Schéma de développement commercial sur le territoire de la Communauté d Agglomération de la Région Dieppoise

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Schéma de développement commercial sur le territoire de la Communauté d Agglomération de la Région Dieppoise"

Transcription

1 Schéma de développement commercial sur le territoire de la Communauté d Agglomération de la Région Dieppoise Orientations Juillet Communauté d Agglomération de la Région Dieppoise

2 Sommaire Préalables 3 PREMIERE PARTIE : ÉLÉMENTS D ENVIRONNEMENT DE BASE DE LA REFLEXION PROSPECTIVE ET STRATEGIE 5 1. Synthèse des enjeux 6 2. Le Schéma Départemental de Développement Commercial 9 3. Historique des autorisations en CDEC 10 QUATRIEME PARTIE : ORIENTATION DU SCHEMA DE DEVELOPPEMENT COMMERCIAL Consolider et renforcer l attractivité commerciale Conforter le maillage commercial de proximité Gestion globale de urbanisme commercial 32 DEUXIEME PARTIE : APPROCHE PROSPECTIVE Nouvelles infrastructure et pôles fonciers à enjeux Évolution de l offre commerciale Méthodologie de calcul des potentiels Potentiels de développement 18 TROISIEME PARTIE : STRATEGIE D AMENAGEMENT COMMERCIAL Stratégies proposées La stratégie retenue 22 2

3 Préalables A l image de la plupart des territoires connaissant un développement soutenu, la Région Dieppoise a connu au cours des dernières années un développement commercial continu principalement axé sur l implantation de grandes et moyennes surfaces. Cette dynamique reste encore très présente et on identifie actuellement sur ce territoire un nombre important de projets privés qui se heurtent notamment à des disponibilités foncières limitées. Par ailleurs, parallèlement à ce développement concentré sur quelques grands pôles, la Communauté d Agglomération de la Région Dieppoise a pour objectif de préserver le maillage commercial territorial existant, notamment dans les communes rurales. C est la raison pour laquelle une ORAC est actuellement en cours de mise en place afin de conforter les fonctions commerciales de proximité. Partant de ces constats et dans l objectif de disposer d un projet global de développement commercial durable de son territoire, la Communauté d Agglomération de la Région Dieppoise souhaite donc disposer d une approche prospective territoriale en matière de développement commercial dont les objectifs sont les suivants : constituer un document de référence en matière de développement commercial durable à l échelle de l ensemble du territoire intercommunal. Il s agit ici au travers de cette approche de disposer d une stratégie globale et d outils opérationnels permettant : - de préserver, conforter et renforcer l attractivité du commerce de la Région Dieppoise face aux autres pôles majeurs du département, - de constituer un cadre de référence pour le futur SCOT, - de répondre à des enjeux déjà mis en évidence dans les approches prospectives en cours, telles que rapprocher les lieux de résidence des lieux de consommation, - d assurer un équilibre, une cohérence et une complémentarité entre les différentes formes de commerce et les différents pôles commerciaux, - de maintenir et de renforcer le commerce de proximité dans les quartiers, les centres-villes et centres bourgs, - de contribuer à un développement durable du territoire de par notamment la qualité paysagère et architecturale des équipements commerciaux actuels et futurs, - d anticiper l évolution des besoins des consommateurs, qu il s agisse d enseignes, de concepts commerciaux ou encore de mise en place de services à la clientèle. constituer un outil d aide à la décision en matière de programmation commerciale pour les Élus, notamment dans le cadre des prises de décision au sein des Commissions Départementales d Équipement Commercial ou de toute autre instance de substitution mise en place à l issue de la réflexion en cours actuellement au sein de l État, constituer un outil de dialogue avec les investisseurs commerciaux en permettant d orienter le développement dans les secteurs d activité ou les localisations géographiques le nécessitant, voire en permettant de cibler les recherches d investisseurs. 3

4 Préalables Pour atteindre ces différents objectifs, l étude a été réalisée autour des étapes suivantes : Réaliser l état des lieux de l existant en matière d activités commerciales sur le territoire, de demande de la clientèle, en prenant en compte les évolutions apparues sur le territoire mais également les évolutions extérieures au territoire. Traduire les évolutions urbaines et d activité économique sur le territoire dans la problématique du développement du commerce et des services, de manière spatiale et quantitative. Intégrer les nouveaux modes de consommation, les nouveaux modèles commerciaux et envisager au mieux les équilibres entre les différentes formes d activités. Appréhender les évolutions prospectives et envisager de ce fait des orientations stratégiques à donner à la politique de développement et d organisation du commerce sur le territoire de la Communauté d Agglomération de la Région Dieppoise. Proposer des scénarii de développement et d organisation de l activité à horizon 2013 sur le territoire de la Communauté d Agglomération de la Région Dieppoise, se traduisant ensuite par une stratégie retenue et déclinée de manière opérationnelle sous forme d orientations. Le présent document aborde les deux dernières étapes de la démarche de constitution du schéma de développement commercial. Il va donc être organisé autour des trois parties suivantes : Approche prospective : Il s agit ici de prendre en compte toutes les évolutions (urbaines, démographiques, commerciales ) qui vont toucher le territoire et son environnement proche afin de mesurer les impacts que ces changements pourront avoir sur l offre commerciale et la consommation des ménages. Approche stratégique : Sur la base des problématiques et enjeux relevés au moment de l état des lieux et de l approche prospective, plusieurs stratégies ont été proposées par AID Observatoire au comité de pilotage et sont retranscrites. Orientation de développement commercial : Une fois définie collectivement, l orientation stratégique la plus pertinente au vu des enjeux et des objectifs politiques, celle-ci est déclinée sous forme d orientations qui formeront ainsi le corps du Schéma de Développement Commercial de l Agglomération Dieppe Maritime. 4

5 PREMIERE PARTIE : Éléments de base de la réflexion prospective et stratégique 5

6 1. Synthèse des enjeux Thématiques Enjeux identifiés Maîtrise des espaces fonciers aux abords des axes de circulation : La structuration de la desserte routière de l agglomération pose des enjeux forts en termes de maîtrise foncière par rapport aux implantations d opportunité en linéaire. Éléments d environnement Réflexion sur la stratégie d aménagement du territoire : Actuellement, la population se concentre fortement sur Dieppe, mais les tendances sur les dernières années montrent que les dynamiques démographiques sont plus importantes sur les communes situées autour de Dieppe. Interviennent donc des notions importantes en termes de mise en place d une stratégie d aménagement commercial du territoire en liaison avec les constitutions futures du Pays et du SCOT. Adaptation de l offre commerciale à la clientèle d actifs : La dynamique économique de l agglomération permet de fixer les actifs du territoire. La stratégie d organisation commerciale du territoire devra donc prendre ces éléments en compte notamment en termes de localisation des pôles, d approche qualitative des bâtiments commerciaux, d accessibilité aux zones périphériques ou au centre-ville Approche qualitative à avoir dans le cadre de la vocation touristique du territoire : L attractivité touristique importante du territoire nécessite des besoins forts sur le plan qualitatif (positionnement produits, concepts marchands des enseignes, qualité de l environnement ) 6

7 1. Synthèse des enjeux Thématiques Enjeux identifiés Identification des marges de manœuvre par rapport aux pôles majeurs concurrents : L agglomération de Rouen va représenter l élément majeur de concurrence. Il conviendra par la suite d estimer les marges de manœuvre possibles sur chaque secteur d activité. Maintien du poids de l agglomération dans la zone de chalandise : Dans le cadre de la mise en place du Pays (et plus tard du SCOT), il est nécessaire de positionner la stratégie de développement commercial dans une logique d aménagement du territoire sur un espace plus large. Le maintien du poids commercial de l agglomération par rapport aux autres pôles secondaires de la zone de chalandise (situés en dehors de la l agglomération) notamment sur les produits de consommation courante représente donc un enjeu majeur. Offre commerciale Organisation commerciale du territoire de la Communauté d Agglomération de la Région Dieppoise : - Structuration géographique de l offre commerciale sur l agglomération : Globalement, en termes d aménagement du territoire, la centralisation actuelle de l offre sur la ville centre pose la question de la desserte primaire des ménages résidant sur les bourgs secondaires ou ruraux. A ce titre, la quasi absence d un maillage intermédiaire représente un des enjeux de territoire importants dans la perspective du Schéma de Développement Commercial. - Maintien des pôles de proximité : Les équipements commerciaux comportant peu d activités, sont particulièrement fragiles et doivent être particulièrement surveillés dans un objectif de maintien d une desserte minimale. - Maintien des équilibres entre périphérie et centre-ville : Le centre-ville de Dieppe positionne aujourd hui un élément de différenciation fort pour l ensemble de la zone de chalandise par rapport à l offre périphérique et par rapport aux autres centres-villes à proximité. Il convient de préserver ce point fort du territoire sur un plan commercial voire de créer les conditions favorables à sa dynamisation, particulièrement sur certains types d activités (alimentaire, équipement de la personne, produits culturels ) Amélioration, de manière individuelle, du fonctionnement de chaque site commercial : Il conviendra de proposer des actions adaptées aux dysfonctionnements constatés en termes d offre commerciale (concepts, formats, approche qualitative) et d environnement (liaisons physiques entre les espaces, stationnement, circulation, traitement urbain ) 7

