Informatisation et changements organisationnels : l exemple des activités comptables

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1 ENTREPRISES Informatisation et changements organisationnels : l exemple des activités comptables Chantal Cases et Céline Rouquette* Les entreprises françaises sont de plus en plus informatisées : en 1998, un salarié sur deux utilise un ordinateur. Cette diffusion de l informatique s accompagne de changements dans l organisation du travail susceptibles de jouer à terme sur les performances des entreprises. L informatisation et les changements organisationnels qui y sont liés recouvrent une grande variété de configurations, ainsi qu il ressort de l évolution en la matière des entreprises du secteur comptable entre 1994 et En 1997, dans ce secteur, presque toutes les entreprises sont informatisées. Cette informatisation privilégie les réseaux et les portables. L utilisation de logiciels spécialisés, déjà considérable en 1994, s est intensifiée au cours des trois années suivantes, en particulier dans les plus grandes des entreprises. Les mises en réseaux de communication sont cependant encore relativement peu utilisées. Les dirigeants et associés sont fortement impliqués dans les choix informatiques, mais s avèrent de moins gros utilisateurs que leurs subordonnés. L organisation du travail reste dans l ensemble traditionnelle : la division du travail demeure la règle, et les dirigeants et associés conservent un rôle déterminant dans l allocation des tâches et la stratégie globale de l entreprise. Les systèmes formalisés d organisation du travail (démarches de qualité totale, normes ISO, etc.) restent peu utilisés. Une analyse de la corrélation entre changements organisationnels et informatisation permet de constituer cinq classes homogènes d entreprises, depuis les entreprises traditionnelles par leur organisation et leur faible degré d informatisation, jusqu aux entreprises «innovantes» se distinguant par une importante délégation du processus de décision de leurs dirigeants vers leurs collaborateurs, la multiplication des dispositifs organisationnels, et l intensité de la mise en œuvre des infrastructures informatiques. * Au moment de la rédaction de cet article, Chantal Cases était chef de la division Services de l Insee et Céline Rouquette appartenait à cette même division. Les noms et dates entre parenthèses renvoient à la bibliographie en fin d article. 203

2 L utilisation de l informatique au travail s est largement répandue : selon une enquête réalisée en 1998, un salarié sur deux l utilise dans le cadre de son travail (Cézard et Vinck, 1998). L impact de cette évolution sur les performances de l entreprise ou sur les conditions d emploi des salariés (salaires, qualifications, sécurité d emploi) demeure mal connu malgré le nombre important d études dans ce domaine. Elle ne semble pas corrélée à des gains sensibles de productivité. Ce paradoxe peut s expliquer par les délais entre l informatisation et ses retombées, imputables aux changements qu elle implique dans la chaîne de production. Il peut aussi provenir d une inadéquation des données par rapport au phénomène étudié : difficulté à mesurer la production (notamment dans les services) ou à évaluer le parc informatique, absence d indicateurs pertinents de l intensité d utilisation des ordinateurs ou de l organisation du travail. Apprécier l influence de l informatisation sur l organisation du travail implique d interroger à la fois les entreprises et leurs salariés : telle est l approche adoptée par l enquête sur les Changements organisationnels et l informatisation (enquête COI) effectuée en 1997 dans l industrie manufacturière, les industries agroalimentaires, le commerce de détail de bricolage, et les activités comptables (cf. encadré 1). Quelles formes prend cette évolution (types de matériel privilégiés en fonction des besoins des entreprises)? Quelles sont ses répercussions sur l organisation du travail? Cet article apporte des éléments de réponse à ces questions, dans le cas particulier des activités comptables. Ce secteur d activité a été retenu en raison du poids qu y représentent les groupes et réseaux d entreprises, forme d organisation comparable à la sous-traitance dans l industrie, et qui peut encourager l utilisation de l informatique, celle des réseaux informatiques notamment. Un secteur de très petites entreprises Le secteur des activités comptables comporte une majorité écrasante de petites entreprises : on y dénombre environ un quart de comptables exerçant en tant que profession libérale. Moins de 7 % ont 20 salariés ou plus. Les plus grandes entreprises (100 salariés et plus) représentent 0,5 % du total des entreprises comptables et environ 20 % de l emploi et des recettes du secteur. En 1996, le secteur rassemble près de entreprises qui ont réalisé un chiffre d affaires de 51 milliards de francs, et employé salariés. Par la suite, pour alléger la formulation des résultats, on désignera par «grandes entreprises» les entreprises comptables de plus de 20 salariés. Les activités comptables sont davantage des activités de main-d œuvre que de capital : le taux d investissement y est donc plutôt faible. En 1996, les entreprises de ce secteur n ont investi que 2 % de leur valeur ajoutée. Un quart des entreprises ne réalisent aucun investissement. Ces activités emploient une forte proportion de femmes (68 % des salariés). Environ 13 % des salariés sont des cadres et professions intellectuelles supérieures, et 42 % relèvent des professions intermédiaires. Les chefs d entreprise salariés, les ouvriers et les stagiaires sont plutôt rares. La faible proportion de jeunes (20 à 29 ans) s explique par la longueur des études requises (en général cinq années après le baccalauréat). La stabilité de l emploi est un autre trait caractéristique des activités comptables : près de six salariés sur dix sont employés à temps plein sur toute l année civile. C est beaucoup plus que dans la plupart des autres activités de services. L informatisation privilégie les réseaux et les ordinateurs portables Presque toutes les entreprises d au moins un salarié sont informatisées : la comptabilité fait d ailleurs partie des premières tâches à avoir été automatisées, cela dès les années 60. Le matériel a connu une évolution remarquable au cours des dernières années. Entre 1994 et 1997 le recul du matériel non connectable a eu pour contrepartie une véritable explosion des ordinateurs en réseau et des ordinateurs portables (connectables ou non). L orientation en faveur des réseaux (ordinateurs de bureau ou portables) est d autant plus marquée que la taille de l entreprise est élevée (cf. tableau 1). L équipement en mini-ordinateurs et en grands systèmes informatiques a peu varié, si bien que ce type de matériel est, en 1997, moins répandu que les autres. Il est, en effet, mieux adapté aux grandes entreprises industrielles. Les entreprises comptables utilisent des logiciels, qu ils soient standard ou sur mesure, 204

