Plasticité synaptique et addiction

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Plasticité synaptique et addiction"

Transcription

1 Plasticité synaptique et addiction Ou Comment les drogues modifient la transmission synaptique Sommaire Rappel du contexte des études Le circuit de la récompense Rappels sur La Potentialisation à long terme et la Dépression à Long Terme dans l hippocampe Effets aigus des drogues sur PLT/DLT dans le circuit de la récompense Effets des prises chroniques Corrélats comportementaux 1

2 Rappel du contexte Toute personne consommant une drogue ne devient pas nécessairement dépendante Plusieurs facteurs interviennent Génétiques? peut être Epigénétique? Environnementaux? Histoire du patient Précocité de la «rencontre» est importante Toutes les drogues activent le même circuit neuronal central: «le circuit de la récompense» Toutes les cibles moléculaires initiales des drogues ont été clonées et caractérisées On connaît beaucoup moins les mécanismes comportementaux des drogues (qui ont lieu après la fixation de la drogue à sa cible et la mise en jeu des voies de signalisations cellulaires). 2

3 Les recherches ont portées sur: Comment les drogues influencent la communication neuronale à court terme? Comment le SNC s adapte aux expositions répétées de drogues à long terme? Ont été proposées Des adaptations homéostasiques (boucles de rétro-contrôle négatives en réponse à de fortes stimulations par les drogues) Des adaptations synaptiques de types «Hebbien» comme celles sous-jacentes à la mémoire associative à long-terme (plasticité synaptique) Seul ce second point sera abordé 3

4 Lien entre addiction et plasticité synaptique 1894 : Ramon y Cajal : le stockage d informations dans le cerveau s effectue par l altération à long terme de l efficacité des synapses neuroneuronales 1973 : Bliss et Lomo découvre la PLT dans l hippocampe; centre de la mémoire déclarative et spatiale 1977: Lynch et al. découvre la DLT dans l hippocampe 2004.la PLT et la DLP sont des propriétés de quasi toutes les synapses excitatrices et jouent un rôle dans l apprentissage, la mémoire, la stabilisation et l élimination des synapses. Lien entre addiction et plasticité synaptique De fait, les drogues peuvent moduler la plasticité synaptique dans les régions impliquées dans la récompense et le renforcement des stimuli (circuit de la récompense). Hypothèses actuelles: L addiction représente une forme pathologique d apprentissage et de mémorisation Les interactions entre drogues et plasticité synaptique dans différentes régions contribueraient aux différents aspects des addictions : le «craving»; le «manque»; et la rechute 4

5 Le Système Cérébral de la Récompense Bleu = glutamate; Rouge = Dopamine; Orange = GABA; Vert = =Orexine NAc = Noyau accumbens; VTA = aire tegmentale ventrale; PFC = cortex prefrontal AMG; amygdale; BNST = noyau du lit de la strie terminale; LDTg = noyau tegmental Laterodorsal; LH; hypothalamus lateral; VP= pallidum ventral. Toutes les drogues activent les neurones de la VTA qui répondent aussi à la nouveauté. Leur mode de décharge pourrait également coder une prédiction signalant la valeur récompensante d un stimulus par rapport à sa valeur espérée. Le Système Cérébral de la Récompense La plasticité synaptique dans les autres régions formations des liens entre les aspects «renforçants» de l expérience «drogue» et les multiples références (cues) associées avec cette expérience. La plasticité synaptique dans la VTA réponses comportementales précoces au début des prises Adaptations à long terme des régions innervées par la VTA 5

6 La Potentialisation et la Dépression à long terme dans l hippocampe Structure interne de l hippocampe Réseau neuronal interne: Boucle tri-synaptique de l hippocampe Synapses glutamatergiques (+ IN locaux GABAergiques) 6

7 Coupe transversale d un hippocampe de rat CA2 Oriens CA3 pyramidal Radiatum Lacunosum-moleculare radiatum lucidum pyramidal oriens CA1 granulosum Hilus Gyrus Denté Fimbria 7

8 La plasticité synaptique peut résulter de deux mécanismes principaux: 1) un renforcement de l efficacité des synapses existantes (PLT et DLT) 2) formation ou élimination, remodelage de dendrites et d axones changement à long terme des circuits neuronaux et donc des comportements La PLT NMDA dépendante dans l hippocampe Stimulus haute fréquence 8

