Gestion de la valeur et des risques

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1 62 Gestion de la valeur et des risques Vision Les risques sont inhérents à l entreprise. Une gestion effective des risques doit contribuer à une création de valeur durable pour les actionnaires, les clients, le personnel et les autres intéressés, par la maîtrise des coûts des risques d une part et des coûts du capital d autre part. Les activités de banque et d assurance génèrent des risques spécifiques. Pour la banque, nous distinguons principalement le risque de crédit, le risque de marché et le risque de liquidité. Pour l assureur, il s agit essentiellement du risque de placement et de divers risques techniques propres aux assurances. Les activités de banque et d assurance génèrent par ailleurs des risques opérationnels. La maîtrise de ces risques constitue une des missions essentielles du management du groupe. Principes Chez KBC, la gestion de la valeur et des risques repose sur les principes suivants: La gestion de la valeur, la gestion du risque et la gestion du capital sont étroitement liées. L objectif d une entreprise est la création de valeur. Pour atteindre cet objectif, des décisions sont prises et des activités sont déployées, mais avec une certaine incertitude. Pour garantir sa continuité, l entreprise doit disposer d un capital lui permettant de faire face aux conséquences imprévisibles d événements et de développements fâcheux. La gestion du risque doit faire l objet d une approche intégrale au niveau de l entreprise, c est-à-dire en intégrant tous les risques et toutes les activités. La responsabilité de la gestion de la valeur et des risques incombe en premier lieu au management en ligne. La Direction générale Gestion de la valeur et des risques (voir plus loin), qui opère indépendamment du management en ligne, a une mission de conseil, de support et de contrôle. Chaque filiale physique de banque ou d assurance doit appliquer le même modèle de gouvernance du risque que les sociétés mères. Les entités bancaires du groupe établissent (voir plus loin) un Comité Risques de marché, un Comité Risques de crédit, un Comité Risques opérationnels et un Comité ALCO (Asset-Liability Management Committee). Les entreprises d assu-

2 Kredyt Bank et le Tour de Pologne Depuis 1996, Kredyt Bank sponsorise le Tour de Pologne, la course cycliste la plus connue et la plus suivie du pays. La course a lieu chaque année en septembre et l itinéraire mène la fine fleur du cyclisme européen à travers les différentes régions et villes de Pologne. Kredyt Bank a choisi ce Tour pour le caractère dynamique et particulièrement captivant de ce sport. Les aspects touchant à la sécurité ne sont pas perdus de vue non plus. 63 rances établissent un Comité Risques d assurance, un Comité Risques opérationnels et un Comité ALCO. Le risque de crédit de l assureur est géré par le Comité de direction. Les banques comme les assureurs établissent un organe indépendant de gestion des risques. Modèle de gouvernance du risque Le modèle de gouvernance pour la gestion de la valeur et des risques est opérationnel depuis Il fixe les responsabilités et tâches de divers organes et personnes dans le but de gérer correctement la création de valeur et les risques inhérents à l activité bancaire et d assurances. Le modèle de gouvernance de KBC est organisé à trois niveaux: Les comités chapeautant entreprises et types de risques: le Conseil d administration, le Comité Audit, le Comité de direction, le Comité ALCO Groupe, le Comité ALCO Assurances et le Comité ALCO Banque. Ces comités assurent tant la gestion globale des risques que le suivi de la création de valeur et de la suffisance des capitaux pour l ensemble du groupe. Les comités risques spécialisés: ils sont chargés d élaborer pour chaque type de risque un cadre commun au groupe et d en surveiller le processus de gestion des risques. Le management en ligne et les comités d activité: le management en ligne est responsable au premier chef de la gestion de la valeur et des risques. La quantification des risques, du capital économique et de la création de valeur pour toutes les unités d exploitation pertinentes relève de la Direction générale Gestion de la valeur et des risques, qui fait directement rapport au management en ligne et aux comités d activité compétents. Conseil d administration et Comité Audit Le Conseil d administration et le Comité Audit jouent un rôle de premier plan dans le processus de gestion de la valeur et des risques. Les rapports qui sont présentés régulièrement au Comité Audit en cours d année constituent une source d information importante pour les membres compétents du Conseil d administration. En participant chaque année à l approbation des limites de tolérance aux risques, le Conseil d administration peut, en connaissance de cause, déterminer le degré de risque qui est acceptable pour KBC et vérifier l adéquation de la structure de gestion des risques. Comité de direction et Comités ALCO Le Comité de direction est responsable de l application de la stratégie en matière de gestion de la valeur et des risques, définit la structure et met à disposition les moyens nécessaires à l accomplissement des tâches de gestion des risques. Un Chief Risk Officer a été nommé au sein du Comité de direction, pour assurer la surveillance de la gestion des risques et de la structure de contrôle interne. Afin d éviter que les décisions de placement de l assureur ne soient inspirées par des informations non publiques dans la banque et vice versa, le Comité ALCO du Groupe a été subdivisé en trois comités: un Comité ALCO Groupe, un Comité ALCO Banque et un Comité ALCO Assurances. Ces deux derniers gèrent les positions ALM respectives de la banque et de l assureur. Par ailleurs (pour cause de chevauchement), les tâches de l ancien Comité Valeur et Risques du Groupe ont été confiées au Comité ALCO Groupe. Outre le contrôle du risque de concentration, la gestion des risques de portefeuille de crédits au niveau du groupe et la mise en application des directives Bâle II et Solvabilité II, le Comité ALCO Groupe a donc pour tâche la construction de portefeuilles miroir et le développement de la gestion du capital.

3 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Conseil d administration Comité Audit Comité de direction (Chief Risk Officer) Chapeautant Comité ALCO Groupe Direction générale Gestion de la valeur et des risques Comité ALCO Banque Comité ALCO Assurances Par type de risque Comité Risques de marché Comité Risques d assurance Comité Risques opérationnels Comité Risques de crédit 64 Comités Risques spécialisés Les comités Risques se réunissent sous la présidence du Chief Risk Officer. Ils se composent de représentants du management en ligne et de la Direction générale Gestion de la valeur et des risques. Chaque classe de risque a son propre comité: Le Comité Risques de marché contrôle les risques de marché pour les activités de change et de négoce de titres. Les risques ALM sont cependant gérés et évalués par le Comité ALCO Groupe. Le Comité Risques de crédit est chargé de contrôler la composition et la qualité du portefeuille de crédits (y compris le risque de contrepartie sur les (ré)assurances et les transactions du marché). Le Comité Risques opérationnels est chargé du contrôle de la gestion des risques opérationnels du groupe. Le Comité Risques d assurance est responsable du contrôle des risques spécifiques aux assurances (risque primes et réserves pour les assurances dommages et risques de longévité, d invalidité, de mortalité et autres dans le domaine Vie). Gestion du capital Un programme pluriannuel relatif au calcul du capital économique a été lancé en Dans ce cadre, une cellule spéciale a été créée au sein de la Direction générale Gestion de la valeur et des risques. Les principaux concepts liés au capital économique ont été définis et un plan d approche détaillé a été élaboré. L objectif final du programme est d augmenter la productivité des moyens financiers disponibles. Gestion du risque de crédit Description Le risque de crédit est le risque de défaut de paiement ou de défaut d exécution (non-performance) de la part d un emprunteur, d un donneur de garantie, d une contrepartie (d une transaction professionnelle) ou d un émetteur (d un titre de créance) résultant de l insolvabilité ou de la mauvaise volonté de la contrepartie, de mesures des autorités politiques ou monétaires ou d événements dans un pays déterminé. Dans ce dernier cas, on parle de risque-pays. Risque de crédit des activités bancaires Suivi du risque de crédit Le contrôle du risque de crédit est soumis à un ensemble de règles et de procédures approuvées par le Comité de direction et relatives au processus d acceptation de demandes de crédits et de limites, au processus de suivi et de contrôle des risques de crédit et à la gestion du portefeuille. Les procédures spécifiques au risque-pays sont décrites plus loin dans le chapitre. Processus d acceptation Toute proposition de crédit doit être soumise par écrit par une entité commerciale. Les demandes de crédits portant sur des dossiers plus importants ou plus risqués sont ensuite analysées par un conseiller Crédits. La recommandation de ce dernier tient compte de la politique générale en matière de crédit et des différents aspects des risques. En principe, la décision est prise collégialement par deux personnes au moins, réunies ou non au sein d un comité de crédit. Pour les crédits plus importants ou plus risqués, un décideur au moins doit revêtir une fonction de crédit, qui est