8 1. Synthèse des enjeux Thématiques Enjeux identifiés Évolutions à travailler sur certains produits très ciblés : Les évasions hors de la zone de chalandise sont limitées y compris sur les produits non alimentaires. Les potentiels de développement commercial seront donc plus basés sur la croissance de la consommation (liée notamment aux croissances démographiques) que sur l évasion. Il n en reste pas moins que certains marchés de consommation (mobilier, décoration intérieure, bricolage, produits culturels ) pourront certainement être travaillés de manière plus satisfaisante (quantitativement et qualitativement). Consommation des ménages Assurer en premier lieu un travail sur l organisation géographique de l offre et sur une approche qualitative : Si les potentiels économiques sont estimés dans la seconde phase de la mission sur chaque marché de consommation pour envisager un développement commercial, la faiblesse des évasions ne permettent pas d envisager un développement commercial important. Malgré cela, un travail important devra être entrepris pour optimiser l organisation du territoire dans une logique d aménagement du territoire. De plus, de nombreuses carences qualitatives ont été mises à jour dans le diagnostic (bâtiments commerciaux, mise à jour des concepts, aménagements des zones périphériques ) qui devront être réduites pour participer à une meilleure adéquation entre offre et demande. 8

9 2. Le Schéma Départemental de Développement Commercial Les schémas de développement commercial de territoire doivent être réalisés en cohérence avec les prescriptions des schémas départementaux. Celui de la Seine Maritime a été réalisé en 2004 et on peut retenir parmi les principaux enjeux : Conforter le maillage commercial du Département à partir des pôles commerciaux existants : l objectif est ici de privilégier l existant, de travailler en concentration de l offre en évitant donc la dispersion des activités commerciales. Rechercher une complémentarité du développement commercial avec les secteurs de la culture, du tourisme et des loisirs : Il s agit d un enjeu également sur le territoire de l agglomération où il convient notamment d être vigilant aux aspects qualitatifs en matière d organisation de l offre commerciale (structuration, environnement) et de qualité (bâtiments, produits ) Renforcer le niveau et la qualité de l'offre du commerce et des services Accompagner le commerce traditionnel : l objectif principal d un schéma de développement commercial est de fixer des éléments de cadrage pour le développement des grandes surfaces. Cependant, il convient d assurer des possibilités de développement également aux commerces de proximité en leur affectant une partie de la croissance du marché de consommation et en veillant à respecter des complémentarités entre les formes de vente. La stratégie de territoire devra se positionner dans le cadre général qu a fixé le Schéma Départemental de Développement Commercial de Seine Maritime et être déclinée selon les enjeux propres à l agglomération Dieppe Maritime et selon les spécificités locales. Maîtriser le développement des grands pôles commerciaux régionaux et périphériques Coordonner le développement commercial des pays et agglomérations avec ceux des territoires limitrophes : Il s agit ici de prendre en compte l offre commerciale présente autour et notamment dans la zone d influence afin de ne pas déstructurer l offre des territoires voisins. Cet enjeux sera notamment pris en compte au moment du calcul des capacités de développement commercial sur l agglomération. Assurer et renforcer une armature commerciale de proximité : il s agit d un enjeu mentionné au niveau du territoire, les pôles commerciaux de proximité jouant un rôle important de desserte minimale pour la population (notamment la moins mobile) mais plus largement un rôle de maintien du lien social dans les bourgs ruraux. 9

10 3. Historique des autorisations en CDEC Les données présentées ci-contre représentent les autorisations accordées en CDEC sur les huit dernières années. Elle ont été fournies par la Chambre de Commerce et d Industrie de Dieppe. Surface de vente autorisée entre 2000 et en CDEC par commune et famille de produits Offranville Rouxmesnil Bouteilles Saint Aubin Sur Scie Martin Eglise Dieppe Arques la Bataille 400 m² m² m² 617 m² Alimentaire Equipement de la maison Divers m² Eqpt personne Culture, loisirs Divers = Noz (990 m²) / Giga Store (1 950 m²) m² L historique des autorisations permet d étudier les évolutions de l équipement commercial sur les dernières années et de les comparer à celles proposées au niveau des estimations de potentiels de développement. - Globalement, m² de surface de vente ont été autorisées sur les huit dernières années ce qui représente m² par an. - Près de 60% de la surface de vente autorisée sur les huit dernières années l a été au cours des six premiers mois de l année. Donc, si le développement antérieur à a été relativement limité (ce constat doit tout de même être tempéré par le développement du pôle Belvédère qui s est fait précédemment), il y a eu la combinaison d un phénomène de rattrapage et certainement d un phénomène d anticipation du schéma de développement commercial. - On constate une forte concentration des autorisations sur la commune de Dieppe (60%) ce qui est à rapprocher de l analyse faite sur l organisation commerciale de l agglomération. 10

11 3. Historique des autorisations en CDEC - Cela explique en partie un nombre important de dossiers autorisés mais non réalisés ( m² de surface de vente). Il s agit de projets qui ont une réalité administrative (autorisation CDEC) qui ne s est pas encore traduite sur le plan économique en l absence de réalité physique (ouverture des magasins prise en compte dans l enquête sur les comportements de consommation des ménages). Ces surfaces seront donc soustraites des potentiels de développement qui seront estimés dans la prochaine partie. Les marges de manœuvre vont donc être réduites sur les prochaines années en termes de potentiels mais également en termes de positionnement stratégique. Enfin, au contraire, peu d éléments d évolution sur le plan commercial sont à noter sur le centre-ville de Dieppe, sur les dernières années. 11

12 DEUXIEME PARTIE : Approche prospective 12

13 1. Nouvelle infrastructure et pôles fonciers à enjeux La carte ci-contre présente le tracé de la future RN 27 ainsi que les principaux sites fonciers à enjeux qui ont été relevés sur le territoire avec la surface de chacun d entre eux. Ces éléments sont issus des entretiens réalisés avec les principaux Élus et techniciens du territoire ainsi que de l analyse du Plan d Action Foncière menée par l agglomération en Un des éléments marquant en termes d évolution attendue sur le territoire réside dans l aménagement de la RN 27. Ce nouvel axe routier devrait être mis en service en Si le schéma de développement commercial est calibré pour une échelle de temps de 5 à 6 ans, il convient tout de même d anticiper les impacts que cela pourrait avoir sur l aspect urbain et donc commercial. - La RN 27 va constituer une nouvelle entrée dans l agglomération et va ainsi engendrer de nouveaux équilibres sur le plan des flux de circulation en délestant certainement l entrée qui structure actuellement la desserte de l agglomération (RD 915). - Sur le plan commercial, plusieurs conséquences : Le pôle majeur périphérique de l agglomération (Belvédère-Vertus-Val Druel) risque d être ainsi moins irrigué par les flux et pourrait donc être fragilisé dans une certaine mesure. L aménagement d un nouvel axe structurant va créer une nouvelle visibilité sur certains espaces fonciers qui vont devenir, de ce fait, stratégiques du point de vue d éventuelles implantations commerciales (Prairies d Arques, ZAC Dieppe Sud par exemple) mais également sur des espaces commerciaux existants (pôles Leclerc, Intermarché et Champion notamment). 13

14 1. Nouvelle infrastructure et pôles fonciers à enjeux En prenant en compte notamment ces éléments, il a été pointé un certain nombre d espaces fonciers disponibles qui apparaissent être stratégiques sur un plan commercial. Ce relevé ne prend pas en considération certains aspects techniques limitatifs en termes d occupation concrète de ces espaces, ni le fait que certains de ces espaces sont d ores et déjà plutôt destinés à une vocation non commerciale. On peut retirer de cette analyse les éléments suivants : - Ces espaces représentent une surface importante avec plus de 200 hectares, cependant il existe des contraintes importantes sur certains d entre eux dans l optique d un développement commercial. - Peu d opportunités foncières en extension des zones existantes, hormis la zone de la Pointe, qui n est tout de même pas au contact immédiat du pôle Belvédère-Vertus- Val Druel. - Prairies d Arques : Cette zone présentera une visibilité et une accessibilité importante, elle est de plus intéressante dans une optique de maillage commercial du territoire (pour les ménages hors ville centre notamment). Cependant, il s agit d une zone sur laquelle il n est pas actuellement prévu d accès direct depuis la RN27 et qui se trouve de plus, située à proximité de zones naturelles classées ce qui représente des éléments peu compatibles avec l activité commerciale. - Terre de Tourville : cet espace sera également visible et accessible en entrée dans l agglomération mais il est trop déconnecté du tissu urbain de l agglomération et de plus un développement commercial sur cet espace pourrait venir en concurrence directe par rapport aux pôles existants. - La Pointe : Il s agit d un des rares espaces fonciers disponible en continuité d un pôle commercial existant ce qui est intéressant dans l optique d un travail en concentration des activités. Cependant, la vocation définie pour cet espace est aujourd hui plus liée à l habitat qu à des activités économiques. - Dieppe Sud : Cette espace est particulièrement stratégique mais plus largement sur le plan urbain et non uniquement commercial. Son aménagement devrait en effet avoir des impacts sur le centre-ville de Dieppe, sur l entrée de ville et plus largement sur l agglomération. Une procédure de ZAC est en cours sur ce secteur et devrait permettre de définir les objectifs de la collectivité. La programmation effective va s échelonner sur une période plus importante que le schéma de développement commercial (10 à 15 ans). Les éventualités d une programmation commerciale sur ce secteur sont prises en compte dans les orientations sur le centre-ville de Dieppe notamment. - Val d Arquet : La localisation et la surface importante de cet espace en font un point éventuel d ancrage ou de réorganisation d une offre commerciale qui permettrait de créer un nouvel équilibre Est Ouest sur l agglomération. Cependant, sa vocation actuelle a plus été définie sur de l habitat. Malgré une surface foncière disponible importante, plusieurs éléments de contrainte entraînent des marges de manœuvre qui restent limitées en termes de développement commercial. De ce fait, il faudra être d autant plus vigilent aux opportunités d implantation en linéaire des axes de manière déconnectée des pôles existants. 14

