porte sur une activité traditionnelle avec un

Plus en détail

Conditions d ouverture de crédit lombard

Conditions d ouverture de crédit lombard Conditions d ouverture de crédit lombard Article 1. Objet des présentes conditions 1.1 Les présentes conditions régissent les ouvertures de crédit lombard qui sont octroyées par Keytrade Bank Luxembourg

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

2. La croissance de l entreprise

2. La croissance de l entreprise 2. La croissance de l entreprise HEC Lausanne Vincent Dousse 2007 1 2.1. Les succursales Définition: Etablissement commercial qui, sous la dépendance d une entreprise dont elle fait juridiquement partie(établissement

Plus en détail

Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie

Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie Les entreprises industrielles s appuient régulièrement sur des moyens de financement autres que les fonds propres, afin de développer

Plus en détail

GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes

GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes 13 septembre 2005 GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes Ce glossaire a été élaboré sous l égide du CCSF. Il est conçu à des fins purement informatives, et destiné à vous aider à comprendre les termes

Plus en détail

La nature juridique de la promesse de paiement des établissements émetteurs de cartes de paiement à l égard des fournisseurs de biens et services

La nature juridique de la promesse de paiement des établissements émetteurs de cartes de paiement à l égard des fournisseurs de biens et services La nature juridique de la promesse de paiement des établissements émetteurs de cartes de paiement à l égard des fournisseurs de biens et services Par Boris Schinkels A. Propos préliminaires Chers auditeurs,

Plus en détail

Nature et risques des instruments financiers

Nature et risques des instruments financiers 1) Les risques Nature et risques des instruments financiers Définition 1. Risque d insolvabilité : le risque d insolvabilité du débiteur est la probabilité, dans le chef de l émetteur de la valeur mobilière,

Plus en détail

Luxembourg, le 9 mars 2011

Luxembourg, le 9 mars 2011 Luxembourg, le 9 mars 2011 Lettre circulaire 11/5 du Commissariat aux Assurances portant modification de la lettre circulaire 09/7 relative au dépôt des valeurs mobilières et liquidités utilisées comme

Plus en détail

Petites entreprises, votre compte au quotidien

Petites entreprises, votre compte au quotidien Petites entreprises, votre compte au quotidien Créée en 1957 par les Caisses d Epargne, Finances & Pédagogie est une association qui réalise des actions de sensibilisation et de formation, sur le thème

Plus en détail

FORMULAIRE OBLIGATOIRE CONTRAT DE COURTAGE EXCLUSIF VENTE IMMEUBLE PRINCIPALEMENT RÉSIDENTIEL DE MOINS DE 5 LOGEMENTS EXCLUANT LA COPROPRIÉTÉ

FORMULAIRE OBLIGATOIRE CONTRAT DE COURTAGE EXCLUSIF VENTE IMMEUBLE PRINCIPALEMENT RÉSIDENTIEL DE MOINS DE 5 LOGEMENTS EXCLUANT LA COPROPRIÉTÉ NOTE Le présent formulaire doit être utilisé lorsqu un contrat de courtage est conclu avec une personne physique. 1. IDENTIFICATION DES PARTIES VIA CAPITALE DU MONT-ROYAL NOM DE L AGENCE DU CRTIER FORMULAIRE

Plus en détail

Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure

Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Ce projet est cofinancé par l Union européenne 2 Europe Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Prise de position

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

Au sens des dispositions de l article 2, du règlement n 07 01, sont considérées comme :

Au sens des dispositions de l article 2, du règlement n 07 01, sont considérées comme : Le règlement N 07 01 du 09/01/2007, relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l étranger et aux comptes devises a modifié et remplacé les règlements n 91 12 relatif à la domiciliation

Plus en détail

LIFE MOBILITY. épargne patrimoniale

LIFE MOBILITY. épargne patrimoniale épargne patrimoniale LIFE MOBILITY evolution UN CONTRAT D ASSURANCE VIE ÉMIS AU GRAND-DUCHÉ DU LUXEMBOURG AU SERVICE DE LA MOBILITÉ PARCE QUE VOUS SOUHAITEZ Un contrat sur-mesure pour une stratégie patrimoniale

Plus en détail

Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe

Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe Circulaire du directeur des contributions L.I.R. n 164/2 du 28 janvier 2011 L.I.R. n 164/2 Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe 1. Définitions Par

