UNVERSITE DE NEUCHÂTEL FORMATION CONTINUE EN ECOLOGIE ET EN SCIENCES DE L ENVIRONNEMENT ECOFOC TRAVAIL DE DIPLÔME

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1 UNVERSITE DE NEUCHÂTEL FORMATION CONTINUE EN ECOLOGIE ET EN SCIENCES DE L ENVIRONNEMENT ECOFOC TRAVAIL DE DIPLÔME auteur : FLORENCE VOISARD HÄNNI expert : JEAN FERNEX APPRECIATIONS TECHNIQUES ET ECONOMIQUES DU FONCTIONNEMENT DE BASSINS D INFILTRATION DESTINES AUX EAUX CLAIRES DE CHAUSSEES

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3 SOMMAIRE 1 RESUME 5 2 GENERALITES CONTEXTE BUT DE L ETUDE BASES LEGALES ET NORMES GESTION DES EAUX DE CHAUSSEES BASSINS ETUDIES LOCALISATION BASSIN NO 1: COURTEDOUX BASSIN NO 2: BURE BASSIN NO 3 : MONTFAUCON BASSIN NO 4 : SAIGNELEGIER EST PERIODE D ETUDE CADRE DE L ETUDE RESPONSABLES DES MESURES ET ANALYSES 12 3 DESCRIPTION TECHNIQUE DES BASSINS COURTEDOUX NOTES ISSUES DU RAPPORT GEOLOGIQUE BURE NOTES ISSUES DU RIE MONTFAUCON NOTES ISSUES DE L ETUDE HYDROGEOLOGIQUE ETABLIE POUR LE BASSIN DE SAIGNELEGIER SAIGNELEGIER NOTES ISSUES DE L ETUDE HYDROGEOLOGIQUE ET DU RIE INDICATIONS SUR LE DIMENSIONNEMENT DES BASSINS 19 4 CONTRÔLE DE LA QUALITE DES SOLS QUALITES PHYSIQUES ET CHIMIQUES STRUCTURE DU SOL POLLUANTS DANS LE SOL MESURES EFFECTUEES PRELEVEMENTS DANS LE BASSIN DE COURTEDOUX PRELEVEMENTS DANS LE BASSIN DE BURE PRELEVEMENTS DANS LE BASSIN DE MONTFAUCON PRELEVEMENTS DANS LE BASSIN DE SAIGNELEGIER RESULTATS DES MESURES INTERPRETATION BASSIN DE COURTEDOUX BASSIN DE BURE BASSIN DE MONTFAUCON 33 UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 2

4 4.3.4 BASSIN DE SAIGNELEGIER COMPARAISON ENTRE LES BASSINS ET DISCUSSION CONCLUSIONS CONCERNANT LA QUALITE DES SOLS 48 5 CONTRÔLE DE LA QUALITE DES EAUX SUBSTANCES POLLUANTES DANS L EAU MESURES EFFECTUEES CAMPAGNE DE PRELEVEMENT NO 1 DES 23/24 AVRIL CAMPAGNE DE PRELEVEMENT NO 2 DU 14 MAI CAMPAGNE DE PRELEVEMENT NO 3 DES 6/7 AOUT RESULTATS DES MESURES INTERPRETATION BASSIN DE COURTEDOUX BASSIN DE BURE BASSIN DE MONTFAUCON BASSIN DE SAIGNELEGIER COMPARAISON ENTRE LES BASSINS CONCLUSIONS CONCERNANT LA QUALITE DES EAUX CORRELATION ENTRE LA QUALITE DES SOLS ET LA QUALITE DES EAUX 75 6 CONTRÔLE DE LA CAPACITE DE RETENTION ET D INFILTRATION INTERÊT MESURES EFFECTUEES TECHNIQUE DES BASSINS VOLUMES D EAU EN FONCTION DES PRECIPITATIONS TOMBEES DURANT LA PERIODE D ETUDE MESURE DE LA HAUTEUR D EAU DANS LES BASSINS, TEMPS D INFILTRATION RESULTATS DES MESURES INTERPRETATION BASSIN DE COURTEDOUX BASSIN DE BURE BASSIN DE MONTFAUCON BASSIN DE SAIGNELEGIER CONCLUSIONS CONCERNANT LA CAPACITE DE RETENTION ET D INFILTRATION DES BASSINS METHODE ET COÛT D UN SUIVI ANNUEL PRESTATIONS PROPOSEES POUR LE CONTRÔLE ANNUEL CONCLUSION FINALE BIBLIOGRAPHIE REMERCIEMENTS 118 UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 3

5 11 ANNEXES RESULTATS D ANALYSES DES ECHANTILLONS DE SOL RESULTATS D ANALYSES DES ECHANTILLONS D EAU COURTEDOUX MESURES ORPHIMEDE ET PRECIPITATIONS BURE MESURES ORPHIMEDE ET PRECIPITATIONS MONTFAUCON MESURES ORPHIMEDE ET PRECIPITATIONS SAIGNELEGIER MESURES ORPHIMEDE ET PRECIPITATIONS 125 UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 4