15 2. Évolution de l offre commerciale Les évolutions attendues de l offre commerciale sont issues principalement d une veille concernant les décisions des CDEC et CNEC sur le département de la Seine Maritime. Un recensement de l ensemble des projets commerciaux sur le Département a donc été effectué afin de prendre en compte : - les évolutions attendues sur le territoire de la Communauté d Agglomération : il s agit d intégrer l impact de ces projets sur l organisation commerciale actuelle et de les prendre en compte dans les propositions stratégiques. - les évolutions du contexte concurrentiel afin d appréhender les impacts sur les capacités et les modalités de développement sur l agglomération. Les projets de développement de l offre commerciale sur le périmètre de la Communauté d Agglomération de la Région Dieppoise : - Arques la Bataille : autorisation CDEC 2005 non réalisée Spar (617 m²). Cependant, l autorisation est caduque passé un délai d un an. - Neuville les Dieppe : Extension Champion réalisée en septembre 2007 (800 m²) / ED à la place de Champion sur La Place Henri Dunant - Martin Église : Extension réalisée de Leclerc (800 m²) / Création en centre bourg de 3 / 4 commerces environ - Dieppe : Extension Intersport (225 m²) / Transfert extension Décathlon (2 839 m²) / Extension Brico Dépôt (3 450 m²) - Rouxmesnil-Bouteilles : Extension Bricomarché (4 157 m²) - Offranville : Extension Champion (400 m²) - Saint Aubin sur Scie : extension Aldi (482 m²) Conformément à ce qui a été analysé au travers de l historique des autorisations commerciales, un nombre important de projets a été autorisé par la CDEC. Ces surfaces de vente seront retranchées aux potentiels de développement. Les marges de manœuvre sur le plan des potentialités économiques risquent d être ainsi relativement restreintes. Sur le périmètre de concurrence, les projets de développement de l offre commerciale sont également relativement significatifs : - Saint Denis d Aclon : Weldom (4 200 m²), Pro et Cie (600 m²). L enseigne Super U avait également déposé un dossier d implantation sur cette commune. Le refus de cette dernière autorisation pourrait compromettre l implantation concrète de Weldom et Pro et Cie. - Barentin : Transfert extension But (1 700 m²), Décathlon (4 000 m²), création Alinéa (8 600 m²), Castorama ( m²), Jardinerie Truffaut (6 000 m²) - Tourville la Rivière : Implantation Ikea ( m²) - Rouen : Les Docks de Rouen ( m²) On va assister à court terme à un renforcement de l attractivité sur un échelon majeur régional. Comme indiqué dans l approche sur l environnement concurrentiel actuel, les fonctions commerciales restent différentes par rapport à celles de l agglomération et donc il est possible de raisonner en termes de complémentarité. Cela dit, la réflexion sur le développement commercial de l agglomération devra prendre en compte ces développements notamment au moment des hypothèses de réduction des évasions. 15

16 3. Méthodologie de calcul des potentiels La réflexion sur les orientations du Schéma de développement commercial doit prendre en compte la notion dévolution du marché à horizon de 5 à 6 ans. Deux éléments sont donc, dans cette optique, détaillés : - la croissance de la consommation - la réduction de l évasion Cependant, cette notion économique de cadrage en termes de capacité de marché doit être prise uniquement en tant qu outil d aide à la décision au service de la stratégie d aménagement commercial souhaitée par les Èlus pour l Agglomération Dieppoise. De plus, dans la méthodologie même de calcul de ces capacités de marché sera prise en compte une notion importante de complémentarité afin de ne pas modifier de manière importante les équilibres qui existent à l heure actuelle : - entre les pôles commerciaux de l agglomération (centreville, centres bourgs, pôles périphériques majeurs, secondaires ) - entre les pôles commerciaux de la zone de chalandise 3.1 Hypothèses de réduction de l évasion : L évasion considérée ici est la part du budget de consommation des ménages de la zone de chalandise de Dieppe qui est dépensée en dehors de celle-ci. Il s agit de cette manière de prendre en compte les autres pôles commerciaux présents sur la zone de chalandise. Comparativement à des territoires équivalents, et eu égard aux caractéristiques de l environnement concurrentiel et aux enjeux relevés lors de l état des lieux sur le territoire, certains taux d évasion sont estimés trop élevés. Il s agit donc de dysfonctionnements dans l ajustement entre l offre et la demande qui traduisent une faiblesse ou un manque d offre dans certaines catégories de produits. Les ménages sont contraints de consommer en dehors de la zone alors que, si une offre adéquate (sur la plan quantitatif, qualitatif ou organisationnel) était présente, ils consommeraient en partie sur le territoire. On applique donc des nouveaux taux d emprise jugés réalistes dans l hypothèse de la création d une offre sur le territoire et on réintègre ainsi dans le potentiel local une partie de la dépense commercialisable des ménages du territoire. 3.2 Croissance du marché de consommation : Évolutions démographiques : Les données démographiques pour l année 2007 sont issues des recensements généraux de population (1990 et 1999) et des recensements partiels menés par l INSEE, complétés par des projections réalisées par AID Observatoire sur la base des évolutions passées et des permis de construire répertoriés par la DRE entre 1999 et 2007 pour les communes non recensées récemment. Les projections réalisées pour l année 2013 sont obtenues sur les mêmes principes avec des ajustements réalisés grâce aux entretiens avec les Élus des principales communes (objectifs PLU, projets de construction de logements, ). Ces données sont estimées sur la zone de chalandise de Dieppe. Projections de consommation : Pour effectuer des projections de consommation sur le territoire à horizon 2013, on utilise : - Les projections démographiques effectuées précédemment, - Les derniers Indices de Disparité de Consommation connus qui sont attribués à chaque commune ainsi que des projections de ces IDC à 2013, 16

17 3. Méthodologie de calcul des potentiels - La Dépense Commercialisable qui a été calculée lors des traitements de l enquête auprès des ménages du territoire, - Des taux d évolution annuels de la dépense commercialisable sur chaque famille de produits. Ces taux sont évalués par AID Observatoire grâce à une veille quotidienne dans ce domaine à partir de supports écrits (revues, publications) et électroniques (Internet). 3.3 Estimations de potentiels de développement : Les potentiels de développement de surfaces commerciales sont donc issus de deux sources : la croissance de la consommation (liée aux croissances de population et à la croissance structurelle de la consommation) et la réduction des évasions commerciales (liée au développement d une offre adaptée aux besoins des ménages).. Ainsi, ils doivent être considérés seulement comme des éléments de cadrage et comme des outils au service de la stratégie d aménagement commercial retenue par les Élus afin de guider et orienter le plan d actions qui sera validé. Cette stratégie d aménagement peut impliquer alors de limiter le développement de telle famille de produits alors même que des potentiels de développement existent considérant que la concurrence est déjà exacerbée et les rendements des acteurs en place affectés. A l inverse, il peut s avérer important dans une logique d attractivité et de diversité de l offre d amender la limite posée à une famille de produits et de dépasser le strict potentiel. Cela peut également être le cas pour des considérations qualitatives ou environnementales par exemple. L application de taux de rendement (chiffre d affaires / m² de surface de vente) pour chaque type de produits, et de parts de marché entre centre-ville et commerce périphérique (une hypothèse de départ consiste à se baser sur le maintien des parts de marché actuelles) permettent d obtenir des surfaces de vente indicatives (pour le commerce de plus de 300 m²). Enfin, les projets de développement commerciaux acceptés en CDEC et non encore réalisés ne sont pas pris en compte dans les calculs car non impactant à l heure actuelle en terme de comportements de consommation. Ils seront donc par la suite retranchés des potentiels estimés. Sur un plan méthodologique, les potentiels de développement commercial sont basés sur des projections de consommation, des hypothèses de réduction de l évasion et sur des postulats (maintien des parts de marché, réduction de l évasion ) qui introduisent une certaine part d incertitude à ne pas occulter. 17

18 4. Potentiels de développement 4.1 Hypothèses de réduction de l évasion Sur chaque marché de consommation, il est envisagé la capacité à réduire l évasion en fonction des éléments relevés lors du diagnostic, de leurs évolutions, de l expérience et des données comparatives dont on dispose. Ainsi, on peut distinguer sur l Agglomération Dieppe-Maritime trois types de situation en termes de réduction possible de l évasion : Des marchés de consommation couverts. On considère généralement que l évasion atteint un niveau incompressible lorsqu elle est inférieure à 10-12%. Sur ces secteurs d activité, on va considérer ainsi qu un développement de l offre commerciale ne permettrait pas de réduire l évasion qui est due souvent dans ce cas à des actes de consommation isolés et notamment dans une logique de migrations pendulaires. Marchés concernés : Alimentaire, jeux, jouets, sport, bricolage par exemple. Des marchés de consommation sur lesquels un travail qualitatif est possible. Il s agira plutôt ici de positionner des actions d amélioration qualitative de l offre et un développement possible mais uniquement avec des enseignes existantes. L hypothèse de réduction de l évasion est, dans ce cas, mesurée : passer de 15 à 10 % d évasion. Marchés concernés : Bricolage, jardinerie, électroménager par exemple Des marchés de consommation sur lesquels un développement commercial peut être envisagé. Dans ce cas, l objectif de réduction de l évasion peut être de passer de 30 à moins de 25 % d évasion. Marchés concernés : mobilier, décoration intérieure par exemple 4.2 Croissance de la consommation Dieppe Reste Agglomération Reste zone de chalandise TOTAL mén mén mén mén mén mén mén mén. Dans le cadre du calcul de la consommation l unité considérée est le ménage. Or cette croissance sur la zone de chalandise devrait correspondre à environ ménages supplémentaires. Globalement le budget de consommation des ménages de la zone de chalandise devrait augmenter d environ 90 millions d Euros qui se répartit de la façon suivante : - 52 millions d Euros en alimentaire - 11 millions d Euros en équipement de la personne - 16 millions d Euros en équipement de la maison - 11 millions d Euros en culture, loisirs Différentiel mén. (+ 3%) mén. (+ 8%) mén. (+ 7%) mén. (+ 6%) 18

