Changements climatiques et adaptation

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Changements climatiques et adaptation"

Transcription

1 Changements climatiques et adaptation - Problématique généraleg - Le temps qu il fait et le climat - météorologie - de la météo m o au climat - la machine climatique - bilan radiatif - zones climatiques - Changements climatiques - les climats du passé - la question du réchauffement r climatique - les causes possibles - les conséquences - Adaptation Jean Cassanet TIA - 12 janvier

2 Changements climatiques et adaptation Problématique généraleg Changements climatiques et adaptation : une question d actualité à l échelle mondiale. En décembre 2015, Paris doit accueillir la 21 ème COP, COnférence des Parties sur les enjeux climatiques. TIA - 12 janvier

3 Changements climatiques et adaptation Problématique généraleg Des interrogations - Le réchauffement climatique est-il effectif? - S il y a réchauffement, les causes en sont-elles naturelles ou anthropiques? 35 % des français pensent que le changement climatique n est pas une réalité ou qu on ne peut l attribuer aux activités humaines. Les français les plus agés doutent particulièrement du changement climatique. TIA - 12 janvier

4 Changements climatiques et adaptation Problématique généraleg Des interrogations - Quels changements climatiques peuvent être induits par un réchauffement? - Quelles peuvent être les conséquences de ces changements climatiques éventuels pour la vie sur Terre? - Peut-on éviter ces changements climatiques ; comment s y prendre pour y parvenir? - Si on ne peut éviter ces changements et leurs conséquences, comment les limiter et comment s adapter? - La perception de ces phénomènes est-elle suffisante dans l opinion publique pour que des décisions soient prises? Ci-contre : manifestation sur le thème du changement climatique, à New York en septembre TIA - 12 janvier

5 Le temps et le climat Différence entre temps et climat une question de temps Le temps : Le «temps qu il fait» - se rapporte à des phénomènes atmosphériques observés quotidiennement : température, vent, précipitations - objet de la «Météorologie» Le climat - se rapporte à la distribution statistique des conditions atmosphériques dans une «région» donnée pendant une certaine durée (généralement égale ou supérieure à 30 ans). - étude des climats : la «Climatologie». TIA - 12 janvier TIA, 12 janvier 2015

6 Le temps et le climat La météorologiem : Observer, modéliser, prévoir, informer -observations au sol : pression atmosphérique, température, humidité, vent, précipitations, nébulosité, ensoleillement - sondages verticaux (ballons sondes) - observations satellitaires (satellites géostationnaires et défilants) - collecte des observations du réseau français et du réseau météorologique mondial. Ci-dessus : Station météorologique (CDM de Tours) Ci-contre : Système mondial de veille météorologique satellitaire. TIA - 12 janvier

7 La météorologie m : Le temps et le climat Observer, modéliser, prévoir, informer Modélisation : - elle est possible grâce à la circulation des données météo (sous l égide de l OMM, Organisation Météorologique Mondiale) -différents modèles de prévision coexistent, avec des mailles de calcul plus ou moins fines: En France : Arpège (échelle du globe), Aladin, Arome (échelle de la France) - les outils de calcul doivent être puissants, capables de traiter rapidement d énormes volumes de données météorologiques acquises dans le réseau mondial de stations d observation et par les satellites. Siège de l OMM, à Genève TIA - 12 janvier

8 Le temps et le climat La météorologiem : Observer, modéliser, prévoir, informer Prévision : Elle s obtient par intégration des données et mise en œuvre des modèles. Elle permet la production de documents variés, de synthèses pour les utilisateurs (professionnels ou tout-public) TIA - 12 janvier

9 Le temps et le climat La météorologie m : Observer, modéliser, prévoir, informer Information : diffusion de documents (bulletins, graphiques, cartes, images satellitaires ou radar, bulletins spéciaux, alertes, cartes de vigilance ) actualisés plusieurs fois par jour. Différents média sont concernés : presse écrite, audio ou télévisée, réseaux TIA - 12 janvier

10 Le temps et le climat De la météorologie m au climat : L accumulation des observations météorologiques donne accès à la climatologie. Ci-dessus : en rose, températures supérieures aux valeurs de référence ( ) en bleu, températures inférieures aux valeurs de référence. TIA - 12 janvier

11 Le temps et le climat De la météorologie m au climat : quelques exemples en 2014 L année 2014 a été marquée par une température moyenne supérieure à la moyenne de référence (de 2 à 3 C dans l Est de la France), bien que l ensoleillement n aît pas été excessif. Les précipitations ont également été supérieures à la moyenne de référence. De ceci il découle que l année 2014 a été plutôt chaude et humide, mais cette analyse globale ne doit pas occulter quelques évènements exceptionnels tels que les épisodes méditerranéens de l automne générateurs d inondations catastrophiques à répétition dans le sud-est du pays TIA - 12 janvier