9 La DLT NMDA dépendante dans l hippocampe Stimulus basse fréquence Effets aigus des drogues sur PLT/DLT dans le circuit de la récompense: la VTA Neurones DA Reçoivent des excitations GLU Interneurones GABAergiques, qui projettent sur NAc, PFC, hippocampe.. organisation cytoarchitectonique similaire à l hippocampe possibilité de PLT et de DLT 9

10 Toutes les drogues provoquent une augmentation de libération de DA dans le NAc - hippocampe PLT?? Les mécanismes cellulaires et moléculaires des addictions aux niveaux comportementaux et des systèmes doivent pourvoir expliquer: 1) Comment des libérations répétées de DA consolident le comportement de prise de drogues en un comportement compulsif? 2) Comment les «signaux» liés aux drogues arrivent à contrôler les comportements? 3) Comment le risque de rechute peut il persister pendant des années? 10

11 Les neurones DA de la VTA expriment de la PLT NMDA-dépendante Antago NDMA Antago mglur Les drogues induisent la PLT dans la VTA Etudes in vivo; application aigue; mesures 24h après 11

12 Mesure du ratio AMPAc/NMDAc Méthode de normalisation qui facilite la comparaison de la «force» des synapses entre différentes cellules parce qu indépendant de paramètres tels que le positionnement des électrodes, le nombre de synapses activent A) On «clampe» le neurone à -40mV (libération du bouchon Mg2+ du R NMDA) et mesure des composantes NMDA et AMPA des EPSCs. 1)Evoquer un EPSC mixte 2) Appliquer un antago NMDA (APV): mesure de la composante AMPA. 3) Soustraction de la composante AMPA de l EPSC mixte = composante NMDA B) Après induction de la LTP: Si des R AMPA sont insérés dans la mbre, la composante AMPA est augmentée. Celle du NMDA reste fixe. Le ratio est donc augmentée. Les drogues induisent la PLT dans la VTA Etudes in vivo; application aigue; mesures 24h après Souris Cocaïne 15mg/kg la veille Pach-clamp: EPSC PLT NMDA-dépdte Durée du ratio et spécificité de région Cocaïne in vivo induit PLT; PLT spontanée est réduite Ungless et al.,

13 Les drogues déclenchent la PLT dans la VTA Etudes in vivo : mesures 24h après injection Drogues addictives Drogues psychostimulantes mais non addictives Saal et al., 2003, ref 61 Conclusion de ces observations L aspect transitoire du changement de ratio AMPA/NMDA renforce l idée que les adaptations dans la VTA ne sont pas permanentes et qu elles représentent une première étape dans les processus neuronaux amenant aux addictions 13

14 Conclusion de ces observations La PLT dans la VTA est déclenchée par des drogues addictives dont les mécanismes moléculaires (mais pas cellulaires : neurones DA de la VTA) sont différents ainsi que les profils comportementaux Cette adaptation synaptique (la LTP des synapses excitatrices des neurones DA de la VTA) serait directement liée aux propriétés addictogènes de ces drogues Les drogues déclenchent la PLT dans la VTA Etudes in vivo en application chronique + groupe naïf chronique Le courant AMPA est augmenté, pas le NMDA chronique Borgland et al.,

15 Durée de la modification du ratio AMPAR/NMDAR : 5j quelque soit le type d exposition Delta t : 5 ou 10 j après inj. unique Delta t : 5 ou 10 j après inj. répétées Borgland et al., 2004, ref 70 Ces effets se traduisent ils par des modifications comportementales? Locomotion Corrélation Pas de Corrélation Juste après inj Cocaine Juste après inj. NaCl Après 7J d inj Cocaine Après 7J d inj NaCl 15

