Les groupes bancaires européens sont-ils des proies faciles pour les grandes banques américaines? Octobre 2004

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les groupes bancaires européens sont-ils des proies faciles pour les grandes banques américaines? Octobre 2004"

Transcription

1 Les groupes bancaires européens sont-ils s proies faciles pour les grans banques américaines? Octobre 2004

2 Introduction Les rnières opérations rapprochement engagées en Europe et aux États-unis dans le secteur bancaire relancent les rumeurs d une possible reprise du mouvement concentration du secteur bancaire en Europe. Les débats engagés à la mi-septembre par les ministres s finances l Union Européenne sur les obstacles aux fusions bancaires transfrontalières en Europe reflètent cette préoccupation s milieux professionnels. La menace d une prise contrôle groupes bancaires européens par s concurrents américains plus puissants apparaît bien réelle et repose la question la taille critique et du niveau capitalisation boursière s établissements européens. Cette étu vise à apprécier l attractivité du secteur bancaire européen pour les banques américaines vue sous l angle du positionnement s principaux acteurs bancaires et d une évaluation du niveau concentration respectif s marchés européens et américains. Eurogroup Page 2

3 Sommaire 1 Positionnement s principaux acteurs 2 Caractéristiques s marchés européen et américain 3 Appréciation l attractivité du marché européen pour les banques américaines Page 3

4 Les groupes bancaires européens apparaissent imposants face à leurs homologues américains Les 10 premiers groupes bancaires chaque zone (US, UE) constituent notre panel référence Les 10 premières banques européennes représentent Md d actifs, soit 70% plus que les 10 premières banques américaines. 7 s 10 premiers groupes sont européens, dont 2 français Au sein du panel, le différentiel taille reste important : les 5 premiers groupes se situent autour d un niveau d actifs proche 800 Md les 5 rniers groupes affichent s actifs inférieurs à 300 M! L actif cumulé s 10 premiers groupes européens est équivalent à celui s 210 banques américaines figurant dans le Top 1000 mondial Les 10 premières banques européennes capitalisent 250 Md Tier 1, soit seulement 7% plus que les 10 premières banques américaines. A niveau d actifs comparable, les groupes américains disposent capitaux Tier 1 supérieurs à ceux s groupes européens. Le Tier 1 cumulé s 5 premiers groupes représente près 3 fois celui s cinq rniers groupes du classement. Citigroup totalise plus ux fois le Tier 1 du premier groupe français, BNP Paribas. Page 4

5 même si les rapprochements 2004 ont renforcé la position s trois premiers groupes américains Rapprochements intervenus en 2004 NB: extrapolation sur base s chiffres 31/12/2003 Bank of America - Fleet Boston JPMorgan&Chase - Bank One CDC IXIS - Caisses d'epargne Ces opérations voient l actif cumulé s trois premiers groupes bancaires américains croître 19% à 2 617Md. Cinq groupes, dont ux européens, se distinguent avec un montant capitaux Tier 1 supérieur à 40 Md. JP Morgan&Chase et Bank of America, respectivement 7ème et 9ème notre panel en terme d actifs à fin 2003, se positionnent aux 3ème et 7ème rangs après consolidation. Page 5

6 Cependant, sous l angle PNB / Actifs, les groupes américains distancent nettement leurs homologues européens A l issue s rapprochements intervenus sur le marché américain en 2004, les trois géants du secteur approchent ou dépassent la barre s 40 Md PNB, pour un PNB plus proche 20Md pour le trio tête européen. Avec un PNB 13 Md, BSCH (Santanr) intègre ce classement, bien qu étant classé au-là s 10 premiers européens en terme d actifs. Avec 351 Md d actifs, ce groupe présente un ratio PNB/Actifs 3,7%. A taille comparable, les banques américaines se situent très favorablement en terme génération PNB. Pour Md d actifs cumulés, les 10 premières banques européennes génèrent un PNB 168 Md, soit un ratio PNB/Actifs 2,53%. Les 10 premières banques américaines génèrent un PNB 202 Md pour 3 871Md d actifs, pour un ratio PNB/Actifs 5,21%, double celui s banque européennes. Page 6

7 Le coefficient d exploitation ne constitue pas un critère distinctif s banques européennes et américaines Le coefficient d exploitation s 10 premières banques européennes (en terme d actifs) se situe autour d une moyenne 62,3%, pour une moyenne 60,9% pour les 10 premières banques américaines. Si la recherche d une taille critique est souvent évoquée dans le cadre d opérations rapprochement, il n apparaît pas corrélation directe entre la taille du bilan s établissements et leur coefficient d exploitation. Il convient toutefois souligner l importance s écarts coefficient d exploitation, 45% pour US Bancorp à 91% pour Metlife. Page 7

8 La force frappe s banques américaines s exprime dès lors que l on observe les acteurs sous l angle la rentabilité Des écarts significatifs apparaissent dans le classement par résultat net avant impôt Moins génératrices PNB, les banques européennes nécessitent ux à trois fois plus d actifs pour produire un résultat équivalent Avec un RNAI 20,9 Md, Citigroup se détache très nettement. La faible rentabilité s banques européennes tient plus à un manque génération PNB qu à un niveau trop élevé s charges d exploitation. La taille n est pas systématiquement synonyme rentabilité dans les banques US car, pour un PNB qui varie 1 à 10 entre la première et la dixième banque, le RNAI ne varie que 1 à 6,7. Page 8 Pour Md d actifs cumulés, les 10 premières banques européennes génèrent un RNAI 62 Md, soit un ratio RNAI/Actifs 0,93%. Les 10 premières banques américaines génèrent un RNAI 73,2 Md pour 3 871Md d actifs, pour un ratio RNAI/Actifs 1,89%, double celui s banque européennes.

