B. DELON & Associés Société d expertise comptable et de commissariat aux comptes

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "B. DELON & Associés Société d expertise comptable et de commissariat aux comptes"

Transcription

1 B. DELON & Associés Société d expertise comptable et de commissariat aux comptes NOTE TECHNIQUE Décompte du seuil d effectif Délégués du personnel Seuils d effectif 11 ou 50 salariés Principe En matière de représentation du personnel, la législation applicable est fonction de l effectif de l entreprise ou de l établissement. Délégués du personnel La mise en place des délégués du personnel n est obligatoire que si l effectif d au moins 11 salariés est atteint pendant douze mois, consécutifs ou non, au cours des trois années précédentes (c. trav. art. L ). Dans les établissements employant moins de 11 salariés, des délégués du personnel peuvent être institués par convention ou accord collectif de travail (c. trav. art. L ). Comité d entreprise La mise en place d un comité d entreprise n est obligatoire que si l effectif d au moins 50 salariés est atteint pendant douze mois, consécutifs ou non, au cours des trois années précédentes (c. trav. art. L ). Dans les entreprises employant moins de 50 salariés, des comités d entreprise peuvent être créés par convention ou accord collectif de travail (c. trav. art. L ). Délégation unique du personnel Dans les entreprises dont l effectif est inférieur à 200 salariés, le chef d entreprise a la faculté de décider que les délégués du personnel, constituent la délégation du personnel au comité d entreprise (c. trav. art. L ). La délégation unique est mise en place dans les entreprises dont l effectif est compris entre 50 et moins de 200 salariés. Cette faculté ne vise pas les établissements de moins de 200 salariés appartenant à des unités dont le nombre total de salariés atteint ou dépasse ce chiffre (circ. DRT 94-9 du 21 juillet 1994). Délégués de site Dans les établissements occupant habituellement moins de 11 salariés et dont l'activité s'exerce sur un même site où sont employés durablement au moins 50 salariés, le directeur départemental peut, de sa propre initiative ou à la demande des organisations syndicales, imposer des délégués de site. Page 1 sur 8

2 Trois questions à se poser Pour savoir si l'entreprise a ou non atteint le seuil d'effectif déclenchant l'obligation d'élire des délégués du personnel, il est nécessaire de se poser trois questions : dans quel cadre faut-il apprécier le seuil d'effectif en cause? pendant combien de temps cet effectif doit-il avoir été atteint? comment faut-il comptabiliser les différentes catégories de salariés de l entreprise? Compter les salariés dans le bon cadre Au niveau de l'entreprise elle-même : en principe Le cadre à retenir pour l'appréciation de l'effectif varie selon la nature de l'obligation qu'il s'agit d'appliquer. En ce qui concerne les obligations en matière d'élection des représentants du personnel, il s'agit, en principe, soit de l'entreprise uniquement, soit, à l'inverse, du seul établissement. Cependant, l'effectif doit parfois être apprécié au niveau de l'unité économique et sociale formée par plusieurs entreprises ou, encore, au niveau d'un site. Au niveau du seul établissement Afin de rendre effective la représentation des salariés auprès de l'employeur (ou de son représentant) dans le plus grand nombre possible de collectivités de travail, le cadre d'appréciation de l'effectif de 11 salariés déclenchant l'obligation d'élire des délégués du personnel est l'établissement et non pas l'entreprise (c. trav. art. L ). Cependant, encore faut-il que l'unité en cause puisse être considérée comme un établissement distinct. Compter les salariés au bon moment Période pendant laquelle l effectif doit avoir été atteint Mise en place des institutions La mise en place d'une institution représentative du personnel ne devient obligatoire que si l'effectif requis a été atteint pendant douze mois, consécutifs ou non, au cours des trois années précédentes (c. trav. art. L et L ). L'objectif est ici d'éviter la mise en place d'une telle institution lorsque le seuil d'effectif a été franchi occasionnellement et non durablement. L'appréciation de l'effectif doit être faite en calculant le nombre de salariés mois par mois au cours des trois années précédentes et non pas en procédant au calcul de l'effectif moyen de l'entreprise au cours de chacune de ces trois années (cass. soc. 17 décembre 1984, n , BC V n 503). Pour les institutions représentatives élues, la période de trois ans est celle qui précède la date du premier tour des élections. Le calcul est effectué dans le cadre géographique dans lequel doit se dérouler l'élection. Restructuration. En cas de fusion (ou d'absorption) d'entreprises qui n'atteignaient pas chacune le seuil d'effectif requis, la nouvelle entreprise n'a l'obligation d'organiser des élections que lorsqu'elle a atteint le seuil de 11 ou de 50 salariés. Renouvellement des institutions En cas de renouvellement, l'effectif est apprécié à la date du premier tour de l'élection (cass. soc. 21 juillet 1986, n , BC V n 409). En d'autres termes, le calcul indiqué ci-dessus ne s'applique pas en cas de renouvellement (cass. soc. 3 juillet 1985, n , 8C V n 392). Il n'est donc pas nécessaire de remonter trois ans en arrière. Page 2 sur 8

3 Comment compter les salariés? À chaque type de contrat, son mode de calcul Pas d'addition arithmétique Pour déterminer l'effectif d'une entreprise, il ne suffit pas de procéder à une addition des salariés comme si chacun d'eux comptait pour une unité. Il est en fait nécessaire de procéder différemment selon les caractéristiques des contrats conclus avec chacun (ex. : CDI ou CDD ne sont pas comptabilisés de la même manière, on distingue les salariés à temps complet de ceux travaillant à temps partiel, certaines catégories de salariés n'ont pas à être prises en compte, etc.). Pas d'arrondi Compte tenu de la prise en compte partielle de certains salariés et de l'exclusion de certains autres, l'effectif d'une entreprise : - coïncide rarement avec le nombre réel de personnes qui y travaillent à un instant donné ; - ne correspond pas nécessairement à un nombre entier. En tout état de cause, il faut se garder d'arrondir au nombre inférieur ou au nombre supérieur : ainsi, lorsque le résultat du calcul de l'effectif est égal à 10,60 salariés, il faut tout simplement considérer que l'entreprise a franchi le seuil de 10 salariés, mais n'a pas atteint celui de 11. Salariés comptant pour une unité Salariés sous CDI à temps complet et travailleurs à domicile Les salariés sous contrat à durée indéterminée travaillant à temps complet et les travailleurs à domicile sont les seuls salariés à être comptabilisés dans l effectif de l entreprise pour une unité (c. trav. art. L ) Peu importe que les intéressés soient en période d'essai ou de préavis ou encore que l'exécution de leur contrat soit momentanément suspendue (quelle que soit la cause de suspension). Peu importe l'ancienneté et l'âge des intéressés. Compter les VRP. Les voyageurs représentants placiers (VRP), exclusifs ou multicartes, sont comptabilisés pour une unité, sauf s'ils travaillent à temps partiel. Compter aussi les jeunes. L'ordonnance du 2 août 2005 (suspendue dès le 23 novembre 2005) qui autorisait temporairement les entreprises à exclure les jeunes de moins de 26 ans du décompte de l'effectif du personnel a été officiellement annulée par le Conseil d'état (CE du 6 juillet 2007, n ), après confirmation de son incompatibilité avec le droit communautaire (CJCE du 18 janvier 2007, aff. C 385/05). Titulaires d'un contrat jeune en entreprise La plupart des formules de contrats aidés prévoient l'exclusion de leurs bénéficiaires de l'effectif de l'entreprise. En revanche, rien de tel n'est prévu pour les signataires d'un contrat jeune en entreprise quand ils sont en CDI à temps plein (c. trav, art. L ; loi du 24 décembre 2007 ; décret du 7 mars 2008). Les intéressés doivent, par conséquent, être comptabilisés pour une unité. Rappel. Il n'est plus possible de conclure un contrat jeune en entreprise depuis le 1' janvier 2008 (loi du 24 décembre 2007, art. 127, JO du 27). Salariés exécutant leur contrat à l'étranger Un salarié exécutant son contrat de travail à l'étranger doit être comptabilisé dans l'effectif de l'établissement français dès lors qu'il a été recruté en France (cass. soc, 4 mai 1994, n , BC V n 162). Il en est de même pour un salarié d'une banque détaché dans une succursale à l'étranger (cass. soc, du 29 janvier 1991 n , BC V n 53). Salariés dispensés de toute activité Les salariés qui, bien que dispensés de toute activité au sein de l'entreprise, continuent à percevoir une garantie de ressources financée par celle-ci entrent dans le calcul de l'effectif de l'entreprise (cass, soc. 26 mai 2004, n , BC V n 140). Page 3 sur 8

