DH Magazine 146 / 2ème trimestre 2013
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- Marie-Hélène Godin
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2 " La rapidité du projet (Madeleine Brès) a été rendue possible par le fait qu il s agit d une construction modulaire. C est-à-dire que celle-ci repose sur une structure en acier fabriquée en usine " 110 DH Magazine 146 / 2ème trimestre 2013
3 En première ligne reportage CH d'argenteuil Ce n est pas tant la proximité de Paris qui met le CH d Argenteuil en première ligne que ses caractéristiques propres : population jeune, souvent défavorisée, précarité économique, insuffisance de médecins de ville... À cette situation, le CH fait front avec efficacité et sérénité. Coopération territoriale, projets architecturaux, médecins hospitaliers présents sur le terrain sont les réponses aux besoins de la population. Sans omettre, comme le note un des médecins de l établissement, la «grande modernité de l hôpital, avec une chirurgie adaptée et des matériels de pointe». Reportage de Guillaume Lefoulon, membre d'ehesp Conseil, association des élèves de l'école des Hautes Études en Santé Publique (EHESP) 2ème trimestre 2013 / DH Magazine
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5 La modernisation du CH d Argenteuil : Un projet multifacettes pour répondre à de multiples défis Entretien avec Bertrand Martin, Directeur général DH MAGAZINE Quels défis doit relever le CH d Argenteuil? Bertrand Martin L hôpital d Argenteuil dispose de 830 lits et places, dont 550 lits en court séjour MCO. Il dessert un bassin de vie urbain et dense de plus de habitants, dont pour la seule ville d Argenteuil. Le territoire est caractérisé par une grande faiblesse de la médecine de ville, avec des populations jeunes, socialement défavorisées et précaires sur le plan économique. De fait, l établissement est donc en première ligne sur la médecine de proximité, alors que les besoins d hospitalisation et de médecine de service public sont forts. L hôpital d Argenteuil, qui avait connu une grave crise économique au moment du passage à la T2A, est parvenu à revenir à l équilibre en 2009, grâce notamment à une réduction importante du nombre de lits de spécialité et à la création d un service de médecine polyvalente de court séjour, et à maintenir ce résultat en 2010 et Fin 2012, nous avons à nouveau une tension budgétaire avec un déficit de 1,3 M pour un budget consolidé de 190 M d exploitation. Le plan de modernisation de l hôpital repose sur le projet de construction d un nouveau bâtiment «monospace» permettant une approche très fonctionnelle des soins. La première tranche, dédiée essentiellement à la chirurgie et à la cancérologie, vient d être mise en service. La seconde tranche concerne les services de médecine de spécialités et l imagerie, la troisième tranche la maternité de niveau 3, la pédiatrie et la biologie. Comment avez-vous financé le projet «Madeleine Brès»? La première tranche de travaux a été financée pour moitié environ par une contribution de l Agence Régionale de Santé sur la marge de manœuvre régionale, à hauteur de 2,8 M sur 20 ans, et pour la seconde moitié par le développement des activités que permet le regroupement des services dans le bâtiment. La poursuite du projet est maintenant dépendante des aides que les pouvoirs publics pourront accorder. En quoi la coopération territoriale hospitalière s intègre-t-elle dans les projets de modernisation de l hôpital? La modernisation de l hôpital est indispensable du fait de la vétusté des bâtiments historiques et de leur dispersion sur un site pavillonnaire ; la mise à niveau est aussi nécessaire par rapport aux standards de la médecine moderne et aux exigences légitimes des patients et des familles. C est aussi un facteur d attractivité non négligeable si l on considère les taux de fuite d usagers hors du bassin de vie qui ne sont pas négligeables et auxquels nous souhaitons apporter des réponses en termes de qualité de service. Pour autant, la programmation des travaux doit intégrer les possibilités de coopération et de mutualisation avec les autres établissements du territoire, et particulièrement le Groupement Hospitalier d Eaubonne Montmorency (GHEM) pour ce qui nous concerne. 2 ème trimestre 2013 / DH Magazine
6 Leader européen de la construction modulaire de bâtiments hospitaliers. Cadolto a réalisé m² du nouvel hôpital d Argenteuil en 8 mois. Les services réalisés en modulaire : bloc opératoire, chirurgie ambulatoire, endoscopie, consultations, hôpital de jour, unités d hospitalisation. Cadolto France - Strasbourg - 7 rue des Artisans - F Vendenheim Tél. : +33(0) info@cadolto.fr DH Magazine 146 / 2 ème trimestre 2013
