Initiative francophone pour la formation à distance des maitres. Evaluation externe de la phase expérimentale à Madagascar.

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1 Initiative francophone pour la formation à distance des maitres Evaluation externe de la phase expérimentale à Madagascar Mars 2013

2 1. Eléments de contexte 1.1. Données générales sur Madagascar Géographie 1 Madagascar est un pays insulaire à l est de l Afrique dans la zone Océan indien. Considéré comme la 5 ème île du monde par sa superficie ( km²), Madagascar est séparé du continent africain par le canal du Mozambique. L île s étire sur 1580 km du nord au sud et 500 km dans le sens est-ouest. Elle a pour voisines les Comores (300 km au nord-ouest), la Réunion (800 km à l est), puis Maurice (à l est) et les Seychelles (au nord-est). Démographie La population malgache est estimée à individus en Selon la même source, cette population est en très forte croissance avec un taux annuel moyen de croissance de 2,8% entre 2010 et La population est majoritairement jeune et près de la moitié (48,5%) ont moins de 15 ans. Le pays est peu urbanisé puisque 78% de la population vit en milieu rural ; contre 22% seulement en milieu urbain. Près de 49% de la population vit dans les zones enclavées étant donné la faible étendue et la précarité du réseau national routier, surtout en période de pluie, malgré d importants projets routiers engagés, mais interrompus avec la crise politique de Développement des Technologies de l Information et de la Communication (TIC) La figure suivante montre la proportion pour 100 habitants ayant accès aux services TIC : Figure 1 : Pourcentage d accès aux services de télécommunication Téléphonie fixe Téléphonie mobile Service internet Source : ITU, Key country data, janvier madagascar/article/geographieethistoire «Jeunes et compétences : L Education au travail» Rapport mondial de suivi de l EPT 2012, Editions UNESCO,

3 D importantes décisions politiques prise par l Etat malagasy ont contribué au développement rapide des TIC au cours de la dernière décennie : les investissements stratégiques importants dans les infrastructures numériques (réseau international en fibre optique, dorsale nationale, rénovation des infrastructures, etc.) ; les mesures fiscales incitatives (réduction de droits et/ou détaxation temporaire) à l importation des matériels TIC et informatiques ; l ouverture de lignes aériennes directes avec les pays asiatiques (Chine, Thaïlande, etc.) ayant permis de développer le commerce et l importation de matériels bon marché (téléphone, ordinateurs, etc.) tout en bénéficiant des dernières technologies. La téléphonie mobile a connu un essor particulièrement important alors que l accès à internet, malgré une croissance sensible entre , reste limité (inférieur à 2%). Le téléphone portable fait désormais partie de la vie quotidienne des malgaches puisque les derniers chiffres de l ITU affichent un taux d accès de 40,65% en 2011, en constante progression depuis 10 ans. Par ailleurs, les opérateurs de téléphonie mobile rivalisent de créativité pour offrir des produits innovants aux abonnés servis sur le territoire (dont une grande partie à faible revenu) ; et pour réduire l isolement d une large portion de la population. Langues officielles La Constitution de la 4 ème République 3 dans son Article 4 retient le malagasy et le français comme langues officielles. Votée en novembre 2010, cette nouvelle Constitution a notamment retiré l anglais en tant que troisième langue officielle. Selon les statistiques de l Observatoire de la langue française 4 en 2010, Madagascar compte environ locuteurs en français (soit environ 18% de la population totale) Organisation du système éducatif enseignement primaire La Constitution de la République de Madagascar affirme son engagement pour la réalisation des objectifs de l Education pour Tous en : - Mettant en exergue dans son préambule sa participation volontariste dans le concert des nations, et faisant siennes, notamment La Charte internationale des Droits de l Homme et les Conventions relatives aux droits de l enfant, aux droits de la femme, à la protection de l environnement, aux droits sociaux, économiques, politiques, civils et culturels ; - Renforçant cet engagement dans ses articles 22, 23, 25 : Article 22 L Etat s engage à prendre les mesures nécessaires en vue d assurer le développement intellectuel de tout individu sans autre limitation que les aptitudes de chacun. Article 23 Tout enfant a droit à l instruction et à l éducation sous la responsabilité des parents dans le respect de leur liberté de choix. Article 25 L Etat reconnaît le droit à l enseignement privé et garantit la liberté d enseigner sous réserve des conditions d hygiène, de moralité et de capacité fixées par la loi.2 3 Depuis novembre

