Terre & Soleil, c'est au Musée d'histoire des sciences du 13 mai 2015 au 4 avril 2016, et avec de très nombreuses animations gratuites.

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1 Présentation de l'exposition Terre & Soleil Dans le cadre d'exoplanètes au Muséum d'histoire naturelle, l'exposition Terre & Soleil, présentée sur le site du Musée d'histoire des sciences, revient sur l'histoire des idées et les découvertes qui ont permis de mieux comprendre le statut de notre planète, la Terre, dans le système solaire. Le Soleil se lève et se couche, les planètes comme les étoiles décrivent leur course dans le ciel. Tout semble donc bien tourner autour de nous, habitants d'une Terre immobile et centre du monde Cependant des esprits brillants des 16 e et 17 e siècles remettent en cause cette conception du système solaire basée sur le bon sens, c està-dire la perception des sens. Pour expliquer le mouvement des astres, ils relèguent la Terre au rang de simple planète pour placer le Soleil au centre. Deux perspectives entrent ainsi en conflit : le modèle géocentrique basé sur ce que l'on perçoit depuis la Terre et le modèle héliocentrique qui intègre l'ensemble des observations astronomiques. Le cheminement proposé aux visiteurs s'articule autour de ce grand saut conceptuel, notamment avec la figure de Galilée comme pivot central. Le visiteur est invité à découvrir, dans un parcours jalonné de dispositifs interactifs, d'instruments des collections et d'ouvrages anciens, l'histoire de cette révolution. Exposition tout public. Entrée libre. Terre & Soleil, c'est au Musée d'histoire des sciences du 13 mai 2015 au 4 avril 2016, et avec de très nombreuses animations gratuites. Musée d'histoire des sciences de la Ville de Genève Parc de La Perle du Lac, Rue de Lausanne 128, 1202 Genève Entrée libre Me-lu, 10h-17h T , F , mhs@ville-ge.ch, Bibliothèque - Boutique - Buvette saisonnière Bus 1-25 (arrêt Sécheron), bus (arrêt Jardin botanique), tram 15 (arrêts Butini & France) bateau Mouettes M4 (arrêt Châteaubriand) 1

2 Le parcours Après une introduction, surmontée des planètes du système solaire, le visiteur est invité à découvrir la première partie de l'exposition : le bon sens ou le passage du monde des Anciens aux modèles des 16 e et 17 e siècles. Le bon sens : un monde géocentré >Salle 1 Les habitants de la Terre partagent tous les mêmes observations : le Soleil se lève le matin à l'est pour se coucher le soir à l'ouest. De même la Lune, les planètes et les étoiles parcourent notre ciel durant la nuit. On peut y ajouter le cycle de saisons qui, avec l'alternance du jour et de la nuit, rythme nos vies. Tous ces éléments donnent l'impression que nous vivons dans un monde immobile et que ce sont les astres qui tournent autour de nous. Un dispositif interactif montre au visiteur la course du Soleil sur une journée et les différences, selon les saisons, à Genève, au Pôle et à l'equateur. Des cadrans solaires des collections illustrent la course du Soleil. La Terre au centre, une vision partagée par de nombreux philosophes et savants de l'antiquité. Un système, qui a eu cours longtemps, inscrit l'univers dans un système sphérique, avec les étoiles accrochées à une sphère fixe, surmontant les astres mobiles que sont les planètes et le Soleil, le tout centrée sur la Terre. Grâce à un dispositif interactif, le visiteur comprend le système d'emboîtement des sphères. Les savants ont mis au point plusieurs instruments pour représenter ce monde sphérique géocentré : les globes célestes, montrant la voûte étoilée vue de l'extérieur et centrés sur la Terre ou les fameuses sphères armillaires, dont chacun des arceaux (les armilles) représente un élément différent du ciel, certains étant fixes, d'autres mobiles pour simuler des localisations différentes sur la Terre et des moments différents dans l'année. Sa version "aplatie" en deux dimensions est l'astrolabe. Il permet notamment la détermination des heures de levers et couchers d'étoiles ou du Soleil, la mesure de la durée du jour comme de la nuit ou des relevés de hauteur du Soleil dans le ciel à un moment du jour. 2

