IUFM de l Académie de Montpellier Site de Carcassonne LEGAY Magalie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "IUFM de l Académie de Montpellier Site de Carcassonne LEGAY Magalie"

Transcription

1 IUFM de l Académie de Montpellier Site de Carcassonne LEGAY Magalie Contexte du mémoire : Petite section de maternelle Les Floralies, Trèbes Tuteur du mémoire : Claude Ancely Assesseur : Année universitaire :

2 Résumé En classe de petite section de maternelle, j ai mis en place un projet de sécurité routière. Cette expérience m a montré que l éducation à la sécurité routière est possible, voire nécessaire, dès le plus jeune âge et que la démarche de projet est un bon moyen de la mettre en œuvre. Summary In class of small section of nursery school, I set up a project of road safety. This experiment showed me that education with the road safety is possible, even necessary, as of the youth and that the step of project is a good means of implementing it. Mots clés?? Sécurité routière?? Projet?? Cycle des apprentissages premiers?? Interdisciplinarité?? Sortie éducative 2

3 Introduction Voyant arriver les enfants à l école, j ai pris conscience qu avant d être écoliers, ils étaient usagers de la route. A pieds, à bicyclette ou passagers d autobus ou de voiture, ils sont tous en situation de risque. A ceci, s ajoute le constat alarmant du nombre d accidents de la circulation auquel réagit en ce moment le gouvernement en mettant en place des mesures répressives mais aussi des mesures de prévention. Je me suis alors posé la question de l Education à la Sécurité Routière à l Ecole et plus particulièrement en maternelle où les enfants sont plus souvent victimes que responsables. Donc, pour réduire l insécurité routière, il me semble que cette éducation doit être menée dès le plus jeune âge. L éducation à la sécurité routière ne se limitant pas à de l éducation civique, j ai pensé que mettre en place un projet était le meilleur moyen de la traiter, et ceci dès la maternelle. C est donc autour d une double problématique que s organise ma réflexion dans ce mémoire : est-ce qu il est judicieux de commencer l éducation à la sécurité routière dès la maternelle et est-ce que la démarche de projet est appropriée pour traiter ce sujet? Dans un premier temps, nous verrons ce qu il en est de la sécurité routière à l école, notamment à travers les textes officiels qui se sont succédés jusqu à la mise en place de l attestation de première éducation à la route et les outils à la disposition des enseignants pour mener à bien cette éducation à la sécurité routière. Ensuite, je montrerai comment j ai essayé de construire un projet et j exposerai ce que j ai fait en classe de petite section de maternelle. Après avoir essayer d analyser ma pratique je m interrogerai sur ce que j aurai pu faire pour l améliorer. 3

4 I. L éducation à la sécurité routière à l école A. Pourquoi enseigner la sécurité routière à l école? Première cause de décès de l enfant à partir de 1 an, les accidents doivent préoccuper tous ceux qui peuvent agir auprès des jeunes. A titre indicatif, 5% des usagers tués sur la route sont des enfants qui ont entre 1 et 14 ans. Chaque jour, 7 enfants de moins de 5 ans, 38 enfants de 5 à 14 ans sont victimes d un accident de la route. Un piéton blessé sur quatre est un enfant. Les accidents d enfants piétons sont plus nombreux les jours scolaires que les jours de congé. Si seulement 4% des accidents d enfants piétons ont lieu à la «porte de l école», 20% se produisent sur le trajet scolaire. Avant 10 ans, 62% des enfants tués dans un accident de la voie publique le sont alors qu ils sont passagers. L enfant est particulièrement vulnérable, tant en raison de son impulsivité que pour des raisons d ordre physiologique. Son développement (sensoriel et psychomoteur) l empêche d avoir une bonne perception des dangers : - sa taille l empêche de voir et d être vu. - sa vision latérale n est acquise que vers 8 ans ; - sa perception des sons et de la vitesse est imprécise. - son analyse des multiples informations de la rue est lente et discontinue. L éducation à la sécurité routière est une nécessité pour que l enfant puisse assumer sa propre sécurité lorsqu il est intégré à la circulation. L école est un lieu privilégié pour commencer cet apprentissage. L éducation à la sécurité routière répond à un double objectif : - à court terme : la sécurité immédiate de l enfant ; - à long terme : la formation du futur citoyen. 4

5 L éducation et la formation à la citoyenneté abordées dès l école primaire, poursuivies au collège et au lycée, constituent une mission majeure pour l Ecole. Devenu adulte, l élève met en œuvre des comportements sociaux et civiques que l école se doit de préparer. L éducation à la sécurité routière est, dès l école maternelle, un domaine d action et de réflexion qui développe des comportements du citoyen responsable, et permet de les exercer dans un environnement qu il convient de maîtriser, en relation permanente avec les autres. Piéton, cycliste, cyclomotoriste, passager d une voiture ou usager de transport en commun, l enfant puis l adolescent doit acquérir un comportement responsable, savoir décrypter les situations, faire des choix en gérant les risques et en connaissant les dangers. C est pourquoi l éducation à la sécurité routière fait partie des missions fondamentales de l école. B. Les textes officiels 1. L éducation à la sécurité routière au fil des textes La réglementation concernant l enseignement de la sécurité routière devient de plus en plus précise au fil du temps. Ainsi, l article premier de la loi n du 26 juillet 1957 dit que «l enseignement du Code de la route est obligatoire et sera incorporé dans le programme des divers ordres d enseignement.» Puis la note de service n du 13 janvier 1984 préconise l «emploi par les élèves des écoles élémentaires et des établissements d enseignement du second degré de leurs 5

6 bicyclettes comme moyen de déplacement en groupe» pour permettre aux enseignants de «donner à leur démarche éducative une forme concrète et pratique, en situation réelle.» La circulaire n du 25 septembre 1987 concernant «éducation et sécurité routière dans les écoles maternelles et les écoles élémentaires» précise les objectifs et les moyens de l éducation à la sécurité routière, en conformité avec les objectifs généraux de l école élémentaire indiqués par les textes officiels. Pour résumer les objectifs, citons : «au sortir de l école élémentaire, l élève, piéton ou cycliste, doit avoir acquis : - la connaissance des règles essentielles du Code de la route ; - un comportement responsable en ce qui concerne la circulation à pied et à bicyclette ; - un comportement adapté à la situation de passager d un véhicule automobile et d usager des transports en commun.» 1 Pour parvenir à ces objectifs, les méthodes et moyens indiqués s appuient sur l ensemble des disciplines enseignées à l école élémentaire et tout particulièrement sur l éducation civique. Le 12 février 1993, le décret n cadre l enseignement des règles de sécurité routière et la délivrance du brevet de sécurité routière. En effet, citons l article premier : «afin de permettre aux élèves, usagers de la route, d acquérir des comportements responsables, un enseignement des règles de sécurité est dispensé aux élèves des écoles primaires et des collèges, et des classes de même niveau des établissements d enseignement public et d enseignement privé. Cet enseignement s intègre obligatoirement dans le cadre des horaires et des programmes en vigueur dans les établissements d enseignement public et d enseignement privé sous contrat. Il a un caractère transdisciplinaire. Les conditions de sa 1 Circulaire n du 25 septembre 1987 du BO n 34 du 1 er octobre

7 mise en œuvre sont fixées par instruction du ministre chargé de l Education en vue d assurer, notamment, une continuité dans l apprentissage des règles de sécurité routière.» 2 Ce décret préconise aussi l intégration des actions spécifiques de sécurité routière dans le projet d école (article 4). De plus, pour finaliser cet enseignement, «il est créé une attestation scolaire de sécurité routière de premier niveau et une attestation de deuxième niveau. Ces attestations sont délivrées aux élèves qui ont subi avec succès le contrôle théorique des connaissances des règles de sécurité routière. Ce contrôle est obligatoire pour les élèves des établissements d enseignement public et privé sous contrat.» (article 5) Les conditions de délivrance de l attestation scolaire de sécurité routière sont précisées dans l arrêté du 12 février Le Comité Interministériel de Sécurité Routière (CISR) s est réuni plusieurs fois depuis sa création en En juin 1997, le comité insiste sur la «continuité pédagogique» de l éducation routière, les connaissances et les compétences doivent progresser de façon continue, en fonction des capacités et des besoins de chaque âge. Pour cela, il préconise que les actions menées en milieu scolaire soient relayées dans les centres de loisirs et de vacances. Suite à cette réunion, un Bulletin Officiel du ministère de l Education Nationale est adressé aux recteurs d académie le 12 mars 1998, concernant l enseignement de la sécurité routière. Ce B.O. incite les enseignants à prendre en compte «cet enseignement à tous les niveaux afin de permettre aux élèves, devenus adultes, de mettre en œuvre des comportements sociaux et civiques réfléchis et responsables.» Une des priorités du Comité interministériel à la sécurité routière du 25 octobre 2000 est d améliorer l éducation et la formation à la sécurité routière. Pour cela, il décide de mettre en place un continuum éducatif dès le plus jeune âge et il a été créé une attestation de première éducation à la route (APER) délivrée à l issue de la scolarité primaire. Celle-ci 2 Décret n du 12 février 1993 relatif à l enseignement des règles de sécurité routière et délivrance du brevet de sécurité routière 7