9 Sommaire 1 Positionnement s principaux acteurs 2 Caractéristiques s marchés européen et américain 3 Appréciation l attractivité du marché européen pour les banques américaines Page 9

10 Les principaux groupes bancaires américains affichent s tailles niveau mondial alors que leur part marché domestique meure faible Part s actifs s banques américaines Source : The Banker Répartition du marché s dépôts aux Etats-Unis Source : FDIC Les 210 banques américaines figurant dans le top 1000 mondial totalisent Md d actifs A fin 2003, le marché américain compte environ institutions financières, dont banques commerciales. Les 10 premières banques américaines ne détiennent que 34% du marché s dépôts et les 50 premières seulement 54%. Les 10 premiers groupes bancaires américains totalisent 62% s actifs l ensemble s banques américaines du top 1000 mondial. A l exception BOA-Fleet Boston qui s en approche, le seuil détention 10% du marché domestique s dépôts (Riegle Neal Act) n est atteint par aucun autre acteur. Le marché meure fragmenté malgré nombreux facteurs d homogénéité : langue, culture, habitus consommation, rapport à l argent constituent autant caractéristiques communes d une population 290 millions d habitants. Page 10

11 Les potentialités restructuration du marché domestique américain meurent néanmoins importantes L industrie bancaire américaine s est longtemps développée dans un environnement législatif qui a favorisé le morcellement du secteur bancaire. L assouplissement s règles géographiques avec l adoption du Riegle-Neal Act en 1994, autorisant les rapprochements bancaires entre états, a accéléré le phénomène consolidation. Source : FDIC Néanmoins, le nombre groupes bancaires américains d envergure nationale reste encore relativement restreint. En 2003, on dénombre plus 270 opérations fusion/acquisitions dans ce secteur. Le mouvement concentration du secteur bancaire aux Etats-Unis est appelé à se poursuivre. Le marché américain recense un nombre important d opportunités pour s acteurs domestiques souhaitant renforcer leur position au niveau national mais aussi pour s groupes bancaires non américains. Page 11

12 Vu comme un ensemble, le marché bancaire européen apparaît également fragmenté Les 10 premiers groupes bancaires européens totalisent 34% s actifs l ensemble s banques européennes du top 1000 mondial. Part s actifs s banques européennes Source : The Banker Avec 380 millions d habitants dans l Europe s 15 (453 millions dans l Europe s 25), le marché bancaire européen représente un potentiel clients supérieur 30% au marché américain (60% dans l Europe s 25). Contrairement au marché américain qui présente une certaine homogénéité, plusieurs obstacles peuvent expliquer le faible nombre s opérations trans-frontières sur le marché européen : s cultures et s habitus consommation différentes s contraintes réglementaires qui tennt à diminuer mais s distorsions fiscales qui subsistent s synergies revenus difficiles sur s marchés nationaux matures s enjeux politiques et sociaux, le secteur bancaire étant encore considéré comme un secteur stratégique qui reste sous la surveillance s autorités nationales. Les 270 banques européennes (Europe s 15) figurant dans le top 1000 mondial totalisent Md d actifs Page 12

13 mais une analyse par territoire montre une forte concentration s acteurs sur leurs marchés nationaux Le mouvement consolidation en Europe a commencé dans les années 80 du fait la déréglementation, la surcapacité et l absence taille critique s acteurs. Cette consolidation s est essentiellement effectuée au niveau domestique avec l émergence champions nationaux : Part s 5 premières banques au sein quelques pays européens Source : EFMAA au Royaume-Uni, 85% du marché s dépôts et s crédits est entre les mains s cinq premiers établissements bancaires en France, le nombre d acteurs a été divisé par ux entre 1989 et Aujourd hui, 80% s dépôts et 65% s crédits sont détenus par cinq groupes bancaires. Sur le plan national, à l exception l Allemagne, l Italie et l Espagne, le marché bancaire est en fait trois à quatre fois plus concentré en Europe qu il ne l est aux Etats-Unis. Des expériences transfrontalières pourraient être le début d un mouvement consolidation pan-européen : HSBC-CCF, SCH- Abbey National, Fortis-BCP. Page 13 Les niveaux consolidation atteints sur certains marchés domestiques sont tels que les opportunités consolidation domestiques seront peu nombreuses et problématiques (parts marché, risque social ). L issue passe par s opérations transfrontalières, sous réserve que les conditions marché les rennt attractives.

14 Sommaire 1 Positionnement s principaux acteurs 2 Caractéristiques s marchés européen et américain 3 Appréciation l attractivité du marché européen pour les banques américaines Page 14

15 Trois géants bancaires américains disposent d une force frappe exceptionnelle pour procér à s acquisitions Les trois premiers groupes bancaires américains se détachent aujourd hui nettement en terme taille et résultats. Citigroup, BoA/Fleet Boston et JP Morgan/Bank One cumulent à eux trois 48 Md RNAI, 138 Md PNB et 2748 Md d actifs. Soulignons que Citigroup représente à lui seul près 40% sur ces trois indicateurs. A actifs cumulés comparables, les trois premiers groupes bancaires européens que sont le Crédit Agricole, HSBC et Deutsche Bank totalisent moitié moins PNB et résultat net. Page 15