19 4. Potentiels de développement 4.3 Potentiels de développement Le tableau ci-dessous dresse le bilan des potentiels de développement en grande surface qui découlent des calculs précisés précédemment. Il détaille les potentiels restant après avoir retranché les projets commerciaux autorisés et non réalisés. Pour rappel, les surfaces de vente estimées peuvent varier légèrement en fonction des ratios utilisés, elles sont de plus basées sur des hypothèses et des projections qui ne permettent pas d en faire des indications strictes. Au contraire, elles permettent simplement de déterminer des grandes lignes directrices en termes d évolution souhaitable de l appareil commercial et ne doivent pas éluder l aspect stratégique en termes d aménagement du territoire notamment. Familles de produits Potentiels de développement Projets accordés en CDEC/CNEC non réalisés Solde Alimentaire m² m² m² Équipement de la personne m² 152 m² m² Équipement du foyer m² m² Bricolage m² m² - Jardinerie m² m² Biens culturels m² m² Sport m² m² - Jeux, jouets m² m² Total m² m² m² Les potentiels de développement commercial estimés pour le présent schéma de développement commercial ( ) sont limités, notamment du fait des projets commerciaux importants en cours sur l Agglomération. A ce titre, certains marchés de consommation semblent arriver à saturation : Bricolage, jardinerie et sport particulièrement. Cependant, il reste des marges de manœuvre dans certains autres secteurs d activités. L enjeu prioritaire sur l agglomération est moins basé sur le développement commercial à proprement parler que sur une réflexion sur l organisation commerciale du territoire et des zones et l aspect qualitatif de l offre. Bien qu il existe des potentialités en grande distribution sur les produits d équipement de la personne ou de culture, loisirs, il pourra être décidé dans l approche stratégique de les orienter sur le centre-ville de Dieppe par exemple. 19

20 TROISIEME PARTIE : Stratégie d aménagement commercial 20

21 1. Stratégies proposées Sur la base des constats et enjeux identifiés au moment de la réalisation de l état des lieux, et des enseignements de la phase prospective, deux scénarii différenciés d aménagement commercial de l Agglomération ont été proposés au comité de pilotage (Élus des structures interconsulaires et de l Agglomération). Ces deux scénarii marquent deux visions différentes en termes d aménagement du territoire. Scénario 1 : Maillage commercial du territoire Objectifs d aménagement du territoire : Favoriser un maillage commercial grâce à la montée en puissance de l échelon secondaire Rapprocher lieux de résidence et lieux de consommation Principes de mise en oeuvre : Pôle majeur : Pas d évolution significative sur le plan quantitatif en périphérie - Belvédère Vertus Val Druel : Développement à la marge sur le plan quantitatif uniquement dans le but d apporter des réponses aux enjeux qualitatifs, urbains et d organisation spatiale des enseignes. - Centre-ville de Dieppe : Favoriser l émergence d un projet de développement en centre-ville Pôles secondaires : Favoriser la mise en place d une structuration du territoire au travers de l échelon secondaire : - Développement du pôle Champion à l Est de l Agglomération - Renforcement du pôle Leclerc en fonction des disponibilités foncières - Maintien voire renforcement à termes de la fonction du pôle d Offranville en centralité - Création d un nouveau pôle commercial à Arques la Bataille en lien avec l aménagement de la RN27 Pôles relais et de proximité : Maintien de la fonction de desserte locale Scénario 2 : Renforcement de l attractivité de l agglomération Objectifs : Renforcer l attractivité commerciale de l agglomération sur sa zone de chalandise au travers du/des pôle(s) majeur(s) Optimiser l emprise sur le potentiel de consommation des ménages de la zone de chalandise en densifiant et en diversifiant l offre Principes de mise en oeuvre : Le(s) pôle(s) majeur(s) : - Principe transversal : Favoriser l émergence d un projet de développement en centre-ville de Dieppe - Alternative 1 : Développement non alimentaire du pôle Belvédère-Vertus-Val Druel en diversification - Alternative 2 : Création d un second pôle majeur en entrée Est de l Agglomération par transferts d activités existantes et apports de nouvelles enseignes Le pôle secondaire : Maintien de la fonction du pôle Leclerc Les pôles relais et de proximité : Favoriser un maintien voire un développement en centralité notamment sur de l alimentaire sur des formats limités (< 800 m²) en fonction des besoins sur chaque commune 21

22 2. La stratégie retenue Le comité de pilotage de l opération, rassemblant la DGCCRF de la Seine Maritime, les Chambres Consulaires (CCI de Dieppe et CMA de la Seine Maritime), la Communauté d Agglomération de la Région Dieppoise et les Maires des communes principalement concernées par la thématique du commerce, ont été consultés afin qu un choix collectif, associant l ensemble des acteurs de l urbanisme commercial sur le territoire, soit fait. Au final, il a été décidé que la stratégie d aménagement commercial du territoire devait se baser en grande partie sur le scénario 2 alternative 1 pour favoriser notamment le renforcement de l attractivité de l agglomération face aux développements extérieurs importants. Elle doit également permettre d assurer une desserte commerciale minimale sur les communes les plus éloignées de la ville centre. Ainsi, conformément aux besoins émis par les partenaires, la stratégie d aménagement commercial du territoire a été reformulée. Ainsi, sur la base du scénario 1, dont les principes restent valables, trois grands objectifs ont été retenus pour orienter le schéma de développement commercial : 1 - Consolider et renforcer l attractivité commerciale : Ce renforcement de l attractivité à l échelle de l agglomération passe par l amélioration (quantitatif, qualitatif, organisation) de l offre commerciale sur les pôles majeurs principalement et notamment : - une programmation commerciale afin de répondre aux besoins des ménages et de renforcer la capacité d attraction du commerce, aussi bien en centre-ville qu en périphérie. Cette programmation doit tenir compte de potentiels de développement limités en périphérie. - une approche foncière et organisationnelle des zones : le degré d attractivité n étant pas uniquement lié à l aspect quantitatif. En effet, les approches qualitative (qualité des espaces collectifs, aspect des bâtiments ) et organisationnelle (localisation de l offre, concentration des activités, complémentarité ) sont aussi importantes. - un accompagnement sur le plan urbain : les conditions d accessibilité et de fréquentation des pôles sont également déterminantes, particulièrement en centre-ville où l espace urbain est particulièrement contraint. 2 Conforter le maillage commercial de proximité : Il s agit d apporter une réponse aux besoins de proximité des ménages au plus près de leur lieu de résidence (centres bourgs, centres-villes). Cela passe par : - le maintien des activités existantes : il convient dans un premier temps de mettre en œuvre les leviers d actions permettant d assurer la pérennité des commerces existants. - un développement en centralité notamment sur la fonction alimentaire en fonction des besoins et des potentiels : cette fonction alimentaire structurante dans les centres bourgs est représentée par les superettes ou petits supermarchés situés en cœur de bourgs et permettant à la fois d assurer une desserte de proximité importante pour les ménages des communes concernées et de créer des phénomènes de synergie avec les autres commerces. 3 Gestion globale de l urbanisme commercial : l objectif de cette troisième partie est de replacer les grands principes applicables à l urbanisme commercial sur l agglomération dieppoise, dans le cadre de la stratégie retenue et en réponse aux enjeux, ainsi que les outils et moyens à mettre en œuvre pour les appliquer. 22

23 QUATRIEME PARTIE : Orientations du schéma de développement commercial 23

24 1. Consolider et renforcer l attractivité commerciale 1.1 Le centre-ville de Dieppe Objectif : Renforcer l attractivité du centre-ville à l échelle de la zone de chalandise : La phase d état des lieux a permis de montrer que le centre-ville dieppois constituait un équipement commercial apportant une valeur ajoutée forte et des phénomènes de différenciation au niveau de l offre commerciale. Cela permet à la ville de conforter son rôle majeur à l échelle de l agglomération et plus largement sur la zone de chalandise pour les ménages résidant mais également pour une clientèle de passage (touristique) nombreuse. Cependant, la dynamique commerciale a surtout été présente, sur les dernières années, en périphérie où le commerce s est développé de manière régulière sur les différentes zones commerciales du territoire. Il existe donc un besoin important de construire un événement commercial sur le centre-ville de Dieppe, afin de créer un impact fort en termes d image et de consommation. Orientations à favoriser : - Maintien des activités existantes : L objectif prioritaire est le maintien de la desserte commerciale, et de la diversité de la réponse aux besoins de la clientèle. Pour pérenniser les linéaires marchands dans ces conditions, une démarche de veille pourra être mise en place (gestion des situations de transmission/reprise ou de perte d activité, base de données des cellules commerciales et suivi ) ainsi qu une approche plus réglementaire et interventionniste (PLU, périmètre de préemption ). - Développement commercial majeur en cœur de ville : Il faudrait ainsi favoriser la mise en place d un développement commercial sur le centre-ville en connexion directe avec le cœur commerçant, c est-à-dire à proximité de la Grande Rue. Or, sur cet espace, il n existe pas de disponibilité foncière et donc il va falloir avoir une approche volontariste pour étendre le linéaire commercial en emplacement numéro un. Pour cela, il faut que la collectivité positionne un projet urbain d envergure, à moyen et long terme afin de créer notamment les conditions de réutilisation commerciale d emprises potentielles (on peut citer a priori les anciens cinémas). Ensuite, et dans le cadre d un partenariat public-privé, des promoteurs pourront être contactés afin de proposer des projets de réutilisation commerciale des emprises. Une fois l approche foncière intégrée, le développement commercial pourra être envisagé au travers d un travail de marchandising aussi bien pour attirer de nouvelles enseignes que pour favoriser la relocalisation d acteurs existants qui souhaiteraient développer leur activité. Les secteurs d activité à renforcer en priorité dans ce cadre sont les suivants : équipement de la personne, produits culturels, petits mobilier, décoration, etc. - Mise en place d un environnement urbain adapté : Il s agit ici de valoriser l environnement des commerces afin d améliorer les conditions de fréquentation. Il faudrait ainsi prendre en compte la zone de projet de développement commercial, et améliorer l environnement par de l aménagement urbain notamment. Il faudrait également travailler sur l accessibilité à l espace commerçant. Les espaces de stationnement existent (notamment sur la plage) mais il conviendrait d améliorer la lisibilité de l accessibilité au centre-ville (valorisation de parcours d accès entre espaces de stationnement et cœur commerçant par de la signalétique commerciale, de l aménagement urbain notamment). 24