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7 1 RESUME Au cours de ce travail de diplôme, le fonctionnement technique de 4 bassins d infiltration destinés au traitement des eaux de chaussées a été contrôlé. Ces bassins sont situés dans le Canton du Jura, à Courtedoux, Bure, Montfaucon, et Saignelégier et récoltent des eaux provenant de routes cantonales. Il s agissait de vérifier que les eaux de chaussées chargées en polluants sont bien filtrées à travers la couche de sol et que les bassins fonctionnent correctement en tant que systèmes de rétention infiltration. Des échantillons de sols ont été prélevés et analysés pour chaque bassin, afin de connaître leur composition. La capacité des bassins à épurer les eaux de chaussées a été vérifiée par des analyses effectuées sur des échantillons d eau. A Courtedoux et à Bure, les échantillons ont été prélevés une seule fois en avril 2011 et uniquement à l entrée des bassins. A Montfaucon et Saignelégier, les eaux ont été prélevées à l entrée et à la sortie des bassins lors de 3 campagnes, en avril, en mai et en août. La capacité de rétention infiltration a été étudiée entre décembre 2010 et septembre 2011, par des mesures en continu de la hauteur d eau dans les bassins, mises en corrélation avec les précipitations enregistrées aux stations météorologiques les plus proches. Les résultats obtenus ont été évalués sur la base des exigences légales et en référence à la littérature spécialisée. En ce qui concerne la nature des sols rencontrés, leur évaluation a été effectuée en fonction de leurs qualités pédologiques et leur teneur en polluants, sur la base de l OSol ainsi que de la Directive VSA (2002) et sa mise à jour (2008) «Evacuation des eaux pluviales». Les résultats obtenus ont permis d émettre les commentaires suivants : Qualités pédologiques Dans l ensemble, le pourcentage d argile et d humus des sols utilisés est élevé et ne répond pas toujours aux recommandations. La qualité des sols n est pas optimale. Polluants Les analyses confirment qu une accumulation de métaux lourds se produit au cours des années. Dans les 4 bassins, en règle générale, la pollution est plus importante à l entrée des ouvrages et dans les couches situées en surface. Concernant la capacité des bassins à épurer les eaux, l interprétation des résultats d analyses a été effectuée sur la base de l OEaux, la norme VSS SN (2009), la Directive VSA (2002) et la Documentation ASTRA (2010). Les résultats obtenus ont permis d émettre les commentaires suivants : Les eaux de chaussées arrivant dans les 4 bassins étudiés sont relativement peu chargées en polluants. Les valeurs limites fixées par l OEaux pour les eaux rejetées sont déjà respectées, excepté pour les matières en suspension et pour le zinc en mai à Saignelégier Le bassin de Montfaucon semble bien fonctionner en tant que filtre. Les polluants sont globalement bien retenus. Le bassin de Saignelégier ne fonctionne pas de manière optimale, le pourcentage de polluants retenus est faible. Dans les bassins de Montfaucon et Saignelégier, quelques résultats étonnants sont observés : certains polluants sont mesurés en quantité supérieure à la sortie et certains polluants non détectés à l entrée apparaissent à la sortie. UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 5

8 Aucune indication ne peut être fournie concernant la capacité des sols de Courtedoux et de Bure à épurer l eau, étant donné que pour ces bassins, il n était pas possible de prélever et analyser les eaux après leur passage dans les filtres biologiques La comparaison entre les résultats d analyse de sol et les résultats d analyse des eaux entraîne les remarques suivantes : Les substances détectées dans les eaux sont également détectées dans les sols. Une concentration en polluants nettement plus élevée à l entrée des bassins permet de supposer que l eau s infiltre prioritairement à l entrée, avec un risque de cheminement préférentiel et de ce fait un risque d épuration insuffisante. Les concentrations, de certains polluants, plus élevées dans les couches inférieures de sol permettent de supposer qu il existe un phénomène de lessivage des polluants. Ce phénomène permet d expliquer pourquoi certaines substances non détectées à l entrée des bassins apparaissent à la sortie. Il s agirait de polluants déjà présents dans le sol ou dans les couches drainantes qui seraient entrainés avec les eaux rejetées. Concernant la capacité d infiltration des bassins, celle ci varie d un bassin à l autre, d un événement à l autre et même pour certains bassins, au cours d un même événement. A Courtedoux et à Bure, la capacité d infiltration est irrégulière, influencée par des phénomènes hydrogéologiques particuliers. A Montfaucon l eau s infiltre difficilement à l entrée du bassin, elle a tendance à se diffuser et à s infiltrer de manière plus régulière dans le sol. Ce bassin semble dans l ensemble bien fonctionner. La capacité d infiltration est bonne et l épuration des eaux est satisfaisante. A Saignelégier, l eau s infiltre directement et rapidement dans le sol à l entrée du bassin et emprunte vraisemblablement des cheminements préférentiels. En conséquence, l épuration de l eau est insuffisante. Les problèmes rencontrés dans les processus d épuration et d infiltration sont vraisemblablement dus à plusieurs phénomènes : Les sols composés d un pourcentage élevé d argile ont tendance à se fissurer en période de sécheresse, créant des cheminements préférentiels pour l eau. Certains bassins n ont pas été réalisés correctement : arrivée d eau trop basse, sol tassé durant sa mise en place, épaisseur de sol non conforme au projet etc. Dans plusieurs bassins, l eau ne se répartit pas sur la surface du bassin. Elle s accumule puis s infiltre à proximité de l entrée. Afin d améliorer le fonctionnement de ces bassins, une étude approfondie menée par une équipe pluridisciplinaire est nécessaire. Celle ci devrait entre autre viser à améliorer : La composition du sol, notamment pour le bassin de Saignelégier, où le remplacement de la couche d humus devrait être envisagé. L arrivée de l eau dans les bassins, notamment à Saignelégier, où la canalisation arrive au niveau du sol et où des blocs en calcaire forment un barrage, mais également à Bure où la dépression en blocs calcaires aménagée à l entrée du bassin empêche une bonne répartition de l eau dans le bassin. La répartition de l eau sur la surface du bassin. Pour les futurs bassins, en regard des différentes expériences réalisées en Suisse et notamment en Valais, ainsi qu en Allemagne et compte tenu des inconvénients rencontrés avec les sols jurassiens riches en argile, où des cheminements préférentiels ont tendance à se former, il serait peut être souhaitable d envisager la réalisation de «Bassins de rétention filtration avec filtre en sable» ou de «Bassins de rétention filtration avec filtre en gravillon (splitt)». UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 6