4 Politique sectorielle Madagascar a connu une succession de plans sectoriels de l éducation durant la dernière décennie. Le Plan de réforme et de développement du système éducatif élaboré en 2003 fait place au Plan Education Pour Tous (EPT) en Ce dernier est ensuite révisé en 2008 pour répondre aux Défis de l éducation assignés par le Madagascar Action Plan en donnant la priorité à l enseignement primaire universel compte tenu de la faible performance du système éducatif qui reste particulièrement faible à ce niveau d études. Ses objectifs étaient la fréquentation de l école primaire (premier cycle fondamental) par tous les enfants, garçons et filles, ainsi que l amélioration de la qualité de l enseignement et de la gestion du système éducatif. En définitive, ces différents Plans sectoriels poursuivent la réalisation des objectifs de l Education Pour Tous définis au Forum Mondial sur l éducation qui s est tenu à Dakar en l an Cependant, à trois ans seulement du terme fixé pour la réalisation de ces objectifs (horizon 2015), force est de constater que Madagascar n est pas en bonne voie pour tenir ses engagements. De plus, depuis l éclatement de la crise politique en 2009, le pays a sérieusement hypothéqué ses chances de les atteindre, nécessitant actuellement la revue du plan EPT, désormais appelé PIE ou Plan Intérimaire de l Education Sans cadre structurant ces 3 dernières années, le Ministère de l Education Nationale, dans sa lettre N 2012/051/MEN s est engagé dans la préparation de ce Plan de l éducation dit «intérimaire» et couvrant la période «La nature intérimaire du PIE s explique par la présence d un gouvernement de transition qui ne peut s engager dans une politique sectorielle à long terme» 5. Tableau 1 : Trois axes stratégiques du PIE Axes stratégiques Axe1 Extension des capacités d accueil et de la rétention scolaire Axe 2 Amélioration de la qualité de l'enseignement Axe 3 Renforcement Institutionnel Source : MEN, Plan intérimaire pour l éducation Objectif Développer les capacités d accueil et d encadrement des élèves, promouvoir leur rétention et initier formellement des mécanismes d insertion ou de réinsertion des exclus du système Promouvoir la qualité des enseignements par l amélioration des conditions d apprentissage et le développement de la formation, de la motivation et de l encadrement pédagogique des enseignants. Renforcer les capacités institutionnelles de planification, de gestion et de communication de l ensemble du Ministère, du niveau central aux différents niveaux déconcentrés et décentralisés en vue d améliorer la gouvernance et d'asseoir la notion de redevabilité au sein du système Organisation administrative de l enseignement fondamental 6 Le Ministère de l Education Nationale (MEN) est en même temps le maitre d ouvrage et le maitre d œuvre de la politique générale de l Etat en matière d éducation. A travers ses différents directions et organismes rattachés et/ou déconcentrés, il est notamment chargé : - d assurer une éducation de base pour tous les Malgaches (Education pour Tous), de satisfaire les besoins en main d œuvre qualifiée des secteurs de production, à court, à moyen, et à long terme ; - d anticiper et accompagner le développement économique, social et culturel de Madagascar ; - de diffuser des savoirs par tous les moyens vers les différentes couches de la population malgache en vue de résoudre leurs problèmes pratiques dans le sens du progrès. - d assurer un meilleur environnement pour toutes les études. 5 Plan Intérimaire pour l Education Ministère de l éducation nationale. Rapport national sur le développement de l éducation à Madagascar. Présenté à la 48è session de la Conférence internationale de l éducation, Genève,