25 1. Consolider et renforcer l attractivité commerciale - Évaluer les hypothèses d un développement commercial sur la ZAC Dieppe Sud : Cet espace est une zone à enjeu pour la ville de Dieppe sur le plan urbain. Si un développement commercial majeur devait prendre place sur cet espace, il faudrait qu il soit réfléchi au regard des projets de développement sur la zone (habitat, équipements publics) et des pôles existants et notamment du centre-ville. Pour le second point, il faudrait veiller à la localisation du développement (lien avec le cœur de ville à assurer ce qui est a priori peu évident) et à la complémentarité des positionnements marchands. - Renforcer la fonction non sédentaire sur la Place Nationale : Le marché est un équipement attractif et qui permet, une fois par semaine, de faire le lien entre la grande rue et la rue de la Boucherie par la place Nationale. Il pourrait être envisagé de renforcer, en fonction des potentiels cette fonction afin de renforcer son attractivité et de marquer une boucle commerciale. Rappel des outils à mettre en œuvre : - Périmètre de préemption des fonds et baux commerciaux et artisanaux en vue de la mise en place d une politique éventuellement interventionniste afin de préserver la diversité commerciale en centre-ville. Il conviendrait, dans ce cadre de redéfinir un périmètre certainement plus restreint que celui mis en place. - Définition de la vocation des linéaires au PLU afin de préserver la vocation commerciale du cœur commerçant. - FISAC (investissement, communication, formation, dynamique collective). - Veille sur les activités et accompagnement des professionnels. - Étude urbaine et de capacité commerciale en centre-ville afin d envisager le développement commercial. - Droit de préemption urbain et expropriation possible dans le cadre du projet urbain global à mettre en place. - Aménagement urbain et signalétique en accompagnement de la dynamique commerciale : Un développement de cette nature devrait créer un effet dynamisant important en extension du coeur commerçant. Des possibilités de création d une boucle commerciale pourrait ainsi apparaître avec la nécessité d aménager ce circuit par du traitement au sol, du traitement végétal, du mobilier urbain - Partenariat CCI / CMA / Ville de Dieppe et Management de centre-ville : communication (attirer de nouveaux investisseurs commerciaux) / merchandising (proposer à certains acteurs locaux une relocalisation) / veille sur les locaux (mettre en place une veille actualisée sur les locaux d activités de la commune en distinguant des périmètres commerciaux prioritaires et secondaires). - Étude spécifique sur la fonction non sédentaire à l échelle de l Agglomération. La redynamisation commerciale du centre-ville représente un enjeu majeur pour la commune mais également pour l ensemble du territoire. Afin d optimiser les chances de réussite d un tel projet, il faudra limiter la concurrence potentielle en périphérie, c est-à-dire maîtriser les développements notamment sur les secteurs d activités fortement concurrentiels. Ainsi, les potentiels de développement estimés pour les grandes surfaces, dans les secteurs de l équipement de la personne et culture, loisirs pourront être conservés pour le développement du centreville dans un objectif de rééquilibrage. 25

26 1. Consolider et renforcer l attractivité commerciale 1.2 Belvédère Vertus Val Druel Objectif : Renforcer l attractivité de l agglomération sur sa zone de chalandise : Les choix effectués sur le plan stratégique ont permis de valider une priorité sur cet objectif de renforcement de l attractivité de l agglomération. Cela passe forcément par un travail sur les pôles majeurs et notamment en périphérie. Les marges de manœuvre en termes de potentiel sont réduites et la réflexion va également porter sur l organisation du pôle et une approche qualitative. Orientations à favoriser : Le contexte et les objectifs impliquent un travail sur une échelle de temps plus large que la simple durée du schéma (5-6 ans) avec des orientations à deux niveaux : A court et moyen terme (3 à 5 ans) : - Développement possible sur l équipement du foyer par exemple sur les secteurs de l électroménager et du jeune habitat sur une surface de à m² environ. Il s agit ici de compléter la desserte du pôle sur des secteurs où il persiste certains besoins sur la zone de chalandise. - Améliorer l organisation urbaine : Dans une logique d amélioration qualitative des pôles, il conviendrait de favoriser une amélioration de l environnement urbain et notamment des espaces de stationnement, des circulations (transversales sur l avenue des Canadiens), des accès, des espaces urbains. - Réflexion sur le plan d aménagement urbain de la zone : Cela doit permettre de définir les conditions, à moyen terme, du développement commercial. Bien que la fonction commerciale de cet espace soit dominante, les enjeux sont plus largement urbains (habitats, équipement publics, liaisons entre les espaces, développement, etc.). Il s agit notamment d un espace d entrée de ville qui participe à la première image de l agglomération. Cet espace devrait donc être réfléchi à long terme pour envisager la place du commerce par rapport au autres fonctions urbaines et les liaisons entre elles. Actuellement, on observe une organisation linéaire du commerce le long de l avenue des Canadiens entre les Vertus et le Belvédère. La réflexion en termes d organisation devrait plutôt s orienter vers une repolarisation de l offre en créant des phénomènes de profondeur. A moyen et long terme (5 à 10 ans) : - Développement possible : Au vu des résultat et de la mise en œuvre du plan d aménagement de la zone, de nouveaux développement commerciaux pourront être envisagés dans le secteur de la jardinerie par exemple (2 000 à m²). Suivant l échelle de temps à laquelle ces développements auront lieu, il pourra être procédé à une actualisation des potentiels de développement. - Favoriser une polarisation de l offre commerciale autour de deux espaces commerciaux : Dans la même logique, et sur la base de la réflexion sur le plan d aménagement de la zone, il serait a priori souhaitable de favoriser une concentration de l offre commerciale autour des deux sous espaces commerciaux Belvédère et Vertus tout en maîtrisant les développements sur les espaces interstitiels. 26

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

L immobilier d entreprise artisanale

L immobilier d entreprise artisanale e s c a L immobilier d entreprise artisanale n l B e E n j e u x L i v r S t r a t é g i P r o p o s i t i o n s Ile-de-France Rhône-Alpes Le Livre Blanc de l immobilier d entreprise artisanale Pourquoi?

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

Typologie Commerciale

Typologie Commerciale Schéma de développement commercial de l agglomération Rouen-Elbeuf Diagnostic Schéma de développement commercial de l agglomération de Rouen-Elbeuf Typologie Commerciale Février 2005 Chambre de Commerce

Plus en détail

Au-delà du commerce lui-même, l'urbanisme

Au-delà du commerce lui-même, l'urbanisme Grand Angle Au-delà du commerce lui-même, l'urbanisme commercial touche aussi fortement les consommateurs, qu ils soient résidents ou de passage, et plus largement toute l économie de notre territoire,

Plus en détail

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1 1. Avant-propos de Monsieur Bréhaux (adjoint au maire en charge de l urbanisme) : L importance du P.L.U. en tant qu outil législatif permettant une maîtrise de l urbanisme de la commune est rappelée aux

Plus en détail

Problématique : la mutualisation comme solution pour le maintien des services publics en milieu rural

Problématique : la mutualisation comme solution pour le maintien des services publics en milieu rural Évaluation de la politique de soutien du CPER 2007-2013 de la région Centre aux Maisons des services publics, Relais services publics et leur articulation avec les autres entrées de service sur le territoire

Plus en détail

MESURES D ACCOMPAGNEMENT

MESURES D ACCOMPAGNEMENT LIVRET VI MESURES D ACCOMPAGNEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DU SCOT ET SUIVI DE L ANALYSE DE LA SITUATION 127 Sommaire I DES MESURES D ACCOMPAGNEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE DU SCOT page 126 HABITAT EQUIPEMENTS

Plus en détail

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire PROJET D ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE OCTOBRE 2014 TABLE DES MATIÈRES POURQUOI UN ÉNONCÉ DE VISION STRATÉGIQUE?...

Plus en détail

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER LE DISPOSITIF DE FINANCEMENT EUROPÉEN LEADER AU SERVICE DE L ATTRACTIVITÉ TERRITORIALE LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : Le programme LEADER est un outil au service de la mise en œuvre du projet de territoire

Plus en détail

NOGENT-LE-ROTROU (28 - Eure-et-Loir) Redynamisation du centre commercial «Les Gauchetières» Note descriptive du projet

NOGENT-LE-ROTROU (28 - Eure-et-Loir) Redynamisation du centre commercial «Les Gauchetières» Note descriptive du projet NOGENT-LE-ROTROU (28 - Eure-et-Loir) Redynamisation du centre commercial «Les Gauchetières» Note descriptive du projet Restructuration du pôle commercial «Les Gauchetières» à Nogent-le-Rotrou_27 janvier

Plus en détail

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise.

