LE VIEILLISSEMENT. a) Les troubles de la mémoire b) Surmenage et dépression

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1 LE VIEILLISSEMENT Page 1 : Page 2 : Page 3 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : Page 7 : Page 8 : Page 9 : Page 10 : Page 11 : Page 12 : Les signes de la vieillesse Les déplacements Les activités domestiques Les activités de loisirs La perte d autonomie intellectuelle Les chutes Les difficultés avec le dentier L incontinence et les troubles de la miction 1) L incontinence urinaire d effort 2) La dysurie 3) La rétention d urine 4) La pollakiurie La constipation La fièvre La déshydratation La douleur Délire de négation Ictus amnésique Le début d une démence 1) La démence sénile a) Les troubles de la mémoire b) Surmenage et dépression 2) La démence présénile La dépression 1) Le syndrome dépressif 2) Le syndrome délirant Tentatives et suicides 1) Le suicide 2) Les tentatives de suicides Les actes incongrus 1) La fugue 2) L acte incongru La maladie d Alzheimer Accident vasculaire cérébral La maladie de Parkinson Les troubles du langage L hémiplégie L apraxie La confusion mentale L œdème La phlébite La prévention d escarre Fausse route Le syndrome de glissement LEXIQUE J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé.

2 LE VIEILLISSEMENT Le vieillissement est un terme qui le plus souvent fait frissonner, un mot chargé d inquiétude, de faiblesse et parfois d angoisse. - Quand devient-on vieux? Difficile de répondre, le vieillissement est différent entre chaque individu, suivant leur situation sociale, leur mode de vie, leur environnement culturel. Biologiquement, les êtres humains commencent à vieillir dès leur conception. La première étape de la vieillesse est souvent vécue au moment du passage à la retraite, ne plus être productif économiquement, surtout pour les hommes, signifie souvent ne plus servir à rien, être trop vieux. Parfois c est le regard des autres qui vous fait prendre conscience que la jeunesse est loin derrière vous. Malgré tout, le vieillissement demeure un phénomène essentiellement biologique. Les signes de la vieillesse - L apparition des rides ; - La peau moins élastique, plus fragile, plus fine ; - L apparition des tâches brunes sur la peau ; - La perte des cheveux, les cheveux blancs ; - Epaississement des ongles ; - Les dents qui se déchaussent ; - La déformation des articulations ; - Les pertes de mémoire ; - Perte du tonus, de l ouïe, du goût, de l odorat, de la vue ; - Les maladies Quelle que soit la (ou les) maladie(s) dont est progressivement atteinte la personne âgée, on peut considérer que le résultat global est une perte d autonomie. Les déplacements La capacité des personnes âgées à se mouvoir dans la vie est sujette à une restriction progressive. Lorsque la personne âgée est apte à sortir de son domicile, elle va progressivement restreindre son périmètre de déplacement. Par exemple en Ile-de-France, après 85 ans, 36% seulement sortent de leur quartier. Il faut dire qu alors aucune ou presque ne peut conduire un véhicule, 1/5 seulement peut prendre seule les transports en commun et seule 1/3 peut marcher sur une distance d un kilomètre. 30% peuvent sortir uniquement à condition d être aidées par une tierce personne. Les activités domestiques L activité domestique est à la fois indispensable pour maintenir une vie autonome et décente au domicile, mais c est aussi un véritable exercice qui entretient J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé. 1