12 Le climat La machine climatique : La Terre est : - en révolution autour du soleil (orbite faiblement elliptique) - en rotation sur elle-même selon un axe incliné par rapport au plan de l écliptique - de forme quasi-sphérique et entourée d enveloppes fluides (océan et atmosphère) - soumise au rayonnement solaire. L énergie solaire incidente (1368 W/m2, hors atmosphère) impacte plus les régions équatoriales que les régions polaires. Pour des raisons astronomiques (journuit) et géométriques (rotondité de la terre), c est le quart de 1368 W/m², soit 342 W/m² qui doit intervenir dans le calcul du bilan radiatif. Cette énergie est véhiculée par l atmosphère et les océans à la surface de la Terre, et partiellement réémise vers l espace pour aboutir à un équilibre thermique. => concept de «machine climatique». TIA - 12 janvier

13 Le climat Bilan radiatif : Toutes les situations météorologiques et climatiques dépendent d un processus fondamental : l exposition de la Terre au rayonnement solaire. Valeur annuelle moyenne du flux solaire : 342 W/m² Sans atmosphère, la température moyenne globale de la Terre serait de 18 C. C est «l effet de serre» naturel dû à l atmosphère qui la maintient à +15 C. Pour conserver son équilibre thermique, la Terre doit réémettre vers l espace l énergie qu elle reçoit. TIA - 12 janvier

14 Bilan radiatif : Le climat A la surface de la Terre, les phénomènes radiatifs ont pour conséquence une redistribution de l énergie des régions excédentaires vers les régions déficitaires. Cette redistribution s effectue - par la circulation atmosphérique générale - par la circulation océanique générale Ci-dessus : l observation des températures de surface de l océan met en évidence les grands courants océaniques. TIA - 12 janvier

15 Le climat Le climat ; zones climatiques : - Mouvement orbital de la Terre et inclinaison de l axe => saisons. - Eclairement solaire, circulation atmosphérique, circulation océanique, cycle de l eau, répartition géographique des océans et des continents, reliefs contribuent à la définition de «zones climatiques». La classification usuelle est basée sur : - les moyennes annuelles et mensuelles de température - les variations saisonnières de précipitations. TIA - 12 janvier

16 Les changements climatiques Le changement climatique, c est l évolution de l état moyen du climat dans une région donnée sur une période allant de quelques dizaines à plusieurs centaines d années. Climats du passé Quelques repères : - formation de notre Galaxie : - 10 milliards d années - formation de la Terre : - 4,6 milliards d années - apparition de l eau liquide : - 3,8 milliards d année - apparition des plantes : - 0,4 milliard d années Cette histoire a été marquée par une alternance de glaciations et de périodes chaudes essentiellement liée à la tectonique des plaques. La dérive des continents modifie fortement l albédo (et le bilan radiatif). De la paléoclimatologie à la climatologie moderne Paléoclimatologie ancienne (jusqu au Miocène, - 2 millions d années) Etude par méthodes géologiques (fossiles ). Paléoclimatologie moyenne (des premières glaciations à l apparition des premiers humains) Etude des limons, des végétaux ( anneaux de croissance,) et des carottages de glace (voir ci-contre). Paléoclimatologie récente (les derniers ans) : Etudes variées (carottages sous-marins, sables morainiques, limons, croissance des végétaux ) et entrée en scène de l historien. Depuis moins de 200 ans, apports des observations météorologiques qui permettent de constituer des «bases de données» climatiques. Ci-dessus : carotte de glace ; en noir, indices d une éruption volcanique. TIA - 12 janvier

17 Les changements climatiques La question du réchauffement r climatique - Interrogations nées des observations réalisées au XXème siècle - Evocation d un réchauffement climatique possible par Ch.P. Péguy, dans son «précis de climatologie» de Résultats scientifiques issus des premiers carottages de glace profonds réalisés au Groenland et en Antarctique : création, au niveau international, de l IPCC, ou «GIEC», Groupe d experts Intergouvernemental sur l Evolution du Climat (ONU et OMM). Mise en place de conférences au sujet des changements climatiques et de leurs conséquences (COP). L hypothèse d un réchauffement climatique a suscité une polémique entre «réchauffistes» et «climato-sceptiques» mais année après année, les thèses climato-sceptiques se fragilisent, le réchauffement climatique étant confirmé par nombre d indicateurs : création, en France, de l ONERC, Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique. TIA - 12 janvier

18 Les changements climatiques La question du réchauffement r climatique Les indicateurs : - La température moyenne de la Terre, + 0,85 C en 130 ans - La température de la mer et le niveau des océans (+ 3mm/an) - L état de la cryosphère (glaciers et banquise) - L agriculture et la forêt - Les écosystèmes et la biodiversité TIA - 12 janvier