4 Salariés comptés au prorata du temps de présence Salariés sous CDD Les salariés sous contrat à durée déterminée doivent être pris en compte dans l'effectif au prorata de leur temps de présence dans l'entreprise au cours des douze mois précédents (c, trav. art L ). EXEMPLE Soit une entreprise qui emploie en permanence 9 salariés sous CDI à temps complet mais qui a eu recours aux services de plusieurs salariés sous CDD au cours des 12 mois précédents (à savoir un salarié sous CDD pendant 8 mois, un autre pendant 2 mois et 4 autres pendant 4 mois chacun). Les intéressés ont été embauchés pour d'autres motifs que le remplacement de salariés absents. Est-il légalement obligatoire d'organiser des élections des délégués du personnel? Pour le savoir, on comptabilisera les salariés sous CDD de la manière suivante (4 X 4) = 26 mois/12 = 2,17 unités. Ajouté au nombre de 9 salariés sous CDI à temps complet, ce nombre de 2,17 unités indique que l'effectif de 11 salariés a bien été atteint et même dépassé. Aussi, l'élection de délégués du personnel est-elle obligatoire. Salariés intérimaires Les salariés intérimaires doivent être pris en compte dans l'effectif de l'entreprise utilisatrice au prorata de leur temps de présence au cours des douze mois précédents (c. trav. art. L ; cass, soc. 28 février 2007, n BC V n 34). Le salarié intérimaire est, en principe, également pris en compte dans le calcul de l'effectif de l'entreprise de travail temporaire). Salariés mis à disposition par une entreprise extérieure Règle applicable. Les salariés mis à disposition sont : - comptés dans les effectifs de l'entreprise qui les emploie, dans les conditions «classiques» ; - décomptés dans les effectifs de l'entreprise extérieure, à due proportion de leur temps de présence au cours des douze mois précédents, dés lors qu'ils sont présents dans les locaux de l'entreprise et y travaillent depuis au moins un an (c. trav, art L ; cir. DGT du 13 novembre 2008, fiche 7). Définition. Par salariés mis à disposition, il convient d'entendre les salariés d'entreprises sous-traitantes ou de prestataires mis à disposition d'une entreprise désignée comme étant l'entreprise utilisatrice. Ces salariés ne doivent pas être confondus avec les travailleurs temporaires et les contrats intermittents (circ. DGT du 13 novembre 2008, fiche 6, annexe). Conditions de prise en compte dans l'effectif de l'entreprise utilisatrice. Un salarié mis à disposition par une entreprise extérieure est pris en compte dans les effectifs de l'entreprise utilisatrice sous deux conditions (c. trav. art. L ) : - être présent dans les locaux de l'entreprise utilisatrice au moment du décompte de l'effectif ; - y travailler depuis au moins un an. Il n'est pas exigé une présence continue d'un an. En d'autres termes, pour vérifier si la condition de travail d'un an est remplie, il faut prendre en considération la durée des missions effectuées par le salarié mis à disposition, si besoin est sur plusieurs années. Si cette condition est remplie et qu il se trouve encore dans les locaux de l entreprise, il doit être pris en compte dans l effectif de l entreprise utilisatrice. Exemple : Une entreprise calcule ses effectifs ou 31 décembre Faut-il tenir compte d un salarié qui aurait été mis à disposition de cette entreprise pendant plus d'un an (ex. d octobre 2007 à novembre 2008), avant d'être mis à disposition d'une outre entreprise à partir du 1er décembre 2008? Non, puisqu'il n'est plus dans les locaux à la date de calcul de l effectif. Jusqu au 21 août Les salariés mis à disposition étaient pris en compte selon la règle du prorata de leur temps de présence au cours des douze mois précédents dès lors qu'ils étaient : intégrés de façon étroite et permanente à la communauté de travail de l'entreprise (cass. soc. 28 février 2007, n* , BC V n 34 ; cass. soc. 1 er avril, n , BC v n :77). Étaient concernés, par exemple, les salariés des entreprises sous-traitantes participant au processus de production et les salariés des prestataires de services nécessaires au fonctionnement de l'entreprise (maintenance, gardiennage). À l'inverse, étaient exclus les salariés des entreprises sous-traitantes exécutant un marché hors de toute intégration à la communauté de travail ou hors participation au fonctionnement de l'entreprise (cass. soc. 12 juillet 2006, n , BC V n 257). Obligations de l'entreprise utilisatrice. Dans le cadre de l'organisation des élections professionnelles dans l'entreprise utilisatrice, cette dernière doit procéder au Page 4 sur 8

5 décompte des salariés qui sont mis à sa disposition. Pour cela, un certain nombre d'opérations sont nécessaires. Avant le début des négociations du protocole préélectoral, l'entreprise utilisatrice doit interroger par écrit les entreprises prestataires qui mettent à disposition des salariés travaillant dans ses locaux afin que ces entreprises, dans un délai compatible avec l'organisation des négociations du protocole préélectoral, lui fournissent la liste des salariés mis à disposition. Ce document doit contenir la liste des salariés qui répondent aux critères de présence dans les locaux et d'ancienneté. Sur la base des données fournies par le prestataire, l'entreprise utilisatrice fixe le décompte des effectifs (circ. DGT du 13 novembre 2008, fiche 6, annexe). Salariés mis à disposition dans le cadre du «travail à temps partagé» Dans le silence des textes, il paraît logique de prendre en compte les salariés sous CDI employés dans le cadre de la formule du «temps partagé» dans l'effectif de l'entreprise «cliente» comme tous les salariés mis à disposition d'une entreprise extérieure, c'est-à-dire au prorata de leur temps de présence au cours des douze mois précédents, sauf s'ils remplacent un salarié absent (c. trav. art. L à L et L à L ; voir 52). Démonstrateurs des grands magasins Pour être comptabilisé dans les effectifs de l'entreprise utilisatrice, les démonstrateurs des grands magasins doivent, selon nous, répondre aux mêmes conditions que les salariés mis à disposition d'une entreprise extérieure. Salariés sous contrat de travail intermittent Les salariés en contrat de travail intermittent doivent être pris en compte dans l'effectif au prorata de leur temps de présence dans l'entreprise au cours des douze mois précédents (c trav. art L ) Salariés comptés au prorata du temps de travail Salariés à temps partiel Les salariés à temps partiel doivent être pris en compte dans l'effectif en divisant la somme totale des horaires inscrits dans leur contrat par la durée légale ou la durée conventionnelle du travail (c. trav. art. L et décret du 14 mars 2005). Ne sont pris en compte dans cette catégorie que les salariés dont le contrat de travail mentionne la durée du travail ainsi que sa répartition sur la semaine ou le mois. Si la preuve du temps partiel n'est pas apportée par l'employeur, le salarié concerné doit être pris en compte pour une unité (cass. soc. 1er mars 2000, n FD). VRP multicarte. Le voyageur représentant placier (VRP) n'est pas automatiquement considéré comme étant un salarié à temps partiel. Ainsi, un VRP, engagé pour une durée indéterminée sans contrat écrit, qui n'est soumis à aucun horaire n'est pas un salarié à temps partiel du seul fait qu'il a plusieurs cartes (cass. soc. 7 octobre 1998, n , BC V n 415). Toutefois, certaines hypothèses (contrats à durée déterminée, contrats de travail temporaire, etc.) nécessitent l'application d'une double règle : - celle de la prise en compte des salariés concernés au prorata de leur temps de présence au cours des douze mois précédents ; - et celle de la prise en compte au prorata du temps de travail. EXEMPLE. Une entreprise a employé 2 salariés sous CDD à temps partiel, dont l'un pendant 12 mois, à raison de 32 h par semaine, et l'autre pendant 8 mois, à raison de 24 h hebdomadaires. La durée du travail dans cette entreprise est de 35 h par semaine. Par application combinée de la règle du prorata du temps de présence et de celle du prorata du temps de travail, les intéressés seront pris en compte dans l'effectif pour: [(12/12 + 8/12) X (32/ /35] /2 = 1,33 unité. Peu importe la nature de leur contrat de travail Dès lors qu'il s'agit de temps partiel, peu importe la nature des contrats de travail. Page 5 sur 8