16 Ces groupes ont notamment les moyens réaliser s acquisitions en Europe Le résultat net avant impôts Citigroup pour la seule année 2003 représente plus 50% la capitalisation boursière huit s dix premiers groupes bancaires européens. Le rapprochement BoA / Fleet Boston positionne ce même ratio à plus 35% pour ce groupe. ux à trois ans résultats nets permettraient, en théorie, à Citigroup ou Bank of America / Fleet Boston se porter acquéreur l un s trois premiers groupes bancaires français Remarque : les résultats 2002, ainsi que les premières annonces s résultats s premiers mois 2004 confirment que les niveaux atteints en 2003 ne présentent pas un caractère exceptionnel. Page 16

17 .pour autant que cela soit intéressant Rapportée à leurs actifs, la rentabilité s banques européennes est moins intéressante que celle leurs homologues américaines. Tant que s opérations consolidation resteront possibles sur le territoire américain, on peut considérer que les cibles européennes seront financièrement moins attractives. Page 17

18 A l inverse, les groupes bancaires européens disposent également marges manœuvre sur le marché américain Au-là s trois géants américains, la capacité financière s principaux groupes européens les autoriserait à envisager s prises position significatives aux Etats-Unis. ABN Amro, HSBC et Royal Bank of Scotland bénéficient déjà solis positions outre Atlantique, leurs filiales américaines se classant respectivement en 10ème, 11ème et 12ème positions s banques américaines avec plus 120 Md$ d actifs chacune. BNP Paribas s est également engagé dans une stratégie positionnement sur ce marché. Page 18

19 Si la concentration du secteur financier européen dans la banque d investissement a surtout profité aux grans banques d affaires américaines, la donne reste ouverte dans la banque détail Lorsque le marché bancaire américain sera mûr et si le marché européen crée les conditions son unité qui qui sera sera alors alors le le mieux mieux placé placépour pour agir agir? Page 19 Resserrement du du nombre nombre d acteurs du du fait fait la la poursuite s s mouvements concentration domestiques et/ou et/ou opérations prioritaires croissance menées par par les les banques américaines sur sur s s marchés considérés plus plus porteurs (Asie, ) Seuil Seuil réglementaire 10% 10% s s dépôts dépôts approché par par plusieurs groupes bancaires Taux Taux d équipement s s clients clients avoisinant les les taux taux observés en en Europe Europe (plus (plus proches 6 à 8 produits par par client client que que 2 à 3 actuellement) Levée Levée s s tentations protectionnistes s s Autorités tutelle tutelle nationales Harmonisation réglementaire et et fiscale, fiscale, notamment en en ce ce qui qui concerne l épargne Homogénéisation s s cadres cadres protection s s consommateurs Atténuation s s différences culturelles, s s comportements et et s s mos mos consommation produits bancaires A court court terme, terme, les les géants géants américains disposent d un d un véritable avantage lié lié à leur leur capacité financière mais mais le le temps temps joue joue en en faveur faveur s s groupes européens les les obstacles obstacles qui qui freinent freinent les les opérations opérations transfrontalières transfrontalières mettront mettront du du temps temps à à s estomper s estomper les les priorités priorités stratégiques stratégiques s s groupes groupes bancaires bancaires américains américains apparaissent, apparaissent, pour pour l heure, l heure, tournées tournées vers vers s s marchés marchés plus plus porteurs porteurs croissance croissance qui qui poursuivent leur leur stratégie développement et et se se renforcent autour autour :: consolidations consolidations ««à à taille taille humaine humaine»» sur sur le le marché marché européen européen (Santanr- (Santanr- Abbey, Abbey, Fortis-BCP) Fortis-BCP) relais relais croissance croissance à à l étranger l étranger ou ou au au sein sein l Europe l Europe élargie élargie selon selon les les affinités affinités culturelles culturelles ou ou historiques historiques s s pays pays (pays (pays l Europe l Europe l est, l est, Amérique Amérique Latine ) Latine ) prises prises positions positions sur sur le le marché marché américain américain (ABN (ABN Amro, Amro, HSBC, HSBC, RBoS, RBoS, BNPP, ) BNPP, )

20 Pour toute information, contacter Sandrine Hadidou : Eurogroup Banque & Finances Tour Areva Paris - La Défense Cex Tél. (0033) Fax (0033) sandrine.hadidou@eurogroup.fr Page 20

L Europe bancaire et financière M2 Politiques européennes

L Europe bancaire et financière M2 Politiques européennes L Europe bancaire et financière M2 Politiques européennes Delphine Lahet Introduction 1. Définitions des concepts et de l environnement réglementaire a. Concepts : les acteurs, les évolutions des métiers

Plus en détail

Les acteurs français du crédit à la consommation : maturité ou nouvel élan? Étude - Janvier 2005. Banque et Finances

Les acteurs français du crédit à la consommation : maturité ou nouvel élan? Étude - Janvier 2005. Banque et Finances Les acteurs français du crédit à la consommation : maturité ou nouvel élan? Étude - Janvier 2005 Banque et Finances 1 SOMMAIRE PANORAMA DU MARCHÉ FRANÇAIS CLÉS D'ÉVOLUTION LE MARCHÉ AMÉRICAIN COMME REPÈRE

Plus en détail

Les caractéristiques du secteur bancaire français

Les caractéristiques du secteur bancaire français Les caractéristiques du secteur bancaire français Fiche 1 Objectifs Découvrir le poids du secteur bancaire en France et ses intervenants Prérequis Aucun Mots-clefs Produit intérieur brut (PIB), organismes

Plus en détail

Les résultats des grandes banques internationales depuis le début de 2006

Les résultats des grandes banques internationales depuis le début de 2006 Les résultats des grandes banques internationales depuis le début de 2006 Alain TOURNIER, Catherine GOUTEROUX Secrétariat général de la Commission bancaire Direction de la Surveillance générale du Système