9 2 GENERALITES 2.1 CONTEXTE Le présent travail de diplôme s inscrit dans le cadre de la formation continue en Ecologie et sciences de l environnement ECOFOC suivie durant 3 ans à l Université de Neuchâtel. Cette étude est menée, avec le soutien du Service cantonal jurassien des Ponts et chaussées, sous le regard d une part, des membres de la Direction de la formation ECOFOC, en particulier Madame Elena Havlicek et Monsieur Daniele Oppizzi et d autre part, d un expert, Monsieur Jean Fernex, biologiste, collaborateur scientifique à l Office de l environnement de la République et Canton du Jura. 2.2 BUT DE L ETUDE Cette étude propose d étudier la gestion des bassins d infiltration destinés aux eaux de chaussées des routes cantonales jurassiennes, sous l aspect technique et économique. A l intérieur d une agglomération ou d un village, les eaux de chaussées sont généralement évacuées par collecteurs. Selon le taux de pollution des eaux récoltées et selon la vulnérabilité des eaux souterraines, elles peuvent être soit infiltrées, soit déversées dans les eaux superficielles, ou envoyées dans les égouts publics. En ce qui concerne les eaux pouvant être infiltrées, plusieurs solutions sont envisageables. Une possibilité réside dans l aménagement de bassins d infiltration. Un bassin d infiltration est une installation d aspect naturel ou technique assurant l infiltration des eaux de chaussées à travers une couche de sol vivant. Il permet l épuration de ces eaux par rétention, fixation et dégradation dans le sol des matières en suspension et des substances dissoutes. En outre, le bassin peut retenir un certain volume d eau, évitant l augmentation brusque du débit d un ruisseau. Dans le Canton du Jura, aux abords des routes cantonales, plusieurs bassins d infiltration destinés à recevoir les eaux de chaussées ont été aménagés. A l heure actuelle, 7 bassins ont été construits dans les Franches Montagnes, le long de la route cantonale H18 tandis que d autres sont en cours de planification. En Ajoie, un bassin a été réalisé dans la plaine du Creugenat, entre Porrentruy et Courtedoux, et deux ont été aménagés dans le cadre de la traversée du village de Bure. D autres sont également en cours de planification. Jusqu à présent aucun contrôle particulier n a été mené concernant le fonctionnement et l efficacité de ces bassins. Aucune analyse n a également été effectuée sur la qualité des sols ou sur la qualité de l eau traversant ces bassins. Durant ce travail de diplôme, 4 bassins ont été suivis, par des observations, des mesures et des analyses, entre le mois de décembre 2010 et le mois de septembre Le but visait à vérifier le fonctionnement de ces bassins, tant du point de vue de leur capacité de rétention infiltration que de leur capacité d épuration. Par ailleurs, afin de répondre à la Directive VSA (2002) qui précise que les installations d infiltration ne doivent pas seulement être entretenues mais surveillées régulièrement, ce travail propose un système de contrôle périodique, économiquement supportable, permettant de vérifier le fonctionnement d un bassin d infiltration et de s assurer que la qualité des eaux à la sortie du bassin soit conforme aux exigences légales. UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 7

10 2.3 BASES LEGALES ET NORMES Plusieurs textes légaux régissent l évacuation des eaux de chaussées. Citons notamment : LPE : Loi fédérale sur la protection de l environnement du 7 octobre 1983 (RS ) LEaux : Loi fédérale sur la protection des eaux du 24 janvier 1991 (RS ) OEaux : Ordonnance fédérale sur la protection des eaux du 28 octobre 1998 (RS ) OPAM : Ordonnance fédérale sur la protection contre les accidents majeurs du 27 février 1991 (RS ) OSol : Ordonnance sur les atteintes portées aux sols du 1er juillet 1998 (RS ) OFEFP (2002) : Protection des eaux lors de l'évacuation des eaux des voies de communication, Instructions VSA (2002) : Evacuation des eaux pluviales, Directive VSA (2008) : Evacuation des eaux pluviales, Mise à jour VSS SN a (2003) Evacuation des eaux de chaussée Bases, Norme VSS SN (2009) Evacuation des eaux de chaussée Pollution des eaux de chaussées, Norme VSS SN (2001) Evacuation des eaux de chaussées Intensité des pluies, Norme 2.4 GESTION DES EAUX DE CHAUSSEES 1 La gestion des eaux de route fait l objet d Instructions de l OFEFP (2002) intitulées «Protection des eaux lors de l évacuation des eaux des voies de communication». Ce document a pour objectif l application des prescriptions définies par la Loi et l Ordonnance sur la protection des eaux (LEaux et OEaux), c'est à dire : La protection globale des eaux La conservation aussi naturelle que possible du cycle de l eau Les eaux des voies de communication sont des eaux de précipitations qui s écoulent en surface sur les chaussées. Celles ci sont plus ou moins chargées en polluants. Elles contiennent principalement des métaux lourds et des particules organiques provenant des carburants, des pneus et des véhicules. La charge en trafic, les poids lourds, le trafic local et notamment le trafic agricole, ainsi que d autres facteurs tels qu une chaussée en pente ou une zone d accélération influencent la charge en polluants dans les eaux de chaussées. De ce fait, les eaux des voies de communication peuvent être plus ou moins polluées. Selon l article 7 de la LEaux, les eaux polluées doivent être traitées, alors que les eaux non polluées doivent être évacuées par infiltration si les conditions locales le permettent. Le déversement dans les eaux superficielles n est admissible que si les conditions locales ne permettent pas une infiltration. La limite admise pour considérer des eaux comme polluées ou non est fixée par l art. 3 de l OEaux, qui précise que les eaux à évacuer sont considérées comme polluées ou non polluées, en fonction des substances susceptibles de polluer les eaux, présentes dans les eaux à évacuer et en fonction de l état des eaux réceptrices. Ainsi, pour apprécier si les eaux des voies de communication sont polluées, on se place également du point de vue des eaux réceptrices. 1 Informations tirées des Instructions OFEFP (2002) et de la Directive VSA (2002) UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 8

