L Europe des consommateurs : L introduction de la monnaie unique

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1 Eurobaromètre 47.0 L Europe des consommateurs : L introduction de la monnaie unique Résumé pour la Commission européenne Direction générale XXIV Rapport INRA Août 1997 Avant tout autre considération concernant la perception par les Européens de la problématique du passage à la monnaie unique, il faut tenir compte de leur important besoin d information. 84 % d entre eux émettent le souhait d être mieux informés sur les raisons et les avantages d une monnaie unique en Europe. La nécessité de mieux informer les Européens transparaît par ailleurs de manière implicite dans les valeurs, très variables d une question à l autre (entre 3 % et 27 %), des réponses Ne sait pas. Ces valeurs augmentent significativement dès que l on s attache à des concepts généraux ou théoriques par opposition à des considérations pratiques. Un quart des Européens, par exemple, ne sait pas se prononcer sur les effets bénéfiques que l Euro pourrait apporter à l UE sur le plan de sa puissance politique ou de son niveau de compétitivité. En revanche, les mesures à mettre en œuvre durant la transition vers l Euro donnent lieu à des réponses plus assurées. Cette précision établie, deux questions jumelles du sondage rendent compte de l optimisme des Européens quant aux avantages, en termes globaux, que l UE pourrait retirer de l adoption de la monnaie unique. En l occurrence, la monnaie unique est reconnue comme un levier d action sur le plan macro-économique et géopolitique par, respectivement 69 % et 65 % des Européens L introduction de la monnaie unique pose également la question de la répartition au sein de l UE des bénéfices et des charges qui en découleront. A cet égard, les Européens opposent nettement l individu, notamment le consommateur, aux groupes anonymes tels

2 que les entreprises, les institutions financières et les Etats, petits et grands. Ces acteurs anonymes sont perçus comme les gagnants de l introduction de l Euro, à commencer par les plus grands pays de l UE (cités par 36 % des Européens), devant tous les Etats sans distinction de taille (18 %), les banques (16 %) et les entreprises (13 %). Les consommateurs ne sont désignés que dans 2 % des cas. Conséquence logique, les Européens estiment qu ils n ont pas à payer les charges liées à l introduction de l Euro. Ce rôle doit, selon eux, revenir en priorité aux institutions financières (45 % de citations) ainsi que, en second lieu, aux entreprises et aux Etats. L adoption de la monnaie unique s accompagne, enfin, de questions d ordre pratique. Ainsi, le choix d une période de transition pendant laquelle les monnaies nationales et l Euro coexisteront correspond à la volonté des Européens. Une majorité d entre eux (64 %) estime en effet que la possibilité d utiliser ainsi les deux unités monétaires facilitera la vie des consommateurs. Cette opinion est la résultante d une certaine inquiétude chez les Européens: pour 56 % d entre eux, le fait de ne plus pouvoir utiliser leur monnaie nationale perturberait pour un terme important leur vie quotidienne. On comprend dès lors la volonté manifestée par les Européens de pouvoir utiliser conjointement l Euro et leur monnaie nationale: 81 % souhaitent, précisément, jouir de cette possibilité, 86 % désirent que les relevés bancaires soient exprimés en Euro et dans la monnaie nationale et, enfin, 89 % estiment que les prix devraient être affichés dans les deux monnaies. Chapitre 1 La monnaie unique, une question d information Avant tout autre considération concernant la perception par les Européens de la problématique du passage à la monnaie unique, il faut tenir compte de leur importante demande en matière d information. En moyenne, quelque 84 % des Européens émettent le souhait d être mieux informés sur les raisons et les avantages d une monnaie unique en Europe. 2

3 Cette demande est relativement homogène au niveau des Quinze. Elle se fait toutefois plus pressante dans les pays latins et anglo-saxons ainsi que en Suède, seul pays nordique à se mettre autant en évidence sur ce point. Les citoyens estiment donc qu ils pourraient être mieux informés. En cela, ils font la preuve, au moins au niveau de la moyenne des Quinze, d une vision lucide de leur niveau d information. En effet, la nécessité de mieux informer les Européens transparaît de manière implicite dans l importance des réponses Ne sait pas. Leurs valeurs, très variables 1 d une question à l autre, augmentent significativement dès que l on s attache à des notions générales ou théoriques. Ainsi, un quart des Européens ne sait, par exemple, pas se prononcer sur les effets bénéfiques que l Euro pourrait apporter à l UE sur le plan de sa puissance politique ou de son niveau de compétitivité. Des notions beaucoup plus pratiques, telles que la répartition des coûts du passage à la monnaie unique et, encore plus, le mode selon lequel devrait s opérer cette transition, donnent lieu à des réponses plus assurées. La lucidité de l opinion européenne au niveau de son niveau d information n est pas généralisée. Ainsi, dans trois pays au moins (l Allemagne, l Autriche et la Belgique), on observe un certain contraste entre la manière dont les citoyens s estiment informés (mieux que la moyenne des Quinze) et le niveau des réponses Ne sait pas (aussi élevé que la moyenne des Quinze). 1. Un souhait généralisé d être mieux informé En moyenne, 84 % des citoyens européens souhaitent être mieux informés sur les raisons et les avantages d une monnaie unique en Europe. Cette moyenne est un reflet assez fidèle de l état de l opinion dans les différents Etats membres de l UE. En effet, comme l illustre le graphique ci-dessous, aucun pays ne contredit ce souhait unanime. Souhaiteriez-vous être mieux informé sur les raisons et les avantages de l adoption d une monnaie unique en Europe? 1 Pour la moyenne des Européens, les valeurs des réponses Ne sait pas varient entre un minimum de 3 % et un maximum de 27 %. En raison de ces fluctuations, les analyses contenues dans ce rapport se fondent, sauf s il est fait état du contraire, sur des pourcentages faisant déduction des réponses Ne sait pas. 3