3 Encadré 1 LE DISPOSITIF D ENQUÊTE SUR LES CHANGEMENTS ORGANISATIONNELS ET L INFORMATISATION (COI) Enquêter simultanément auprès des employeurs et des salariés L enquête présentée ici appartient à un système de cinq enquêtes : un ensemble de quatre enquêtes auprès des entreprises d une part, et une enquête auprès des salariés d autre part. Aucune enquête n avait précédemment cherché à réconcilier les deux approches, du moins en France. L enquête COI représente donc une innovation de ce point de vue. Plan et taille d échantillon Les enquêtes auprès des entreprises couvrent les secteurs d activités suivants : industrie manufacturière, industries agroalimentaires, un secteur du commerce de détail (le commerce de détail de bricolage) et les activités comptables. Leur objectif est de clarifier les liens entre informatisation et organisation du travail, et leur impact sur le comportement des entreprises (compétitivité, emploi, investissements) et sur leurs salariés (emplois, qualifications, salaires), en observant non seulement le degré d informatisation et l organisation du travail mais aussi les récents changements en la matière. Pour l industrie manufacturière et les industries agroalimentaires, le questionnaire privilégie l organisation interne de la production, les relations entre l entreprise et ses sous-traitants, et les informations sur la clientèle. Dans le commerce de détail du bricolage, le principal objectif de l enquête est d étudier les relations verticales entre fournisseurs et distributeurs. Dans les services, le questionnaire traite de l organisation et de l informatisation au sein des firmes mais aussi au sein des réseaux d entreprises, un mode d organisation beaucoup plus répandu dans les services que la sous-traitance. Le questionnaire a été envoyé par la poste, comme c est le cas pour la plupart des enquêtes auprès des entreprises. L enquête auprès des salariés utilise le même questionnaire pour tous les secteurs d activités. Parmi les firmes échantillonnées, on a tiré un échantillon de salariés interrogés par téléphone. On a posé aux salariés des questions sur les caractéristiques de leur emploi en termes d autonomie de communication, d utilisation des technologies et de satisfaction au travail. Ces questionnaires ont bénéficié de plusieurs expériences passées : une enquête sur les changements organisationnels dans l industrie manufacturière (1993) et une enquête sur les techniques et l organisation du travail (1987, 1993). Un plan de sondage à deux degrés a été utilisé. Un échantillon d environ entreprises, dont pour les activités comptables, a ainsi été tiré. Ces entreprises ont été interrogées dans le cadre des enquêtes auprès des entreprises. Un sous-échantillon de entreprises parmi les plus grandes des différents secteurs a servi de base de sondage pour échantillonner les salariés interrogés. Entre deux et trois salariés ont été sélectionnés dans chaque firme, grâce aux Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS). Finalement, salariés ont été interrogés, dont dans les activités comptables. Grâce aux informations contenues dans les DADS, il a été possible d exclure de l échantillon les cadres et les intérimaires. Le taux de réponse à l enquête auprès des salariés est de 71 %. Le taux de réponse aux enquêtes auprès des entreprises dans les activités comptables est de 79 %. Une enquête utilisant plusieurs sources d informations Dans le cas des activités comptables, il a été possible de collecter l information de l Enquête annuelle d entreprise (EAE) pour entreprises sur les ayant répondu à l enquête. Pour les salariés, les DADS contiennent des informations sur le salarié lui-même (âge, sexe, lieu de naissance et de résidence), sur l établissement dans lequel il ou elle travaille (nombre de salariés, lieu, secteur d activité) et sur son emploi dans cet établissement (salaires, fonction, heures de travail). L information a été extraite du fichier complet et non du fichier au 1/25 ème. Les DADS ont pu être retrouvées pour 965 entreprises sur les ayant répondu à la fois à l enquête COI et à l EAE. depuis de nombreuses années. Le recours à des logiciels spécialisés était déjà considérable en Il a encore augmenté au cours des trois années suivantes (cf. graphique I). En 1997, plus de 98 % des entreprises utilisent au moins un logiciel spécialisé, appartenant à l un des types proposés dans le questionnaire (1). Les plus courants sont les logiciels d aide à l établissement des comptes, de production de documents de paie et sociaux, et de production d états financiers. Même de petites entreprises sont nombreuses à être équipées de ces produits. Leur usage devance même celui des logiciels de bureautique classique. Plus de neuf entreprises sur dix possèdent un tel logiciel, quel que soit le nombre de salariés. A contrario, les logiciels de révision des comptes ou d aide au conseil sont nettement moins répandus : en 1997, seulement 49 % des 1. Du moins, parmi les sept types de progiciels proposés par le questionnaire, et qui sont en rapport direct avec l activité comptable ou avec la gestion interne de l entreprise (question fermée). 205

4 entreprises de moins de 20 salariés se servent d un logiciel de révision comptable. Les grandes entreprises sont plus nombreuses à le faire (63 %). Ces proportions sont respectivement de 39 % et de 56 % pour les logiciels d aide au conseil. De tels logiciels sont en effet utilisés davantage par les cabinets d audit, qui sont plutôt de grandes entreprises comptables. Le choix d un logiciel peut être considéré comme un indicateur du type de tâche que l entreprise veut automatiser, et donc de l objectif de l informatisation. Ainsi, une entreprise se bornant à des logiciels de bureautique veut sans doute simplement formaliser les échanges d informations, sans vraiment altérer la façon dont le service comptable est produit. À l inverse, de nombreux aspects de la production de services sont susceptibles d être Graphique I Équipement des entreprises comptables en logiciels spécialisés Au moins un logiciel Comptes Documents de paie et social États financiers Bureautique Organisation interne Révision comptable Aide au conseil Acquis entre 1994 et 1997 Source : enquête Changements organisationnels et informatisation dans les activités comptables, 1997, Insee. pris en charge par l informatique : production de comptes, de documents financiers ou sociaux, révision des comptes et conseil. Un outil encore peu utilisé pour communiquer Les entreprises comptables utilisent encore relativement peu les possibilités ouvertes par l extension des réseaux en matière de communication. En 1997, seulement 19 % d entre elles ont recours à l internet pour l une au moins des utilisations suivantes : messagerie électronique (15 %), échange de fichiers (14 %), source d information (13 %), et diffusion d information (au moyen d un site par exemple) (3 % seulement des entreprises). Cette utilisation réduite en matière de diffusion peut s expliquer par la déontologie de la profession, qui interdit la publicité aux entreprises comptables : un site sur la toile peut être considéré comme un vecteur publicitaire. L utilisation de l internet est fortement corrélée avec la taille des entreprises : les plus grandes (100 salariés et plus) l utilisent quatre fois plus que les petites (1 à 4 salariés). Les transferts de données ont augmenté entre 1994 et En 1994, environ 30 % des entreprises comptables échangeaient des documents avec des partenaires extérieurs : clients, fournisseurs, administrations, réseau d entreprises ou banques. En 1997, c est le cas de 57 % d entre elles. Quelle que soit la taille des entreprises, ces échanges ont presque doublé sur la période. Les plus fréquents s effectuent Tableau 1 Évolution du taux d équipement selon la taille de l entreprise et le type de matériel Taille de l entreprise 1 à 9 salariés 10 à 19 salariés 20 à 99 salariés 100 salariés et plus Ensemble Ordinateurs de bureau non connectables Ordinateurs de bureau en réseau Portables non connectables Portables en réseau Mini-ordinateurs et grands systèmes Lecture : entre 1994 et 1997, le pourcentage d entreprises comptables équipées d ordinateurs en réseau est passé de 30 % à 54 %. Source : enquête Changements organisationnels et informatisation dans les activités comptables, 1997, Insee. 206

