Améliorer les compétences des spécialistes La catégorie domaine de compétence ciblée (diplôme) Foire aux questions

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1 Améliorer les compétences des spécialistes La catégorie domaine de compétence ciblée (diplôme) Foire aux questions 1. Quel rôle le Collège royal joue-t-il dans la reconnaissance de disciplines? Le Collège royal a été créé par une loi spéciale du Parlement en 1929, dans le but de superviser la formation médicale postdoctorale au Canada et d assurer aux Canadiens les normes les plus élevées en matière de soins spécialisés. Depuis 1929, le nombre de disciplines que reconnaît le Collège royal est passé de deux médecine et chirurgie à 29 spécialités primaires, 33 surspécialités et trois programmes spéciaux. À l heure actuelle, le Collège royal reçoit et évalue régulièrement des demandes de reconnaissance de disciplines de médecine spécialisée nouvelles et émergentes. La reconnaissance officielle d une discipline par le Collège royal confirme qu un domaine de médecine spécialisée répond à un besoin en santé sociétal légitime. Elle confirme également que les normes nationales sont en place pour offrir et agréer la formation, évaluer les stagiaires qui sont prêts à exercer leur profession et reconnaître leurs titres, ainsi que veiller à ce que les médecins praticiens tiennent leurs compétences à jour grâce aux programmes de développement professionnel continu (DPC) et de Maintien du certificat (MDC) du Collège royal. Les critères du Collège royal en matière de reconnaissance de disciplines servent également à évaluer s il est dans l intérêt des Canadiens d'officialiser un domaine médical ou si une telle officialisation peut avoir des effets néfastes sur le système de soins médicaux. Pour le moment, le Collège royal reconnaît deux catégories de disciplines : les spécialités primaires et les surspécialités. Vous trouverez la description complète du processus actuel de reconnaissance des spécialités et des surspécialités dans le site Web du Collège royal, à De plus, vous trouverez à l annexe A du présent document un tableau présentant les critères de reconnaissance des disciplines que le Collège royal utilise actuellement et les critères proposés. 2. Pourquoi est-il nécessaire d ajouter des catégories de reconnaissance de disciplines? Afin de demeurer au diapason de ses Associés et de répondre aux besoins en constante progression des Canadiens en matière de soins, le Collège royal doit s adapter à l évolution des soins médicaux. À cette fin, il doit sans cesse revoir et mettre à jour ses catégories et ses critères de reconnaissance de disciplines. Le Collège royal a dû refuser un bon nombre des demandes qu il a reçues récemment, car bien qu elles reflètent des besoins en santé légitimes de la société, elles ne respectent pas les critères actuels d une spécialité primaire ou d une surspécialité. En outre, le processus fait face à d autres défis, notamment : l augmentation, chaque année, du nombre de demandes de reconnaissance de surspécialités; la volonté d établir des normes nationales dans plus de domaines de formation; la demande, de la part des Associés, d appuyer l avancement de la science et de l expertise médicale; la crainte du gouvernement de fragmenter les soins médicaux ainsi que les et compétences médicales au détriment des besoins globaux de la population en matière de santé; la nécessité de conserver une certaine souplesse quant à la reconnaissance de disciplines qui ne répondent pas exactement aux critères actuels.