5 Figure 2 : Organigramme du Ministère de l Education Nationale CISCO : Circonscription scolaire DAAF : Direction des Affaires Administratives et Financières DCI : Direction des Curricula et des Intrants DEF : Direction de l Education Fondamentale DEIPEF : Direction de l Encadrement et de l Inspection Pédagogique de l Education Fondamentale DEIPES : Direction de l Encadrement et de l Inspection Pédagogique de l Enseignement Secondaire DEPA : Direction de l Education Préscolaire et de l Alphabétisation DERP : Direction de l Etude et de la Recherche Pédagogique DES : Direction de l Enseignement Secondaire DFM : Direction de la Formation de Masse DPE : Direction de la Planification de l Education DPFI : Direction du Patrimoine Foncier et des Infrastructures DREN : Direction Régionale de l Education Nationale DRH : Direction des Ressources Humaines DTIC : Direction des Technologies de l Information et de la Communication ORG RAT : Organismes sous tutelle et rattachés PRMP : Personnes Responsables des Marchés Publics Source : MEN, 2012 Plus particulièrement, trois objectifs fondamentaux sont assignés à l éducation primaire : - l acquisition par les enfants de compétences linguistiques ; - l acquisition par les enfants de connaissances et de fondements théoriques, et de compétences en mathématiques et en science sociale ; - le développement du goût d apprendre. Le MEN, à travers ses deux directions centrales, est compétent pour l'enseignement scolaire, qui comprend : - l'enseignement préélémentaire ou préscolaire, - l'enseignement élémentaire et moyen (école primaire), - l'enseignement secondaire (collège et lycée). Au niveau déconcentré, le MEN est représenté par sa direction régionale, subdivisée en Circonscriptions scolaires et en Zones Administratives et Pédagogiques. Le MEN définit et délivre les diplômes nationaux correspondant à ces niveaux d études 7. 7 Sauf pour le baccalauréat du lycée, délivré par le Ministère de l Enseignement Supérieur. 4

6 Organisation de la scolarité dans l enseignement primaire public 8 a. Structure du système éducatif La loi 2008/011 du 17 juillet 2008 définit l orientation générale du système d éducation, d enseignement et de formation à Madagascar. Dans son Article 41, ce texte prévoit de substituer l ancienne structure de l enseignement fondamental et secondaire de (5+4+3) par la nouvelle structure de (7+3+2). La durée des études devait être subdivisée en une éducation fondamentale d une durée de 10 ans et un enseignement secondaire de 2 ans. Cette réforme a été toutefois interrompue par la crise politique qui a éclaté en D abord mise en œuvre à titre d expérimentation, elle s est limitée depuis lors à 20 CISCO «Réforme». Avec cette suspension de la réforme, l enseignement général à Madagascar garde dans sa globalité une structure en quatre cycles comprenant : - l éducation préscolaire, - l éducation fondamentale subdivisée en 1er cycle (niveau primaire de 5 ans) et 2nd cycle (niveau collège de 4 ans), - l enseignement secondaire (niveau lycée de 3 ans), - l enseignement supérieur (niveau universitaire en transition vers le LMD). Figure 3 : Madagascar : structure du système de l enseignement général (2007) Source : MEN, Rapport national sur le développement de l éducation à Madagascar. Présenté à la 48è session de la Conférence internationale de l éducation, Genève, 2008 L enseignement primaire est étalé sur cinq ans d études. Il est officiellement obligatoire à partir de l âge de 6 ans. La fin des études primaires est sanctionnée par le Certificat d études primaires élémentaires (CEPE). 8 Ministère de l éducation nationale. Rapport national sur le développement de l éducation à Madagascar. Présenté à la 48è session de la Conférence internationale de l éducation, Genève,

