Programme. des Formations OCIM. Programme. Formations

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2 CONSERVATION Intégrer le développement durable dans le projet des réserves Paris, les 15, 16 et 17 janvier Depuis plus de 10 ans, on a assisté à une évolution importante concernant la gestion des collections et de leur conservation. La construction et/ou la rénovation des réserves, appelées de plus en plus centres de conservation, fait ainsi partie intégrante des enjeux actuels pour les institutions muséales. Mais comment ces nouveaux projets de réserves prennent-ils en compte la dimension du développement durable? Comment cette démarche se traduit-elle concrètement en termes d aménagement et d organisation des réserves? Comment l intégrer également dans le cahier des charges pour les prestataires externes? Cette formation propose de porter un autre regard sur les projets de réserves, en y intégrant la dimension «développement durable». Isabelle BOICHE, IBM, Bourgoin-Jallieu Conservateurs, responsables des collections, chargés des collections Éclairer les objets en vitrine, quelles spécificités? Paris, les 1 er et 2 avril Stage, 2 jours Les vitrines sont un des moyens récurrents pour valoriser les collections dans l exposition. L objet symbole s intégrant dans la scénographie, l éclairage des vitrines exige un savoir qui prend en com pte à la fois les aspects esthétiques, techniques mais également ceux de la conservation préventive d un ou des objets présentés. Quelles sont les caractéristiques des sources de lumière utilisées pour l éclairage des vitrines? Où situer et comment choisir leurs emplacements en prenant en compte les critères muséographi ques? Les nouvelles technologiques changent-elles les règles sur l éclairage des vitrines? Cette formation apportera des clés sur la réalisation de l éclairage de vitrines de différents types. Elle apprendra à lire et com prendre un plan (de construction comme d implantation) et sera également une occasion d approfondir les éléments scéno gra phiques d une vitrine (dispositions, couleurs, socles, mises en lumière). Jean-Jacques EZRATI, Conseil et formation, Paris Toute personne travaillant à la conception, à la réalisation, à l installation et à la maintenance de vitrine, dans un lieu patrimonial et culturel 640 incluant l hébergement et la restauration MÉDIATION Analyser les relations entre public, numérique et institutions culturelles Paris, les 24, 25 et 26 juin L effort des institutions culturelles pour s engager sur le terrain de la «médiation numérique», mais aussi l actualité économique et politique des usages des technologies informatisées, rendent essentielle une réflexion sur le statut de ce type d objets dans la relation entre publics et établissements, publics et objets, publics et savoirs. La diversité des dispositifs de médiation disponibles sur des supports fixes et/ou mobiles ainsi que la possibilité de partager des informations avant, pendant et après les visites, via les réseaux sociaux, posent, par exemple, des questions sur le renouvellement des profils des visiteurs, sur l existence de communautés de pratiques, ainsi que sur la construction d un rapport aux institutions muséales au delà de l expérience de visite in situ. Quelles sont les questions à se poser, avant d introduire des dispositifs numériques dans l espace d exposition? Comment analyser la «médiation» numérique? Quelles sont les méthodes de mesure, d évaluation et d analyse de ces expériences de visite? Comment analyse-t-on le rapport aux savoirs, est- ce le même comme dans le cas du livret, du cartel, du panneau, ou encore de la visite guidée? Le stage vise à apporter des repères et des outils aux professionnels des institutions culturelles sur les méthodologies d enquête et d analyse pertinentes pour étudier des situations de médiation numérique. Camille JUTANT, Ecole des médias et du numérique de la Sorbonne, Université Paris 1 Responsables de service des expositions, des publics, de médiation, études et recherche, de communication, concepteurs d exposition, chargés de projet, chargés de l action culturelle, médiateurs, managers de réseaux Questionner et concevoir un projet participatif Grenoble, les 16, 17 et 18 septembre La participation des habitants à un projet culturel n est pas un phénomène nouveau. Initiée dans les années 1970 par les fondateurs de la nouvelle muséologie, elle ne cesse de se développer en subissant parfois l effet de mode ou d instrumentalisation. Sous la dénomination commune de la co-construction, se mélangent différents rôles attribués aux publics