4 DK B DW A DT NL FIN DO E EU F L P UK S I IRL GR Oui NSP Graphique: question 45, Oui = réponses Ne sait pas non comprises. Au niveau des pays Ce souhait est exprimé de manière plus timide (moins de 80 % de réponses positives) dans des pays du Nord ou du Centre de l Europe, le Danemark, la Belgique, l Autriche et l Allemagne plus particulièrement. Par ailleurs, on ne constate pas de concordance entre les niveaux de réponses positives et Ne sait pas. Ainsi, l Allemagne et l Irlande, qui se situent pratiquement aux deux extrémités de l échelle des réponses positives (78 % pour l Allemagne, 92 % pour l Irlande), totalisent des pourcentages de Ne sait pas quasiment équivalents (respectivement 7 % et 8 %). 2. Des notions qui posent problème Le souhait généralisé d être mieux informé sur l Euro et son introduction dans l UE trouve un écho particulier dans le niveau parfois élevé des réponses Ne sait pas aux questions relatives à cette problématique. "Ne sait pas" L'adoption d'une monnaie unique, l'euro, permettra-t-elle à l'ue d'être plus 27 puissante politiquement dans le monde? L'adoption d'une monnaie unique, l'euro, permettra-t-elle à l'ue d'être plus 25 compétitive dans le monde? Selon vous, qui devrait payer les coûts du passage à l'euro? 15 4

5 A votre avis, lequel des groupes suivants profitera le plus du passage à 14 l'euro? Moyenne EU 11 Ne plus utiliser votre monnaie nationale constituera-t-il un changement qui 9 perturbera votre vie quotidienne ou auquel vous vous habituerez rapidement? D'après vous, la possibilité de pouvoir utiliser, pendant un certain temps, la 8 monnaie nationale et l'euro, sera-t-elle de nature plutôt à aider le consommateur ou plutôt à lui compliquer les choses? Durant la transition vers l'euro, souhaitez-vous que les relevés bancaires 6 soient exprimés dans les deux unités monétaires? Durant la transition vers l'euro, souhaitez-vous avoir le choix et payer soit en 6 Euro, soit en monnaie nationale? Souhaiteriez-vous être mieux informé sur les raisons et les avantages d'une 4 monnaie unique en Europe? Durant la transition vers l'euro, souhaitez-vous voir les prix affichés dans les 4 deux unités monétaires? Avez-vous déjà eu l'occasion, à titre professionnel ou privé, par exemple au 3 cours d 'un voyage, d'effectuer des paiements en argent étranger? Si oui, avez-vous trouvé cela facile ou difficile? Tableau: questions 45 à 52, moyennes réponses Ne sait pas. Par rapport à une moyenne calculée sur les onze questions du sondage s élevant à quelque 11 % de réponses Ne sait pas, les valeurs les plus élevées se concentrent sur les questions qui traitent plus particulièrement de concepts généraux ou abstraits par comparaison avec des notions plus pratiques liées par exemple à la vie quotidienne. On le voit particulièrement pour les deux questions qui prennent en compte les dimensions macro-économique et géopolitique de l adoption de la monnaie unique. Dans les deux cas, un quart au moins des personnes interrogées ne savent pas répondre. Or, les enjeux que recouvrent les questions concernées ici sont précisément ceux-là mêmes qui pourrait convaincre nombre de citoyens de l utilité et de la nécessité du passage à la monnaie unique. Il suffit, à cet égard, de songer à l influence d une compétitivité renforcée sur l emploi et les phénomènes de mondialisation, deux questions de l actualité sociale et économique dominantes dans les préoccupations des citoyens. Par ailleurs, la question des coûts et des profits engendrés par le passage à la monnaie unique demeure floue pour une partie relativement importante de l opinion européenne. 5

6 Environ 15 % des personnes interrogées ne savent pas déterminer qui, parmi les grands acteurs socio-économiques ou institutionnels, d une part tirera le plus d avantages de la monnaie unique et, d autre part, devra en supporter le coût. En revanche, les Européens ont une opinion déjà plus assurée lorsqu on leur demande d évaluer leur propre capacité à vivre, au quotidien, la transition vers la monnaie unique ou lorsqu il est question des effets que peuvent en espérer les consommateurs ( Ne sait pas juste au-dessous des 10 %). Bien plus, c est notamment lorsqu on leur demande s ils souhaitent être mieux informés que les citoyens hésitent le moins ( Ne sait pas : 4 % seulement). Leur volonté, précisément, de recevoir cette information n en prend que plus d importance. Au niveau des pays La moyenne des pourcentages de réponses Ne sait pas calculée sur l ensemble des questions reprises dans ce sondage donne un aperçu intéressant de l état de mobilisation de chaque pays par rapport à la question de l Euro. Comme l illustre le graphique ci-dessous, cinq pays se situent dans une fourchette de 1 à 2 points d écarts, en dessous ou au-dessus de la moyenne européenne (rappel: 11 %): il s agit de la Grèce (10 %), de la Belgique (11 %), du Royaume-Uni (11 %), de l Italie (12 %), de l Allemagne (12 %) et de l Autriche (13 %). Moyenne des réponses Ne sait pas NL DK L F FIN S GR B EU UK DO I DT DW A IRL E P Graphique: questions 45 à 52, moyennes des réponses Ne sait pas. 6

7 Les moyennes de réponses Ne sait pas atteignent leurs niveaux les plus élevés en Irlande (15 %), en Espagne (16 %) et au Portugal (16 %). Elles se situent à leur niveau plancher aux Pays-Bas (5 %), au Danemark (6 %) et au Luxembourg (6 %). Cela étant, si l on peut parler d une certaine forme de lucidité de la moyenne de l opinion européenne par rapport à son niveau d information, cette qualité ne semble pas partagée de manière homogène par l ensemble des Quinze. En effet, la concordance entre la demande élevée d une meilleure information au niveau des Quinze (rappel: 85 %) et la moyenne, élevée également, des réponses Ne sait pas (11 %) montre qu il y a une certaine logique dans le comportement de l opinion européenne. Cette concordance est cependant plus aléatoire d un pays à l autre. Le Danemark et la Belgique, soit les deux Etats membres de l UE où ce souhait d être mieux informé est le moins mis en avant (respectivement 74 % et 75 % contre une moyenne EU de 84 %) atteignent des moyennes de réponses Ne sait pas très différentes: 6 % au Danemark et 11 % en Belgique. Moyenne Ne sait pas Souhait mieux informé NL 5 80 DK 6 74 L 6 86 F 7 85 FIN 7 82 S 8 89 GR B EU UK DO I DT DW A IRL E P Tableau: Moyenne «Ne sait pas» = questions 45 à 52; Souhait d être mieux informé = question 45, réponses positives Ne sait pas non compris. d être 7