8 complète le dispositif des attestations scolaires de sécurité routière (ASSR) passées en classe de cinquième et en classe de troisième. Résumons l évolution de l éducation à la sécurité routière. Progressivement, cette éducation n apparaît plus comme une simple juxtaposition de connaissances techniques et de règles mise en oeuvre dans des situations standardisées. Cela suppose l élaboration d une démarche qui cherche à développer le sens et la plasticité de comportements permettant à chaque enfant de gérer sa sécurité dans des situations complexes. L objectif principal de l éducation à la sécurité routière est fondé sur l adaptabilité de l enfant et sa capacité d analyse. La prévention devient essentielle dans la formation du citoyen responsable. Il devient évident que l enseignement ponctuel et émietté de la sécurité routière est insuffisante et qu une véritable formation du citoyen suppose une continuité de l école primaire au lycée. Le Bulletin Officiel N 40 du 31 octobre 2002 du Ministère de la jeunesse, de l éducation nationale et de la recherche explique la «mise en œuvre d une attestation de première éducation à la route dans les écoles maternelles et élémentaires.» 2. Mise en œuvre d une attestation de première éducation à la route dans les écoles maternelles et élémentaires Le renforcement de la sécurité routière en milieu scolaire s explique par le nombre d enfants tués chaque année dans des accidents de la circulation. Dans le BO n 40 du 31 octobre 2002, le texte du Ministère de l Education Nationale attire l attention sur le fait que ce nombre «fait apparaître un pic sensible à l âge de 3 ans, de 7 ans et de 11 ans, ce qui correspond à trois périodes du développement au cours desquelles les enfants acquièrent une nouvelle forme d autonomie mais aussi se montrent réceptif à l apprentissage de comportements adaptés. ( ) Découvrir dès le plus jeune âge que la route n est pas «à 8

9 prendre» mais à partager, c est acquérir des comportements qui permettent de se protéger des dangers de la circulation et de prendre en compte les autres usagers de la route. Le principe d une éducation précoce, continue et générale a été adopté dans l ensemble des pays européens.» C est pourquoi a été mise en place l APER (attestation de première éducation à la route) qui valide «l acquisition de règles et de comportements liés à l usage de la rue et de la route et la connaissance de leur justification.» Le BO indique que l apprentissage des règles de sécurité routière par les élèves de l école maternelle et de l école élémentaire relève de plusieurs registres d objectifs : - des objectifs de l ordre des savoirs (connaître des règles de circulation, de sécurité ) - des objectifs de l ordre des savoir-faire qui supposent la mise en œuvre d opérations cognitives de haut niveau (anticiper, traiter l information, mener en parallèle plusieurs actions ) - des objectifs de l ordre des comportements ( être respectueux des autres usagers, ) Pour atteindre ces objectifs, l article L du code de l éducation énonce l obligation de l éducation routière dans les programmes d enseignement. De plus, le décret interministériel n relatif à l enseignement des règles de sécurité routière précise que «cet enseignement s intègre obligatoirement dans le cadre des horaires et des programmes en vigueur dans les établissements d enseignement public et d enseignement privé sous contrat. Il a un caractère transdisciplinaire.» 3. Les programmes L éducation à la route ne constitue pas un champ disciplinaire particulier, mais, comme on vient de le noter, elle doit cependant faire l objet d un traitement spécifique du 9

10 cycle 1 au cycle 3 à travers les différents domaines d activités ou les différentes disciplines de l école. Les programmes de l école primaire, qui sont entrés en application à la rentrée 2002 pour la première année de chaque cycle, sont le cadre de référence de cette première éducation à la route. Ils déterminent les contenus et les compétences sur lesquels s appuyer pour mener à bien cette éducation. Comme le précise le BO n 40 du 31/10/2002, celle-ci est un objet transversal par excellence et elle s inscrit donc «naturellement dans le cadre d exercice de la polyvalence des maîtres et se construit sous leur responsabilité à travers une programmation rigoureuse du cycle 1 au cycle 3. Cette éducation à la route se poursuit au collège, elle est complétée par la préparation des attestations scolaires de sécurité routière passées en classe de 5 ème et de 3 ème.» La continuité de l éducation à la sécurité routière préconisée dans les textes dès 1993 trouve aujourd hui sa confirmation avec la mise en place de l attestation de première éducation à la route. On peut le schématiser ainsi : Classe de troisième ou classe équivalente Attestation Scolaire de Sécurité Routière de second niveau ASSR 2 L ASSR 2 est exigée pour s inscrire au permis de conduire Classe de cinquième ou classe équivalente Attestation Scolaire de Sécurité Routière de premier niveau ASSR 1 Donne accès au Brevet de Sécurité Routière (BSR) obligatoire pour conduire un cyclomoteur à partir de 14 ans Du cycle 1 au cycle 3 de l école primaire Attestation de Première Education à la Route APER Schéma de la continuité des apprentissages 10

11 Si l on regarde de plus près ce qui nous intéresse à l école primaire : l Attestation de Première Education à la Route, nous voyons que les objectifs de formation (voir en annexe) sont répartis en trois catégories pour chaque cycle :?? Ce qui concerne le piéton?? Ce qui concerne le passager?? Ce qui concerne le rouleur (usager de deux roues et plus) Les objectifs de formation d un cycle s appuient sur ceux du cycle précédent. Par exemple, pour traverser la chaussée : Au cycle 1 : traverser une chaussée en donnant la main Au cycle 2 : traverser une chaussée - sur un passage pour piétons avec ou sans feu - en l absence de passage pour piétons Au cycle 3 : traverser seul à un carrefour avec ou sans feux. C. Les outils et les démarches disponibles 1. Les partenaires (voir en annexe les adresses utiles)?? Les partenaires institutionnels Dans chaque académie, dans chaque département et souvent dans les établissements scolaires et les circonscriptions du premier degré, l éducation nationale a mis en place un correspondant «sécurité». Bien informé de tous les problèmes relatifs à l éducation à la sécurité routière, celui-ci peut aider les enseignants à construire leur projet, à trouver les partenaires, un financement complémentaire ou une documentation. Les coordonnées du 11

12 correspondant académique sécurité, désigné par le recteur, peuvent être obtenues auprès du rectorat, celles du correspondant départemental sécurité, désigné par l inspecteur d académie peuvent être obtenues auprès de l inspection académique. Toutes ces coordonnées sont disponibles sur le site Internet sécurité : Un coordonnateur sécurité routière est désigné dans chaque préfecture.?? Les autres partenaires L Association Prévention MAIF L Association Prévention MAIF est une organisation au service de la prévention des accidents. Créée le 11 décembre 1980, l Association Prévention MAIF conçoit et met en place des actions de prévention sur les risques routiers et domestiques. Elle propose également une variété d outils pédagogiques, brochures, films, affiches, susceptibles de constituer la base de projets éducatifs multiples ou peut co-animer des actions à la demande des enseignants. Enseigner la sécurité routière étant une obligation pour tous les enseignants, des actions de formation initiale ou continue sont régulièrement organisées dans les IUFM afin d y répondre. Lors de ces sessions, les enseignants apprennent à traiter ce thème de manière pluridisciplinaire. Ils sont informés de la politique des pouvoirs publics en matière de sécurité routière et de la documentation disponible. Grâce à l engagement de ses bénévoles (en majorité des enseignants en activité ou à la retraite), Prévention MAIF participe au plan national à des actions d intérêt général et, au plan départemental, donne aux enseignants les moyens d une éducation vivante à la sécurité. Depuis 1998, Prévention MAIF finance l édition des livrets sur l enseignement de la sécurité 12

13 routière à l école primaire et de préparation à l ASSR dans les collèges. Elle a reçu, en août 2001, l agrément du Ministère de l éducation nationale. La MAE La MAE organise la plupart de son activité de prévention dans le cadre des établissements scolaires, en liaison étroite avec les enseignants. Ceux-ci peuvent, après avoir consulté le catalogue, s adresser à la MAE départementale pour se procurer des supports pédagogiques ou solliciter des équipements de prévention. Gendarmerie Nationale, Police Urbaine, Pompiers, auto-écoles, associations locales de sécurité routière Ces structures peuvent faire des interventions ponctuelles de sensibilisation dans les écoles. Ces interventions peuvent s inscrire dans le cadre d un projet de l enseignant ou de l école. 2. Les outils pédagogiques L APER L Attestation de Première Education à la Route a été définie par la circulaire n du 25 octobre 2002 (encart Bulletin Officiel n 40 du 31 octobre 2002). Le tableau «Attestation de première éducation à la route», annexé à la circulaire, aide les équipes pédagogiques à organiser la formation en leur suggérant des situations pédagogiques appropriées aux différents objectifs et aux différents cycles. La circulaire définit donc une évaluation de cet apprentissage en instaurant l APER qui est destinée à valider les savoirs et les savoir-faire acquis du cycle 1 au cycle 3 et régulièrement inscrits par les élèves et les 13

14 enseignants sur une grille d évaluation (voir en annexe) intégrée au dossier scolaire. Cette grille comporte la décision du conseil de cycle 3 de l école et concrétise une première étape de l éducation à la sécurité routière. L école la transmet au collège afin de permettre la poursuite du travail engagé. Les outils pédagogiques fournis par les divers partenaires Comme nous l avons vu plus haut, l association Prévention MAIF fournit des outils pédagogiques variés : pistes mobiles qui vont d écoles en écoles, des pistes fixes où les classes peuvent venir faire des «stages», du matériel (tricycles, panneaux, ), des expositions, des brochures, des fiches pédagogiques, Formation des enseignants Le Comité Interministériel de Sécurité Routière a précisé que «l enseignement de la sécurité routière étant obligatoire dans les écoles et collèges (soit environ 10 millions d élèves), il convient d apporter aux enseignants impliqués une formation adaptée et complète. Un module d enseignement à distance (Internet et CD rom) sera donc accessible à l ensemble des maîtres des écoles et collèges.» 3 3. Les démarches?? Il est possible de faire un travail ponctuel de sensibilisation à la sécurité routière par une intervention des pompiers dans l école ou par l apprentissage de règles du code de la route en éducation civique par exemple. 3 Comité interministériel de sécurité routière 1997 : Former tout au long de la vie / développer l éducation routière à l école et dans les centres de vacances et de loisir 14