5 à destination des administrations, en 1997 comme en 1994 (cf. graphique II). Malgré les possibilités de simplification du travail offertes par les techniques informatiques les plus récentes et l automatisation des tâches, elles ne sont pas encore très répandues. L outil le plus utilisé est la documentation sur cédérom (46 % des entreprises comptables en 1997). Mais peu d entreprises détiennent une base de données documentaires interne (25 %) et encore moins un intranet ou un système de messagerie interne (9 %). Ces outils sont plus répandus dans les grandes entreprises que dans les petites : 8 % des entreprises de moins de 10 salariés disposent d un intranet ou d une messagerie interne, mais c est le cas de près d une entreprise de plus de 100 salariés sur deux. Il en est de même, par exemple, pour les fichiers informatisés de clients, utilisés par 26 % des entreprises comptables de moins de 10 salariés, mais par 70 % des entreprises de plus de 100 salariés. Les cadres passent moins de temps que leurs subordonnés derrière l écran Le temps passé est aussi un indicateur de l intensité de l utilisation de l informatique (2). L informatisation peut être l occasion de développer le travail à domicile : ce type d organisation reste marginal, et cela pour toutes les catégories de personnel, dirigeants, collaborateurs ou personnel administratif. Dans les locaux de l entreprise, l utilisation de l informatique décroît au fur et à mesure que l on s élève dans la hiérarchie. Au bureau, un Graphique II Échanges informatisés de données selon le type d interlocuteur Administration Fournisseurs Clients Banques Réseaux Lecture : en 1994, 23 % des entreprises effectuaient des échanges informatisés de données avec l administration ; en 1997, cette proportion est passée à 47 %. Source : enquête Changements organisationnels et informatisation dans les activités comptables, 1997, Insee. dirigeant sur deux passe moins de 20 % de son temps à travailler sur un ordinateur, et seulement un sur quatre plus de 45 %. Un sur deux n utilise jamais d ordinateur chez lui. À l inverse, un employé sur quatre travaille à son bureau exclusivement sur ordinateur, et ce type de personnel administratif, en général, ne travaille pas à son domicile. Les collaborateurs ont une position intermédiaire. Ainsi, la moitié passe environ 50% de leur temps de travail sur un ordinateur. L utilisation de l informatique à domicile dans un but professionnel est beaucoup moins fréquente que pour les dirigeants : elle ne concerne qu un sur quatre de tels collaborateurs. mais jouent en général un rôle déterminant dans le choix du matériel Entre 1994 et 1997, peu d entreprises comptables ont rencontré des obstacles importants susceptibles d entraver le développement ou le fonctionnement de leur système informatique (3). Les coûts, les problèmes de compatibilité de matériel ou de logiciel, et enfin, l adéquation aux tâches des outils informatiques, sont, dans l ordre décroissant, les difficultés les plus importantes auxquelles les entreprises ont eu à faire face (cf. tableau 2). Les choix en matière d informatisation sont soumis à certaines contraintes résultant des conditions dans lesquelles s exercent les activités comptables. Les trois contraintes les plus fréquemment citées relativement à la période de référence ( ) sont la concurrence avec d autres cabinets comptables (41 %), les demandes formulées par les clients (38 %) et les exigences de la réglementation administrative (38 %), ce qui n est pas très étonnant dans cette activité très codifiée par les pouvoirs publics. En revanche, les exigences imposées par une opération de fusion, d acquisition ou de cession, ou par un groupe ou un réseau d appartenance, sont peu invoquées. Le partage de la responsabilité des activités associées à la fonction informatique, entre les dirigeants, les autres salariés de l entreprise (utilisateurs, responsable informatique) ou des prestataires extérieurs, permet de caractériser les changements dans l organisation interne engendrés par les nouvelles technologies. Les dirigeants et associés sont fortement impli- 2. Cette donnée doit être utilisée avec prudence compte tenu du taux élevé de non-réponses. 3. Du moins parmi les obstacles qui leur ont été cités (question fermée). 207

6 qués dans les choix effectués, ce qui s explique notamment par la petite taille des entreprises comptables. En 1997, ils sont responsables du choix des matériels dans 93 % des entreprises, de celui des logiciels (ou de leur conception) dans 84 % d entre elles. Dans plus de 40 %, ils s occupent également de maintenance, de formation et d assistance aux utilisateurs. Ils restent fortement concernés par de telles activités dans les grandes entreprises, même si les choix techniques y sont souvent délégués à un responsable informatique : dans les entreprises de 100 salariés et plus, 75 % d entre eux interviennent dans ces choix. Les prestataires de services externes participent rarement au choix du matériel, des logiciels ou à la conception de ces derniers. Les missions qui leur sont le plus fréquemment confiées recouvrent la formation et l assistance aux utilisateurs, ou la maintenance des systèmes informatiques (dans respectivement 48 %, 38 %, et 36 % des entreprises comptables). Ces trois fonctions sont aussi dévolues en partie au responsable informatique, quand il y en a un. Dans les grandes entreprises, les dirigeants et leurs collaborateurs ont des champs d action bien distincts L organisation interne d une entreprise est liée à sa stratégie globale. En cette matière, les réponses des entreprises suggèrent qu elles sont davantage préoccupées de consolider les acquis, que d innover. Racheter d autres firmes, créer de nouvelles prestations ou différencier celles qui existent déjà n est pas jugé aussi important que fidéliser la clientèle, améliorer la qualité des services, conquérir de nouveaux marchés, ou même, surveiller les coûts. La motivation du personnel est également considérée comme un facteur important de la stratégie globale (cf. tableau 3). En 1997 comme en 1994, les dirigeants des entreprises comptables sont responsables de tâches nombreuses et très différenciées. Cela se conçoit facilement, les petites entreprises étant majoritaires dans ce secteur. En revanche, dans les grandes entreprises (20 salariés et plus, cf. supra), les champs d action des dirigeants ou associés et celui des autres cadres (collaborateurs ou chefs de groupe) sont relativement distincts et délimités. Il incombe principalement aux dirigeants d identifier de nouveaux besoins (90 % d entre eux), de proposer de nouvelles missions (89 %), et d impulser l amélioration des performances (85 %). Les collaborateurs et chefs de groupe, sont quant à eux, chargés de l allocation du travail (58 %), de la participation à des équipes de projets (48 %) et du contrôle de la qualité (38 %). La direction aurait ainsi principalement la responsabilité de la stratégie globale, et les collaborateurs, celle de tâches plus quotidiennes. La division du travail ne se limite pas au partage des responsabilités entre collaborateurs et direction : en 1997, la spécialisation du personnel est la règle dans 83 % des entreprises (4). Aucun des critères utilisés pour une 4. Le personnel concerné par une éventuelle spécialisation recouvre aussi bien les cadres que les employés : par souci de simplification, la qualification du personnel n étant pas la même dans une petite ou dans une grande entreprise, la question portait sur les «collaborateurs» de l entreprise, sans que soit demandées d autres précisions. Tableau 2 Obstacles rencontrés selon la cause et l importance Pas importants Assez importants Importants Très importants Coûts financiers Compatibilité entre matériels et/ou entre logiciels Pannes Suivi des évolutions technologiques Adéquation des outils aux besoins Formation et motivation du personnel Lecture : réponses à la question : «Entre 1994 et 1997, les difficultés suivantes ont-elles représenté pour le développement ou le fonctionnement de votre système informatique des freins ou des obstacles (peu ou pas importants, assez importants, importants, très importants)?». Donc : pour 29 % des entreprises comptables, les coûts financiers engendrés par le développement ou le fonctionnement de leur système informatique ont constitué des obstacles considérés comme importants ou très importants. Source : enquête Changements organisationnels et informatisation dans les activités comptables, 1997, Insee. 208