7 Le bâtiment Madeleine Brès a ouvert le lundi 18 mars 2013 Brunet Saunier Architecture Vos liens avec le GHEM sont donc particulièrement étroits? Tout à fait. Il y avait eu il y a quelques années une ébauche de rapprochement entre les deux hôpitaux, avec l idée pour certains d aller jusqu à une fusion, mais qui ne reposait pas sur une réalité de projet médical commun, sur des territoires qui restent malgré tout assez distincts. L échec de cette démarche nous a cependant permis par la suite de réorienter l approche stratégique de manière plus pragmatique et concrète vers des projets de coopération ciblés et à forte valeur ajoutée. Aujourd hui, nos deux établissements sont engagés dans des programmes de coopération et de mutualisation dans un grand nombre de domaines. En clinique, des filières de prise en charge sont organisées en gériatrie, en cancérologie au travers d une fédération médicale inter hospitalière d onco hématologie et de radiothérapie, pour la permanence de soins en chirurgie traumatologique et viscérale avec une organisation originale de gardes alternées, et aussi pour la chirurgie ORL avec un seul service inter hospitalier de territoire. Pour les activités médico-techniques, nous avons réparti sur un seul site la préparation des chimiothérapies à Argenteuil, la stérilisation centrale à Eaubonne, la biologie médicale dans une organisation commune avec un middleware commun, sans duplication des analyses très spécialisées, avec sans doute à terme la création d un GCS de moyens. D autres sujets de coopération sont en discussion, avec une volonté partagée de services d intérêt commun dans un cadre de service public de territoire. Comme vous avez pu le noter, il existe aussi des coopérations avec d autres établissements en particulier avec notre «grand» voisin qu est l AP-HP. Si l AP-HP est un capteur de patientèle, la proximité de ce dernier est un atout pour l hôpital du fait de la facilité d accès à des équipes très spécialisées. La proximité avec Paris en général est un atout. Ainsi, nous ne souffrons pas trop de problèmes de recrutement liés à la démographie médicale sauf dans les disciplines classiquement en difficulté comme l anesthésie, l imagerie, les urgences. Cette proximité n exclue pas de contribuer ou de recourir à ces projets innovants de télémédecine, soit en tant que requérant dans le domaine de la neurologie d urgence pour la prise en charge des AVC avec l hôpital Bichat, soit en tant qu expert requis en dermatologie au profit des détenus de la prison de Bois d Arcy, avec une perspective d extension de l organisation à l ensemble des centres de détention de la région en n 2 ème trimestre 2013 / DH Magazine
8 La coopération territoriale : un enjeu essentiel pour le CH d Argenteuil Entretien avec Dr Sylvie Peron, Présidente de la CME, Chef du pôle Psychiatrie et santé mentale Dr Jean-Claude Couffinhal, Vice-président de la CME, Chef du pôle Cœur, poumons, vaisseaux, médecine interne et appareil locomoteur DH MAGAZINE En quoi la coopération territoriale est-elle nécessaire aujourd hui pour l hôpital public? DR Sylvie Peron La coopération territoriale hospitalière s inscrit dans la problématique de l offre de soins sur le territoire. Il s agit donc de coupler deux éléments potentiellement contradictoires que sont la nécessité d avoir des hôpitaux de proximité, offrant une qualité des soins sans coûts prohibitifs, et de les coupler à un maillage territorial efficace. C est dans cette idée que l hôpital d Argenteuil s est tourné vers le GHEM. La coopération territoriale a d abord pour objet d élargir la palette de soins mais aussi de mutualiser des moyens. Public et privé n en tirent pas le même bénéfice. Dans l entreprise privée, les mutualisations favorisent en général des économies de personnel. Or, dans le public, nous sommes déjà en sous-effectif. Le principal intérêt réside alors dans le fait de disposer d équipes plus grandes notamment en chirurgie ce qui renforce l attractivité de l hôpital public pour les patients comme pour le personnel. Quelles sont les réalisations du CH d Argenteuil dans ce domaine? S.P. Avec le GHEM nous avons mis en place plusieurs partenariats afin d étoffer l offre et la qualité des soins au profit de la patientèle comme la garde alternée en chirurgie viscérale et orthopédique pour répondre sans délais aux urgences chirurgicales, des complémentarités en ORL, une fédération dans la prise en charge des cancers, et bien d autres choses. De façon plus générale, nous organisons des rencontres avec les médecins des territoires concernés par le biais de séminaires de travail, directoires communs, pour créer la dynamique des projets sachant que les soins partagés sont l efficience de la médecine modernisée de demain. Nous avons également développé