15 ?? Le travail autour d un thème est une pratique très répandue qui consiste à décliner toute une série d activités à partir d un évènement du calendrier ou de tout autre sujet (ici, la sécurité routière). Dans ce cas, l enseignant part du concept de Sécurité Routière et cherche, à partir de ce thème, tous les domaines disciplinaires qui peuvent être abordés. En mathématiques, on prévoira par exemple des tris de panneaux ; en langage, on s appuiera sur la description d un poster représentant la rue ; en arts plastiques, on créera des panneaux ; etc. Ainsi, le thème présente deux avantages évidents : - il donne une cohésion aux activités, - il permet de traiter la pluridisciplinarité.?? Le projet, lui, fonctionne d une manière radicalement différente. Il ne s agit plus de se contraindre à trouver, de façon souvent très artificielle, des activités autour d un même sujet, mais au contraire de mettre en place des activités destinées à travailler les compétences nécessaires à la réalisation du projet. Le projet se finalise toujours par une production : réalisation d une sortie dans le quartier par exemple. Il faut que le projet soit riche au niveau pédagogique et que le maître parvienne à ce que les élèves se l approprient. D. Quels choix? Pourquoi? J ai choisi de travailler dans le cadre de la maternelle car les jeunes doivent être éduqués aux données de sécurité sur la route dès le plus jeune âge. Dès la maternelle, les enfants apprennent à regarder «avec la tête» : il faut la lever pour voir les feux, la tourner pour voir sur les côtés. Ils doivent également apprendre à écouter et à comprendre les sons, 15

16 reconnaître le signal du danger. Ils doivent s habituer à porter une ceinture de sécurité et respecter le conducteur. «La sécurité routière n est pas une discipline spécifique mais, néanmoins, elle demande, pour être pleinement maîtrisée, des apprentissages notionnels et comportementaux indispensables et progressifs. Ces apprentissages ne sauraient se réduire à l assimilation de règles pré-établies à travers une analyse et une présentation formelles. L essentiel des apprentissages s acquiert par l exercice effectif, en situation vraie, vécue, concrète. Ainsi, la sécurité routière et son «enseignement» impliquent l élève, parce qu il agit, anticipe et améliore ses comportements dans un milieu familier progressivement élargi.» 4 C est pourquoi le travail ponctuel de sensibilisation ne convient pas. En effet, des activités dispersées ne peuvent garantir à elles seules un enseignement complet et cohérent. Si le travail par thème reste majoritairement répandu, il n est pas réellement satisfaisant. En effet : - on pense donner du sens aux apprentissages en les reliant tous à un même concept, mais en fait, on sait bien que le sens de l activité pour l élève reste cruellement absent : il exécute ce que lui demande le maître mais sans finalité précise, - la cohésion des activités reste formelle - ce n est que lorsque les activités ont été trouvées que l on s intéresse aux compétences visées. C est pourquoi j opte pour une démarche de projet car cette démarche présente l avantage de : - donner véritablement du sens aux apprentissages en les situant dans le champ de l utile, du nécessaire et du fonctionnel 4 La sécurité routière à l école primaire Ministère de la jeunesse, de l éducation et de la recherche,

17 - permettre d organiser presque naturellement une progression au sein de chaque objectif général, voire au sein de chaque compétence - traiter la pluridisciplinarité, voire l interdisciplinarité. On voit donc que dans une démarche de projet, le maître organise son travail en déterminant d abord les compétences que les enfants doivent acquérir pour réaliser le projet, et que dans un deuxième temps, il bâtit des situations d apprentissages ciblées sur ces dernières. De plus, la démarche de projet trouve toute sa place dans l éducation à la sécurité routière car celle-ci est interdisciplinaire. 17

18 II. Mon projet en petite section A. Elaboration du projet J ai pu mettre en pratique mes réflexions lors du stage en responsabilité en classe de petite section de maternelle. Lors de la préparation de ce stage, je me suis heurtée à la difficulté de monter un projet sur trois semaines alors que, comme nous l avons vu, l éducation à la sécurité routière nécessite un travail à long terme. Cependant, ce projet se situant en petite section me semble constituer un bon point de départ pour une action plus vaste. Je me suis aussi posé la question du sens de ce projet pour les élèves, puisqu il arriverait et repartirait en même temps que moi dans l école. Mais je pense que le fait que le projet soit finalisé, par une sortie par exemple, peut motiver les élèves dès le début. De plus, la question de la continuité du projet n a plus été un problème lorsque j ai appris que la ludothèque à laquelle les élèves se rendaient tous les quinze jours allait mettre en place une action de prévention routière. Dès lors, j ai pu élaborer un schéma mettant en place les objectifs généraux permettant d aboutir à la «production finale» du projet. On peut d ailleurs remarquer que l on se place d emblée dans l interdisciplinarité car les objectifs généraux sont, par essence, interdisciplinaires. Puis j ai pu définir les apprentissages permettant d y accéder et enfin cela m a permis de programmer les activités à mettre en place sur les trois semaines. Le schéma auquel j ai abouti ( en bleu : les objectifs généraux) est porté en annexe ainsi que la programmation des séances sur les trois semaines que j ai établies en fonction de l emploi du temps de la classe. 18

19 B. Mise en pratique et analyse Je ne mentionnerai pas ici l analyse détaillée de toutes les séances mais seulement celles qui sont les plus caractéristiques et qui ont pu faire avancer le projet. Les fiches de préparation des séances analysées sont portées en annexe. La première séance, nommée «la rue», où les enfants devaient décrire une image et dont l objectif était la découverte du vocabulaire de la rue, m a permis de voir ce que savaient déjà les enfants et de relever certaines de leurs représentations. Je me suis d abord aperçue que les niveaux étaient très différents selon les enfants et que les échanges étaient plus ou moins riches en fonction des groupes. J ai quand même pu noter que des mots étaient connus : trottoir, panneau, policier, feu rouge et que d autres étaient nouveaux pour eux : piéton, cycliste, passage pour piétons. Je me suis rendue compte que certains enfants avaient conscience du danger, notamment Orane qui m a dit : «Si la petite fille court sur la route, elle va se faire écraser!». Des élèves connaissaient déjà des comportements adaptés à certaines situations. Par exemple, Alix qui a fait remarquer : «Pour traverser la route, il faut donner la main à Papa et regarder à droite et à gauche ;» ou Clara : «Au feu rouge, il faut s arrêter et attendre le vert.» Après cette séance, je me suis demandée ce que les enfants en avaient vraiment tiré, est-ce qu ils avaient retenu ce qu était un piéton? Plus tard, j ai pu voir, lors d une histoire lue et lors des séances de motricité, que certains élèves se souvenaient de ce qu ils avaient vu sur l affiche et ont retrouvé les noms (policier, passage pour piétons). Mais pour la majorité des élèves les passages pour piétons s appelaient «des bandes blanches», alors pendant les séances suivantes, j ai veillé à ce que chaque enfant prononce le mot. La séance d écoute sur «les bruits de la rue» a montré que les enfants reconnaissaient bien les différents bruits et surtout qu ils avaient conscience de ce qui était dangereux. 19

20 Lors de la séance présentant «les feux tricolores», les enfants n ont pas reconnu tout de suite que c était des feux quand je leur ai montré les panneaux malgré la séance «la rue». Ils ne voyaient pas l objet dans son ensemble mais un rond rouge et deux ronds noirs. Une fois ce problème résolu, il a fallu leur expliquer que les ronds noirs représentaient des lumières éteintes, ce qu ils ont vite compris. Cependant, je n ai pas assez insisté sur le fait que chaque panneau représentait le même feu mais à des moments différents lorsque l une ou l autre des lumières était allumée. Les enfants connaissaient déjà la signification des feux rouge et vert mais l orange a posé problème à certains qui avaient du mal à imaginer une autre action entre s arrêter et avancer. Par exemple, Mathieu affirmait en fin de séance : «quand le feu est orange, il faut passer.». Après cette première étape, je leur ai posé le problème dans l autre sens, c est à dire que je leur ai demandé la couleur qui correspondait aux différentes définitions et j ai introduit la place des couleurs sur le panneau. Ils ont bien retenu la position de chaque couleur, mieux que ce que j avais imaginé. Lors du coloriage, ils ont souvent colorié les trois ronds sur le même feu mais ils ont mis la bonne couleur au bon endroit. L objectif de cette séance a été atteint par la majorité des élèves. Durant la première semaine, deux séances ont posé véritablement problème. Tout d abord lors de «réagir à un signal sonore», la consigne était de s arrêter au signal, or environ la moitié des élèves ne s arrêtait pas mais rejoignait un point précis (le mur, un arbre, ). Peut-être la consigne n était pas claire pour tous les élèves, l un d entre eux aurait pu démontrer à ces camarades ce qu il fallait faire. Cependant, le point positif est qu ils réagissaient au signal même si ce n était pas de la bonne manière. L autre séance problématique «réagir à un signal visuel : les feux tricolores» a posé tout d abord des difficultés d organisation. En effet, je montrais les différents feux et les enfants devaient réagir en fonction de ceux-ci. Le problème est que les enfants avançant plus vite que je ne reculais, ils se retrouvaient derrière moi et ne voyaient plus le feu. Je me suis 20

21 donc mise plus loin, à l autre bout de la cour. Mais le problème majeur est que la plupart des élèves, environ les deux tiers, avançaient tête baissée, ne regardaient pas le feu. En conséquence, je devais dire la couleur du feu donc les enfants ne réagissaient plus au signal visuel mais au signal sonore. Lors de la phase 3, quand la moitié de la classe jouait et que l autre moitié observait, j ai constaté des améliorations. L observateur guidait le joueur en lui disant que faire : «ralentis!», «Arrête-toi!». Cependant, la plupart des élèves ne sont pas assez critiques et trouvent que tout va bien même quand le joueur ne respecte pas du tout la consigne. De plus, j aurais du simplifier en utilisant seulement le feu vert et le feu rouge car peu d élèves arrivaient à ralentir à l orange. J ai mis en place deux séances sur les engins roulants, la première pour se familiariser avec les différents engins mais surtout avec les patins à roulettes car ils avaient déjà utilisé les tricycles et les trottinettes lors de récréations pluvieuses avec leur maîtresse. Nous avons tout de même observé et comparé les différents engins. J ai du adapter la façon de faire des patins à roulettes aux capacités des élèves mais surtout pour assurer leur sécurité. Ils ont donc mis un seul patin et avaient des «bâtons» pour se tenir. Malgré ces précautions, deux élèves avaient quand même peur et n ont pas voulu en faire. Pour la deuxième séance, j ai ajouté la difficulté de circuler sur une «route» matérialisée par des cordes. Ceci n a pas constitué un véritable problème mais a permis de se rapprocher de la situation réelle et d établir des règles de circulation. Les enfants ont instinctivement presque tous roulé dans le même sens. A la fin de cette séance, j ai joué le rôle d un piéton qui voulait traverser la route pour qu ils introduisent la nécessité de passages pour piétons et ainsi préparer la séance suivante. Les solutions proposées ont été diverses mais l idée du passage n a émergé qu après des questions très inductives. En effet, ils m ont conseillé de regarder des deux côtés, de donner la main et ils se sont tous bien arrêté pour me laisser la place de traverser. Yoan disait à ses camarades : «Arrêtez-vous! Stop!» et s adressant à moi : «Vas-y, traverse vite.» Un élève est même 21