19 Les changements climatiques La question du réchauffement r climatique Quelques indicateurs locaux: - glaciers pyrénéens : depuis le début du 20 ème siècle, leur surface et leur épaisseur se sont considérablement réduites, ainsi qu en témoignent les observations suivantes (photos et mesures d aires). TIA - 12 janvier

20 Les changements climatiques La question du réchauffement r climatique Quelques indicateurs locaux: - températures, en France, en 2014 : (+ 1,2 C par rapport à la normale). - nombres de jours de gel : très inférieurs à la normale 2014 a été en France l année la plus chaude depuis Parmi les 15 années les plus chaudes en France depuis 1900, 9 se situent entre 2000 et Aucune de ces 15 années les plus chaudes ne se situe avant TIA - 12 janvier

21 Les changements climatiques Les causes possibles du réchauffement r climatique Plusieurs causes sont envisageables : Facteurs astronomiques, activité solaire, phénomènes d origine géologique, phénomènes d origine atmosphérique doivent être examinés pour comprendre les causes des changements climatiques observés. Facteurs astronomiques : La Terre décrit dans l espace des mouvements qui la rapprochent plus ou moins du soleil. Elle reçoit donc périodiquement plus ou moins d énergie, mais ces variations ne correspondent pas aux cycles de glaciation-réchauffement. Activité solaire : Plutôt stable ces dernières années, elle ne peut être réellement corrélée aux changements climatiques. Phénomènes géologiques : Le volcanisme contribue de façon notable à l émission de gaz à effet de serre, mais il y a simulatnément émission d aérosols qui limitent l apport d énergie solaire. Ci-dessus : facteurs astronomiques et variation périodique de l insolation de la Terre. TIA - 12 janvier

22 Les changements climatiques Les causes possibles du réchauffement r climatique - Des phénomènes d origine atmosphérique? Le rôle des gaz à effet de serre (GES) apparaît comme une cause possible de changement climatique. Les principaux GES (hormis la vapeur d eau dont la concentration demeure constante, sont : - le dioxyde de carbone, CO 2, - le méthane, CH 4, - la vapeur d eau, H 2 O - le protoxyde d azote, N 2 O Les GES sont caractérisés par leur potentiel de réchauffement global (PRG) : - 1 t de CH 4 équivaut à 25 t de CO 2-1 t de N 2 O équivaut à 300 t de CO 2-1 t de CHF 3 équivaut à t de CO 2 Sources de GES : - CO 2 : respiration, volcanisme, combustion des hydrocarbures, - N 2 O : agriculture, moteurs thermiques - CH 4 : élevage, zones humides, rizières, décharges - CHF 3 : extincteurs, industrie des semi-conducteurs Ci-dessus : ces courbes montrent En 2014 : rejet de 49 Gteq CO2 dans le Monde, De 4,5 Gteq CO2 en Europe et 0,49 Gteq CO2 en France. L accroissement important des concentrations de GES depuis le 18 ème siècle. TIA - 12 janvier

23 Les changements climatiques Les causes possibles du réchauffement r climatique La part des activités humaines ; émission de gaz à effet de serre? Les activités humaines contribuent à l émission de GES. Le tableau ci-contre traduit cette contribution en «forçage radiatif», c est-à-dire en flux d énergie en excès (ou en défaut) susceptible de modifier le bilan radiatif de la Terre. TIA - 12 janvier

24 Les changements climatiques Les changements climatiques et leurs conséquences Modélisation : Suite aux observations, différentes hypothèses sont envisagées à propos de l accroissement de la concentration de CO2. Ces hypothèses reposent sur les facteurs d émission de gaz à effet de serre (GES) : - démographie - économie - progrés technologique - social. Exemples de scénarios : B1 : - maximum de population mondiale en milieu de siècle puis décroissance ; solutions technologiques propres A1B : - croissance rapide ; démographie contrôlée, sources d énergie équilibrées (fossiles nucléaire renouvelables) TIA - 12 janvier

25 Les changements climatiques Les changements climatiques et leurs conséquences Conséquences : - Modifications des climats régionaux (température, précipitations, phénomènes extrêmes). - épisodes de précipitations abondantes et de canicules - diminution de la cryosphère (banquise, glaciers continentaux) - impacts sur la végétation et la vie animale - impacts sur les activités humaines. Ci-contre : épisode caniculaire en Australie en janvier Montée du niveau des océans ; acidification des océans ; modification de la circulation océanique. - impacts sur les activités humaines littorales - impacts sur les ressources halieutiques. Les effets du réchauffement climatique peuvent être parfois positifs pour certaines activités, certaines populations, certains aspects économiques. TIA - 12 janvier