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

ACQUISITION, SERVICES AUX COMMERCANTS : UNE OFFRE DE PLUS EN PLUS DIVERSIFIEE DANS UN MARCHE EN PLEINE MUTATION. Mars 2011

ACQUISITION, SERVICES AUX COMMERCANTS : UNE OFFRE DE PLUS EN PLUS DIVERSIFIEE DANS UN MARCHE EN PLEINE MUTATION. Mars 2011 ETUDE ACQUISITION, SERVICES AUX COMMERCANTS : UNE OFFRE DE PLUS EN PLUS DIVERSIFIEE DANS UN MARCHE EN PLEINE MUTATION Mars 2011 Contexte & enjeux Avec l accélération des évolutions concurrentielles, technologiques

Plus en détail

Présentation des résultats 2006. 15 mars 2007

Présentation des résultats 2006. 15 mars 2007 Présentation des résultats 2006 15 mars 2007 Préambule Le intègre dans son périmètre la création de Natixis intervenue le 17 novembre. Les données financières présentées sont issues des comptes pro forma

Plus en détail

La concentration bancaire en Europe (Union des Banques Maghrébines Alger, 3 juillet 2000)

La concentration bancaire en Europe (Union des Banques Maghrébines Alger, 3 juillet 2000) 3/7/2000 La concentration bancaire en Europe (Union des Banques Maghrébines Alger, 3 juillet 2000) Selon la Fédération des Banques Européennes, il y avait, à la fin de 1998, 2.955 banques commerciales

Plus en détail

Chiffre d affaires de Casino unité : million d euros / Source : Casino

Chiffre d affaires de Casino unité : million d euros / Source : Casino Septembre 2012 / TBI&LMO / BPE 2ENT18 Chiffre d affaires de Casino unité : million d euros / Source : Casino 40 000 34 361 NAF rév.2, 2008 : Chiffres clés 2011 47.11CDEF 47.91B 30 000 20 000 20 390 22

Plus en détail

ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020

ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020 Jean-Louis DELPÉRIÉ Directeur ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020 Antoine FOURNIER Directeur LES DEUX DERNIÈRES DÉCENNIES ONT VU L ÉMERGENCE EN FRANCE DES

Plus en détail

5. LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DU SYSTÈME BANCAIRE ET FINANCIER

5. LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DU SYSTÈME BANCAIRE ET FINANCIER 5. LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DU SYSTÈME BANCAIRE ET FINANCIER FRANÇAIS Le système bancaire et financier français connaît depuis la deuxième partie des années 1990 une restructuration continue et

Plus en détail

Communiqué de presse 5 mars 2015

Communiqué de presse 5 mars 2015 RESULTATS ANNUELS 2014 : DYNAMIQUE DE CROISSANCE CONFIRMEE Accélération de la croissance organique des ventes Nouvelle progression du résultat opérationnel courant de +10,6% Hausse du résultat net des

Plus en détail

Click to edit Master title style

Click to edit Master title style Le Service des délégués commerciaux MAECI: Orientation et rôle Investissement étranger direct (IED) Anderson Blanc Délégué commercial Click to edit Master title style Investissement & Innovation Coordonnateur

Plus en détail

RÉSULTATS AU 30 JUIN 2014

RÉSULTATS AU 30 JUIN 2014 RÉSULTATS AU 30 JUIN 2014 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 31 juillet 2014 CHARGES EXCEPTIONNELLES RELATIVES A L ACCORD GLOBAL AVEC LES AUTORITÉS DES ÉTATS-UNIS 5 950 M AU 2T14 DONT : - PÉNALITÉS* : 5 750

Plus en détail

Savoir conjuguer Bourse et immobilier

Savoir conjuguer Bourse et immobilier Savoir conjuguer Bourse et immobilier Questions Quel nom porte une société par actions dont l activité consiste à investir dans l immobilier les capitaux qu elle collecte? Sous quel nom désigne-t-on l

Plus en détail

Une banque engagée et responsable

Une banque engagée et responsable Une banque engagée et responsable Chiffres clés juin 2014 www.bmci.ma C hiffres clés au 30 juin 2014 Un résultat avant impôt du premier semestre 2014 en progression par rapport au second semestre 2013

Plus en détail

Plan Stratégique Groupe BPCE 2014-2017

Plan Stratégique Groupe BPCE 2014-2017 Paris, le 13 novembre 2013 Plan Stratégique Groupe BPCE 2014-2017 Pour toute information complémentaire, consultez la présentation complète disponible sur le site internet du Groupe BPCE : www.bpce.fr

Plus en détail

Défi pour la transparence

Défi pour la transparence FINANCIAL SERVICES Défi pour la transparence Communication financière des banques européennes en Une reprise durable? kpmg.fr Introduction L année a été marquée par les bonnes performances des banques

Plus en détail

Les SCPI dans l univers des placements

Les SCPI dans l univers des placements Les SCPI dans l univers des placements La performance des SCPI Les SCPI ont pour vocation de restituer au porteur de parts la performance de l immobilier d entreprise. Par rapport à l acquisition directe

Plus en détail

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés L empreinte carbone des banques françaises Résultats commentés Le cabinet de conseil Utopies et l association Les Amis de la Terre publient le 22 novembre 2010 l empreinte carbone des groupes bancaires

Plus en détail

17/10/06 à la main dans le Masque. Groupe Banque Populaire. Résultats 2007. Conférence de presse 6 mars 2008