7 Les 5 années sont réparties en classes de : - CP1 ou Cours Préparatoire 1ère année ou 11ème - CP2 ou Cours Préparatoire 2ème année ou 10ème - CE ou Cours Elémentaire ou 9ème - CM1 ou Cours Moyen 1ère année ou 8ème - CM2 ou Cours Moyen 2ème année ou 7 ème b. Programmes scolaires 9 Plusieurs réformes pédagogiques ont été expérimentées mais n ont pas été appliquées de manière uniforme au niveau national. Les écoles malgaches appliquent aujourd hui une pédagogie à multiples vitesses puisque, dans la pratique, plusieurs approches curriculaires coexistent actuellement dans le primaire. Tableau 2 : Historique des réformes pédagogiques depuis 1995 Approches Programmes d études (PE) Guides pédagogiques Manuels scolaires A partir de CISCO Réformes PPO APC APS Autres CISCO PPO APC 20 CISCO Réformes PE en 1995 PE en 2008 Autres CISCO PE en CISCO Réformes Livret PE PPO Guide APC Livret PE APS Autres CISCO Livret PE PPO Guide APC 20 CISCO Réformes Série Vola et nouveaux manuels Cahiers de situations Cahiers d intégrations Série Vola et nouveaux manuels Autres CISCO Cahiers de situations Cahiers d intégrations Source : MEN, Plan intérimaire pour l Education Livre (boky) et fascicules Quant au programme d études, malgré les réformes successives et l identification de nouveaux thèmes prioritaires pour l éducation 10, les mêmes disciplines ont été reprises, avec les mêmes contenus académiques. Avec l introduction des nouvelles approches curriculaires, le programme en vigueur n a fait l objet que d une réécriture des programmes des années c. Langue d enseignement L enseignement est généralement dispensé en malagasy dans les deux premières années d études. Durant ces deux premières années du primaire, le français est enseigné comme discipline en tant que langue étrangère. A partir de la troisième année (classe de neuvième), le calcul, la géographie et les connaissances usuelles sont également dispensés en français. La réforme 2008 a cependant opérée une reconsidération de la place de la langue française dans l enseignement. Le malagasy est utilisé comme langue d enseignement jusqu en 5 ème année du primaire (niveau CM2) pour assurer que tous les enfants puissent développer leurs compétences dans tous les domaines. Le français reste enseigné comme discipline dès la 1 ère année du primaire (niveau CP1) mais ne devient langue d'enseignement qu en 6 ème et 7 ème années (rallongement du cycle primaire dans le cadre de la réforme 2008) pour les mathématiques, les sciences et la technologie. d. Organisation des classes Le temps moyen prescrit au primaire est de 960 heures annuel dans un régime à temps plein. 9 MEN, Plan intérimaire pour l Education , 10 Exemples : éducation environnementale, éducation à la prévention de maladies sexuellement transmissibles, éducation en matière d hygiène, démocratie et éducation civique 6

8 Dans la pratique, à cause notamment du sous-effectif du personnel enseignant ou du manque de salles de classe, trois types d organisation coexistent : - le régime à horaires réduits appliqué par les écoles à classes multigrades, - le régime dit à mi-temps, où la même salle de classe accueille deux groupes d élèves conduits par deux enseignants travaillant l un le matin et l autre l après-midi avec alternance par semaine, - le régime à plein temps Données quantitatives et qualitatives sur l enseignement primaire a. Accès à l éducation et achèvement du cycle fondamental En 2011, Madagascar enregistre élèves inscrits dans les écoles primaires publiques (EPP) soit 82,2% du total des inscriptions au niveau primaire (contre 17,8% pour le secteur privé). Tableau 3 : Les effectifs du primaire selon le secteur, de 2001 à 2012 (en milliers) Secteur d enseignement Primaire (EF1) Public Privé Part du privé 21,4% 20,4% 19,3% 18,9% 19,3% 19,1% 18,8% 17,9% 18,0% 17,8% Source : MEN, Direction de la Planification En 10 ans, le nombre d inscription en primaire (surtout dans le secteur public) a connu une croissance continue avec un taux brut de scolarisation (TBS) 11 passant de 107% à 147% (gagnant 40 points entre 2001 et 2011). Cette croissance montre une très forte demande en éducation favorisée par l augmentation de la capacité d accueil (investissements en infrastructures scolaires, recrutement d enseignants) et les mesures incitatives (dotation des élèves en kits scolaires, subvention des enseignants communautaires, suppression des frais de scolarité ou cantines scolaires) ; permettant par la même occasion l absorption progressive des entrées tardives à l école primaire. Figure 4 : Evolution des Taux Bruts de Scolarisation Source : MEN, Plan intérimaire pour l Education Le taux brut de scolarisation correspond au total des inscriptions dans un niveau spécifique d éducation, sans distinction d âge, exprimé en pourcentage de la population officiellement scolarisable au même niveau pour une année scolaire donnée. 7