4 apport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de Portefeuille de crédits (Y compris obligations émises par des entreprises et des banques) Portefeuille total de crédits (en milliards d EUR) Montant octroyé 140,4 148,8 Montant en cours 102,2 107,6 Portefeuille de crédits selon l origine (en pourcentage du portefeuille de crédits octroyés) Réseau en Belgique 49,0% 47,7% Réseau en Europe centrale 14,2% 15,3% Réseau dans le reste du monde 36,7% 37,0% Total 100,0% 100,0% Portefeuille de crédits selon le type de crédit (en pourcentage du portefeuille de crédits octroyés) Crédits à décaissement 79,5% 80,1% Crédits stand-by 7,6% 7,2% Crédits de garantie 6,6% 6,5% Dérivés de crédit vendus 0,2% 0,2% Obligations (uniquement entreprises et banques) 6,1% 6,0% Total 100,0% 100,0% Suite à la page suivante. 65 indépendante du réseau commercial. Le Comité central Crédits se prononce sur les crédits les plus importants et les plus risqués. Ce comité comprend deux membres du Comité de direction. Il est présidé par l un d eux. Les autres échelons de décision correspondent aux différents niveaux hiérarchiques, depuis l agence jusqu au Comité de crédit élargi, qui se situe juste en dessous du Comité central Crédits en termes de compétences et qui est présidé par un membre du Comité de direction. L échelon de décision compétent est déterminé selon des matrices qui intègrent notamment le total des risques du groupe, la classe de risque et la nature de la contrepartie (particulier, entreprise, pouvoirs publics ou établissement financier). Le total des risques du groupe est la somme de tous les crédits et limites existants et demandés auprès de toutes les entités bancaires KBC et relatifs à toutes les sociétés du groupe auquel appartient la contrepartie. Les garanties obtenues ne sont pas déduites de ce total. Elles sont intégrées par ailleurs dans le total des risques du groupe de la contrepartie donneuse de garantie. En 2004, il a été décidé d élargir le total des risques du groupe aux risques de crédit de KBC Assurances (voir plus loin). La classe de risque est une estimation du risque lié au crédit. Elle peut être déterminée de deux manières. Dans l ancienne manière, un crédit est attribué par expérience à une certaine classe de risque (de risque faible à perte). La nouvelle manière recourt à des modèles de rating internes (cf. Modèles internes de risques de crédit et Bâle II) et est de plus en plus souvent appliquée. Processus de suivi et de contrôle En principe, tout membre d un comité de crédit est chargé de contrôler les décisions prises au niveau de délégation inférieur. Il veille à ce que chaque décision soit conforme à la politique en matière de crédit. Le suivi des crédits s appuie sur des classes de risques. Dans la nouvelle approche, qui est basée sur des modèles de rating internes, on distingue le risque de défaut (Probability of Default ou PD) et la perte attendue (Expected Loss ou EL) qui, outre la PD, tient compte de l encours attendu en cas de défaillance et de la perte non récupérable. Le portefeuille de crédits normal est réparti en classes allant de 1 (risque le plus faible) à 9 (risque le plus élevé), et ce tant pour l EL que pour la PD. Les crédits du portefeuille de crédits normal sont revus périodiquement. La fréquence de révision dépend notamment de la classe de risque. Dans le portefeuille de crédits normal, des signaux internes et externes indiquant une hausse éventuelle du risque de crédit sont captés régulièrement. Tout événement susceptible d accroître considérablement le risque est immédiatement signalé à l échelon compétent. Si nécessaire, la classe de risque sera modifiée. Les crédits comportant le plus de risques dans le portefeuille de crédits normal c est-à-dire les dossiers avec PD 8 et 9 font l objet d un suivi particulier, qui comporte notamment un rapport trimestriel à un échelon de décision supérieur. Les débiteurs en défaut (conformément à la définition de Bâle II) sont répartis dans les classes PD 10, 11 et 12 (en ce qui concerne l EL, on ne fait pas d autres distinctions, l EL 9 constituant donc la classe de risque la plus élevée). La classe PD 10 comprend les débiteurs encore performants (voir la définition plus loin dans le chapitre), tandis que les classes 11 et 12 regroupent les débiteurs non performants, la classe 12 étant réservée aux débiteurs dont les crédits ont été dénoncés ou qui risquent de tomber en faillite. Pour les dossiers importants, le Comité de direction reçoit chaque trimestre un relevé des débiteurs en défaut. Réductions de valeur Lorsqu un dossier d un débiteur en défaut (PD 10-12) constitue une perte potentielle, KBC procède à des réductions de valeur,

5 66 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Portefeuille de crédits (suite) (Y compris obligations émises par des entreprises et des banques) Portefeuille de crédits selon le secteur de la contrepartie (en pourcentage du portefeuille de crédits octroyés) Particuliers 19,7% 20,7% Services de bancassurance 17,0% 16,5% dont banques 8,5% 8,0% dont compagnies d assurances 0,3% 0,4% dont reste 8,2% 8,1% Pouvoirs publics 3,6% 3,6% Entreprises 59,7% 59,2% dont Services autres que financiers 1 12,7% 11,6% dont Commerce de détail et de gros 9,5% 9,0% dont Immobilier 2 4,8% 5,4% dont Construction 4,2% 4,1% dont Industrie automobile 3,4% 3,5% dont Industrie chimique 2,5% 3,4% dont Electricité 3,3% 3,0% dont Agriculture, élevage et pêche 2,6% 2,5% dont Agroalimentaire 2,3% 2,4% dont Pétrole, gaz et autres combustibles 1,7% 2,0% dont Electronique 1,4% 1,4% dont Métaux 1,7% 1,4% dont Traders 1,3% 1,2% dont Télécommunications 1,0% 1,0% dont Horeca 0,9% 1,0% dont Aéronautique 0,9% 0,9% dont Navigation 1,0% 0,8% dont reste 4,5% 4,7% Total 100,0% 100,0% Suite à la page suivante. Portefeuille de crédits, répartition par secteur ( ) 29% 4% 4% 5% 9% 12% 21% 17% Particuliers Services financiers et d assurance Services autres que financiers Commerce de détail et de gros Immobilier Construction Pouvoirs publics Reste en se basant sur la perte estimée et en tenant compte notamment des garanties. L évaluation se fait par dossier, à l exception des dossiers moins importants du segment retail, pour lesquels les réductions de valeur sont calculées sur la base du portefeuille. Pour les événements spéciaux qui, dans un avenir (proche), peuvent avoir un impact négatif sur la qualité des crédits, des réductions de valeur (générales) complémentaires ont été actées si nécessaire. Les crédits à l étranger ont fait en outre l objet d une provision générale pour pertes de crédit (en fonction de la classe de risque) et d une provision pour risques-pays (voir plus loin). A partir de l exercice 2005, KBC passe aux IFRS, ce qui implique notamment un changement au niveau de la méthode d application des réductions de valeur (voir le chapitre Informations complémentaires ). Gestion du portefeuille Dans le cadre du contrôle du portefeuille, le volume et la composition du portefeuille de crédits consolidé font notamment l objet d un rapport trimestriel, qui est également présenté au Comité de direction. Le suivi des principales concentrations de risques se base sur différents rapports périodiques et de circonstance. Le Conseil d administration reçoit chaque année un relevé des principales concentrations de risques. Intégrée à la fonction de crédit, la cellule Portfolio Management a été constituée dans le but d assurer une gestion et un suivi actifs du portefeuille de crédits. Cette cellule a notamment pour objectifs de se faire une idée précise du profil de risque et d augmenter la liquidité du portefeuille. D une part, elle dépiste activement les concentrations de risques et d autre part, elle recherche des possibilités de diversification du portefeuille de crédits. Pour atteindre ces objectifs, Portfolio Management utilise tous les instruments disponibles sur le marché, notamment les produits dérivés de crédit. Cette cellule est également chargée de coordonner les opérations de titrisa-