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. La zone de chalandise : une zone géographique de captation La zone de chalandise, ou zone d attraction, est le territoire géographique dans

Plus en détail

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Septembre 2014 Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Quelles sont les attentes des entreprises en Loire-Atlantique? Afin de mieux cerner globalement la demande des entreprises de

Plus en détail

les évolutions récentes

les évolutions récentes DE L ADEUS les évolutions récentes dans le BAS-RHIN : des territoires plus spécialisés et plus interdépendants 92 DéCEMBRE 2012 TRANSVERSAL Illustration : ADEUS, 2012 Depuis le milieu des années 1970,

Plus en détail

Commerces de proximité Quelles politiques architecturales, urbaines et économiques des collectivités locales et opérateurs pour optimiser le commerce

Commerces de proximité Quelles politiques architecturales, urbaines et économiques des collectivités locales et opérateurs pour optimiser le commerce Commerces de proximité Quelles politiques architecturales, urbaines et économiques des collectivités locales et opérateurs pour optimiser le commerce de proximité Carole Delaporte et Christine Tarquis

Plus en détail

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP Capacités d accueil, aménagements commerciaux, mutabilité foncière : des outils concrets pour construire un SCOT intégrant les vulnérabilités énergétiques et climatique Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Plus en détail

EQUIPEMENT COMMERCIAL

EQUIPEMENT COMMERCIAL e > Offre globale Chiffres clés Vocation > Composition commerciale Les grandes enseignes Les magasins > Cartographies EQUIPEMENT COMMERCIAL OFFRE GLOBALE Chiffres-clés Nombre et surface GLA Départements

Plus en détail

COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC

COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES JUIN 2010 - PHASE DE DIAGNOSTIC AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS ATELIER N 1 «STRATÉGIE TERRITORIALE ET AMÉNAGEMENT» Animateur des ateliers thématiques

Plus en détail

Du diagnostic au Plan d Actions

Du diagnostic au Plan d Actions PDU DE LA COMMUNAUTE D AGGLOMERATION DE ROYAN ATLANTIQUE (CARA) 2013-2022 Du diagnostic au Plan d Actions Réunions Publiques Automne 2012 1 Déroulé de la séance Rappel de la démarche (loi, diagnostic,

Plus en détail

Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc

Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc Activité Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc PNR Monts d Ardèche 1-Dynamique du marché Caractéristiques du secteur d activité et perspectives (au niveau national)

Plus en détail

On distingue trois grandes périodes dans l'évolution des Agences :

On distingue trois grandes périodes dans l'évolution des Agences : LAgence L Agence d Urbanisme et de Développement de la Région de Saint Omer : évolution des missions i Colloque «Collectivités territoriales et processus d'urbanisation : Méthodes d'accompagnement et rôles

Plus en détail

PLAN LOCAL D URBANISME

PLAN LOCAL D URBANISME PLAN LOCAL D URBANISME BROU-SUR-CHANTEREINE 2. PROJET D AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES Plan Local d'urbanisme prescrit le : 5 février 2010 Plan Local d'urbanisme arrêté le : 11 juillet 2013 Plan

Plus en détail

DOSSIER DE CONSULTATION

DOSSIER DE CONSULTATION DOSSIER DE CONSULTATION CONSULTATION Etude de stratégie et de marketing territorial du «cluster Descartes» Pôle ville durable du Grand Paris Date et heure limite de réception des offres : Lundi 10 septembre

Plus en détail

Parc naturel urbain du champ de courses Réunion publique de présentation du programme. Lundi 8 décembre 2014 Stade Robert-Diochon

Parc naturel urbain du champ de courses Réunion publique de présentation du programme. Lundi 8 décembre 2014 Stade Robert-Diochon Parc naturel urbain du champ de courses Réunion publique de présentation du programme Lundi 8 décembre 2014 Stade Robert-Diochon Sommaire 1. Retour sur le processus de création du programme 2. Présentation

Plus en détail

Mutualisation des compétences

Mutualisation des compétences Premières Rencontres richesses humaines associatives 2 & 3 décembre 2014 ATELIER PROSPECTIF Mutualisation des compétences DEFINITIONS Mutualisation La mutualisation se définit comme la synergie entre deux

Plus en détail

Carré Vélizy, Vélizy-Villacoublay (78)

Carré Vélizy, Vélizy-Villacoublay (78) Carré Vélizy, Vélizy-Villacoublay (78) Dossier de presse 1 er décembre 2009 Jacques BLANCHARD, MRM Président Directeur Général Olivier LEMAISTRE, CB Richard Ellis Investors Responsable du portefeuille

Plus en détail

Etude de diagnostic territorial et accompagnement de projets en vue de la revitalisation du site de la base aérienne de Brétigny

Etude de diagnostic territorial et accompagnement de projets en vue de la revitalisation du site de la base aérienne de Brétigny Etude de diagnostic territorial et accompagnement de projets en vue de la revitalisation du site de la base aérienne de Brétigny Phase 2 Perspectives de développement Proposition de stratégie de mise en

Plus en détail

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016 Département Administration Paris, le 3 mars 2014 et Gestion Communales VP/AH/Note 11 Affaire suivie par Véronique PICARD CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE 2014-2016 La continuité - maintien du montant

Plus en détail

Préparation des programmes européens 2007-2013

Préparation des programmes européens 2007-2013 Préparation des programmes européens 2007-2013 Présentation AGILE 9h30-10h30 8 Préparation des programmes européens 2007-2013 Le contexte La méthode de travail État d avancement des travaux : bilan, diagnostic

Plus en détail

Cahier des charges pour la création du site internet Pays Sologne Val Sud

Cahier des charges pour la création du site internet Pays Sologne Val Sud Cahier des charges pour la création du site internet Pays Sologne Val Sud Septembre 2011 Domaine du Ciran - 45240 Ménestreau-en-Villette Tél: 02.38.49.19.49 - Fax : 02.38.49.19.59 - sologne.val.sud@wanadoo.fr

Plus en détail

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2.

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2. Appel à proposition Projet Alimen terre Un système d'alimentation local sur le Pays de Vannes 3 ème année Avec près de 60 % de surfaces agricoles, l agriculture demeure prépondérante sur notre territoire.

Plus en détail

Version définitive approuvée après enquête publique

Version définitive approuvée après enquête publique Secteurs 3 et 4 de Marne-la-Vallée et communes environnantes Phase 3 Version définitive approuvée après enquête publique ROLAND RIBI & ASSOCIES Ingénieurs-conseils et urbanistes s.à.r.l. 15, avenue de

Plus en détail

La réforme du permis de construire et des autorisations d urbanisme

La réforme du permis de construire et des autorisations d urbanisme La réforme du permis de construire et des autorisations d urbanisme 1 PREAMBULE Quelques dates pour situer la réforme du permis de construire 2 Le permis de construire en quelques dates 1852 : décret relatif

Plus en détail

COMMERCE. Paramètres-clés 4. Diagnostic 6. Enjeux 18. Principes 23

COMMERCE. Paramètres-clés 4. Diagnostic 6. Enjeux 18. Principes 23 2008 2012 COMMERCE Paramètres-clés 4 Accompagner le développement d un territoire en croissance 4 Intégrer la dynamique économique du territoire 5 Diagnostic 6 Une armature commerciale accompagnant le

Plus en détail

DRAVEIL élabore son PLU

DRAVEIL élabore son PLU DRAVEIL élabore son PLU Réunion publique de quartier DANTON -LA VILLA DOMAINE DE VILLIERS Plan Local d Urbanisme VILLE DE DRAVEIL 10 JUIN 2010 La ville dans son contexte Situation géographique 19kmausuddeParis

Plus en détail

Journée d information du 5 novembre 2012. Mobilité Multimodale Intelligente Urbanisme, tourisme, logistique urbaine. économiques

Journée d information du 5 novembre 2012. Mobilité Multimodale Intelligente Urbanisme, tourisme, logistique urbaine. économiques Journée d information du 5 novembre 2012 Mobilité Multimodale Intelligente Urbanisme, tourisme, logistique urbaine économiques Gabrielle LABESCAT Principales tendances du tourisme urbain impactant la mobilité

Plus en détail

L Envol La destination shopping et détente de Montélimar

L Envol La destination shopping et détente de Montélimar L Envol La destination shopping et détente de Montélimar Dossier de presse 15 octobre 2013 www.groupe-sodec.com Contact presse : Jeanne BAZARD jeanne.bazard@groupe-sodec.com 01 58 05 15 59-06 82 43 45

Plus en détail

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme

Modification de la Réforme du classement des Offices de Tourisme Réunion des Présidents d Offices de Tourisme Bourges - Lundi 4 juillet 2011 Nouveaux critères de classement I - Introduction - modalités d application Extrait du Flash Infotourisme N 53-28 juin 2011 FNOTSI

Plus en détail

ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE LA VENDÉE. L expertise foncière au service. de vos projets

ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE LA VENDÉE. L expertise foncière au service. de vos projets ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE LA VENDÉE L expertise foncière au service de vos projets Mot du Président Alain LEBOEUF Président de l EPF de la Vendée Les données démographiques nous le rappellent chaque

Plus en détail

Ä Une nouvelle dynamique commerciale sur le Pays Nevers Sud Nivernais

Ä Une nouvelle dynamique commerciale sur le Pays Nevers Sud Nivernais Ä Une nouvelle dynamique commerciale sur le Pays Nevers Sud Nivernais Le Pays Nevers Sud Nivernais Ø Espace de projets Ø Rôle d orienta3on, de coordina3on et de mobilisa3on de moyens financiers Ø Ac3on