26 Les changements climatiques Limiter les changements climatiques et s adapters - limiter par la prévention 1) réduction des émissions de GES - protocole de Kyoto (1997) dont les objectifs sont : «la baisse des émissions totales des pays développés d'au moins 5 % par rapport aux niveaux de 1990, durant la période » - en novembre 2014, engagement des 28 pays européens de réduire de 40 % les émissions de GES d ici 2030, par rapport au niveau de => en premier lieu, réduction de l utilisation des combustibles fossiles. => politiques incitatives à tous niveaux : - quota d émission pour les industriels (initiative européenne) - accords avec les constructeurs automobiles (hybrides, électriques) - taxe carbone automobile (bonus/malus) Par rapport aux objectifs fixés par le protocole de Kyoto, la France est en bonne voie puisque les émissions de GES décroissent sensiblement depuis plusieurs années. 2) captage et stockage du carbone puits de carbone : océans, forêts, sols (stockage géologique) TIA - 12 janvier

27 Les changements climatiques Limiter les changements climatiques et s adapters - s adapter Un exemple : épisodes méditerranéens 2014 Episodes cévenols : phénomènes connus depuis longtemps, se manifestant à l automne, sous forme de précipitations très abondantes (en moyenne 2 à 3 épisodes par an, 5 à 6 au cours des années les plus actives) soit une dizaine en 2014! Ces intempéries ont eu pour conséquences des pluies intenses (50 à 100 mm/24 h, parfois 200 mm/24 h, localement), créant des inondations dramatiques et récurrentes (document ci-contre). Cette situation est liée à une température de surface de la méditerranée très élevée à l automne 2014, d où une évaporation intense. L air humide poussé par les vents vers les reliefs des Cévennes se refroidit avec l altitude, se condense et génère de la pluie. TIA - 12 janvier

28 Les changements climatiques Limiter les changements climatiques et s adapters - s adapter Exemple, pour les épisodes méditerranéens : - adapter les travaux d aménagement du territoire à ces contraintes - entretien des cours d eau, - renforcement des digues - surélévation des routes et des ponts - adapter l urbanisation, respecter le PPRI, limiter l extension des aires de ruissellement - adapter les dispositifs d information du grand public et la gestion des interventions de secours - adapter la gestion des systèmes d indemnisation à ces phénomènes récurrents. L adaptation est nécessaire pour limiter les impacts négatifs des changements climatiques. Ci-dessus : Les évènements climatiques se traduisent par des coûts financiers croissants TIA - 12 janvier

29 Les changements climatiques Limiter les changements climatiques et s adapters Au niveau national : plan d adaptation En France, un plan national d adaptation au changement climatique a été mis en place. En voici quelques extraits à propos de l eau. TIA - 12 janvier

30 Les changements climatiques En conclusion Des changements climatiques induits par un réchauffement lié à une émission croissante de gaz à effet de serre sont à prévoir avec leur cortège de conséquences plus ou moins heureuses. A défaut d avoir su ou pu anticiper ces phénomènes, la limitation de l émission de GES et une démarche d adaptation s imposent. Deux axes majeurs : AGIR : - coût de l inaction : entre 5 et 20 % du PIB à l échelle mondiale - coût de l action : entre 1 et 2% du PIB à l échelle mondiale EDUQUER : des engagements techniques et financiers sont nécessaires, mais ils reposent sur une bonne et saine perception du problème par les élus et les citoyens en France et ailleurs. TIA - 12 janvier

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est?

Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est? Dossier pédagogique 3 Langues, géographie, sciences, histoire Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est? plus de 100 ans de recherches scientifiques Changement climatique, Effet de serre, gaz à

Plus en détail

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Le réchauffement climatique, c'est quoi? LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre

Plus en détail

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France Olivier Laguitton Saint Etienne, le 18 février 2013 Contenu de la présentation Le contexte du développement durable Passage en revue de la législation

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière L'impact des biocarburants sur l'effet de serre Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière Auteur(s) : Etienne POITRAT, ADEME (Agence de l'environnement

Plus en détail

Le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat (GIEC) Pourquoi le GIEC a été créé. Introduction

Le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat (GIEC) Pourquoi le GIEC a été créé. Introduction OMM GROUPE D EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L ÉVOLUTION DU CLIMAT PNUE Introduction Le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat (GIEC) Pourquoi le GIEC a été créé Les activités humaines

Plus en détail

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation Quels rôles jouent les surfaces continentales dans le système climatique? Nathalie de Noblet-Ducoudré nathalie.de-noblet@lsce.ipsl.fr

Plus en détail

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique?