2 3. Quelles sont les conséquences, avantages et défis possibles pour le Collège royal de mettre en œuvre des programmes de domaine de compétence ciblée (diplôme)? La catégorie DCC (diplôme) représente une innovation et un changement importants au système de reconnaissance de disciplines. D abord et avant tout, cette nouvelle catégorie dotera le Collège royal d'un mécanisme lui permettant d'appuyer les domaines de compétences qui répondent à un besoin en santé légitime de la société, mais auxquelles on a dû refuser une reconnaissance officielle parce qu elles ne respectaient pas tous les critères d une surspécialité. La catégorie DCC (diplôme) viendra combler cette lacune actuelle du système de reconnaissance de disciplines du Collège royal et établira des normes éducatives pour la formation postrésidence, comme les stages de perfectionnement cliniques auxquels se consacrent plus de 2000 stagiaires chaque année au Canada. Un DCC (diplôme) du Collège royal différerait fondamentalement des programmes de résidence des spécialités primaires ou des surspécialités. En effet, il sont définis comme d un enrichissement des aptitudes et de la pratique venant s ajouter au champ de pratique, sans intention de le remplacer ou encore comme des champs de pratique très précis répondant à un besoin sociétal, mais ne répondant pas aux critères d'un surspécialité en termes d'étendue et de portée. Ainsi, le programme DCC (diplôme) proposé donnerait au Collège royal l'occasion de résoudre un dilemme de longue date entre la nécessité de suivre l évolution de la science médicale en reconnaissant des domaines médicaux émergents, sans causer une fragmentation superflue de la formation, des soins et de la pratique spécialisés. La création des DCC (diplômes) permettra ainsi au Collège royal d'appuyer l établissement de normes nationales en matière de formation et de compétences spécialisées dans plus de domaines médicaux. Le Collège royal se penche notamment sur les considérations opérationnelles suivantes : Agrément : Des intervenants ont fait savoir au Collège royal que l application aux DCC (diplôme) du modèle d'agrément actuel des programmes de résidence serait trop dispendieux; toutefois, ces mêmes intervenants soulignent l importance de disposer d un processus d agrément afin de vérifier la qualité de l expérience pédagogique dans ces programmes. Bien que le modèle et les normes d agrément ne soient pas encore établis, le Comité de l agrément examine diverses options. Un modèle possible pour les programmes DCC (diplôme) est une approche hybride. Elle se fonde sur le principe d agréer la faculté ou l'école de médecine selon sa capacité à offrir des programmes de DCC (diplômes) de haute qualité, plutôt que de passer en revue chaque programme de DCC à chaque fois. Par ailleurs, nous avons reçu la suggestion de réviser les programmes individuels en ayant recours aux examens réguliers des épreuves, lesquels, le cas échéant, pourraient déclencher une révision détaillée sur place. Reconnaissance des titres : Le processus de vérification des titres pour les examens de spécialité et de surspécialité mobilise déjà beaucoup de ressources. Il faut donc établir des mécanismes similaires pour les programmes de DCC (diplômes) qui se fondent sur des exigences et des critères distincts, pour chaque programme menant à un diplôme du Collège royal. Évaluation : Au printemps 2010, le Comité de l évaluation a approuvé l'idée d'avoir recours à un dossier d évaluation globale structuré se fondant sur les objectifs de formation requis afin d évaluer les candidats susceptibles d obtenir le diplôme. Il reste au Collège royal à créer la technologie, les modèles et le perfectionnement des corps professoraux nécessaires aux dossiers d évaluation, avec l aide précieuse des comités de spécialité. D importants investissements de ressources seront nécessaires.