6 apport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de Portefeuille de crédits (suite) (Y compris obligations émises par des entreprises et des banques) Portefeuille de crédits selon le rating du pays de la contrepartie ou du garant (en pourcentage du portefeuille de crédits octroyés) Pays investment grade 99,1% 99,2% dont pays de classe AAA, AA, A et organismes internationaux 94,1% 98,4% dont pays de classe BBB 4,9% 0,8% 3 Pays non-investment grade 0,9% 0,8% dont pays de classe BB et B 0,8% 0,6% dont pays de classe CCC, CC, C et D 0,1% 0,2% Total 100,0% 100,0% 1 Notamment les services se rapportant à la consultance, l enseignement, la détente et les loisirs, les soins de santé, la location et le leasing (sans lien avec la banque). 2 La définition a été légèrement modifiée. Les chiffres ont donc été adaptés rétroactivement. 3 Se rapporte à une augmentation du rating interne de la Slovaquie (de la classe BBB à la classe A). 67 tion des crédits aux entreprises. La titrisation de crédits permet à KBC de gérer activement le risque de crédit tout en économisant des capitaux. Europe centrale En principe, les filiales d Europe centrale dans lesquelles KBC détient une participation majoritaire sont soumises aux mêmes procédures que les autres entités internationales de KBC. Comme les autres entités de KBC, elles disposent d une compétence de décision au niveau local, liée au total des risques du groupe sur une base consolidée et à la catégorie de risque. Toutes les demandes de crédits excédant un niveau déterminé, de même que toutes les demandes relatives à des établissements financiers et à des limites-pays, doivent être soumises au siège central. Le portefeuille de crédits Le portefeuille de crédits, qui fait l objet des tableaux, comprend tous les crédits à décaissement, crédits stand-by, crédits de garantie et produits dérivés de crédit (protection vendue) que KBC Bank et les filiales dans lesquelles elle détient une participation majoritaire ont octroyés à des particuliers, des entreprises, des pouvoirs publics et des banques. Les obligations du portefeuille de placements émises par des entreprises et des banques sont incluses, tandis que les obligations d Etat (qui entrent davantage dans le cadre de la gestion de la trésorerie et des liquidités) et les titres du portefeuille commercial sont exclus. Ne sont pas incluses non plus notamment les transactions professionnelles (placements auprès d organismes financiers, opérations de change, swaps, mises et prises en pension et autres), les transactions commerciales à court terme (crédits documentaires, préfinancements d exportations et autres) et les transactions au sein du groupe. Portefeuille de crédits, répartition selon l origine ( ) 37% 15% 48% Réseau en Belgique Réseau en Europe centrale Réseau dans le reste du monde Le montant octroyé mentionné dans les tableaux comprend les crédits committed et uncommitted. Toutes les données relatives au portefeuille de crédits, crédits non-performing et réductions de valeur, au risque total de crédit et au risque-pays proviennent des fichiers de gestion interne des risques. Dans quelques cas, elles sont basées sur des suppositions ou des extrapolations. Les données n ont pas fait l objet d un audit. Calculé selon la définition ci-dessus, le portefeuille total de crédits octroyés s élevait à 149 milliards d EUR fin 2004, soit une hausse de quelque 6% par rapport à l année

7 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Répartition selon la classe de rating interne Partie du portefeuille de crédits PD 1 (risque de défaut le plus faible) 5% PD 2 16% PD 3 24% PD 4 16% PD 5 14% PD 6 15% PD 7 6% PD 8 1% EDF 9 (risque de défaut le plus élevé) 2% Total des classes normales 100% 68 précédente. S agissant d une participation minoritaire, le portefeuille de crédits de Nova Ljubljanska banka n est pas inclus. Le portefeuille de crédits est bien diversifié sur le plan géographique. Le réseau en Belgique (48% des crédits octroyés) devance le réseau dans le reste du monde (37%, principalement les établissements aux Etats-Unis, en Europe occidentale et en Asie). Les filiales d Europe centrale ČSOB, K&H Bank et Kredyt Bank (reprises sous la rubrique Europe centrale dans le tableau) représentent 15% du portefeuille total de crédits octroyés (ou presque 18% de l encours de crédits) et ont nettement progressé ces dernières années. La majeure partie (99%) du portefeuille de crédits concerne des contreparties (ou garants) provenant de pays investment grade (rating allant de AAA à BBB-). Les crédits à décaissement constituent toujours la grande majorité des crédits octroyés, suivis par les crédits stand-by et les crédits par signature (garanties). Le portefeuille de crédits affiche également une bonne diversification sectorielle. Selon la répartition sectorielle appliquée dans le tableau, cinq secteurs se taillent une part de plus de 5%: le secteur financier (qui affiche traditionnellement un profil de risque assez bas), les particuliers (où le risque est, par définition, réparti sur de nombreux dossiers de crédit d un montant limité), les services non financiers et le commerce de détail et de gros (deux secteurs qui recouvrent différents soussecteurs) et enfin l immobilier (qui bénéficie d une bonne distribution géographique). Parmi les secteurs plus sensibles à la conjoncture, l aéronautique, les télécommunications et l électricité ont fait couler beaucoup d encre ces dernières années. Après plusieurs années de turbulence, le secteur de l électricité évolue à présent dans des environnements plus calmes, même si plusieurs défis devront encore être relevés. La politique de réserve, sous la forme de limites sectorielles strictes, a donc été poursuivie en Conjuguée au remboursement de quelques crédits, elle a débouché sur une diminution de la part du secteur de l électricité dans le portefeuille total de crédits (de 3,3% fin 2003 à 3,0% fin 2004). A titre d illustration, on trouvera dans le tableau une répartition du portefeuille de crédits normal (classes PD 1 à 9)pour une partie du portefeuille de crédits (l échantillonnage représente 64 milliards d EUR de crédits octroyés). Dans l interprétation du tableau, il faut savoir que la subdivision ne concerne actuellement qu une partie du portefeuille de crédits et qu elle ne peut être transposée à l ensemble du portefeuille (il manque encore plusieurs segments importants comme les pouvoirs publics, les établissements financiers et l Europe centrale). Crédits non-performing et réductions de valeur Les crédits non-performing sont des prêts (et des obligations du portefeuille de placements émises par des entreprises et des banques) dont le remboursement du principal et les paiements des intérêts accusent un retard de plus de 90 jours (PD 11 et 12). Fin 2004, 2,9% des crédits étaient non-performing, dont 63% étaient couverts par des réductions de valeur spécifiques pour crédits non-performing. Si l on considère les réductions de valeur spécifiques pour crédits non-performing et les réductions de valeur générales liées à des crédits (voir plus loin), les crédits non-performing étaient couverts à hauteur de 67%. Si l on considère également les réductions de valeur spécifiques pour les crédits qui sont encore performants, la couverture atteignait 81%.