22 descendu de son tricycle pour me faire traverser en me tirant par la main (peut-être était-il pressé de continuer à rouler.) Il a fallut que je leur remémore qu on avait vu une image sur laquelle des piétons traversaient la route pour qu ils émettent l idée qu il fallait un passage pour piéton (des «bandes blanches» pour beaucoup d élèves.) Je pense qu ils étaient absorbés dans la situation qu ils étaient en train de vivre, faire du vélo dans la salle de jeux, et qu ils n arrivaient pas à imaginer la même chose dans la rue. Au bout de la première semaine, les élèves avaient déjà conscience du danger de la rue et de la nécessité de prendre des précautions (marcher sur le trottoir, traverser sur les passages pour piétons, ne pas courir.) Lors de la deuxième semaine, j ai apporté des éléments plus théoriques tels que la signification des panneaux et des bonshommes rouge et vert mais nous avons également approfondi les notions de la semaine précédente. En effet, les enfants ont continué à circuler sur la «route» en cordes mais cette fois-ci, il n y avait que des patineurs et des piétons, et des passages pour piétons étaient matérialisés par des plots. Voici un schéma du dispositif : (voir en annexe «piétons et patineurs») Avant de commencer la séance proprement dite, tous les enfants ont marché sur la route pour bien repérer les passages pour piétons et j ai fait rappeler les consignes pour traverser la route. Puis j ai séparé la classe en deux : un groupe de patineurs qui devait rouler sur la «route» et un groupe de piétons qui devait marcher sur le «trottoir» et traverser sur les «passages pour piétons». Voyant dès le début que les piétons étaient perdus, je les ai fait 22

23 mettre les uns derrière les autres en «chenille» et me suis mis devant eux pour les guider. Même en les aidant, la plupart des piétons n ont pas compris leur rôle et ne me suivaient pas entre les plots mais traversaient n importe où, certains marchaient même sur la «route» au lieu du «trottoir». Je pense que cette séance se serait mieux passé si j avais pu matérialiser les passages pour piétons par des bandes blanches mais le sol de la salle de jeux ne le permettait pas. J avais prévu de mettre en place une séance semblable sur un parcours tracé à la ludothèque mais elle a été annulée. Ceci aurait permis à tous les enfants de voir ce qu était vraiment un passage pour piétons en toute sécurité avant la sortie et de se rapprocher encore plus du contexte de la rue. Lorsque j ai refait la séance «piétons et patineurs» dans la salle de jeux la troisième semaine, j ai tout de même pu noter une amélioration du comportement des piétons. Lorsque j ai abordé la signification des bonshommes rouge et vert, la symbolique du «rouge : je m arrête» et du «vert : je passe» est bien comprise par la plupart des élèves. Ils ont bien remarqué la différence de position des deux bonshommes mais ils ne savaient pas où on pouvait les voir en vrai. L affiche étudiée la première semaine a permis de les localiser devant les passages pour piétons. Puis lors de la manipulation, ils ont bien reconnu tous les éléments dessinés sur la feuille : la route, le trottoir et les passages pour piétons. (Voir en annexe un schéma du matériel) Au départ, l objectif de la manipulation a été détourné car les enfants pensaient plus à jouer avec les figurines et les panneaux qu à mettre les deux en correspondance sur les passages pour piétons. Une fois cette phase affective dépassée, ils ont pu répondre aux consignes. Environ deux tiers des élèves ont assez bien compris le jeu, voire très bien pour certains comme Alek qui dit : «Quand le bonhomme est rouge, il faut attendre, alors il faut mettre ce bonhomme», elle montrait une figurine immobile. J ai du davantage aider le reste des élèves pour mettre en correspondance la bonne figurine avec le bonhomme qui convient. A l issue de 23

24 cette séance, je me suis demandé si les enfants avaient cerné la différence entre «je passe» et «je traverse», c est à dire entre le feu vert et le bonhomme vert. Je pense que je n ai pas assez insisté sur le fait qu il existe une signalisation pour les piétons (passages et bonshommes) et une signalisation pour les conducteurs d engins roulants (feux, panneaux). Suite à cette séance de découverte et de manipulation des bonshommes rouge et vert, nous avons mis en pratique, dans la cour, ce que nous venions de voir. 5 La signification des bonshommes n a pas posé problème, mais sont apparues des difficultés d organisation et d attention des élèves. En effet, même si les consignes ont été données et montrées collectivement avant de jouer, une fois que les quatre groupes se sont séparés, la gestion a été difficile. Le porte-panneaux n a pas bien compris son rôle tandis que les élèves de l autre côté n étaient pas très attentifs au bonhomme présenté. Il fallait donc beaucoup les guider, or, il était impossible d aider plusieurs groupes à la fois malgré l aide de l ATSEM. J aurais donc du faire deux grands groupes pour pouvoir mieux les aider au début et ensuite, peut-être faire quatre groupes, une fois qu ils avaient bien compris pour qu ils passent tous au rôle de portepanneau. La troisième semaine a été une semaine de réinvestissement de tout ce qui avait été vu les jours précédents. D une part, j ai remis en place des activités déjà vécues comme «piétons et patineurs» et d autre part, je leur ai proposé des activités utilisant les notions apprises (le jeu de l oie prudente et enfin la sortie). L aboutissement du projet, la sortie dans le quartier, m a montré que les objectifs généraux ont été atteints. En effet, avant de partir, les enfants étaient contents d aller dans la rue et de voir des passages pour piétons pour de vrai, mais ils n en ont pas pour autant oublié le danger et ont eux même rappelé qu il fallait faire attention. Cela montre bien qu ils ont pris conscience du danger de la rue, ce qui a été confirmé par leur comportement : ils se sont bien 5 Cf. la fiche de préparation «être le bonhomme vert ou le bonhomme rouge». 24

25 tenus pendant la promenade, en rang par deux, sans courir, et ont été très attentifs à ce que je disais. Le lexique de la rue est acquis, ils connaissent les mots route, panneaux, trottoir, piéton, passage pour piétons. Les enfants sont contents de voir des panneaux, ils reconnaissent la forme et la couleur. Certains se souviennent de la signification du rond rouge et du triangle rouge (malgré le peu de temps consacré en classe). On arrive à déduire la signification de certains panneaux et ils s en souviennent lorsqu on les croise à nouveau. Ils ont également adopté de bons comportements notamment pour traverser la rue :?? Repérer le passage pour piétons.?? S arrêter.?? Regarder à droite et à gauche.?? Attendre s il y a des voitures.?? Traverser. Le problème est qu il est difficile d évaluer les facultés d observation, d analyse et de synthèse des élèves et qu ils n ont pas eu la possibilité de réinvestir leurs connaissances concernant les bonshommes rouge et vert car il n y en avait pas sur l itinéraire de la sortie. Globalement, le bilan de ce projet d éducation à la sécurité routière est positif. En effet, les enfants ont acquis des savoirs et des savoir-être qui peuvent paraître minimes mais représentent beaucoup pour des élèves de petite section en si peu de temps. De plus, si cette action est le point de départ de la formation du futur citoyen, elle constitue également une sensibilisation des parents à la sécurité de leurs enfants dont ils sont en grande partie responsables à cet âge. 25

26 C. Si j avais à recommencer 1. Dans le même cycle Si je devais remettre en place une éducation à la sécurité routière en maternelle, je conserverais la démarche de projet car elle me paraît la plus adaptée à ce type d enseignement. Cependant, je ne le ferais pas sur trois semaines mais sur une durée beaucoup plus longue comme un trimestre. En effet, les jeunes enfants mettent du temps à acquérir des savoirs et des comportements. Ainsi, sur un plus long terme, leurs acquisitions seraient plus solides et on pourrait aborder plus d aspects de la sécurité routière. Pendant ce stage, je pense que je n ai pas assez fait la différence entre la signalisation pour les piétons et celle pour les rouleurs, ce qui a pu induire des confusions chez les élèves. En effet, lors de la sortie, ils avaient l air de ne pas trop comprendre pourquoi un panneau indiquait «attention, dos d âne» alors que nous marchions sur le trottoir. A mon départ, il me semblait que la plupart des enfants avaient compris quelques notions de sécurité en adoptant les bons comportements. Cependant, je me demande si ces acquisitions sont définitives ou si les vacances peuvent suffire à tout leur faire oublier. En trois semaines, j ai surtout insisté sur la sécurité du piéton, très peu parlé du rouleur et pas du tout du passager. Or ces deux aspects font partie de l APER et sont importants pour la sécurité des enfants. Il est peut-être un peu tôt pour parler de la circulation en deux roues aux élèves de petite section mais une programmation sur le cycle est envisageable. Par exemple, on pourrait aborder la sécurité du piéton en petite section, celle du passager en moyenne section et celle du rouleur en grande section. La validation finale de l APER étant en fin de cycle 3, on pourrait récompenser chaque projet par un «permis» (permis piéton, permis passager, permis rouleur) qui, d une part motiverait les élèves pour son 26