11 La pollution des eaux des voies de communication ne peut pas être définie uniquement par le taux de polluants présents dans l eau. Des eaux pluviales chargées en polluants peuvent être considérées comme eaux usées non polluées si elles n influencent pas négativement les eaux dans lesquelles elles sont déversées. En d autres termes, les eaux à évacuer sont considérées comme polluées si elles peuvent polluer les eaux réceptrices. Si les conditions de qualité permettent l infiltration, l Autorité examine si les eaux à évacuer peuvent être polluées en raison des atteintes existantes au sol ou au sous sol non saturé et si elles sont suffisamment épurées dans le sol ou le sous sol non saturé. De plus, les valeurs indicatives fixées dans l Ordonnance sur les atteintes portées au sol (OSol) doivent être respectées à long terme. Cette dernière exigence ne concerne toutefois pas les bassins d infiltration. L Autorité doit examiner dans chaque cas les avantages et les inconvénients d une infiltration et décider des mesures nécessaires en cas d infiltration des eaux des voies de communication. Dans les secteurs urbanisés, le PGEE (Plan général d évacuation des eaux) d une Commune précise les régions dans lesquelles les eaux non polluées peuvent être infiltrées. La capacité d infiltration du sol et du sous sol et l épaisseur des couches, ainsi que le niveau de la nappe phréatique sont déterminants. En ce qui concerne l infiltration, il est important que celle ci se fasse à travers une couche de sol biologiquement actif et non directement vers un puits d infiltration. Le passage de l eau à travers un sol représente une méthode d épuration naturelle permettant la rétention des matières en suspensions et des polluants. La filtration par un sol fonctionne selon deux principes : filtre mécanique par retenue des particules solides et filtre biologique par phénomène de dégradation. La capacité d épuration dépend de la qualité du sol (taux d argile, taux de matière organique, capacité d échange cationique, porosité, etc.) ; elle est proportionnelle à son épaisseur (horizons A et B). Dans le cas d un bassin d infiltration, la capacité d épuration et de rétention doit suffire pour empêcher que l eau d infiltration n affecte les eaux souterraines. Certains sols possèdent les conditions physico chimiques suffisantes et peuvent être réutilisés sans autre. D autres sont composés d un sous sol marneux ou d un sol trop riche en argile, ce qui offre une trop faible perméabilité. Dans ce cas, un matériau naturel importé provenant de secteurs calcaires devra être utilisé. En résumé, lors d un projet d installation d infiltration pour eaux de chaussées, le taux de pollution des eaux évacuées, la vulnérabilité des eaux souterraines, la capacité d épuration du sol et la capacité d infiltration du sol et du sous sol sont déterminants. C est dans ce cadre, afin de répondre à la législation en vigueur et en tenant compte de tous les facteurs déterminants cités ci dessus, que plusieurs bassins d infiltration ont été aménagés le long des routes cantonales jurassiennes. 2.5 BASSINS ETUDIES LOCALISATION Quatre bassins ont été retenus pour mener cette étude. Ils ont été sélectionnés en fonction de leur emplacement géographique, le but étant d étudier des ouvrages situés dans des régions géographiques, géologiques et climatiques différentes. Ainsi deux bassins ont été étudiés en Ajoie et deux autres ont été étudiés dans les Franches Montagnes. En Ajoie, le bassin de Courtedoux et celui de Bure étaient les seuls en fonction au début de l étude. Parmi les 7 bassins réalisés dans les Franches Montagnes, ceux de Saignelégier Est et de Montfaucon Les Enfers ont été retenus, car ils sont équipés de chambres à l amont et à l aval, permettant le prélèvement d échantillons d eau. UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 9

12 2.5.1 Bassin No 1: Courtedoux Destiné à récolter et infiltrer les eaux de route, il a été réalisé en 2007 dans le cadre de la réfection de la route cantonale RC 247 qui traverse Courtedoux. L ouvrage est situé dans la plaine du Creugenat 2, à l entrée Est du village de Courtedoux, à environ 50m au Nord ouest du lit de la rivière (Figure 1). Son volume de rétention est de 230 m 3 et sa surface d infiltration de 300 m 2. Figure 1 : Situation du bassin de Courtedoux Bassin No 2: Bure Le bassin d infiltration étudié a été réalisé dans le cadre du réaménagement de la traversée de Bure. Le projet complet a prévu trois bassins de rétention infiltration pour eaux de chaussées. Le bassin étudié, situé à la route de Fahy (Figure 2), récolte les eaux de chaussées du Sudouest du village et d une partie du Sud est du village. Le bassin, mis en fonction en 2010, comprend un volume de 440 m 3 et une surface d infiltration de 900 m 2. Figure 2 : Situation du bassin de Bure 2 Le Creugenat est un gouffre situé sur la commune de Chevenez. En cas de crue, la rivière souterraine l Ajoulote fait sortir du Creugenat des eaux qui donnent naissance à une rivière temporaire qui s écoule dans la plaine de Courtedoux : le Creugenat UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 10

13 2.5.3 Bassin No 3 : Montfaucon Le bassin de Montfaucon a été projeté dans le cadre des travaux d amélioration de la route H18 reliant Bâle à la Chaux de Fonds. Le système de gestion des eaux a été mis en conformité afin de répondre à la LEaux et aux Instructions OFEFP (2002). Ce bassin, d un volume de 500 m 3 et d une surface d infiltration d environ 1'400 m 2 récolte les eaux de chaussées provenant de l intérieur du village de Montfaucon, depuis 2004 (Figure 3). Figure 3 : Situation du bassin de Montfaucon Bassin No 4 : Saignelégier Est Le bassin de Saignelégier Est a également été projeté dans le cadre des travaux d amélioration de la route H18 reliant Bâle à la Chauxde Fonds, pour répondre aux Instructions OFEFP (2002). Cet ouvrage de rétentionfiltration, mis en fonction en 2007, récolte les eaux provenant de la partie Est de Saignelégier (Rue des Rangiers). Son volume est de 435 m 3 et sa surface d infiltration est d environ 800 m 2 (Figure 4). Figure 4 : Situation du bassin de Saignelégier UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 11

14 2.6 PERIODE D ETUDE Ce travail de diplôme a été mené sur une période de 15 mois, du 1er septembre 2010 au 30 novembre Les observations, mesures, prélèvements et analyses ont été effectuées entre les mois de décembre 2010 et septembre CADRE DE L ETUDE L étude consiste essentiellement à vérifier la capacité de rétention et d infiltration d eau, ainsi que la qualité des eaux et des sols, de bassins en fonction. L aspect légal des ouvrages (classification des eaux à évacuer selon art. 7 LEaux), leur dimensionnement, ainsi que le choix de la couche filtrante (nature et épaisseur) mise en place, sont considérés comme données de bases et ne font pas partie de ce travail. Les conclusions comprennent quelques idées d amélioration en fonction des observations, des mesures effectuées et des résultats d analyses. Toutefois, celles ci sont indicatives et non exhaustives. Un projet d adaptation permettant d améliorer le fonctionnement des bassins devrait être étudié précisément, par la suite, pour chaque bassin, avec l aide de spécialistes pluridisciplinaires. Le devis estimatif porte sur un suivi annuel pour ce type de bassin. Le coût de l aménagement initial ou d une transformation ultérieure ne fait pas partie du cadre de cette étude. 2.8 RESPONSABLES DES MESURES ET ANALYSES L installation et la gestion des orphimèdes, permettant de mesurer la hauteur d eau dans les bassins, a été assurée par Florence Voisard avec le soutien des collaborateurs du Bureau CSD Ingénieurs SA à Porrentruy. Les données pluviométriques proviennent pour l Ajoie, de la station météorologique A16 de Théodoncourt et pour les Franches Montagnes, de la station Météosuisse de la Chaux de Fonds. Les données techniques concernant les bassins sont issues des rapports et plans établis par les Bureaux d ingénieurs mandatés pour la réalisation des bassins. Les échantillons d eau ont été prélevés par Florence Voisard. Les analyses des échantillons d eau ont été effectuées par le Laboratoire cantonal de la République et Canton du Jura. Les échantillons de sols ont été prélevés par Florence Voisard avec la collaboration de Dr Elena Havlicek et M. Jean Fernex pour les prélèvements effectués dans le bassin de Saignelégier. Les analyses de polluants dans les sols ont été effectuées par le Laboratoire cantonal de la République et Canton du Jura. Les analyses pédologiques des sols ont été réalisées par le Laboratoire Sol et Végétation de l Institut de Biologie de l Université de Neuchâtel. UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 12