3 Maintien du certificat : Il reste encore à déterminer le lien détaillé entre les programmes DCC (diplômes) et les exigences actuelles du programme de Maintien du certificat. De plus, le Collège royal devra établir les exigences du programme de MDC pour le maintien du diplôme DRCSC qui nécessitent encore des discussions supplémentaires. Étant donné que la catégorie DCC (diplômes) du Collège royal représentera des investissements importants pour le Collège, des frais distincts seront exigés pour la reconnaissance des titres et le dossier d'évaluation en plus de frais annuels pour le maintien du diplôme (DRCPC/DRCSC). Le Bureau de l éducation a mené une analyse de la valeur et de la rentabilité afin d établir les ressources d investissements nécessaires à l infrastructure, au personnel, et d autres exigences incluant notamment le développement de la faculté, autrement dit, pour établir un modèle d affaires garantissant que les programmes de DCC (diplômes) sont auto-suffisants financièrement parlant et qu ils ne dépendront pas des frais DRCPC/DRCSC à long terme. 4. Comment est-ce que les nouveaux domaines de compétences ciblées (diplômes) vont améliorer les soins de santé? La catégorie des DCC (diplômes) permettrait au Collège royal de reconnaître des domaines d expertise qui répondent à un besoin en santé légitime de la société, mais qui ne répondent pas aux critères de surspécialité. Les DCC permettront de mettre en place des normes nationales de programmes de formation dans ces domaines, lesquels existent déjà pour la plupart sous forme de stages de perfectionnement cliniques, garantissant ainsi que tous les médecins qui ont obtenu le titre DRCPSC ont une formation et une compétence équivalentes dans leur domaine d expertise. La normalisation de cette formation supplémentaire profite aux soins aux patients en aidant à garantir que les normes les plus élevées en matière d'éducation sont atteintes et maintenues tout au long de la carrière des praticiens; autrement dit, elle profite à l assurance de la qualité et à la sécurité des patients. 5. Quelles seront les répercussions des nouveaux domaines de compétence ciblée (diplômes) sur la fragmentation des soins? Le Collège royal a le mandat de garantir l excellence des soins médicaux de spécialité ainsi que des normes les plus élevées dans la formation médicale. Étant donné le grand nombre de médecins qui suivent, grâce à la formation en stage de perfectionnement, la formation postrésidence dans des domaines de plus en plus spécialisés, le besoin d établir des normes nationales pour ces programmes de formation s impose au Collège royal. En reconnaissant ces disciplines et compétences supplémentaires, le Collège royal sera en mesure de créer des normes pancanadiennes pour la formation postrésidence et pourra rester au diapason de l'évolution de l'expertise médicale. La catégorie DCC (diplômes) proposée ne vise pas à promouvoir la fragmentation, mais bien au contraire, à créer des normes pour la formation pédagogique qui sont déjà mises en place à travers le pays, ce qui assure aux patients la prestation de soins sécuritaires et de haute qualité. Par ailleurs, les DCC ne visent pas à régler par eux-mêmes la question de la fragmentation. Ils représentent plutôt un moyen pour le Collège royal de prêter son expertise à la formation médicale postrésidence et d améliorer les normes de formation et de soins. Tandis que l on espère que la reconnaissance de ces domaines d'expertise réduira la pression à reconnaître un nombre croissant de surspécialités, la question de la fragmentation devra encore être abordée au moyen d'une approche à multiples facettes. Afin de mieux comprendre la question, le Collège royal envisage un projet qui prendra en compte l équilibre entre les généralistes et les spécialistes au Canada.

4 6. En tant qu Associé du Collège royal, en quoi les nouveaux programmes DCC (diplômes) menant à un diplôme du Collège royal répondent-ils à mes besoins? En quoi ajoutent-ils de la valeur à mon adhésion? Pour les Associés, les programmes DCC (diplômes) menant à un diplôme du Collège royal offrent plusieurs avantages, notamment : une reconnaissance du titre (DRCPSC) reconnu à l échelle nationale (et internationale), dans des domaines de compétence ajoutée ou ciblée, ainsi que transposable à travers le pays et partout dans le monde; la reconnaissance d un travail ou d une formation préalable par l octroi d un diplôme d un DCC, à la suite de l évaluation d un dossier d évaluation complet et global; l encadrement d une ou de plus d une discipline au moyen des infrastructures du Collège royal, ce qui comprend les comités de spécialité existants et nouveaux, des outils d évaluation structurés et des processus d agrément; l appartenance à une communauté nationale de praticiens voués au développement de la médecine spécialisée. 