16 Quel serait le rôle physiologique de la PLT dans la VTA? La rechute peut être provoquée par Des «signaux» liés aux drogues (internes/externes) Le stress Le stress seul peut favoriser la première prise de drogue Etude des effets du stress sur la PLT/VTA. A-t-il le même effet qu une prise aigue de drogue? Interagit-il avec les effets des drogues? Effet d un stress aigu sur le ratio AMPAR/NMDAR des neurones DA Stress: faire nager le rat dans l eau froide. Mesure 24h après Stress les glucocorticoïdes augmentent. Utilisation d un antagoniste RU486 pour dévoiler son rôle dans cette réponse. Seule la réponse au stress est bloquée par RU486 mais pas la réponse à la Cocaïne. La réponse Coc n est pas due au stress Saal et al., 2003, ref 61 16

17 Les effets Cocaïne impliquent le récepteur DA de type D1 SCH = Antagoniste D1 ETI = Antagoniste D2 Coc aug le ratio SCH bloque l effet Coc pas l effet stress ETI ne bloque pas l effet Coc Dong et al., 2004 Conclusion de ces observations Le stress aigu et l administration aigue de cocaïne ont les mêmes effets sur la plasticité synaptique des neurones DA de la VTA, MAIS ils agissent par des mécanismes cellulaires différents. Le fait que la corrélation entre le ratio AMPAR/NMDAR et l activité locomotrice disparaissent après plusieurs j de traitement indique que l effet sur la PLT contribue initialement à la valeur incitative de la drogue mais que ce sont dans les structures cibles de la VTA qu il faut chercher les changements comportementaux à long terme associés à l addiction 17

18 Quels sont les conséquences fonctionnelles (comportementales) du déclenchement de la PLT dans les neurones DA/VTA par les drogues? il faut jouer sur les récepteurs acteurs de la PLT 1) Le blocage des R au Glutamate (AP5 + CNQX) dans la VTA annule la préférence de place conditionnée induite par la cocaïne Harris et al., 2003 Quels sont les conséquences fonctionnelles (comportementales) du déclenchement de la PLT dans les neurones DA/VTA par les drogues? 2) Etudes sur souris KO pour GLuR1: Abolition de l augmentation du ratio et de la PPC à la cocaïne Dong et al.,

19 Quels sont les conséquences fonctionnelles (comportementales) du déclenchement de la PLT dans les neurones DA/VTA par les drogues? 3) Surexpression de GluR1 dans la VTA renforce les effets stimulants des drogues. Activité locomotrice PPC Morphine 1 mg/kg J1, puis 1 mg/kg 2-3j après Morphine 0.5mg/kg (seuil) Comment les drogues induisent elles la PLT? On se sait pas exactement!!!!!!!! mais Amph bloque les PPSI dus au mglur Nic excite directement les neurones DA et augmente la libération de GLU présyn Les opiacées hyperpolarisent les IN GABA de la VTA (levée d inhibition) CRF (hormone du stress) augmente les réponses au NMDA 19

20 Plasticité dans le noyau accumbens Rôle important dans les changements comportementaux liés aux drogues Neurone moyen épineux GABAergique Se projette vers la VTA Recoivent des afférences GLU depuis l hippocampe, l amygdale, le cortex préfrontal PLT and DLT NMDA dépendantes existent Les endocannabinoïdes sont responsables d une forme de LTD propre 20

21 La DLT des endocannabinoides Un influx Calcique postsynaptique important via les récepteurs mglu ou mach induit la synthèse des ecbs Molécule lipophile Action rétrograde via CB1 Diminue la libération de NT (GLU) pendant pls sec A certaines synapses, la libération d ecbs est prolongée et il y a DLT Endocannabinoïdes et PLT Activation postsynaptique des R mglu1/5 et/ou l élévation du Ca2+i postsyn Aug. [ecb] qui activent les R CB1 présyn.et diminuent la libé Glu. Cette diminution de Glu, diminue la LTP En bas: les EPSC postsyn sont réduits pendant la DLT. 21

22 Mécanismes moléculaires de la plasticité synaptique Peu d informations sur comment les mémoires sont codées et stockées pour de longues périodes Régulation de l expression de gènes Augmentation/diminution à vie reflétant des modifications de la chromatine (mécanismes épigénétiques) Expression transitoire de certains gènes (ou traduction) qui produisent un remodelage physique des synapses et donc des réseaux de neurones Les 2 types d altérations ont été observées avec les drogues mais aucun liens précis avec des changements cellulaires et/ou comportementaux CREB camp Responding Element Binding Facteur de transcription le plus étudié dans le contexte mémoire et apprentissage Activé par PKA, CaM-kinases, MAPK.. Se fixe a CRE dans les régions promotrices de certains gènes 22