3 Avec une sphère armillaire et un astrolabe de démonstration, on appréhende le fonctionnement de ces instruments. Des sphères armillaires des collections, un astrolabe ancien, des nocturlabes et un très beau globe céleste viennent appuyer ces manipulations. La comparaison des modèles Les différents modèles antiques, basés sur les observations de bon sens, conviennent globalement pour expliquer le monde et prévoir certains événements astronomiques particuliers (comme des éclipses) ou pour établir des calendriers astrologiques (les princes et les puissants en ont longtemps été friands). Cependant, quelques éléments viennent troubler cet ordre apparent, notamment la course de certaines planètes, comme Mars, sur plusieurs jours (rétrogradation) ou des questions de distances entre les astres ou de leur vitesse par rapport à la Terre. Faisant suite aux Babyloniens, les Grecs ont proposé des modèles et des théories pour décrire le monde. Ceux d'aristote et de Ptolémée ont eu cours jusqu'à la Renaissance. Sous les coups de boutoirs des percées conceptuelles et des découvertes astronomiques de plusieurs grands scientifiques - Nicolas Copernic, Tycho Brahe, Johannes Kepler, Galilée et Isaac Newton - la doctrine géocentrique va être remise en question puis finalement abandonnée au profit d'une nouvelle représentation du monde, l'héliocentrisme qui place le Soleil au centre du système et relègue notre Terre en périphérie du système solaire en compagnie des autres planètes. En utilisant des représentations schématiques des différents savants, le visiteur compare les modèles. Un dispositif interactif propose de comprendre la raison de la rétrogradation de la planète Mars vue de la Terre. Les publications originales de Copernic, Brahe, Kepler et Ptolémée prêtées par la Bibliothèque de Genève ou issues des collections du Musée d'histoire des sciences accompagnent cette section. 3

4 Galilée, les indices de l'héliocentrisme >Salle 2 Le savant toscan Galilée scrute le ciel avec un instrument nouveau : une lunette astronomique. Il y observe une série d'éléments qui servent de point de bascule entre les théories géo- et héliocentriques et le confortent dans sa vision copernicienne du monde. La Lune perd ainsi son statut d'astre parfait lorsqu'il y découvre des montagnes et des vallées, proches de celles de la Terre, de même pour le Soleil sur lequel il constate après coup des taches. Aux abords de Jupiter, il observe des petits astres dont la configuration diffère selon les nuits : d'autres planètes que la Terre peuvent donc avoir des satellites. Enfin il décrit des phases de Vénus, y compris un état avec la planète entièrement éclairée. Cette situation est beaucoup plus probable avec un système de planètes tournant autour du Soleil que si Vénus et le Soleil tournent autour de la Terre. Des dispositifs interactifs, juxtaposés avec des reproductions des dessins de Galilée, permettent d'illustrer la géographie de la Lune, les satellites de Jupiter et les phases de Vénus, selon le modèle de Ptolémée et celui de Copernic. Ils sont accompagné par les volumes des publications originales de Galilée, prêtés par la bibliothèque de l'epfl ou issus de la Bibliothèque du Musée d'histoire des sciences. Le temps des preuves >Salle 3 L'intime conviction des savants du 17 e siècle ne suffit pas comme preuve de l'héliocentrisme. La dernière partie du parcours permet de présenter quelques éléments de preuve qui assoient définitivement cette conception du monde. On y retrouve Newton et sa formalisation de la gravitation, Maupertuis pour la forme aplatie au pôle de la Terre, Coriolis, Foucault et son pendule, et bien d'autres encore. Un planétaire contemporain, le plus proche possible de la réalité, montre la course de la Terre autour du Soleil et aborde des notions telles que la précession, l'écliptique ou le zodiaque. Des planétaires et telluriums anciens, ainsi que des ouvrages leur étant consacrés, accompagnent cette partie de l'exposition. 4

5 Epilogue Un dispositif permet de se promener dans le ciel au fil des saisons : une façon contemporaine de présenter l'information dans la ligne des planétaires et autres sphères armillaires. Pour accompagner Terre & Soleil : une brochure-catalogue de l'exposition français-anglais de 120 pages comprenant une partie d'histoire des sciences, une présentation d'instruments et d'ouvrages exposés, suivis d'un volet pédagogique, avec activités à faire avant ou après une visite (à acheter au Musée ou à télécharger sur un riche programme d'animations culturelles la grande exposition Exoplanètes au Muséum d'histoire naturelle qui a ouvert ses portes le 21 mars 2015 et se termine le 4 avril 2016 des systèmes solaires imaginés par des élèves de 7P de l'école de Budé à Genève et présentés jusqu'en août. 5