6 Salariés non pris en compte dans l'effectif Salariés remplaçant un salarié absent Les salariés sous CDD, intérimaires et salariés mis à disposition par une entreprise extérieure ne sont pas comptabilisés dans l'effectif lorsqu'ils remplacent un absent ou un salarié dont le contrat de travail est suspendu (c trav. art. L ). Apprentis Compte tenu de leur situation particulière, les apprentis n'ont pas à être pris en compte pour l'application des dispositions législatives qui se réfèrent à une condition d'effectif, excepté pour les dispositions relatives à la tarification des accidents du travail (c. tr av. art. L ). Titulaires de contrats aidés ll en est de même des salariés titulaires de contrats aidés pouvant être conclus dans le secteur marchand (à l'exception de ceux ayant conclu un contrat jeune en entreprise), à savoir les bénéficiaires suivants (c. trav. art. L ) : - d'un contrat de professionnalisation, pendant toute la durée du contrat s'il s agit d'un CDD ou pendant la période de professionnalisation s'il s'agit d'un CDI ; - d'un contrat d'avenir ou d'un contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE) (circ. DGFP du 21 mars 2005) ; - d'un contrat initiative-emploi ; - d'un contrat d'insertion-revenu minimum d'activité (CIRMA) (circ DGFP du 24 mars 2005). À compter du 1er janvier La loi sur le revenu de solidarité active (RSA ; loi du 1 er décembre 2008) substitue un cadre légal unique à l'ensemble des dispositifs de contrats aidés : le contrat unique d'insertion (c. trav. art. L ). Ce dispositif prend deux formes : - pour les employeurs du secteur non marchand : le contrat d'accompagnement dans l'emploi réaménagé; - pour les employeurs du secteur marchand : le contrat initiative-emploi réaménagé. Parallèlement, les contrats d'avenir et les contrats insertion-revenu minimum d'activité sont abrogés (loi du 1 er décembre 2008, art 23-I et 23-III). Les dispositions relatives au contrat unique d'insertion et à la suppression du contrat d'avenir et du contrat insertion- RMA entrent en vigueur le 1 ER - janvier 2010 (loi du 1 ER décembre 2008, art. 28-I). Salariés recrutés à l'étranger Les salariés recrutés à l'étranger par une société française sont exclus de l'effectif dés lors qu'ils y travaillent exclusivement et définitivement (cass. soc. 5 décembre 2000, n FD). Salariés mis à disposition par un pôle de compétitivité Jusqu'au 31 décembre 2010, les organismes de recherche, les établissements d'enseignement supérieur et les entreprises peuvent mettre leurs salariés à la disposition d'une entreprise, d'un établissement d'enseignement supérieur ou d'un organisme de recherche faisant partie d'un même pôle de compétitivité. Pendant la durée de sa mise à disposition, le salarié n'est pas pris en compte dans l'effectif de l'entreprise, l'établissement ou l'organisme d'accueil (loi du 30 décembre 2006, art. 47 IV, JO du 31). En conséquence, il doit être comptabilisé dans son entreprise d'origine. Cas particuliers Effectif des entreprises de travail temporaire Pour calculer l'effectif d'une entreprise de travail temporaire, doivent être comptabilisés (c trav. art L ) : - les salariés permanents de cette entreprise, dont la prise en compte se fait conformément au type de contrat conclu par les intéressés (par exemple, pour une unité, s'il s'agit de salariés sous CDI à temps complet, ou encore au prorata de leur temps de présence au cours des douze mois précédents, s'il s'agit de salariés sous CDD, etc.) ; - les salariés qui ont été liés à l'ett par un contrat de travail temporaire pendant une durée totale d'au moins trois mois au cours de la dernière année civile. Cadres représentant l'employeur Si les cadres détenant sur un service, un département ou un établissement de l'entreprise une délégation particulière d'autorité établie par écrit permettant de les assimiler au chef d'entreprise ne sont ni électeurs ni éligibles pour les élections des délégués du personnel (ou des membres du comité d'entreprise) pendant toute la durée de leur délégation, ils doivent néanmoins être comptabilisés dans l'effectif dès lors qu'ils ont la qualité de salariés (cass. soc. 26 septembre 2002, n , BC V n 285). Stagiaires La notion de stagiaire recouvre des situations variées. Ainsi, les stagiaires qui interviennent dans le cadre d'un stage organisé par un établissement d'enseignement et qui ont signé une convention de Page 6 sur 8

7 stage sont à exclure de l'effectif de l'entreprise d'accueil puisqu'ils n'ont pas de lien juridique avec elle. À l'inverse, si le stagiaire peut être considéré comme salarié de l'entreprise d'accueil, il doit, sauf remplacement d'un salarié absent, être décompté dans l'effectif de l'entreprise considérée. Tel est le cas pour le stagiaire sans convention de stage, pour certains stages obligatoires, par exemple l'internat de médecine (cass. soc. 25 juin 1981, n , BC V n 607), ou des stages professionnels exécutés par des jeunes étrangers dans le cadre d'accords avec la France. DIRIGEANTS ET MANDATAIRES SOCIAUX Sauf cumul avec un contrat de travail, les mandataires sociaux n'ont pas de contrat de travail y compris s'ils relèvent des régimes social et fiscal des salariés. Par conséquent, ils ne doivent pas être décomptés dans le calcul de l'effectif de l'entreprise. Tel est le cas du gérant de SARL, associé ou non, du P-DG de SA, des membres du conseil d'administration d'une SA, du président d'une SAS, etc. 11, rue Jean Rodier TOULOUSE Tél. : Fax : social@bda-ec.fr - Site : bda-ec.fr S.A. au capital de Siret : APE : 6920Z N TVA Intra-communautaire : FR Société d'expertise comptable et de commissariat aux comptes, inscrite au tableau de l'ordre de la région de Toulouse Midi- Pyrénées, membre de la compagnie régionale de Toulouse. Page 7 sur 8