des partenariats avec le privé. Nous avons signé avec le groupe CLINEA- ORPEA il y a cinq ans à propos de la Clinique d Orgemont à Argenteuil une convention qui met à notre disposition 20 lits d hospitalisation complète y compris «sous contrainte» réservés aux patients de psychiatrie du secteur. Le prix de journée de ces lits privés a été établi par la CRAMIF de sorte que les patients ne ressentent aucune différence pécuniaire avec le public. Quel est le rôle de la CME dans la politique de qualité des soins du CH? S.P. Il y a plusieurs axes sur lesquels la CME est engagée notamment dans l amélioration de la qualité et de la gestion des risques liés aux soins, le développement professionnel continu. Ces dispositions ont toujours été une préoccupation majeure de l hôpital. Le DPC est couplé à l évaluation des pratiques des personnels médicaux et paramédicaux, laquelle est pilotée par la CME avec le soutien de l Administration. L ensemble répond aux exigences de certification de la Haute Autorité de Santé (HAS). L hôpital dispose d un coordonnateur qualité et gestion des risques et nos indicateurs qualité ont toujours été très satisfaisants. Nos préoccupations actuelles concernent la gouvernance hospitalière et surtout la réduction des prérogatives de la CME depuis la loi HPST. Auparavant, la CME était consultée sur bons nombres de sujet de la vie hospitalière, elle donnait un avis sur l intégration et le recrutement des médecins dans l hôpital, la nomination des chefs de pôle, le budget. Aujourd hui, elle est essentiellement informée, ce qui demande au Président de CME l énergie du «rassembleur» pour pallier cette insuffisance par une bonne communication dans une parfaite transparence! 116 DH Magazine 146 / 2 ème trimestre 2013
9 Quel rôle peut jouer la CME dans la conduite de projets médicaux et chirurgicaux innovants? DR Jean-Claude Couffinhal Il faut d abord noter la grande modernité de l hôpital d Argenteuil. La plupart des chirurgies modernes sont réalisées ici, et ce avec un matériel de pointe. Par exemple, les interventions lourdes cœlioscopiques en chirurgies urologique, digestive et thoracique sont réalisées en 3D haute définition, ce qui nous rapproche des performances des robots. Au-delà des innovations technologiques, notre politique vise à développer la chirurgie ambulatoire et à limiter les interventions invasives à ce qui est strictement nécessaire. Nos collègue digestifs détiennent un record, réalisant plus de 90 % de leurs cholécystectomies à froid en ambulatoire. En chirurgie laser de résection endoscopique prostatique, en chirurgie du sein cancérologique avec ganglion sentinelle, là encore ambulatoire. 75 % de la chirurgie artérielle vasculaire est réalisée en endovasculaire contre 25 % d actes conventionnels. Cette politique proactive répond également à des impératifs économiques entraînant une réduction constante de la durée moyenne de séjour (DMS). Une CME active dans le projet médical permet d impulser un certain nombre d innovations médicales et économiques. Notre taux de chirurgie ambulatoire est de 60 % et ne cesse de progresser, alors que nous n avons pas d ophtalmologie chirurgicale. L hôpital dispose en outre d une comptabilité analytique depuis plusieurs années ainsi que de tableaux de bord permettant un pilotage médico-économique au niveau de chaque pôle. Les projets innovants nécessitent une collaboration efficace et confiante entre la CME et la Direction. également une Coordination territoriale de cicatrisation (CTC) en collaboration avec le GHEM qui a pour objectifs de raccourcir les délais de prise en charge des patients porteurs de plaies des membres inférieurs, réduire les durées de cicatrisation et abaisser le taux d amputation. Nos coopérations constituent une offre de soins attractive au-delà de notre territoire avec 8 % de recrutement supplémentaire. n Comment la chirurgie s intègre-t-elle dans la coopération territoriale hospitalière dans le Vald Oise? J.C.-C. L important est de raisonner en filière de soins en termes de développement de l offre de soins publique en chirurgie programmée et de permanence des soins dans le contexte défavorable de la démographie médicale. Avec le GHEM nous assurons la permanence des soins en chirurgie digestive et orthopédique au moyen d une garde alternée pour la nuit profonde. Avec le Centre hospitalier de Pontoise nous collaborons sur la permanence des soins diurne et nocturne en chirurgies vasculaire et urologique. Nous avons un projet de collaboration sur la chirurgie bariatrique pour potentialiser la prise en charge de l obésité et une approche pour regrouper les chirurgies carcinologiques soumises à seuil et autorisation. Nous développons REMERCIEMENTS ART MANIAC S.A.S Entreprise générale de peinture 10 ruelle Dordet VILLIERS LE BEL entreprise@art-maniac.eu 2 ème trimestre 2013 / DH Magazine