3 psychologiquement la personne âgée dans un état de santé assez favorable même si ces activités sont effectuées avec difficultés. Les caractères pénible et fatigant du nettoyage, de la lessive et du lit sont évidents. Faire les courses nécessite à la fois l autonomie de déplacement et les capacités intellectuelles de l achat. Faire la cuisine nécessite le maintien du goût et des capacités nécessaires. Enfin l agrément de vie nécessite la possibilité d harmoniser ces activités et de les entrecouper d occupations distractives. L atteinte mentale perturbe ces capacités dans le désir d entreprendre (dépression 1 ) dans les capacités de les mener à bien (asthénie 2, apraxie 3, désorientation 4 ). On sait que ce sont des petites catastrophes ménagères qui perturbent le maintien à domicile : - risque d incendie, d inondation ; - taudification du logis ; - réduction et perturbation grave de l alimentation, alcoolisme de facilité ; - chutes avec bientôt incapacité de se relever. Il est important de noter que les femmes âgées qui sont le plus souvent veuves, solitaires et même sans enfants à proximité, parviennent longtemps à assumer les tâches ménagères courantes permettant de vivre normalement au domicile. Mais ce sont elles qui se plaignent le plus des difficultés éventuelles à poursuivre normalement ces tâches, qui aspirent à se faire aider et qui se plaignent d être fatiguées d accomplir ces travaux. On trouve là les éléments qui aboutissent aux limites de la vie à domicile lorsque la survenue de troubles psychiques et spécialement de la détérioration intellectuelle entraîne un déficit influant très rapidement l efficacité de ces activités. L es activités de loisirs S il apparaît indispensable que la personne âgée ne reste pas inactive, on se contente parfois de la voir s occuper en réalisant les activités de la vie quotidienne, par ailleurs indispensable. Mais il existe une condition assez fondamentale pour que ces activités soient poursuivies avec entrain, c est qu elles procurent un certain plaisir. Nous pourrions citer ainsi les promenades à l extérieur non utilitaires, les activités de club, les visites à la famille ou à des connaissances, les voyages, les vacances. La pratique religieuse joue un rôle important chez la personne âgée, elle y trouve bien entendu un réconfort moral, mais aussi un retour à des comportements indissolublement liés à son enfance, et enfin assez souvent un lien social de vie relationnelle. La perte d autonomie intellectuelle 1 Dépression : état psychique pathologique caractérisé par une asthénie, un ralentissement de l activité intellectuelle et motrice, accompagné de tristesse et d anxiété. 2 Asthénie : fatigue générale. 3 Apraxie : perte de la compréhension de l usage des objets usuels. 4 Désorienter : perdre la notion de l orientation. J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé. 2

4 C est une cause essentielle, assez difficile à apprécier, des maladaptations au domicile. Lors de la phase insidieuse en début d une dépression, d un délire ou d une détérioration intellectuelle, ont peut observer que la personne âgée : - renonce à des activités quotidiennes qu elle effectuait il y a peu ; - se trompe gravement sans s améliorer dans des activités dont elle avait la maîtrise auparavant ; - néglige des actes courants ayant trait à la gestion quotidienne de sa vie ; - se met dans des situations très difficiles par des choix et des attitudes contradictoires. L entourage reste longtemps sourd à ces signes avant-coureurs, tente de colmater les erreurs flagrantes et il est rarement demandé précocement une mesure des biens des adultes incapables. Il serait pourtant judicieux de constater que les déficits intellectuels viennent gravement perturber l autonomie et rendent délicats les mesures d aide au maintien à une vie digne et responsable. Lorsque la personne est entourée, il se produit insensiblement une substitution de la part de l entourage cherchant à faire à sa place en pensant bien faire. Il ne reste plus qu à la personne âgée le repli, la dénégation 5 jusqu à ce qu éclate éventuellement un conflit ou un incident grave. Les chutes Il s agit d un facteur important pouvant entraîner la mort chez les personnes âgées encore plus lorsqu elles vivent à leur domicile qu en institution. En effet les chutes sont plus nombreuses et plus graves lorsque la personne est isolée, lorsqu elle est confrontée à des conditions difficiles, comme par exemple en hiver sur un sol glissant. Bien entendu, les chutes ont des conséquences particulièrement graves par la brutalité du choc dont le vieillard se protège mal, par l incapacité fréquente de se relever, enfin par l état osseux entraînant des fractures graves, comme celle du fémur (on constate un raccourcissement du membre inférieur avec une rotation externe), ou l avant bras, dont la personne âgée a du mal à se remettre, soit des suites de l intervention, soit tout simplement du plâtre. Les chutes sont favorisées par les facteurs organiques bien connus : - atteintes rhumatismales ; - atteintes neurologiques (hémiplégie 6 ) ; - marche à petit pas ; - les vertiges (hausse ou baisse de tension) ; - l embolie cérébrale Les chutes sont également favorisées par des chaussures mal adaptées (trop hautes, ne maintenant pas correctement les pieds, glissantes ), mais également par un encombrement des sols (trop de meubles). La survenue de chutes est fréquemment notée dans le cadre d un épisode signifiant de rupture ou d abandon, réel ou ressenti par rapport à l entourage. De 5 Dénégation : action, fait de nier, refuser. 6 Hémiplégie : paralysie frappant une moitié (gauche ou droite) du corps. J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé. 3