17/10/06 à la main dans le Masque. Groupe Banque Populaire. Résultats 2007. Conférence de presse 6 mars 2008 17/10/06 à la main dans le Masque Groupe Banque Populaire Résultats 2007 Conférence de presse 6 mars 2008 Avertissement L évolution des périmètres résultant de la création de Natixis conduit à une présentation

Plus en détail

Résultats annuels 2013

Résultats annuels 2013 COMMUNIQUE DE PRESSE Boulogne-Billancourt, le 6 février 2014 Résultats annuels 2013 Boursorama leader de la banque en ligne en France Impact des dépréciations exceptionnelles PNB 2013 : 207,8 millions

Plus en détail

BNP Paribas. Renforcement du Leadership Européen de Cetelem dans le Crédit à la Consommation. 29 mars 2005

BNP Paribas. Renforcement du Leadership Européen de Cetelem dans le Crédit à la Consommation. 29 mars 2005 BNP Paribas Renforcement du Leadership Européen de Cetelem dans le Crédit à la Consommation 29 mars 2005 1 Plan de la présentation Une opportunité unique Cofinoga: un acteur majeur du crédit à la consommation

Plus en détail

CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE

CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE 9.1 LE SYSTÈME BANCAIRE AMÉRICAIN Contrairement aux banques de plusieurs pays, les banques américaines ne sont ni détenues ni gérées par le gouvernement. Elles offrent des

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Chiffre d affaires du 3 ème trimestre et des 9 premiers mois 2013 16 octobre 2013 Croissance organique des 9 premiers mois : +5,5% Tendances solides dans l ensemble du Groupe Impact

Plus en détail

Takaful une Alternative à l'assurance Traditionnelle

Takaful une Alternative à l'assurance Traditionnelle Takaful une Alternative à l'assurance Traditionnelle Roland Zaatar CHEA 1 Takaful Les Principes de l Assurance Islamique Naissance du Takaful Définition Takaful vs Assurance Modèles et Structures d une

Plus en détail

RÉSULTATS AU 31 MARS 2015

RÉSULTATS AU 31 MARS 2015 RÉSULTATS AU 31 MARS 2015 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 30 avril 2015 FORTE PROGRESSION DES REVENUS DES PÔLES OPÉRATIONNELS - TRÈS BONNE PERFORMANCE DE CIB ET DES MÉTIERS SPÉCIALISÉS - PROGRESSION DE

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Responsabilité sociale et pratiques des banques face à l'optimisation et l'évasion fiscales

Responsabilité sociale et pratiques des banques face à l'optimisation et l'évasion fiscales Responsabilité sociale et pratiques des banques face à l'optimisation et l'évasion fiscales Constats tirés de l analyse sectorielle de Vigeo Fouad Benseddik, 2 juin 2014 Risque d évasion fiscale: un changement

Plus en détail

PROJET DE LOI. NOR : MAEJ1231044L/Bleue-1 ----- ÉTUDE D IMPACT

PROJET DE LOI. NOR : MAEJ1231044L/Bleue-1 ----- ÉTUDE D IMPACT RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère des affaires étrangères PROJET DE LOI autorisant l approbation de l avenant à la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République

Plus en détail

L actualité du Secteur bancaire 2013

L actualité du Secteur bancaire 2013 L actualité du Secteur bancaire 2013 Expertise Conseil Formation Le point de vue de notre Expert Michel LE BRET SECAFI Une société du Groupe Alpha 20 24, rue Martin Bernard 75647 Paris Cedex 13 01 53 62

Plus en détail

Quelles sont les banques de détail françaises les plus performantes? 110 établissements à la loupe. Octobre 2013

Quelles sont les banques de détail françaises les plus performantes? 110 établissements à la loupe. Octobre 2013 Quelles sont les banques de détail françaises les plus performantes? 110 établissements à la loupe. Octobre 2013 Sommaire Le Top 15.... 3 Les évolutions récentes... 7 Evolution du PNB... 12 Les résultats

Plus en détail

FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL

FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL L ENTREPRENEUR INDIVIDUEL À RESPONSABILITÉ LIMITÉE BERCY > LE 27 JANVIER 2010 FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL Quel est l intérêt du dispositif? L EIRL permet la séparation du patrimoine de l entrepreneur,

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats financiers au 30 juin 2013 de BGL BNP Paribas Performance solide dans un environnement en mutation

COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats financiers au 30 juin 2013 de BGL BNP Paribas Performance solide dans un environnement en mutation Luxembourg, le 30 août 2013 COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats financiers au 30 juin 2013 de BGL BNP Paribas Performance solide dans un environnement en mutation Progression des revenus commerciaux La Banque

Plus en détail

CIC Activité commerciale toujours en croissance

CIC Activité commerciale toujours en croissance Paris, le 26 juillet 2012 COMMUNIQUE DE PRESSE CIC Activité commerciale toujours en croissance Résultats au 30 juin 2012(1) Résultats financiers - Produit net bancaire 2 228 M - Résultat brut d exploitation

Plus en détail

Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1)

Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1) 16 mars 2011 Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1) Résultat net total 3 026 M (+61 %) Résultat

Plus en détail

I. Les entreprises concernées et l opération

I. Les entreprises concernées et l opération RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 10-DCC-172 du 29 novembre 2010 relative à la prise de contrôle exclusif de la société Crédit Foncier et Communal d Alsace et de Lorraine Banque par la société Crédit Mutuel

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012

Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Performance des grands groupes bancaires français au 31 mars 2012 Mercredi 16 mai 2012 Sommaire : Introduction > Un premier trimestre 2012 impacté par des éléments exceptionnels > Une dynamique commerciale