9 Paradoxalement, les taux d achèvement sont peu élevés (40 % au primaire), principalement parmi les enfants issus des familles les plus pauvres et des zones rurales. Selon le Rapport mondial de suivi de l éducation pour tous de l UNESCO en 2012, «à Madagascar ( ), les enfants pourraient avoir des chances égales d entrer à l école indépendamment de la situation de fortune. Mais les enfants des ménages plus riches ont une probabilité d environ 30 % supérieure d arriver jusqu à la dernière année d études». De plus, il est constaté que la crise politique qui perdure depuis 2009 a durement touché l éducation puisque le pays enregistre en 3 ans un ralentissement (voire une déperdition) du nombre d inscrits et une perte de 9 points du TBS. Par ailleurs, le taux d abandon dans le primaire a augmenté de 5 points par rapport à pour se fixer à 18,7% 12. Si le secteur public est plus accessible aux plus pauvres, il est devenu trop cher depuis la crise de Le budget de l Etat a diminué, ainsi que les aides extérieures. Les familles doivent ainsi contribuer aux dépenses de l école et prendre en charge 19% des frais liés à l éducation. Les problèmes financiers ont ainsi contribué à la baisse de la demande en éducation et à la déscolarisation. b. Qualité de l éducation Les indicateurs de qualité de l éducation obtenus à travers les études du Programme d analyse des systèmes éducatifs des pays de la ConfeMen (PASEC) montrent de sérieuses déperditions des acquis des élèves à la fin primaire entre 1997 et Tableau 4 : Evolution aux tests PASEC (scores sur 100) PASEC PASEC MEN Français 42,6 31,4 26,8 Mathématiques 59,1 51,3 40 Malagasy 50,0 43,5 Source : Enquêtes diagnostiques PASEC 1998, 2005 et MEN Les résultats indiquent notamment une maîtrise insuffisante de la langue française, avec une forte baisse depuis 2005, inquiétante dans la mesure où, en tant que langue d apprentissage, elle freine l accès aux autres apprentissages scolaires 14. Selon le MEN, «La faiblesse des acquis scolaires, et leur détérioration depuis 2005 s expliquent par différents facteurs, y compris un environnement physique sous optimal, un temps d apprentissage insuffisant, mais surtout une faible qualité du corps enseignants et une stratégie pédagogique confuse, à court de moyens». Les constats suivants peuvent être soulignés dans le PIE : - Malgré une amélioration du ratio élèves/salles avec les investissements en infrastructures (réhabilitations ou constructions nouvelles), il reste élevé avec 47 élèves/salles en 2010 ; - Malgré un temps d apprentissage théorique de 960 heures par an, près du quart sont gaspillé en trouvant une explication dans une gestion peu cohérente du processus d allocation des enseignants aux écoles, une mauvaise organisation du temps et une gestion peu efficace du processus pédagogique dans les écoles et dans les classes ; - Malgré une amélioration du ratio maîtres/élèves avec le recours massif aux enseignants communautaires (FRAM), il reste élevé avec 1/44 en En outre, ce recrutement massif se traduit par une diminution très sensible de la qualité de l éducation puisque près de 67% 12 Cf. Rohen d Aiglepierre et Nelly RakotoTiana, Etude Banque Mondiale, Les effets de la crise sur le choix éducatif des ménages et les outils à disposition pou agir, 13 Le MEN a mené une enquête diagnostique de type PASEC en fin d année scolaire Ayant justifié notamment la reconsidération de la place de la langue française face à la langue nationale dans l éducation 8

10 du corps enseignant 15 ne disposent ni des qualifications professionnelles nécessaires ni du maîtrise du curriculum La formation des enseignants à Madagascar 16 L Institut National de Formation Pédagogique (INFP) est désigné comme l opérateur des formations initiales et continues du Ministère en charge de l Education. Selon l article 3 du décret du 4 septembre 2009, portant réorganisation de l INFP, stipule : Article 3. L INFP assure, à titre principal, des missions de formation initiale et continue du personnel enseignant et du personnel de l encadrement et de l inspection pédagogique relevant du Ministère chargé de l Education Nationale, ainsi que des travaux d études, de recherche, et de production de matériels pédagogiques. Il assure, à titre subsidiaire, des missions d accueil et d organisation des autres formations des agents du Ministère chargés de l Education Nationale, ainsi que des prestations de service relevant de ses domaines de compétences. L INFP est installé à Antananarivo. Il coordonne les 25 centres régionaux (CRINFP) actuellement fonctionnels, désignés comme les antennes de l INFP. Chaque CRINFP est dirigé par un Chef de Centre nommé par décision du Ministère de l Education Nationale sur proposition du Directeur de l INFP. Figure 5 : Organigramme de l INFP Source : INFP, Profil des enseignants Compte tenu de la taille du chantier et des contraintes de moyens à sa disposition, l INFP est loin de satisfaire les besoins en nombre d enseignants qualifiés, dans ses activités de formation initiale 17 et continue. S installe la politique de recrutement massif d enseignants communautaires (ENF) adoptée par le gouvernement ; dont l effectif a été multiplié par 1,88 points entre 2005 et MEN, Chiffres de élèves maîtres par an jusqu en