15 3 DESCRIPTION TECHNIQUE DES BASSINS Selon OFEFP (2002) : «On entend par traitement, l infiltration à travers une installation qui permet d arrêter l eau après son passage dans le sol et de contrôler sa qualité. Si l eau d infiltration n est pas collectée après son infiltration, l opération n est pas considérée comme traitement (Figure 5). Ce mode naturel d infiltration à travers une couche de terre recouverte de végétation doit être prévu si une infiltration sans traitement est admissible sur la base de l examen d admissibilité». Ainsi, parmi les quatre bassins étudiés, deux ne peuvent être considérés comme traitement, malgré une filtration de l eau à travers un sol, car il n y a aucune possibilité de collecter l eau après son infiltration. Il s agit du bassin de Courtedoux et celui de Bure. Deux bassins peuvent par contre être considérés comme «traitement», celui de Montfaucon et celui de Saignelégier car ils sont équipés de chambres avec vanne à la sortie des bassins (Figure 6), permettant de contrôler la qualité de l eau et permettant de les retenir en cas d accident. Dans le cas présent, c est en raison d une mauvaise capacité d infiltration du sous sol que l eau est récoltée après son épuration par la couche d humus et non en raison de l examen d admissibilité selon OFEFP(2002). Infiltration sans installation de traitement : La dépression d infiltration Système aménagé à Courtedoux et Bure Installation de traitement : Le bassin de rétention filtrant Système aménagé à Montfaucon et Saignelégier Figure 5 : Croquis tirés de OFEFP (2002) : Dépression d infiltration et Bassin de rétention filtrant Figure 6 : Chambres avec vanne sortie bassin Montfaucon (gauche) et sortie bassin Saignelégier (droite) UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 13

16 Selon le Document ASTRA Draslar S. (2009), un bassin de rétention filtration n est adapté que pour les eaux de chaussées moyennement polluées en provenance de tronçons avec un trafic journalier moyen (TJM) < 25'000 véhicules. Le rapport entre la surface de filtration et celle de la route doit être d environ 1 :30, soit 330 m 2 de surface de filtration pour 1 ha de route. 3.1 COURTEDOUX Le bassin (Figure 7) a été dimensionné par le Bureau d ingénieurs Buchs & Plumey SA à Porrentruy (cf. Tableau 1), sur la base du rapport géologique établi par le Bureau de Géologie Géotechnique MFR SA à Delémont Notes issues du rapport géologique «Sur la base de sondages en tranchées et d un essai d infiltration, la caractérisation du site a été résumée ainsi : Sous 40 à 60 cm de terre végétale, on trouve des niveaux riches en limons donc peu propices à l infiltration, jusqu à maximum 2 m de profondeur. Dès environ 2 m, des alluvions graveleuses sont présentes avec une capacité d infiltration spécifique de 8 l/min/m 2 ( ) La nappe peut être admise comme étant inférieure à 3 m sous la surface du sol ( ) Les conditions posées par la VSA (2002) (chap ) pour les bassins d infiltration sont remplies : minimum de 1m entre la base du bassin et la nappe, minimum de 50 cm entre la base du sol reconstitué et la nappe ( ) En admettant une structure du sol reconstitué dans le bassin comme «optimale» (selon VSA (2002) tableau 3.4), la vulnérabilité des eaux souterraines est à considérer comme faible car il s agit de terrains meubles à granulométrie grossière (selon VSA (2002) tableau 3.5). Le site étant classé en secteur Au de protection des eaux (carte de protection des eaux feuille Ajoie établie par ENV), l infiltration est donc admissible pour route de grand trafic et à grande capacité (selon VSA (2002) tableau 3.6) ( )». UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 14

17 Figure 7 : Bassin de Courtedoux, situation et coupe 3.2 BURE Les essais d infiltration ainsi que le rapport d impact sur l environnement comprenant le dimensionnement du bassin d infiltration ont été établis par le Bureau d ingénieurs CSD SA à Porrentruy (cf. Tableau 1) Le Projet a été établi par le Bureau Buchs & Plumey SA à Porrentruy (Figure 8) Notes issues du RIE «Les terrains observés dans la région de Bure sont formés d une alternance de marnes et de calcaires (formation de Bure) ( ) Une couche de limons d origine colluviale recouvre ces terrains ; les sols qui se développent sont généralement plus épais sur les marnes que sur les calcaires. La couche de surface a une épaisseur supérieure à 2.5 m sur les marnes, mais ne dépasse pas 2 m sur les calcaires. La nature marno calcaire des roches fait que la région de Bure est très karstifiée, avec de nombreuses dolines et entièrement drainée par une rivière souterraine, la Milandrine dont les eaux s écoulent vers le nord et ressortent à l exutoire du Saivu à Boncourt. Les eaux souterraines sont par conséquent très vulnérables, mais relativement bien protégées dans les zones où le sol est épais» Le bassin étudié se situe en secteur calcaire dans sa partie nord et en secteur marneux dans sa partie sud (entrée eau). UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 15

18 Figure 8 : Bassin de Bure, situation et coupe 3.3 MONTFAUCON Le bassin (Figure 9) a été dimensionné en 2003 par le Bureau CENTEC à Delémont (cf. Tableau 1). Ce Bureau n existe plus à l heure actuelle. Nous disposons de très peu d informations concernant le dimensionnement de ce bassin. Aucune information sur les essais d infiltration ni aucun rapport géologique ne sont disponibles. Les notes concernant le dimensionnement du bassin sont très succinctes. Les quelques informations données au sujet de l hydrogéologie et de la gestion des eaux de chaussées à cet endroit ont été reprises dans le dossier du bassin de Saignelégier, situé également le long de la route cantonale H Notes issues de l étude hydrogéologique établie pour le bassin de Saignelégier «Le plateau des Franches Montagnes est totalement dépourvu de cours d eau superficiel étant donné la forte perméabilité des roches qui en forment le sous sol. Les eaux de pluie s infiltrent donc immédiatement et, où la géologie le permet, s écoulent à travers les couches calcaires vers le réservoir karstique régional situé à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Les vitesses de transit vers les exutoires sont très élevées dans ces secteurs, atteignant plusieurs dizaines de m/h, comme l ont montré divers essais de traçage. Ses principaux exutoires se situent dans la vallée du Doubs.» «L absence de sols suffisamment épais pour assurer une filtration optimale des eaux en surface rend ces aquifères très vulnérables face à diverses pollutions d origine routière : pollution chronique (lessivage de la chaussée), pollution à caractère saisonnier (salage des routes, ), Pollution accidentelle (écoulement d hydrocarbures, de matières dangereuses ) Le bassin de rétention filtration récolte les eaux de chaussées provenant du village de Montfaucon. Celles ci sont traitées à travers une couche de sol biologiquement actif, puis récoltées par un réseau de drains, afin d être acheminées vers l emposieu du Begnon. UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 16