7 telle spécialisation n occupe de position prééminente : la spécialisation par tâches (saisie, contrôle, etc.) est invoquée par une entreprise sur deux, au même titre que la spécialisation par type de mission (audit, expertise comptable, conseil, etc.). Ensuite viennent le domaine de compétence (fiscalité, social, organisation, conseil en informatique, etc.) (cité par 45 % des répondants), et enfin, le type de client (activité, taille, mode d exploitation, etc.) (cité par 37 %). Les répondants utilisent presque toujours plusieurs critères de segmentation : ainsi, la plupart des entreprises ont recours à une organisation matricielle (croisant plusieurs critères). La spécialisation est plus marquée dans les grandes entreprises que dans les petites. Elle favorise l adéquation entre les besoins des clients et les compétences des salariés. Temps partiel, modulation ou annualisation du temps de travail permettent de répondre aux fluctuations saisonnières de la demande Les deux tiers des entreprises comptables sont confrontées à des variations de la demande. L activité étant saisonnière, avec des pics en fin et en début d année civile, 55 % doivent faire face à des variations prévisibles, et seulement 31 % à des variations non prévisibles. La saisonnalité est davantage ressentie par les grands cabinets. Seul un cabinet de moins de 20 salariés sur deux est confronté à des variations prévisibles de la demande, contre sept sur dix au-delà de ce seuil. Les heures supplémentaires et la modulation du temps de travail sont les deux principales réponses des entreprises comptables à ces fluctuations (5) (cf. tableau 4). S y ajoute le recours aux CDD et aux stagiaires dans les entreprises de 20 salariés ou plus. Le temps partiel, l annualisation et la modulation du temps de travail ont progressé de manière significative, particulièrement au sein des plus grandes unités. Les technologies de l information au second rang des fonctions de l entreprise Les procédés formalisés d organisation du travail (6) ne sont pas très utilisés dans les activités comptables : en 1997, la procédure la plus répandue est l analyse du temps passé, sur laquelle s appuient beaucoup d entreprises comptables pour facturer leurs prestations (cf. tableau 5). Les normes ISO sont 5. La question posée énumère les différents dispositifs légaux utilisés pour faire face à de telles fluctuations. La modulation du temps de travail recouvre ainsi l instauration d une variation des horaires hebdomadaires de travail au cours de l année, dans certaines limites sur les durées maximales et moyennes hebdomadaires, sans faire appel au contingent d heures supplémentaires. Ces variations d horaires ne sont pas planifiées en début d année comme dans le cas de l annualisation. Celle-ci définit une répartition de la durée du travail sur tout ou partie de l année, dans certaines limites sur les durées maximales et hebdomadaires et sur la durée moyenne hebdomadaire, et sous condition d établir un calendrier prévisionnel sur l année. La signification des autres dispositifs (cf. tableau 4) parle d elle-même, et n est pas détaillée. 6. Pour une définition des moins usuelles de ces normes se reporter au tableau 5. Tableau 3 Importance des facteurs de la stratégie générale de l entreprise Peu ou pas important Assez important Important Très important Créer de nouveaux services Différencier des services existants Améliorer la qualité des services Animer et motiver le personnel Surveiller les coûts Fidéliser la clientèle Conquérir de nouveaux clients Croissance externe (rachat d autres firmes) Lecture : réponses à la question : «Quelle est l importance des facteurs suivants dans la stratégie générale de votre entreprise?». Ainsi, la création de nouveaux services est considérée comme un facteur de stratégie important ou très important par 44 % des entreprises, et la conquête de nouveaux clients par 87 % d entre elles. Source : enquête Changements organisationnels et informatisation dans les activités comptables, 1997, Insee. 209

8 Tableau 4 Adaptation des effectifs aux fluctuations saisonnières de la demande 1997 Évolution depuis = - Heures supplémentaires Main d œuvre intérimaire Contrats à durée déterminée (CDD) Temps partiel Stagiaires Annualisation du temps de travail (1) Modulation du temps de travail (1) Sous-traitance Pour la signification de ces termes, se reporter au texte. Lecture : réponse à la question : «Pour ajuster sa production à la demande, votre entreprise a-t-elle recours aux moyens suivants?». En 1997, 42 % des entreprises confrontées à ces fluctuations de la demande s y adaptent en recourant aux heures supplémentaires. 77 % d entre elles estiment qu elles n ont pas davantage recours à ce moyen en 1997 qu en Source : enquête Changements organisationnels et informatisation dans les activités comptables, 1997, Insee. Tableau 5 Organisation formalisée du travail dans les activités comptables Certification ISO obtenue ou en cours 1 3 Autre certification ou démarche de qualité totale Analyse de la valeur 9 11 Dispositif organisé autour du temps passé Groupes de travail ou de projets autonomes Dispositifs d incitation portant sur les rémunérations Télétravail 2 3 Lecture : réponses à la question : «Votre entreprise utilise-t-elle/utilisait-elle les dispositifs organisationnels suivants?».certains de ces dispositifs n étant pas nécessairement connus du lecteur, on en donne la définition ci-dessous : Normes ISO ou autres démarches formalisées de qualité : les normes ISO (9000-1, -2, -3) décrivent un ensemble de procédures à suivre pour atteindre un objectif de qualité. Elles peuvent concerner la production, mais aussi d autres domaines de l entreprise comme la formation ou la recherche. L entreprise peut être aussi engagée dans d autres démarches de qualité que l application des normes ISO. Elle peut être dans une étape de certification qualité (normes ISO ou autres), elle peut développer une démarche de qualité totale, etc. Analyse de la valeur : méthode de compétitivité caractérisée par une démarche spécifique de conception. Celle-ci est fondée sur l analyse des finalités attendues de la prestation par l utilisateur et la référence systématique aux coûts des solutions envisagées. L élaboration des solutions passe par un travail de groupe. Groupes de travail ou de projet autonomes : groupes collectivement responsables d un ensemble d activités ou de la mise en place d un projet nouveau, et qui ont une relative marge d autonomie dans leur organisation interne. Ces groupes ont un fonctionnement collectif qui s inscrit dans la durée. Télétravail : travail effectué à distance, en utilisant les moyens de communication modernes, en particulier les réseaux d ordinateurs. Le télétravail peut être effectué en alternance (une semaine au bureau, une semaine à domicile), dans un télécentre, en «nomade», ou encore entièrement à domicile. Source : enquête Changements organisationnels et informatisation dans les activités comptables, 1997, Insee. 210

9 rares, mais peu existent dans les activités de services. Dans les activités comptables, la principale fonction est la fonction comptabilité/finance/juridique : un cabinet sur deux y consacre au moins une personne à tiers temps (7). Elle est suivie par la fonction informatique, téléphonie/réseaux (36 %) et la documentation (29 %). En terme d importance fonctionnelle, les technologies de l information s intercalent donc entre deux fonctions directement liées à l activité exercée. Le nombre d entreprises y consacrant au moins une personne à tiers temps a doublé entre 1994 et 1997, ce qui montre l importance stratégique de cette fonction. Peu d entreprises comptables ont recours à l externalisation. Environ 15 % confient totalement ou partiellement leur fonction informatique à un prestataire externe, 11 % leur fonction ressources humaines. Les contraintes mentionnées plus haut à propos des choix de l entreprise en matière d informatisation sont ressenties avec une intensité comparable dans le domaine de l organisation du travail : celle-ci apparaît en effet tributaire de la concurrence dans près d un cas sur deux, et de la réglementation administrative ou professionnelle dans quatre cas sur dix. L incertitude sur les marchés et les pressions de la clientèle sont presque autant citées. Les changements organisationnels se heurtent à davantage d obstacles dans les grands cabinets que dans les petits La mise en œuvre des changements organisationnels est susceptible d engendrer des difficultés : tensions entre équipes, entre associés ; difficultés à former ou adapter le personnel ; problème de motivation de ce personnel. Dans la plupart des entreprises, les tensions apparues entre équipes ou associés sont jugées sans importance. Davantage d importance est attribuée aux problèmes de formation ou de motivation (cf. tableau 6). Ces difficultés sont davantage ressenties dans les grandes entreprises, sans doute parce que les changements organisationnels y ont été plus importants. En effet, seulement 78 % des entreprises de 20 salariés et plus considèrent que les tensions entre équipes ou associés sont peu ou pas importantes (contre 90 % pour l ensemble des entreprises). De même, les plus grands cabinets sont plus nombreux que les autres à avoir rencontré des problèmes de formation ou de motivation importants ou très importants (respectivement 48 % et 40 % contre 36 % et 31 %). L informatisation s accompagne en général de changements organisationnels Les changements organisationnels, ou plus simplement les modes formalisés d organisation du travail, sont corrélés avec l utilisation de technologies de l information. C est ce qui ressort d une analyse factorielle menée sur 965 entreprises ayant répondu à la fois à l Enquête Annuelle d Entreprises et à l enquête COI, et pour lesquelles on disposait des DADS (cf. encadré 1). Une analyse en correspondances multiples (ACM) a d abord permis d identifier les variables les plus discriminantes (cf. encadré 2). Les variables principales retenues pour cette analyse sont des variables synthétiques résumant l essentiel des informations collectée par l enquête COI (modes d organisation, sous-traitance, division du travail, implication du personnel dans le processus de décision, appartenance à un réseau ou équipement en micro-ordinateurs isolés, usage interne et externe des ordinateurs, logiciels, utilisation de l équipement informatique pour échanger des informations avec l extérieur). Les variables descriptives de la main-d œuvre (sexe, âge, stabilité d emploi (8) et les variables économiques de l entreprise (chiffre d affaires, nombre de salariés, taux d investissement, efficacité économique) interviennent en tant que variables supplémentaires. Une classification ascendante hiérarchique a ensuite réparti les cabinets entre quelques classes homogènes du point de vue des variables COI (cf. encadré 2). Les cinq premiers axes de l ACM sont susceptibles d interprétation au regard du lien éventuel entre informatisation et changement organisationnel. 7. L importance relative de telle ou telle fonction est donnée par la proportion d entreprises ayant répondu par l affirmative à la question suivante : «Votre entreprise dispose-t-elle pour son propre usage d une personne consacrant au moins un tiers de son temps à [la fonction concernée]?». 8. Les DADS distinguent les emplois suivant les caractéristiques suivantes : emploi à temps partiel ou à temps complet, emploi sur une partie seulement de l année, ou sur toute l année civile. On considère comme stables les postes de travail à temps plein définis sur toute l année civile. 211