8 apport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de Crédits non-performing* (Y compris les obligations émises par des entreprises et des banques) Crédits non-performing et réductions de valeur spécifiques (en millions d EUR) Crédits non-performing Réductions de valeur spécifiques pour crédits non-performing Ratio non-performing Selon l origine Réseau en Belgique 2,9% 2,5% Réseau en Europe centrale 6,8% 6,2% Réseau dans le reste du monde 2,4% 1,7% Total 3,4% 2,9% Ratio de couverture Selon l origine Réseau en Belgique 61,2% 62,5% Réseau en Europe centrale 60,0% 66,7% Réseau dans le reste du monde 49,5% 57,7% Total 58,2% 63,2% * Ratios: voir définitions au chapitre Informations complémentaires. Les données pour 2003 ont été adaptées rétroactivement (rectification du fait qu en 2003 certains crédits de Kredyt Bank en Pologne étaient classés erronément comme non-performing). 69 En plus des réductions de valeur spécifiques pour crédits nonperforming, KBC procède à des réductions de valeur spécifiques pour les crédits qui sont encore performants. Fin 2004, ces réductions de valeur atteignaient 0,4 milliard d EUR. La banque maintient par ailleurs des réductions de valeur et provisions générales. La réduction de valeur générale pour crédits internationaux constitue une provision basée sur la subdivision (d une partie) du portefeuille de crédits selon la classe de risque (d après l ancienne définition, donc risques faibles, moyens et élevés). La réduction de valeur pour risquespays est une réduction de valeur que l autorité de contrôle, la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA), impose pour certains pays (voir plus loin Risque-pays ). Fin 2004, ces deux réductions de valeur générales atteignaient 0,1 milliard d EUR au total. A partir de l exercice 2005, KBC passe aux IFRS, ce qui implique notamment un changement au niveau de la méthode d application des réductions de valeur (voir le chapitre Informations complémentaires ). Le ratio de pertes sur crédits mesure l impact de la modification nette de réductions de valeur spécifiques (et d amortissements) sur le bénéfice, avant effets fiscaux, par rapport aux créances brutes moyennes sur la clientèle (contrairement aux chiffres précités, à l exclusion des obligations émises par des entreprises et des banques et des postes hors bilan). Le tableau présente l évolution de ce ratio. En 2004, le ratio global de pertes sur crédits de KBC Bank est passé de 0,71% à 0,20%. Le recul est marqué en Europe centrale, alors qu en 2003, d importantes réductions de valeur supplémentaires avaient été actées chez Kredyt Bank à la suite d une analyse approfondie du portefeuille de crédits. En 2004, le ratio de pertes sur crédits pour l Europe centrale est ainsi passé de 2,75% à 0,48% (selon la répartition suivante: 0,64% pour K&H Bank, 0,69% pour Kredyt Bank et 0,26% pour ČSOB). Pour la Belgique et le Reste du monde, le ratio de pertes sur crédits atteignait 0,09% et 0,26% respectivement en Autres risques de crédit Outre les risques de crédit exposés au chapitre Portefeuille de crédits, il existe des risques de crédit liés à d autres activités bancaires. Transactions professionnelles Celles-ci couvrent le placement de liquidités auprès de contreparties professionnelles et la négociation de titres et de produits dérivés (y compris les opérations de change). La négociation de titres ou de produits dérivés (produits devises, swaps, options et autres) génère, quand la transaction acquiert une valeur de remplacement positive pour la banque, un risque de crédit à l égard de la contrepartie avec laquelle la transaction est conclue. Ce risque de contrepartie (presettlement risk) est contrôlé au moyen de limites appliquées aux contreparties, dont le processus d acceptation est comparable à celui des crédits. Le règlement de certaines transactions fait par ailleurs courir un risque en ce qui concerne la perception des sommes dues. Ce risque de contrepartie (settlement risk) est maîtrisé grâce à des limites de règlement appliquées aux contreparties. Le risque de contrepartie (presettlement risk) généré par ces transactions professionnelles est calculé conformément à la réglementation BRI en la matière (mark-to-market, si positif, + pourcentage add-on). Pour une partie du portefeuille de KBC Financial Products, le calcul est basé sur la potential future exposure. La quasi-totalité des placements (plus de 85%) et la majorité des transactions sur les produits dérivés (plus de 70%) sont conclus avec des organismes financiers. La quasi-totalité (99%) des établissements de crédit pour lesquels un rating interne est disponible sont des contreparties investment grade.

9 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Ratio de pertes sur crédits Belgique 0,24% 0,09% Europe centrale 2,75% 0,48% Reste du monde 0,48% 0,26% Total KBC Bank 0,71% 0,20% 70 En outre, dans la mesure du possible, le risque de contrepartie est réduit au moyen de certaines techniques. En général, le placement de liquidités se fait par l intermédiaire d opérations de prises en pension ou reverse repo, ce qui constitue une garantie pour les placements. Pour ce qui concerne le négoce de produits dérivés, la préférence sera donnée aux contrats de netting contraignants, qui prévoient la compensation des positions réciproques en cas de défaillance. Les collateral agreements conclus avec certaines contreparties prévoient la couverture quotidienne du risque de marché positif au moyen de titres ou d espèces. Depuis septembre 2002, KBC Bank participe activement au mécanisme de Continuous Linked Settlement. Ce mécanisme permet d éliminer les risques de règlement pour les opérations de change. Titres du portefeuille commercial A côté des obligations du portefeuille de placements, la détention de titres dans le portefeuille commercial génère des risques temporaires. Ici aussi, le risque est maîtrisé en fixant des limites. Transactions commerciales à court terme avec des banques Les transactions telles que les crédits documentaires à l exportation, les préfinancements d exportations et postfinancements d importations font également courir un risque de crédit. Ici aussi, des limites sont imposées. Actions dans le portefeuille de placements Même si les actions ne font en principe pas partie des risques de crédit (cf. la définition au début du chapitre), elles sont néanmoins reprises dans les relevés des risques par groupe de contreparties (totaux des risques du groupe). Dans le courant de 2005, ces relevés intégreront également le portefeuille d actions de l assureur. Risque-pays Le risque-pays est circonscrit par l instauration de limites par pays et durée, tant pour les risques de transfert que pour les risques d exécution (performance risks). En dépit du faible risque-pays, les prêts B d organismes supranationaux (prêts IFC B) sont néanmoins intégrés dans la limite pour risques de transfert. Le risque-pays est calculé pour chaque pays selon une méthode prudente (voir plus loin). Il comprend aussi des risques qui sont plutôt limités, tels que les risques d exécution et les prêts IFC B mentionnés ci-dessus, les créances sur les pouvoirs publics et les créances sur les établissements de crédit. Les propositions d instauration ou de modification des limitespays sont centralisées au siège central et soumises, après conseil crédit indépendant, à l échelon de décision compétent. Pour chaque nouvelle transaction, il convient de vérifier si la marge disponible sur la limite du pays concerné et, le cas échéant, sur les sous-limites est suffisante. Les dépassements doivent être préalablement signalés aux niveaux décisionnels établis. Titres publics Enfin, il faut mentionner les risques de crédit liés à la détention d obligations d Etat dans le portefeuille de placements. Compte tenu de la qualité des contreparties ou des émetteurs, les risques de crédit sont naturellement limités.

10 apport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de Risque-pays (A l exclusion des transactions en monnaie locale, en millions d EUR, ) Total Selon la durée résiduelle Selon le type de transaction < 1an > 1an Risque-pays par région du monde Europe centrale et orientale Europe occidentale * Amérique du Nord Asie Moyen-Orient Océanie Amérique latine Afrique Organismes internationaux Total Pays à problèmes (liste CBFA) Indonésie Turquie * A l exclusion de la zone euro. Par suite de l affinement de la méthodologie de calcul du risque-pays, le risque sur l Europe occidentale, l Europe centrale et orientale et l Asie, notamment, a diminué en Une comparaison avec 2003 n ayant par conséquent guère de sens, les chiffres de référence ne sont pas présentés dans ce tableau. Prêts IFC B Risques d exécution Crédits Obligations et actions Professionnel Financement à moyen terme des exportations Court terme commercial 71 Méthode de calcul du risque-pays. Les risques suivants sont inclus: crédits, tels que crédits à décaissement, crédits d engagement et produits dérivés de crédit, y compris les crédits à moyen terme à l exportation, prêts IFC B et risques d exécution; obligations et actions du portefeuille de placements; placements et autres transactions professionnelles, comme opérations de change et swaps; transactions commerciales à court terme, comme crédits documentaires et préfinancements d exportations. En principe les transactions individuelles sont attribuées aux limites-pays selon les règles suivantes: les garanties complètes déplacent le risque-pays vers le pays du garant; les transactions avec une agence étrangère d un siège central sont attribuées au pays de l agence, à moins que le pays du siège central ait un rating inférieur à celui du pays de l agence (auquel cas: attribution au pays du siège central); les risques dans la monnaie nationale de la contrepartie et les risques sur les pays de la zone euro ne sont pas pris en compte, mais font l objet d un rapport séparé. Du fait de la forte présence de KBC en Europe centrale, par le biais de ses filiales en Tchéquie, Slovaquie, Hongrie et Pologne, le risque-pays à l égard de cette région s élevait à 6,6 milliards d EUR fin En Europe occidentale (à l exclusion de la zone euro), le risque-pays atteignait 6,4 milliards d EUR (le Royaume-Uni, en tant que pays non membre de la zone euro, étant prépondérant), tandis que le risque sur l Amérique du Nord s élevait à 3 milliards d EUR. Le risque-pays à l égard de l Asie se montait à 2,8 milliards d EUR et concernait principalement la Corée du Sud, Taiwan, la Chine, Singapour et Hong Kong. Le risque à l égard des autres régions est resté relativement limité. Le Moyen-Orient représentait 1 milliard d EUR, l Océanie 0,9 milliard d EUR, l Amérique latine 0,7 milliard d EUR et l Afrique 0,3 milliard d EUR. La Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA) oblige les banques à acter des réductions de valeur pour le risque couru sur certains pays (au 31 décembre 2004, il s agissait de l Indonésie et de la Turquie), jusqu à concurrence d un certain pourcentage des risques sur l encours de crédits (à l exclusion des transactions comportant un risque-pays limité). Ce pourcentage peut être déterminé librement dans une fourchette imposée, mais KBC applique toujours le pourcentage maximum. KBC a ajouté quelques pays à la liste établie par la CBFA (au 31 décembre 2004: Cuba et l Irak). Enfin, KBC relève le montant ainsi obtenu jusqu au niveau de l expected loss calculée en interne si cette dernière est plus élevée. Au 31 décembre 2004, la réduction de valeur appliquée pour les risques-pays atteignait 12 millions d EUR. Les modèles internes de risques de crédit et Bâle II Bâle II et le programme QCR En 1999, KBC a lancé un programme de quantification des risques de crédit (Quantitative Credit Risk ou QCR), visant notamment à affiner l estimation, à ajuster les revenus aux risques, à améliorer le suivi des risques de crédit et à perfectionner les processus de crédit. Le nouveau cadre de Bâle (Bâle II) vise l adéquation du capital aux risques et comporte par exemple des méthodes de détermination du capital réglementaire plus performantes, basées sur une évaluation interne cohérente et quantitative des risques de crédit notamment. Le programme QCR et Bâle II se chevauchant, la préparation à Bâle II en matière de risques de crédit a été intégrée dans le programme QCR. De nombreuses applications visant à déterminer les risques de manière plus quantitative sont à présent utilisées, ce qui permet à la banque de rencontrer les exigences du test d utilisation de Bâle II (qui prévoit que les