8 Page 8 sur 8

- Les établissements publics à caractère industriel et commercial

- Les établissements publics à caractère industriel et commercial Dois-je organiser des élections? Quelles entreprises Délégué du personnel - Les employeurs de droit privé Comité d entreprise Délégation unique du personnel - Les établissements publics à caractère industriel

Plus en détail

Aide au calcul de votre contribution formation 2014 (exercice 2013)

Aide au calcul de votre contribution formation 2014 (exercice 2013) Aide au calcul de votre contribution formation 2014 (exercice 2013) I. Calcul de l effectif Salariés pris en compte dans l effectif Est considérée comme salariée, toute personne ayant reçu une rémunération,

Plus en détail

Effectif de l entreprise TA et FPC

Effectif de l entreprise TA et FPC Décompte des effectifs de l entreprise Contribution supplémentaire à l apprentissage et Formation Professionnelle continue Les effectifs des entreprise déterminent des obligations pour les entreprises

Plus en détail

Pour calculer les effectifs d une entreprise, il faut tenir compte de 3 paramètres.

Pour calculer les effectifs d une entreprise, il faut tenir compte de 3 paramètres. «Effectif de l entreprise CSA et FPC» Décompte des effectifs de l entreprise pour le calcul du taux de la Contribution supplémentaire à l apprentissage et de contribution Formation Professionnelle continue

Plus en détail

Le versement transport (VT)

Le versement transport (VT) Le versement transport (VT) Textes de référence : Articles L2333-64 et L2531-2 du code général des collectivités territoriales Lettre circulaire Acoss n 2006-116 du 9 novembre 2006 Lettre circulaire Acoss

Plus en détail

Moyens de déclaration

Moyens de déclaration Moyens de déclaration Obligation de déclaration et de paiement par voie dématérialisée L obligation de payer exclusivement par virement bancaire : Les entreprises ou établissements d'une même entreprise,

Plus en détail

Heures supplémentaires

Heures supplémentaires Heures supplémentaires Présentation et évolutions des allégements Tepa La loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l emploi et du pouvoir d achat a créé au 1er octobre 2007, une exonération d impôt

Plus en détail

Mise en place des élections des Délégués du Personnel

Mise en place des élections des Délégués du Personnel Les fiches pratiques de législation Mise en place des élections des Délégués du Personnel Chambre de Commerce et d Industrie de Rouen Espace Emploi Compétences Quai de la Bourse BP 641 76007 ROUEN Cedex

Plus en détail

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI)

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) 1 Définition du CDDI un contrat de travail à durée déterminée dont le motif de recours est spécifique : favoriser le recrutement de certaines catégories

Plus en détail

AGENTS NON TITULAIRES et LA LOI DE RESORPTION DE L'EMPLOI PRECAIRE

AGENTS NON TITULAIRES et LA LOI DE RESORPTION DE L'EMPLOI PRECAIRE NON TITULAIRES Note d'information N 2012-32 du 18 juin 2012 AGENTS NON TITULAIRES et LA LOI DE RESORPTION DE L'EMPLOI PRECAIRE REFERENCES Loi n 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des

Plus en détail

Questions/Réponses Délégués du personnel

Questions/Réponses Délégués du personnel N 510 CAHIER N 2 / 10 OCTOBRE 2008 Ne peut être vendu séparément - ISSN : 0769-055X Questions/Réponses Délégués du personnel Mise en place Mandat Rôle Moyens sommaire PAGE 08 Mise en place des délégués

Plus en détail

de l employeur Les principales formalités À jour au 1 er janvier 2014

de l employeur Les principales formalités À jour au 1 er janvier 2014 Le point sur ( ) Les principales formalités de l employeur À jour au 1 er janvier 2014 Services aux cotisants Études et statistiques Services aux partenaires Contrôle Ressources informatiques 2 VOUS ÊTES

Plus en détail

Schéma du NOUVEL ACCORD REPRISE 2012 résultant de l avenant de janvier 2011

Schéma du NOUVEL ACCORD REPRISE 2012 résultant de l avenant de janvier 2011 LE NOUVEL ACCORD PARITAIRE CONCERNANT LA REPRIS ÉTÉ SIGNÉ EN JANVIER 2011 PAR LE SNES, le SESA, L USP POUR LA PARTIE PATRONALE ET- UNIQUEMENT- PAR FO-FEETS POUR LA PARTIE SALARIALE et il a été, enfin,

Plus en détail

CONVENTION DE STAGE-TYPE ------------------

CONVENTION DE STAGE-TYPE ------------------ 1 CONVENTION DE STAGE-TYPE ------------------ La présente convention a pour objet de définir les conditions dans lesquelles le stagiaire ci-après nommé sera accueilli dans l'entreprise. ENTREPRISE D'ACCUEIL

Plus en détail

A jour au 01 juillet 2014 1

A jour au 01 juillet 2014 1 Les institutions représentatives du personnel Dans les SIAE de 50 salariés et plus (en ETP) : Introduction... 4 1. Le calcul des effectifs pour atteindre les seuils... 4 Les salariés exclus du calcul...

Plus en détail

CAISSE D EPARGNE Pour toutes les actions débutant le 19/02/2015

CAISSE D EPARGNE Pour toutes les actions débutant le 19/02/2015 CAISSE D EPARGNE Pour toutes les actions débutant le 19/02/2015 1 2 Période de professionnalisation 3 Tutorat 4 Compte Personnel de Formation ATTENTION : CES CRITÈRES SONT SUSCEPTIBLES D'ETRE MODIFIÉS

Plus en détail

Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels

Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels La loi n 2011-893 du 28 juillet 2011 comporte différentes mesures visant notamment à développer

Plus en détail

Accord de prévoyance des personnels cadres et assimilés - mai 2011

Accord de prévoyance des personnels cadres et assimilés - mai 2011 1 SYNADIC PRÉAMBULE Un régime de prévoyance obligatoire au niveau national garantissant les risques incapacité, invalidité et décès a été instauré par l accord du 28 novembre 2005. Les partenaires sociaux

Plus en détail

JOURNEE DE SOLIDARITE CONDITIONS DE MISE EN PLACE

JOURNEE DE SOLIDARITE CONDITIONS DE MISE EN PLACE SOCIAL N 33 SOCIAL N 18 En ligne sur le site www.fntp.fr / le 22 février 2005 ISSN 1769-4000 JOURNEE DE SOLIDARITE CONDITIONS DE MISE EN PLACE Les conditions de mise en place de la journée de solidarité

Plus en détail

Quelle structure est concernée?

Quelle structure est concernée? Négociation obligatoire dans l entreprise Quelle structure est concernée? Entreprises concernées L article L.2242-1 précise que l'employeur engage chaque année une négociation, dans les entreprises où

Plus en détail

Négocier le Protocole d'accord préélectoral dans une entreprise dotée de délégués du personnel et d'un comité d entreprise

Négocier le Protocole d'accord préélectoral dans une entreprise dotée de délégués du personnel et d'un comité d entreprise Négocier le Protocole d'accord préélectoral dans une entreprise dotée de délégués du personnel et d'un comité d entreprise REGLES DE NEGOCIATION DU PROTOCOLE PREELECTORAL et MODELE D ACCORD CFDT Santé-sociaux

Plus en détail

Le droit syndical dans le privé. Extrait du code du Travail sur le droit syndical du privé

Le droit syndical dans le privé. Extrait du code du Travail sur le droit syndical du privé Mémento des droits des personnels des EPST Sntrs-Cgt F9 Le droit syndical dans le privé Créée le 15 novembre 2005 - Dernière modification le 19 février 2009 Extrait du code du Travail sur le droit syndical

Plus en détail

Les Contrats Collectifs face aux nouvelles normes sociales et fiscales

Les Contrats Collectifs face aux nouvelles normes sociales et fiscales En clair COMPLÉMENTAIRES SANTÉ / PRÉVOYANCE Les Contrats Collectifs face aux nouvelles normes sociales et fiscales Quand la Prévoyance vous appartient. Sommaire Exonération des cotisations Sociales...