7. Quelles seront les répercussions de l introduction des titres (DRCPSC) des nouveaux DCC sur les titres (FRCPC/FRCSC) actuels du Collège royal? Les Associés du Collège royal doivent atteindre les normes les plus élevées dans leur formation et doivent continuer de maintenir leurs compétences grâce à l apprentissage continu. Le titre DRCPSC ne remplacera pas les titres FRCPC/FRCSC et ne prétend pas porter la même signification puisqu'il représente un champ d'application de formation différent et unique dans un domaine de spécialité ciblé. Le titre DRCPSC obtiendra une reconnaissance à part entière, tant au pays qu à l étranger, telle une norme d excellence de formation médicale spécialisée, ayant une beaucoup plus petite portée que celle d un titre FRCPC/FRCSC. 8. Est-ce que les domaines de compétence ciblée (diplômes) vont créer un système à deux niveaux de la formation en résidence? (p.ex., un moyen détourné de voie d accès au certificat en spécialité primaire ou en surspécialité ou un allègement de la résidence?) Les domaines de compétence ciblée (diplômes) ne vont pas créer un mécanisme de rechange à la certification en spécialité primaire ou en surspécialité. Les DCC (diplômes) viendront s ajouter au champ de pratique existant d un praticien et nécessitera des critères d entrée spécifiques, lesquels seront fondés sur l envergure des DCC (diplômes). Voici les quatre catégories d admissibilité : A. Les conditions préalables d une spécialité primaire (p.ex., pathologie pédiatrique) B. Les conditions préalables d une surspécialité (p.ex., électrophysiologie cardiaque) C. Les programmes conjoints avec le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) (accès limité à ceux qui détiennent la certification du Collège royal ou de D. Les programmes non cliniques comme celui de clinicien enseignant, d administration médicale ou de sécurité des patients (accès limité à ceux qui détiennent le titre «MD»). De plus, ceux qui demanderont une reconnaissance du Comité des spécialités du Collège royal devront préciser s ils souhaitent être reconnus dans le cadre du programme de DCC (diplôme) ou dans une autre

5 catégorie de reconnaissance du Collège royal. Conformément au processus de reconnaissance du Comité des spécialités, une discipline peut uniquement être reconnue dans une catégorie à la fois; par exemple, il serait impossible d avoir un programme de résidence de cinq ans en médecine d urgence menant au titre de FRCPC et un programme de DCC (diplôme) d un ou deux ans en médecine d urgence, qui serait un sousensemble de ces compétences (un programme «médecine d urgence allégée»). Durant le processus de consultation, les Associés et autres intervenants du Collège royal ont signalé avec vigueur que des disciplines à deux niveaux de ce genre seraient inappropriées pour la profession et les patients. 9. Y aura-t-il une incorporation en raison d un droit acquis des spécialistes déjà en pratique? L incorporation en raison d un droit acquis n est plus une politique du Collège royal. Toutefois, on peut prévoir que des médecins pratiquant déjà dans un domaine nouvellement reconnu à titre de DCC (diplôme) pourraient être admissibles au titre DRCPSC, par l entremise d'une route d évaluation par la pratique (REP) ou l équivalent. Les exigences du dossier sont fondées sur les compétences et peuvent ainsi s'appliquer facilement à des médecins pratiquant déjà dans une discipline et démontrant les habiletés requises. S ils peuvent répondre aux exigences établies par leur comité de spécialité et démontrer qu ils disposent des compétences requises par l entremise d un outil sommatif, les médecins deviendraient admissibles au titre DRCPSC. 10. Les programmes DCC (diplômes) du Collège royal sont-ils semblables aux «programmes de compétences avancées» du Collège des médecins de famille du Canada (CMFC)? Le Collège royal prévoit-il collaborer avec le CMFC? Les programmes DCC (diplôme) menant à un diplôme du Collège royal sont, dans une certaine mesure, semblables aux nouveaux «programmes de compétences avancées» du CMFC. Les deux collèges ont observé une augmentation du nombre de demandes de reconnaissance officielle de disciplines médicales de plus en plus spécialisées de la part de leurs membres. Toutefois, bien que le Collège royal reconnaisse les spécialités et surspécialités, le CMFC ne reconnaît à l heure actuelle qu un faible nombre de programmes de compétences avancées, à savoir la médecine d urgence et la médecine palliative (conjointement avec le Collège royal). Comme mentionné à la question 8, les programmes DCC (diplômes) offriront de la souplesse sur le plan des conditions d