distincts tels que sollicitation, consultation ou intégration dans la conduite d un projet culturel. Il est clair que les différents types d action participative s élaborent et se comprennent en questionnant le rôle des concepteurs, des équipes impliquées et des publics participants. Quel est l intérêt de ces démarches, quels spécificités, avantages et limites pour l institution et pour les citoyens? Comment s organise le processus de construction d un projet participatif? Et quels sont les critères permettant de mesurer ce type d action tant pour l institution que pour les acteurs y participant? Cette formation, en s appuyant sur des exemples et des ateliers pratiques, propose d analyser différentes démarches participatives et des pratiques professionnelles. Elle questionne les changements et la transformation des institutions culturelles, muséales et le rôle des publics. Laurent CHICOINEAU, CCSTI «La Casamate», Grenoble Responsables de service des expositions, des publics, concepteurs d exposition, chargés de projet, chargés de l action culturelle, médiateurs 2 /5

3 Décrypter l acte de médiation Paris, le 27 novembre Journée-atelier Envisager la rencontre avec des publics, c est anticiper les différentes postures, celle du médiateur d une part, et celles des publics d autre part. En effet, les places et les statuts pris ou donnés à ces acteurs conditionnent le déroulement et la singularité de la visite. Mais cela n est pas suffisant, cette rencontre implique également de convoquer des savoirs, des représentations au sein d un processus de découverte, de sensibilisation ou encore d apprentissage. Que se passe-t-il pendant une médiation? Quels sont les savoirs en jeux? Sont-ils les mêmes pour les visiteurs et le médiateur ou encore pour les différents visiteurs au sein d un groupe? Entre la présentation des savoirs et la gestion des interactions, comment avancer dans la visite et le discours de médiation? Le médiateur doit-il prendre en compte le bagage culturel et scientifique des visiteurs (enfants, adolescents...), leurs représentations, leurs questions, et ce quel que soit le contexte de visite? En s appuyant sur ce questionnement, quelles places prennent les visiteurs dans la construction du discours de médiation? Cette journée propose d analyser et de décrypter la rencontre avec des publics lors de la médiation. Les exemples présentés intègrent les analyses et points de vues des chercheurs et des professionnels de la médiation. Cora COHEN-AZRIA, Université de Lille 3 Responsables de service des publics et de service éducatif, responsables de la médiation, concepteurs d activités pédagogiques, animateurs, médiateurs, chargés et assistants de l action culturelle 110 incluant la restauration de midi Concevoir des documents d accompagnement à la visite pour les jeunes enfants Nantes, les 7, 8 et 9 octobre Aujourd hui, pour préparer et/ou accompagner la visite des enfants (4-12 ans), les services des publics diversifient leur offre de documents. Quels documents propose-t-on aux enfants dans les musées et centres de sciences? Qui conçoit les supports qui seront utilisés par les enfants lors d une visite scolaire ou de loisirs, avec quels objectifs? Comment faire évoluer ces documents? Ont-ils un devenir après la visite? Cette formation propose des études de cas, des analyses et des réflexions sur les outils et les supports de visite pour le jeune public, dans le cadre familial, de loisirs et scolaire. Elle aborde différents points de vue sur la conception du contenu, la place et le rôle de ces documents d accompagnement à la visite. Sylvie LE BERRE, Muséum d Histoire naturelle de Nantes Responsables de service des publics et de service éducatif, responsables de la médiation, concepteurs d activités pédagogiques, animateurs, médiateurs, chargés et assistants de l action culturelle Connaître et analyser ses publics Lyon, les 20, 21 et 22 janvier 2015 Une connaissance fine des publics de l institution culturelle est indispensable pour définir ou affiner ses stratégies. Les informations sont disponibles pour peu que l on sache les repérer et mettre en œuvre des méthodologies ad hoc. Pourquoi et comment réaliser les études des publics au sein de son établissement? Quelle méthodologie choisir en fonction des objectifs recherchés, du contexte et des types de publics envisagés? Cette formation propose d interroger les pratiques et de discuter des enjeux liés à la connaissance des publics à partir d études de cas, afin de construire des dispositifs d analyse et d étude des publics. Tout en reconnaissant certaines dérives ou limites des démarches d évaluation (tant qualitative que quantitative), la formation explore les conditions permettant de faire de l évaluation un processus dynamique. Nathalie CANDITO, musée des Confluences, Lyon Responsables des services des publics, chargés des publics et de la médiation, chargés de développement des publics et de stratégie marketing, chargés de l action culturelle 3 /5