5 telles chutes s intègrent souvent dans une attitude de refus d une décision prise par autrui de transfert de lieu, elle signifie, en particulier lorsque les chutes se répètent, un protestation muette et spectaculaire de ce qui apparaît à la personne âgée comme intolérable. On peut alors noter que de telles conduites s associent souvent au refus de la nourriture et à un état dépressif. Les difficultés avec le dentier La perte des dents rend indispensable chez un nombre de plus en plus grand de personnes âgées, l utilisation d une prothèse. On voit donc apparaître avec une grande fréquence des douleurs lors de la mastication qui entraînent une gêne importante lors des repars, en particulier pour mâcher la viande, les aliments et les plus durs ; il peut s installer à la longue, une anorexie 7 puis un refus alimentaire complet. L incontinence et les troubles de la miction L incontinence est un trouble grave pour la personne âgée. D une part dans la mesure où elle représente un signe péjoratif dans le vieillissement, ce qui fait que la personne âgée consciente se sent menacées par la détérioration et le 8 gâtisme (au sens strict, celui qui souille ses draps et ses vêtements de ses excréments). D autre part par la charge lourde, pénible, que représente effectivement, chez le détérioré, ce déficit d autant qu il est incapable d y porter remède lui-même. Il apparaît important de rechercher et de traiter toutes les causes possibles de ces troubles et de ne pas laisser s installer de telles perturbations chez les personnes âgées placées en institution. Il faut réfléchir à la charge lourde que représente, même pour une fraction de la population âgée, les troubles sphinctériens 9, charge qui repose en fin de compte sur les familles, les aides ménagères, les aides soignantes, et enfin les infirmières. On sait que rapidement la tâche soignante, maternante, sera considérée comme dépotoir, comme un mouroir! C est dire l importance que revêt l attention médical à ces problèmes, la nécessité d une formation visant à faire connaître par tous, les techniques permettant de lutter le plus longtemps possible contre l incontinence et à la rendre la moins inconfortable possible pour la personne et pour l entourage lorsqu elle est installée. 1) L incontinence urinaire d effort Les pertes d urines ne surviennent qu à l effort (toux, éclat de rire, changement de position, à la marche). Elles surviennent le jour, la personne éveillée et vigilante, il 10 n y a pas de douleur à la miction elle-même. Cette incontinence survient parfois avec l âge mais a été préparée par des perturbations périnéales 11 ayant construit 7 Anorexie : absence d appétit, perte de l appétit. 8 Gâtisme : état d une personne gâteuse Gâteux (euse) : dont les facultés notamment les facultés mentales, sont amoindries par l âge ou la maladie. 9 Sphinctériens : relatif à un sphincter Sphincter : ensemble des fibres musculaires lises ou striées contrôlant l ouverture d un orifice naturel (sphincter anal). 10 Miction : expulsion de l urine accumulée dans la vessie. 11 Périnéale : du périnée, incision périnéale (épisiotomie) Périnée : région comprise entre l anus et les parties génitales. J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé. 4