11 Si cette politique a permis de faire face en partie à l explosion de la demande (notamment dans les zones reculées) tout en maintenant la masse salariale à un niveau soutenable, elle pose le problème de la faible qualification et motivation des instituteurs. Deux profils d enseignants se retrouvent actuellement dans les écoles primaires publiques : 1. les enseignants fonctionnaires : personnel encadré ou contractuel, au nombre soit 33% de l effectif, dont 85% disposent d un diplôme pédagogique et, 2. les enseignants non fonctionnaires (ENF) appelés aussi maîtres FRAM : personnel recruté et pris en charge par les associations de parents d élèves, au nombre de soit 67% de l effectif, dont plus de 80% ne disposent pas de diplôme professionnel Aperçu de la formation initiale «Dans le primaire, 70% des maîtres n ont reçu qu un à trois mois de formation initiale» 18 A partir de 2004, selon une politique de décentralisation et d encadrement de proximité, l INFP organise les formations initiales dans ses centres régionaux. Les trois premières promotions (2004, 2005, 2006) sont des élèves-maîtres avec environ élèves par an ; suivies de deux promotions (2007, 2008) des élèves enseignants semi-spécialisés 19 au nombre de ; et d une promotion (2010) des élèves enseignants du collège. Depuis le mois d octobre 2012, élèves enseignants du primaire sont en formation dans les CRINFP. Le programme de formation est construit autour d un Référentiel métier de l enseignant du primaire regroupant cinq fonctions : enseignement, communication, éducation, analyse et régulation, gestion et administration scolaire. Les modules de formations peuvent être regroupés en trois catégories : composantes (responsabilité éducative, gestion et administration scolaire, TICE, psychopédagogie), didactique des disciplines (malagasy, français, anglais, histoire-géographie-ffmom, SVT, Mathématiques, ECA, APSE), perfectionnement linguistique (malagasy, français, anglais). Le volume horaire total de la formation est de 889 heures réparties entre les formations intra-muros et les stages (immersion, sous tutelle et en responsabilité). Tableau 5 : Organisation de la formation initiale à l INFP Année de formation Diplôme Profil d entrée Cible Profil de sortie Durée de la formation Dénomination Nombre Classe Destination 2004 BEPC FRAM CAE 1 an BACC FRAM CAP/EP 1 an 1861 Instituteurs 2005 BEPC FRAM CAE 1 an 1957 T1-T5 EPP 2006 BEPC FRAM CAE 1 an BACC Tout public CFF/ESS 1 an Enseignants 2800 T6-T7 Primaire de BACC Tout public CFF/ESS 1 an semi-spécialisés 2800 T6-T7 ans BACC Tout public CFFP/EC 1 an Enseignants de collège e -3 e Collège BACC Tout public CFFP/EP 1 an Enseignants du primaire 3881 T1-T5 EPP Source : INFP, janvier UNESCO, Données mondiales de l éducation, VII Ed. 2012/11 19 Les enseignants semispécialisés ou ESS étaient destinés à enseigner la 6 ème et la 7 ème année du primaire réformé 10

12 A la sortie, les stagiaires seront titulaires d un diplôme professionnel de Certificat de Fin de Formation Pédagogique pour les Enseignants du Primaire (CFFP-EP) et doivent être capables de prendre en charge tous les niveaux du cycle primaire. Par ailleurs, le PIE prévoit le recrutement, par voie de concours, d une partie des sortants pour compenser la déperdition naturelle des fonctionnaires (remplacement numérique des retraités) La formation continue a. Cadre réglementaire 20 La loi N portant Statut Général des Fonctionnaires consacre son 4 ème Formation professionnelle du personnel de l Etat dans les termes suivants : Chapitre à la Article 24. Les fonctionnaires ont droit à la formation professionnelle, au perfectionnement et à la spécialisation, selon leur capacité. Article 25. L'Administration se charge de la mise en œuvre, au profit des fonctionnaires, d'une politique cohérente de formation professionnelle, soit initiale, soit continue en vue de: 1. Perfectionner leur qualification 2. Assurer leur adaptation à l'évolution de la technologie, des structures administratives ainsi qu'à l'évolution culturelle, économique et sociale; 3. Eviter une éventuelle reconversion brutale qui leur serait préjudiciable; 4. Favoriser leur promotion sociale. A cet effet, l'administration employeur doit: 1. Elaborer un plan de carrière pour les fonctionnaires; 2. Planifier les besoins en formation, bourses d'études, de stage et de perfectionnement pour les fonctionnaires; 3. Prévoir des crédits pour la formation des fonctionnaires suivant la planification ainsi établie. Les modalités d'application de cet article sont déterminées par décret pris en Conseil de Gouvernement, après avis du Conseil Supérieur de la fonction Publique. En outre, l article 63 du Statut général des fonctionnaires stipule que les personnes en formation continue 21 restent en position d activité. b. Cadre opérationnel Avant le décret du 4 septembre 2009 portant réorganisation de l INFP, la formation continue des enseignants a été organisée de manière ponctuelle, pilotée et exécutée à partir du niveau central par les directions du Ministère en charge de l Education. L INFP assurait la gestion financière, administrative et logistique. L objectif de la formation continue consistait à développer les compétences professionnelles des acteurs de l éducation pour faire face aux différentes réformes et aux défis du contexte éducatif. 20 Les enseignants ciblés par IFADEM Madagascar étant fonctionnaires, encadrés ou contractuels, ils sont régis par le Statut Général des Fonctionnaires. Par contre, les ENF ne disposent pas de statut particulier jusqu à ce jour. 21 recyclages, voyages d études et d information, stages de perfectionnement, stages de spécialisation et toutes autres formations professionnelles effectuées en cours d emploi 11