8 Le cas de la Belgique est à mettre en parallèle avec ceux de l Autriche et de l Allemagne, deux autre pays apparemment moins solliciteurs d une meilleure information que la moyenne des Quinze (respectivement 78 % et 79 %) mais affichant des moyennes de réponses Ne sait pas élevées parmi les Quinze (Autriche: 13 %, Allemagne: 12 %). Dans d autres pays, en revanche, la volonté d être mieux informé exprimée par un pourcentage supérieur à la moyenne des Quinze apparaît d autant plus profonde que les niveaux de réponses Ne sait pas y sont, tout au plus, équivalents à la moyenne européenne. La Suède et la Grèce représentent parfaitement cette tendance. Très demandeurs d une meilleure information (Suède: 89 %, Grèce: 94 %), ces deux pays se situent sous la moyenne des Quinze des réponses Ne sait pas (respectivement 8 % et 10 %). Chapitre 2 Perception en termes globaux: l influence de l Euro sur la compétitivité et la puissance politique de l UE dans le monde Deux questions jumelles du sondage permettent d évaluer la perception par les citoyens européens des avantages, en termes globaux, que l UE pourrait retirer de l adoption de la monnaie unique, cela au niveau de sa compétitivité économique et de sa puissance politique. Tant pour l une que pour l autre, les répondants se montrent plutôt optimistes. Même en tenant compte dans l appréciation de cette opinion du pourcentage élevé de personnes qui réservent leur réponse, on constate que la moitié environ des Européens envisage positivement les effets de la monnaie unique sur la place de l UE dans le monde. En l occurrence, 52 % des Européens estiment que l Euro permettra de renforcer la compétitivité économique de l UE (23 % ont un avis opposé, 25 % ne savent pas); 47 % pensent que l Euro renforcera la puissance politique de l UE dans le monde (26 % affirment le contraire, 27 % ne savent pas). 8

9 En faisant abstraction des personnes répondant Ne sait pas, on atteint 69 % et 65 % de réponses positives en ce qui concerne respectivement la compétitivité économique et la puissance politique. Cet optimisme constaté pour la moyenne des Quinze se concrétise de manière variable au niveau de chaque Etat membre de l UE. Globalement, l UE apparaît divisée en deux groupes, les citoyens du Sud de l Europe et de l Irlande exprimant une plus grande espérance que leurs Européens du Nord ou du centre. En l occurrence, les pays se montrant les plus réservés quant à l influence bénéfique de l Euro tant sur la compétitivité que la puissance politique de l UE sont la Finlande, le Royaume-Uni, la Suède, le Danemark, l Autriche et l Allemagne. 1. L Euro et la compétitivité européenne Une majorité des citoyens qui ont une opinion sur cette question pense que l adoption de l Euro rendra l Union plus compétitive sur le plan économique (rappel: 69 %). Cette moyenne n est cependant pas le reflet fidèle de l état de l opinion dans chacun des Etats membres. L adoption d une monnaie unique, l Euro, permettra à l Union européenne d être plus compétitive sur le plan économique dans le monde FIN UK S DK DW A DT DO NL EU F B L E I P IRL GR Oui NSP Graphique: question 46.1.a, Oui = réponses Ne sait pas non comprises. Au niveau des pays Un pays apparaît par exemple en contradiction avec l optimisme de la moyenne des Quinze. Il s agit de la Finlande où les citoyens sont très partagés. La Finlande est ainsi le 9

10 seul pays parmi les Quinze dont davantage de citoyens pensent que l Euro n améliorera pas la compétitive de l UE. Tout se joue sur deux points d écart seulement puisque 51 % des Finlandais se montrent sceptiques contre 49 % se ralliant à l optimisme de leurs concitoyens européens. Le cas de la Finlande est isolé mais, comme le montre le graphique ci-dessus, le scepticisme est également bien présent au Royaume-Uni (Oui: 52 %), en Suède (53 %), au Danemark (55 %), en Autriche (58 %) et en Allemagne (59 %). Dans tous les autres pays de l UE, près ou plus de 70 % des personnes qui ont une opinion sur la question penchent pour la thèse optimiste, de 69 % aux Pays-Bas à 89 % en Grèce. Ce dernier pays arrive ainsi en tête des Quinze ainsi que, plus particulièrement, d un petit groupe de cinq pays composé des Etats du Sud de l Europe ainsi que de l Irlande. Les pourcentages de réponses positives y sont très resserrés et évoluent entre un minimum de 86 % en Espagne et le maximum de 89 % déjà cité pour la Grèce. Par ailleurs, le graphique précédent est également révélateur de la diversité des niveaux atteints par les réponses Ne sait pas dans les différents Etats membres de l UE. On relèvera notamment que la Finlande et la Grèce, soit les deux pays qui possèdent les plus opposées, sont cependant à égalité pour ce qui concerne les réponses Ne sait pas (21 % dans les deux pays). Nombre de pays se situent dans des valeurs équivalentes, proches de la moyenne des Quinze (25 %). Ne s en distinguent, vers le bas, que le Danemark (Oui: 55 %, NSP: 14 %), les Pays-Bas (Oui: 69 %, NSP: 15 %) et le Luxembourg (Oui: 74 %, NSP: 16 %). Les valeurs les plus élevées sont enregistrées en Belgique (Oui: 73 %, NSP: 30 %), au Royaume-Uni (Oui: 52 %, NSP: 30 %), en Espagne (Oui: 86 %, NSP: 32 %) et au Portugal (Oui: 88 %, NSP: 37 %). On constate donc qu il ne semble pas y avoir de corrélation entre le niveau d information ou de sensibilisation des citoyens d un pays (décelable dans les réponses Ne sait pas ) et son degré d optimisme quant à l influence de l Euro sur la compétitivité européenne. 10