23 Exemple de la cocaïne, Amph et Morphine dans VTA (!!!! Alcool et Nic diminue CREB!!!!) Libération Activité Cette boucle négative, activée par des expositions aiguës ou répétées aux drogues diminueraient les propriétés récompensantes des drogues. Il s agirait alors d un mécanisme possible de la tolérance et/ou de la dépendance au cours de l abstinence. Une des cibles de CREB est le gène codant pour GLuR1 Autres facteurs de transcriptions la famille Fos (IEG) : rapide/transitoire (à 2h et pendant 8h) Se fixe à AP-1 (Activator Protein 1) Fos s atténue avec les expositions répétées, mais pas AP-1 qui reste pendant des semaines après arrêt du traitement Ceci est du à la présence persistante de FosB très stable (cocaïne, Amph, Nic, EtOH, Cannabinoïdes) 23

24 Altération d expression des IEG Ex du gène cfos Serum Response Element Activator Protein 1 FosB Augmente la sensibilité aux effets récompensant et aux activités locomotrices induites par la cocaïne et la morphine Augmenterait le comportement de recherche de drogue Mais on ne connaît pas les gènes régulés par FosB!!!! 24

25 FIN Tranche d hippoc Alcool et PLT/DLT 1 inj. P0 (triang blanc) 1 inj. P7 (ronds noirs) Controls (ronds blancs) Mesures à P30 Izumi et al.,

26 Adolescent plus sensible que l adulte Pyapali et al., 1999 Effets sur la DLT des synapses excitatrices sur les neurones DA de la VTA Souris Cocaïne 15mg/kg la veille Rat, tranche, bain Ungless et al., 2001 Jones et al.,

27 Alcoolisation chronique intermittente (CIE, sur 14j) inhibe la LTP in vitro Champ dendritique Champ Somatique Animaux de 40-45j Roberto et al., 2002 Effet persistant au moins 8h après arrêt de l alcool Champ dendritique CA1 Roberto et al.,

28 Un effet qui dure au moins 5J Roberto et al., 2002 CIE réduit la transmission synaptique NMDA dans le champ CA1 de l hippocampe (Nelson et al., 1999) Mode d exposition des animaux Continuité de la présence d alcool Dissection Effets aigus de l alcool Enregistrements somatique et dendritique; mesure de l amplitude PPSEd et du pop. Spike somatique. 28

29 R1 R2 Notion de pairedpulse facilitation/inhibition: un indice de la libération présynaptique de GLU (PPF) ou de GABA (PPI) Calcul : R2/R1 R1 R2 A: 100 ms intervalle PPF (GLU) B: 10 ms intervalle PPI (GABA) Résultats: Pas de modification en somatique L alcool n a pas d effets En dendritique, l alcool diminue les PPF (100 et 200 ms d intervalles) Seule la libération présynaptique (GLU) au niveau dendritique est augmentée et seulement lors de la présence d alcool en continue après traitement chronique. Le traitement chronique seul, n a pas d effets. 29

30 Effets d une dose aigüe d alcool PPF dendritique est augmentée libé. de GLU diminuée sur les animaux sains et les animaux CIE Effets d une dose aigüe d alcool Pas d effets chez les anx sains (C) sur PPF somatique PPF augmentés chez les CIE (D) libé. GLU diminuée par l éthanol aigu chez les CIE 30

31 La sensibilisation dure 14j Le changement du ratio n existe pas après un jour de traitement (contrairement à la VTA). Ratio diminué N est pas du à une modification des Effets du NMDA Un modèle de plasticité dépendante de l expérience est la sensibilisation durable aux effets stimulants locomoteur des drogues d abus. Par contre la DLT NMDA-Dépendante est diminuée après traitement à la cocaïne Le changement de ratio provenait donc d une diminution des effets AMPA et non d une augmentation des effets NMDA 31

http://www.neur-one.fr/ Cerveau & Psycho - N 28

http://www.neur-one.fr/ Cerveau & Psycho - N 28 1 Cerveau & Psycho - N 28 Les souvenirs sont gravés dans la mémoire sous forme de combinaisons particulières de modifications de synapses, les jonctions entre neurones. Ces modifications doivent être consolidées,