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Impact Climatique Impact sanitaire Les particules atmosphériques sont avant tout étudiées pour leurs impacts sur le climat et sur la santé humaine. 39 Réchauffement

Plus en détail

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante :

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante : Extraits du Rapport accepté par le Groupe de travail I du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat mais non approuvé dans les détails Questions fréquentes Citations des présentes

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP)

CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP) Repère à reporter sur la copie SESSION DE 28 CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP) Section : SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE COMPOSITION

Plus en détail

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? L effet de la fonte des glaces sur la variation du niveau de la mer est parfois source d erreur et de confusion. Certains prétendent qu elle est

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA

Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA Fatima Driouech et Atika Kasmi Le travail effectué par l équipe de la DMN, dans le cadre du projet et durant cette première période,

Plus en détail

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL

Plus en détail

Le projet DRIAS : premières études et documents

Le projet DRIAS : premières études et documents Le projet DRIAS : premières études et documents Julien Lémond CNRM / GAME, Météo-France, CNRS Direction de la Climatologie Réunion Comité Utilisateurs, le 29 juin 2010 Plan de la présentation 1 ) Les services

Plus en détail

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation.

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil, une formidable centrale à Fusion Nucléaire Le Soleil a pris naissance au sein d un nuage d hydrogène de composition relative en moles

Plus en détail

Influence du changement. agronomiques de la vigne

Influence du changement. agronomiques de la vigne Influence du changement climatique sur les résultatsr agronomiques de la vigne à l'aide du modèle STICS Iñaki García a de Cortázar Atauri Unité CSE - Avignon Réunion Protection du Vignoble Changement Climatique

Plus en détail

La diversité des climats

La diversité des climats Les interactions entre l océan et l atmosphère Chaque jour, la météorologie occupe une place importante (voire le devant de la scène), lorsque surviennent tempêtes, vagues de chaleur ou de froid, ou inondations.

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

DISPERSION ATMOSPHERIQUE DES REJETS DU SITE SVPR à SAINTE-MARGUERITE (88)

DISPERSION ATMOSPHERIQUE DES REJETS DU SITE SVPR à SAINTE-MARGUERITE (88) DISPERSION ATMOSPHERIQUE DES REJETS DU SITE SVPR à SAINTE-MARGUERITE (88) Ce document a été réalisé en collaboration avec APAVE Alsacienne SAS 3 rue de l Euron BP 21055 Maxeville 54522 LAXOU Cedex Références

Plus en détail

Climat : vers le point de rupture?

Climat : vers le point de rupture? Climat : vers le point de rupture? Nouvelles données scientifiques sur la crise climatique BRIEFING Avril 2009 Climat : vers le point de rupture? Nouvelles données scientifiques sur la crise climatique

Plus en détail

CHANGEMENTS CLIMATIQUES 2013

CHANGEMENTS CLIMATIQUES 2013 CHANGEMENTS CLIMATIQUES 2013 Les éléments scientifiques Résumé à l intention des décideurs GT I CONTRIBUTION DU GROUPE DE TRAVAIL I AU CINQUIÈME RAPPORT D ÉVALUATION DU GROUPE D EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL

Plus en détail

La Terre mise en scène

La Terre mise en scène Objectif La pièce peut servir d «évaluation des performances» et offrir aux élèves la possibilité de montrer de manière créative ce qu ils ont appris sur la Terre en tant que système. Vue d ensemble La

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

la climatisation automobile

la climatisation automobile Un équipement en question : la climatisation automobile LES TRANSPORTS la climatisation en question La climatisation automobile, grand luxe il y a encore peu de temps, devient presque banale pour tous

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

L ENERGIE CORRECTION

L ENERGIE CORRECTION Technologie Lis attentivement le document ressource mis à ta disposition et recopie les questions posées sur une feuille de cours (réponds au crayon) : 1. Quelles sont les deux catégories d énergie que

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Royaume du Maroc Secrétariat d État auprès du Ministère de l Énergie, des Mines, de l Eau et de l Environnement, Chargé de l Eau et de l Environnement Direction de la Météorologie Nationale Variabilité

Plus en détail

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières 1. CONSOMMATION FINALE D ELECTRICITE...2 1.1 EVOLUTION SUR LA PERIODE 2000-2013... 2 1.2 ENTRE 2010

Plus en détail

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Philippe de DONATO Université de Lorraine/CNRS Co-auteurs: C. PRINET, B. GARCIA, H. LUCAS, Z. POKRYSZKA, S. LAFORTUNE, P. FLAMANT, F. GIBERT, D. EDOUART,

Plus en détail

Energie solaire www.euroclima.fr

Energie solaire www.euroclima.fr Chaudières françaises fabriquées en Alsace depuis 1973 Energie solaire www.euroclima.fr E U R O C L i M A Un système complet La clé de l efficience solaire réside dans l association et l optimisation des

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

Que sont les sources d énergie renouvelable?