Plus en détail

Quelles sont les missions du médecin du travail?

Quelles sont les missions du médecin du travail? ROLE DU MEDECIN DU TRAVAIL INAPTITUDE et HANDICAP Dans sa pratique quotidienne, le médecin du travail doit répondre à cette interrogation constante : l'accident, la maladie, peuvent entraîner une inaptitude

Plus en détail

LE PROTOCOLE D ACCORD PREELECTORAL (PAP)

LE PROTOCOLE D ACCORD PREELECTORAL (PAP) LE PROTOCOLE D ACCORD PREELECTORAL (PAP) Le protocole d accord se négocie entre le chef d entreprise ou son représentant (dument mandaté à cet effet) et les organisations syndicales (OS) représentatives.

Plus en détail

TIEN DES DROITS DES TRAVAILLEURS EN CAS DE CHANGEMENT D'EMPLOYEUR DU FAIT D'UN TRANSFERT CONVENTIONNEL D'ENTREPRISE ET REGLANT LES

TIEN DES DROITS DES TRAVAILLEURS EN CAS DE CHANGEMENT D'EMPLOYEUR DU FAIT D'UN TRANSFERT CONVENTIONNEL D'ENTREPRISE ET REGLANT LES CONVENTION COLLECTIVE DE TRAVAIL N 32 BIS DU 7 JUIN 1985 [CONCERNANT LE MAIN- TIEN DES DROITS DES TRAVAILLEURS EN CAS DE CHANGEMENT D'EMPLOYEUR DU FAIT D'UN TRANSFERT CONVENTIONNEL D'ENTREPRISE ET REGLANT

Plus en détail

ACCORD RELATIF A L'APPLICATION DE L'AMENAGEMENT ET DE LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL AUX INTERIMAIRES

ACCORD RELATIF A L'APPLICATION DE L'AMENAGEMENT ET DE LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL AUX INTERIMAIRES ACCORD RELATIF A L'APPLICATION DE L'AMENAGEMENT ET DE LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL AUX INTERIMAIRES PREAMBULE Les organisations signataires veulent par le présent accord, préciser la situation des

Plus en détail

Objet : Question-Réponse relatif à la mise en œuvre de la journée de solidarité. Le Ministre de l emploi, du travail et de la cohésion sociale

Objet : Question-Réponse relatif à la mise en œuvre de la journée de solidarité. Le Ministre de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Ministère de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Le Ministre de l emploi, du travail et de la cohésion sociale Direction des relations du travail Sous-direction de la négociation collective

Plus en détail

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE CIRCULAIRE CDG90 11/12 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE Loi n 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée, portant droits et obligations

Plus en détail

La loi NRE. Article 116

La loi NRE. Article 116 La loi NRE La loi sur les nouvelles régulations économiques fixe (art.116) l'obligation pour les sociétés française cotées sur un marché réglementé l'obligation de rendre compte dans leur rapport annuel

Plus en détail

Fiche 37 Notions clés sur le temps de travail des agents de la FPT

Fiche 37 Notions clés sur le temps de travail des agents de la FPT Fiche 37 Notions clés sur le temps de travail des agents de la FPT La réglementation relative au temps de travail s applique à tous les agents des collectivités territoriales et de leurs établissements

Plus en détail

FICHE PRATIQUE Les obligations liées à l emploi de travailleurs handicapés

FICHE PRATIQUE Les obligations liées à l emploi de travailleurs handicapés FICHE PRATIQUE Les obligations liées à l emploi de travailleurs handicapés I. QUELLES OBLIGATIONS? UNE OBLIGATION A PARTIR DE 20 SALARIES Tous les employeurs occupant au moins 20 salariés (l effectif s

Plus en détail

Panorama des exonérations

Panorama des exonérations À jour au 1 er avril 2014 ( ) Panorama des exonérations et des aides à l emploi Services aux cotisants Études et statistiques Services aux partenaires Contrôle Ressources informatiques 2 EXONÉRATIONS et

Plus en détail

La Journée de solidarité

La Journée de solidarité La Journée de solidarité En vue d assurer le financement des actions en faveur de l autonomie des personnes âgées ou handicapées, la loi du 30 juin 2004 a mis en place une journée de solidarité : les salariés

Plus en détail

Agenda annuel des informations / consultations du CE

Agenda annuel des informations / consultations du CE La question du DRH Agenda annuel des informations / consultations du CE Un certain nombre d informations et/ou consultations annuelles ou trimestrielles obligatoires doivent être mises en œuvre par l employeur,

Plus en détail

Editorial Les élections professionnelles

Editorial Les élections professionnelles Editorial Les élections Les élections sont une étape importante dans la vie d une entreprise. Elles permettent en effet la mise en place des organes en charge de représenter le personnel de l entreprise.

Plus en détail

10.B. Les obligations légales et réglementaires. 1. Gestion des documents de l entreprise. A. Les affichages obligatoires

10.B. Les obligations légales et réglementaires. 1. Gestion des documents de l entreprise. A. Les affichages obligatoires Les obligations légales et réglementaires 1. Gestion des documents de l entreprise A. Les affichages obligatoires L affichage est un élément essentiel de la communication dans l entreprise et cela peut

Plus en détail

Décret du 27 décembre 2013 : précisions sur les délais de consultation du CE et la base de données économiques et sociales

Décret du 27 décembre 2013 : précisions sur les délais de consultation du CE et la base de données économiques et sociales Décret du 27 décembre 2013 : précisions sur les délais de consultation du CE et la base de données économiques et sociales La Loi «relative à la sécurisation de l emploi» du 14 juin 2013 a introduit plusieurs

Plus en détail

NOTE EXPLICATIVE ACCORD D ENTREPRISE ET PLAN D ACTION POUR L EMPLOI DES SENIORS

NOTE EXPLICATIVE ACCORD D ENTREPRISE ET PLAN D ACTION POUR L EMPLOI DES SENIORS Fédération Nationale des Organismes de Gestion des Etablissements de l Enseignement Catholique 277 rue Saint-Jacques 75240 PARIS Cedex 05 Tél. : 01.53.73.74.40 - Fax : 01.53.73.74.44 - mail : contact@fnogec.org

Plus en détail

Contributions Assurance chômage et cotisation AGS

Contributions Assurance chômage et cotisation AGS Contributions Assurance chômage et cotisation AGS Présentation générale Observation préalable : Vous trouverez dans ce dossier en premier lieu toutes les informations générales et les modalités pratiques

Plus en détail

Le licenciement économique

Le licenciement économique Le licenciement économique Définition. Le licenciement économique est un licenciement d un ou plusieurs salariés en raison des difficultés économiques que connaît une entreprise. Selon les dispositions

Plus en détail

L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE

L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE L ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE La Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi a été publiée au Journal officiel