11 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques 72 estimations internes des risques de crédit soient effectivement utilisées par la banque). Approche IRB KBC Bank opte pour l approche fondée sur les notations internes (Internal Rating Based ou IRB) et appliquera dans un premier temps l IRB Foundation. Elle envisage de passer ultérieurement à l IRB Advanced (cette approche est directement applicable au segment retail en vertu des exigences de Bâle II). Dans le programme QCR, les préparatifs de la détermination interne du risque de défaut des clients (Probability of Default, une exigence de l approche Foundation) se déroulent parallèlement à la détermination interne de la perte attendue en cas de défaillance (Loss Given Default) et des montants alors exposés (Exposure at Default), deux autres exigences de l approche Advanced. Si, dans la pratique, la banque remplit déjà les exigences de l IRB Advanced, elle ne s y rallie pas encore, principalement pour permettre aux filiales d Europe centrale de prendre part à cette évolution. Modélisation interne de la Probability of Default (PD) La mise au point de modèles est coordonnée par la Direction générale Gestion de la valeur et des risques (qui est indépendante du réseau commercial). L expertise en matière de produits de crédit, de systèmes et de processus est apportée par la fonction de crédit (également indépendante), tandis que l Audit interne exerce une fonction de contrôle. L octroi de crédits à des particuliers s appuie sur un modèle statistique de scoring comportemental. S il s agit de crédits attribués à des petites PME, le score comportemental est combiné à des cartes de scoring basées sur des statistiques financières et qualitatives. Pour les PME plus importantes et les grandes entreprises, des cartes de scoring statistique, basées elles aussi sur des données financières et qualitatives, ont été établies pour les différentes régions. Une méthode de détermination des notations internes existe également pour les pouvoirs publics et les banques. Des modèles internes ont par ailleurs été mis au point pour certaines activités spécialisées (par exemple l agriculture, l immobilier commercial, les hôpitaux, le financement commercial structuré et le financement de projets). Des solutions pratiques ont été élaborées pour certains types d emprunteurs ou de contreparties qui n entrent pas dans ces catégories. En définitive, le portefeuille de crédits octroyés est donc pratiquement couvert à 100%. Fin 2004, cette couverture (la disponibilité de modèles internes en proportion des lignes octroyées) dépassait déjà 80%. Trois quarts environ des clients pour lesquels un modèle interne est disponible disposaient donc déjà d une notation. Les notations internes sont toujours déterminées sur la base de modèles et seul le comité de crédit peut les outrepasser. La modélisation interne de Loss Given Default (LGD) et Exposure at Default (EaD) Les pourcentages de récupération et par conséquent les estimations internes de LGD ont été établis pour les principaux types de garanties. Il est tenu compte des frais et du temps de réalisation requis, ainsi que des différentes combinaisons de garanties qui peuvent se présenter. Les évaluations sont basées sur des données historiques propres ou, si celles-ci ne sont pas encore disponibles, sur l expertise et sur des valeurs indicatives figurant dans l accord Bâle II. Ceci s applique aussi à la détermination de EaD où, pour ce qui est notamment des lignes à prélèvement variable, des facteurs de conversion de crédit ont été fixés autant que possible sur la base de données historiques. Applications dans le réseau Le programme QCR prévoit aussi l intégration des modèles dans le réseau, dans le but d améliorer la perception du risque

12 apport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de 73 et d augmenter l efficacité tant à l acceptation que pendant le suivi. Formation et communication soutenues, intégration des modèles dans les systèmes de crédit existants et surtout application de la mesure des risques dans les processus de crédit (notamment au niveau de la délégation en matière de crédit, du suivi et de la fixation des prix) sont à l ordre du jour. Au niveau des transactions et des clients, les données PD, LGD et EaD sont disponibles pour la plus grande partie du portefeuille de crédits et servent de base à des critères tels que la perte attendue et la perte inattendue (Expected Loss et Unexpected Loss). Ces critères de risque servent à leur tour à déterminer le rendement pondéré en fonction des risques (RAROC) au niveau des transactions et des clients. En ce qui concerne la délégation en matière de crédit et le suivi, on tend vers une méthode uniforme et cohérente basée sur le risque mesuré. Europe centrale Dans nos établissements d Europe centrale, l accord de Bâle II est mis en œuvre par le biais de programmes QCR locaux, qui tiennent compte de la particularité de ces marchés. La Direction générale (centrale) Gestion de la valeur et des risques appuie la gestion locale de la valeur et des risques des différentes filiales et veille à l application uniforme de la méthodologie et à la réalisation de synergies. Ainsi par exemple, les mêmes modèles de rating sont utilisés pour des contreparties comparables (telles que pouvoirs publics et banques). Des variantes des modèles KBC sont mises au point pour les portefeuilles à caractère local (en particulier pour le retail, mais aussi pour les PME et les entreprises plus importantes). Fin 2004, chez ČSOB et K&H Bank, environ deux tiers du portefeuille de crédits étaient couverts par des modèles internes (pour la détermination de PD). Le même taux de couverture sera atteint chez Kredyt Bank à la mi La modélisation interne de LGD et EaD a une priorité moindre en raison de l insuffisance des données (à l exception des portefeuilles retail, pour lesquels une approche Advanced est exigée et pour lesquels davantage de données sont disponibles). ČSOB a lancé la mise en œuvre d un logiciel (le même que chez KBC Bank voir ci-dessous) de calcul du capital minimal requis au niveau du portefeuille. Calcul du capital réglementaire au niveau des portefeuilles KBC Bank a conclu un contrat avec un fournisseur de logiciels financiers pour le calcul du capital réglementaire dans le cadre de Bâle II. La mise en œuvre a débuté en Elle fait suite à un gigantesque travail de convergence de données issues de différents systèmes source (en provenance de Belgique et de plusieurs filiales d Europe occidentale). KBC Bank a simulé à plusieurs reprises l impact attendu de Bâle II sur l exigence minimum en matière de capital. Pour KBC Bank, les résultats de ces simulations (qui tiennent compte de l exigence en matière de capital pour le risque opérationnel) sont dans la moyenne des autres grandes banques internationales diversifiées et dotées d un capital Tier 1 de plus de 3 milliards d EUR, comme publié par le Comité de Bâle. Un test de terrain aura lieu début 2006 après mise en œuvre du logiciel. Validation et conciliation avec l autorité de contrôle Pour la validation et la révision de systèmes de rating interne, un schéma a été élaboré en tenant compte des exigences des autorités de contrôle (pour autant qu elles soient connues). Ceci concerne tant des exercices quantitatifs comme le contrôle ex post et les calculs de performance que des aspects plus qualitatifs tels que la documentation, l utilisation et la qualité des données. La Direction générale Gestion de la valeur et des risques joue un rôle essentiel, tout comme les fonctions de crédit (contrôle) et le Comité Risques de crédit,