Que sont les sources d énergie renouvelable? Que sont les sources d énergie renouvelable? Comme leur nom l indique, il s agit de sources qui se renouvellent et ne s épuiseront donc jamais à l échelle du temps humain! Les sources non renouvelables

Plus en détail

LSCE Laboratoire des sciences du climat et de l environnement

LSCE Laboratoire des sciences du climat et de l environnement LSCE Laboratoire des sciences du climat et de l environnement octobre 2011 CONTACTS PRESSE : Service de presse de CEA - Tél : 01 64 50 16 49 presse@ceafr Service de presse du CNRS - Tél : 01 44 96 51 51

Plus en détail

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE 1 PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Résumé Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses)

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses) L' approche de la complexité; Un exemple de démarche en classe de seconde. Bulletin officiel spécial n 4 du 29 avril 2010 L approche de la complexité et le travail de terrain Le travail de terrain est

Plus en détail

La gestion opérationnelle de la météosensibilité. La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société

La gestion opérationnelle de la météosensibilité. La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société La gestion opérationnelle de la météosensibilité La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société La société METNEXT METNEXT en bref Notre métier : L assistance aux entreprises

Plus en détail

Changements Climatiques 2007

Changements Climatiques 2007 Changements Climatiques 2007 R apport de sy nthèse OMM Un rapport du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat PNUE Bilan 2007 des changements climatiques : Rapport de synthèse Publié

Plus en détail

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» La lutte contre le changement climatique Initiative concertée au niveau mondial Pour limiter à 2 à 3 C l élévation moyenne de la température, il faudrait

Plus en détail

Piegeage et stockage du CO 2

Piegeage et stockage du CO 2 Piegeage et stockage du CO 2 Résumé du rapport spécial du GIEC, le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat Un résumé réalisé par: LE PIÉGEAGE ET STOCKAGE DU DIOXYDE DE CARBONE (PSC)

Plus en détail

Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement

Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement GSE 2011-2012 I.1 Que représente : - 1 kcal en kj? : 1 kcal = 4,187 kj - 1 frigorie (fg) en kcal? : 1 fg = 1 kcal - 1 thermie (th) en kcal? : 1

Plus en détail

Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque

Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque I- Présentation Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque L énergie solaire photovoltaïque est une forme d énergie renouvelable. Elle permet de produire de l électricité par transformation d

Plus en détail

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Contexte Les crues ont parfois des effets dévastateurs sur la vie humaine, les infrastructures, l économie, les espèces sauvages

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre

Bilan des émissions de gaz à effet de serre Bilan des émissions de gaz à effet de serre SOMMAIRE 1 Contexte réglementaire 3 2 Description de la personne morale 4 3 Année de reporting de l exercice et l année de référence 6 4 Emissions directes de

Plus en détail

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour

Plus en détail

Global Monitoring Emergency Services

Global Monitoring Emergency Services Global Monitoring Emergency Services Christelle BOSC Olivier POCHARD 22/05/2012 Pôle Applications Satellitaires et Télécommunicaton CETE Sud-Ou LE PROGRAMME GMES Global Monitoring for Environment and Security

Plus en détail

La couverture des risques agricoles

La couverture des risques agricoles PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture

Plus en détail

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE Questionnaire Lycée Ce musée vous offre une approche de l Eau dans toute sa grandeur. A vous de faire connaissance avec cet élément naturel. 1) Origine de l eau SALLE DES EAUX DU MONDE Vous vous aiderez

Plus en détail

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE DURÉE DU JUR E FCTI DE LA DATE ET DE LA LATITUDE ous allons nous intéresser à la durée du jour, prise ici dans le sens de période d éclairement par le Soleil dans une journée de 4 h, en un lieu donné de

Plus en détail

Tout ce qui apporte de l énergie

Tout ce qui apporte de l énergie L'ENERGIE, C'EST QUOI? L ' énergie, c est ce qui permet de faire des «choses». Elle est le carburant des actions. Il y a ton énergie, qui te permet chaque jour de te lever, de travailler, de jouer, de

Plus en détail

Économisons l énergie! 11

Économisons l énergie! 11 Économisons l énergie! 11 Objectifs Prendre conscience de sa consommation d énergie. Maîtriser sa consommation d énergie afin de réduire l émission de gaz à effet de serre (mettre en place gestes et actions).