6 l insuffisance sphinctérienne. Elle est fréquente surtout chez la femme. Il faut 12 demander les examens gynécologiques et urologiques nécessaires permettant de rassurer la personne et d espérer une intervention chirurgicale et une bonne régularisation. 2) La dysurie C est une obstruction à l écoulement de l urine pendant la miction alors que l on ressent le besoin d uriner. La miction nécessite un effort, se produit avec retard, le jet est faible. Le cas le plus habituel, chez l homme, est celui de l obstacle 13 prostatique dont on sait qu il faut se préoccuper dans la mesure où les médicaments peuvent accentuer la dysurie 14 et même provoquer, de façon brutale, une rétention d urine. 3) La rétention d urine Il est important de rester attentif à cette éventualité car une personne âgée légèrement détériorée peut très bien ne pas ressentir clairement la douleur de rétention vésicale, jusqu à uriner par regorgement. Il est important de rechercher par l examen clinique le globe vésical, même lorsque le patient ne se plaint pas. Ces fuites par regorgement, permanentes, en goutte à goutte, se produisent, tant le jour que la nuit, parfois facilitées par un effort. 4) La pollakiurie La pollakiurie peut être diurne ou nocturne ou les deux à la fois. Elle peut s accompagner d un besoin impérieux, qui se complique lui-même d une difficulté ou d une impossibilité à retenir les urines. Cette difficulté à se retenir se transforme aisément en incontinence : - dès que la personne à une difficulté physique à se rendre jusqu aux toilettes ; - également si elle est désorientée et ne retrouve pas aisément son chemin ; - si elle renonce psychologiquement à la propreté. Même si le besoin mictionnel a été impérieux, lorsqu il n existe pas d obstacle urinaire, la miction survient brutalement, abondante et en jet. La constipation La régularité des exonérations intestinales est une préoccupation fondamentale des personnes âgées qui sont toujours prêtes à accuser les médicaments qu elles absorbent. On sait que le diagnostic de constipation n est pas évident car on ne peut pas se fonder seulement sur la plainte de la personne, qui souvent n est satisfaite que lorsqu elle parvient à l aide de divers déconstipants à se mettre en diarrhée. 12 Urologie : étude de l appareil urinaire et chez l homme de l appareil génital. 13 Prostatique : relatif à la prostate, sujet atteint d une affection de la prostate Prostate : Glande de l appareil génital masculin situé sous la vessie, autour de la partie initiale de l urètre, et qui sécrète un liquide constituant l un des éléments du sperme. 14 Dysurie : difficulté à uriner. J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé. 5

7 Il faut rester attentif au fonctionnement intestinal du sujet âgé, derrière la simple plainte de constipation, peut se cacher la survenue d une véritable occlusion 15 par le biais d un fécalome 16 ou un trouble dit fonctionnel. Il faut donc veiller de façon préventive à une hygiène alimentaire facilitant un bon fonctionnement intestinal. La fièvre L apparition d un syndrome fébrile ou hyperthermie doit faire rechercher chez la personne âgée une infection latente peu expressive. Les traitements anxiolytiques, somnifères, neuroleptiques peuvent faciliter, surtout en cas d association, l apparition d une infection pulmonaire lorsque la personne présente déjà une insuffisance respiratoire. On peut découvrir assez brutalement en état de détresse respiratoire fébrile. Dans tous les cas de fièvre : prévenir le médecin. La déshydratation C est une perte d eau qu il faut absolument éviter chez les enfants et les personnes âgées. Dans les cas les plus graves, la déshydratation entraîne la mort. Chez la personne âgée il faut être très vigilant car elle ne ressent pas le besoin de boire ; il faut donc la solliciter très fréquemment au cours de la journée. Les signes d une déshydratation : - pincer la personne sur l avant bras, sa peau reste «collée» ; - les urines sont peu abondantes, voire très foncées ; - la personne semble désorientée, perdue. En cas de déshydratation grave, prévenir la personne responsable. La douleur La douleur prend une grande importance chez la personne âgée qui ressent comme une personne souffrante avant tout. La douleur est souvent prise non seulement comme un symptôme mais comme une maladie en tant que telle, elle est explicative de l impotence des handicaps, elle est l origine de demandes considérables, multiples et répétitives de médicaments ou de thérapeutiques diverses, jamais véritablement satisfaites. Délire de négation C est un délire qui se caractérise par la négation absurde, déraisonnable, d un élément de la vie réelle. Chez la personne âgée ce syndrome intéresse spécifiquement les fonctions de nutrition et de digestion. 15 Occlusion : obstruction interrompant le transit des matières fécales et des gaz, arrêt du cours des matières contenues dans l intestin. 16 Fécalome : accumulation considérable de matières fécales, qui simule une tumeur intestinale, selles dures et sèches stagnant dans l ampoule rectale. 17 Hyperthermie : élévation de la température du corps au-dessus de la normale soit 37 C. 18 Anxiolytique : qui apaise l anxiété ou l angoisse. 19 Somnifère : qui provoque le sommeil. 20 Neuroleptique : qui calme l agitation et l agressivité. 17 J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé. 6