Plus en détail

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11 LES ADDICTIONS Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France Du produit à l addiction Auparavant l accent était mis sur la substance alcool/drogue qui était diabolisée

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Les cyberaddictions. Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE. Service d addictologie

Les cyberaddictions. Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE. Service d addictologie Les cyberaddictions Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE Centre collaborateur OMS pour la recherche sur les addictions Agenda C est quoi une addiction? L addiction

Plus en détail

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Les mécanismes de la récupération neurologique PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Introduction Plasticité cérébrale / Récupération après lésion cérébrale Récupération spontanée

Plus en détail

Onde P50 dans la schizophrénie

Onde P50 dans la schizophrénie 37-285-A-14 Onde P50 dans la schizophrénie E. Houy, F. Thibaut Certains troubles cognitifs présentés par les patients schizophrènes sont interprétables en termes de dysfonctionnement du traitement de l

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique Le monde virtuel au service de la prévention de la rechute du jeu pathologique Stéphane Bouchard, Ph.D., Lucie Laniel, Lynda Poirier Isabelle e Cyr, Josée Dostie, Geneviève e emorency oe cyet Cathy Tétreault

Plus en détail

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation DIALOGUE ESPRIT / CERVEAU : CIRCULARITE CRP -OU Santé ANTAGONISME? Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation Charles Pull Directeur du «Laboratoire

Plus en détail

L ELECTRICITE : SON IMPLICATION DANS LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU ET DANS LES SOINS

L ELECTRICITE : SON IMPLICATION DANS LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU ET DANS LES SOINS LES RENDEZ-VOUS PRESSE DU NEURODON L ELECTRICITE : SON IMPLICATION DANS LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU ET DANS LES SOINS Dossier réalisé avec l aide des : Professeur Yehezkel BEN ARI Directeur de l INMED

Plus en détail

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011 LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau Actualités à propos de la recherche sur la maladie de Huntington. Expliqué simplement. Écrit par des scientifiques. Pour la communauté mondiale HD. La greffe de moelle osseuse dans la maladie de Huntington

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

Le sens du goût. Une infinité de saveurs.

Le sens du goût. Une infinité de saveurs. Le sens du goût. Que serait le goût sans la vue, la mémoire, la senteur, le plaisir? Lorsqu on parle du goût, on ne pense pas toujours à l ensemble des sensations qui permettent d identifier ce que l on

Plus en détail

Rôle du sommeil dans la consolidation de la mémoire: un dialogue entre structures cérébrales

Rôle du sommeil dans la consolidation de la mémoire: un dialogue entre structures cérébrales Laboratoire Neurobiologie des Processus adaptatifs, UMR 7102, Université Pierre et Marie Curie Ecole Thématique CNRS, Berder 7 avril 2011 Rôle du sommeil dans la consolidation de la mémoire: un dialogue

Plus en détail

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques

Plus en détail

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009

Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention. Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Le bilan neuropsychologique du trouble de l attention Ania MIRET Montluçon le 4-12- 2009 Introduction L attention est une fonction de base dont l intégrité est nécessaire au bon fonctionnement cognitif

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE

Neurologiques gq Centrales EMPR LE NORMANDY GRANVILLE La Marche dans les Affections Neurologiques gq Centrales S Injeyan JL Isambert Y Bebin S Le Doze M Cano P Fages W Loisel La Marche Fonction complexe Organisée hiérarchiquement au niveau spinal Contrôlée

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

I) Généralités. Plusieurs formes de dépression :

I) Généralités. Plusieurs formes de dépression : La Dépression Dr S. Bartolami Faculté des Sciences de l Université Montpellier II 214 I) Généralités Plusieurs formes de dépression : Dépression unipolaire (principale) 13% population Dépression bipolaire

Plus en détail

ORIGINE ET DIFFERENTS TYPES DE RYTHMES BIOLOGIQUES. Carine Bécamel carine.becamel@igf.cnrs.fr 04 67 14 29 83