11 2. L Euro et la puissance politique de l UE La question de l influence de l adoption de l Euro sur la puissance politique de l UE donne lieu pratiquement aux mêmes réactions dans les différents Etats membres que celle de son influence sur la compétitivité de l économie européenne. Ainsi, la majorité des répondants qui ont une opinion sur cette question (rappel: 65 %) est le reflet d opinions très diversifiées au niveau des Etats membres. L adoption d une monnaie unique, l Euro, permettra à l Union européenne d être plus puissante sur le plan politique dans le monde DW DT FIN A DO DK UK S F NL B EU L I E IRL P GR Oui NSP Graphique: question 46.2.b, Oui = réponses Ne sait pas non comprises. Au niveau des pays Dans le cas présent, l Allemagne reprend à la Finlande le rôle d Etat le moins optimiste quant à cette influence positive. 51 % des Allemands ayant une opinion sur cette question y ont répondu positivement. La tendance européenne à l optimisme apparaît donc très fragile dans ce pays. La Finlande suit de près (Oui: 54 %), ainsi que l Autriche (54 %). Tous les autres pays se situent dans des valeurs plus conformes à la moyenne européenne voire même largement supérieures à celles-ci pour le groupe de cinq pays qui se détache en tête. Ce groupe est cependant moins homogène que pour la question précédente puisque de l Italie (77 %) à la Grèce (87 %), l écart est de 10 points cette fois. En ce qui concerne les réponses Ne sait pas, le parallélisme est également de mise entre la présente question et celle relative à l influence de l Euro sur la compétitivité de l économie européenne. 11

12 On constate ainsi à nouveau une quasi équivalence de ces réponses en Finlande (NSP: 19 %) et en Grèce (NSP: 22 %) alors que ces deux pays se situent aux deux extrémités de l échelle des réponses optimistes (Finlande: 54 %, Grèce: 87 %). Les plus faibles pourcentages de réponses Ne sait pas sont, ici aussi, à mettre à l actif du Danemark (Oui: 61 %, NSP: 14 %), du Luxembourg (Oui: 71 %, NSP: 15 %) et des Pays-Bas (Oui: 64 %, NSP: 16 %). En tête des réponses Ne sait pas, enfin, on retrouve quasiment les mêmes pays que pour la question précédente à savoir: l Italie (Oui: 77 %, NSP: 31 %), la Belgique (Oui: 65 %, NSP: 33 %), l Espagne (Oui: 81 %, NSP: 37 %), l Irlande (Oui: 83 %, NSP: 38 %) et le Portugal (Oui: 83 %, NSP: 41 %). 3. Corrélation entre les perceptions macro-économiques et géopolitiques de l influence de l Euro sur la place de l UE dans le monde La corrélation des réponses positives aux deux questions qui précèdent apporte un élément d information intéressant. Comme le laissait entrevoir les observations faites plus haut, la comparaison des niveaux atteints par ces réponses dans les différents pays révèle une relative homogénéité de perception quel que soit l angle d analyse pris en compte. Aucun pays ne se montre par exemple très optimiste pour l une des questions et franchement pessimiste pour l autre. L adoption d une monnaie unique, l Euro, permettra à l Union européenne... A: d être plus compétitive sur le plan économique dans le monde, B: d être plus puissante sur le plan politique dans le monde FIN DW DT A UK S DK DO NL EU F B L I E P IRL GR A B 12

13 Graphique: questions 46.1.a et 46.2.b, réponses Ne sait pas non comprises, hiérarchie établie en fonction de la moyenne des réponses positives aux deux questions. Au niveau des pays Une analyse approfondie révèle que les pays les plus optimistes en général le sont d abord en pensant à une amélioration de la compétitivité, ce qui se traduit dans la moyenne des réponses pour les Quinze (rappel: compétitivité : 69 %, puissance politique : 65 %). En revanche, les pays les moins optimistes croient le plus volontiers à un renforcement de la puissance politique de l UE. C est le cas en Finlande ( compét : 49 %, pol : 54 %), au Royaume-Uni ( compét : 52 %, pol : 61 %), en Suède ( compét : 53 %, pol : 62 %) et au Danemark ( compét : 55 %, pol : 60 %). Toutefois, parmi les pays les moins optimistes, deux Etats membres font exception à cette tendance. L Allemagne (tout particulièrement dans sa composante occidentale) et l Autriche affichent, en effet, un plus net scepticisme face la dimension politique des effets de l introduction de la monnaie unique. Chapitre 3 La question de la répartition au sein de l UE des bénéfices et des charges liés à l introduction de la monnaie unique Reconnue comme un levier d action sur le plan macro-économique et géopolitique, l adoption de la monnaie unique pose également certaines interrogations à un tout autre niveau. En effet, si la perspective d un renforcement de la compétitivité et de la puissance politique de l UE dans le monde intéresse, dans tous les sens du terme, de manière générale les Européens, la perception des charges et des bénéfices que peuvent en attendre les citoyens eux-mêmes mais aussi les entreprises, les institutions financières et les Etats, petits et grands, est encore plus de nature à influencer l opinion des Européens quant à la nécessité d introduire l Euro mais aussi à renforcer les éventuelles réticences qui y sont liées. 13

14 En d autres termes, les notions abordées ici pourraient être résumées à ces deux questions: Qui va profiter de l Euro? et Qui va en payer les frais? Les réponses qui en découlent montrent que les Européens, notamment lorsqu ils parlent en tant qu individus et, plus particulièrement, en tant que consommateurs, ne s identifient pas parmi les principaux bénéficiaires du passage à la monnaie unique. Au contraire, tous les acteurs anonymes, par opposition à ce statut d individu, sont perçus comme les gagnants de l introduction de l Euro, à commencer par les plus grands pays de l UE, très largement considérés comme les principaux bénéficiaires (par 36 % des Européens), devant tous les Etats sans distinction de taille (18 %), les banques (16 %) et les entreprises (13 %). Les consommateurs ne sont désignés que dans 2 % des cas. Conséquence logique, les Européens estiment qu ils n ont pas à payer les charges entraînées par les procédures liées à l introduction de l Euro. Ce rôle doit, selon eux, revenir en priorité aux institutions financières (45 % de citations) ainsi que, en second lieu, aux entreprises et aux Etats. A noter que sur cette question, les Européens font donc une différence entre le consommateur (sur lequel les banques ou les entreprises ne pourrait reporter le poids de ces charges) et le citoyen (au sens où celui-ci participerait par le truchement des taxes au financement de la part des charges assumée par l Etat). Ces conceptions, observées pour la moyenne des Quinze, sont globalement valables, tant en ce qui concerne les bénéficiaires que les financiers de l adoption de l Euro, au niveau de chaque pays. Aux rangs des premiers, les plus grands pays sont désignés en tête dans l ensemble des Quinze à l exception de l Allemagne et du Luxembourg. En ce qui concerne les acteurs qui devraient supporter les charges du passage à l Euro, tous les pays éliminent la possibilité que les consommateurs remplissent ce rôle. Un rôle que les Européens ne sont pas unanimes à vouloir confier aux institutions financières: six pays, tant du Sud que du Nord de l Europe, veulent en effet voir l Etat jouer ce rôle, au moins à égalité avec les banques. 14