Plus en détail

Ratios. Règlementation prudentielle des OPCVM. Juin 2012 LE CADRE GÉNÉRAL RÈGLES GÉNÉRALES DE COMPOSITION DES ACTIFS ET RATIOS D INVESTISSEMENT

Ratios. Règlementation prudentielle des OPCVM. Juin 2012 LE CADRE GÉNÉRAL RÈGLES GÉNÉRALES DE COMPOSITION DES ACTIFS ET RATIOS D INVESTISSEMENT LE CADRE GÉNÉRAL Règlementation prudentielle des OPCVM RÈGLES GÉNÉRALES DE COMPOSITION DES ACTIFS ET RATIOS D INVESTISSEMENT Ratios RÈGLES APPLICABLES PAR CATÉGORIE D OPCVM Juin 2012 AUTRES RATIOS ANNEXES

Plus en détail

Ligne directrice. Titrisation de l actif. Catégorie: Limites et restrictions prudentielles. 1. Introduction

Ligne directrice. Titrisation de l actif. Catégorie: Limites et restrictions prudentielles. 1. Introduction Canada Office of the Superintendent of Financial Institutions Canada 255 Albert Street 255, rue Albert Ottawa, Canada Ottawa, Canada K1A 0H2 K1A 0H2 www.osfi-bsif.gc.ca Ligne directrice Objet: Titrisation

Plus en détail

PROSPECTUS CREDITS HYPOTHECAIRES A USAGE PRIVE CREAFIN N.V. DUWIJCKSTRAAT 17-2500 LIER REGISTRE DES PERSONNES MORALES MALINES 455.731.

PROSPECTUS CREDITS HYPOTHECAIRES A USAGE PRIVE CREAFIN N.V. DUWIJCKSTRAAT 17-2500 LIER REGISTRE DES PERSONNES MORALES MALINES 455.731. PROSPECTUS CREDITS HYPOTHECAIRES A USAGE PRIVE CREAFIN N.V. DUWIJCKSTRAAT 17-2500 LIER REGISTRE DES PERSONNES MORALES MALINES 455.731.338 2 SOMMAIRE 1. Qu est-ce qu un crédit hypothécaire? 2. Qui peut

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES TITRE I- LES ÉTATS FINANCIERS... 17 TITRE II- LA FISCALITÉ CORPORATIVE... 65 TITRE III- LA FAILLITE... 109

TABLE DES MATIÈRES TITRE I- LES ÉTATS FINANCIERS... 17 TITRE II- LA FISCALITÉ CORPORATIVE... 65 TITRE III- LA FAILLITE... 109 TABLE DES MATIÈRES TITRE I- LES ÉTATS FINANCIERS...................................... 17 TITRE II- LA FISCALITÉ CORPORATIVE.................................. 65 TITRE III- LA FAILLITE............................................

Plus en détail

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée Éligibilité

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée  Éligibilité Total Sélection Instrument financier émis par Natixis SA (Moody s : A2, Fitch : A, Standard & Poor s : A au 20 novembre 2014) dont l investisseur supporte le risque de crédit. Total Sélection est une alternative

Plus en détail

Tableaux de rapport 90.31-32-33

Tableaux de rapport 90.31-32-33 Tableaux de rapport 90.31-32-33 Tableau 90.31 ACTIFS FINANCIERS LIQUIDES Monnaie (code ISO de la monnaie concernée, reprise dans ce tableau pour sa contre-valeur Euro, ou code SCX pour la contre-valeur

Plus en détail

CONDITIONS GÉNÉRALES

CONDITIONS GÉNÉRALES ASSURANCE PROSPECTION GARANTIE DU REMBOURSEMENT DES CRÉDITS DE FINANCEMENT ASSURANCE PROSPECTION CONDITIONS GÉNÉRALES RÉFÉRENCE : FAP - 01 SOMMAIRE Préambule 5 Article 1 Objet de la garantie 6 Article

Plus en détail

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques 1 PRÉSENTATION DE LA CRH La CRH est un établissement

Plus en détail

Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07

Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07 REGLEMENT N 00-03 DU 4 JUILLET 2000 RELATIF AUX DOCUMENTS DE SYNTHESE INDIVIDUELS DES ENTREPRISES RELEVANT DU COMITE DE LA REGLEMENTATION BANCAIRE ET FINANCIERE Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07