10 Le premier axe oppose des cabinets bien équipés, et ayant subi des changements organisationnels entre 1994 et 1997, à des entreprises plus traditionnelles en termes d équipement informatique et d organisation du travail. Les entreprises qui se modernisent utilisent davantage de modes formalisés d organisation du travail en 1997 que trois ans auparavant. Le processus de décision y a été décentralisé des dirigeants vers leurs collaborateurs. Équipées de réseaux d ordinateurs, elles les utilisent pour communiquer avec leurs partenaires. Il s agit en général de cabinets de taille relativement importante (10 salariés et plus), avec un chiffre d affaires élevé (plus de 4,5 millions de francs en moyenne en 1996). Les cadres y sont plus nombreux que la moyenne. La création de nouveaux services est un élément clé de leur stratégie. Les entreprises traditionnelles ont des caractéristiques opposées : pas de réseau informatique, pas de communication avec les partenaires, moins de cadres, taille plus réduite (moins de trois salariés, chiffre d affaires inférieur à 1,4 million de francs). Le second axe oppose deux autres types d entreprises : d une part, les entreprises qui ont subi des changements organisationnels mais ne se sont pas informatisées entre 1994 et 1997, et d autre part les entreprises qui se sont informatisées sans modifier leur organisation interne. Dans les premières, le processus de décision a été en partie transféré des dirigeants aux collaborateurs. Les chefs d entreprises y jouent donc un rôle décisionnel plus effacé (au profit des collaborateurs) que dans la moyenne des entreprises. Ces compagnies n avaient pas de micro-ordinateurs en 1997, investissaient peu, et employaient comparativement plus de salariés d âge moyen. Au contraire, les entreprises qui se sont informatisées ont un taux d investissement élevé. Leur équipement s est souvent structuré en réseau. Elles emploient une main-d œuvre plus jeune que la moyenne. Le chef d entreprise se situe au cœur du processus décisionnel de telles firmes. La conquête de nouveaux marchés constitue un élément fort de leur stratégie. Le troisième axe oppose les firmes dotées de réseaux utilisant peu l informatique, aux firmes sans réseau mais ayant davantage recours aux technologies de l information. L existence d un réseau informatique va de pair dans ces cabinets avec une position «en retrait» des chefs d entreprise, moins impliqués dans les décisions en 1997 qu en Les possibilités offertes par les réseaux semblent peu mises en valeur par de tels cabinets : ils n échangent en effet que peu de données avec leurs partenaires. Ils n ont également que peu recours à leur équipement informatique, ni sur le plan interne, ni sur le plan externe (internet). Ils emploient davantage de femmes, de salariés d âge moyen, et moins de cadres et de chefs d entreprises, que la moyenne. L emploi y est moins stable. À l opposé, les entreprises intenses en technologies de l information ne disposent pas d un réseau informatique, mais elles exploitent de façon intensive les possibilités de leurs micro-ordinateurs isolés. En particulier, elles utilisent davantage l internet que les entreprises faisant partie d un réseau. Le morcellement de l équipement informatique en micro-ordinateurs isolés peut expliquer une division du travail accentuée, et une forte «polyvalence» des collaborateurs. Ces entreprises emploient une main-d œuvre plus jeune, et davantage d hommes que la moyenne. Les emplois y sont en moyenne plus stables. Le quatrième axe oppose des entreprises ayant formalisé leur organisation du travail à des entreprises où elle n a pas changé. Dans Tableau 6 Difficultés de mise en œuvre des changements organisationnels entre 1994 et 1997 Peu ou Assez Important Très important pas important important Tensions entre équipes, entre associés Difficultés à former ou adapter le personnel Problème de motivation du personnel Lecture : réponses à la question : «Entre 1994 et 1997, les difficultés suivantes ont-elles représenté pour le développement ou le fonctionnement de votre système informatique des freins ou des obstacles (peu ou pas importants, assez importants, importants, très importants)?». Ainsi, pour 29 % des entreprises comptables, les coûts financiers engendrés par le développement ou le fonctionnement de leur système informatique ont constitué des obstacles considérés comme importants ou très importants. Source : enquête Changements organisationnels et informatisation dans les activités comptables, 1997, Insee. 212