19 Figure 9 : Bassin de Montfaucon, situation et coupe 3.4 SAIGNELEGIER Le bassin (Figure 10) a été dimensionné par le Bureau d ingénieurs M. Jobin SA à Delémont (cf. Tableau 1), sur la base de «l étude hydrogéologique pour la gestion des eaux de routes» et du «Rapport préliminaire d impact sur l environnement» établis par le Bureau CSD SA à Porrentruy Notes issues de l étude hydrogéologique et du RIE Comme pour le bassin de Montfaucon, la karstification intense des roches du sous sol dans le secteur du projet permet aux eaux qui s infiltrent dans les terrains de rejoindre très rapidement les aquifères profonds. L absence de sols suffisamment épais pour assurer une filtration optimale des eaux en UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 17

20 surface rend ces aquifères très vulnérables face à diverses pollutions d origine routière : pollution chronique (lessivage de la chaussée), pollution à caractère saisonnier (salage des routes etc.) et pollution accidentelle (écoulement d hydrocarbures, de matières dangereuses ). Le secteur de Saignelégier appartient au bassin d alimentation des sources du Theusseret. Ces sources n étant pas utilisées pour l adduction d eau potable, on se trouve en secteur A u de protection des eaux souterraines. Le secteur prévu pour la filtration des eaux est situé sur un sous sol marneux peu perméable ne permettant pas l infiltration de l eau. Cette problématique a été résolue en aménageant 2 installations différentes. L eau est d abord récoltée dans un bassin situé «Sous le Bâmont» où elle est filtrée à travers un sol biologiquement actif. L eau est ensuite acheminée vers un puits d infiltration, situé «Sur la Saigne», dans un endroit bien karstifié. Les eaux filtrées dans le bassin sont donc collectées à la base de la couche filtrante et acheminées, par des collecteurs d eaux claires, jusqu à l exutoire «Sur la Saigne», où elles sont infiltrées dans le sous sol. Comme la capacité d infiltration de l exutoire est insuffisante en cas de fortes pluies, le bassin prévu pour la filtration remplit simultanément le rôle de rétention. Le fond du bassin présente une faible pente (0,5 à 1 %). Figure 10 : Bassin de Saignelégier, situation et coupes UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 18

21 3.5 INDICATIONS SUR LE DIMENSIONNEMENT DES BASSINS COURTEDOUX BURE MONTFAUCON SAIGNELEGIER INDICATIONS ISSUES DES NOTES DE DIMENSIONNEMENT Densité du trafic (véhicules) '000 4'300 5'100 Surface réduite 1 ha 20'900 m 2 19'000 m 2 8'430 m 2 Secteur de protection des eaux A u A u A u A u Vulnérabilité des eaux souterraines Selon rapport géologique Moyenne Elevée Elevée Elevée Appréciation de la pollution des eaux pluviales des surfaces de route Selon tableau 3.2 VSA 2002 Moyenne Faible à moyenne Moyenne Moyenne Admissibilité de l'infiltration Selon tableau 3.6 VSA 2002 Infiltration admissible Infiltration admissible à travers une couche de sol filtrant d'au moins 1 m d'épaisseur Infiltration admissible à travers une couche de sol filtrant d'au moins 1 m d'épaisseur Infiltration admissible à travers une couche de sol filtrant d'au moins 1 m d'épaisseur Capacité d infiltration du site admise 2 l/min/m l/min/m 2 1 l/min/m l/min/m 2 Surface d infiltration admise 300 m2 Fond du bassin : 200 m2 900 m 2 1'400 m m 2 Talus : 100 m2 Capacité d infiltration du bassin 10 l/s 12 l/s 23 l/s 5.9 l/s Débit spécifique d infiltration (q ab ) 10 l/s/ha Temps de retour 5 ans 2 ans 5 ans 10 ans Intensité pluviale selon VSS SN temps = 30 min 128 l/s/ha 104 l/s/ha 128 l/s/ha 146 l/s/ha Volume de rétention spécifique Selon figure 8.7 VSA m 3 /ha réduit Volume de rétention Selon clacul intensité des pluies 440 m m m 3 VSS SN Volume du bassin 200 m m m m 3 Pente des talus entre 2/3 et 1/3 2/3 entre 1/2 et 1/1 2/3 Conditions : Le niveau de la nappe en HE à la cote maximale située à 1 mètre sous le niveau du fond du bassin NATURE DU SOL MIS EN PLACE Couche supérieure Terre végétale horizon A Epaisseur : 20 cm Terre végétale horizon A Epaisseur : 25 cm Terre végétale horizon A Epaisseur : 30 cm Terre végétale horizon A Epaisseur : 25 cm Couche inférieure Terre végétale horizon B Terre végétale horizon B Grave 2 Terre végétale horizon B Epaisseur : 30 cm Epaisseur : 25 cm Epaisseur variable Epaisseur : 30 cm Sous la couche inférieure Couche d égalisation drainante Natte filtrante PE Ø 150 Sol en place gravier avec réseau de drains Type SYTEC HF 180 Marne existante Epaisseur 15 cm Emplacement arrivée d eau Blocs de pierre Dépression formée de blocs de pierre Blocs de pierre formant barrage Blocs de pierre formant barrage Tableau 1 Indications sur le dimensionnement des bassins