13 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques 74 à qui sont soumis les résultats des validations. L Audit veille en particulier à ce que les exigences minimales de Bâle II soient respectées dans le processus de validation. La demande d acceptation des modèles internes (et donc de l approche IRB dans la détermination de l exigence minimum en matière de capital) par l autorité de contrôle aura lieu lorsque la directive européenne (Capital Requirement Directive) et la législation nationale entreront en vigueur. Il va de soi que KBC entretient des contacts étroits avec l autorité de contrôle en Belgique et dans les pays où ses filiales sont établies. En Belgique, l autorité de contrôle a d ailleurs déjà effectué une étude préliminaire auprès des banques système. D autres enquêtes sur place sont prévues pour Risque de crédit des activités d assurance En ce qui concerne les activités d assurance, les risques de crédit se situent principalement au niveau du portefeuille de placement (émetteurs de titres de créances) et des réassureurs. Le portefeuille de placement est soumis à des directives qui visent à maîtriser le risque de crédit. Des normes déterminent la part du portefeuille qui doit être investie en titres publics de pays de l OCDE. Ces normes formulent notamment des exigences en matière de ratings des émetteurs. Une sélection de ces directives est reprise au chapitre Asset-Liability Management (voir plus loin). Le risque de crédit sur les (ré)assureurs concerne la perte que KBC pourrait subir si un (ré)assureur n était plus en état de remplir ses obligations découlant d assurances ou de réassurances contractées avec KBC. KBC a défini la méthode de quantification du risque et la façon de l agréger aux autres risques de crédit. Enfin, dans le cadre de l intégration de la gestion des risques de la banque et de l assurance, il a été décidé en 2004 d élargir le total des risques du groupe un critère important dans le processus d acceptation des crédits de la banque aux risques de crédit susmentionnés de l assurance. Asset-Liability Management Description Par ces termes (en abrégé ALM), KBC entend la gestion des risques macroéconomiques liés aux opérations de bilan et de hors bilan du portefeuille bancaire (c est-à-dire toutes les activités bancaires qui ne font pas partie du portefeuille commercial, qui englobe les activités de change et de négoce de titres de la banque et les activités des filiales spécialisées) et aux activités d assurance. Par risques macroéconomiques, il faut entendre les risques liés aux actions, aux taux d intérêt, au change, à l immobilier, aux débiteurs (limités aux portefeuilles de placement), à l inflation et aux liquidités et qui découlent: d inadéquations, au niveau des activités bancaires, entre la collecte de dépôts par le réseau d agences (comptes à vue, livrets d épargne, bons de caisse et autres) et leur affectation (notamment à l octroi de crédit); d inadéquations, au niveau des activités d assurance, entre les obligations liées aux activités dommages et vie et les portefeuilles de placements qui leur servent de couverture; des risques liés à la détention d un portefeuille de placements servant au replacement des fonds propres; du risque de change structurel découlant des activités à l étranger (participations en devises, résultats actés des sièges étrangers, risque de change lié à l inadéquation de devises entre engagements et placements chez l assureur)

14 apport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de 75 Les risques ALM sont évalués par un Comité Asset-Liability Groupe (ALCO Groupe). Ce comité est chargé d élaborer, au niveau du groupe, un cadre permettant l identification, la mesure, le contrôle et l adaptation des activités ALM. Il veille également à ce que le profil de risque ALM soit respecté au niveau du groupe. Deux sous-comités ALCO Banque et ALCO Assurances prennent les décisions stratégiques en matière de placements pour KBC Bank et KBC Assurances (y compris Fidea) respectivement. Au niveau des autres filiales, des comités ALCO locaux sont chargés de guider et de contrôler la gestion de bilan. Au sein de la Direction générale Gestion de la valeur et des risques, une équipe d experts a été constituée pour appuyer les Comités ALCO du Groupe, de la banque et des assurances et, de façon plus générale, pour développer la gestion des risques ALM. Des services d appui des comités ALCO existent aussi au niveau des filiales. La modélisation de l Embedded Value pour l activité Vie relève également de la gestion des risques ALM. Les activités bancaires et les activités d assurance ont chacune leur propre méthode ALM, que nous décrivons brièvement ci-dessous. Conformément à la réorganisation de la Gestion de la valeur et des risques décrite ci-dessus, un projet a été lancé en vue d élaborer une méthode et un cadre de limites communs à l ensemble du groupe, ce qui devrait permettre par exemple de mesurer les risques ALM d une manière homogène, de mieux détecter et utiliser les couvertures naturelles et de poser les bases d un cadre uniforme pour déterminer la rentabilité des produits bancaires et des produits d assurance. Les résultats de cette étude sont attendus en Ils permettront de proposer une limitation du risque ALM au niveau du groupe. En 2004, des démarches ont été entreprises en vue de permettre un reporting de gestion de bilan au niveau du groupe. Activités ALM de la banque Méthodologie Les positions de taux d intérêt ALM de la banque sont gérées selon une formation interne des prix orientée vers le marché pour les produits liés à des durées et selon une méthode de benchmarking pour les produits non liés à des durées (comptes à vue et comptes d épargne). Pour ces derniers, la banque fixe une durée mixte représentative et un montant clé (un montant dont elle est à peu près certaine de disposer) afin de pouvoir les intégrer souplement dans le système interne de mesure des risques. La banque gère en risque neutre toutes les activités du réseau d agences portant sur des produits exclus du benchmarking, dans un livre appelé la position de couverture. La banque peut également détenir des positions de taux destinées à générer des revenus d intérêts, et ce tant dans le portefeuille obligataire qui sert au replacement des fonds propres que dans un portefeuille obligataire financé à court terme (sur la base des perspectives en matière de taux d intérêt et des écarts entre les taux à court et à long terme). La position globale de taux d intérêt dans ces divers livres constitue la position de transformation. Pour mesurer sa vulnérabilité, la banque recourt à deux grandes techniques de suivi de la valeur de marché (Basis- Point-Value et Value-at-Risk). Analyse d écarts, approche de la duration, analyse de scénarios sont d autres techniques utilisées. La banque peut aussi détenir un portefeuille d actions limité en vue de réaliser des plus-values. Les risques de ces portefeuilles sont mesurés selon un critère Value-at-Risk. Dans la gestion des positions de change structurelles, la banque applique une politique prudente qui vise essentielle-