Plus en détail

SECTION 4 : OPERATIONS EN DEVISES

SECTION 4 : OPERATIONS EN DEVISES SECTION 4 : OPERATIONS EN DEVISES 1 - DISPOSITIONS GENERALES 2 - COMPTABILISATION DE L ENGAGEMENT 3 - COMPTABILISATION AU BILAN 4 - CONVERSION DES OPERATIONS EN DEVISES 5 - COMPTABILISATION DES RESULTATS

Plus en détail

Convention sur la réduction des cas d apatridie

Convention sur la réduction des cas d apatridie Convention sur la réduction des cas d apatridie 1961 Faite à New York le 30 août 1961. Entrée en vigueur le 13 décembre 1975. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 989, p. 175. Copyright Nations Unies

Plus en détail

Le droit des faillites dans cinq États à haut niveau d efficience

Le droit des faillites dans cinq États à haut niveau d efficience Le droit des faillites dans cinq États à haut niveau d efficience Le Secrétariat d État à l économie (Seco) et l Office fédéral de la justice (OFJ) ont confié à Ernst&Young un mandat consistant à établir

Plus en détail

TARIFS. au 1 er janvier 2015. CONDITIONS APPLIQUéES

TARIFS. au 1 er janvier 2015. CONDITIONS APPLIQUéES Entreprises TARIFS au 1 er janvier 2015 CONDITIONS APPLIQUéES aux opérations bancaires Conditions appliquées à la clientèle Entreprises Tarifs en vigueur au 01/01/2015 Voici les principales conditions

Plus en détail

Financement participatif «CrowdFunding» Où en sommes-nous au Canada?

Financement participatif «CrowdFunding» Où en sommes-nous au Canada? Financement participatif «CrowdFunding» Où en sommes-nous au Canada? Me Jacques Lemieux, MBA Associé Norton Rose Fulbright Canada S.E.N.C.R.L., s.r.l. 20 mars 2015 : Centre d entreprises et d innovation

Plus en détail

AXA WORLD FUNDS Société d Investissement à Capital Variable domiciliée au Luxembourg

AXA WORLD FUNDS Société d Investissement à Capital Variable domiciliée au Luxembourg AXA WORLD FUNDS Société d Investissement à Capital Variable domiciliée au Luxembourg Siège : 49, avenue J. F. Kennedy L-1855 Luxembourg Registre du Commerce : Luxembourg, B-63.116 INFORMATION AUX ACTIONNAIRES

Plus en détail

Professionnels TARIFS. au 1 er janvier 2015. CONDITIONS APPLIQUéES

Professionnels TARIFS. au 1 er janvier 2015. CONDITIONS APPLIQUéES Professionnels TARIFS au 1 er janvier 2015 CONDITIONS APPLIQUéES aux opérations bancaires Conditions appliquées à la clientèle de Professionnels* Tarifs en vigueur au 01/01/2015 Voici les principales conditions

Plus en détail

Formation 12. Lutter contre les impayés. Formation + modèle de contrat. Module 1 : LES OUTILS POUR CONNAITRE LA SOLVABILITE DES CLIENTS

Formation 12. Lutter contre les impayés. Formation + modèle de contrat. Module 1 : LES OUTILS POUR CONNAITRE LA SOLVABILITE DES CLIENTS Formation 12 Lutter contre les impayés. Formation + modèle de contrat. Module 1 : LES OUTILS POUR CONNAITRE LA SOLVABILITE DES CLIENTS A - LES OUTILS INTERNES DE L'ENTREPRISE 1 - Le service commercial

Plus en détail

QUID DES ACTES CONCLUS PENDANT LA PERIODE DE FORMATION DE LA SOCIETE?

QUID DES ACTES CONCLUS PENDANT LA PERIODE DE FORMATION DE LA SOCIETE? QUID DES ACTES CONCLUS PENDANT LA PERIODE DE FORMATION DE? FICHE CONSEIL Page : 1/8 Au moment de la constitution d une société, les futurs associés sont conduits fréquemment à s engager pour le compte

Plus en détail

Art. 2 La police doit satisfaire aux conditions minimales suivantes:

Art. 2 La police doit satisfaire aux conditions minimales suivantes: AVERTISSEMENT Les textes légaux et réglementaires figurant dans ce site ne constituent pas une publication officielle (voir www.moniteur.be) de sorte que l IPI n est pas responsable de leur contenu ni

Plus en détail