11 les premières (dites «entreprises formalisantes»), le recours à des modes formalisés d organisation du travail a augmenté entre 1994 et Il s est accompagné d une délégation du processus décisionnel des dirigeants à leurs collaborateurs. De tels cabinets ont rarement recours à l externalisation. Leur équipement consiste davantage en microordinateurs isolés qu en réseaux. Leur portefeuille de logiciels s est enrichi entre 1994 et La main-d œuvre y est plus jeune. À l opposé, l absence de changement organisationnel du second groupe d entreprises va de pair avec une certaine désaffection vis-àvis des modes formalisés d organisation du Encadré 2 L ANALYSE EN CORRESPONDANCES MULTIPLES L analyse factorielle est une méthode d analyse descriptive permettant de synthétiser l information contenue dans un grand nombre de variables. En effet, lorsqu il y a plus de deux variables, l étude des corrélations entre variables devient très complexe, et à partir de trois variables, la représentation graphique n est plus possible. Or, l analyse des variables deux à deux est insuffisante pour décrire les liens qui existent entre elles, il faut donc des outils d analyse multidimensionnelle. Ainsi, si on a un échantillon de n individus décrits par p variables, chaque individu est représenté par un point dans un espace à p dimensions, l espace des individus. Symétriquement chaque variable est représentée par un point dans un espace à n dimensions, l espace des variables. Dans chacun de ces espaces, on se propose de regrouper les points les plus proches : il est donc nécessaire de choisir une métrique. Lorsque les variables sont quantitatives, la méthode appropriée est l analyse en composantes principales, et la métrique la plus satisfaisante est celle des inverses des variances (de façon à donner le même poids à toutes les variables, qu elles soient très dispersées ou peu dispersées, et à pouvoir comparer des variables qui s expriment dans des unités différentes) ou bien, ce qui est strictement équivalent, la métrique euclidienne sur les variables centrées réduites. Lorsque les variables sont qualitatives, la méthode s appelle l analyse en correspondances multiples (ACM), et la métrique utilisée est la métrique du 2, qui mesure les écarts de la distribution effective par rapport à une distribution assurant l indépendance des variables. Une fois la métrique choisie, on peut donc mesurer la distance entre individus dans l espace des variables, et des variables dans l espace des individus. L objectif est alors d obtenir une représentation approchée du nuage des individus dans un sous-espace de faible dimension, par une projection qui déforme le moins possible les distances (et qui restitue donc un maximum d information). À cet effet, les variables sont remplacées par les combinaisons linéaires de variables qui permettent de conserver le plus d information. Ces combinaisons linéaires définissent des axes, sur lesquels les variables d origine et les individus se projettent. Il est ainsi possible de représenter graphiquement les liens entre variables. Dans l analyse en correspondances multiples, une façon de traiter ces variables est de les dichotomiser, c est-à-dire de remplacer chaque variable par autant de variables dichotomiques qu elle a de modalités en construisant un tableau disjonctif. On mesure alors les écarts du nuage redéfini dans le référentiel de ces nouvelles variables par rapport à une situation d indépendance, c est-à-dire par rapport à la répartition que l on observerait si ces variables étaient indépendantes entre elles. Par projections, on définit ensuite les axes qui structurent le plus le nuage de points, c est-à-dire les axes les plus discriminants. L interprétation revient à examiner la contribution de chaque modalité d origine à la création de l axe, et la qualité de la représentation de cette modalité sur l axe. Si deux modalités de deux variables sur un axe sont proches, cela signifie qu elles sont prises simultanément par une grande proportion d individus. Si deux modalités d une même variable sur un axe sont proches, cela veut dire que les individus qui les prennent ont des caractéristiques communes sur les autres variables. Le danger de l analyse en correspondances multiples est que des phénomènes rares peuvent créer à eux seuls des axes, puisque la contribution d une modalité à un axe est inversement proportionnelle à son effectif. Une première analyse conduite sur les entreprises ayant répondu à l EAE et à l enquête COI a ainsi déterminé des axes dus uniquement à l externalisation, les deux premiers axes définissant trois groupes : les entreprises qui ont externalisé certaines de leurs activités entre 1994 et 1997, celles qui ont réinternalisé des activités sur cette période, et enfin les entreprises qui n ont subi aucun changement de ce point de vue. Cela a conduit à créer des variables synthétiques : dans un premier temps, des variables indiquant l intensité des phénomènes, puis des variables dichotomiques informant si l entreprise était au-dessus ou au-dessous d un seuil (la médiane, quand c était possible). Plusieurs variables de synthèse ont ainsi été créées, traitant de modes d organisation, d externalisation, de division du travail, d implication du personnel dans le processus de décision, de l existence de réseaux d ordinateurs ou de micro-ordinateurs isolés, de l usage interne et externe des ordinateurs, de l étendue de la gamme de logiciels, de l utilisation des ordinateurs pour communiquer. Dans l ACM, 17 variables actives, soit 34 modalités, ont finalement été conservées. Les variables supplémentaires décrivent la main-d œuvre (sexe, âge, stabilité d emploi (1)) et les variables économiques de l entreprise (chiffre d affaires, nombre de salariés, taux d investissement, efficacité économique). 1. Les DADS distinguent les emplois suivant les caractéristiques suivantes : emploi à temps partiel ou à temps complet, emploi sur une partie seulement de l année, ou sur toute l année civile. On considère comme stables les postes de travail à temps plein définis sur toute l année civile. 213

12 Encadré 3 LES MÉTHODES DE CLASSIFICATION HIÉRARCHIQUE Une classification hiérarchique a pour objet de répartir les différents éléments d un ensemble (en l occurrence, dans le cas de cet article, chacune des entreprises enquêtées) entre des classes disjointes, ces classes étant déterminées pour être le plus homogènes possible : parmi toutes les partitions possibles, la partition retenue doit assurer la variance interclasse maximale, ou, ce qui revient au même, la variance intraclasse minimale. Cette partition est obtenue au moyen d un algorithme itératif : à chaque étape, un élément est agrégé à une classe, sur la base d une règle de décision fondée sur un critère de distance minimale. La classification ascendante hiérarchique, la plus fréquemment utilisée, part des n observations considérées comme n classes, et agrège à chaque étape une observation à une autre observation ou à une classe, les deux éléments retenus étant les plus proches au regard de la distance utilisée. À la n-ième étape on aboutit ainsi à une seule classe, regroupant tous les individus. Dans la classification descendante hiérarchique, très peu pratiquée, on part de l ensemble des individus (classe unique de départ) que l on désagrège progressivement jusqu à obtenir n classes. Un tel algorithme peut être représenté par une arborescence dénommée arbre de classification ou dendrogramme. Chacun des nœuds de l arbre matérialise l agrégation (ou la séparation) d un individu par rapport à l une des classes obtenues à l étape précédente (cf. le diagramme simple ci-dessous). a b c d e Toute classification implique d adopter une mesure de la distance entre individus, ou plus simplement une mesure de la dissimilarité, et de définir à partir de cet indice de dissimilarité une stratégie d agrégation, c està-dire une définition de la dissimilarité entre la réunion de deux éléments et un troisième. Par exemple, dans le diagramme ci-dessus, l indice de dissimilarité a conduit dans une première étape à associer a et b. Ensuite, comment mesurer la distance de (a,b) à c, d et e? On peut retenir la distance minimale entre le singleton et la classe (stratégie du saut minimum) ou au contraire la distance maximale (stratégie du diamètre) ou bien d autres stratégies : chacune aboutira à un arbre de classification différent. Toute classification exige aussi de définir le nombre de classes optimal. Ce nombre est fixé en coupant l arborescence à un niveau situé en amont du (ou des) nœuds qui s accompagnent d une forte perte de la variance interclasse (ou, ce qui revient au même, d une forte augmentation de la variance intraclasse). Quel que soit l indice de distance ou de dissimilarité choisi, les classes ainsi définies ne sont pas forcément les meilleures possibles. Un arbre de classification ne permet pas d obtenir les n meilleures classes (optimum général) mais les n meilleures classes compte tenu des n+1 classes de l étape précédente (optimum local). Les classes devant être en nombre restreint, et le plus homogènes possible, couper l arbre de classification avant une augmentation importante de la variance intraclasse évite dans une certaine mesure d agréger des individus ou des classes trop hétérogènes. Plusieurs classifications ascendantes hiérarchiques ont ainsi été réalisées. La règle d affectation retenue est celle de la variance minimum de Ward associée à la distance euclidienne. Les classifications sur variables qualitatives se sont révélées peu satisfaisantes : elles conduisaient au mieux à une variance interclasse de 30 %. On a donc réalisé une classification sur les facteurs issus de l analyse factorielle. En théorie, tous les facteurs (c est-à-dire toutes les coordonnées des variables sur les axes) doivent être conservés pour avoir une stricte équivalence entre la classification sur les variables originelles et la classification sur les facteurs de l analyse en correspondances multiples. En pratique, l essentiel de l information pertinente est résumée par les premiers facteurs issus de l analyse. Les variables qualitatives et les variables décrivant l entreprise (nombre de salariés, chiffre d affaires, ventilation de la main-d œuvre selon le sexe, l âge, la catégorie socioprofessionnelle et la stabilité de l emploi, l efficacité économique) ont été considérées comme des variables supplémentaires. Les classes ont ensuite été consolidées par la méthode des centres mobiles : partant des centres de gravité des classes obtenues, l algorithme réaffecte certaines observations de façon à augmenter l inertie interclasse de la partition. Deux classifications ont été réalisées avec les cinq premiers facteurs de l analyse. Chacune comportait deux discontinuités importantes de la variance intraclasse. Il était donc possible de retenir cinq ou huit classes. Afin de faciliter l interprétation, on s est limité à cinq classes. Elles assurent une variance interclasse de 46 % de la variance totale. Toutes les variables supplémentaires sont significativement corrélées avec la variable de classe, sauf le chiffre d affaires par tête. Cette dernière était le seul indicateur de performance de l entreprise retenu. En effet, peu de variables économiques sont disponibles pour toutes les entreprises. La plupart des données comptables ne sont disponibles que pour les entreprises de 30 salariés et plus ou faisant un chiffre d affaires de 30 millions de francs ou plus. Un tel seuil est élevé dans le secteur des activités comptables. 214