27 obtention et, d autre part maintiendrait leur vigilance une fois l action terminée sachant qu un permis peut être retirer. L objectif est de rendre les enfants de plus en plus autonomes et responsables de leur sécurité, mais aussi de celle des autres, notamment en apprenant à donner l alerte. On voit que l éducation à la sécurité routière est indissociable de l interdisciplinarité, par exemple donner l alerte implique beaucoup de compétences de le part des élèves : avoir conscience du danger, analyser la situation, s exprimer de manière compréhensible, se servir d un téléphone, connaître les numéros d alerte, On pourrait compléter cette éducation à la sécurité routière par une éducation à la sécurité domestique. En effet, les jeunes enfants sont exposés plus que les autres aux dangers domestiques. Les compétences acquises au cycle 1 serviront de points d appui pour les autres cycles. 2. Dans un autre cycle Au cycle 3, la plupart des comportements élémentaires de sécurité sont acquis (marcher sur le trottoir, traverser la route, attacher sa ceinture en voiture, ). Il est possible à présent d aborder des situations plus complexes et de faire intervenir quelques règles du code de la route. Les enfants ont conscience du danger de la rue mais leur insouciance le leur fait vite oublier. Je commencerais donc par la lecture d un extrait littéraire concernant des accidents de la circulation impliquant des enfants. A partir de là, on pourrait aboutir à un débat duquel émergerait un problème : comment éviter les accidents, ainsi que des éléments de réponses tels que l adoption d attitudes citoyennes. Puis, on pourrait mettre en place un projet dont la réalisation finale serait une sortie à bicyclette. Voici le schéma auquel on pourrait aboutir : 27

28 - équilibre - arrêt - démarrage - slalom - circuler en groupe Maîtriser l engin Connaître l engin - fonctionnement - entretien - réparation - rouler à droite - connaître les panneaux Connaître le code de la route S orienter Se repérer Sortie à bicyclette - les points cardinaux - le plan Avoir conscience du danger - équipement de protection - principes de secourisme - articles de journaux, lecture de graphiques ou de tableaux Pour mener à bien ce projet, il est possible de s appuyer sur le kit pédagogique pour les enfants de 7 à 11 ans de Renault qui propose des activités adaptées. En effet, il comporte quatre chapitres directement en relation avec le quotidien des enfants : le comportement - le corps, les déplacements, l environnement, les risques, qui sont au sommaire commun d un livret pour l enseignant et d un cahier par élève. Pour mettre en place des activités, on peut s inspirer des pistes pédagogiques de la fiche destinée à l enseignant qui propose des éléments de cours théoriques en précisant l objectif de la leçon et les disciplines auxquelles elle se rapporte. Le cahier de l élève comporte des exercices interdisciplinaires. Par exemple, pour l objectif «connaître l engin», on peut s inspirer de la partie «comment fonctionne ma bicyclette» et pour «maîtriser l engin», de «je circule à bicyclette» dont les fiches maître et élève sont portées en annexe. Le kit «La route et moi» dont je viens de parler fait partie d une action plus vaste de Renault : «Sécurité pour Tous» qui est un programme international du constructeur. Ce programme propose également un concours Sécurité pour Tous au travers duquel les enfants peuvent exprimer leur vision de la sécurité. L idée de 28

29 participer à un concours de ce genre me paraît être un bon point de départ à l élaboration d un projet de sécurité routière car elle peut induire une forte motivation pour les élèves, qui pourront, de plus, être récompenser de leur travail. Le projet que j ai proposé ici ne concerne que l aspect rouleur de l APER, mais il faut savoir que si l on veut faire une éducation à la sécurité routière la plus complète possible, il ne faut pas oublier la partie piéton et la partie passager. Je pense que, comme au cycle 1, il faut répartir ces différents aspects sur les trois années du cycle, ce qui permet aux élèves de ne pas avoir l impression de faire la même chose chaque année. 29

30 Conclusion La mise en place de ce projet m a permis de confirmer l hypothèse selon laquelle l éducation à la sécurité routière concerne les enfants dès le plus jeune âge. En effet, les élèves de petite section ont été intéressés par les activités proposées et conscients qu il en allait de leur sécurité. Cependant, en trois semaines et compte tenu des capacités des enfants de cet âge, mon action a été très limitée et il est évident qu elle ne suffit pas à constituer une éducation à la sécurité routière complète et efficace pour former des citoyens prudents. Comme le préconisent les textes officiels, il faut envisager une continuité entre les cycles ainsi qu entre l école primaire, le collège et le lycée. Ainsi, la mise en place de l APER formalise les apprentissages de l école primaire concernant la sécurité routière et aide les enseignants à mener leurs actions. Cette expérience m a également montré que la démarche de projet était tout à fait adaptée à la mise en œuvre de ces apprentissages au cycle 1 du fait de l interdisciplinarité du sujet. De plus, je pense que cette démarche est transposable aux autres cycles car l interdisciplinarité est inhérente à l éducation à la sécurité routière. Même si mon action a été de courte durée et que je n ai pas pu en mesurer l efficacité réelle, j espère avoir contribué à la sécurité de ces enfants par l amorce de la construction de citoyens responsables et la sensibilisation des parents à ce problème. 30

31 INTRODUCTION I. L EDUCATION A LA SECURITE ROUTIERE A L ECOLE A. POURQUOI ENSEIGNER LA SECURITE ROUTIERE A L ECOLE? B. LES TEXTES OFFICIELS 1. L éducation à la sécurité routière au fil des textes 2. Mise en œuvre d une attestation de première éducation à la route dans les écoles maternelles et élémentaires 3. Les programmes C. LES OUTILS ET LES DEMARCHES DISPONIBLES 1. Les partenaires (voir en annexe les adresses utiles) 2. Les outils pédagogiques 3. Les démarches D. QUELS CHOIX? POURQUOI? II. MON PROJET EN PETITE SECTION A. ELABORATION DU PROJET B. MISE EN PRATIQUE ET ANALYSE C. SI J AVAIS A RECOMMENCER 1. Dans le même cycle 2. Dans un autre cycle CONCLUSION 31

32 Annexes?? Bibliographie?? Adresses utiles?? APER : les objectifs de formation?? APER : la grille d évaluation?? Projet en petite section?? Programmation et résumé des séances?? Fiches de préparation La rue Les bruits de la rue Les feux tricolores Signal visuel : les feux tricolores Piétons et patineurs Bonhomme vert et bonhomme rouge Etre le bonhomme vert ou le bonhomme rouge?? Patins à roulettes (paroles de la chanson)?? Je circule à bicyclette : fiche élève?? Je circule à bicyclette : fiche enseignant?? Comment fonctionne ma bicyclette : fiche élève?? Comment fonctionne ma bicyclette : fiche enseignant 32

33 BIBLIOGRAPHIE?? MEN (2002) : Qu apprend-on à l école maternelle? CNDP?? PREVENTION MAIF, MEN, SECURITE ROUTIERE (2002) : La sécurité à l école primaire. Imprimerie Nationale?? PREVENTION MAIF (1996) : Apprendre la sécurité routière à l école primaire, l enfant piéton.?? PREVENTION MAIF (1995) : Apprendre la sécurité routière à l école maternelle.?? CALANCA Catherine (1998) : Eveil à la sécurité avec les 3-4 ans. Nathan Les textes officiels du MEN ont été consultés sur Internet : Note de service n du 13 janvier 1984?? Circulaire n du 25 septembre 1987?? Décret n du 12 février 1993?? Bulletin officiel n 11 du 12 mars 1998?? Bulletin officiel n 40 du 31 octobre 2002 Autres sites consultés :??

> Mettre une croix dans les cases correspondantes Répondre aux deux consignes

> Mettre une croix dans les cases correspondantes Répondre aux deux consignes La signalisation /20 > Mettre une croix dans les cases correspondantes Répondre aux deux consignes A / Accès interdit aux cyclistes... B / Débouché de cyclistes venant de gauche ou de droite... C / Piste

Plus en détail

- Les équipements. Route à accès réglementé. Autoroute

- Les équipements. Route à accès réglementé. Autoroute SECURITE ROUTIERE : QUELQUES ELEMENTS A RETENIR Pour réviser, vous pouvez vous entrainez sur le site : http://eduscol.education.fr/cid46889/preparation-auxepreuves-securite-routiere.html L ASSR est l attestation

Plus en détail

Sécurité Routière. réalisation programme

Sécurité Routière. réalisation programme Sécurité Routière réalisation programme 2014 2015 SÉCURITÉ ROUTIÈRE ÉDITO LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE, UN OUTIL DE RECONQUÊTE DE NOS RUES. La sécurité routière participe à notre volonté de reconquérir les rues.

Plus en détail

Première éducation à la route Je suis piéton

Première éducation à la route Je suis piéton séance 1 Première éducation à la route Je suis piéton Je découvre Observe attentivement ce dessin puis décris ce qui se passe dans cette rue. Est-ce que tu as repéré des situations dangereuses? Lesquelles?