Plus en détail

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES LES ACQUISITIONS DE TITRES Objectif(s) : o Classification des titres. Pré-requis : o Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). Modalités : o Immobilisations financières :

Plus en détail

Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises

Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises 27 mars 2008 Le Groupe Crédit Mutuel en 2007 (1) La dynamique du développement et le 3 e résultat des banques françaises Résultat net part du groupe : 2 730 M Produit net bancaire : 10 568 M Coefficient

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

www.rbcassurances.com

www.rbcassurances.com Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site www.rbcassurances.com CROISSANCE SOLIDITÉ INTÉGRATION APERÇU DE LA SOCIÉTÉ 2004 Marques déposées de la Banque Royale du Canada. Utilisées sous

Plus en détail

Conférence de presse 26 février 2009. Groupe Banque Populaire. Résultats 2008

Conférence de presse 26 février 2009. Groupe Banque Populaire. Résultats 2008 Conférence de presse 26 février 2009 Groupe Banque Populaire Résultats 2008 Avertissement Cette présentation peut inclure des prévisions basées sur des opinions et des hypothèses actuelles relatives à

Plus en détail

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Olivier GARNIER David THESMAR 2 juin 2009 Le champ du rapport Point de vue des ménages-épargnants, plutôt que celui du financement de l économie

Plus en détail

Mesure du surendettement en Europe

Mesure du surendettement en Europe Mesure du surendettement en Europe Conférence du 24 juin 2008 Didier Davydoff, Directeur de l OEE 0EE - Observatoire de l'épargne européenne 1 Introduction: l augmentation des encours de crédit aux ménages

Plus en détail

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées. Nom Organisation n de l aviation civile internationale NOTE DE TRAVAIL ATConf/6-WP/49 14/2/12 SIXIÈME CONFÉRENCE MONDIALE DE TRANSPORT AÉRIEN Montréal, 18 22 mars 2013 Point 2 : 2.2 Examen de questions

Plus en détail

Acquisition visant à renforcer significativement notre position dans le secteur des produits de santé grand public

Acquisition visant à renforcer significativement notre position dans le secteur des produits de santé grand public Communiqué de presse Bayer SAS 16 rue Jean-Marie Leclair CS 90106 69266 LYON 09 France Tél. : +33.4.72.85.43.21 www.bayer.fr Acquisition visant à renforcer significativement notre position dans le secteur

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

Engagement 2014 : une ambition forte et sereine, une croissance organique rentable

Engagement 2014 : une ambition forte et sereine, une croissance organique rentable Paris, le 17 mars 2011 Engagement 2014 : une ambition forte et sereine, une croissance organique rentable * Crédit Agricole S.A : premier groupe bancaire français à publier un plan stratégique en environnement

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

GFI Informatique. Présentation des Résultats Annuels 2008. 2009 - GFI Informatique

GFI Informatique. Présentation des Résultats Annuels 2008. 2009 - GFI Informatique GFI Informatique Présentation des Résultats Annuels 2008 2009 - GFI Informatique Sommaire L année 2008 Résultats financiers 2008 L activité début 2009 Objectifs 2009 Annexes Analyse du chiffre d affaires

Plus en détail

La fiscalité française source d attractivité pour les non-résidents propriétaires d une résidence secondaire?

La fiscalité française source d attractivité pour les non-résidents propriétaires d une résidence secondaire? Page 1 sur 5 Communiqué de presse Le 28 août 2014 6ème ÉDITION DE L OBSERVATOIRE BNP PARIBAS INTERNATIONAL BUYERS «Investing & Living abroad» 2014 La fiscalité française source d attractivité pour les

Plus en détail

L Épargne des chinois

L Épargne des chinois L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48

Plus en détail

RÉSULTATS AU 31 DÉCEMBRE 2014

RÉSULTATS AU 31 DÉCEMBRE 2014 RÉSULTATS AU 31 DÉCEMBRE 2014 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 5 février 2015 - PROGRESSION DES REVENUS DANS TOUS LES PÔLES - TRÈS BONNE PERFORMANCE DES MÉTIERS SPÉCIALISÉS PRODUIT NET BANCAIRE : + 3,2%*

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

CANNES 28 juin 2005 1

CANNES 28 juin 2005 1 CANNES 28 juin 2005 11 Le Groupe BNP Paribas sur la Côte d Azur 2 CANNES 28 juin 2005 33 Plan de la présentation Résultats 2004 et transition aux normes IAS/IFRS Résultats du 1T 2005 BNP Paribas : un leader

Plus en détail

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Découvrez les avantages et désavantages des trois méthodes vous permettant d avoir accès à vos fonds.

Plus en détail

Communiqué de Presse Information financière trimestrielle

Communiqué de Presse Information financière trimestrielle Communiqué de Presse Information financière trimestrielle 7 novembre 2007 Troisième 2007 : Bonne résistance des résultats Croissance des revenus : +1,2%* vs T3-06 Coefficient d exploitation: 62,8% Coût

Plus en détail

CREDIT AGRICOLE S.A. Georges Pauget Autumn Conference Cheuvreux

CREDIT AGRICOLE S.A. Georges Pauget Autumn Conference Cheuvreux CREDIT AGRICOLE S.A. Georges Pauget Directeur général Autumn Conference Cheuvreux 24 Septembre 2008 1 2 Avertissement Cette présentation peut comporter des informations prospectives du Groupe, fournies

Plus en détail

Présentation de la «Preuve d impôt» - IAS12 Quel est le format publié par les sociétés du CAC 40 dans leurs comptes consolidés en 2012?