4 EXPOSITION Produire les liens entre exposition réelle et virtuelle Le Havre, les 18, 19 et 20 mars Visiter une exposition, la préparer en amont, personnaliser sa visite, partager ses impressions instantanées, jouer en visitant, poster des messages ou des photographies ou des vidéos, partager des avis, revivre sa visite et l approfondir, augmenter les contenus de l exposition ou au contraire les filtrer, créer et co-construire et même participer en amont à sa conception Aujourd hui nombreuses sont les solutions de médiation mobiles qui permettent d imaginer des liens entre l espace réel de l exposition et un espace virtuel. Développés le plus souvent dans une logique participative, certains outils offrent des opportunités pour faire adopter aux publics des pratiques de visites nouvelles, individuelles et/ou collectives. Entre information, documentation, «gamification», quels sont les atouts et les limites de ces outils numériques et comment permettent-ils de prendre en compte la diversité des publics? Comment optimisentils l appropriation des savoirs, quel rôle peut y jouer la réalité augmentée? Faut-il adopter une stratégie de conception transmédia? Cette formation dressera un panorama des outils actuels qui permettent des interactions entre espace réel et espace virtuel. Elle étudiera les formes diverses que peuvent prendre ces liens et les avantages de leur utilisation. Elle s intéressera aux outils innovants mis en œuvre aujourd hui par des institutions muséales. Éric LAPIE, Universcience, Paris Responsables de service des expositions, concepteurs d exposition, responsables de la médiation, chargés de projet, chargés de l action culturelle Écrire le scénario d exposition La Rochelle, les 15, 16 et 17 avril La conception d expositions nécessite de mettre en œuvre des processus d écriture à plusieurs niveaux. Une première note d intention pose les bases du projet, notamment le concept de l exposition. Ensuite, le scénario (ou programme) présente le propos, délimite le sujet, structure la trame narrative, rassemble les objets phares et positionne les autres médiums (photographies, vidéos, archives, créations sonores, maquettes, interactifs, multimédias ). Comment l écrire en prenant en compte la pluralité des intervenants, des acteurs de l exposition? Quelle place donner aux scientifiques, scénographes et aux prestataires intervenant dans le projet? Cette formation présente des outils méthodologiques en même temps que des points de vues de concepteurs invités, l écriture étant bien entendu par essence propre à chaque auteur. Hervé GROSCARRET, Musées des confluences, Lyon Conservateurs, responsables de service des expositions, concepteurs d exposition, chargés de projet, chargés de l action culturelle Comprendre et analyser le parcours d exposition Paris, les 11, 12 et 13 juin Concevoir un parcours d exposition nécessite une maîtrise de son contenu scientifique mais également une bonne connaissance du comportement des publics. Que sait-on de la manière dont les publics organisent leurs parcours? Comment la connaissance des logiques de visite peut-elle enrichir voire parfois transformer les compétences des concepteurs et des médiateurs? Cette formation partira des pratiques des publics pour aborder la conception de parcours, qu il s agisse d espaces muséographiques permanents, temporaires et de parcours spécifiques. Une large place sera donnée à des études de cas et à des ateliers pratiques en se référant aux exigences et aux méthodes de travail par projet. Joëlle LE MAREC, Université Paris Diderot Conservateurs, concepteurs d exposition, chefs de projet, chargés de l action culturelle, responsable de la médiation Écrire les textes autour de l exposition Dijon, les 2, 3 et 4 décembre L écrit dans l exposition est omniprésent. En amont, il est intégré dans les plaquettes d information, dans le site Internet, ensuite dans les dispositifs d accompagnement à la visite sur de multiples supports. Tous ces textes ont leur scripteur à qui appartient le rôle d énonciateur. Ils reflètent ses valeurs, sa relation à l institution et aux visiteurs. Quelle place pour l objectivité ou la subjectivité et les émotions du scripteur? Quelle image