admission, en fonction du programme. Le Collège royal prévoit quatre voies d accès possibles dans ces programmes, dont l une comprendra des programmes conjoints avec le CMFC, qui seront accessibles aux personnes titulaires d'un certificat du Collège royal ou du CMFC. Cette voie permettrait au Collège royal de collaborer avec le CMFC en vue de créer des programmes DCC (diplômes) d'intérêt commun aux médecins de famille et autres spécialistes. Il pourrait s'agir, par exemple, d un programme DCC (diplôme) en santé autochtone. Cette façon de faire permettrait d'éviter que chaque collège ne dispose de normes distinctes pour un même domaine d'expertise. Le Collège royal est en pourparlers avec le CMFC afin d étudier la possibilité de mettre sur pied des programmes conjoints. 11. Quelles sont les répercussions médico-légales de la nouvelle catégorie DCC (diplôme)? Le Collège royal a consulté l Association canadienne de protection médicale (ACPM) relativement à de possibles répercussions médico-légales associées à la catégorie DCC (diplôme). Au cours de cette consultation, l ACPM a indiqué qu il est peu probable que la catégorie DCC (diplôme) constitue un désavantage pour les personnes ne désirant pas obtenir ce titre dans une perspective médico-légale, étant donné que ces médecins seront «jugés selon des normes auxquelles répondent à l ordinaire des médecins

6 ayant une formation et une expérience similaires.» Ainsi, un médecin disposant d une formation et d une expérience équivalentes à un titulaire du titre DRCPSC devrait être jugé selon les mêmes normes, et le fait de ne pas avoir de titre officiel ne constituerait pas un désavantage. Si le Collège royal va de l avant avec cette proposition, il poursuivra ses discussions avec l ACPM sur les conséquences médico-légales de la catégorie DCC (diplôme). 12. De quelle façon le Collège royal fera-t-il la distinction entre la catégorie diplôme du Collège royal et les autres programmes menant à un diplôme (p. ex., les programmes menant à un diplôme offerts dans les écoles de médecine du Québec)? Dans son analyse contextuelle, le Collège royal a répertorié un certain nombre d autres programmes menant à un diplôme offerts au Canada et à l échelle internationale, dont plusieurs en médecine. Les programmes DCC (diplômes) du Collège royal se distingueront des autres programmes en utilisant l appellation du Collège royal. De plus, le titre conféré aux candidats qui auront réussi un programme DCC (diplôme) du Collège royal, soit DRCPSC, sera unique au monde. 13. Quel effet cette proposition aura-t-elle sur la durée de la formation? Les programmes menant à un diplôme du Collège royal entraîneront-ils pour les nouveaux médecins l obligation de suivre une formation supplémentaire ou plus longue? Les programmes DCC (diplômes) du Collège royal ne visent pas à allonger la durée de la formation. Ils visent plutôt à améliorer les compétences et la portée de la pratique du médecin. Ces programmes ne font pas partie de la formation de résidence de base. Par conséquent, ils ne sont pas obligatoires et ils ne sont pas un critère d obtention d un certificat ou d une licence. De plus, le but de la catégorie DCC (diplôme) du Collège royal est de créer des normes nationales pour les nombreux stages de perfectionnement non officiels déjà en place qui, bien que non obligatoires, sont choisis par plusieurs médecins après qu ils aient obtenu leur spécialité ou surspécialité. Les exigences et les attentes des associations patronales excèdent le mandat du Collège royal en ce qui a trait aux titres des nouveaux médecins embauchés. Il est possible que dans le futur, les DCC (diplômes) deviennent la norme ou soient requis pour certains postes. La notion d un accroissement indu du nombre de titres a été soulevée par certains répondants lors de la consultation nationale. Toutefois, il est important de souligner que l on peut déjà accéder à la majorité des domaines de discipline qui deviendraient des programmes DCC (diplôme) sous la forme de stages de perfectionnement cliniques. La volonté d avoir une formation postrésidence supplémentaire est déjà présente, et la proposition du Collège royal ne fait que répondre à cette attente en créant des normes éducatives pancanadiennes. De plus, le concept derrière la catégorie DCC (diplôme) du Collège royal est ouvert afin de tenir compte à la fois des nouveaux stagiaires et des médecins praticiens. Les diplômes du Collège royal sont décernés à la suite de l examen global du dossier d évaluation basé sur des critères objectifs et des compétences évidentes. On ne s attend pas à ce que les programmes DCC (diplôme) du Collège royal créent des obstacles importants pour les nouveaux médecins ou les médecins ayant une pratique établie.