ORIGINE ET DIFFERENTS TYPES DE RYTHMES BIOLOGIQUES. Carine Bécamel carine.becamel@igf.cnrs.fr 04 67 14 29 83 ORIGINE ET DIFFERENTS TYPES DE RYTHMES BIOLOGIQUES Carine Bécamel carine.becamel@igf.cnrs.fr 04 67 14 29 83 INTRODUCTION Rythmes biologiques: définition Tout être vivant (humain, animal, végétal) est soumis

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Plan de la présentation Recommandations de recherche de l expertise INSERM Etat d avancement des

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

L apprentissage automatique

L apprentissage automatique L apprentissage automatique L apprentissage automatique L'apprentissage automatique fait référence au développement, à l analyse et à l implémentation de méthodes qui permettent à une machine d évoluer

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

Les circuits neuronaux responsables du Sommeil paradoxal

Les circuits neuronaux responsables du Sommeil paradoxal Les circuits neuronaux responsables du Sommeil paradoxal Pierre-Hervé Luppi DIU Physiologie et Pathologie du Sommeil, Lyon, Jeudi 18 Décembre 2014 Le sommeil paradoxal est présent chez le chat pontique

Plus en détail

Microscopie Multiphotonique

Microscopie Multiphotonique Microscopie Multiphotonique Philippe Guillaud 2014 Université Pierre et Marie Curie Paris 6 Principaux problèmes rencontrés en microscopie confocale La dégradation rapide des échantillons biologiques et

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI

Fonction de conduction de la moelle épinière. Dr F. TOUMI Fonction de conduction de la moelle épinière Dr F. TOUMI I. GENERALITES : Communication Moelle avec les centres supra spinaux Communication Intra segmentaire (ipsilatérale / controlatérale) Communication

Plus en détail

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent)

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) Colloque Européen et International THS 10, le 14 octobre 2011 Marthylle LAGADEC Marie GRALL-BRONNEC,

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

DES : Médecine physique et de réadaptation DIU : Médecine de rééducation Module : MPR et Personnes âgées Garches: 1,2 et 3 avril 2009

DES : Médecine physique et de réadaptation DIU : Médecine de rééducation Module : MPR et Personnes âgées Garches: 1,2 et 3 avril 2009 DES : Médecine physique et de réadaptation DIU : Médecine de rééducation Module : MPR et Personnes âgées Garches: 1,2 et 3 avril 2009 Coordonnateur : Coordonnateurs : Philippe AZOUVI et Jean-Michel MAZAUX

Plus en détail

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Page -1- Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que les douleurs persistantes sont des "douleurs particulières", qui doivent donc être traitées en

Plus en détail

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Addictologie Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Définition addiction Conduites de consommation de substances psychoactives Physiopathologie simplifiée Les différents produits Définition de

Plus en détail

Protéger. son animal. la gamme FRONTLINE. grâce à la gamme. Contre les puces et les tiques. Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie,

Protéger. son animal. la gamme FRONTLINE. grâce à la gamme. Contre les puces et les tiques. Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie, la gamme Frontline Contre les puces et les tiques Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie, aux bains et aux shampooings (2) Protéger son animal grâce à la gamme FRONTLINE La gamme FRONTLINE

Plus en détail

Activités oscillatoires haute fréquence et fonctions exécutives chez l Homme

Activités oscillatoires haute fréquence et fonctions exécutives chez l Homme École doctorale Neurosciences et Cognition Université Claude Bernard Lyon I Activités oscillatoires haute fréquence et fonctions exécutives chez l Homme THÈSE présentée et soutenue publiquement le 24 Octobre

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement

Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement Stéphane Bouchard*, Ph.D. Département de Psychoéducation et de Psychologie Université du Québec

Plus en détail

Radiofréquences et santé

Radiofréquences et santé Radiofréquences et santé Mise à jour de l expertise Avis de l Anses Rapport d expertise collective Octobre 2013 Édition scientifique Radiofréquences et santé Mise à jour de l expertise Avis de l Anses

Plus en détail

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales

Plus en détail

L INITIATIVE EN M ATIÈRE DE MÉDIC A MENTS INNOVANTS

L INITIATIVE EN M ATIÈRE DE MÉDIC A MENTS INNOVANTS L INITIATIVE EN MATIERE DE MEDICAMENTS INNOVANTS d e s m é d i c a m e n t s a u s e r v i c e d e l h u m a n i t é l a r e c h e r c h e d a u j o u r d h u i, l e s t r a i t e m e n t s d e d e m a

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans

Estimations 2014 des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Estimations des consommations de produits psychoactifs à 17 ans Stanislas Spilka, Olivier Le Nézet et François Beck Note 2015-02 du 21 avril 2015 L enquête ESCAPAD Cette note présente les premières exploitations

Plus en détail

En quoi consistera ce jeu?