10 Une rencontre entre l architecture et le projet de soins Entretien avec Pascale Lemasçon Coordonnatrice générale des soins infirmiers de rééducation et médicotechniques & Renaud Feydy Directeur adjoint en charge du projet «Madeleine Brès» DH MAGAZINE En quoi consiste le plan de modernisation de l Hôpital d Argenteuil? Renaud Feydy Il s agit d un projet de construction d un bâtiment regroupant l ensemble des activités de court séjour sur cinq niveaux, deux en construction traditionnelle et trois en modulaire. Le projet a été conçu en trois tranches de construction. La première tranche ( m²) accueille les chirurgies : viscérale, urologie, orthopédie, traumatologie, gynécologie, thoraco-vasculaire et chirurgie ambulatoire ; ainsi que la réanimation et la cancérologie : oncologie médicale, radiothérapie et unité centralisée de préparation des cytotoxiques. Le bâtiment Madeleine Brès a ouvert le lundi 18 mars Les transferts des services se sont étalés jusqu en mai. En combien de temps avez-vous géré un projet d une telle ampleur? R.F. Suite à la mise au point du programme avec le groupement de conception-réalisation retenu (phase APS), la réalisation de la première tranche fut de 25 mois : un délai extrêmement rapide rendu possible par le procédé de construction modulaire. En effet, l objectif était de construire sur site en zone occupée en maintenant un égal niveau d activité et de qualité de soins et en minimisant les nuisances de chantier. Le procédé choisi repose sur la fabrication en usine de modules équipés selon les besoins préalablement définis par l hôpital, le taux de préfabrication pouvant atteindre 90 % selon les locaux (par exemple, les chambres d hospitalisation). L acheminement sur site et le montage des 3 étages ( m²) se sont réalisés en trois mois. Le projet architectural porté par le cabinet Brunet Saunier architecture a été retenu de par son adéquation avec le cahier des charges établi par l hôpital : harmonisation et standardisation des unités d hospitalisation, et de par sa compatibilité avec le choix préalablement défini du modulaire. Comment le projet «Madeleine Brès» a-t-il été mis au point avec les services de soins? Pascale Lemasçon Les équipes médicales et paramédicales ont été associées dès l établissement du programme. Les unités d hospitalisation du bâtiment Madeleine Brès sont standardisées : poste de soins et Simulation 3D - Brunet Saunier Architecture locaux logistiques centralisés et 30 chambres individuelles calibrage permettant d optimiser la gestion des ressources humaines. Ce projet architectural permettra au Centre hospitalier d Argenteuil de s adapter aux évolutions de son projet médical puisqu aucune unité n est définitivement affectée à une spécialité. Pour exemple, il a été décidé de créer une unité médicochirurgicale regroupant la dermatologie - médecine vasculaire et la chirurgie thoraco-vasculaire alors que les locaux étaient déjà construits et ce sans travaux supplémentaires. Le regroupement des disciplines sur le bâtiment Madeleine Brès a donc suivi une logique de réorganisation globale des activités médicales et du parcours patient. Pour un patient pris en charge en chirurgie ou en oncologie, l ensemble des modalités de prise en charge (consultation, hospitalisation, hôpital de jour) se situe dans un seul et même endroit. Suivant la même logique, les plateaux techniques indispensables au fonctionnement des activités hébergées sont réunis dans le même bâtiment, fluidifiant ainsi les circuits des patients et les flux de personnels. La définition architecturale et organisationnelle de chaque plateau technique a été élaborée spécifiquement par un groupe projet piloté par le référent médical de l unité : bloc opératoire - SSPI, endoscopie, unité centralisée de préparation des cytotoxiques, radiothérapie ainsi qu une unité de soins spécifique, la réanimation. La réalisation d un tel projet dans un délai si court ne fut possible que par un pilotage mobilisant l ensemble des compétences techniques, logistiques et soignantes, avec l exigence d un partenariat constant et itératif. n 118 DH Magazine 146 / 2 ème trimestre 2013