du musée l écrit véhicule-t-il? Quelles sont les stratégies langagières pour faciliter la communication avec le visiteur par l écrit? Et quelle est la place pour le visiteur lecteur dans l espace d exposition? Cette formation-action d écriture des textes renforcera la réflexion sur la place de l écrit dans l exposition. Les professionnels seront amenés à produire des textes à caractères discursif, interprétatif et informatif. Elle permettra de se questionner sur la production de l écrit dans les institutions présentées, sur sa visibilité et son appropriation parfois par les acteurs de la communication et du marketing. Françoise RIGAT, Université de Turin Conservateurs, concepteurs d exposition, chefs de projet, chargés de l action culturelle, responsables de la médiation 4 /5

5 GESTION-LÉGISLATION Développer le mécénat de proximité Paris, les 11, 12 et 13 février Diversifier les ressources financières constitue désormais une des préoccupations des institutions culturelles et muséales, publiques et privées. La loi de 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations a permis le développement du mécénat en France tant côté particuliers que côté entreprises, avec des dispositifs fiscaux. Quelles sont les démarches pour développer le mécénat sur un territoire? Mécénat d entreprise (financier, de compétences ou en nature) ou de particulier donateur, comment construire une stratégie et une méthodologie de prospection? Ce stage s interroge sur les avantages et les limites des différentes formes du mécénat. Il propose d apporter des outils permettant d amorcer un travail de recherche de nouvelles ressources pour les professionnels. Il sera également l occasion d échanger et de partager les pratiques existantes dans le champ du patrimoine et de la culture scientifiques et techniques. Frédéric PRIMAULT, Partenarial, Rennes Conservateurs, directeurs, responsable du mécénat et d administration, responsables de service des publics et de service éducatif, responsables de la médiation, chefs de projet, concepteurs d activités, chargés de l action culturelle Monter et développer partenariats dans le territoire Saint-Etienne, les 18 et 19 novembre Dans le cadre du développement local, le partenariat est une des formes possibles et pratiquées aujourd hui par les institutions muséales et culturelles. Il est construit dans une dynamique collective, conduit par des acteurs du territoire guidés par un ou plusieurs objectif(s) commun(s) et il peut s inscrire dans la durée. Il participe à la création des réseaux sur un territoire en provoquant interactions, dynamiques et actions communes. Quelle est la nature des relations partenariales sur un territoire? Comment se partagent les motivations, intérêts et responsabilités, voire obligations entre les partenaires? Quelles interactions cela génère-t-il? Et peut-on mesurer la qualité des rencontres et des actions dans un partenariat? Ce stage propose une analyse et une réflexion sur le partenariat comme fait culturel et territorial développé entre les acteurs dans l objectif de productions, d élargissement des actions et des publics, d échange et de partage d expertises et d intérêts communs. Il tentera de dégager des méthodologies de construction des partenariats en fonction des objectifs recherchés. Les exemples étudiés seront l occasion de partage et de débats avec les participants sur leurs pratiques partenariales. Arnaud ZOHOU, CCSTI La Rotonde, Saint-Étienne Conservateurs, directeurs, responsables de partenariat et de communication, responsables de service des publics et de service éducatif, chefs de projet, concepteurs d activités, chargés de l action culturelle, médiateurs Pré-inscriptions en ligne sur Les sessions de formation continue sont programmées sur une durée de 1 à 3 jours et se déroulent dans toute la France. Elles s adressent aux professionnels du Patrimoine et de la Culture scientifiques et techniques et sont centrées sur les problématiques les plus présentes dans les domaines de l exposition, de la conservation, de la médiation, de la gestion et de la législation. Toutes ces sessions de formation sont l occasion de rencontres et d échanges entre les professionnels et participent au développement du réseau du Patrimoine et de la Culture scientifiques et techniques. L OCIM développe également des formations sur mesure qui s adaptent à vos besoins. Renseignez-vous sur Office de Coopération et d Information Muséales 36 rue Chabot Charny Dijon - France T F Les formations de l OCIM sont reconnues par le Centre national de la Fonction publique territoriale (CNFPT) 5 /5