Plus en détail

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons

L énergie en France et en Allemagne : comparaisons L énergie en France et en Allemagne : comparaisons En matière de consommation d énergie, de structure du système électrique, de recours aux énergies renouvelables, d émission de gaz à effet de serre, les

Plus en détail

Modèle de Climat de Titan

Modèle de Climat de Titan Planétologie - GSMA - Université de Reims Champagne-Ardenne Modèle de Climat de Titan Le contexte général : Titan, le plus gros satellite de Saturne, possède une atmosphère dense de 1.4 bar essentiellement

Plus en détail

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM METEOROLOGIE Aéroclub Besançon La Vèze F-SO au FL65 over LFQM Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1 L air L atmosphère terrestre L humidité La stabilité, l instabilité La convection/l advection Les masses d air

Plus en détail

Réussir son installation domotique et multimédia

Réussir son installation domotique et multimédia La maison communicante Réussir son installation domotique et multimédia François-Xavier Jeuland Avec la contribution de Olivier Salvatori 2 e édition Groupe Eyrolles, 2005, 2008, ISBN : 978-2-212-12153-7

Plus en détail

L Allemagne championne des énergies propres?

L Allemagne championne des énergies propres? L Allemagne championne des énergies propres? La chancelière allemande a tranché, l Allemagne sera la première grande puissance industrielle européenne à sortir du nucléaire. Et ceci rapidement puisque

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

UNE REFLEXION PREALBLE

UNE REFLEXION PREALBLE UNE REFLEXION PREALBLE NOUS N AVONS JAMAIS ETE AUSSI RICHES IL N Y A JAMAIS EU AUTANT DE PAUVRES QUI GERE LA REPARTITION? 1 ÉNERGIE ET TRANSITION Comprendre la situation est facile Ce qu il faut faire

Plus en détail

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 COMMUNAUTE D AGGLOMERATION MARNE ET CHANTEREINE AGENDA 21 - DEVELOPPEMENT DURABLE PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL Présentation et proposition d engagement Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 DE QUOI

Plus en détail

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Meriem Chakroun Marjolaine Chiriaco (1) Sophie Bastin (1) Hélène Chepfer (2) Grégory Césana (2) Pascal Yiou (3) (1): LATMOS (2):

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets ARTICLE 1 OBLIGATIONS GENERALES 1. La présente Annexe s'applique aux activités

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

DROUHIN Bernard. Le chauffe-eau solaire

DROUHIN Bernard. Le chauffe-eau solaire DROUHIN Bernard Le chauffe-eau solaire DROUHIN Bernard Le chauffe-eau solaire Principe de fonctionnement Les Capteurs Les ballons Les organes de sécurité Les besoins L ensoleillement dimensionnement Comment

Plus en détail

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre

Bilan GES Entreprise. Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Bilan GES Entreprise Bilan d émissions de Gaz à effet de serre Conformément à l article 75 de la loi n 2010-788 du 12 Juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (ENE) Restitution pour

Plus en détail

Où sont les Hommes sur la Terre

Où sont les Hommes sur la Terre Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains

Plus en détail

REDD-plus. Champ d application et des options pour le rôle des forêts dans les stratégies d atténuation des changements climatiques.

REDD-plus. Champ d application et des options pour le rôle des forêts dans les stratégies d atténuation des changements climatiques. REDD-plus Champ d application et des options pour le rôle des forêts dans les stratégies d atténuation des changements climatiques novembre 2009 Programme de Conservation des Forêts Le mécanisme REDD-plus

Plus en détail

L offre DualSun pour l eau chaude et le chauffage (SSC)

L offre DualSun pour l eau chaude et le chauffage (SSC) L offre DualSun pour l eau chaude et le chauffage (SSC) SSC signifie : Système Solaire Combiné. Une installation SSC, est une installation solaire qui est raccordée au circuit de chauffage de la maison,

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les deuxièmes plus grands consommateurs d eau potable, juste

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012)

Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012) Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012) Sommaire 1 Un engagement fort du Grenelle de l environnement 1 Calendrier et champ d application 2 Les nouveautés 3 Les exigences 9 Les quatre niveaux

Plus en détail

Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp

Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp Septembre 2005 Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp L'IFP inscrit les travaux sur la réduction des émissions de CO 2 au cœur de ses programmes de recherche. La stratégie de l'ifp

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Le rayonnement lumineux joue un rôle critique dans le processus biologique et chimique de la vie sur terre. Il intervient notamment dans sur les

Plus en détail

Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle

Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle 7ème Journée de restitution des résultats de l Observatoire du Patrimoine Naturel Marais poitevin jeudi

Plus en détail

L assurance récoltes en France

L assurance récoltes en France P A C I F I C A - A S S U R A N C E S D O M M A G E S L assurance récoltes en France Colloque FARM - Pluriagri du 18 décembre 2012 Thierry LANGRENEY Directeur général de Pacifica L assurance, un outil

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

RAPPORT COMPLET D'ETUDE DUALSYS

RAPPORT COMPLET D'ETUDE DUALSYS RAPPORT COMPLET D'ETUDE DUALSYS 1 SITUATION DE L ÉTUDE Les données météorologiques sont des données primordiales pour le bon déroulement des calculs et pour avoir des résultats les plus proches de la réalité.