11 Les urgences au cœur du projet de soins du CH d Argenteuil DH MAGAZINE Pouvez-vous nous expliquer le rôle spécifique des urgences sur l Hôpital d Argenteuil? Dr Catherine Le Gall Dans le contexte d une forte demande de soins de la part d une partie de la population, notamment celle qui vit dans des conditions relativement précaires, les urgences revêtent une importance particulière pour les projets de modernisation de l hôpital d Argenteuil. En effet, un grand nombre de personnes sur le bassin de vie a davantage recours au système d urgence qu au système programmé. Jouant bien souvent le rôle de porte d entrée de l hôpital, nos urgences constituent une plaque tournante pour la prise en charge médico-chirurgicale sur le territoire avec passages l année dernière. Il y a donc bel et bien une problématique considérable dans la gestion de l aval des urgences de notre hôpital. Quelles solutions avez-vous mises en place pour gérer le flux de patients? D un point de vue organisationnel, l ensemble des urgences (médicales, chirurgicales, pédiatriques, psychiatriques et gynécologiques) est accueilli sur un même plateau technique. Il y a une polyvalence des urgentistes qui travaillent dans le service. Une Infirmière Organisatrice de l Accueil (IOA) est présente 24h/24 pour trier les patients et les orienter ; un circuit court de prise en charge a été développé. L informatisation complète du dossier patient aux urgences interfacé avec le SIH aide à la gestion du flux des urgences. Des consultations sans rendez-vous en gastro-entérologie, rhumatologie, alcoologie, neurologie aident à gérer les patients. Nous bénéficions aussi d une politique de santé de la ville active avec deux centres municipaux de santé qui accueillent consultations non programmées aux heures ouvrables. Les médecins généralistes du bassin de vie participent depuis 2003 à la permanence des soins par la création d une maison médicale de garde située dans l enceinte de l hôpital. Plus globalement sur le territoire, avec le dispositif CERVEAU*, nous pouvons suivre l activité des urgences et bientôt avoir des indicateurs pertinents de tension de notre structure et des structures voisines ainsi que des information sur les ressources en lits et la disponibilité des lits d hospitalisation grâce au ROR (Répertoire Opérationnel des Ressources), ce qui aide au pilotage. Depuis 2012, au sein de l établissement, la commission des soins non programmés a mis en place une cellule de veille permettant de repérer la tension hospitalière afin de déclencher dans ces situations un certain nombre de mesures : lits supplémentaires, déprogrammations, rappel de personnel. Le partage d information grâce à l informatisation complète du dossier patient aux urgences et dans l hôpital (CristalNet) nous permet également d optimiser la prise en charge médicale des patients aux urgences. Nous attendons avec impatience le développement du DMP et la mise en place d une messagerie sécurisée pour mieux communiquer avec les autres acteurs de soins. Comment gérer l aval des urgences au-delà des situations de crise? La gestion de l aval est un axe central de travail pour les urgences mais surtout pour la communauté hospitalière. L hôpital d Argenteuil améliore au fil des ans son aval comme en témoigne la baisse de 25 % depuis 2010 des patients «hospitalisés» dans les couloirs. Plusieurs structures hospitalières ont été mises en place pour organiser cet aval : en 2004, une Unité d Hospitalisation de Courte Durée (UHCD) de 16 lits, fondamentale pour la fluidité des urgences ; en 2009, un service de médecine polyvalente dédié à l aval des urgences pour les patients polypathologiques ; en 2010, une Unité de Médecine d Orientation (UMEDO) à DMS de l ordre de 3 jours dédiée à des patients en attente de place dans les services hospitaliers de spécialité, variable d ajustement entre le programmé et le non-programmé. Ce service UMEDO va être étendu à 15 lits dans le courant de l année 2013 pour répondre aux besoins de l hôpital. Les besoins en lits gériatriques étant importants, l augmentation des lits de gériatrie aiguë va contribuer aussi à améliorer l aval des urgences. Enfin, l accès aux SSR dès les urgences a été rendu possible grâce au développement de l outil Trajectoire qui permet, dès les urgences, d accéder en 24h à un soin de suite. Mais l aval n est pas qu un problème quantitatif, c est aussi un problème qualitatif. Il reste encore des travaux à mener concernant les conditions d admission, leur pertinence, la mise en place de référents par service pour gérer ses admissions, une amélioration de l information sur la disponibilité des lits en temps réel sur l hôpital ainsi qu une réflexion sur l articulation programmé/ non-programmé. Dans le cadre des travaux menés par le SROS Urgence, notre Direction a accepté que hôpital d Argenteuil soit pilote sur un volet essentiel du SROS afin de travailler cette question : l Aval des Urgences. n Entretien avec Dr Catherine Le Gall, Chef des urgences (*) CERVEAU : Le Centre Régional de Veille et d'action sur les Urgences est un dispositif de gestion des urgences mis en place par l'ars Ile de France 2 ème trimestre 2013 / DH Magazine
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