Plus en détail

Réforme de la politique de la ville. Rencontre territoriale (Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes) Lyon - 8 juillet 2014

Réforme de la politique de la ville. Rencontre territoriale (Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes) Lyon - 8 juillet 2014 Réforme de la politique de la ville Rencontre territoriale (Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes) Lyon - 8 juillet 2014 Restitution de l atelier n 3 : Intitulé : Les communes et agglomérations concernées par

Plus en détail

Guide Leader + 16 pages 12/07/05 11:20 Page 1. En Pays Portes de Gascogne l Europe est partenaire de vos projets LEADER +

Guide Leader + 16 pages 12/07/05 11:20 Page 1. En Pays Portes de Gascogne l Europe est partenaire de vos projets LEADER + Guide Leader + 16 pages 12/07/05 11:20 Page 1 En Pays Portes de Gascogne l Europe est partenaire de vos projets LEADER + Guide Leader + 16 pages 12/07/05 11:20 Page 2 LEADER + Qu est-ce que c est? Liaison

Plus en détail

2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays

2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays Module 2 : Services à la population 2.1 - Améliorer l offre de soins sur le Pays réservée : 400 000 OBJECTIFS STRATÉGIQUES - Développer les solidarités locales et l'accessibilité de tous aux services (Axe

Plus en détail

de formation des prix

de formation des prix Le mécanisme m de formation des prix 1 URBANiS 24 janvier 2011 DEUX MARCHES FONCIERS URBAINS Zone AU «stricte» le droit des sols n est pas défini, il est négocié Zone AU indicée et zone U le droit des

Plus en détail

Le nouveau programme national de renouvellement urbain. CRDSU septembre 2014

Le nouveau programme national de renouvellement urbain. CRDSU septembre 2014 Le nouveau programme national de renouvellement urbain CRDSU septembre 2014 Un nouveau programme de renouvellement urbain! Un projet à l échelle de l agglomération, un projet intégré : le contrat de ville!

Plus en détail

J.9. Annexe DOSSIER D ENQUÊTE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D UTILITÉ PUBLIQUE

J.9. Annexe DOSSIER D ENQUÊTE PRÉALABLE À LA DÉCLARATION D UTILITÉ PUBLIQUE LIGNE 16 : NOISY CHAMPS < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 17 : LE BOURGET RER < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE ROUGE) LIGNE 14 : MAIRIE DE SAINT-OUEN < > SAINT-DENIS PLEYEL (LIGNE BLEUE) DOSSIER

Plus en détail

Montée en débit : la mise en œuvre de l accès à la sous-boucle et son articulation avec le développement des réseaux FttH

Montée en débit : la mise en œuvre de l accès à la sous-boucle et son articulation avec le développement des réseaux FttH février 2010 Montée en débit : la mise en œuvre de l accès à la sous-boucle et son articulation avec le développement des réseaux FttH Orientations de l ARCEP - 1 - Introduction Bénéficier d une montée

Plus en détail

LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : FAIRE CONVERGER PERFORMANCE ET DYNAMIQUE TERRITORIALE

LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : FAIRE CONVERGER PERFORMANCE ET DYNAMIQUE TERRITORIALE 310 N U M É R O Vendredi 4 juillet 2008 LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : FAIRE CONVERGER PERFORMANCE ET DYNAMIQUE TERRITORIALE RAPPORTEUR : ANDRÉ MARCON AU NOM DE LA SECTION DES ÉCONOMIES RÉGIONALES ET DE

Plus en détail

amur La Défense dans le Grand Paris: l enjeu de son Territoire-Réseau mastère spécialisé promotion 2012-2013 Directeur d étude Partenaire

amur La Défense dans le Grand Paris: l enjeu de son Territoire-Réseau mastère spécialisé promotion 2012-2013 Directeur d étude Partenaire amur promotion 2012-2013 La Défense dans le Grand Paris: l enjeu de son Territoire-Réseau mastère spécialisé Partenaire Equipe Projet Laure Bellon-Serre Marie Chevillotte Clément Javouret Pierre Le Moual

Plus en détail

Organisation générale

Organisation générale LE MASTER MARKETING ET COMMERCE Organisation générale Le Master Marketing et Commerce a pour objectif de former des spécialistes de la relation client autour des métiers du marketing et de la vente. La

Plus en détail

A. Secteur des services aux entreprises

A. Secteur des services aux entreprises A. Secteur des services aux entreprises 1 Services Aux Entreprises I. Diagnostic sectoriel Services Aux Entreprises 1. Contexte des entreprises Démographie des entreprises 382 417 499 286 1845 1838 1271

Plus en détail

Etat des lieux de l immobilier d entreprises en Guadeloupe

Etat des lieux de l immobilier d entreprises en Guadeloupe Etat des lieux de l immobilier d entreprises en Guadeloupe La conjoncture immobilière en Guadeloupe est au vert depuis les 6 dernières années. Ce boom immobilier concerne aussi l immobilier d entreprises

Plus en détail

Lutte contre l étalement urbain

Lutte contre l étalement urbain Lutte contre l étalement urbain L étalement urbain et la consommation d espace résultent de plusieurs causes cumulatives. Ces phénomènes s expliquent notamment par l insuffisance et l inadaptation de l

Plus en détail

DES EXEMPLES DE PROJETS PRESENTES EN PDUC

DES EXEMPLES DE PROJETS PRESENTES EN PDUC Type d UC Outils du diagnostic Problématique Projet Magasin spécialisé dans la vente de produits pour l équitation Observation Analyse du compte de résultat Enquête clientèle Etude de concurrence Perte

Plus en détail

Note de contexte relative aux propositions de modifications du plan de développement Programme Leader Terres Romanes en Pays Catalan

Note de contexte relative aux propositions de modifications du plan de développement Programme Leader Terres Romanes en Pays Catalan Note de contexte relative aux propositions de modifications du plan de développement Programme Leader Terres Romanes en Pays Catalan Terres Romanes en Pays Catalan est porteur, en partenariat avec le Pnr

Plus en détail

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : Complément au chapitre VII «Valorisation du Patrimoine Régional et Projets Innovants» du cadre d intervention régional sur l habitat et le logement, adopté par délibération

Plus en détail

COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD

COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD Pôle de compétitivité mondial Aéronautique, Espace, Systèmes embarqués COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD Objet : Prestation d assistance dans le cadre de l action collective AEROLEAN K portée par le pôle de

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

Rendez-vous de Insee. «Des projections de ménages aux besoins. en logement» Mardi 11 décembre 2012. Annaïg LE MEUR, SIAL/DPH

Rendez-vous de Insee. «Des projections de ménages aux besoins. en logement» Mardi 11 décembre 2012. Annaïg LE MEUR, SIAL/DPH Rendez-vous de Insee «Des projections de ménages aux besoins en logement» Mardi 11 décembre 2012 Annaïg LE MEUR, SIAL/DPH SOMMAIRE 1. L'évaluation des besoins en logements menée en Pays de la Loire Contexte

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Finance de l Université de Strasbourg Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012 Section des Formations et des diplômes Evaluation

Plus en détail

BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX

BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU VAL D OISE 1998-1999 LES ÉQUIPEMENTS COMMUNAUX 1 - Des communes inégalement desservies en terme d équipements 2 - Des pôles majeurs d attraction en terme d équipements 3 -

Plus en détail

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011

Lambotte J.-M. Géographe-Urbaniste. Chercheur au Lepur ULg. Semaine Universitaire Luxembourgeoise de l'environnement - Libramont - 15-11-2011 Aménagement rural et développement durable Dépendance à la voiture en milieu rural : le cas de la Province du Luxembourg Constats, enjeux et pistes de solutions à moyen-long terme via l aménagement du

Plus en détail

Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19

Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19 Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19 Eco-quartier des Bergères - Cahier des Charges de la consultation d acquéreurs ILOT

Plus en détail

IMMOBILIER D ENTREPRISE

IMMOBILIER D ENTREPRISE La transformation de bureaux en logements : un premier bilan PAR BRIGITTE JOUSSELLIN 1 Entre 1994 et 1998, plus de 500 000 m 2 de surfaces d activités ont été transformées en logements, permettant de résorber

Plus en détail

ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1

ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1 ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1 La publication du CECEI-Banque de France 2 à partir du FIB, recense pour les deux régions 7 265 guichets permanents contre 6 657 agences pour la base du laboratoire C.R.E.T.E.I.L

Plus en détail

Les projets d investissement en PME

Les projets d investissement en PME Le point sur Les projets d investissement en PME Concilier performance économique et conditions de travail L investissement reste un moment clé du développement d une entreprise. C est l occasion de repenser

Plus en détail

Le diagnostic Partagé,

Le diagnostic Partagé, Le diagnostic Partagé, un outil au service du projet Territorial enfance jeunesse Les Guides Pratiques Introduction Parce que nous sommes dans un monde complexe, Définitions, enjeux, méthodologie Phase

Plus en détail

Conséquences des changements de mode de vie sur la production et la distribution des biens de consommation : résultats d une étude du CRÉDOC

Conséquences des changements de mode de vie sur la production et la distribution des biens de consommation : résultats d une étude du CRÉDOC Conséquences des changements de mode de vie sur la production et la distribution des biens de consommation : résultats d une étude du CRÉDOC L industrie française des biens de consommation prend-elle bien

Plus en détail

ATHELIA V L offre foncière et immobilière pour l économie tertiaire et l industrie de pointe.