Plus en détail

cyclomoteur Non autorisé En général non autorisé sinon 45 45 45

cyclomoteur Non autorisé En général non autorisé sinon 45 45 45 L ATTESTATION SCOLAIRE DE SECURITE ROUTIERE NIVEAU 3 L attestation scolaire de sécurité routière comporte : - une attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) de premier niveau qui se passe en 5 e

Plus en détail

BEPECASER ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES. 16 mai 2012

BEPECASER ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES. 16 mai 2012 J. 121300 MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR, DE L OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L IMMIGRATION BEPECASER ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES 16 mai 2012 Question 1 Le fait pour un conducteur

Plus en détail

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,

Plus en détail

MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE ACADEMIE DE MONTPELLIER

MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE ACADEMIE DE MONTPELLIER MINISTERE E L EUTION NTIONLE EMIE E MONTPELLIER ELEVE Nom :.. Prénom :.. ETLISSEMENT SOLIRE Nom : dresse : Préfecture de la Lozère irection des services départementaux de l éducation nationale - atégorie

Plus en détail

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Référence : Circulaire n 2010-037 du 25 février 2010 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants

Plus en détail

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Le projet de socle de connaissances, de compétences et de culture,

Plus en détail

Le permis auto se modernise RÉFORME DU PERMIS DE CONDUIRE : BILAN D ÉTAPE, UN AN APRÈS. Dossier de presse Jeudi 7 janvier 2010

Le permis auto se modernise RÉFORME DU PERMIS DE CONDUIRE : BILAN D ÉTAPE, UN AN APRÈS. Dossier de presse Jeudi 7 janvier 2010 Le permis auto se modernise RÉFORME DU PERMIS DE CONDUIRE : BILAN D ÉTAPE, UN AN APRÈS Dossier de presse Jeudi 7 janvier 2010 Sommaire La réforme du permis de conduire : bilan d étape, un an après... P.3

Plus en détail

VELO AU CYCLE III. Bois de Boulogne, face au jardin d acclimatation. Dès le 12 octobre 2009

VELO AU CYCLE III. Bois de Boulogne, face au jardin d acclimatation. Dès le 12 octobre 2009 VELO AU CYCLE III L animation pédagogique : L animation est proposée à l ensemble des enseignants de Paris dans le cadre du Plan Académique de Formation 2009 / 2010. Le financement de l animation est pris

Plus en détail

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE I. LE CAS CHOISI Gloria est une élève en EB4. C est une fille brune, mince avec un visage triste. Elle est timide, peureuse et peu autonome mais elle est en même temps, sensible, serviable et attentive

Plus en détail

EPREUVE DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES. 7 septembre 2011

EPREUVE DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES. 7 septembre 2011 J. 11 1203 MINISTERE DE L INTERIEUR, DE L OUTRE-MER, DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET DE L IMMIGRATION BEPECASER EPREUVE DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES 7 septembre 2011 Question 1 Dans le cadre de l apprentissage

Plus en détail

S ORIENTER DANS UNE GARE

S ORIENTER DANS UNE GARE S ORIENTER DANS UNE GARE SÉCURITÉ FERROVIAIRE Pistes d animation pour l enseignant Niveaux : École élémentaire / cycle 3 Durée : 1 à 2 séances Domaines transversaux : Maîtrise de la langue, culture humaniste

Plus en détail

Abords d école : limitation à 30km/h à certaines heures seulement?

Abords d école : limitation à 30km/h à certaines heures seulement? 1 Concerne : Abords d école limitation 30Km/h Gilet rétro réfléchissant Camions Nouvelles cartes de stationnement - Motards Abords d école : limitation à 30km/h à certaines heures seulement? Arrêté Royal

Plus en détail

En quoi l éducation à la sécurité routière permet-elle la mise en place de comportements citoyens?

En quoi l éducation à la sécurité routière permet-elle la mise en place de comportements citoyens? IUFM Académie de Montpellier Site de Nîmes SAGIT Audrey En quoi l éducation à la sécurité routière permet-elle la mise en place de comportements citoyens? Contexte du mémoire : Disciplines concernées :

Plus en détail

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN ET PROGRAMMES La référence pour la rédaction

Plus en détail

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Parmi les trois domaines d activités proposés aux élèves volontaires dans le cadre de l accompagnement éducatif, «l aide aux devoirs

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Programme de la formation. Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE

Programme de la formation. Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE Programme de la formation Écrit : 72hdepréparation aux épreuves d admissibilité au CRPE o 36 h pour la préparation à l'épreuve écrite de français Cette préparation comprend : - un travail sur la discipline

Plus en détail

CHARTE DES PROGRAMMES

CHARTE DES PROGRAMMES CHARTE DES PROGRAMMES Charte relative à l élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des programmes d enseignement ainsi qu aux modalités d évaluation des élèves dans l enseignement scolaire CONSEIL SUPÉRIEUR

Plus en détail

2004 2014 : un risque a chassé l autre

2004 2014 : un risque a chassé l autre 2004 2014 : un risque a chassé l autre En 10 ans, le profil des conducteurs français a évolué, leur rapport à la conduite aussi. Pour autant le poids des bons et mauvais conducteurs est resté stable, de

Plus en détail

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2

NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 NOM : Prénom : Date de naissance : Ecole : CM2 Palier 2 Résultats aux évaluations nationales CM2 Annexe 1 Résultats de l élève Compétence validée Lire / Ecrire / Vocabulaire / Grammaire / Orthographe /

Plus en détail

Pour des déplacements sécuritaires à pied et en autobus scolaire GUIDE D ANIMATION ( DVD inclus)

Pour des déplacements sécuritaires à pied et en autobus scolaire GUIDE D ANIMATION ( DVD inclus) Pour des déplacements sécuritaires à pied et en autobus scolaire GUIDE D ANIMATION ( DVD inclus) GUIDE D ANIMATION Pour des déplacements sécuritaires à pied et en autobus scolaire Responsable du projet

Plus en détail

J EMMENE MA CLASSE A LA PISCINE

J EMMENE MA CLASSE A LA PISCINE J EMMENE MA CLASSE A LA PISCINE Textes de référence : Circulaire n 2011-090 du 7 juillet 2011-BO n 28 du 14 juillet 2011 PEAMBULE : - La natation est partie intégrante de l enseignement de l EPS à l école

Plus en détail

Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle

Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle Le graphisme et l écriture, en lien avec les apprentissages en maternelle Conférence de Marie-Thérèse Zerbato-Poudou : Les apprentissages à l école maternelle 12 novembre 2008, St Etienne de St Geoirs

Plus en détail

FORMATION ET SUIVI DES PROFESSEURS DES ECOLES STAGIAIRES 2013 2014

FORMATION ET SUIVI DES PROFESSEURS DES ECOLES STAGIAIRES 2013 2014 FORMATION ET SUIVI DES PROFESSEURS DES ECOLES STAGIAIRES 2013 2014 1 SOMMAIRE 1) Textes de référence 2) Cadrage départemental 3) Charte du tuteur : rôle et missions 4) Les outils des professeurs des écoles

Plus en détail

Un contrat de respect mutuel au collège

Un contrat de respect mutuel au collège Apprentissage du respect - Fiche outil 01 Un contrat de respect mutuel au collège Objectifs : Décrire une action coopérative amenant élèves et adultes à s interroger sur leurs propres comportements en

Plus en détail

Céline Nicolas Cantagrel CPC EPS Grande Section /CP Gérer et faciliter la continuité des apprentissages

Céline Nicolas Cantagrel CPC EPS Grande Section /CP Gérer et faciliter la continuité des apprentissages Céline Nicolas Cantagrel C EPS Grande Section / Gérer et faciliter la continuité des apprentissages GS Quelques pistes par rapport à l équipe pédagogique : renforcer les liens, clarifier les paramètres

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

BEPECASER. Mercredi 13 mai 2015

BEPECASER. Mercredi 13 mai 2015 MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR BEPECASER ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES Mercredi 13 mai 2015 Question 1 A Tout dépassement est interdit aux traversées de voies ferrées non munies de barrières ou de demi-barrières.

Plus en détail

Réaliser un journal scolaire

Réaliser un journal scolaire Réaliser un journal scolaire 1/ Connaître le journal et ses contenus Pour que les élèves puissent à leur tour devenir producteurs, il faut absolument qu ils apprennent à connaître le journal et ses contenus.

Plus en détail

À l école pour développer des compétences

À l école pour développer des compétences _x áxüä vx wxá ÜxááÉâÜvxá wâvtà äxá tâå }xâçxá 2007-2008 2008 À l école pour développer des compétences -au préscolaire- - 1 - - 2 - Mot de présentation Votre enfant entre à la maternelle cette année.

Plus en détail

Préparer la formation

Préparer la formation Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte

Plus en détail

ORIENTATIONS D'ACTION POUR LE PDASR 2013

ORIENTATIONS D'ACTION POUR LE PDASR 2013 ORIENTATIONS D'ACTION POUR LE PDASR 2013 Cocher la ou les orientations auxquelles répondent votre projet COMMUNICATION GRAND PUBLIC Travailler sur les représentations liées à l'alcool et aux drogues. Comprendre

Plus en détail

Questionnaire sur la formation PLC2 en mathématiques (NOVEMBRE 2005)

Questionnaire sur la formation PLC2 en mathématiques (NOVEMBRE 2005) Questionnaire sur la formation PLC2 en mathématiques (NOVEMBRE 2005) Ces résultats correspondent à 18 questionnaires parmi les 26 stagiaires du groupe Amiens. Le total des réponses ne fait pas toujours

Plus en détail

LIVRET PERSONNEL DE COMPÉTENCES

LIVRET PERSONNEL DE COMPÉTENCES Nom... Prénom... Date de naissance... Note aux parents Le livret personnel de compétences vous permet de suivre la progression des apprentissages de votre enfant à l école et au collège. C est un outil

Plus en détail

LIVRET DE SUIVI SCOLAIRE ET DE PROGRÈS

LIVRET DE SUIVI SCOLAIRE ET DE PROGRÈS LIVRET DE SUIVI SCOLAIRE ET DE PROGRÈS De quelles poutres, de quelles pierres de béton bâtir les ponts pour qu ils puissent unir des rives différentes? L art des Ponts, Michel Serres, octobre 2006, Edition

Plus en détail

Master Métiers de l enseignement scolaire. Mémoire professionnel de deuxième année UTILISER ET COMPRENDRE L ORDINATEUR EN MÊME TEMPS :

Master Métiers de l enseignement scolaire. Mémoire professionnel de deuxième année UTILISER ET COMPRENDRE L ORDINATEUR EN MÊME TEMPS : IUFM de Bonneville Année universitaire 2012-2013 Master Métiers de l enseignement scolaire Mémoire professionnel de deuxième année UTILISER ET COMPRENDRE L ORDINATEUR EN MÊME TEMPS : L apprentissage dans

Plus en détail

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS

Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Comment remplir une demande d AVS Remplir les dossiers administratifs quand on a un enfant autiste et TED (3) : demander une AVS Intégration était le maître mot de la loi de 75, scolarisation est ce lui