13 Tableau 6 : Formations continues organisées par le MEN avant 2009 Formation Année Niveau Cibles Approche par compétence (APC) 2005 Généralisation en CP enseignants 2006 Généralisation en CE enseignants Pré-généralisation en CM1 et expérimentation en CM2 - Gestion des classes multigrades et la pédagogie des grands groupes enseignants Source : UNESCO, Données mondiales de l éducation, VII Ed. 2010/11 Depuis la réorganisation, «l INFP assure également la formation continue des enseignants du primaire. L Institut a mis en place et en œuvre un dispositif de formation continue des enseignants liée à la voie de carrière visant à améliorer les performances professionnelles des enseignants du primaire et leur permettant de développer des compétences pour exercer efficacement leur métier». Les réseaux d enseignants : Compte tenu du nombre d enseignants ayant un besoin urgent de formation, de l éloignement géographique des centres de formation ou de l impossibilité de retirer les enseignants de leur classe pour suivre des formations sans entraver le calendrier scolaire, l INFP anime les «Réseaux d enseignants». Il s agit d un groupe d instituteurs, réunis selon leur proximité géographique, gravitant autour des Centres de Ressources Pédagogiques et fonctionnant sur les principes du partage, de la pédagogie active, de la coformation et de l autoformation. Avant 2009, 45 CISCO avaient été ciblées et pilotées par 18 CRINFP, avec réseaux d enseignants constitués. Mais la crise politique a mis en sourdine leur fonctionnement. Et en 2011, l INFP a commencé à activer une relance des réseaux d enseignants gravitant autour des 134 centres de ressources pédagogiques fonctionnels. Cette-fois-ci 78 CISCO ont été touchées. Durant l année 2012, l effort s est focalisé au renforcement de compétence des enseignants dans les réseaux appartenant aux 20 CISCO situées dans les régions Androy, Anosy, Atsimo Antsinanana, Diana, Melaky et Sofia. Les nouveaux centres dernièrement mis en fonction sont devenus ainsi des CRINFP pilotes. La Mallette pédagogique enseigner le français Compte tenu de la formation lacunaire des maîtres FRAM, l INFP avec le financement de l Agence Française de Développement (AFD), a mis en œuvre le dispositif «Mallette pédagogique Enseigner le français» en vue du renforcement des compétences linguistiques en français des bénéficiaires. Ce projet, piloté par l INFP depuis 2009, s est adressé à plus de instituteurs communautaires. Il repose sur une formation hybride composée de : - Cinq modules de formation : le transfert de chaque module se fait au cours d une semaine de présentiel au sein des CRINFP, - Une période d autoformation entre les présentiels, au cours de laquelle les apprenants font l objet d un suivi individualisé par un encadreur (observation de classe) et assistent aux séances de remédiation organisées dans le CRP ou dans les écoles de proximité, - Un test de niveau en français développé avec le CIEP, spécialement adapté à Madagascar, pour suivre la progression du niveau de français à l entrée, à mi-parcours et à la sortie. La première phase s est terminée fin 2012 et une prolongation sur 3 ans est à l étude. 12

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