13 travail, aussi peu utilisés en 1997 qu en De même que dans les «entreprises formalisantes», la prise de décision s est déplacée des dirigeants vers les collaborateurs. En revanche, ces cabinets ont fréquemment recours à l externalisation et se déclarent d ailleurs préoccupés par la surveillance de leurs coûts. Leurs micro-ordinateurs sont souvent structurés en réseaux à usage interne. Ils ne disposent pas d une gamme de logiciels aussi large que les «cabinets formalisants». Le cinquième axe oppose des entreprises qui utilisent intensivement l informatique, notamment pour communiquer, à des entreprises caractérisées par un haut degré de formalisation de l organisation du travail et un recours fréquent à l externalisation. Les premières («entreprises communicantes») disposent de réseaux de micro-ordinateurs, font un large usage d internet et de l échange de données avec leurs partenaires. Les modes formalisés d organisation du travail comptent peu d adeptes parmi ces entreprises. Le poids de la hiérarchie a décru entre 1994 et Il s agit généralement de grands cabinets, en termes de chiffre d affaires comme de nombre de salariés. La seconde catégorie d entreprises se compose en majorité de petits cabinets soucieux de fidéliser leur clientèle. Le premier axe de l analyse, et dans une moindre mesure, les troisième et quatrième axes, mettent en lumière un lien positif entre changements organisationnels et informatisation. La délégation de la prise de décision des dirigeants de l entreprise vers leurs collaborateurs ou l adoption de procédures formalisées d organisation du travail vont de pair avec l enrichissement du parc informatique, du portefeuille de logiciels et la structuration en réseau de l équipement. Des entreprises traditionnelles aux entreprises innovantes La classification ascendante hiérarchique mise ensuite en œuvre sur les mêmes variables principales conduit à individualiser cinq groupes d entreprises, homogènes du point de vue de ces variables, c est-à-dire possédant des caractéristiques voisines en matière d équipement informatique et d organisation du travail (cf. encadré 3). Cette partition en cinq classes permet de préciser les liens entre informatisation et organisation du travail. Si la plupart des entreprises comptables sont informatisées à la date de l enquête, le type de matériel et de logiciel utilisés et la façon de s en servir diffèrent notablement d une classe à l autre. Ces différences conduisent à avancer un ordre dans la chronologie des étapes conduisant d un cabinet comptable traditionnel, peu informatisé et où le chef d entreprise conserve des prérogatives étendues, à une entreprise comptable innovante, avec une intense pratique de l informatique s accompagnant d une large délégation du processus décisionnel. C est ce que suggère en tout cas la distance entre les classes : cette distance est minimale entre les deux premières classes (des entreprises traditionnelles quant à l organisation, différant essentiellement par leur degré d informatisation). Les classes 3 et 4 viennent immédiatement après pour la proximité : ces ensembles d entreprises très informatisées se distinguent principalement l un de l autre par la relative stabilité de la classe 4 en matière d organisation entre 1994 et 1997 les changements dans ce domaine étant sans doute intervenus avant 1994 pour les entreprises de ce groupe. Ainsi les modifications dans l organisation s avéreraient-elles légèrement postérieures à la phase d informatisation, la classe 3 faisant preuve à cet égard d un certain retard par rapport à la classe 4. Ces interprétations ne sont bien sûr que des hypothèses : il convient également de prendre en compte l influence des facteurs propres à chaque entreprise, la taille notamment (cf. supra). Les variables supplémentaires se sont toutes révélées discriminantes à l exception du chiffre d affaires par salarié qui ne varie pas significativement d une classe à l autre. Une première classe rassemble des entreprises qualifiées de traditionnelles. Elles utilisent peu l informatique et n ont pas connu de changements organisationnels (cf. tableau 7). La grande majorité est dépourvue de réseau de micro-ordinateurs en 1997, certaines ne disposant même pas de micro-ordinateurs isolés. Elles n ont pas recours aux échanges de données informatisés. La plupart utilisent au plus un seul dispositif organisationnel. Entre 1994 et 1997, les dirigeants ont gardé l essentiel de leurs prérogatives, les collaborateurs demeurant en général peu associés au processus décisionnel. Ces entreprises sont plus petites que la moyenne : les cabinets de faible taille (moins de trois salariés, sans cadre, et avec un faible chiffre d affaires), sont surreprésentées dans cette classe. L externalisation enfin, est pratiquement inexistante en

14 La deuxième classe regroupe des entreprises informatisées traditionnelles. Ces entreprises ont des caractéristiques voisines de celles de la première classe : la distance entre les deux classes est la plus faible des distances entre deux classes. Elles en diffèrent essentiellement par un degré d informatisation nettement plus élevé : elles sont même mieux équipées que la moyenne. Cependant, cet équipement est assez peu utilisé, que ce soit pour l usage interne ou pour l usage externe : ce que confirme une gamme de logiciels plus restreinte que la moyenne. L organisation du travail, plutôt traditionnelle, n y a pas connu en général de changement notoire. La majorité d entre elles se conforme à un seul dispositif organisationnel au plus. Les collaborateurs restent peu associés aux processus de décision et la division du travail au sein de l entreprise est limitée. Ces entreprises n ont eu que rarement recours à l externalisation de leurs activités. Elles comptent relativement peu de cadres et de jeunes employés. De taille assez faible (en terme de chiffre d affaires et de nombre de salariés), elles sont néanmoins plus grandes que celles de la première classe. Les trois autres classes ont en commun un degré élevé d équipement informatique : les réseaux y sont très répandus, le recours à l internet y est très supérieur à la moyenne (un cabinet sur deux environ), l informatique y est utilisée de manière intensive. Ces catégories se distinguent principalement les unes des autres par l ampleur qu y revêt le changement organisationnel : à cet égard les cabinets de la classe 4 différeraient de ceux de la classe 3 principalement par le caractère plus précoce de ces changements (ces cabinets auraient joué le rôle de pionnier), alors que ceux de la classe 5 s individualisent par des changements encore plus marqués notamment de massifs transferts de responsabilité des chefs d entreprise vers leurs collaborateurs. La troisième classe est composée d entreprises qui se modernisent : elles ont connu des changements organisationnels et se signalent par un usage intensif de l informatique. En général dotées de réseaux de micro-ordinateurs, ces entreprises ont élargi notablement leur portefeuille de logiciels. Faisant de l informatique un usage externe tout autant qu interne, elles ont adopté les échanges de données informatisés avec leurs différents partenaires. 45 % utilisent l internet en 1997 (29 % en moyenne). La plupart ont recours à plus d un dispositif organisationnel et le nombre de tels dispositifs a augmenté entre 1994 et Externalisation (d au moins une de leurs fonction), division du travail marquée, délégation des décisions apparaissent comme des pratiques courantes. Leurs dirigeants restent néanmoins très impliqués dans la détermination des orientations. Ces entreprises sont nettement plus grandes que les autres (elles appartiennent dans leur majorité au quatrième quartile de chiffre d affaires et de main-d œuvre). Tableau 7 Cinq classes d entreprises comptables Classe Ensemble Nombre d entreprises Chiffre d affaires moyen (en MF) 7,9 8,9 34,1 22,4 14,2 18,2 Nombre moyen de salariés 20,6 20,3 80,1 48,3 37,1 42,3 Entreprises disposant d un réseau de micro-ordinateurs Entreprises utilisant l informatique de façon intensive Entreprises utilisant l internet Entreprises avec plus d un dispositif organisationnel Entreprises où les responsabilités des cadres ont augmenté Entreprises où les responsabilités des chefs d entreprise ont diminué Entreprises employant moins de femmes que l entreprise médiane Entreprises avec encadrement (en dehors du chef d entreprise) Source : enquête Changements organisationnels et informatisation dans les activités comptables, 1997, Insee. 216

