CONGRÈS DU CQJDC 3 MAI 2012

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1 CONGRÈS DU CQJDC 3 MAI 2012 Formation élaborée par les services régionaux de soutien et d expertise TRP de la Montérégie et de Laval-Laurentides-Lanaudière Anne-Marie Beaulieu, Carole Carrière et Louise-Hélène Lamy

2 Un questionnement des milieux Un formateur déclencheur Une volonté d arrimer Deux régions qui se rencontrent 2

3 Mettre à jour nos connaissances sur les interactions entre la santé mentale et la dépendance. Comprendre les facteurs neurophysiologiques liés aux problèmes de dépendance. Connaître les approches éprouvées et les actions à mettre en place en milieu scolaire. Défaire les mythes et les préjugés. Être conscient des attitudes favorables pour aider un jeune. 3

4 4

5 Les mots utilisés pour décrire les phénomènes de consommation abusive varient : Toxicomanie Abus Dépendance Addiction Alcoolisme 5

6 Troubles liés à l utilisation d une substance : Dépendance Abus Troubles induits par une substance : Intoxication Sevrage 6

7 Troubles liés à l alcool, à l amphétamine, à la caféine, au cannabis, à la cocaïne, aux hallucinogènes, aux solvants volatiles, à la nicotine, aux opiacés, à la phencyclidine, aux sédatifs, aux hypnotiques ou aux anxiolytiques. Troubles liés à plusieurs substances ou à une substance autre ou inconnue. 7

8 cyberdépendance dépendance amoureuse dépendance au sexe jeu pathologique dépendance à la nourriture dépendance affective acheteurs compulsifs sportifs compulsifs travailleurs compulsifs 8

9 La dépendance physique est une réaction physiologique de l'organisme à l'absence du produit. C est un état de manque qui s accompagne de symptômes physiques incommodants appelés le sevrage. 9

10 La dépendance psychologique peut durer beaucoup plus longtemps que la dépendance physique, des années, voire toute la vie. Elle repose davantage sur les caractéristiques de l'individu (habitudes, états affectifs, styles de vie) que sur la substance elle-même. 10

11 Modifications psychologiques ou comportementales suite à un surdosage Comportements agressif ou sexuels Labilité ou émoussement affectif Euphorie Hypervigilance Modification de la sociabilité Sensibilité interpersonnelle Perturbation du jugement 11

12 On entend par troubles concomitants : «Une situation où une personne a un trouble psychiatrique en plus d une toxicomanie ou d un problème de jeu.» Center for Addiction and Mental Health 12

13 30 % trouble de santé mentale/abus d alcool et drogues 37 % abus d alcool/troubles de santé mentale 53 % abus de drogue/troubles de santé mentale 13

14 Troubles anxieux : 10-25% de la population 24% trouble associé alcool/drogue Dépression majeure : 15-20% de la population 27% trouble associé alcool/drogue Trouble bipolaire : 1 à 2% de la population 56% trouble associé alcool/drogue Schizophrénie : 1% de la population 47% trouble associé alcool/drogue 14

15 Abstinents Consommateurs F Caractéristiques personnelles Estime de soi 25,03 23,11 18,09*** Problèmes intériorisés 9,69 13,24 10,48** Problèmes extériorisés 7,40 12,30 35,40*** Caractéristiques familiales Caractéristiques sociales *** p <0,001 Engagement parental 25,17 22,35 7,50** Pratiques éducatives inconstantes 5,73 6,46 10,29** Supervision parentale 5,34 7,39 13,09*** Coopération 16,69 14,81 37,62*** Affirmation 15,78 14,18 27,27*** Autocontrôle 13,77 12,11 21,29*** Empathie 17,38 15,85 24,50*** Nombre d amis consommateurs 0,35 1,02 40,27*** 15

16 Lorsque le TDA/H est diagnostiqué et traité, les risques d abus et de dépendance sont moindres. 16

17 Sous stress, de grandes quantités d hormones de stress sont secrétées. Ces hormones augmentent la sensibilité du cerveau aux psychotropes. Si on réduit l action des hormones de stress, il y a diminution de la consommation. Les stress répétés dans l enfance augmentent la vulnérabilité aux dépendances. 17

18 TA: chez 75% des personnes ayant un TA et une dépendance on retrouve d abord l anxiété puis la toxicomanie ESPT: le stress précède le problème de consommation 80 % PHOBIE SOCIALE : serait associée à une augmentation du risque d une dépendance au cannabis (secondaire) ATTAQUES DE PANIQUES: augmentation significative des chez les personnes dépendantes au cannabis Mais. La consommation n est pas associée à une augmentation de l incidence des troubles anxieux. 18

19 Trouble de comportement: 63% des jeunes ayant un problème de comportement sont des consommateurs problématiques de psychotropes (Vitaro 2001)

20 L usage de substances psychoactives est très souvent associé au trouble des conduites. La précocité et la sévérité du trouble des conduites jouent un rôle déterminant dans l initiation et le maintien des conduites d abus Réciproquement, l initiation précoce aux substances psychoactives joue également un rôle significatif dans la sévérité du trouble des conduites. Réf.Info-toxico, Benoit Pouliot, 2008

21 Aussi, cette forte comorbidité serait l expression d une continuité cumulative : les conduites toxicomaniaques favorisant les conduites de délinquance et les conduites de délinquance impliquant l usage de substances illicites. Réf.. Info-toxico, Benoit Pouliot, 2008

22 Le style de vie d un jeune qui consomme peut-il être une source de préoccupation pour lui-même? Qu en pensez-vous? Quels sentiments peut vivre le jeune qui consomme régulièrement? 22

23 La dépendance à l alcool multiplie par 2 le risque d avoir aussi un problème de santé mentale. 23

24 90% des personnes qui se suicident souffrent de maladie mentale. Parmi celles-ci, 50% souffrent de dépression. Les gens qui souffrent de dépression ont une plus grande fréquence d abus et de dépendance. Triade létale chez les jeunes : dépression, impulsivité et consommation. 24

25 La dépendance et les troubles de l humeur sont hautement associés au suicide comme facteurs précipitants. Chez les jeunes, la consommation augmente le risque de comportements suicidaires. En période de rechute de consommation, la personne est plus à risque. 25

26 À l échelle des pays, augmentation de la consommation moyenne d alcool entraîne une augmentation du taux de suicide. La teneur en alcool est en lien avec le passage à l acte. L intoxication précipite le passage à l acte : Perte d inhibition Impulsivité Moins de raisonnement Plus de détresse 26

27 Hausse des taxes sur l alcool Réduction des heures de vente Hausse de l âge minimum pour consommation et achat (É.U) Diminution de 8% si l âge passe de 18 à 20 ans Renforcement des lois sur la conduite en état d ébriété Sensibilisation des barmaids 27

28 Méta-analyse : Utilisation au cours de la vie augmente le risque de psychose de 40%. Ce risque augmente de 50% à 200% chez les plus forts consommateurs. Lien pas encore clair : Cannabis cause la psychose? Cannabis déclenche la psychose si vulnérabilité génétique? 28

29 Cycle de l automédication : Apaisement de l anxiété et de la dépression lorsque consommation Amélioration de l humeur Passage de l abus à la dépendance Désensibilisation, tolérance au THC Anxiété et dépression reviennent 29

30 La marijuana est-elle plus dangereuse qu autrefois? Question du public: émission Une pilule une petite granule 30

31 Sens de la trajectoire Problème de santé mentale Jongler avec les deux problématiques Consommation 31

32 Que retenez-vous des informations présentées? Une découverte Une confirmation Un questionnement Une réflexion 32

33 L adolescence un cerveau en construction Période de grands changements : Physiques Cognitifs Affectifs Sociaux Vulnérabilité liée à une grande demande adaptative 33

34 S opposer à l autorité Se distancer dans un va-et-vient face à l adulte S allier à des groupes de pairs Tester les limites Vivre de nouvelles expériences (consommation, etc.) Imiter des comportements pour se sentir grand Agir ou passer à l acte (ex. conduites à risque) Tendre à idéaliser sa conception de la vie, engagement (ex. amis) Chercher à découvrir qui l on est Devenir hyperconscient de soi-même Devenir plus ou moins défensif et anxieux face aux sentiments de perte, de tristesse, de séparation, d incertitude, etc. Être confus, en dissonance, contradictoire 34

35 Manifester son opposition à l autorité des adultes Exprimer son indépendance et son autonomie Affirmer son identité Symboliser une étape dans le développement (maturité) Composer avec des sentiments comme la colère, la frustration, le stress ou la crainte de l échec Recourir à l automédication comme stratégie d adaptation Servir de rite d admission dans un groupe de pairs Recherche de plaisir Curiosité Rite d initiation 35

36 L impact d une consommation abusive est-il le même chez l adolescent que chez l adulte? Biologiquement les ados seraient particulièrement susceptibles de devenir accros aux drogues car le circuit de la récompense et son messager principal la dopamine sont surexcités pendant cette période Ce neurotransmetteur fonctionne comme un feu vert: il motive à agir pour satisfaire un besoin naturel pour obtenir une sensation de plaisir Le feu rouge, lui n est pas encore au point, le cortex préfrontal, siège des fonctions cognitives supérieures comme la planification, l organisation, et l inhibition des pulsions n arrive à maturité qu à la fin de l adolescence. Ref. Ados pourquoi ils peuvent mal tourner, Québec Science septembre

37 Plusieurs risques sont liés à la période de l adolescence Recherche de sensations fortes Cerveau plus sensible et moins mature Cortex préfrontal encore en développement Effet à long termes sur la santé mentale Difficulté à composer avec les défis de la vie, à se donner un but et des orientations futures Augmentation de la vulnérabilité aux effets psychotropes Risque accru de dépendance à l âge adulte 37

38 Créer. L usage d alcool ou d autres drogues peut créer des symptômes psychiatriques Déclencher. L usage de drogues peut déclencher certains troubles mentaux si un jeune possède une prédisposition aux maladies mentales. Exacerber. Les symptômes de maladie mentale peuvent s aggraver lorsqu un jeune fait usage d alcool ou d autres drogues. REF. CAMH 38

39 Imiter. Les symptômes d usage d alcool ou d autres drogues peuvent imiter les symptômes de trouble psychiatrique Masquer. Les symptômes de santé mentale peuvent être masqués par l usage d alcool ou d autres drogues Absence de lien. Un problème de santé mentale et l usage d alcool ou d autres drogues peuvent n avoir aucun lien, mais peuvent avoir un facteur commun REF CAMH. 39

40 40

41 Comment expliquer que certaines personnes développent une dépendance? Comment expliquer les nombreuses rechutes? 41

42 Consommation occasionnelle Consommation régulière Abus/Dépendance 42

43 À court terme : sensation de bien-être À long terme : changements dans le cerveau Tolérance Augmentation de la consommation Vidéo: 43

44 44

45 Adaptation Homéostasie Allostasie 45

46 Principe de l allostasie 46

47 47

48 Facteurs de risque scolaires Absentéisme scolaire Retard scolaire Chute des résultats scolaires Trouble d apprentissage Refus ou phobie scolaire Rupture ou exclusion scolaire Absence d encadrement pédagogique Autres facteurs de risque Présence de problèmes d abus d alcool ou de drogue dans la famille Pauvreté, conflits et perturbations au sein de la famille Stress Avoir des amis qui consomment Avoir de la difficulté à s intégrer ou être exclu d un groupe Avoir subi de la violence psychologique, physique ou sexuelle Avoir fait l objet de discrimination ou d oppression

49 Facteurs de protection scolaires Compétences scolaires Niveau élevé d intelligence Capacité à résoudre des problèmes Autres facteurs de protection Connaître un adulte dont le comportement positif peut servir de modèle Être bien encadré par ses parents ou autres personnes qui prodiguent les soins Avoir des liens étroits avec sa famille, son école ou sa collectivité S être fixé des objectifs et nourrir des rêves Se livrer à des activités qu on aime et qui sont bien encadrées 49

50 Consigne: Faire le retour en plénière 50

51 Jeunes qui ont dès l enfance des troubles du comportement : TDAH, opposition, conduites antisociales.hinshaw et Lee 2003, Kuperman et al., 2005) Programme systémique : enfant, famille, réseau social Prévention ou diminution des conduites propres au trouble des conduites Développement ou augmentation des compétences sociales : gestion de la colère, résolution de conflits 51

52 Au plan personnel: Augmentation de l estime de soi Dépistage des symptômes d anxiété et de dépression Diminution des symptômes associés aux troubles extériorisés : hyperactivité, opposition, troubles des conduites Augmentation des compétences sociales : gestion de la colère, résolution de problèmes, alliance à des pairs prosociaux 52

53 Au plan systémique: Cibler l élève, sa famille et son réseau social Favoriser l affiliation des parents comme partenaires du processus préventif Informer et outiller les parents afin de les soutenir Augmenter l engagement parental 53

54 Santé mentale Saines habitudes de vie: alcool, drogues et jeux de hasard et d argent 54

55 SM + SHV Développement de: l estime de soi et affirmation de soi l autorégulation et l autocontrôle la gestion des émotions et des comportements la gestion du stress et de l anxiété la résolution de problèmes la capacité à demander de l aide la persévérance et sa motivation sa vie spirituelle sa pensée créatrice 55

56 SM + SHV Apprendre à socialiser Adopter des attitudes et des comportements prosociaux Résister à la pression négative des pairs et des médias Résoudre des conflits Communiquer efficacement S impliquer socialement 56

57 Principes de base Jongler avec les deux problématiques Sécuriser la personne Soutenir 57

58 Approche motivationnelle Gestion expérientielle Réduction des méfaits 58

59 Étapes de la motivation Rechute Pré-contemplation Maintien Contemplation Action Détermination 59

60 Certains considèrent le ressort psychologique comme un «équilibre» entre le niveau de stress et d adversité auquel est exposé une personne d une part et sa capacité d adaptation et ses systèmes de soutien d autre part. MCGrath, Reid et Stewart, Le rôle des adultes est d aider les jeunes à établir cet équilibre en leur apprenant à réduire les risques auxquels ils sont assujettis et à accroître les facteurs qui les en protègent. 60

61 15% Modèles et techniques 40% 15% Espoir et attente Facteurs liés aux relations 30% Facteurs extra thérapeutiques Réf. : Michael Lambert, Université Bringham Young 61

62 Correction du questionnaire 62

63 MERCI DE VOTRE ATTENTION! 63

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