6 Terre & Soleil, une exposition produite et réalisée par le Muséum d'histoire naturelle de la Ville de Genève sur son site du Musée d'histoire des sciences. CONSEIL DE DIRECTION DU MUSÉUM Directeur: Jacques Ayer Administrateur: Pierre-Henri Heizmann Responsable de l'unité Publics et Expositions: Hervé Groscarret Responsable Communication: Pascal Moeschler DIRECTION DE CONTENU Commissariat: Laurence-Isaline Stahl Gretsch, Stéphane Fischer, Gilles Hernot Conseil scientifique: Ivano Dal Prete, Université de Yale RÉALISATION Scénographie: Catherine Dechevrens Décoration: Magali Asseo, Clara Guggenbühl, Javier Fortea, Anne Kunz, Jean-Paul Lasternas, Michele Pellegrino Eléments interactifs: René Béguin, Rémy Richard, Claude-André Péry, Florence Marteau, Doris Simon, Jean-Marie Zumstein, Andenmatten frères, Niklaus SA, Dupont SA Prêt d'ouvrages anciens: Bibliothèque de Genève; bibliothèque de l'epfl Menuiserie: Philippe Menoud, Marwin Comment, Serge Perron Serrurerie: Hervé Gavillet Electricité: Christophe Tessier Impression: Bernard Cerroti, Atelier Richard, Jeca Photographie: Philippe Wagneur Traduction en anglais: Liz Hopkins Identité visuelle et affiche: Studio KO PRODUCTIONS PÉRIPHÉRIQUES ET COMMUNICATION Communication, web et relations presse: Pascal Moeschler, conservateur responsable communication, Catherine de Jong Bozkurt, web et communication; Philippe Wagneur, communication visuelle Programme de l'exposition: Concept et graphisme: Catherine de Jong Bozkurt, Philippe Wagneur, Studio KO; Visuels et choix iconographique: Philippe Wagneur, Pascal Moeschler; Impression: WebConception Médiation culturelle: Maha Zein Brochure-catalogue de l'exposition: Rédaction: Stéphane Fischer, Laurence-Isaline Stahl Gretsch, Maha Zein; Conception graphique: Corinne Charvet; Couverture: Florence Marteau, Studio KO; Dessins: Jean-Paul Lasternas, Catherine Dechevrens; Photographie: Philippe Wagneur; Impression: CMAI, Ville de Genève; Secrétariat de rédaction: Corinne Charvet, Ivano Dal Prete ADMINISTRATION, ACCUEIL, SURVEILLANCE Administration: Pierre-Henri Heizmann, Midori Berner, Michela Billali, Caroline Comitino-Guex, Perle Dumusc, Marika Ludi, Philippe Moppert Accueil et surveillance: Marc Baggi, Eliane Bombeli, Patrick Musy, Alfredo Pato, Patrick Steinmann 6

7 REMERCIEMENTS Partenaires: Une fondation privée genevoise Fondation Dudley Wright Fondation Henri Moser PRN PlanetS Université de Genève et son Observatoire Conseil administratif de la Ville de Genève Direction du département de la culture et du sport de la Ville de Genève DSIC Direction des systèmes d'information et de communication de la Ville de Genève Ivano Dal Prete, René Béguin, Rémy Richard, Alain Junod A la Bibliothèque de Genève: Alexandre Vanautgaerden, Thierry Dubois, Jean-Luc Rouillier, Sylvain Féjoz, Nelly Cauliez, Isabelle Haldemann A la bibliothèque de l'epfl: Josiane Moll Et toutes les personnes que nous aurions pu oublier 7

8 Iconographie Toutes ces images et de nombreuses autres sont disponibles pour les médias sur ykokkrw Elles sont libres de droit dans le cadre de Terre & Soleil. Affiche de l'exposition Terre & Soleil Graphisme: Studio KO Terre & Soleil au Musée d'histoire des sciences Visuel: Philippe Wagneur / Muséum de Genève Carte céleste Carte décrivant les principales étoiles dans le ciel pour une latitude donnée et pour tous les jours de l année. Le dispositif comprend un disque mobile où figurent les étoiles et une partie fixe ajourée représentant le ciel et l horizon local pour l observateur. Pour repérer des étoiles, on fait tourner le disque pour faire correspondre la date avec l heure de l observation. Les étoiles visibles apparaissent dans l ouverture (ciel entouré de son horizon) de la partie fixe. On tient la carte au-dessus de la tête en plaçant l horizon sud vers le sud et l horizon nord vers le nord. Carton, Genève, librairie Burckhardt, Genève, fin 19 e - début 20 e siècle; 48,5x48,5x0,5 cm; MHS 248 Photo: Philippe Wagneur / Muséum de Genève Tellurium de Van Aken Appelé tellurium, cet instrument représente la Terre, le Soleil et la Lune. Une manivelle permet d actionner, par le biais d engrenages, le couple Terre-Soleil autour du grand plateau dans leur marche annuelle. Dans le même temps, la Lune parcourt son orbite autour de la Terre le long du rail incliné. L instrument porte la signature d Abraham Van Aken, un constructeur hollandais de la seconde moitié du 18 e siècle installé à Amsterdam, qui fabriquait aussi des horloges, des pompes à incendie et des instruments de physique. Laiton, bois, papier, Van Aken, Amsterdam, seconde moitié du 18 e siècle; 35x32x36(h) cm, MHS inv. 649 Photo: Philippe Wagneur / Muséum de Genève 8