22

23 4 CONTRÔLE DE LA QUALITE DES SOLS 4.1 QUALITES PHYSIQUES ET CHIMIQUES Structure du sol Selon les Instructions OFEFP (2002), la structure du sol d un bassin d infiltration est importante. C est elle qui détermine la capacité d infiltration et d épuration du sol et donc le fonctionnement du bassin. Une teneur en argile équilibrée, par exemple, est essentielle pour un fonctionnement optimal d un bassin d infiltration. Un sol comportant peu d argile, aura une bonne capacité d infiltration. A l inverse, une teneur en argile élevée, favorise l épuration de l eau en retenant les métaux lourds, par sa capacité d échange cationique. Cette capacité d épuration grâce à une forte présence d argile est toutefois remise en cause par de récentes études, notamment l Etude Boivin P., Saadé M., Pfeiffer H.R., Hammecker C., Degoumois Y (2008), qui, par différents essais, a montré qu un sol contenant plus de sable et moins d argile assure une meilleure épuration de l eau. Selon cette étude, un sol sableux assure une meilleure porosité et sa capacité d échange cationique reste élevée grâce à la présence importante de matière organique en surface. Tandis que dans un sol argileux, la conductivité hydraulique est plus faible et des cheminements préférentiels, où l eau s écoule rapidement sans être épurée, s y créent plus facilement. La structure du sol influence également l épuration de l eau par le biais d autres facteurs. Le taux d humus (matière organique) est responsable de la dégradation de substances comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAH). Le ph du sol, lorsqu il est élevé, favorise la capacité du sol à retenir les métaux lourds. L épaisseur du sol a également une influence sur sa capacité d épuration. Plus elle est importante, meilleure sera l épuration de eau. Ainsi, une structure du sol en place proche de l état naturel devrait représenter le système le plus efficace. Pour des sols destinés à l infiltration des eaux pluviales, la Directive VSA (2002) et sa Mise à jour (2008) font la distinction entre une structure du sol optimale, moyenne, minimale ou insuffisante, selon sa teneur en argile, sa teneur en humus, sa valeur de ph et son épaisseur (cf. Tableau 2). Couche supérieure Horizon A Couche inférieure Horizon B Argile Humus ph Epaisseur Argile Humus Epaisseur Optimale (5)10<T<15(20) 4% cm (5)10<T<15(20) < 1% 50cm Moyenne (5)10<T<15(20) 2% cm (5)10<T<15(20) < 1% 30cm Minimale (5)10<T<15(20) 2% cm (5)10<T<15(20) < 1% 20cm Insuffisante Non respect des valeurs ci dessus Non respect des valeurs ci dessus Tableau 2 : Exigences pédologiques pour sols destinés à l infiltration des eaux pluviales (VSA 2008) Si la qualité du «matériau sol» disponible est déterminante, la mise en œuvre et la réalisation du bassin sont tout aussi importantes. Selon la VSA (2002), la manipulation, les terrassements, la mise en dépôt intermédiaire, le transport et la mise en place des sols ont une grande influence sur la capacité d infiltration future du bassin. Lors de manipulation, des mesures de précaution doivent UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 20

24 être strictement appliquées pour les sols utilisés pour ces bassins. Si ces sols devaient être compactés durant leur manipulation ou devaient perdre leurs caractéristiques physico chimiques, le fonctionnement des bassins ne serait plus assuré. Un sol compacté est endommagé de façon pratiquement irréversible et n est plus utilisable pour l infiltration Polluants dans le sol Il n'existe plus de sols non contaminés en Suisse. La plupart des polluants sont retenus dans les sols; ils s'y accumulent pendant des décennies. Près de 90% des terres meubles sont faiblement polluées, 9% le sont moyennement et 1% fortement (OFEV 2011). Certains métaux lourds, issus de la dégradation de la roche mère, sont présents de manière naturelle. D autres polluants ont été apportés par diverses voies d émission (agriculture, industrie, trafic routier etc.). Selon la VSA (2002), les substances facilement solubles dans l eau pluviale sont diluées lors de leur séjour et représentent pour les cours d eau une pollution temporaire, tandis que les substances non dégradables et facilement adsorbables par les boues, sédiments et couches d infiltration du sol, s accumulent. Les sols analysés dans le cadre de la présente étude étant influencés principalement par le trafic routier, les paramètres «métaux lourds» et «PAH» sont déterminants, c est pourquoi l analyse chimique, des échantillons de sol prélevés dans les bassins, a porté sur ces paramètres. Afin d évaluer le taux de pollution des sols présents dans les bassins d infiltration étudiés, les références suivantes ont été utilisées : L Ordonnance fédérale du 1 er juillet 1998 sur les atteintes portées aux sols (OSol) évalue le taux de pollution des sols en fonction de trois différents seuils (cf. Tableau 3) : les valeurs indicatives les seuils d investigation les valeurs d assainissement Valeur indicative Seuil d investigation pour cultures fourragères Valeur d assainissement agriculture Métaux lourds Chrome (Cr) 50 mg/kg MS Nickel (Ni) 50 mg/kg MS Cuivre (Cu) 40 mg/kg MS 150 mg/kg MS 1'000 mg/kg MS Zinc (Zn) 150 mg/kg MS 2'000 mg/kg MS Cadmium (Cd) 0.8 mg/kg MS 2 mg/kg MS 30 mg/kg MS Plomb (Pb) 50 mg/kg MS 200 mg/kg MS 2'000 mg/kg MS PAH Somme 16 congénères 1 mg/kg MS 20 mg/kg MS 100 mg/kg MS Benzo(a)pyrène 0.2 mg/kg MS 2 mg/kg MS 10 mg/kg MS Tableau 3: Valeurs indicatives, Seuils d'investigation, Valeurs d'assainissement (OSol Annexe 2) Aucune valeur n est indiquée pour l arsenic (As) dans l OSol. Selon le document NABO (1999), en Suisse, l arsenic n est pas considéré comme un polluant prioritaire des sols, compte tenu de la baisse de la charge observée au cours des 30 dernières années. Des mesures effectuées sur 105 sites indiquent des teneurs en arsenic situées entre 1,5 et 9,5 mg/kg. La médiane des teneurs relevées sur les sites NABO est de 3,2 mg/kg. Selon ce document, la valeur d orientation, de 20 mg/kg, proposée par Kloke en 1980 s avère adéquate pour évaluer le taux de pollution d un sol par l arsenic. UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 21