7 Annexe A : Critères actuels et proposés pour la reconnaissance des catégories de disciplines du Collège royal PROGRAMMES DE CONNAISSANCES FONDAMENTALES SPÉCIALITÉ SURSPÉCIALITÉ PROGRAMME DES DOMAINES DE COMPÉTENCE CIBLÉE (DIPLÔME) GROUPES D INTÉRÊTS SPÉCIAUX SUR LES ACTIVITÉS MÉDICALES DÉFINITION Un programme de fondamentales est un programme de base primaire sur les compétences essentielles dans un domaine de la médecine et constitue la formation commune à partir de laquelle plusieurs disciplines se développent. C est une formation médicale postdoctorale visant à préparer le médecin à des formations plus avancées et, contrairement à une spécialité primaire, ne prépare normalement ni à la pratique ni à la certification. Une spécialité est une branche de la médecine comprenant des plus vastes. Elle est pertinente dans les milieux communautaires et tertiaires et fait office de fondation pour les compétences supplémentaires (comme les surspécialités) Une surspécialité est une branche de la médecine ayant un champ de pratique plus ciblé ou plus avancé et qui s ajoute aux plus vastes précises dans une spécialité primaire. Un domaine de compétence ciblée est une discipline hautement précise de la médecine spécialisée répondant à un besoin en santé légitime de la société, mais qui ne répond pas aux critères d une spécialité, du programme de fondamentales ou d une surspécialité. Les programme de DCC (diplômes) représentent soit a) des compétences supplémentaires qui améliorent la pratique des médecins dans une discipline existante, soit b) un champ de pratique hautement spécifique et étroit, et qui ne satisfait pas les critères d une surspécialité. Un groupe d intérêts spéciaux (GIS) sur les activités médicales est soit un domaine d intérêts dans une spécialité médicale émergent, soit une communauté de pratique qui traite d'un besoin en santé légitime de la société sans pour autant jouer un rôle très important dans les soins de santé. Les GIS offrent aux individus, partageant des intérêts communs, un endroit où se rassembler et discuter de l'évolution de leur discipline. Cette catégorie n est pas considérée comme une discipline formellement reconnue au Collège royal.

8 Annexe A : Critères actuels et proposés pour la reconnaissance des catégories de disciplines du Collège royal PROGRAMMES DE CONNAISSANCES FONDAMENTALES SPÉCIALITÉ SURSPÉCIALITÉ PROGRAMME DES DOMAINES DE COMPÉTENCES CIBLÉES (DIPLÔME) GROUPES D INTÉRÊTS SPÉCIAUX SUR LES ACTIVITÉS MÉDICALES CRITÈRE 1 PREUVE DU BESOIN PREUVE DU BESOIN DE SPÉCIALISTES ET DE PREUVE DU BESOIN PREUVE DU BESOIN PREUVE DU DE COMPÉTENCES SURSPÉCIALISTES DE MÉDECINS D UNE COMMUNAUTÉ BESOIN FONDAMENTALES AU POSSÉDANT DES DE PRATIQUE QUI SEIN D UNE FAMILLE COMPÉTENCES POURRAIT PROFITER DE DISCIPLINES AVANCÉES OU UN AUX SOINS DES CHAMP DE PRATIQUE PATIENTS ET À LA PRÉCIS PROFESSION Critère 1 DESCRIPTEUR Des compétences fondamentales applicables à de multiples paramètres de pratique (tertiaire, communautaire, etc.) comme base de formations supplémentaires Un besoin en formation reconnue et bien précise De multiples paramètres de pratique (tertiaire, communautaire, etc.) pour servir de grandes populations Un profil de pratique ciblée pour servir des populations