Plus en détail

CONSULTATION DU COMITÉ D ENTREPRISE ET DES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL

CONSULTATION DU COMITÉ D ENTREPRISE ET DES DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL LES OBLIGATIONS VIS-À-VIS DU CE OU DES DP LES S SUR LES ORIENTATIONS Pour les délégués du personnel Toutes les ETT ayant atteint un effectif d au moins 11 salariés pendant 12 mois, consécutifs ou non,

Plus en détail

Le compte épargne-temps (CET)

Le compte épargne-temps (CET) Le compte épargne-temps (CET) Comment mettre en place le compte épargne-temps? Le compte épargne temps est mis en place par convention ou accord collectif de branche, de groupe, d'entreprise ou d'établissement

Plus en détail

Section 1. Modalités d ouverture et d alimentation du compte épargnetemps

Section 1. Modalités d ouverture et d alimentation du compte épargnetemps section temps de travail LES CONGES ET TITRE I : LES TITULAIRES DEUXIEME PARTIE : LES CONGES ET CHAPITRE 2 : LE COMPTE EPARGNE-TEMPS (CET) Dernière mise à jour : Avril 2012 TEXTES APPLICABLES - Décret

Plus en détail

Sommaire FICHE 1 - ENTREE EN VIGUEUR Les modalités d entrée en vigueur des dispositions du contrat de génération sont précisées par la loi n 2013-185 du 1 er mars 2013 (promulguée le 1 er mars 2013, et

Plus en détail

Le portage salarial. Cette ordonnance fixe les conditions de recours au portage et précise les principes applicables aux salariés portés.

Le portage salarial. Cette ordonnance fixe les conditions de recours au portage et précise les principes applicables aux salariés portés. les infos DAS - n 075 24 juin 2015 Le portage salarial A la suite de l ordonnance du 2 avril 2015 1 qui donne un nouveau fondement juridique au portage salarial, il nous a paru nécessaire de faire le point

Plus en détail

Le gestionnaire de transports reçoit d'importantes responsabilités, ce qui va conduire à en faire un acteur de premier plan au sein de l'entreprise.

Le gestionnaire de transports reçoit d'importantes responsabilités, ce qui va conduire à en faire un acteur de premier plan au sein de l'entreprise. Note relative au gestionnaire de transport 1/ La notion de gestionnaire de transport A) Définition du gestionnaire de transport Transposant la réglementation européenne (règlement n 1071/2009, 21 oct.

Plus en détail

Édition du 4 mars 2011 Annule et remplace l édition précédente

Édition du 4 mars 2011 Annule et remplace l édition précédente 1 Édition du 4 mars 2011 Annule et remplace l édition précédente TOUT SAVOIR SUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE 2 TOUT SAVOIR SUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE SOMMAIRE Qui peut embaucher un apprenti et quelles

Plus en détail

FICHE OBLIGATIONS LEGALES

FICHE OBLIGATIONS LEGALES FICHE OBLIGATIONS LEGALES L article 99 de la loi n 2010-1330 du 9 novembre 2 010 portant réforme des retraites a instauré, à compter du 1 er janvier 2012, pour les entreprises dont l effectif est au moins

Plus en détail

Chapitre Ier : Qualifications.

Chapitre Ier : Qualifications. G / Vte fds comm forma Décret n 98-246 du 2 avril 1998 relatif à la qualification professionnelle exigée pour l'exercice des activités prévues à l'article 16 de la loi n 96-603 du 5 juillet 1996 relative

Plus en détail

LES STAGIAIRES. 1. Qui sont les «stagiaires» au sens de la réglementation?

LES STAGIAIRES. 1. Qui sont les «stagiaires» au sens de la réglementation? LES STAGIAIRES 1. Qui sont les «stagiaires» au sens de la réglementation? La loi relative à l enseignement supérieur a défini enfin ce qu est un stage en milieu professionnel: il s agit d une «période

Plus en détail

METTRE EN PLACE UN CONTRAT COLLECTIF D ENTREPRISE

METTRE EN PLACE UN CONTRAT COLLECTIF D ENTREPRISE GUIDE PRATIQUE DE L ASSURANCE COLLECTIVE METTRE EN PLACE UN CONTRAT COLLECTIF D ENTREPRISE A moins qu'elles ne soient instituées par des dispositions législatives ou réglementaires, les garanties collectives

Plus en détail

ateliers Aravis - les ateliers Aravis - les ateliers Aravis les ateliers Aravis - les ateliers Aravis Formes d emploi et de travail atypiques

ateliers Aravis - les ateliers Aravis - les ateliers Aravis les ateliers Aravis - les ateliers Aravis Formes d emploi et de travail atypiques Formes d emploi et de travail atypiques GLOSSAIRE document de travail A------------------------------------------------------------------------------------------------------ Auto-entrepreneur DEFINITION

Plus en détail

Objet : Mise en place d'un régime collectif de remboursement de frais de santé à adhésion obligatoire.

Objet : Mise en place d'un régime collectif de remboursement de frais de santé à adhésion obligatoire. Raison Sociale : SIRET : Adresse : À, le / / Objet : Mise en place d'un régime collectif de remboursement de frais de santé à adhésion obligatoire. Madame, Monsieur, La Direction de l'entreprise 1 a pris

Plus en détail

CONVENTION COLLECTIVE TERRITORIALE DE LA METALLURGIE DU BAS-RHIN AVENANT OUVRIERS, EMPLOYES, TECHNICIEN AGENTS DE MAÎTRISE

CONVENTION COLLECTIVE TERRITORIALE DE LA METALLURGIE DU BAS-RHIN AVENANT OUVRIERS, EMPLOYES, TECHNICIEN AGENTS DE MAÎTRISE CONVENTION COLLECTIVE TERRITORIALE DE LA METALLURGIE DU BAS-RHIN AVENANT OUVRIERS, EMPLOYES, TECHNICIEN AGENTS DE MAÎTRISE 1 CONVENTION COLLECTIVE DE L INDUSTRIE DES METAUX DU BAS-RHIN CLAUSES COMMUNES

Plus en détail

A LA UNE. L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois

A LA UNE. L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois NEWSLETTER SOCIALE M A I 2 0 1 5 A LA UNE L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois La loi du 2 août 2005 a porté la durée des mandats

Plus en détail

Siège national. L'UNSA et internet. Les délégués du personnel. UNSA 21, rue Jules Ferry 93177 Bagnolet Cedex Tél : 01 48 18 88 00 Fax : 01 48 18 88 99

Siège national. L'UNSA et internet. Les délégués du personnel. UNSA 21, rue Jules Ferry 93177 Bagnolet Cedex Tél : 01 48 18 88 00 Fax : 01 48 18 88 99 Siège national UNSA 21, rue Jules Ferry 93177 Bagnolet Cedex Tél : 01 48 18 88 00 Fax : 01 48 18 88 99 L'UNSA et internet Le site web www.unsa.org Le courriel unsa@unsa.org page 2 les délégués du personnel

Plus en détail

LE COMPTE EPARGNE-TEMPS

LE COMPTE EPARGNE-TEMPS CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE 6 bis rue Olivier de Clisson CS 82161 56005 VANNES CEDEX Tél. : 02.97.68.16.00 Fax : 02.97.68.16.01 Site Internet : www.cdg56.fr Circulaire n 13-23

Plus en détail

Lettre d information des services de l État en Isère

Lettre d information des services de l État en Isère Lettre d information des services de l État en Isère Numéro 03 - Juin 2014 Édito Face à la hausse du chômage qui touche l Isère, comme le reste de notre pays, l investissement des entreprises et la création