15 1. Perception de la répartition des bénéfices créés par l adoption de la monnaie unique Reconnue comme un levier actif dans l amélioration de la compétitivité de l économie européenne dans le monde, la monnaie unique devrait profiter à chacun des acteurs économiques ou institutionnels qui composent le paysage européen. Les Européens pensent cependant, comme le montre le graphique ci-dessous, que certains profiteront davantage que d autres de l adoption de l Euro. Lequel des groupes suivants profitera le plus du passage à l Euro? 1. Les consommateurs 4. Les entreprises 6. Tous les pays 2. Les touristes 3. Les plus petits pays 5. Les banques 7. Les plus grands pays NSP Graphique: question 48, moyenne Quinze Ne sait pas non compris, une seule réponse possible. Selon les Européens qui ont une opinion sur la question (14 % ne savent pas), les plus grands pays parmi les Quinze (36 %) seront les principaux bénéficiaires de l adoption de la monnaie unique. En faisant exception des plus grands pays, on remarque que trois acteurs arrivent quasiment à égalité, à savoir tous les pays (18 %), les banques (16 %) et les entreprises (13 %). Les consommateurs, en revanche, n auraient que très peu gagner de l abandon des monnaies nationales, en tous cas relativement aux bénéfices attribués à ces autres acteurs. 2 % seulement des Européens estiment que les consommateurs seront les principaux 15

16 bénéficiaires du passage à la monnaie unique; 4 % lorsque l on prend en compte les touristes. En conclusion, il en découle que les Européens opposent de manière nette les individus aux groupes anonymes ; les bénéfices de ces derniers, qu il s agisse des entreprises ou des Etats, éclipsant pratiquement les avantages espérés notamment par les consommateurs. Cette perception d un intérêt en fin de compte presque symbolique du passage à la monnaie unique pour les citoyens-individus peut s expliquer, au moins partiellement, dans le manque d utilité qu ils semblent attribuer à l Euro dans leur vie quotidienne. On peut trouver un élément partiel d explication à la perception de ce manque d utilité dans une question portant sur les habitudes d utilisation des monnaies étrangères ainsi que sur l estimation du degré de facilité de cet emploi. Cette question 2 révèle en effet que, premièrement, les Européens ont l habitude pour la plupart d entre eux d utiliser des monnaies étrangères. 29 % seulement d entre eux n auraient jamais effectué la moindre dépense en argent étranger lors d un voyage en dehors de leur propre pays. De plus, parmi donc les 7 Européens sur 10 (71 %) qui ont, au contraire, déjà fait une telle dépense, 79 % (soit 57 % de l ensemble des répondants) estiment que cela fut facile. En fait, mêmes les Européens qui ont le moins souvent l occasion d utiliser des monnaies étrangères ne trouvent pas cela plus difficile que la moyenne européenne. Si l on considère que l un des effets positifs les plus évidents du passage à l Euro est la simplification, précisément, des dépenses et des déplacements au sein de l UE, les réponses relevées ci-dessus révèlent, au moins indirectement, combien les Européens considèrent cet avantage comme dérisoire par rapport aux bénéfices que les entreprises, les banques, les Etats retireront de l adoption de la monnaie unique. Au niveau des pays L identification par la moyenne des Européens des bénéficiaires les plus importants de l adoption de la monnaie unique est confirmée dans pratiquement l ensemble des Quinze. 2 Pour plus de détail concernant cette question, se reporter au chapitre 4, L Euro dans la vie quotidienne, pages 34 et suivantes. 16

17 Deux pays seulement considèrent que les plus grands pays ne seront pas les principaux bénéficiaires de l adoption de l Euro. Il s agit de l Allemagne et du Luxembourg. Cette opinion commune des Allemands et des Luxembourgeois n est cependant pas la résultante d une réelle convergence de vue. En l espèce, les Allemands donnent gagnants, quasiment à égalité, quatre groupes: les banques (23 %), les entreprises (21 %), les plus petits pays (20 %) et les plus grands pays (19 %). Il y a donc proportionnellement deux fois moins d Allemands qui désignent les plus grands pays comme bénéficiaires qu en moyenne européenne (19 % contre, rappel, 36 %). A ce titre, l Allemagne se situe en retrait très net des autres grands européens, la France ou le Royaume-Uni qui se situent à des niveaux équivalents à la moyenne des Quinze. En revanche, les Allemands ont tendance à surestimer par rapport à la moyenne de leurs concitoyens européens l importance des profits que l Euro rapportera tant aux banques (23 % contre 16 %) qu aux entreprises (21 % contre 13 %) ainsi qu aux plus petits pays (20 % contre 11 %). Les Luxembourgeois, non plus, n isolent pas les plus grands pays en tête des bénéficiaires les plus importants de l introduction de l Euro. Mais, en l espèce, l opinion luxembourgeoise se polarise autour de deux opinions principales. 28 % des Luxembourgeois estiment que tous les pays seront les principaux bénéficiaires; dans le même temps, un groupe tout aussi important (27 %) considère que ce seront les plus grands pays. Par ailleurs, les Luxembourgeois sont moins nombreux que la moyenne européenne à désigner comme principaux bénéficiaires les entreprises (6 % contre 13 %) ainsi que les plus petits pays (9 % contre 11 %). En revanche, on pense nettement plus souvent au Luxembourg qu ailleurs en Europe que les touristes seront les principaux bénéficiaires de l introduction de l Euro: 10 % des Luxembourgeois partagent cette opinion contre seulement 4 % au niveau des Quinze. Les pays du Sud de l Europe semblent animés d une vision étatique des profits liés à l introduction de l Euro. Dans ces pays, les groupes anonymes privés, à savoir les 17