spécifiques Un champ de pratique précis servant des populations spécifiques ou dans certaines conditions Un besoin en santé bien précis et reconnu (qui n est actuellement pris en charge par aucune autre discipline reconnue) Une contribution positive menant à l amélioration des soins médicaux et des résultats pour la santé Un besoin en santé émergent ou un besoin en santé sociétal proposé Le Collège royal est le mieux placé pour répondre au besoin en question (plutôt qu une association nationale de spécialistes [ANS] ou une organisation non gouvernementale)

9 Annexe A : Critères actuels et proposés pour la reconnaissance des catégories de disciplines du Collège royal ÉLÉMENTS DE BASE DU PROGRAMME SPÉCIALITÉ SURSPÉCIALITÉ DOMAINE DE COMPÉTENCE CIBLÉE DU PROGRAMME (DIPLÔME) GROUPE D INTÉRÊTS SUR LES ACTIVITÉS MÉDICALES CRITÈRE 2 DOMAINE VASTE ENSEMBLE DE CONNAISSANCES APPLICABLES ENSEMBLE DE CONNAISSANCES APPROFONDIES APPLICABLES QUI VONT AU-DELÀ DE LA PORTÉE ENSEMBLE DE CONNAISSANCES D APPLICATIO D UNE SPÉCIALITÉ PRIMAIRE OU DE SPÉCIALITÉS ÉMERGENTES QUI N DÉFINI VONT AU-DELÀ DE LA PORTÉE DES DISCIPLINES EXISTANTES Critère 2 DESCRIPTE UR et compétences médicales caractérisées par l étendue et liées à un groupe de disciplines vaste éventail unique de compétences fondamentales base de fondée sur les faits et les recherches en cours requiert habituellement de un à trois ans pour acquérir les et compétences médicales distinctes caractérisées par l étendue vaste éventail unique de compétences base de fondée sur les faits et les recherches en cours requiert habituellement de quatre à cinq ans pour acquérir les reconnaissance nationale et dans d autres pays et compétences médicales distinctes caractérisées par l étendue et par la spécificité éventail unique de compétences avancées base de fondée sur les faits et les recherches en cours requiert habituellement de 12 à 24 mois pour acquérir les reconnaissance nationale et dans d autres pays et compétences médicales distinctes complémentaires caractérisées par la profondeur et la haute spécificité éventail unique de compétences avancées qui vont au-delà des compétences généralement requises dans la pratique base de fondée sur les faits et les recherches en cours requiert habituellement de 12 à 24 mois pour acquérir les portée et contexte très spécifiques aspect émergent des soins de santé

10 Annexe A : Critères actuels et proposés pour la reconnaissance des catégories de disciplines du Collège royal ÉLÉMENTS DE BASE DU PROGRAMME SPÉCIALITÉ SURSPÉCIALITÉ DOMAINE DE COMPÉTENCE CIBLÉE DU PROGRAMME (DIPLÔME) GROUPE D INTÉRÊTS SUR LES ACTIVITÉS MÉDICALES CRITÈRE 3 FONDEMENTS DES FONDEMENTS DES CONTENU ET N EST PAS UN N EST PAS UN RELATION AVEC COMPÉTENCES COMPÉTENCES COMPÉTENCES FONDEMENT POUR LES FONDEMENT POUR LES AUTRES SUPPLÉMENTAIRES SUPPLÉMENTAIRES IDENTIFIABLES COMPÉTENCES LES COMPÉTENCES TYPES DE ÉTABLIS SUR LA SUPPLÉMENTAIRES SUPPLÉMENTAIRES DISCIPLINES FORMATION DES SPÉCIALITÉS PRIMAIRES ET FONDAMENTALES Critère 3 DESCRIPTEUR fournit les éléments de base d un domaine de la médecine (, compétences, attitudes) préparation pour une formation de spécialité complémentaire et non à la pratique toujours conçu pour être à la base de l apprentissage