8 Il se traduit par des préoccupations envahissantes à propos de la constipation, puis la sensation d être bouchée, puisque les aliments ne passent plus, l œsophage est bloqué, l estomac rétréci ne fonctionne pas, donc ne digère plus. Le vieillard refuse alors les aliments même s il finit par céder aux sollicitations de l entourage, la réalité ne le convainc pas qu il a pu avaler la boisson et la nourriture qui restent bloquées dans l œsophage ou sinon ne sont pas digérée dans l estomac, puis bloqué dans l intestin comme en témoigne la constipation. Il arrive dans ce cas que la 21 défécation soit niée ou minimisée. Ictus 22 amnésique 23 C est un trouble massif de la mémoire, survenant brutalement et laissant la personne apte pendant toute sa durée, à poursuivre l activité qu il avait entreprise, mais sans en garder le moindre souvenir. L ictus amnésique survient chez un sujet âgé de 50 à 70 ans habituellement sans contexte pathologique majeur et de façon brutale, inattendue, souvent isolée, d autant qu il se produit rarement de façon répétitive. L ictus amnésique survient à la suite d un choc affectif avec retentissement émotif. On remarque qu il existe chez la personne âgée les signes suivants : - un oubli au fur et à mesure de tout ce qui a pu être acquis depuis 2 à 3 minutes ; - que la personne connaît son âge, sa date et son lieu de naissance, son adresse, mais ne sait plus exactement l heure qu il est et ce qu elle était entrain de faire ; - qu elle est perplexe et inquiète sans être confuse. Elle se pose et repose les mêmes questions : «Où suis-je? Quelle heure est-il? Que m arrive-t-il?» Elle demande de l aide mais ne sait pas très bien dans quel but. La durée moyenne de l épisode est en moyenne de 6 heures à l issue de laquelle tout rentre dans l ordre alors même que la personne ne garde aucun souvenir de tout ce qui s est passé, elle est fort inquiète de son état cérébral, elle y voit un signe manifeste de détérioration ou même de gâtisme. Le début d une démence 1) La démence sénile Elle débute après 70 ans et se caractérise par un affaiblissement global commençant généralement par des altérations de la mémoire et du caractère. a) Les troubles de la mémoire C est fréquemment le premier signe à apparaître et celui dont se plaint lui-même le patient qui, par ailleurs, peut conserver une activité proche de la normale. b) Surmenage et dépression 21 Défécation : expulsion des matières fécales. 22 Ictus : toute manifestation neurologique se produisant subitement. 23 Amnésique : qui a perdu la mémoire totalement ou partiellement. J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé. 7

9 Des éléments tels que : fatigue, difficultés intellectuelles, troubles de la mémoire, erreurs dans l activité quotidienne peuvent se retrouver en cas de surmenage professionnel, associé à des excès alimentaires et alcooliques, vers l âge mûr ou chez l adulte vieillissant. La possibilité d une évolution détériorative et la crainte qu elle suscite, chez la personne vont l encourager à compenser, par un surcroît d activités, ses insuffisances. C est ainsi que peuvent s installer des syndromes dépressifs dont les symptômes tournent autour de la crainte de la démence et du vieillissement : - troubles de la mémoire ; - difficultés de l effort intellectuel ; - difficultés de l expression orale ; - gêne pour la prise de responsabilités et de décisions ; - crainte de perdre la raison, de devenir fou. Il est très important de retrouver au sein de toutes ces plaintes un ton dépressif, des préoccupations réactionnelles aux conditions de vie à la perception d un affaiblissement physique. 2) La démence présénile Avant 65 ans, il peut s agir d une des formes de début d une démence présénile : - la maladie de Pick : affection rare qui débute habituellement vers l âge de 50 ans par un appauvrissement intellectuel dans lesquels des actes incongrus surviennent du fait d une perte de l autocritique et du sens moral ; - les formes frontales de la maladie d Alzheimer ; - la démence éthylique 24. La dépression La dépression de la personne âgée est une complication fréquente, qui peut atteindre 10 à 20% de la population âgée de plus de 65 ans, soit le double de l incidence dans la population générale. 1) Le syndrome 25 dépressif Il peut survenir de façon réactionnelle à un stress important ou en apparence futile, à une perte affective (deuil, animal familier) ou objet. On recherchera systématiquement : - la douleur morale ; - le manque de goût à la vie quotidienne. ; - l expression discrète mais éventuellement répétitive d idée de suicide ; - le dédain ou le refus de la nourriture avec amaigrissement. 2) Le syndrome délirant Il peut s agir d un syndrome de persécution fondé sur la survenue d un préjudice réel ou imaginaire. La personne âgée peut perdre ses objets familiers ou son argent, elle 24 Ethylique : ensembles de troubles morbides consécutifs à un abus de boissons alcooliques. 25 Syndrome : réunion d un groupe de symptômes (ou de signes) qui se reproduisent en même temps dans un certain nombre de maladies. J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé. 8

