Dosimétrie en vol (avions de ligne): REX et perspectives frequent flyers
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- Florine Jean
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1 14 ème journée du réseau des acteurs en radioprotection Midi-Pyrénées Dosimétrie en vol (avions de ligne): REX et perspectives frequent flyers Françoise BEZERRA 28 Novembre 2014 Institut Universitaire du Cancer, Toulouse
2 SOMMAIRE Dosimétrie des passagers à bord des avions de lignes Rappel sur l environnement radiatif atmosphérique REX mission reconnaissance lancement SMOS Autres mesures en vol Synthèse et perspectives 2 F. BEZERRA - 9 ème journée RAMIP 8 Octobre 2012
3 Environnement radiatif atmosphérique Origines: Soleil: Vent solaire Eruptions solaires NASA, SDO Rayons cosmiques: Galactiques/extragalactiques Modulés par activité solaire Rôle du Champ magnétique terrestre: Interaction avec particules chargées Ceintures de Van Allen. Distribution inhomogène Des RI dans l atmosphère 3 NASA
4 Environnement radiatif atmosphérique Distribution spatiale dans l atmosphère terrestre: Particules chargées de faible énergie (e-, p+) => Cornets polaires Particules non chargées ou très énergétiques (neutrons, Cosmiques) => Partout. Contrainte plus élevée aux hautes latitudes 4
5 IRSN Environnement radiatif atmosphérique Gerbe Atmosphérique: Altitude élevée: Cosmiques Plus on descend plus on retrouve de produits secondaires ( p+, n, b, g, µ...) Ils perdent de l énergie avec l altitude. Débit de dose varie avec l altitude 5 IRSN
6 REX SMOS Satellite européen de mesure de l'humidité des sols et de la salinité des océans. Lancé avec Proba-2 à bord d'une fusée russe Rockot depuis le cosmodrome de Plesetsk, au nord de la Russie. 6
7 REX SMOS Mission de reconnaissance: Evaluation préalable des risques HSE pour les personnels participant à la campagne de lancement (100 jours, ~30-50 personnes): Approche standard: Risques électriques, chimiques, explosion, Besoin spécifique: (Ancien site militaire) Evaluation des risques d exposition aux RI.» Risque? Acceptable? Suivi dosimétrique nécessaire? Moyens: 1 jour sur site 2 personnes Pas de possibilité d emport de matériel électronique ( Douanes) Solution par défaut: 2 dosimètres passifs trimestriels de type X, b, g,neutrons (InLight /LCIE-Landauer). Si dosimètre vierge => OK pour la campagne sans suivi dosimétrique. 7
8 REX SMOS Lecture des dosimètres: 2 retours positifs: D b,g,x 1 = 90µSv - Dn < 100µSv (Seuil détection) D b,g,x 2 = 190µSv - Dn < 100µSv (Seuil détection) 190µSv (1jour) => 19mSv (100j)!!! Interview des 2 personnes, Reconstruction de leur parcours 8
9 REX SMOS Hypothèse: Une partie de la dose a-t-elle pu être cumulée hors du site de Plesetsk? Stockage des dosimètre? Contrôle RX des bagages? Dose en vol? Dosimètres conservés à tout instant par les 2 personnes sauf pendant contrôles RX bagages à mains. Rien ne justifie le facteur 2 entre les 2 dosimètres. 9
10 REX SMOS Trajet effectué: Toulouse*, Paris*, Moscou**, Arcangelsk**, Plessetzk, Moscou*, Paris*, Toulouse* * : Contrôleur RX type aéroport de Blagnac **: Petit contrôleur RX russe pour vols intérieurs 7 Vols et 6 contrôles RX bagages! 10
11 REX SMOS Contrôle RX bagages à main: 4 passages dans appareil aux normes européennes 2 dans appareils russes. Ce type d appareil dépose peu de dose même si celle-ci varie d'un modèle à un autre. Jamais aucun dosimètre positif jusqu ici sur d autres missions en Europe. Les appareils russes peuvent être plus puissants mais aucune information disponible. Hypothèse arbitraire pire cas: 5µSv/passage» Dose cumulée sur 6 examens ~ 30µSv. 11
12 REX SMOS Dose cumulée en vol: Calcul avec Vol Dose estimée (µsv) Temps de vol Toulouse Paris 2,7 1h20mn Paris Moscou 26,3 4h Moscou Archangel sk* 12 2h Archangel sk* Plesetsk* 1,3 1h Plesetsk* Moscou 12 2h Moscou Paris 26,3 4h Paris Toulouse 2,7 1h20mn Dose totale: 83,3µSv *: Destinations Archangel'sk et Plesetsk (non reconnues dans Sievert) ont été remplacées par Oulu et Rovaniemi en Finlande qui ont des latitudes voisines. 12
13 Synthèse REX SMOS Doses estimées: RX: <35µSv Total ~100µSv Vol: 83µSv Doses mesurées (b,g,x): Même ordre de grandeur D1 = 90µSv D2 = 190µSv Facteur 2 inexpliqué La plupart de la dose a probablement été enregistrée pendant les trajets et non sur le site de Plesetsk => La contrainte en dose pour les participants à la campagne de lancement sera similaire => Classement personnel exposé inutile. => Pour les travailleurs voyageant très souvent par les transports aériens faut il envisager leur classement en catégorie B voire catégorie A? En particulier sur des vols transatlantiques vers le nord du continent américain (passage par le pôle) 13
14 REX complémentaire Utilisation des dosimètres opérationnels EPD MK2+ (X, b, g) et EPD N2 (X, g + n) acquis en octobre
15 REX complémentaire Résultats EPD MK2 en Hp(10) Trajet Hp(10) en µsv Estimation SievertPN (µsv) Tlse Lyon Caen <10 1,7 Tlse Amsterdam Amsterdam Tlse 57 5,3 31 5,4 Facteur 10! 15
16 REX complémentaire Résultats EPD N2 en Hp(10) Trajet Type appareil * Hp corrigée car stocké ON 15 jours avant relecture Hpg (10) en µsv Hp(10)n en µsv Estimation SievertPN (µsv) Tlse CDG A ,6 CDG Helsinki A ,3 Hel Jyvaskyla ATR <1 Jyvaskyla Hel ATR <1 Helsinki CDG A ,5 Amsterdam Tlse* - 18->~0 60-> 40 5,4 Caen Lyon Tlse ,1 Bruxelles Tlse ,5 16 Hp(10)n domine. Rôle altitude confirmé. Dose mesurée > Dose simulée Facteur 3 à 10!
17 Perspectives Prise en compte de l environnement radiatif naturel dans la radioprotection des travailleurs: Recommandation de la nouvelle directive EURATOM 2014 Quelle méthode de mesure? Dosimètres passifs/opérationnels b, g, n? Calibration vs SIEVERTPN? En fonction des niveaux mesurés, faut il classer les «frequent flyers pros»? MERCI POUR VOTRE ATTENTION. 17
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