ATHELIA V L offre foncière et immobilière pour l économie tertiaire et l industrie de pointe. ATHELIA V L offre foncière et immobilière pour l économie tertiaire et l industrie de pointe. L économie de la connaissance et l industrie : au cœur de la stratégie de développement économique de MPM

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

LES CLES D UNE BONNE STRATEGIE A L EXPORT

LES CLES D UNE BONNE STRATEGIE A L EXPORT LES CLES D UNE BONNE STRATEGIE A L EXPORT CCI TOURAINE, pour le Colloque Techniloire, le 09/07/2009 Une bonne stratégie à l export ne s improvise pas CCI TOURAINE, pour le Colloque Techniloire, le 09/07/2009

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Projet de loi de cohésion sociale / Propositions d amendements

Projet de loi de cohésion sociale / Propositions d amendements Projet de loi de cohésion sociale / Propositions d amendements Pourquoi encourager la création de Centres Intercommunaux d Action Sociale est une réponse pertinente aux difficultés sociales auxquelles

Plus en détail

C H A R T E D E S M A I S O N S D E S E R V I C E S P U B L I C S

C H A R T E D E S M A I S O N S D E S E R V I C E S P U B L I C S C H A R T E D E S M A I S O N S D E S E R V I C E S P U B L I C S P r é a m b u l e Proximité Singularité de la personne Universalité du service De nombreux territoires ruraux et urbains se situent en

Plus en détail

ANALYSE «CONCURRENTS»

ANALYSE «CONCURRENTS» ANALYSE «CONCURRENTS» ANALYSE DES CONCURRENTS DEFINITION L analyse de la concurrence est un outil d évaluation de la compétitivité des entreprises sur un secteur d activité ou sur un domaine d activités

Plus en détail

Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne

Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Stratégie et développement du groupe SOGARIS en logistique urbaine pour l agglomération parisienne Christophe RIPERT, Directeur immobilier, SOGARIS Cette présentation porte sur des exemples concrets d

Plus en détail

ETUDE SUR LE PRIX DE MARCHE DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE EN ZONES RURALES FRAGILES

ETUDE SUR LE PRIX DE MARCHE DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE EN ZONES RURALES FRAGILES ETUDE SUR LE PRIX DE MARCHE DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE EN ZONES RURALES FRAGILES SYNTHESE JUILLET 2004 DATAR - AATEC / ARGUYL - 2-29/07/04 OBJECTIF ET CONTEXTE L immobilier d entreprise est un enjeu

Plus en détail

Guide méthodologique

Guide méthodologique Communauté d Agglomération de NIORT du GRAND NANCY PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS Plan de Déplacement Entreprise Guide méthodologique Septembre 2007 m u n i c i p a l i t é s e r v i c e 7 1, a v e n u e

Plus en détail

...... en quelques mots 1

...... en quelques mots 1 ... en quelques mots 1 Un nouveau Projet d'entreprise pourquoi faire? Le Projet d'entreprise 2006-2009 a porté l ambition de faire de l Assurance Maladie un assureur solidaire en santé reconnu en tant

Plus en détail

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS ATELIER PARISIEN D URBANISME - 17, BD MORLAND 75004 PARIS TÉL : 01 42 71 28 14 FAX : 01 42 76 24 05 http://www.apur.org Observatoire de l'habitat de Paris L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN

Plus en détail

1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE

1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE ADDITIF EXPLICATIF 1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE Organisation de deux «secteurs» clairement identifiés dans leurs objectifs et missions. Sous la responsabilité d un pilotage unique, ces deux «secteurs»

Plus en détail

L ACCESSIBILITÉ DU CADRE BÂTI

L ACCESSIBILITÉ DU CADRE BÂTI L ACCESSIBILITÉ DU CADRE BÂTI Les ERP «ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC» Le nouveau dispositif réglementaire Première partie CONTEXTE ET POLITIQUES PUBLIQUES Le contexte Le point de départ L accessibilité

Plus en détail

Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie

Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie Les pouvoirs publics ont attiré notre attention sur les enjeux de la transmission des entreprises, plus de 100

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

atelier d urbanisme commercial MALACHER NORD Étude d impacts économiques et commerciaux

atelier d urbanisme commercial MALACHER NORD Étude d impacts économiques et commerciaux atelier d urbanisme commercial MALACHER NORD Étude d impacts économiques et commerciaux RENDU DOCUMENTAIRE 3 - DÉCEMBRE 2014 Sommaire les attentes croisées la synthèse des attentes l étude de potentiel

Plus en détail

Centre d Animation d Information et Relais Economique

Centre d Animation d Information et Relais Economique www.caire-haguenau.fr Campanile Hôtel LES PINS 84 route de Strasbourg - BP 70273 F-67500 HAGUENAU Cedex Tél 0033 (0) 3 88 63 39 00 Fax 0033 (0) 3 88 63 39 01 Email : caire@ville-haguenau.fr Les voies d

Plus en détail

CONCEPTION D UN MONITORING DES QUARTIERS COUVRANT L ENSEMBLE DU TERRITOIRE DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE

CONCEPTION D UN MONITORING DES QUARTIERS COUVRANT L ENSEMBLE DU TERRITOIRE DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE CONCEPTION D UN MONITORING DES QUARTIERS COUVRANT L ENSEMBLE DU TERRITOIRE DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE UITWERKING VAN EEN WIJKMONITORING DIE HET HELE GRONDGEBIED VAN HET BRUSSELS HOOFDSTEDELIJK

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

SOMMAIRE. 2/ Phase de travaux et de lancement

SOMMAIRE. 2/ Phase de travaux et de lancement SOMMAIRE Tout projet doit être mûrement réfléchi pour juger de sa pertinence, de sa faisabilité et des enjeux économiques qui en résultent, de ses coûts et finalement de sa rentabilité. La constitution

Plus en détail

«TRANSMÉA», UN FONDS UNIQUE DE CAPITAL INVESTISSEMENT DÉDIÉ AUX RES ORGANISÉS EN SCOP

«TRANSMÉA», UN FONDS UNIQUE DE CAPITAL INVESTISSEMENT DÉDIÉ AUX RES ORGANISÉS EN SCOP «TRANSMÉA», UN FONDS UNIQUE DE CAPITAL INVESTISSEMENT DÉDIÉ AUX RES ORGANISÉS EN SCOP I. Présentation de l action La Région Rhône-Alpes a lancé en 2007, en partenariat avec l Union régionale des Scop (Urscop),

Plus en détail

Présentation des projets de plans directeurs sectoriels

Présentation des projets de plans directeurs sectoriels Présentation des projets de plans directeurs sectoriels Le plan sectoriel logement PSL Sommaire Considérations générales Le PSL, ses éléments réglementaires et la mise en conformité des PAG 3 Considérations

Plus en détail

Améliorer l efficacité de votre fonction RH

Améliorer l efficacité de votre fonction RH Améliorer l efficacité de votre fonction RH Des tendances accentuées par un environnement économique et social en constante évolution La fonction RH doit répondre à des exigences croissantes en termes

Plus en détail

MAIRIE de SAINT-PIERRE d'autils 59 rue du Puits 27950 SAINT PIERRE D AUTILS

MAIRIE de SAINT-PIERRE d'autils 59 rue du Puits 27950 SAINT PIERRE D AUTILS DÉPARTEMENT DE L'EURE - ARRONDISSEMENT D ÉVREUX - CANTON DE VERNON-NORD Tel : 02 32 52 22 17 Fax : 02 32 52 94 97 Email : mairie.saint-pierre.autils wanadoo.fr MAIRIE de SAINT-PIERRE d'autils 59 rue du

Plus en détail

Synthèse du questionnaire en ligne

Synthèse du questionnaire en ligne èmes Rencontres Régionales pour la Biodiversité VENDREDI SEPTEMBRE 0 Université de Caen Basse-Normandie Amphithéâtre Oresme Vers un observatoire régional de la biodiversité en Basse-Normandie Synthèse

Plus en détail

Le développement de la franchise dans le Groupe Casino

Le développement de la franchise dans le Groupe Casino Le développement de la franchise dans le Groupe Casino Dossier de presse 1 Communiqué de presse Le groupe Casino mise sur la franchise pour accélérer le développement de ses enseignes de proximité Mars

Plus en détail

S O M M A I R E. Objet du Marché ARTICLE 1. Pièces constitutives du marché ARTICLE 2. Programme d'étude ARTICLE 3. Délais d exécution ARTICLE 4

S O M M A I R E. Objet du Marché ARTICLE 1. Pièces constitutives du marché ARTICLE 2. Programme d'étude ARTICLE 3. Délais d exécution ARTICLE 4 S O M M A I R E ARTICLE 1 Objet du Marché ARTICLE 2 Pièces constitutives du marché ARTICLE 3 Programme d'étude ARTICLE 4 Délais d exécution ARTICLE 5 Propriété des études et documents ARTICLE 6 Secret

Plus en détail

Débattu en Conseil Syndical le 04 Décembre 2013 1. Débattu en Conseil Syndical le 04 Décembre 2013

Débattu en Conseil Syndical le 04 Décembre 2013 1. Débattu en Conseil Syndical le 04 Décembre 2013 Débattu en Conseil Syndical le 04 Décembre 2013 1 Débattu en Conseil Syndical le 04 Décembre 2013 SOMMAIRE SOMMAIRE... 2 PREAMBULE... 3 RAPPEL DU CONTEXTE LEGISLATIF... 4 ROLE DU PADD... 4 STRUCTURATION

Plus en détail

POUR LE DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE D EST ENSEMBLE 2014-2017

POUR LE DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE D EST ENSEMBLE 2014-2017 LE PACTE : un outil pragmatique et partenarial au service des habitants et des acteurs économiques POUR LE DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE D EST ENSEMBLE 2014-2017 Depuis sa création Est Ensemble a fait du

Plus en détail

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE RESEAU DE CHALEUR DE L ECO- QUARTIER «CAP AZUR» A ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN : Un réseau de chaleur innovant,

Plus en détail