Plus en détail

LIVRET DE FORMATION DES ENSEIGNANTS DE LA CONDUITE AUTOMOBILEET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

LIVRET DE FORMATION DES ENSEIGNANTS DE LA CONDUITE AUTOMOBILEET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE Brevet pour l exercice de la profession d enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière (B.E.P.E.C.A.S.E.R.) LIVRET DE FORMATION DES ENSEIGNANTS DE LA CONDUITE AUTOMOBILEET DE LA SÉCURITÉ

Plus en détail

Circonscription de. Valence d Agen

Circonscription de. Valence d Agen Circonscription de Valence d Agen Pourquoi ce guide? Depuis des décennies, le sujet des devoirs à la maison est discuté dans et hors de l école. Nous avons souhaité faire le point sur ce sujet afin de

Plus en détail

OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR

OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR OUTILS DE SENSIBILISATION : PIÉTON / CYCLISTE / AUTOMOBILISTE / CYCLOMOTEUR Piétons Les causes possibles d'accidents impliquant des piétons et des véhicules sont bien connues. La négligence, l'inattention

Plus en détail

RESPONSABILITÉ, SANCTION Introduction: Être responsable de ses actes ET ASSURANCE. Il existe deux types de responsabilité

RESPONSABILITÉ, SANCTION Introduction: Être responsable de ses actes ET ASSURANCE. Il existe deux types de responsabilité Introduction: Être responsable de ses actes Vivre en société exige l existence et le respect de règles visant à garantir la liberté des individus qui la composent, 2 mais aussi à les protéger sur les plans

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE. Paris, le 22 octobre 2002

COMMUNIQUE DE PRESSE. Paris, le 22 octobre 2002 Fédération Française des Sociétés d'assurances COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 22 octobre 2002 «Le risque, les jeunes et la sécurité routière», un projet éducatif de la Fédération française des sociétés

Plus en détail

Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions?

Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions? Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions? Il est clair que la finalité principale d une démarche d investigation est de faire acquérir des connaissances aux élèves.

Plus en détail

Travail en groupe Apprendre la coopération

Travail en groupe Apprendre la coopération Travail en groupe Apprendre la coopération Travailler en groupe, en atelier peut répondre à de nombreux objectifs qui peuvent être très différents les uns des autres. Nous insisterons ici sur les pratiques

Plus en détail

Bilan de mission. Au collège : «Les clés de la culture»

Bilan de mission. Au collège : «Les clés de la culture» Bilan de mission Au collège : «Les clés de la culture» La co-intervention en 6 e La formation des Assistants pédagogiques Dans le R.A.R. : Accompagner le projet «chorale» par l histoire Histoire de Montpellier

Plus en détail

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu :

Organiser l espace dans une classe de maternelle : Quelques idées. I - Les textes officiels : II - Les coins jeux : III - L enfant et le jeu : Organiser l espace dans une classe de maternelle : I - Les textes officiels : Quelques idées «L aménagement des salles de classe doit offrir de multiples occasions d expériences sensorielles et motrices.

Plus en détail

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DELEGUE CHARGE DES PERSONNES HANDICAPEES ET DE LA LUTTE CONTRE L EXCLUSION

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DELEGUE CHARGE DES PERSONNES HANDICAPEES ET DE LA LUTTE CONTRE L EXCLUSION MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DELEGUE CHARGE DES PERSONNES HANDICAPEES ET DE LA LUTTE CONTRE L EXCLUSION Direction Générale de la Cohésion Sociale Sous-direction de l autonomie

Plus en détail

BILAN ROUTIER UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! 7 principales causes de collisions à Montréal. Portrait de la sécurité routière et de la circulation

BILAN ROUTIER UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! 7 principales causes de collisions à Montréal. Portrait de la sécurité routière et de la circulation BILAN ROUTIER Portrait de la sécurité routière et de la circulation 2010 UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! Le partage de la route en milieu urbain est l enjeu qui pose le plus grand défi autant aux usagers

Plus en détail

I/ CONSEILS PRATIQUES

I/ CONSEILS PRATIQUES D abord, n oubliez pas que vous n êtes pas un enseignant isolé, mais que vous appartenez à une équipe. N hésitez jamais à demander des idées et des conseils aux autres collègues (linguistes et autres)

Plus en détail

PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE

PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE B.O. n 3 du 19 juin 2008 HORS SERIE Maternelle : AGIR ET S EXPRIMER AVEC SON CORPS Compétences visées (Cv) Se repérer et se déplacer dans l espace. Adapter ses actions

Plus en détail

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015 Réforme des rythmes scolaires Projet Educatif de territoire d Evecquemont Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015 A Du PEDT au comité de suivi et d évaluation de la réforme

Plus en détail

GUIDE DE SÉCURITÉ À VÉLO. 7 e édition

GUIDE DE SÉCURITÉ À VÉLO. 7 e édition GUIDE DE SÉCURITÉ À VÉLO 7 e édition AVANT DE PARTIR UN VÉLO EN ORDRE c est important A Vérifiez la pression des pneus B Vérifiez si la chaîne saute C Vérifiez l état des freins D Vérifiez l équipement

Plus en détail

en Bref Pédibus : Aller Pédibus c est : Pédibus en toute assurance :

en Bref Pédibus : Aller Pédibus c est : Pédibus en toute assurance : en Bref Une nouvelle façon d aller à l école : un ramassage organisé, à pied, d une caravane d enfants : C'est un groupe d'écoliers conduit à pied par des adultes (souvent des parents) bénévoles, qui suit

Plus en détail

Moto 125 Le nouvel espace dédié aux conducteurs de 125 cm3 sur les sites des associations Prévention Routière et Assureurs Prévention

Moto 125 Le nouvel espace dédié aux conducteurs de 125 cm3 sur les sites des associations Prévention Routière et Assureurs Prévention COMMUNIQUE DE PRESSE Paris - 19 mai 2011 Moto 125 Le nouvel espace dédié aux conducteurs de 125 cm3 sur les sites des associations Prévention Routière et Assureurs Prévention Embouteillages, problèmes

Plus en détail

BEPECASER EPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES

BEPECASER EPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES MINISTERE CHARGÉ DES TRANSPORTS J. 8 000990 BEPECASER EPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES 03 SEPTEMBRE 2008 Question 1 Tout véhicule doit subir un contrôle technique pour être mis en circulation à l

Plus en détail

Bilan de la concertation sur le PEDT

Bilan de la concertation sur le PEDT les périscolaires Bilan de la concertation sur le PEDT J www.ville-cergy.fr Sommaire 1. Préambule 4 2. Le cadre de la démarche 5 2.1. Les objectifs 6 2.2. Les sujets du débat 6 2.3. Le déroulé de la démarche

Plus en détail

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe.

Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe. Différencier, d accord oui mais comment organiser sa classe. Quand on est convaincu que l on ne peut pas travailler tout le temps avec toute sa classe en même temps et que l on souhaite mettre en place

Plus en détail

GUIDE DE LECTURE VAE BEES1 CYCLISME

GUIDE DE LECTURE VAE BEES1 CYCLISME GUIDE DE LECTURE VAE BEES1 CYCLISME CONSIGNES DE LECTURE Ce tableau comporte de gauche à droite 4 colonnes: Colonne activités: Colonne tâches: il s'agit des activités professionnelles de référence que

Plus en détail

CONVENTION DE PARTENARIAT ETAT-ASSURANCES POUR LA LUTTE CONTRE L'INSECURITE ROUTIERE Entre Monsieur Jean-Pierre RAFFARIN Premier ministre, représentant l'etat, et Monsieur Gérard DE LA MARTINIERE, Président

Plus en détail

Projet d action de prévention routière. la société xxxxxx

Projet d action de prévention routière. la société xxxxxx Projet d action de prévention routière À l attention de: Le aa/aa/ 2013 la société xxxxxx Comité du VAL D OISE CATALOGUE DES ACTIONS EN ENTREPRISE Association Prévention Routière (APR) Crée en 1949 loi

Plus en détail

PRÉPARER LA PREMIÈRE ÉPREUVE ORALE D ADMISSION OPTION EPS. DEVOIRS SUPPLÉMENTAIRES 1 et 2

PRÉPARER LA PREMIÈRE ÉPREUVE ORALE D ADMISSION OPTION EPS. DEVOIRS SUPPLÉMENTAIRES 1 et 2 CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DES ÉCOLES PRÉPARER LA PREMIÈRE ÉPREUVE ORALE D ADMISSION OPTION EPS DEVOIRS SUPPLÉMENTAIRES 1 et 2 Rédaction Jean-Pierre GUICHARD Conseiller pédagogique en EPS Ministère

Plus en détail

LES OPERATIONS (outils pédagogiques, types d'interventions) Département du Morbihan

LES OPERATIONS (outils pédagogiques, types d'interventions) Département du Morbihan LES OPERATIONS (outils pédagogiques, types d'interventions) Durant l'année scolaire, l'éducation routière cycliste Dans les écoles : Chaque année, le comité intervient auprès des élèves de CM des écoles

Plus en détail

Une situation d'apprentissage du lexique en MS Les activités gymniques

Une situation d'apprentissage du lexique en MS Les activités gymniques Cette séquence permet l acquisition des compétences nécessaires à la construction des connaissances : - Connaître et enrichir le lexique de base de l action «se déplacer» : marcher, ramper, courir, grimper-escalader,

Plus en détail

Projet d école 2014-2018. Guide méthodologique

Projet d école 2014-2018. Guide méthodologique Projet d école 2014-2018 Guide méthodologique 1 SOMMAIRE INTRODUCTION... 3 LES TEXTES DE REFERENCES... 4 LES ETAPES D ELABORATION DU PROJET D ECOLE... 4 ETAPE 1 : BILAN DU PROJET, DIAGNOSTIC... 5 1. LE

Plus en détail

L enfant et la rue. Introduction : «Les oubliés de la circulation» contact. Pour une ville plus sûre et plus agréable à vivre

L enfant et la rue. Introduction : «Les oubliés de la circulation» contact. Pour une ville plus sûre et plus agréable à vivre Pour une ville plus sûre et plus agréable à vivre Rue de l Avenir - Association loi de 1901 Les oubliés de la circulation La perception de l enfant La représentation de l enfant L accident Un objectif

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Philosophie, psychanalyse de l Université Paul-Valéry Montpellier 3 Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section des Formations

Plus en détail

Présenté par Constable Perry Madelon Road Safety Unit Traffic Branch

Présenté par Constable Perry Madelon Road Safety Unit Traffic Branch Présenté par Constable Perry Madelon Road Safety Unit Traffic Branch Qu est-ce que la distraction au volant? La distraction au volant s entend de tout ce qui détourne l attention accordée à la conduite.