18 banques et les entreprises, sont moins souvent considérés comme les principaux bénéficiaires que partout ailleurs en Europe. Lequel des groupes suivants profitera Les banques Les entreprises Les plus le plus du passage à l'euro? petits pays EU E I GR P Tableau: question 48, une seule réponse possible, réponses Ne sait pas non comprises. Comme l illustre le tableau ci-dessus, cette perception particulière se manifeste surtout en Grèce et au Portugal, dans une moindre mesure en Espagne et en Italie. Elle s exprime également de manière plus nette en ce qui concerne les entreprises que les banques. Notons, en outre, que, pour la plupart, ces pays pointent très nettement du doigt les avantages que retireront les plus grands pays de l introduction de la monnaie unique, considérant toujours les plus petits pays comme exclus pratiquement de ces bénéfices. Dans ce groupe de pays, seule l Italie fait preuve, à cet égard, d une opinion plus conforme à la moyenne européenne. Dans le détail, on constate que l opinion selon laquelle... - les plus gros pays sont les principaux bénéficiaires est exprimée plus souvent qu en moyenne européenne (UE: 36 %) de manière modérée en Belgique (41 %), au Danemark (44 %) et en Suède (47 %), de manière très nette en Espagne (56 %), au Portugal (61 %) et en Grèce (65 %); - tous les pays sont les principaux bénéficiaires est exprimée plus souvent qu en moyenne européenne (UE: 18 %) au Luxembourg (28 %) et en Italie (31 %); - les banques sont les principales bénéficiaires est exprimée plus souvent qu en moyenne européenne (UE: 16 %) en France (22 %) et en Allemagne (23 %). En revanche, cette opinion ne recueille qu un très faible écho en Grèce (5 %), au Portugal (6 %) et en Finlande (6 %); - les entreprises sont les principales bénéficiaires est exprimée plus souvent qu en moyenne européenne (UE: 13 %) aux Pays-Bas (17 %), en Suède (17 %), au Danemark 18

19 (18 %) et, surtout, en Allemagne (21 %). En revanche, cette opinion n est que rarement citée en Grèce (4 %), en Irlande (5 %), au Portugal (5 %), au Luxembourg (6 %) et en Espagne (7 %); - les plus petits pays sont les principaux bénéficiaires est exprimée plus souvent qu en moyenne européenne (UE: 11 %) aux Pays-Bas (14 %) mais surtout en Allemagne (20 %). Elle n a que relativement peu de succès en Espagne (3 %), en Finlande (3 %), en Grèce (4 %), en Suède (4 %), au Portugal (5 %) et en Belgique (6 %); - les touristes sont les principaux bénéficiaires est exprimée plus souvent qu en moyenne européenne (UE: 4 %) dans un seul pays, le Luxembourg (10 %); - les consommateurs sont les principaux bénéficiaires n est jamais exprimée de manière significativement plus importante qu en moyenne européenne (UE: 2 %). Enfin, il convient de noter que le niveau plutôt élevé des réponses Ne sait pas (moyenne des Quinze: 14 %) est assez représentatif des valeurs atteintes par ces réponses dans les différents pays de l UE. Ainsi, on relève au maximum 17 % de Ne sait pas en Irlande et 20 % en Espagne ainsi qu au Portugal. Deux pays seulement se situent sous les 10 %: les Pays-Bas (7 %) et le Danemark (9 %). 2. Perception de la répartition des charges liées à l introduction de la monnaie unique A côté de ses effets positifs reconnus ou supposés par les Européens, l adoption de la monnaie unique entraînera l apparition, au moins à court terme, d un certain nombre de charges pour les administrations, les banques et les entreprises, du fait notamment des changements informatiques et comptables, de l étiquetage des produits, de la formation du personnel, de l information des citoyens et des clients. La répartition de ces coûts fait d ailleurs l objet de débats et revendications notamment animés par certains groupes qui craignent, précisément, de devoir supporter ces charges de manière inéquitable. Qu en pensent les Européens? Comme le montre le tableau ci-dessous, les personnes interrogées estiment que trois groupes devraient payer en ordre principal les coûts du passage à l Euro: les institutions financières, largement en tête, suivies des autres entreprises privées ou publiques et des Etats. 19

20 Qui devrait payer les coûts du passage à l'euro? Les institutions financières, au moyen de leurs bénéfices 45 Les autres entreprises, privées et publiques, au moyen de leurs bénéfices 29 L'Etat, au moyen de taxes 27 Tout le monde, de manière équitable 10 Les consommateurs 6 Chacun selon ses propres coûts 6 Tout le monde, de manière égale 3 Ne sait pas 15 Tableau: question 47, moyennes européennes, plusieurs réponses possibles, réponses Ne sait pas comprises. Les souhaits des Européens quant à la manière de faire supporter et, éventuellement de répartir, les charges liées à l introduction de la monnaie unique ne prêtent guère à l équivoque. Les pourcentages de citations l attestent: les citoyens estiment que les individus ne doivent pas ou seulement en dernier recours payer les coûts du passage à l Euro. Car si ce rôle incombe, selon les Européens, avant tout aux institutions financières ainsi qu aux entreprises, elles doivent l assumer en puisant dans leurs propres bénéfices les moyens qui y sont nécessaires et non pas en reportant ces charges sur les consommateurs. Cela ne signifie pour autant pas que les citoyens déclinent la possibilité d avoir à supporter le moindre coût. Cette possibilité apparaît de manière évidente au travers du rôle de l Etat, et donc des taxes, évoqué dans 27 % des cas, pratiquement à égalité avec le rôle des entreprises n appartenant pas au secteur financier. En tout état de cause, les différents formules de répartition de cette charge impliquant une quote-part des citoyens et consommateurs (chacun selon ses propres coûts, tout le monde de manière égale, tout le monde de manière équitable) ne récoltent quasiment aucun succès. Au niveau des pays La hiérarchie qui se dessine dans les réponses de la moyenne des Européens est globalement conforme à l état de l opinion dans les différents Etats membres. Ainsi, neuf 20