Présentation de la «Preuve d impôt» - IAS12 Quel est le format publié par les sociétés du CAC 40 dans leurs comptes consolidés en 2012? 2012 Présentation de la «Preuve d impôt» - IAS12 Quel est le format publié par les sociétés du CAC 40 dans leurs comptes consolidés en 2012? INCLUT LA RECOMMANDATION AMF sur les comptes 2013 Pour tout

Plus en détail

L implantation des banques marocaines en Afrique

L implantation des banques marocaines en Afrique L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Performance des résultats et solidité renforcée

Performance des résultats et solidité renforcée 4 mars 2015 Le groupe Crédit Mutuel en 2014 1 Performance des résultats et solidité renforcée Un résultat net de 3 027 M (soit + 11,4 %) permettant de renforcer la structure financière du Crédit Mutuel

Plus en détail

Décision n 12-DCC-163 du 29 novembre 2012 relative à la prise de contrôle exclusif de la société Natixis Financement par le groupe BPCE

Décision n 12-DCC-163 du 29 novembre 2012 relative à la prise de contrôle exclusif de la société Natixis Financement par le groupe BPCE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 12-DCC-163 du 29 novembre 2012 relative à la prise de contrôle exclusif de la société Natixis Financement par le groupe BPCE L Autorité de la concurrence, Vu le dossier

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Etats-Unis : le pays qui a le plus besoin de la mondialisation prêt à céder à la tentation protectionniste

Etats-Unis : le pays qui a le plus besoin de la mondialisation prêt à céder à la tentation protectionniste 1 avril 9 - N 17 Etats-Unis : le pays qui a le plus besoin de la mondialisation prêt à céder à la tentation protectionniste Des indices multiples montrent que la tentation protectionniste est de plus en

Plus en détail

TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015

TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015 TARIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS AU 01 JANVIER 2015 I. Organismes de Placements Collectifs 1. SICAV émises par la BCEE Sous réserve d exceptions éventuelles prévues dans le prospectus d émission,

Plus en détail

Les banques dans la crise

Les banques dans la crise DOSSIER II Les banques dans la crise Mathieu Plane OFCE, Centre de recherche en économie de Sciences Po Georges Pujals OFCE, Centre de recherche en économie de Sciences Po Bureau Van Dijk (France) Cet

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M

Chiffre d affaires 2014 pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Communiqué de presse Chiffre d affaires pro forma : 3 370,1 M Résultat Net Part du Groupe pro forma : 92,8 M Paris, le 19 mars 2015 Le Conseil d administration du Groupe Sopra Steria, réuni le 17 mars

Plus en détail

Le présent communiqué est publié en application de l article 6 du règlement 2002-04 de la Commission des opérations de bourse.

Le présent communiqué est publié en application de l article 6 du règlement 2002-04 de la Commission des opérations de bourse. 12 mars 2004 Le présent communiqué est publié en application de l article 6 du règlement 2002-04 de la Commission des opérations de bourse. L Offre et la diffusion au public de la note d information restent

Plus en détail

Observatoire de la banque privée SwissLife Banque Privée Rapport d étude

Observatoire de la banque privée SwissLife Banque Privée Rapport d étude Observatoire de la SwissLife Banque Privée Rapport d étude Le 27 mars 2014 OpinionWay, 15 place de la République, 75003 Paris. Tél : 01 78 94 90 00 OpinionWay imprime sur papier recyclé Méthodologie Méthodologie

Plus en détail

LA COLLECTE DE DÉPÔTS, UNE ACTIVITÉ STRATÉGIQUE POUR RCI BANQUE. 2012 : 893 MILLIONS D ENCOURS A FIN DÉCEMBRE POUR LE LIVRET ZESTO

LA COLLECTE DE DÉPÔTS, UNE ACTIVITÉ STRATÉGIQUE POUR RCI BANQUE. 2012 : 893 MILLIONS D ENCOURS A FIN DÉCEMBRE POUR LE LIVRET ZESTO 1 LA COLLECTE DE DÉPÔTS, UNE ACTIVITÉ STRATÉGIQUE POUR RCI BANQUE. 2012 : 893 MILLIONS D ENCOURS A FIN DÉCEMBRE POUR LE LIVRET ZESTO Le 16 février 2012, RCI Banque a lancé en France le livret d épargne

Plus en détail

Les ETF immobiliers dans le monde au 28 février 2011, par zone d exposition, en milliards d euros. Nombre Actif net Poids Nombre Actif net

Les ETF immobiliers dans le monde au 28 février 2011, par zone d exposition, en milliards d euros. Nombre Actif net Poids Nombre Actif net ÉTUDE EN BREF Juin 2011 Les ETF immobiliers dans le monde et en France Les ETF ou Exchange-Traded Funds immobiliers sont des produits financiers cotés en Bourse répliquant la performance d un indice immobilier

Plus en détail

Les chartes de France Investissement

Les chartes de France Investissement Les chartes de France Investissement Introduction : le dispositif France Investissement Les PME les plus dynamiques ou à fort potentiel de croissance apportent une contribution essentielle au développement

Plus en détail

La Région des Pays de la Loire se dote d un fonds souverain régional pour le financement des PME

La Région des Pays de la Loire se dote d un fonds souverain régional pour le financement des PME La Région des Pays de la Loire se dote d un fonds souverain régional pour le financement des PME DOSSIER DE PRESSE Communiqué de presse.................................. p.2 et 3 Bilan des P2RI en Pays