Plus en détail

Décret n 83-40 du 26 janvier 1983. version consolidée au 5 janvier 2007

Décret n 83-40 du 26 janvier 1983. version consolidée au 5 janvier 2007 Décret n 83-40 du 26 janvier 1983 version consolidée au 5 janvier 2007 Décret relatif aux modalités d'application des dispositions du code du travail concernant la durée du travail dans les entreprises

Plus en détail

Suggestion d ordre du jour de Janvier

Suggestion d ordre du jour de Janvier Suggestion d ordre du jour de Janvier Entreprise de moins de 300 salariés * Commandes, situation financière et exécution des programmes de production Information trimestrielle portant sur : - l évolution

Plus en détail

Les badges de chantier*

Les badges de chantier* Fabienne Muller Université de Strasbourg - Octobre 2013 Les badges de chantier* * Travail réalisé à partir de l'exploitation des questionnaires envoyés aux partenaires concernés par les dispositifs, éventuellement

Plus en détail

Fiche n 1 Loi portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail Les syndicats représentatifs dans l entreprise ou l établissement Une nouvelle section relative à la représentativité

Plus en détail

ACCORD COMPTE EPARGNE TEMPS

ACCORD COMPTE EPARGNE TEMPS ACCORD COMPTE EPARGNE TEMPS Entre, T-SYSTEMS SOLERI représentée par Monsieur Jean-Paul VAUTREY Président Directeur Général. et le syndicat C.F.D.T. représenté par Madame Laurence WILHELM Déléguée Syndicale

Plus en détail

Le contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation Le contrat de professionnalisation Objectif Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Son objectif est l insertion ou le retour à l emploi des

Plus en détail

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé Département Informations micro-économiques Service Centrale des bilans boulevard de Berlaimont 14 - BE-1000 Bruxelles tél. 02 221 30 01 - fax 02 221 32 66 e-mail: centraledesbilans@nbb.be - site Internet:

Plus en détail

Protection sociale complémentaire : les dispenses d'affiliation de vos salariés (retraite, prévoyance, mutuelle)

Protection sociale complémentaire : les dispenses d'affiliation de vos salariés (retraite, prévoyance, mutuelle) Protection sociale complémentaire : les dispenses d'affiliation de vos salariés (retraite, prévoyance, mutuelle) Un régime de retraite supplémentaire ou de prévoyance peut être considéré comme obligatoire.

Plus en détail

Actualité Juridique et Sociale :

Actualité Juridique et Sociale : Actualité Juridique et Sociale : Mai 2014 Missions Emploi Ressources Humaines CCI Ariège Certificat de travail : nouvelle mention obligatoire Attention! A compter du 1er juin 2014, une nouvelle mention

Plus en détail

LOI DU 3 JUILLET 1978 RELATIVE AUX CONTRATS DE TRAVAIL, LA CONVENTION D'UN SALAIRE MENSUEL GARANTI A CERTAINS EMPLOYES EN CAS

LOI DU 3 JUILLET 1978 RELATIVE AUX CONTRATS DE TRAVAIL, LA CONVENTION D'UN SALAIRE MENSUEL GARANTI A CERTAINS EMPLOYES EN CAS CONVENTION COLLECTIVE DE TRAVAIL N 13 BIS DU 26 FEVRIER 1979 ADAPTANT A LA LOI DU 3 JUILLET 1978 RELATIVE AUX CONTRATS DE TRAVAIL, LA CONVENTION COLLECTIVE DE TRAVAIL N 13 DU 28 JUIN 1973 CONCERNANT L'OCTROI

Plus en détail

SOMMAIRE DETAILLE LES MODELES DU CE

SOMMAIRE DETAILLE LES MODELES DU CE SOMMAIRE DETAILLE LES MODELES DU CE Partie N 1- Le fonctionnement du CE Chapitre 1 - Constituer le CE Fiche N 11.010 - Désigner les représentants du CE au conseil d'administration ou de surveillance Fiche

Plus en détail

CONVENTION DE STAGE EN ENTREPRISE EN FRANCE MÉTROPOLITAINE ANNÉE SCOLAIRE... /...

CONVENTION DE STAGE EN ENTREPRISE EN FRANCE MÉTROPOLITAINE ANNÉE SCOLAIRE... /... CONVENTION DE STAGE EN ENTREPRISE EN FRANCE MÉTROPOLITAINE ANNÉE SCOLAIRE... /... Concernant le stagiaire: Nom : Prénom : Adresse : Date de naissance : Nationalité : Formation : Entre: Nom et adresse complète

Plus en détail

------------------ NOTE EXPLICATIVE CONCERNANT LE TEXTE COORDONNE ----------------------------------------------------------------------------

------------------ NOTE EXPLICATIVE CONCERNANT LE TEXTE COORDONNE ---------------------------------------------------------------------------- CONVENTION COLLECTIVE DE TRAVAIL N 17 DU 19 DÉCEMBRE 1974 INSTITUANT UN RÉGIME D'INDEMNITÉ COMPLÉMENTAIRE POUR CERTAINS TRAVAILLEURS ÂGÉS, EN CAS DE LICENCIEMENT, MODIFIÉE PAR LES CONVENTIONS COLLECTIVES

Plus en détail

L'accueil d'artistes et de spectacles étrangers L'accueil d'artistes et de spectacles étrangers en France

L'accueil d'artistes et de spectacles étrangers L'accueil d'artistes et de spectacles étrangers en France pôle juridique pôle juridique L'accueil d'artistes et de spectacles étrangers pôle en juridique France L artiste L'accueil enseignant d'artistes : quel et de cadre spectacles juridique étrangers? en France

Plus en détail

CIRCULAIRE d INFORMATIONS N 2010/05 du 23 JUIN 2010

CIRCULAIRE d INFORMATIONS N 2010/05 du 23 JUIN 2010 CIRCULAIRE d INFORMATIONS N 2010/05 du 23 JUIN 2010 LE COMPTE EPARGNE TEMPS (CET) Textes de référence : Loi n 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique

Plus en détail

Principaux textes de référence :

Principaux textes de référence : Principaux textes de référence : Loi n 2006396 du 31 mars 2006 pour l égalité des chances (article 9 et 10). Décret n 2006757 du 29 juin 2006 portant application de l art.10 de la loi n 2006396 du 31 mars

Plus en détail

Impact d une restructuration sur l adhésion à un régime de prévoyance

Impact d une restructuration sur l adhésion à un régime de prévoyance Mois Mois Mise à jour décembre 2008 En bref L objet de cette fiche est d étudier les différentes hypothèses qui peuvent exister lors d une opération de restructuration et les conséquences sur le régime

Plus en détail

La prise en compte du travail à temps partiel dans les droits à retraite des différents régimes

La prise en compte du travail à temps partiel dans les droits à retraite des différents régimes CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 9 juillet 2014 à 9 h 30 «Carrières précaires, carrières incomplètes et retraite» Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil La prise

Plus en détail

ANIMATION / Prévoyance

ANIMATION / Prévoyance ANIMATION / Prévoyance C5-012 Remplace C5-010 et C5-011 La mise en place de la complémentaire santé dans la branche Animation La loi du 14 juin 2013 de Sécurisation de l emploi a généralisé la couverture