21 pays sur les Quinze privilégient la prise en charge des coûts du passage à l Euro par les institutions financières. Seuls le Danemark, la Finlande, la Grèce, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal ne font pas des institutions financières les principales ou, à tout le moins, quasiment les seules contributrices au financement de ces charges. En l occurrence, ces six pays tendent tous, comme le montre le tableau ci-dessous, à concevoir en cette matière un rôle de l Etat plus important que dans la moyenne européenne des réponses. Qui devrait payer les coûts L'Etat, au moyen Les institutions financières du passage à l'euro? de taxes au moyen de leurs bénéfices EU GR DK P L FIN NL Tableau: question 47, moyennes européennes, plusieurs réponses possibles, réponses Ne sait pas comprises. Selon les citoyens de ces pays, l Etat devrait assumer ce rôle soit à égalité avec les institutions financières comme le pensent les Danois et les Finlandais, soit de manière pratiquement isolée. Parmi les six Etats membres cités ci-dessus, le cas du Danemark est particulier. Dans ce pays, les pourcentages de citations à charge des institutions financières et de l Etat situent leur part de contribution en tête de celles de tous les groupes repris dans le sondage mais de manière moins nette que dans les autres pays européens. A côté du rôle des institutions financières (35 %) et de l Etat (35 %), les Danois mettent en effet également en avant la contribution des consommateurs (25 %) ainsi que des autres entreprises, privées ou publiques (22 %). En l occurrence, c est surtout le rôle dévolu aux consommateurs qui retient l attention. Selon les Danois, les autres entreprises devraient moins contribuer qu en moyenne européenne (29 %). En revanche, le principe d une contribution des consommateurs n est 21

22 réellement envisagé que par les Danois (la moyenne des Quinze ne s élève qu à 6 % de citations). Pour entrer dans le détail, on constate que la contribution dans le financement des coûts du passage à l Euro... - des institutions, au moyen de leurs bénéfices (moyenne de citations: 45 %) est particulièrement mais pas exclusivement prônée dans les pays les plus favorisés de l UE: l Irlande (53 %) voisine ainsi avec l Allemagne (52 %), la Suède (53 %), la France (55 %) et la Belgique (56 %). La Grèce se situe à l inverse de ces pays (29 %); - des autres entreprises, privées et publiques, au moyen de leurs bénéfices (moyenne de citations: 29 %) est prônée de manière pratiquement équivalente partout en Europe sauf dans cinq pays qui donnent moins d importance à cette contribution: le Luxembourg (12 %), les Pays-Bas (21 %), le Danemark (22 %), la Finlande (23 %) et le Portugal (24 %). A noter que quatre de ces pays (le Luxembourg fait exception) figurent parmi les six Etats membres privilégiant la contribution des Etats; - des Etats, au moyen de taxes (moyenne de citations: 27 %) fait l objet d appréciations très divergeantes parmi les Quinze, avec des minimums de citations en Espagne (16%), en Irlande (18%), en Italie (19%), en Allemagne (20 %) et en Autriche (20 %) et des maximums évoqués plus haut de 44 % au Luxembourg et en Finlande ainsi que, nettement en tête, de 61 % aux Pays-Bas; - de tout le monde, de manière équitable (moyenne de citations: 10 %) est particulièrement prônée par les citoyens italiens et luxembourgeois (20 % dans les deux cas); - des consommateurs (moyenne de citations: 6 %) est, comme précisé plus haut, invoquée de manière isolée par les Danois (25 %); - de chacun, selon ses propres coûts (moyenne de citations: 6 %) n est quelque peu invoquée que par les Italiens (11 %); - de tout le monde, de manière égale (moyenne de citations: 3 %) n est réellement prônée dans aucun pays européen. 22

23 Enfin, il convient de noter que la moyenne assez élevée des réponses Ne sait pas (15 %) est moins représentative valeurs atteintes dans les différents pays de l UE que pour la question des bénéfices liés à l introduction de l Euro. Néanmoins, à quelques exceptions près, dont le Portugal, la hiérarchie des différents Etats membres sur l échelle des réponses Ne sait pas est globalement comparable. Ainsi, on relève les maximum de Ne sait pas en Irlande (21 %) et en Espagne (25 %). Cinq pays se situent sous les 10 %: les Pays-Bas (4 %), le Danemark (7 %), la France, le Luxembourg et la Finlande (8 % dans ces trois pays). Chapitre 4 L Euro dans la vie quotidienne L adoption de la monnaie unique pose inévitablement des questions d ordre pratique. Ainsi, le choix d une période de transition pendant laquelle les monnaies nationales et l Euro coexisteront correspond à la volonté des Européens. Une majorité d entre eux (64 %) estime en effet que la possibilité d utiliser ainsi les deux unités monétaires facilitera la vie des consommateurs. Cette opinion est la résultante d une certaine inquiétude chez les Européens: pour 56 % d entre eux, le fait de ne plus pouvoir utiliser leur monnaie nationale perturberait pour un terme important leur vie quotidienne. On comprend dès lors la volonté manifestée par les citoyens de pouvoir utiliser conjointement l Euro et leur monnaie nationale: 81 % souhaitent, précisément, jouir de cette possibilité, 86 % désirent que les relevés bancaires soient exprimés en Euro et dans la monnaie nationale et, enfin, 89 % estiment que les prix devraient être affichés dans les deux monnaies. L unanimité n est pas de mise entre les Quinze en ce concerne les inquiétudes décrites plus haut. Deux tendances s opposent nettement dans l opinion européenne, avec le Luxembourg en leader des pays sereins d une part, la France, la Grèce et l Autriche en tête des pays les plus inquiets d autre part. En revanche, le plaidoyer pour une période de transition est repris dans chacun des pays, tant au niveau du principe de l utilisation de deux unités monétaires, censée aider les consommateurs, qu à celui des différentes mesures proposées pour assurer cette transition 23