Plus en détail

TAFTA: Une attaque camouflée sur la démocratie et les normes de règlementation

TAFTA: Une attaque camouflée sur la démocratie et les normes de règlementation TAFTA: Une attaque camouflée sur la démocratie et les normes de règlementation La coopération réglementaire, une menace pour la capacité démocratique des pouvoirs publics à régule Il y a de bonnes raisons

Plus en détail

Ménage/Haushalt. Etude comparative des frais bancaires usuels. de Konsument. (mai 2010)

Ménage/Haushalt. Etude comparative des frais bancaires usuels. de Konsument. (mai 2010) Etude comparative des frais bancaires usuels (mai 2010) En novembre 2008, l ULC avait réalisé une étude destinée à comparer les frais bancaires usuels appliqués par six banques luxembourgeoises. Le même

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 30 janvier 2009 8h55 Dexia met en œuvre son plan de transformation pour consolider son redressement et devrait enregistrer

Plus en détail

Nouvelles règles de sous-capitalisation : Révision nécessaire et optimisation des financements intra-groupe

Nouvelles règles de sous-capitalisation : Révision nécessaire et optimisation des financements intra-groupe Nouvelles règles de sous-capitalisation : Révision nécessaire et optimisation des financements intra-groupe Conférence du 21 octobre 2008 Intervenants: Dominique GAVEAU Avocat fiscaliste, diplômé Expert-Comptable,

Plus en détail

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 Les notes de l IPP n 10 Juin 2014 Guillaume Bazot www.ipp.eu Résumé La finance a pris

Plus en détail

La situation des grands groupes bancaires français à fin 2013 n 29 mai 2014

La situation des grands groupes bancaires français à fin 2013 n 29 mai 2014 n 29 mai 2014 La situation des grands groupes bancaires français à fin 2013 SOMMAIRE 1.LES RÉSULTATS DES GROUPES BANCAIRES FRANÇAIS EN 2013 5 1.1.Les résultats ont fortement progressé par rapport à 2012

Plus en détail

vous y avez tout intérêt

vous y avez tout intérêt Le Compte épargne Rémunéré vous y avez tout intérêt L intérêt quand on épargne, c est voir tout suite son intérêt Une épargne sécurisée et performante Un Compte Épargne Rémunéré (ou compte sur livret)

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE

COMMUNIQUE DE PRESSE NE PAS DIFFUSER AUX ETATS-UNIS D AMERIQUE COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 4 juin 2007 LANCE LA SECONDE TITRISATION DE RISQUE D ASSURANCE AUTOMOBILE SUR UN PORTEFEUILLE PANEUROPEEN annonce le lancement de

Plus en détail

HAVAS : ACTIVITE DES 9 PREMIERS MOIS 2002

HAVAS : ACTIVITE DES 9 PREMIERS MOIS 2002 Communiqué de presse Paris, le 7 novembre 2002, 7h30 HAVAS : ACTIVITE DES 9 PREMIERS MOIS 2002 Marge brute des 9 premiers mois en données brutes : 5,0% Croissance organique des 9 premiers mois : 5,5% Croissance

Plus en détail

Constats et recommandations afin de dynamiser l épargne financière des ménages pour financer l investissement et la compétitivité

Constats et recommandations afin de dynamiser l épargne financière des ménages pour financer l investissement et la compétitivité Constats et recommandations afin de dynamiser l épargne financière des ménages pour financer l investissement et la compétitivité 1- Depuis 2004, le financement de l économie française impose un appel

Plus en détail

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005

COMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005 Rapport des vérificateurs Au conseil d administration de l Office d investissement des régimes de pensions du secteur public Compte du régime de pension de la Gendarmerie royale du Canada Nous avons vérifié

Plus en détail

Assemblée Générale des Actionnaires 29 avril 2010. Résumé du rapport du Conseil d Administration à l Assemblée Générale

Assemblée Générale des Actionnaires 29 avril 2010. Résumé du rapport du Conseil d Administration à l Assemblée Générale Assemblée Générale des Actionnaires Résumé du rapport du Conseil d Administration à l Assemblée Générale 1 Sommaire Assemblée Générale Ordinaire Résumé du rapport du Conseil d Administration à l Assemblée

Plus en détail

RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES

RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE MIDI-PYRENEES --- N/Réf. : GO10 329 01 RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES Exercices 2003 à 2009 22 5.3 Les renégociations

Plus en détail

Comment mieux comprendre la communication financière?

Comment mieux comprendre la communication financière? Comment mieux comprendre la communication financière? AXA Group Solutions Web Shared Services/Digital Studio - Novembre 2012 Focus sur l Investor Day Contacts: Communication interne Groupe : comint@axa.com

Plus en détail

E-Bank Account Management. Dématérialisation de la gestion administrative des comptes bancaires

E-Bank Account Management. Dématérialisation de la gestion administrative des comptes bancaires E-Bank Account Management Dématérialisation de la gestion administrative des comptes bancaires Problématique de gestion des pouvoirs bancaires à EDF Une gestion lourde et pénible jusqu en 2007 Malgré des

Plus en détail

Projet de loi C-31 Loi de mise en œuvre de l accord Canada États-Unis pour un meilleur échange de renseignements fiscaux

Projet de loi C-31 Loi de mise en œuvre de l accord Canada États-Unis pour un meilleur échange de renseignements fiscaux Projet de loi C-31 Loi de mise en œuvre de l accord Canada États-Unis pour un meilleur échange de renseignements fiscaux Allocution de Darren Hannah Vice-président intérimaire, Politiques et opérations

Plus en détail

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE Avril 2013 EVALUATION D ENTREPRISE 1 Introduction en bourse Une introduction en bourse est avant tout une opération financière. Les avantages financiers de

Plus en détail