10 estime immédiatement qu elle a été volée, elle identifie de façon plus ou moins précise les responsables dans la famille, chez les voisins, puis se met en devoir de porter plainte ou de prendre des mesures définitives parfois agressives. L anxiété croît jusqu à une crise d agitation violente, des hurlements nocturnes, une fugue pour échapper à ses persécuteurs. Tentatives et suicides 1) Le suicide C est un comportement effectivement adopté bien que rarement en fait par la personne âgée pour mettre fin à ses jours ; c est quantitativement un phénomène très rare au sein d une population dont la mortalité est globalement importante, mais le suicide est suffisamment marquant pour chacun d entre nous par le témoignage indirect qu il représente de la misère, de la vieillesse. Une des formes possibles de suicide, et assez spécifiques à l âgé, est le suicide concerté d un vieux couple ou le suicide délibéré, parfois dit philosophique, d un vieillard devant les amoindrissements de l âge et qui pourrait selon certains se produire en l absence de tout tableau dépressif avéré. 2) Les tentatives de suicides Les tentatives de suicides prennent très fréquemment la forme d une prise médicamenteuse critique et brutale. Il peut s y associer un acte auto agressif, phlébotomie 26, plaie ou déchirure cutanée, tentative limitée d étranglement ou même tout simplement une chute. Les actes incongr us. Il peut s agir de gestes ou d actions inconsidérés vis-à-vis de l entourage tant familial que professionnel. 1) La fugue La personne se perd lors d un déplacement ou quitte son domicile sans qu il puisse ultérieurement justifier ou expliquer la raison de son départ. Elle peut être retrouvée par la police, signalée par un passant, dans d autres cas elle se perd véritablement dans la campagne. Parfois elle est conduite à l hôpital pour ce qui est appelé un malaise, une chute, un vertige. 2) L acte incongru Un acte incongru peut étonner l entourage : urination en public ou dans un lieu inadéquat, vol absurde, geste obscène, colère brutale, plaisanterie grossière, et jurons dans un lieu ou en circonstances totalement inadaptés (enterrement, lieu de culte ). Il est important lorsque tout n est pas fait par l entourage pour minimiser, annuler ou nier les faits, de déclencher à cette occasion un bilan clinique en contactant le médecin et en expliquant les faits. 26 Phlébotomie : incision de la paroi d une veine. J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé. 9