15 La part de cadres y est plus élevée, et celles des femmes, plus faible, que pour la moyenne des entreprises comptables. On a dénommé entreprises pionnières celles de la classe 4. Elles ont en effet beaucoup de points communs avec les cabinets de la troisième classe : ce dont témoigne la grande proximité de ces deux classes (cf. supra). Mais elles auraient entamé avec davantage de précocité les changements à l œuvre entre 1994 et 1997 dans les entreprises de la classe 3 (d où la locution de «pionnier»). Ces entreprises disposent de réseaux informatiques et d une gamme étendue de logiciels. Elles font un usage intense de ces outils, interne notamment, mais aussi vers l extérieur : elles pratiquent les échanges de données informatisées (EDI) avec leurs partenaires. Elles se distinguent cependant des cabinets de la classe 3 par le peu de changements récents de leur portefeuille de logiciels et de leur organisation du travail, sans doute définitivement fixés dès 1994 : le nombre de dispositifs organisationnels n a pas augmenté, le niveau de centralisation des décisions n a pas évolué. La modernité de leur organisation (délégation de décisions des dirigeants aux collaborateurs, division du travail accentuée) suggère que les changements se sont produits avant Sensiblement plus petites que celles de la classe 3, ces entreprises comptent néanmoins un nombre de salariés plus élevé que la moyenne. Cadres et salariés d âge médian (de 30 à 49 ans) y sont plus nombreux. La cinquième classe peut être identifiée à celle des entreprises innovantes. C est de loin la plus petite. Sa principale caractéristique réside dans l intensité des changements organisationnels enregistrés entre 1994 et 1997, notamment la délégation de nombreuses décisions stratégiques des dirigeants vers les collaborateurs. Les dispositifs organisationnels se sont multipliés. Ces cabinets sont plus nombreux que ceux des deux classes précédentes à disposer d une infrastructure informatique (réseaux, accès à l internet). Ils en font un usage encore plus intensif. On peut donc les considérer comme les plus «avancés» en termes d informatique comme d organisation du travail d où le vocable retenu pour les désigner. Si l on se réfère au chiffre d affaires moyen et au nombre de salariés, ces entreprises innovantes ne sont pas les plus grandes de l échantillon. * * * Cette description des formes prises par l informatisations des entreprises comptables au cours des dernières années a laissé de côté l étude du lien entre informatisation et performances de l entreprise : le fait que le chiffre d affaires par salarié ne soit pas un élément discriminant dans la classification implique d avoir recours à d autres indicateurs de ces performances. Une voie à explorer consiste à classifier les entreprises selon leurs performances, et à examiner si les technologies de l information et les changements organisationnels sont corrélés aux classes ainsi définies. De tels travaux devraient permettre de classifier les entreprises selon leurs performances, et d examiner si les technologies de l information et les changements organisationnels sont corrélés aux classes ainsi définies. Cet article a été traduit et adapté d un article intitulé «Computerization, Use of Information Technology and Organisational Changes : The Example of French Accounting Activities», présenté au CAED 1999 (International Conference on Comparative Analysis of Entreprise (micro) Data) tenu à La Haye en août Cette contribution avait pour objectif de présenter le dispositif et les premiers résultats de l enquête sur le Changement organisationnel et l informatisation. 217

16 BIBLIOGRAPHIE Aquain V., Bué J. et Vinck L. (1994), «L évolution en deux ans de l organisation du travail : plus de contraintes mais aussi plus d autonomie pour les salariés», Premières informations et premières synthèses, Dares, n 54. Aquain V., Cézard M., Gollac M. et Vinck L. (1994), «L usage des nouvelles technologies continue de s étendre», Premières informations et premières synthèses, Dares, n 49. Brynjolfsson E. et Yang S. (1996), «Information Technology and Productivity : a Review of the Literature», in Advances in Computers, Academic Press, Vol. 43. Brynjolfsson E. et Hitt L. (1994), «Paradox lost? Firm-level Evidence of High Returns to Information Systems Spending», MIT Papers. Cases C. et Rouquette C. (1999), «Les activités comptables : une profession très informatisée», Insee Première, n 677, octobre. Cézard M. et Vinck L. (1998), «En 1998, plus d un salarié sur deux utilise l informatique dans son travail», Premières informations et premières synthèses, n Cézard M., Dussert F. et Gollac M. (1992), «Taylor va au marché : organisation du travail et informatique», Travail et Emploi, n 54. Favre F., François J.-P. et Greenan N. (1998), «Changements organisationnels et informatisation dans l industrie», Chiffres Clés Référence, Sessi. Favre F., François J.-P. et Greenan N. (1998), «L informatisation des entreprises industrielles : l explosion des réseaux et la montée d Internet», Le quatre pages des statistiques industrielles, Sessi, n 94, août. Favre F., François J.-P. et Greenan N. (1998), «Les changements organisationnels dans les entreprises industrielles : , la montée des procédures», Le quatre pages des statistiques industrielles, Sessi, n 93, août. Foray D. et Mairesse J. (dir.) (1999), Innovations et performances : approches interdisciplinaires, Editions de l EHESS. Fréchou H. et Greenan N. (1994), «L organisation de la production dans l industrie. Des changements profonds», Le quatre pages des statistiques industrielles, Sessi, n 43. Gollac M. (1993), «La diffusion de l informatique au travail», Données Sociales, Insee, - pp Greenan N. (1996), «Innovation technologique, changements organisationnels et évolution des compétences», Économie et Statistique, n 298, pp Greenan N. et Guellec D. (1994), «Organisation du travail, technologie et performances : une étude empirique», Économie et prévision, n Greenan N. et Mairesse J. (1996), «Computers and Productivity in France : Some Evidence», Working paper, n 5836, NBER, novembre. Greenan N. et Mairesse J. (1999), «Using Employee Level Data in a Firm Econometric Study», Working paper, n 7028, NBER, mars. Greenan N. et Mairesse, J. (1999), «Organisational Change in French Industry : What do we learn from Firm Representatives and from their Employees?», contribution à la conférence du NBER sur le changement organisationnel et l amélioration des performances, juillet. Rivière P. (1999), «Le dynamisme des petites entreprises internautes», Insee Première, n 668, juillet. Roux P. (1999), «Nouveau management et technologies de l information vont de pair dans les industries agricoles et alimentaires», Agreste les cahiers, n 37, mars. 218

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