15 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Activités ALM (En millions d EUR) BPV position de transformation VAR portefeuille d actions Moyenne 1 er trimestre ,7 45,1 Moyenne 2e trimestre ,1 24,6 Moyenne 3e trimestre ,1 19,1 Moyenne 4e trimestre ,7 5,9 A l issue de ,9 0,0 Maximum en ,0 53,8 Minimum en ,1 0,0 76 ment à écarter le risque de change. En principe, les participations en devises sont financées à hauteur de l actif net par un emprunt dans la devise concernée. La banque court aussi un risque de liquidité, c est-à-dire la perte que la banque pourrait subir si le financement d activités courantes ne peut plus se faire à des conditions acceptables. Pour limiter ce risque, KBC Bank dispose d une base stable de clients et d une solide réputation internationale. Pour déterminer les montants clés des produits non liés à des durées dans la méthode de benchmarking, la banque adopte par ailleurs des hypothèses prudentes: une portion importante des montants disponibles est investie à très court terme pour faire face à un effritement éventuel des dépôts. Enfin, des moyens d action à long terme sont récoltés régulièrement, afin d ancrer solidement la position de liquidités du groupe. Des ratios et des limites de liquidité sont appliqués à plusieurs niveaux de la banque. Ils sont inspirés du Stock Liquidity Ratio et du Liquidity Mismatch Ratio (déterminés par la Financial Services Authority au Royaume-Uni). La liquidité structurelle est suivie au moyen d un ratio de couverture pour les périodes allant de 1 à 5 ans. Ce ratio est le rapport entre l ensemble du passif et de l actif. Des rapports sont périodiquement présentés au comité compétent. Tout dépassement des limites est sanctionné par une prime de liquidité. Une limite a aussi été imposée au volume des lignes de crédit engagées (committed) mais non utilisées. Ces lignes étant susceptibles d être prélevées à tout moment, elles peuvent avoir une influence déterminante sur la gestion des liquidités. Le risque en 2004 Le tableau indique la variation de valeur du portefeuille (Basis- Point-Value ou BPV) en cas de baisse de 10 points de base sur toute la courbe des taux d intérêt (les chiffres positifs reflètent une hausse de la valeur du portefeuille). La VAR du portefeuille d actions discrétionnaire est également mentionnée (période de détention de 10 jours et 99% d intervalle de confiance unilatéral). Les chiffres concernent KBC Bank, CBC Banque, Centea, KBC Lease, KBC Deutschland, ČSOB, K&H Bank et Kredyt Bank. En 2004, la BPV de la position de taux d intérêt a glissé jusqu à un plancher de 0,1 million d EUR début octobre, puis elle s est ressaisie quelque peu. Cette évolution doit être considérée à la lumière du recul marqué des taux à long terme, qui a débouché sur une liquidation totale de la position de taux d intérêt discrétionnaire de KBC Bank SA (et, partant, sur la réalisation de plus-values). Chez Centea, la position de taux d intérêt discrétionnaire a également été fortement réduite. Depuis la mi-octobre, la Value-at-Risk (VAR) de la position d actions discrétionnaire a sérieusement régressé, par suite principalement de la décision de réduire le risque structurel d actions au niveau du groupe (banque et assurances). Les positions d actions discrétionnaires de CBC Banque et Centea ont été réduites à néant. Conformément à la directive de Bâle II, on a procédé à un stress test de 2%, qui compare le risque global de taux d intérêt du portefeuille bancaire (pour un mouvement parallèle des taux de 2%) aux capitaux propres. Au niveau du groupe bancaire KBC, il représente 8,8% des capitaux propres consolidés. Si les capitaux propres diminuent de plus de 20% à ce stress test, la banque concernée est considérée comme outlier (ce qui a pour corollaire une hausse de l intensité de capital).

16 apport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de 77 ALM des activités d assurance Méthodologie La gestion de bilan des activités d assurance commence par une répartition des obligations d assurance en groupes relativement homogènes, sur la base de certains critères. Sur la base de modèles, on détermine pour chaque groupe la composition optimale du portefeuille de placements (le mélange stratégique ), qui est soumise au Comité de direction et au Conseil d administration. Le Comité ALCO Assurances est responsable de l affectation tactique des actifs (dans le cadre stratégique fixé par le Comité de direction) et du suivi de la politique menée par les gestionnaires d actifs. La plus grande partie du portefeuille de placements de KBC Assurances est gérée par KBC Asset Management, qui apporte son expertise en matière de gestion tactique et opérationnelle des portefeuilles. En 2004, les études de gestion de bilan se sont focalisées sur le risque de solvabilité et les risques de marché découlant du dosage des placements. A la suite d une étude spécifique sur la position d actions au niveau du groupe, un cadre de gestion provisoire a été élaboré. Ce cadre instaure notamment une limite VAR au niveau du risque actions des portefeuilles de placements de KBC Bank et KBC Assurances, ce qui a débouché sur la liquidation de la position d actions discrétionnaire de KBC Bank et sur la suspension des achats d actions chez KBC Assurances. Ce cadre provisoire reste d application tant que la révision générale du cadre ALM n est pas terminée (prévu en 2005). Le risque de taux d intérêt bas dans la branche Vie est géré dans le cadre d une politique de cash-flow matching, qui est appliquée à la partie des portefeuilles Vie couverte par des titres à revenu fixe. Une étude portant sur l adéquation des réserves par clignotant pour la branche Vie (réserves réglementées pour couvrir le risque de taux d intérêt bas) a révélé que KBC disposait de réserves suffisantes. Le renouvellement du cadre de mesure des risques ALM au niveau des activités d assurance a débuté en Le Comité ALCO reçoit désormais un rapport mensuel sur les risques liés aux taux d intérêt, aux actions et à l immobilier. Outre les lignes stratégiques tracées pour chaque portefeuille, KBC Assurances suit des directives générales d investissement, qui visent à garantir la qualité du portefeuille de placements. Elles sont résumées ci-dessous. ALM: BPV de la position de transformation ALM: VAR-portefeuille d actions 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0, (En millions d EUR) (En millions d EUR)

17 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Sélection de directives d investissement se rapportant aux risques sur débiteurs KBC Assurances et Fidea Titres à revenu fixe Pourcentage de titres cotés en bourse Minimum 90% Pourcentage d obligations d Etats membres de l OCDE Minimum 40% Mélange stratégique actuel: 80% Pourcentage avec rating A ou supérieur Minimum 95% Mélange stratégique actuel: 100% Pourcentage avec rating AA ou supérieur Minimum 75% Mélange stratégique actuel: 90% Pourcentage d obligations subordonnées Maximum 15% (et débiteur toujours doté d un rating AA ou supérieur) Pourcentage d obligations d entreprises Maximum 20% Actions Pourcentage de titres cotés en bourse 100% (à l exception du portefeuille géré par KBC Investco) 78 Risques sur débiteurs Le tableau comporte une sélection des directives en matière de risques sur débiteurs. Le suivi du risque sur débiteurs de produits de crédit structurés s appuie sur des services spécialisés de KBC Bank Risque de change, politique de congruence et diversification Début 2004, la politique de couverture des positions de change structurelles (investissements en immobilisations financières) a été mise en conformité avec la méthode de la banque. Par ailleurs, KBC Assurances ne court qu un risque de change limité sur son portefeuille de placements, du fait que celui-ci est investi en grande partie dans la zone euro. En 2004, il a par ailleurs été décidé que les risques de change seraient désormais couverts sur une base macro. Le Comité ALCO Groupe détermine la diversification sectorielle du portefeuille d actions. Le risque de concentration et les placements libres (qui ne servent pas à garantir les engagements techniques de l entreprise d assurances) sont soumis aux directives de la Commission bancaire, financière et des assurances. Risques de liquidité La politique de durée des portefeuilles obligataires tient compte du moment prévu des paiements. Des normes strictes régissent par ailleurs la part des obligations et actions qui ne peut pas être vendue dans la journée avec un écart de cours minimal. Le risque en 2004 Compte tenu de l incertitude persistante du climat financier, l activité dans le domaine des assurances vie en Belgique s est caractérisée en 2004 par une production élevée de contrats à prime unique avec taux d intérêt garanti. Du point de vue de la politique de gestion de bilan, la période de garantie pour ces produits a été réduite de 10 à 8 ans. La stratégie d investissement appliquée permet de maîtriser tant la garantie de taux d intérêt que le risque de sorties anticipées, grâce notamment à des instruments dérivés dont le rendement est lié à l évolution des taux à long terme. Elle recourt d ailleurs de plus en plus à de nouveaux instruments mis au point avec le concours de départements spécialisés du groupe. Les risques ALM des activités d assurance en Belgique ont été maîtrisés correctement en 2004, notamment en abaissant le duration mismatch entre placements et engagements (pour la position ALM dans le portefeuille Vie et Non-vie) mais aussi en bloquant temporairement l acquisition de nouvelles positions d actions (voir ci-dessus). La gestion de bilan des filiales d assurances en Europe centrale a été examinée. Chez ČSOB Pojišt ovna, l étude des risques ALM menée en collaboration avec le comité ALM local a débouché sur une nouvelle politique de duration. Le tableau donne un aperçu des portefeuilles de placements du groupe d assurance KBC au 31 décembre Embedded Value Vie L évaluation du portefeuille d assurances vie est exprimée en Embedded Value. Pour ce faire, les fonds propres économiques de KBC Assurances (Adjusted Net Asset Value ou ANAV) sont ajoutés à la valeur actuelle de tous les flux de trésorerie futurs du portefeuille existant (Value of Business in Force ou VBI), en tenant compte de l intensité de capital de cette activité. Aucun goodwill ou valeur des futures affaires nouvelles n est pris en considération. Un modèle de simulation permet d évaluer chaque année l Embedded Value du portefeuille d assurances vie. En 2004,