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

TERRITOIRES DURABLES PCT CLIMAT-ENERGIE TERRITORIAL. Construire et mettre en œuvre GUIDE MÉTHODOLOGIQUE. s s our ces. nt r e de. www.pcet-ademe.

TERRITOIRES DURABLES PCT CLIMAT-ENERGIE TERRITORIAL. Construire et mettre en œuvre GUIDE MÉTHODOLOGIQUE. s s our ces. nt r e de. www.pcet-ademe. CLIMAT-ENERGIE TERRITORIAL nt r e de GUIDE MÉTHODOLOGIQUE re Ce TERRITOIRES DURABLES Construire et mettre en œuvre un PLAN s s our ces e PCT www.pcet-ademe.fr Ce document a été édité en décembre 2009 par

Plus en détail

Bilan des émissions de gaz à effet de serre 2010-2011

Bilan des émissions de gaz à effet de serre 2010-2011 Bilan des émissions de gaz à effet de serre 21-211 Méthode Bilan Carbone - Rapport final - février 212 II. DESCRIPTION DE LA PERSONNE MORALE Page 6 Sommaire I. CONTEXTE III. ANNÉE DE REPORTING ET ANNÉE

Plus en détail

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes).

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes). Grille de planification Expédition météo Spécialiste de l atmosphère Spécialiste des vents Spécialiste des nuages Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10

Plus en détail

Fiche de lecture du projet de fin d étude

Fiche de lecture du projet de fin d étude GENIE CLIMATIQUE ET ENERGETIQUE Fiche de lecture du projet de fin d étude Analyse du phénomène de condensation sur l aluminium Par Marine SIRE Tuteurs : J.C. SICK Manager du Kawneer Innovation Center &

Plus en détail

BILAN HYDRIQUE ET BESOIN D IRRIGATION DE LA CEREALICULTURE EN REGION SEMI-ARIDE.

BILAN HYDRIQUE ET BESOIN D IRRIGATION DE LA CEREALICULTURE EN REGION SEMI-ARIDE. Résumé Des travaux de recherches combinant les précipitations annuelles et les températures, classent la zone d étude dans le climat méditerranéen de l étage semi-aride (Seltzer, 1949; Emberger, 1955).

Plus en détail

Bilan décennal des catastrophes naturelles en France

Bilan décennal des catastrophes naturelles en France Bilan décennal des catastrophes naturelles en France SOMMAIRE BILAN DÉCENNAL EN TERMES DE NOMBRE ET DE TYPE DE CATASTROPHES NATURELLES BILAN EN TERME DE VICTIMES.. 2 5 BILAN DÉCENNAL EN TERMES ÉCONOMIQUES

Plus en détail

Changements climatiques 2001: Rapport de synthèse

Changements climatiques 2001: Rapport de synthèse Changements climatiques 2001: Rapport de synthèse Rapport de synthèse Evaluation du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat Ce résumé, intégralement approuvé à la XVIII e session

Plus en détail

Cours IV Mise en orbite

Cours IV Mise en orbite Introduction au vol spatial Cours IV Mise en orbite If you don t know where you re going, you ll probably end up somewhere else. Yogi Berra, NY Yankees catcher v1.2.8 by-sa Olivier Cleynen Introduction

Plus en détail

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion. Strength. Performance. Passion. Pour l environnement Réduire les émissions de CO 2 en optimisant les matériaux de construction et les méthodes de production Holcim (Suisse) SA Les fondements de notre avenir

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

ETUDE SCOOTER HYBRIDE PIAGGIO MP3 ( L hybridation(adtdelle(un(intérêt(sur(un(scooter(?(

ETUDE SCOOTER HYBRIDE PIAGGIO MP3 ( L hybridation(adtdelle(un(intérêt(sur(un(scooter(?( ETUDE SCOOTER HYBRIDE PIAGGIO MP3 ( L hybridation(adtdelle(un(intérêt(sur(un(scooter(?( PRESENTATION DU SCOOTER CHAPITRE 1 : LE CONTEXTE Le premier véhicule électrique, contrairement à ce que l on pourrait

Plus en détail

Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar

Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar Revue des Energies Renouvelables Vol. 15 N 2 (2012) 357-364 Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar S. Sami-Mécheri 1*, D. Semmar 2 et

Plus en détail

Thème Le domaine continental et sa dynamique

Thème Le domaine continental et sa dynamique Thème Le domaine continental et sa dynamique 1 Chapitre I Caractérisation du domaine continental - I - Les caractéristiques de la lithosphère continentale 1) La nature de la croûte continentale Rappels

Plus en détail