Plus en détail

ACCORD RELATIF À L'ACTIVITE DE "PORTAGE DE PRESSE" AU SEIN DE MEDIAPOST CENTRE OUEST

ACCORD RELATIF À L'ACTIVITE DE PORTAGE DE PRESSE AU SEIN DE MEDIAPOST CENTRE OUEST ACCORD RELATIF À L'ACTIVITE DE "PORTAGE DE PRESSE" AU SEIN DE MEDIAPOST CENTRE OUEST Entre les soussignés Les Syndicats C.G.T. et F.O. D'une part, et La Société MEDIAPOST Centre Ouest, représentée par

Plus en détail

Veille législative et règlementaire

Veille législative et règlementaire Veille législative et règlementaire Veille juridique mars 2015 Élus locaux : statut protecteur pour ceux qui conservent une activité professionnelle La loi du 31 mars 2015, visant à faciliter l exercice,

Plus en détail

Les mises à disposition de personnels ou de matériels

Les mises à disposition de personnels ou de matériels Les mises à disposition de personnels ou de matériels Les associations sont souvent confrontées à des besoins précis et ponctuels en matériel ou en personnel. Or, l'achat, la location ou l'embauche s'avèrent

Plus en détail

Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation

Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation Attention : Ce document a été établit en juin 2015. Les informations qu il contient peuvent avoir évoluées en fonction des lois

Plus en détail

GUIDE DE L EMPLOYEUR

GUIDE DE L EMPLOYEUR Unité Territoriale de Paris GUIDE DE L EMPLOYEUR Actualisé le 07 août 2013 CONTRAT UNIQUE D INSERTION(CUI) : 1. CONTRAT D ACCOMPAGNEMENT DANS L EMPLOI (CAE) 2. CONTRAT INITIATIVE EMPLOI (CIE) 3. EMPLOIS

Plus en détail

MOBILITE INTERNATIONALE. Un contrat de travail pertinent

MOBILITE INTERNATIONALE. Un contrat de travail pertinent présente MOBILITE INTERNATIONALE Un contrat de travail pertinent Maître Marc BOURGUIGNON -VAE SOLI- 8 rue Brémontier 75017 PARIS mb@vae-soli.com 01 47 66 34 68 1 École des Mines 20 Mars 2007 Plan Distinction

Plus en détail

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti?

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? L apprenti est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle ou de l entreprise

Plus en détail

QUESTIONS. décembre 2014

QUESTIONS. décembre 2014 QUESTIONS RéPONSES RELATIF à l agrément, aux missions et au fonctionnemement des organismes paritaires collecteurs agréés au titre de la formation professionnelle continue décembre 2014 questions-réponses

Plus en détail

COURTAGE D ASSURANCES

COURTAGE D ASSURANCES 2015 COURTAGE D ASSURANCES et/ou REASSURANCES CCN 3110 IDCC 2247 Pour toutes les actions débutant le 01/06/2015 1 2 3 4 5 Compte Personnel de Formation ATTENTION : CES CRITÈRES SONT SUSCEPTIBLES D'ETRE

Plus en détail

Fiche pratique : Pause repas : quelles sont les obligations de l employeur?

Fiche pratique : Pause repas : quelles sont les obligations de l employeur? TISSOT SOCIAL ENTREPRISE - 067 Fiche pratique : Pause repas : quelles sont les obligations de l employeur? Le Code du travail interdit à l employeur de laisser ses salariés prendre leur repas dans les

Plus en détail

PARTIE I : LES RELATIONS INDIVIDUELLES DE TRAVAIL

PARTIE I : LES RELATIONS INDIVIDUELLES DE TRAVAIL FIL D ACTUALITE MAI 2015 PARTIE I : LES RELATIONS INDIVIDUELLES DE TRAVAIL Rupture conventionnelle : de nouvelles précisions Dans deux arrêts du 25 mars 2015, la Cour de cassation considère d une part

Plus en détail

LES MISES A DISPOSITION DE SALARIÉS

LES MISES A DISPOSITION DE SALARIÉS UNIVERSITE PAUL CEZANNE AIX-MARSEILLE III Faculté de Droit et de Science Politique COLLECTION DU CENTRE DE DROIT SOCIAL Guillaume SAINCAIZE LES MISES A DISPOSITION DE SALARIÉS Préface Bernard TEYSSIÉ Professeur

Plus en détail

ACCORD RELATIF AU COMPTE ÉPARGNE TEMPS A LA CDC

ACCORD RELATIF AU COMPTE ÉPARGNE TEMPS A LA CDC ACCORD RELATIF AU COMPTE ÉPARGNE TEMPS A LA CDC Entre : - La Caisse des dépôts et consignations (CDC), sise 56 rue de Lille 75007 PARIS représentée par Pierre DUCRET, agissant en qualité de secrétaire

Plus en détail

LETTRE CIRCULAIRE n 2015 0000045

LETTRE CIRCULAIRE n 2015 0000045 LETTRE CIRCULAIRE n 2015 0000045 GRANDE DIFFUSION Réf Classement 1;010;04 Montreuil, le 12/08/2015 12/08/2015 DIRECTION DE LA REGLEMENTATION DU RECOUVREMENT ET DU SERVICE SOUS DIRECTION REGLEMENTATION

Plus en détail

LE MAINTIEN DES COTISATIONS VIEILLESSES ET RETRAITE

LE MAINTIEN DES COTISATIONS VIEILLESSES ET RETRAITE LE MAINTIEN DES COTISATIONS VIEILLESSES ET RETRAITE COMPLEMENTAIRE SUR UN SALAIRE A TEMPS PLEIN Ludivine LEROUX, juriste au sein des équipes du pôle Veille d ADP, nous propose une lecture synthétique des

Plus en détail

LE CHOMAGE PARTIEL GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL. Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse

LE CHOMAGE PARTIEL GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL. Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL LE CHOMAGE PARTIEL Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse Société d expertise comptable inscrite au Tableau de l Ordre de Lyon Siège social : 20,

Plus en détail

Modifié par LOI n 2008-1425 du 27 décembre 2008 - art. 101 (V)

Modifié par LOI n 2008-1425 du 27 décembre 2008 - art. 101 (V) Article 244 quater B http://legifrance.gouv.fr/affichcodearticle.do;jsessionid=7a84b87f102fd519414ad9f F050584C0.tpdjo11v_2?idArticle=LEGIARTI000020034028&cidTexte=LEGITEXT00000 6069577&dateTexte=20090119

Plus en détail

LE CONTRAT D'APPRENTISSAGE POUR LES EMPLOYEURS

LE CONTRAT D'APPRENTISSAGE POUR LES EMPLOYEURS LE CONTRAT D'APPRENTISSAGE POUR LES EMPLOYEURS Quelle peut être la durée du contrat? La durée du contrat d apprentissage est au moins égale à celle du cycle de formation qui fait l objet du contrat et

Plus en détail

L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Année 2015

L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Année 2015 MA/SL/GB/GL P.S.J L'EXERCICE DU DROIT SYNDICAL DANS LA Année 2015 Le droit syndical constitue l'une des garanties accordées à l'ensemble des fonctionnaires et agents non titulaires par le statut général

Plus en détail

V A D E - M E C U M. S o m m a i r e. Les chefs d établissements publics locaux d enseignement et la gestion des contrats aidés (CA CAE)

V A D E - M E C U M. S o m m a i r e. Les chefs d établissements publics locaux d enseignement et la gestion des contrats aidés (CA CAE) V A D E - M E C U M Les chefs d établissements publics locaux d enseignement et la gestion des contrats aidés (CA CAE) ASL 59 - Autonome de Solidarité Laïque du Nord Jean-François Segard (avocat conseil

Plus en détail