18 apport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de Portefeuille de placements KBC Assurances (Consolidé, valeur de marché, à l exclusion des placements dans le cadre de la branche 23) Portefeuille total de placements (en millions d EUR) Obligations et autres titres à revenu fixe Actions, parts et autres titres à revenu variable 3166 Autres 1162 Total Portefeuille d obligations et autres titres à revenu fixe Répartition selon le rating 1,2 AA- et supérieur 88,5% A- et supérieur 99,1% BBB- et supérieur 99,5% Répartition selon le secteur (classifications Bloomberg; secteurs avec une part de 5% ou plus) 1,2 Pouvoirs publics 72,9% Etablissements financiers 21,9% Reste 5,2% Total 100,0% Répartition selon la monnaie 1 Euro 91,0% Autres monnaies européennes 8,9% Dollar américain 0,1% Total 100,0% Répartition selon la durée résiduelle Moins d un an 4,8% Entre 1 et 3 ans 13,9% Entre 3 et 5 ans 15,8% Entre 5 et 10 ans 45,0% Plus de 10 ans 20,5% Total 100,0% Portefeuille d actions et autres titres à revenu variable Répartition selon le secteur (classifications Bloomberg; secteurs avec une part de 5% ou plus) 2 Etablissements financiers 28,5% Consommateurs, non cyclique 13,7% Communication 12,4% Energie 10,3% Entreprises industrielles 10,1% Entreprises d utilité publique 6,5% Consommateurs, cyclique 6,4% Matières premières 5,6% Reste 6,4% Total 100,0% 1 Portefeuille à l exclusion des tranches CDO. 2 Concerne uniquement le portefeuille pour lequel des ratings ou des classifications sectorielles Bloomberg sont disponibles. 79 aucune modification n a été apportée au contenu ou au champ d application de ce modèle. Chez KBC Assurances, la méthode de calcul de l Embedded Value est aussi largement utilisée pour analyser la valeur ajoutée des nouveaux contrats (Value of New Business ou VNB) et pour étudier la rentabilité des produits en phase de développement (Profit Testing). Le portefeuille en cours au 31 décembre 2003 présentait un déroulement normal. Les prévisions économiques n ayant guère changé en 2004, la valeur de l encours de portefeuille a été relativement stable par rapport à Dans la branche Vie, les encaissements ont continué à progresser par rapport à l année précédente. La hausse de l Embedded Value en 2004 s explique donc principalement par la production, en particulier par la progression marquée du portefeuille vie individuelle moderne (plus précisément le produit à prime unique Life Capital voir plus loin). Aucune modification importante n a été constatée dans l encours du portefeuille d assurances vie. La compression des coûts s est poursuivie en 2004 à la faveur de l amélioration de l efficacité et de la maîtrise des coûts. Les coûts unitaires ont diminué au niveau de l établissement et de la gestion des polices. Des études d échéance ont à nouveau été menées. Il en ressort que les chiffres de rachat et d échéance restent valables pour le portefeuille existant. Comme mentionné, l augmentation de la valeur du portefeuille en 2004 provient principalement du flux de primes lié à Life Capital (pour lequel les réserves mathématiques ont pratiquement doublé). Ce produit a été vendu en 2004 avec différentes

19 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques 80 garanties de taux d intérêt (de 2,75% à 3,30%). Début 2005, la garantie de taux d intérêt pour Life Capital s élevait à 2,5%. Au premier semestre 2005, KBC devrait fournir des informations plus détaillées sur l Embedded Value pour la période allant jusqu au 31 décembre Gestion du risque de marché Description Le risque de marché (ou risque de trading) est le risque que les fluctuations du marché entraînent une perte de valeur des positions sur le marché des obligations, des actions, du change et des produits dérivés dans les salles des marchés de la banque. Ces risques sont courus dans les salles des marchés de la banque et dans les (salles des marchés des) filiales spécialisées comme KBC Financial Products, KBC Securities, KBC Peel Hunt et Patria Finance. Le contrôle des risques de marché est confié au Comité Risques de marché. Le risque de taux d intérêt, le risque de change et le risque actions de l assureur sont repris intégralement dans les risques ALM. KBC Bank dispose de plusieurs salles des marchés en Europe occidentale et centrale, aux Etats-Unis et en Extrême-Orient. La salle des marchés de Bruxelles concentre la plupart des limites et des risques. Les salles des marchés étrangères sont spécialisées dans les services à la clientèle (marchés monétaires et financiers), le financement des activités bancaires locales et le développement de transactions limitées pour le compte de KBC sur des marchés de niche locaux. Toutes les salles des marchés concentrent leurs activités sur le négoce d instruments de taux d intérêt. Les activités sur les marchés des changes sont traditionnellement très limitées. En outre, la banque dispose de filiales spécialisées dans le négoce d actions et de leurs produits dérivés comme les options et les obligations convertibles. Avec KBC Financial Products, la banque s investit dans le commerce des produits dérivés de crédit, dans la gestion des fonds spéculatifs et les services associés, ainsi que dans le lancement et la gestion de Collateralized Debt Obligations (CDO) notamment. Risque de marché des activités bancaires Méthodologie Pour mesurer et surveiller les risques de taux d intérêt et de change dans le portefeuille commercial, la banque utilise la méthode Value-at-Risk (VAR). Celle-ci permet d évaluer, dans un intervalle de confiance déterminé, la perte potentielle que la banque pourrait subir pendant une période de détention donnée. La banque applique les normes BRI (10 jours de détention et 99% d intervalle de confiance unilatéral, historique des données de 250 jours au moins) et recourt à la simulation historique. Cette méthode n est pas basée sur des hypothèses de répartition des fluctuations des cours ou sur des corrélations mutuelles, mais bien sur un modèle d expérience historique couvrant la dernière année. La banque utilise, en plus de la méthode VAR, d autres instruments tels que l analyse de scénarios, la Basis-Point-Value, les limites de concentration, les limitations des durées et les stoplosses. Le système FX-VAR est complété principalement par des limites de concentration. Les estimations courantes produites par la VAR sont complétées systématiquement par des stress tests, qui permettent d évaluer l effet de scénarios d évolution du marché exceptionnels sur la valeur de marché des positions détenues. Les stress tests hypothétiques sont complétés par des stress tests indépen-

20 Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de KBC 2004 Gestion de la valeur et des risques Rapport annuel de 81 dants des positions et des stress tests historiques. Les résultats sont régulièrement présentés au Comité Risques de marché. VAR-activités sur taux d intérêt Salles des marchés (En millions d EUR) En ce qui concerne les produits liés à des options, la banque utilise une méthode permettant d évaluer la perte potentielle sur la base d une analyse de scénarios couvrant un large éventail de variations des principales composantes du risque, en retenant le scénario le plus négatif. L analyse de scénarios peut être bidimensionnelle (par exemple variations de la valeur sous-jacente et de la volatilité) ou tridimensionnelle (s il y a variation d autres composantes du risque, par exemple du risque de crédit). Les positions sont également surveillées au moyen de critères de risques unidimensionnels (appelés Greeks) mesurant notamment la sensibilité aux soubresauts des cours (delta et gamma), aux variations de la volatilité (vega), aux fluctuations des dividendes (epsilon), aux changements des taux d intérêt (rho) et au temps (thêta). Fin 2004, les calculs de la VAR (période de détention de 10 jours) pour les produits liés aux options et les produits dérivés de crédit, y compris toutes les activités de KBC Financial Products, sont entrés dans une ultime phase de test (au 31 décembre 2004, la VAR de ces produits est estimée à 6 millions d EUR pour les options desks à Bruxelles et à 15 millions d EUR pour KBC Financial Products) Analyse des scénarios KBC Financial Products (En millions d EUR) Le risque en 2004 Le tableau reprend la Value-at-Risk (99% d intervalle de confiance, période de détention de 10 jours) pour les salles des marchés de la banque sur les marchés monétaires et financiers, basée sur la simulation historique. Le résultat de l analyse de scénarios est donné pour KBC Financial Products En 2004, les données VAR des salles des marchés traditionnelles sont restées relativement stables; en moyenne, elles ont même été légèrement inférieures à celles de Le négoce d options sur taux d intérêt a prospéré au dernier trimestre Chez KBC Financial Products, les risques de marché courus au cours des trois premiers trimestres de 2004 ont légèrement augmenté par rapport au second semestre de Cette hausse s explique par un regain d activité

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