25 La Directive VSA (2002) a établi un tableau offrant un aperçu des pollutions escomptées du sol. Les sols ont une teneur géogène naturelle en métaux lourds, provenant des types de roches désagrégées qui servent de substrat à la formation du sol. Les valeurs moyennes indiquées dans le tableau représentent de loin la plus grande partie des conditions de teneur géogène du substrat rencontrées en Suisse. Ces valeurs proviennent des études du NABO (Réseau national d observation du sol). Le Tableau 4 ci dessous reprend quelques données du tableau de la Directive. Géogène Pollution générale de base sous sol Pollution générale de base sol Pollution le long des routes cantonales Métaux lourds Chrome (Cr) 44 mg/kg mg/kg mg/kg Nickel (Ni) 26 mg/kg 8 43 mg/kg 6 40 mg/kg Cuivre (Cu) 13 mg/kg 6 25 mg/kg 6 35 mg/kg mg/kg Zinc (Zn) 57 mg/kg mg/kg mg/kg mg/kg Cadmium (Cd) 0.14 mg/kg mg/kg mg/kg mg/kg Plomb (Pb) 14 mg/kg mg/kg mg/kg mg/kg PAH Somme 16 congénères 2 >100 mg/kg Tableau 4 : Degré de pollution des sols en Suisse (VSA 2002) UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 22

26 4.2 MESURES EFFECTUEES Une seule campagne de prélèvements d échantillons de sol a été effectuée. Elle s est déroulée entre le 20 et le 25 juin Des analyses pédologiques, caractérisant les sols, ont été effectuées par le Laboratoire Sol et Végétation de l Institut de biologie de l Université de Neuchâtel. Les échantillons ont été récoltés dans des sachets en PE. Des analyses chimiques, afin de connaître la nature et la quantité de polluants, ont été effectuées par la Laboratoire cantonal de la République et Canton du Jura. Les échantillons ont été récoltés dans des bocaux en verre (Figure 11). Figure 11 : Saignelégier, prélèvement d échantillons La méthode de prélèvement est décrite cidessous pour chaque bassin Prélèvements dans le bassin de Courtedoux Dans le bassin de Courtedoux, les échantillons de sol ont été prélevés le 24 juin. Une fouille de 50 X 50 cm a été creusée à proximité de l entrée d eau dans le bassin (distance 5.00m), sur une profondeur de 48 cm (niveau natte filtrante sur sous sol en place). Les observations faites sont décrites au chapitre Les échantillons de sols ont été prélevés selon les modèles suivants : Echantillon COU 1 : Horizon A profondeur 0 12 cm échantillon simple Echantillon COU 2 : Horizon B profondeur cm échantillon simple Echantillon COU 3 : Horizon B profondeur cm échantillon simple De plus deux cylindres de Burger ont été prélevés aux niveaux COU 1 et COU 3, afin de déterminer la densité apparente du sol. Un échantillon supplémentaire : COU 4, a été prélevé au milieu du bassin. Il était composé selon le modèle suivant : Mélange d échantillons de sols prélevés à une profondeur de 20 cm, à 6 endroits différents, choisis de manière aléatoire et éloignés les uns des autres d une distance égale à environ 2.00 m Prélèvements dans le bassin de Bure Dans le bassin de Bure, les échantillons de sol ont été prélevés le 25 juin. Une fouille de 50 X 45 cm a été creusée à proximité de l entrée de l eau dans le bassin (distance 7.00 m), à une profondeur de 55 cm. Les observations faites sont décrites au chapitre Les échantillons de sols ont été prélevés selon les modèles suivants : Echantillon BU 1 : Horizon A profondeur 0 30 cm échantillon simple Echantillon BU 2 : Horizon B profondeur cm échantillon simple A Bure, les deux cylindres de Burger, permettant de déterminer la densité apparente du sol, ont été prélevés aux niveaux BU 1 et BU 2. UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 23

27 Un échantillon supplémentaire : BU 3, a été prélevé à l opposé de l entrée de l eau dans le bassin. Il s agissait d un échantillon composé selon le modèle suivant : Mélange d échantillons de sols prélevés à une profondeur de 20 cm, à 6 endroits différents, choisis de manière aléatoire et éloignés les uns des autres d une distance égale à environ 2.00 m Prélèvements dans le bassin de Montfaucon Dans le bassin de Montfaucon, les échantillons de sol ont été prélevés le 23 juin. Une fouille de 50 X 50 cm a été creusée à proximité de l entrée de l eau dans le bassin (distance 5.80m), sur une profondeur de 46 cm (niveau Grave II). Les observations faites sont décrites au chapitre Les échantillons de sols ont été prélevés selon les modèles suivants : Echantillon MON 1 : Horizon A profondeur 0 10 cm échantillon simple Echantillon MON 2 : Horizon A profondeur cm échantillon simple Echantillon MON 3 : Horizon B profondeur cm échantillon simple A Montfaucon, les cylindres de Burger, permettant de déterminer la densité apparente du sol ont été prélevés, aux niveaux MON 1 et MON 3. Un échantillon supplémentaire : MON 4, a été prélevé à l opposé de l entrée de l eau dans le bassin. Il s agissait d un échantillon composé selon le modèle suivant : Mélange d échantillons de sols prélevés à une profondeur de 20 cm, à 6 endroits différents, choisis de manière aléatoire et éloignés les uns des autres d une distance égale à environ 2.00 m Prélèvements dans le bassin de Saignelégier Les prélèvements effectués dans le bassin de Saignelégier ont été réalisés, le 20 juin, avec l aide de Dr Elena Havlicek et M. Jean Fernex. Une fouille de 60 X 60 cm a été creusée à proximité de l entrée de l eau dans le bassin (distance 4.25 m), sur une profondeur de 60 cm (niveau natte filtrante sur couche drainante). Les observations faites sont décrites au chapitre Les échantillons de sols ont été prélevés selon les modèles suivants : Echantillon SAI 1 : Horizon A profondeur 0 5 cm échantillon simple Echantillon SAI 2 : Horizon A profondeur 5 20 cm échantillon simple Echantillon SAI 3 : Horizon B profondeur cm échantillon simple Echantillon SAI 5 : Horizon B profondeur cm échantillon simple A Saignelégier, les cylindres de Burger ont été prélevés, aux niveaux SAI 2 et SAI 5. Un échantillon supplémentaire : SAI 6, a été prélevé à l opposé de l entrée de l eau dans le bassin. Il s agissait d un échantillon composé selon le modèle suivant : Mélange d échantillons de sols prélevés à une profondeur de 20 cm, à 6 endroits différents, choisis de manière aléatoire et éloignés les uns des autres d une distance égale à environ 2.00 m. UNINE ECOFOC DIPLÔME VOISARD 2011 BASSINS D INFILTRATION POUR EAUX DE CHAUSSEES Page 24

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