11 La maladie d Alzheimer Elle peut survenir dès l âge de 40 ans. Elle entraîne un déficit mnésique 27 progressivement croissant, depuis le simple oubli des évènements quotidiens, pour progresser jusqu à des erreurs de plus en plus étonnantes. L important est de noter que le déficit mnésique va s accompagner de désorientation temporo-spatiale 28 Accident vasculaire cérébral Il peut s agir d accidents brefs et passant inaperçus sur le plan moteur. Parfois plus grave avec difficulté de trouver sa bouche pour boire ou manger, mettre ses lunettes, s asseoir La maladie de Parkinson La maladie de Parkinson est d origine dégénérative. Elle est liée à un déficit du système nerveux. Elle se caractérise par un tremblement spécial, surtout prononcé aux doigts (mouvement d émietter du pain, de rouler une boulette etc.) et par une rigidité musculaire qui donne au malade une attitude soudée particulière, correspondant à la flexion moyenne des membres (jambes légèrement fléchies, tronc incliné, bras à moitié pliés etc.) et un masque étonné et figé, dit faciès parkinsonien. Les troubles du langage La personne fait des erreurs en parlant, les mots courants lui manquent, son langage se réduit, paraît plus difficile à comprendre. Il se pose donc immédiatement le problème d une aphasie 29. Pour l essentiel, les troubles du langage en cas de démence se marquent par l apparition des troubles suivants : - réduction du stock des mots disponibles aux dépens en premier des mots abstraits et spécifiques, alors que les mots mal définis les remplacent peu à peu ; - perte de l utilisation des mots dans leurs applications diverses, le sujet se contente d un sens simple limité ; - perte de la richesse de la langue ; - mauvaise adaptation des réponses aux questions posées par l interlocuteur. L hémiplégie Paralysie complète ou incomplète frappant une moitié du corps entièrement ou partiellement. L apraxie C est la perte de la compréhension des objets usuels qui se traduit par des actes plus ou moins absurdes. L apraxie est représentée par l altération : 27 Mnésique : relatif à la mémoire. 28 Désorientation temporo-spatiale : désorientation dans le temps et dans l espace. 29 Aphasie : altération du langage consécutive à une lésion cérébrale, sans atteinte fonctionnelle de la langue ni du pharynx. Aphasie motrice : perte de la parole. Aphasie sensorielle : perte de la compréhension du langage. J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé. 10

12 - d un geste arbitraire nécessitant l utilisation des doigts des deux mains ; - du mime d un geste courant : planter un clou, se peigner ; - de la réalisation d un geste courant à signification émotive (dire adieu, envoyer un baiser ) ; - perte de l agilité pour disposer correctement les pieds sur le sol et mouvoir les jambes, coordonner le tronc en vue de la marche ; - erreur dans la préparation de repas (récipient en plastique mis sur le feu, allumage d un feu et mise de la casserole sur un autre, non fermeture du gaz, etc.) ; - erreur dans le bricolage (montage aberrant qui n est pas réparé après avoir été constaté) ; - erreurs répétitives non compensées (rasage partiel, habillage erroné). La lorsqu on lui fait constater l anomalie ; - détérioration de l écriture. La confusion mentale dans l habillage et les soins corporels personne se fâche et préfère renoncer Elle se caractérise par une baisse de la vigilance avec désorientation, onirisme et troubles du comportement. C est un état aigu et réversible. Il existe cependant des confusions prolongées évoquant l affaiblissement démentiel. La personne atteinte de confusion mentale est perplexe, égarée, cherche ses repères, ce qui contraste avec l indifférence du dément. L œdème Au niveau de la peau l œdème se révèle par un gonflement indolore et sans rougeur, qui garde quelque temps l empreinte du doigt. L œdème au niveau des poumons : on remarque une détresse respiratoire. La phlébite C est l inflammation d une veine. Chez la personne âgée on constate au niveau d un membre inférieur : durcissement du mollet, rougeur, douleur. La phlébite entraîne l obstruction de la veine par un caillot qui lui même peut conduire à une embolie 31. La prévention d escarre 32 Eviter les points d appuis prolongés (apparition d une rougeur). Une escarre se constitue en 3 heures si mauvaise vascularisation des tissus. F ausse route Inhalation d aliments ou de vomissements. Le syndrome de glissement Onirisme : images, phénomènes du rêve. Délire aigu constitué de représentations concrètes, animées et enchaînées comme celle d un rêve et vécues intensément par le sujet. 31 Embolie : oblitération brusque d un vaisseau sanguin entraîné par la circulation. 32 Escarre : Nécrose tissulaire, formant une croûte noirâtre plus ou moins épaisse tendant à s éliminer et surtout à s infecter. J.M. VIVIEN et C.CHARRIER / Formatrices Santé. 11

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