de compétences supplémentaires fournit les éléments d un domaine de la médecine (, compétences, attitudes) ensemble unique et spécialisé de et de compétences qui est fondé sur la formation et l expérience acquise dans une spécialité primaire ou une spécialité fondamentale compétences complémentaires se fonde sur les spécialités primaires, les programmes de fondamentales ou les surspécialités ne remplace généralement pas la pratique d une discipline existante, mais offre une occasion d acquérir des compétences qui améliorent une pratique établie s/o

11 Annexe A : Critères actuels et proposés pour la reconnaissance des catégories de disciplines du Collège royal ÉLÉMENTS DE BASE DU PROGRAMME SPÉCIALITÉ SURSPÉCIALITÉ DOMAINE DE COMPÉTENCE CIBLÉE DU PROGRAMME (DIPLÔME) GROUPE D INTÉRÊTS SUR LES ACTIVITÉS MÉDICALES CRITÈRE 4 EFFET SUR LE LA RECONNAISSANCE DE LA DISCIPLINE NE DOIT PAS NUIRE AUX SOINS DE SANTÉ OU À TOUT AUTRE DOMAINE DE LA L AJOUT D UN DOMAINE DE COMPÉTENCE CIBLÉE (DIPLÔME) L AJOUT D UN GROUPE D INTÉRÊTS SYSTÈME DE MÉDECINE OU À UNE DISCIPLINE CONNEXE NE DOIT PAS NUIRE AUX SPÉCIAUX SUR LES SPÉCIALITÉS DISCIPLINES CONNEXES ACTIVITÉS MÉDICALES EXISTANT EXISTANTES NE DOIT PAS NUIRE AUX ANS ÉTABLIES OU AUX AUTRES GROUPES Critère 4 DESCRIPTEUR la reconnaissance d un domaine de la médecine améliorera et renforcera l habileté d offrir des soins efficaces et ne conduira pas à une fragmentation des soins aux patients la création d un nouveau domaine de la médecine ne doit pas mettre en danger la viabilité à long terme des pratiques d une spécialité le domaine de la médecine ne doit pas nuire à la qualité de la formation de base des résidents et doit offrir une étendue de pratique appropriée une discipline proposée d un domaine de compétence ciblée (diplôme) comprenant des compétences qui chevauchent celles des objectifs de formation d une ou plusieurs disciplines existantes DOIT obtenir une autorisation explicite écrite du comité de spécialité dans la discipline concernée la reconnaissance d un domaine de la médecine améliorera et renforcera l habileté d offrir des soins efficaces et ne conduira pas à une fragmentation des soins aux patients n est pas desservi par une organisation existante, telle qu une association nationale de spécialistes (ANS)

12 Annexe A : Critères actuels et proposés pour la reconnaissance des catégories de disciplines du Collège royal ÉLÉMENTS DE BASE DU PROGRAMME SPÉCIALITÉ SURSPÉCIALITÉ DOMAINE DE COMPÉTENCE CIBLÉE DU PROGRAMME (DIPLÔME) GROUPE D INTÉRÊTS SUR LES ACTIVITÉS MÉDICALES CRITÈRE 5 INFRASTRUCTURE ADÉQUATE POUR SOUTENIR LA DISCIPLINE S/O INFRASTRUCTURE ET DURABILITÉ Criterion 5 DESCRIPTEUR nombre suffisant de médecins répartis géographiquement et capables de consacrer une importante quantité de temps afin d établir une base durable pour la pratique et l éducation dans la discipline proposée au moins un emplacement capable de créer un programme de formation au Canada groupe d experts identifiables ayant la capacité d offrir des possibilités d apprentissage de haute qualité outils suffisants en place pour s assurer d avoir une infrastructure de programme appropriée existence d organisations professionnelles capables de faire progresser le domaine s/o