24 vers l Euro. Ce plaidoyer trouve cependant un écho particulier dans les pays latins et en Irlande, certains pays du Nord et du centre de l UE s y ralliant avec plus de modération. 1. Une perspective modérément inquiétante Le remplacement, à terme, des monnaies nationales par l Euro constitue une source d inquiétude pour une partie importante de l opinion européenne. Sans être généralisé, ce sentiment concerne plus de la moitié des répondants (56 %) dans le temps où six pays parmi les Quinze affichent, pour leur part, leur sérénité face à cette question. Fait remarquable, deux pays seulement s alignent sur la moyenne européenne des réponses Ne sait pas (9 %) qui reflète donc mal le niveau de mobilisation de l opinion européenne. Le remplacement de la monnaie nationale par l Euro constituera... A: une perturbation de la vie quotidienne pendant un long terme, B: une habitude rapidement acquise L DK NL IRL DO B FIN S P E UK DT EU DW I GR A F A B Graphique: question 49, réponses Ne sait pas non comprises. Au niveau des pays Le graphique ci-dessus illustre la division de l opinion européenne en deux groupes dont le principal exprime sa crainte de voir sa vie quotidienne perturbée par l abandon des monnaies nationales. Cette inquiétude reflétée par la moyenne européenne est particulièrement marquée dans trois pays. Les réponses qui la traduisent y dépassent les 60 %. Il s agit de la Grèce (64 %), de l Autriche (64 %) et de la France (66 %). 24

25 Dans le même groupe des pays inquiets à la perspective d abandonner leurs monnaies nationales, on trouve l Italie (58 %), l Allemagne (54 %), le Royaume-Uni (54 %), l Espagne (53 %) et le Portugal (51 %). La Suède se situe exactement au point de rencontre des deux groupes d opinions. 50 % des Suédois affirment leur crainte; 50 % se disent sereins. Le groupe des pays sereins compte trois pays à sa tête: les Pays-Bas (( perturbation : 40 %), le Danemark (40 %) et le Luxembourg (34 %). Ce dernier pays présente la particularité d être déjà rompu à l utilisation conjointe de deux monnaies à parité égale puisque le franc luxembourgeois et le franc belge y sont indifféremment utilisés. Parmi les Européens les plus sereins on relève également la présence des Allemands de l ex-rda ( perturbation : 44 %) qui, depuis la chute du Mur, ont eu l occasion de vivre à leur échelle ce dont l ensemble des Européens feront l expérience dans les années à venir: l abandon de leur monnaie nationale. Leur sérénité est à mettre en parallèle avec la relative inquiétude des leurs concitoyens de l Ouest (57 %). Les autres pays sereins sont la Finlande ( perturbation : 47 %), la Belgique (44 %) et l Irlande (42 %). Pour revenir plus en détail sur le niveau des réponses Ne sait pas dans les différents pays européens, on ne constate aucune corrélation entre le niveau de (dé)mobilisation d un pays sur cette question et sa tendance à se montrer inquiet ou serein face à la perspective de l abandon de la monnaie nationale. Comme remarqué plus haut, la moyenne de 9 % de réponses Ne sait pas pour les Quinze reflète mal le niveau qu elles atteignent dans les différents Etats membres. Quelque neuf pays se situent à 6 % ou moins de réponses Ne sait pas ; quatre pays avoisinent les 15 %. De plus, les neuf pays fortement mobilisés par cette question se répartissent sur l ensemble de l échelle du sentiment d inquiétude. Le meilleur exemple de cette dispersion est fourni par deux pays opposés aux deux extrémités de cette échelle: les Pays-Bas ( perturbation : 40 %, Ne sait pas : 2 %) et la France (66 %, 4 %). 25

26 1.1. Les habitudes d utilisation d une monnaie étrangère Face au constat d une certaine inquiétude d une partie importante de l opinion européenne à la perspective de ne plus pouvoir utiliser les monnaies nationales, notamment dans les circonstances de la vie quotidienne, il était intéressant d essayer de déterminer si cette inquiétude s ancrait dans un vécu indépendant du contexte de l introduction de l Euro. Ce contexte aurait pu être celui des déplacements à l étranger, occasion où l on se trouve contraint d abandonner aussi sa monnaie nationale. Le rapprochement entre les deux contextes n est cependant guère éclairant. On n observe en effet guère de concordances évidentes qui permettraient d établir un tel parallèle. Une question du sondage, déjà évoquée plus haut 3, porte en effet sur les habitudes d utilisation des monnaies étrangères ainsi que sur l estimation du degré de facilité de cet emploi. Comme déjà observé, les Européens sont relativement habitués à utiliser des monnaies étrangères lorsqu ils ne sont pas dans leur pays. Pour rappel, une moyenne de 71 % d entre eux ont déjà eu l occasion d effectuer de tels paiements. Parmi ceux-ci, quelque 79 % (57 % de l ensemble) ont trouvé cela facile, un sentiment qui n est pas nécessairement l apanage que des Européens les plus rompus à l utilisation des monnaies étrangères. Avez-vous déjà eu l occasion, à titre professionnel ou privé, par exemple au cours d un voyage, d effectuer des paiements en argent étranger? A: réponses positives, B: % Cela était facile GR P E IRL I F EU UK B FIN A DO DT DW S NL L DK A B Graphique: question 52, A et B = Ne sait pas non compris. 3 Voir chapitre 2, La question de la répartition au sein de l UE des bénéfices et des charges liés à l introduction de la monnaie unique, page

27 Au niveau des pays Le graphique ci-dessus établit d une part que les Européens qui ont le moins l habitude d utiliser des monnaies étrangères sont les Grecs (36 % de réponses positives), les Portugais (39 %) et les Espagnols (45 %). Dans tous les autres pays, plus de la moitié des personnes interrogées (minimum: 55 % en Irlande, maximum: 95 % au Danemark) ont déjà effectué de tels paiements. D autre part, une très large majorité des personnes qui ont déjà utilisé une monnaie étrangère ont trouvé cela facile, cela de manière quasi unanime, quel que soit le pays pris en compte. Il apparaît notamment que les Européens qui partagent le moins cette impression de facilité ne se recrutent jamais parmi les moins habitués de ce genre de transactions. En l occurrence, il s agit des Néerlandais ( facile : 78 %, habitude : 92 %), des Français (78 %, 71 %), des Belges (75 %, 80 %), des Autrichiens (74 %, 83 %) et des Allemands (74 %, 86 %). Par ailleurs, le graphique ci-dessous illustre bien les limites de toute tentative d établir une concordance entre le niveau d inquiétude lié à l abandon de la monnaie nationale, d une part, le manque d habitude d utilisation des monnaies étrangères et/ou le sentiment que ces transactions sont difficiles, d autre part. A: Ne plus utiliser la monnaie nationale perturberait B: Déjà eu l occasion d utiliser de l argent étranger C: % Cela était facile 27

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