Plus en détail

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année

Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année PALIER 2 CM2 La maîtrise de la langue française DIRE S'exprimer à l'oral comme à l'écrit dans un vocabulaire approprié

Plus en détail

Annexe 4 CONVENTION RELATIVE À L ORGANISATION DE STAGE D'APPLICATION EN MILIEU PROFESSIONNEL

Annexe 4 CONVENTION RELATIVE À L ORGANISATION DE STAGE D'APPLICATION EN MILIEU PROFESSIONNEL 2007 Annexe 4 CONVENTION RELATIVE À L ORGANISATION DE STAGE D'APPLICATION EN MILIEU PROFESSIONNEL Vu le code du travail, et notamment son article L.211-1; Vu le code de l éducation, et notamment ses articles

Plus en détail

Le ski à l'école. Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle. Février 2008

Le ski à l'école. Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle. Février 2008 Le ski à l'école Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle 1 «Les Activités Physiques de Pleine Nature, par leur possibilité de réinvestissement, constituent un terrain privilégié pour la mise en œuvre de

Plus en détail

Assurance et responsabilité

Assurance et responsabilité Assurance et responsabilité Français 4e, 3e Compétences du Répertoire des connaissances et des comportements des usagers de l espace routier Avoir des notions sur les assurances et les responsabilités.

Plus en détail

Aider les élèves qui en ont le plus besoin. Animation pédagogique 17 septembre 2008

Aider les élèves qui en ont le plus besoin. Animation pédagogique 17 septembre 2008 Aider les élèves qui en ont le plus besoin Animation pédagogique 17 septembre 2008 Un facteur de réussite scolaire : les capacités métacognitives de l élève Wang M.-C. (1990) Qu est-ce que la métacognition?

Plus en détail

LA ZONE 30. La «zone 30» est un ensemble de voiries à vitesse inférieure à 30 km/h. Elle peut être plus ou moins étendue.

LA ZONE 30. La «zone 30» est un ensemble de voiries à vitesse inférieure à 30 km/h. Elle peut être plus ou moins étendue. LA ZONE 30 DEFINITION 1 «zone 30» section ou ensemble de sections de voies constituant une zone affectée à la circulation de tous les usagers. Dans cette zone, la vitesse des véhicules est limitée à 30km/h.

Plus en détail

LIVRET DE SUIVI DE SCOLARITE EN SEGPA RELEVE DE COMPETENCES

LIVRET DE SUIVI DE SCOLARITE EN SEGPA RELEVE DE COMPETENCES Académie d Aix-Marseille Année scolaire LIVRET DE SUIVI DE SCOLARITE EN SEGPA RELEVE DE COMPETENCES NOM : Prénom : Livret de suivi de scolarité en SEGPA Préambule à l attention des enseignants L objectif

Plus en détail

Comment monter un projet de sécurité routière

Comment monter un projet de sécurité routière Comment monter un projet de sécurité routière 2014 www.aisne.pref.gouv.fr Sommaire Avant-propos Les orientations générales Enjeux - orientations p3 p4 p5à7 Clarifiez votre projet p8 Comment monter votre

Plus en détail

Conducteurs et passagers: à chacun ses responsabilités

Conducteurs et passagers: à chacun ses responsabilités Conducteurs et passagers: à chacun ses responsabilités La sécurité du passager dépend pour une grande part du conducteur, mais il a aussi sa part de responsabilité. Des règles spécifiques en fonction du

Plus en détail

ROULER A L ECOLE MATERNELLE

ROULER A L ECOLE MATERNELLE Construire une Unité d Apprentissage en EPS ROULER A L ECOLE MATERNELLE Dossier réalisé par l équipe des CPC EPS des circonscriptions de Châlons-en-Champagne Anne GANTELET, Bernard FLORION et Pascal LOCUTY

Plus en détail

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique)

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) 1 Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) La programmation neurolinguistique (PNL) fournit des outils de développement personnel et d amélioration de l efficacité relationnelle dans

Plus en détail

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Nom : Prénom :.. MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Récapitulatif pour la validation du Diplôme National du Brevet (Attestation du Niveau A2 en Langue Vivante) : ACTIVITES

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES TRANSPORTS, DE L ÉQUIPEMENT, DU TOURISME ET DE LA MER Arrêté du 15 janvier 2007 portant application du décret n o 2006-1658 du 21 décembre 2006

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

Responsabilité Civile et Pénale du chef d entreprise. Association Sécurité Routière en Entreprises de Maine et Loire.

Responsabilité Civile et Pénale du chef d entreprise. Association Sécurité Routière en Entreprises de Maine et Loire. Association Sécurité Routière en Entreprises de Maine et Loire Sensibilisation Responsabilité Civile et Pénale du chef d entreprise ou du délégataire 1N 2N Sommaire 1- La réglementation 1-1- La responsabilité

Plus en détail

Les petits pas. Pour favoriser mon écoute. Où le placer dans la classe? Procédurier. Adapter les directives. Référentiel Présentation des travaux

Les petits pas. Pour favoriser mon écoute. Où le placer dans la classe? Procédurier. Adapter les directives. Référentiel Présentation des travaux Tombe facilement dans la lune (distraction interne) Compenser les déficits d attention des élèves ayant un TDAH : des moyens simples à proposer aux enseignants Line Massé Département de psychoéducation,

Plus en détail

Indications pour une progression au CM1 et au CM2

Indications pour une progression au CM1 et au CM2 Indications pour une progression au CM1 et au CM2 Objectif 1 Construire et utiliser de nouveaux nombres, plus précis que les entiers naturels pour mesurer les grandeurs continues. Introduction : Découvrir

Plus en détail

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

PRÉSENTATION GÉNÉRALE PRÉSENTATION GÉNÉRALE Cadrage institutionnel : Arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters «métiers de l enseignement, de l éducation et de la formation»

Plus en détail

Académie de Créteil. Projet présenté autour de l album «Trois souris peintres» d Ellen Stoll Walsh

Académie de Créteil. Projet présenté autour de l album «Trois souris peintres» d Ellen Stoll Walsh Projet académique 2013-2014 «Des boîtes à histoires» Comment créer un outil au service de la mise en mémoire et de la compréhension des textes littéraires Académie de Créteil Projet présenté autour de

Plus en détail

CONCOURS EUROPEEN D EDUCATION ROUTIERE FIA REGLEMENT 2015

CONCOURS EUROPEEN D EDUCATION ROUTIERE FIA REGLEMENT 2015 CONCOURS EUROPEEN D EDUCATION ROUTIERE FIA REGLEMENT 2015 3-6 Septembre 2015 Vienne, Autriche 1. Objectifs et but du Concours Les dispositions juridiques et techniques touchant à la circulation routière,

Plus en détail

Accidents à un seul véhicule sans piéton

Accidents à un seul véhicule sans piéton Accidents à un seul véhicule sans piéton Synthèse Les données utilisées pour cette fiche sont plus particulièrement issues de l Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) dont

Plus en détail

NOTE D INFORMATION L AGENT TERRITORIAL SPÉCIALISÉ DES ÉCOLES

NOTE D INFORMATION L AGENT TERRITORIAL SPÉCIALISÉ DES ÉCOLES L AGENT TERRITORIAL SPÉCIALISÉ DES ÉCOLES M AT E RNE L L E S Note d information réalisée par le rectorat de l académie de Montpellier, le centre national de la fonction publique territoriale, le centre

Plus en détail

La sécurité routière. çadépend. aussi nous... www.mairie-bordeaux.fr

La sécurité routière. çadépend. aussi nous... www.mairie-bordeaux.fr La sécurité routière çadépend de aussi nous... www.mairie-bordeaux.fr 42 morts et plus de 3 000 blessés dans les rues de notre ville en deux ans : ça suffit. La sécurité routière, c est aussi notre affaire.

Plus en détail

Patrouilleurs scolaires

Patrouilleurs scolaires Patrouilleurs scolaires Elèves et adultes au service de la sécurité bpa Bureau de prévention des accidents Le service des patrouilleurs scolaires contribue grandement à la sécurité routière. Vous aussi,

Plus en détail

Commission Hygiène et Sécurité du 23/01/2014. Commission Hygiène et Sécurité. Date : 23/01/2014

Commission Hygiène et Sécurité du 23/01/2014. Commission Hygiène et Sécurité. Date : 23/01/2014 Collège François Rabelais 107 route de coulonges 79 000 NIORT Commission Hygiène et Sécurité Date : 23/01/2014 Présents : Mme Feuillet, M. Cousin, M. Gestin, Mme Danioux, Mme Ménard, Mme Rochaud Tarnaud,

Plus en détail

Organiser des groupes de travail en autonomie

Organiser des groupes de travail en autonomie Organiser des groupes de travail en autonomie Frédérique MIRGALET Conseillère pédagogique L enseignant travaille avec un groupe de niveau de classe et le reste des élèves travaille en autonomie. Il s agira

Plus en détail

1- Présentation de la structure

1- Présentation de la structure 1- Présentation de la structure Cadre L école Paul Langevin se situe sur la commune de Pontivy, les locaux des classes de maternelle et d élémentaire se rejoignent par la cantine. L école maternelle compte

Plus en détail

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie)

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie) Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Musique instrumentale (deuxième partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Mai 2005 This document is available

Plus en détail

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat Conseil Municipal des Enfants à Thionville Livret de l électeur et du candidat Elections du vendredi 18 novembre 2011 Mot du Maire Le Conseil Municipal des Enfants fait sa rentrée. Il joue un rôle essentiel

Plus en détail