En quoi consistera ce jeu? 1 Projet Comité d Education à la Santé et à la Citoyenneté inter degré Création jeu par les élèves de l école du Gliesberg, de l école Martin Schongauer et du collège Hans Arp de Strasbourg Création d

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

Caractéristiques techniques

Caractéristiques techniques Défibrillateur Philips HeartStart OnSite Caractéristiques techniques Défibrillateur Modèle Gamme de défibrillateur Éléments livrés Type d onde Énergie Intervalle entre chocs Délivrance rapide du choc Instructions

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

Conception de Médicament

Conception de Médicament Conception de Médicament Approche classique HTS Chimie combinatoire Rational Drug Design Ligand based (QSAR) Structure based (ligand et ou macromolec.) 3DQSAR Docking Virtual screening Needle in a Haystack

Plus en détail

Synthèse des réflexions

Synthèse des réflexions Synthèse des réflexions 5ème Journée de Rencontres Inter-Professionnelles ADDICTION ET PRÉCARITÉ Le 2 février 2008 À l Auberge de Jeunesse DU PORT DU RHIN ------------------------------------ Organisée

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Étude des Corrélations entre Paramètres Statiques et Dynamiques des Convertisseurs Analogique-Numérique en vue d optimiser leur Flot de Test

Étude des Corrélations entre Paramètres Statiques et Dynamiques des Convertisseurs Analogique-Numérique en vue d optimiser leur Flot de Test 11 juillet 2003 Étude des Corrélations entre Paramètres Statiques et Dynamiques des Convertisseurs Analogique-Numérique en vue d optimiser leur Flot de Test Mariane Comte Plan 2 Introduction et objectif

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Différents facteurs impliqués dans l addiction

Différents facteurs impliqués dans l addiction Différents facteurs impliqués dans l addiction Facteurs génétiques Neurobiologiques Circuits, métabolisme, neuroadaptation Développement Puberté Maturation cérébrale Sexe Comportement Tempérament Personnalité

Plus en détail

Alarme domestique- Présentation

Alarme domestique- Présentation STI2D PROJET SIN Alarme domestique- Présentation Document réponses Séquence découverte Le fonctionnement du système d alarme domestique: (Démarche d investigation) Après avoir fait une présentation de

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES

STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES Plan de cours STRUCTURE ET FONCTION DES PLURICELLULAIRES 101-FYA-PT Pondération 3-1-2 Gilles Bourbonnais (C360) gilles.bourbonnais@dgpc.ulaval.ca Sciences de la Nature / PASC@L http://ici.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/

Plus en détail

INSUFFISANCE HÉPATIQUE

INSUFFISANCE HÉPATIQUE INSUFFISANCE HÉPATIQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE HÉPATIQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance hépatique ne soit approuvé

Plus en détail

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Notice MESURACOLOR Colorimètre à DEL Réf. 22020 Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Indicateur Etalonnage Bouton Marche/Arrêt Indicateur de sélection de la longueur d'onde Indicateur de mode chronomètre

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

Les Français et leur sommeil Dossier de presse Mars 2008

Les Français et leur sommeil Dossier de presse Mars 2008 Les Français et leur sommeil Dossier de presse Mars 2008 1 Sommaire Enquête sur les représentations, les attitudes, les connaissances et les pratiques du sommeil des jeunes adultes en France...3 Les durées

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER ALS (séance du 11 mai 2003) 48 Jeu video : un nouveau compagnon (Colette KELLER-DIDIER)

Plus en détail

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Depuis la création de Syngenta en 2000, nous avons accordé la plus haute importance à la santé, à la sécurité et à l environnement (SSE) ainsi qu

Plus en détail

NB : J ai trouvé ce texte sur le net sans que son auteur soit indiqué. Je regrette donc de ne pouvoir lui rendre hommage pour ce travail.

NB : J ai trouvé ce texte sur le net sans que son auteur soit indiqué. Je regrette donc de ne pouvoir lui rendre hommage pour ce travail. NB : J ai trouvé ce texte sur le net sans que son auteur soit indiqué. Je regrette donc de ne pouvoir lui rendre hommage pour ce travail. Questions : - Comment définir la mémoire? Quelles sont les fonctions

Plus en détail

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1 1 Introduction Un convertisseur statique est un montage utilisant des interrupteurs à semiconducteurs permettant par une commande convenable de ces derniers de régler un transfert d énergie entre une source

Plus en détail

Projet de coordination de la prise en charge des personnes souffrant d addiction aux drogues illégales et à l alcool 1

Projet de coordination de la prise en charge des personnes souffrant d addiction aux drogues illégales et à l alcool 1 Direktion für Gesundheit und Soziales GSD Route des Cliniques 17, 1701 Fribourg T +41 26 305 29 04, F +41 26 305 29 09 www.fr.ch/dsas Projet de coordination de la prise en charge des personnes souffrant

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Pourquoi consomme-t-on de l alcool? Raisons et motifs

Pourquoi consomme-t-on de l alcool? Raisons et motifs Les jeunes et l alcool Cahier 6 Un outil pédagogique destiné aux enseignant-e-s du degré secondaire avec suggestions d animation Pourquoi consomme-t-on de l alcool? Raisons et motifs «Pourquoi une personne

Plus en détail

Le trading haute fréquence vu de l AMF. Arnaud Oseredczuck, chef du service de la surveillance des marchés

Le trading haute fréquence vu de l AMF. Arnaud Oseredczuck, chef du service de la surveillance des marchés Le trading haute fréquence vu de l AMF Arnaud Oseredczuck, chef du service de la surveillance des marchés Introduction - Trading haute fréquence : définitions Conceptuellement, il convient de distinguer

Plus en détail

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ

A-ESSE s.p.a. FICHE DE SÉCURITÉ A-ESSE s.p.a. USINE OXYDES de ZINC FICHE DE SÉCURITÉ Oxyde de zinc 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT CHIMIQUE ET DE LA SOCIÉTÉ NOM DU PRODUIT: DÉNOMINATION COMMUNE, COMMERCIALE ET SYNONYMES: UTILISATION DE

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique

Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique Dépendance de la victime à une illusion, un fantasme Ces critères ont été élaborés par Goodman

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre

Plus en détail

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL Economisons notre énergie et sauvons la planète Présentation générale 2013 PRESENTATION I. Principes de fonctionnement d une ampoule basse

Plus en détail

En 1949, Camel, une marque de

En 1949, Camel, une marque de L arrêt tabagique Claude Patry, M.D. En 1949, Camel, une marque de cigarettes, produisait une publicité télé montrant un médecin fort occupé à faire ses visites à domicile. De retour à son bureau, il s

Plus en détail

DETECTOR BICANAL FG2 1. DIMENSIONS ET CONNEXIONS ELECTRIQUES 2. GENERALITES. 24 VDC Alimentat. 24 Vcc. Contact Boucle 2 4 5. Contact Boucle 1 6 7

DETECTOR BICANAL FG2 1. DIMENSIONS ET CONNEXIONS ELECTRIQUES 2. GENERALITES. 24 VDC Alimentat. 24 Vcc. Contact Boucle 2 4 5. Contact Boucle 1 6 7 DETECTOR BICANAL FG. DIMENSIS ET CNEXIS ELECTRIQUES FRANÇAIS 4 VDC Alimentat. 4 Vcc 3 Contact Boucle 4 5 Contact Boucle 6 7 Boucle 8 9 0 Boucle Dimensions en mm. GENERALITES Applications: contrôle de barrières,

Plus en détail

Bulletin. Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone?

Bulletin. Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone? Bulletin Numéro 34 I Novembre 2013 Vaincre la Sclérose en Plaques par la recherche Le mot du président Quel avenir pour les interférons et le Copaxone? Depuis 1992, les interférons (IFNs) et le Copaxone

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail