Fascicule 4/5 PAROIS OPAQUES

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1 Règles Th-U i Fascicule 4/5 PAROIS OPAQUES SOMMAIRE Chapitre I. Introduction Références normatives Définitions symboles et indices Conventions Chapitre II. Méthodes de calcul Résistance thermique R Résistance superficielle Couches thermiquement homogènes Couches solides Espaces d air Couches thermiquement hétérogènes Coefficient de transmission surfacique Parois donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé Formules générales Calcul de parois opaques courantes Parois en contact avec le sol paramètres de calcul Planchers Murs enterrés Parois donnant sur VS ou sur SS non chauffé paramètres de calcul Planchers sur vide sanitaire Plancher sur sous-sol non chauffé Murs Chapitre III. Valeurs par défaut Murs en maçonnerie courante (R) Eléments en briques et blocs de terre cuite Blocs en béton Murs en béton cellulaire (R, U p ) Résistance thermique des murs en béton cellulaire Coefficient de transmission surfacique des murs en béton cellulaire Planchers à entrevous béton ou terre cuite (R) Planchers à entrevous en terre cuite Planchers sans dalle de compression Planchers avec dalle de compression en béton d argile Planchers à entrevous en béton Planchers à entrevous en béton de granulats courants Planchers à entrevous en béton d argile expansé Planchers à entrevous polystyrène (R) Entrevous découpés Entrevous sans languette Entrevous à languette Entrevous moulés Entrevous sans languette Entrevous à languette Entrevous comportant un revêtement en sous-face Dalles alvéolées à base de granulats courants (R) Planchers bas sur vide sanitaire (U e ) Planchers bas sur terre plein (U e ) Autres parois (R) Eléments à base de plâtre pour cloisons et contre-murs Carreaux pleins à enduire Plaques de plâtre à parements de carton Carreaux pleins à parements lisses Carreaux et grands éléments alvéolés Panneaux de particules de bois extrudé Remplissage d une lame d air avec un matériau en vrac Etalement sur un plancher haut d un matériau en vrac Déversement manuel sur plancher plat Soufflage à la machine sur plancher plat Déversement manuel sur plancher à solives Soufflage à la machine sur plancher à solives Matériaux projetés Laines minérales avec liant synthétique Billes de polystyrène expansé Mousse synthétique projetée Panneaux fibragglo Ponts thermiques intégrés courants Ponts thermiques intégrés courants présents dans les systèmes de doublage intérieur des murs Ponts thermiques intégrés courants présents dans les parois légères à ossature bois Ponts thermiques intégrés courants présents dans les bardages métalliques double peau

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3 Règles Th-U 1 Chapitre I Introduction Ce fascicule décrit les principes de calcul des caractéristiques thermiques des parois opaques, et de leurs composants et contient des valeurs par défaut pré-calculées conformément aux normes correspondantes. Le coefficient surfacique moyen de la paroi opaque, déterminé selon ce fascicule, sert notamment : à la vérification de la caractéristique de la paroi opaque par rapport aux caractéristiques thermiques minimales correspondantes fixées par l article 31 de l arrêté relatif à la réglementation thermique Et/ou au calcul du U bât (coefficient moyen des déperditions par les parois du bâtiment) ; la surface de la paroi opaque à prendre en compte est précisée dans le fascicule «Coefficient U bât». Et/ou à la comparaison des produits entre eux 1.1 Références normatives Le calcul des caractéristiques thermiques des éléments d enveloppe du bâtiment, s appuie principalement sur les travaux de la normalisation européenne. A la date de publication de ce document, certaines des normes citées ci-dessous seront toujours au stade de projet (pren). Pour ces projets de normes, la dernière version s applique. NF EN ISO 7345 Isolation thermique Grandeurs physiques et définitions EN ISO Performance thermique des bâtiments Coefficient de déperdition par transmission Méthode de calcul. EN ISO Isolation thermique Matériaux et produits pour le bâtiment Détermination des valeurs thermiques déclarées et utiles NF EN Matériaux et produits pour le bâtiment Propriétés hygrothermiques Valeurs utiles tabulées. NF EN ISO 6946 Composants et parois de bâtiments Résistance thermique et coefficient de transmission thermique Méthode de calcul NF EN ISO Performance thermique des bâtiments transfert de chaleur par le sol méthodes de calcul. NF EN ISO Ponts thermiques dans le bâtiment Flux de chaleur et températures superficielles Partie 1 : méthode générale de calcul. Pr EN ISO ISO 8302 NF EN ISO 8990 Ponts thermiques dans le bâtiment Flux de chaleur et températures superficielles Partie 2 : Ponts thermiques linéaires. Isolation thermique Détermination de la résistance thermique et des propriétés connexes en régime stationnaire Méthode de la plaque chaude gardée. Isolation thermique Détermination des propriétés de transmission thermique en régime stationnaire Méthodes à la boîte chaude gardée et calibrée. 1.2 Définitions, symboles et indices a Définitions Dans le présent document, les définitions de la norme NF EN ISO 7345 et les définitions suivantes s appliquent : Local : Un local est un volume totalement séparé de l extérieur ou d autres volumes par des parois fixes ou mobiles. Espace chauffé : local ou volume fermé chauffé à une température supérieure à 12 C en période d occupation. Dimensions intérieures : Dimensions mesurées de l intérieur des locaux déterminées selon le fascicule «Coefficient U bât». Paroi opaque isolée : Paroi opaque dont le coefficient de transmission thermique U n excède pas 0.5 W/(m 2.K). Paroi transparente ou translucide : Paroi dont le facteur de transmission lumineux (hors protection mobile éventuelle) est égal ou supérieur à Dans le cas contraire elle est dite opaque.

4 2 Règles Th-U Paroi verticale ou horizontale : Une paroi est dite verticale lorsque l angle de cette paroi avec le plan horizontal est supérieur ou égal à 60 degrés, elle est dite horizontale lorsque cet angle est inférieur à 60 degrés. Plancher bas : Paroi horizontale donnant sur un local chauffé uniquement sur sa face supérieure. Plancher intermédiaire : Paroi horizontale donnant, sur ses faces inférieure et supérieure, sur des locaux chauffés. Plancher haut : Paroi horizontale donnant sur un local chauffé uniquement sur sa face inférieure. Liaisons périphériques : Liaisons situées au pourtour d une paroi donnée. Liaisons intermédiaires : Liaisons situées à l intérieur du pourtour d une paroi donnée. Flux thermique φ en W : Quantité de chaleur transmise à (ou fournie) par un système, divisée par le temps. Densité surfacique (ou linéique) du flux thermique ϕ, en W/m 2 (ou W/m) : Flux thermique par unité de surface (ou par unité de longueur). Conductivité thermique λ, en W/(m.K) : Flux thermique par mètre carré, traversant un mètre d épaisseur de matériau pour une différence de température d un kelvin entre les deux faces de ce matériau. Coefficient de déperdition par transmission H, en W/K : Flux thermique cédé par transmission entre l espace chauffé et l extérieur, pour une différence de température d un kelvin entre les deux ambiances. Les températures intérieure et extérieure, sont supposées uniformes. Coefficient de transmission surfacique U, en W/(m 2.K) : Flux thermique en régime stationnaire par unité de surface, pour une différence de température d un kelvin entre les milieux situés de part et d autre d un système. Coefficient de transmission linéique ψ, en W/(m.K) : Flux thermique en régime stationnaire par unité de longueur, pour une différence de température d un kelvin entre les milieux situés de part et d autre d un système. Coefficient de transmission surfacique «équivalent» d une paroi U e, en W/(m 2.K) : Coefficient de transmission surfacique tenant compte à la fois des caractéristiques intrinsèques de la paroi et de son environnement (vide sanitaire, sous-sol non chauffé, sol) Résistance thermique R, en (m 2.K)/W : Inverse du flux thermique à travers un mètre carré d un système pour une différence de température d un kelvin entre les deux faces de ce système. Résistance thermique totale R T, en (m 2.K)/W : somme de la résistance thermique R d une paroi et des résistances thermiques superficielles côtés intérieur et extérieur. Résistance superficielle R s, en m 2.K/W : Inverse du flux thermique passant par mètre carré de paroi, de l ambiance à la paroi pour une différence de température d un kelvin entre celles-ci. Isolation répartie : Isolation assurée exclusivement par l épaisseur de la partie porteuse de la paroi (ex : blocs à perforations verticales en terre cuite, blocs en béton cellulaire). Conductivité thermique «équivalente» en W/(m.K) : Rapport de la résistance thermique d une paroi sur son épaisseur. Maçonnerie courante : Maçonnerie couramment utilisée (à base de béton ou de terre cuite) de conductivité thermique équivalente λ e Ž 0.7 W/(m.K) Couche thermiquement homogène : Couche d épaisseur constante ayant des propriétés thermiques uniformes ou considérées comme tel. Les couches à hétérogénéités faibles et régulières, peuvent être assimilée à une couche thermiquement homogène (ex. : murs en maçonnerie). Un plancher à entrevous non isolants peut être assimilé à une couche thermiquement homogène. Une lame d air d épaisseur constante est considérée comme une couche thermiquement homogène Partie courante d une paroi : Partie constituée d une ou de plusieurs couches superposées, thermiquement homogènes. Pont thermique intégré : Elément intégré dans la paroi, donnant lieu à des déperditions thermiques supplémentaires par rapport à la partie courante.. Dimension caractéristique d une paroi en mètre : Aire de la paroi, divisée par son demi-périmètre. Epaisseur «équivalente» d un système : Epaisseur d un matériau thermiquement homogène, ayant la même résistance thermique que ce système, en mètre. b Symboles Symbole Grandeur Unité U Coefficient de transmission surfacique W/(m 2.K) ψ Coefficient de transmission linéique W/(m.K) χ Coefficient de transmission ponctuel W/K R Résistance thermique m 2.K/W A Surface m 2 l, L Longueur, largeur, linéaire m λ Conductivité thermique W/(m.K) T Différence de température K b Coefficient de réduction de la température h Coefficient d échange W/(m 2.K) 2D, 3D Deux dimensions, trois dimensions B Dimension caractéristique m d Epaisseur m v Vitesse m/s c Indices e Extérieur i Intérieur s Superficiel T, t Total D Direct S Sol u Non chauffé e «Equivalent» iu Intérieur vers local non chauffé ue Local non chauffé vers extérieur a Par convection, par conduction r Par rayonnement m Moyen p Relatif à la paroi g Relatif au sol c Partie courante

5 Règles Th-U Conventions 1.31 Matériaux Les propriétés thermiques des matériaux servant au calcul des parois opaques, doivent être déterminées selon le fascicule «Matériaux» des présentes règles. Pour les besoins de calcul des déperditions à travers le sol, la conductivité thermique du sol doit être prise égale à : a La valeur réelle du site lorsqu elle est connue. Cette valeur doit être moyennée sur une profondeur égale à la largeur du bâtiment en tenant compte de la teneur normale en eau. b La valeur correspondante tirée du tableau I si la valeur réelle n est pas connue. c 2.0 W/(m.K) en absence de toute autre information. Tableau I Description Conductivité thermique λ W/(m.K) argile ou limon 1.5 sable ou gravier 2.0 roche homogène Résistances superficielles La méthode de calcul des résistances superficielles est donnée au 2.11, cependant et en absence d informations spécifiques sur les conditions aux limites des surfaces planes, les résistances superficielles, intérieure (R si ) et extérieure (R se ), suivantes doivent être utilisées : Tableau II Paroi donnant sur : l extérieur R si R (1) se R si +R se un passage ouvert m 2.K/W m 2.K/W m 2.K/W un local ouvert (2) Paroi verticale Flux horizontal Flux ascendant Paroi Horizontale Flux descendant (1) Si la paroi donne sur un volume non chauffé, Rsi s applique des deux côtés (2) Un local est dit ouvert si le rapport de la surface totale des ses ouvertures permanentes sur l extérieur, à son volume, est égal ou supérieur à m 2 /m 3. Ce peut être le cas, par exemple, d une circulation à l air libre, pour des raisons de sécurité contre l incendie. La valeur de R si pour le flux ascendant s applique aux planchers dotés d un système de chauffage intégré et aux entrepôts frigorifiques.

6 4 Règles Th-U Chapitre II Méthodes de calcul Ce chapitre donne les méthodes de calcul du coefficient surfacique intrinsèque global U p et de la résistance thermique R d une paroi opaque quelconque et fournit les formules correspondantes. Une alternative aux méthodes de calcul décrites ci-après, est la mesure de la paroi à la boîte chaude gardée conformément à la norme NF EN ISO Toute fois les résultats de mesure ne valent que pour l échantillon mesuré. La détermination du coefficient surfacique «équivalent» U e des parois en contact avec le sol ou donnant sur un vide sanitaire ou un sous-sol non chauffé, fait l objet d un calcul spécifique détaillé aux 2.22 et Les coffres de volets roulants, intégrés dans la baie, doivent être calculés comme faisant partie de la paroi vitrée, les autres doivent être calculés comme des parois opaques. La méthode générale de calcul des coffres de volet roulant est donnée dans le fascicule «Parois vitrées» 2.1 Résistance thermique R La résistance thermique R d une paroi est l inverse du flux thermique à travers un mètre carré de paroi pour une différence de température d un kelvin entre les deux faces de la paroi. R s exprime en m 2.K/W et elle est fonction des caractéristiques géométriques et thermiques des matériaux constituants la paroi. A l exception des résistances superficielles arrondies à deux décimales, les valeurs des résistances thermiques utilisées dans les calculs intermédiaires doivent être calculées avec au moins 3 décimales Résistance superficielle a surfaces planes La résistance superficielle R s se calcule d après la formule suivante : 1 Rs = h + h a r (1) où h r est le coefficient d échanges par rayonnement, en W/(m 2.K) avec h r = ε h ro (2) h ro =4 σ T 3 m (3) où ε est l émissivité hémisphérique (corrigée) de la surface : à défaut de valeurs données dans les Avis Techniques prendre : ε = 0,9 h ro est le coefficient de rayonnement d un corps noir (voir tableau III) σ est la constante de Stefan-Boltzmann (5, W/(m 2.K 4 )) T m est la température moyenne de la surface et des surfaces environnantes, en K Tableau III : Valeurs de h ro Température moyenne T m h ro C W/(m 2.K) h a est le coefficient d échanges par convection, en W/(m 2.K) Faces intérieures Tableau IV : Valeurs de h c sur les faces intérieures Flux de chaleur h a W/(m 2.K) Ascendant 5.0 Horizontal 2.5 Descendant 0.7

7 Règles Th-U 5 Faces extérieures h a =4 +4 v (4) où v est la vitesse du vent à proximité de la surface en m/s Des valeurs de la résistance superficielle côté extérieur R se, sont données à titre indicatif dans le tableau V en fonction de la vitesse v du vent. Tableau V : Valeurs de R se en fonction de la vitesse du vent Vitesse du vent R se m/s m 2.K/W NOTE : Les valeurs des résistances superficielles intérieures, R si et extérieures, R se, données au 1.32 ont été calculées avec une émissivité corrigé ε = 0.9 et h ro calculé à 20 C côté intérieur et à 0 C côté extérieur pour une vitesse de vent de 4 m/s. b surfaces non planes Les parties en saillie par rapport au plan des parois, telles que des poteaux de structure, peuvent être ignorées pour le calcul de la résistance thermique totale si elles sont constituées d un matériau dont la conductivité thermique n excède pas 2 W/(m.K). Figure 1 Si la partie saillante est constituée d un matériau de conductivité thermique supérieure à 2 W/(m.K), et n est pas isolée, la résistance superficielle, à appliquer à l aire projetée A p de la paroi, doit être corrigée dans le rapport de l aire projetée de la partie saillante à son aire développée réelle A. Ap Rsp = Rs (5) A où R s est la résistance superficielle d un composant plan A p est l aire projetée de la partie saillante A est l aire développée réelle de la partie saillante 2.12 Couches thermiquement homogènes Couches solides Il s agit de couches d épaisseur constante, à hétérogénéités faibles et régulières pouvant être assimilées à des couches homogènes. La résistance thermique d une couche homogène se calcule d après la formule suivante : e R i i = (6) λ où R i e i λ i i est la résistance thermique de la couche i, en m 2.K/W est l épaisseur de la couche i, mesurée d après sa mise en ouvre dans la paroi, en mètre. est la conductivité thermique utile de la couche i déterminée conformément au fascicule «Matériaux», en W/m.K). La résistance thermique d un composant de bâtiment constitué de plusieurs couches superposées, thermiquement homogènes et perpendiculaires au flux de chaleur, est la somme des résistances thermiques individuelles de toutes ces couches. R = Σ R i (7) Espaces d air Certains espaces d air peuvent être considérés comme des couches thermiquement homogènes. Cependant, leur résistance thermique doit faire l objet d un calcul spécifique tenant compte des phénomènes convectifs et radiatifs. Les espaces d air sont traités comme des milieux ayant une «résistance thermique» parce que la transmission de chaleur par convection et par rayonnement y est à peu près proportionnelle à l écart de température des faces qui les limitent. Sont traitées dans ce chapitre : 1 - Les lames d air qui ont une largeur et une longueur toute deux supérieures à 10 fois l épaisseur mesurée dans le sens du flux de chaleur. 2 - Les cavités d air qui ont une longueur ou une largeur comparable à leur épaisseur. 3 - Certains espaces non chauffés (combles perdus, garages, buanderies, ) lorsque leur enveloppe extérieure n est pas isolée. Si l épaisseur d une lame d air varie, il convient d utiliser sa valeur moyenne pour calculer sa résistance thermique. Un traitement spécifique des espaces d air, rencontrés dans les vitrages isolants et dans les profilés de menuiserie, est décrit dans le fascicule «Parois vitrées». a Lames d air La méthode de calcul donnée ci-après s applique aux lames d air dont l épaisseur mesurée dans la direction du flux de chaleur n excède pas 0.3 m. En cas où cette épaisseur dépasse 0.3 m, le calcul de la déperdition doit être effectué en établissant un bilan thermique (coefficient b) comme décrit dans le fascicule «Coefficient U bât». a.1 Lames d air non ventilées Une lame d air peut être considérée comme non ventilée s il n y a pas de disposition spécifique pour un écoulement d air la traversant. Une lame d air non séparée de l ambiance extérieure par une couche isolante mais comportant de petites ouvertures vers l ambiance extérieure, peut aussi être considérée comme une lame d air non ventilée, si ces ouvertures ne sont pas disposées de façon à permettre un écoulement d air traversant et si elles ne dépassent pas :

8 6 Règles Th-U 500 mm 2 par mètre de longueur comptée horizontalement pour les lames d air verticales 500 mm 2 par mètre de superficie pour les lames d air horizontales La résistance thermique d une lame d air non ventilée se calcule d après la formule suivante : 1 Rg= (8) h + h où R g h a h r a r est la résistance thermique de la lame d air, en m 2.K/W est le coefficient de convection/conduction, il s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après le tableau VI. Sens du flux de chaleur Horizontal Ascendant Descendant Tableau VI h a W/(m 2.K) Max (1.25 ; 0.025/d) Max (1.95 ; 0.025/d) Max (0.12 d 0.44 ; 0.025/d) d étant l épaisseur de la lame, en mètre, dans la direction du flux de chaleur est le coefficient de rayonnement ; il s exprime en W/(m 2.K) et se calcule comme suit : h r =E h ro où E est l émittance entre les deux surfaces : E = + 1 (9) ε1 ε2 ε 1 et ε 2 sont les émissivités hémisphériques (corrigées) des surfaces limitant la lame d air. La valeur utile de l émissivité doit tenir compte de l effet de ternissement des surfaces avec le temps. A défaut de valeurs utiles données dans un Avis Technique prendre ε 1 = ε 2 = 0.9. h ro est le coefficient de rayonnement du corps noir (voir tableau III) Des valeurs par défaut de la résistance thermique, sont données au tableau suivant pour des lames d air non ventilées dont les émissivités des deux faces sont au moins égales à 0.8. Les valeurs de la colonne «horizontal» s appliquent également Tableau VII Epaisseur Résistance thermique R de la lame d air (m 2.K)/W mm Flux ascendant Flux horizontal Flux descendant Ces valeurs correspondent à une température moyenne de la lame d air de 10 C Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire. à des flux thermiques inclinés jusqu à ± 30 % par rapport au plan horizontal. a.2 Lames d air faiblement ventilées Il s agit de lames d air dans lesquelles il y a un écoulement d air limité du fait d ouvertures communiquant avec l ambiance extérieure, comprises dans les plages suivantes : > 500 mm 2 mais < 1500 mm 2 par m de longueur comptée horizontalement pour les lames d air verticales > 500 mm 2 mais < 1500 mm 2 par m 2 de superficie pour les lames d air horizontales La résistance thermique d une lame d air faiblement ventilée est égale à la moitié de celle correspondant à une lame d air non ventilée. Néanmoins, si la résistance thermique des couches situées entre la lame d air et l ambiance extérieure est supérieure à 0.15 m 2.K/W, cette résistance doit être remplacée par la valeur de 0.15 m 2.K/W. a.3 Lames d air fortement ventilées Il s agit de lames d air dont les orifices d ouverture vers l ambiance extérieure excèdent : 1500 mm 2 par m de longueur comptée horizontalement pour les lames d air verticales 1500 mm 2 par m 2 de superficie pour les lames d air horizontales Dans ce cas on néglige la résistance thermique de la lame d air et de toute couche située entre la lame d air et l ambiance extérieure. Tout se passe comme si la face extérieure de la paroi se situait à la face intérieure de la lame d air à laquelle on applique une résistance superficielle égale à R si. Figure 2 Traitement des parois à lame d air fortement ventilée b Cavités d air Il s agit de petits espaces d air continus dans le sens de la longueur dont la largeur est inférieure à 10 fois l épaisseur (b < 10 d). Figure 3 La résistance thermique d une cavité d air est donnée par la formule suivante :

9 Règles Th-U 7 1 Rg = (10) 2 d d h + 1 a E h ro b b où R g est la résistance thermique de la cavité d air, en m 2.K/W d est l épaisseur de la cavité, mesuré dans la direction du flux de chaleur, en mètre b est la largeur de la cavité, en mètre h ro, E et h a, sont respectivement calculés d après les formules (3), (9) et le tableau VI. Pour une cavité de forme non rectangulaire, prendre la résistance thermique d un vide rectangulaire ayant la même superficie et le même rapport de forme (b/d) que la cavité réelle. c Espaces non chauffés Lorsque l enveloppe extérieure de certains espaces non chauffés n est pas isolée, les méthodes simplifiées suivantes peuvent s appliquer en assimilant l espace non chauffé à une résistance thermique équivalente (une méthode plus précise pour la prise en compte des déperditions à travers les espaces non chauffés est donnée au fascicule «Coefficient U bât»). c.1 Combles non aménagés En cas d un plancher haut isolé situé sous un comble non aménagé, l espace d air du comble ainsi que la toiture, peuvent être assimilés à une couche d air thermiquement homogène dont la résistance thermique est donnée ci-après : 1 Tableau VIII : Résistance thermique équivalente des combles c.2 Autres espaces Lorsque le bâtiment a un space non chauffé contigu (garages, abris, buanderies, ), l ensemble constitué de l espace non chauffé et des composants de construction externes, peut être assimilé à une couche homogène ayant une résistance thermique R u donnée par : A R u = A Caractéristiques de la toiture Toiture avec tuiles sans écran, panneaux ou équivalent iu (avec R u 0.5 m 2.K/W) (11) où A iu est la surface totale des composants séparant l intérieur du local non chauffé, en m 2 A ue est la surface totale des composants séparant le local non chauffé de l extérieur, en m Couches thermiquement hétérogènes Il s agit de couches présentant une forte hétérogénéité due principalement à la présence simultanée de deux ou plusieurs matériaux ayant des conductivités thermiques différentes. R u 0.06 Toiture à base de feuilles, ou toiture en tuiles 2 avec écran ou panneaux ou équivalent sous 0.2 les tuiles 3 Toit doublé de panneaux et écran 0.3 R u comprend la résistance thermique de l espace d air et la résistance de la toiture en pente. Elle ne comprend pas la résistance superficielle R se de la toiture et elle ne doit pas être prise en compte pour le calcul des caractéristiques intrinsèques du plancher sous comble. Le transfert de chaleur par conduction à travers une couche thermiquement hétérogène est généralement de nature bidimensionnelle sauf cas particuliers où l hétérogénéité est régulière et le transfert est mono dimensionnel (exemple : paroi en briques pleines ou en blocs de béton apparentes avec des joints de mortier verticaux et horizontaux). La résistance thermique R d une couche hétérogène se calcule d après la formule suivante : 1 R = Rsi Rse (12) U p R si, R se Sont les résistances superficielles de la paroi côtés intérieur et extérieur, déterminées selon 1.32, en m 2.K/W. U p est le coefficient de transmission surfacique en W/(m 2.K) de la couche, déterminé selon le Coefficient de transmission surfacique U Le coefficient de transmission surfacique U p d une paroi est le flux thermique en régime stationnaire par unité de surface, pour une différence de température d un kelvin entre les milieux situés de part et d autre de cette paroi. Il s exprime en W/(m 2.K) et il est fonction des caractéristiques géométriques et thermiques des matériaux et des résistances superficielles. Les valeurs des coefficients surfaciques utilisées dans des calculs intermédiaires de parois opaques, doivent être calculées avec au moins 3 décimales. Les valeurs de U servant notamment au calcul de U bât doivent être exprimées avec deux chiffres significatifs Parois donnant sur l extérieur ou sur un local non chauffé Une paroi qui donne sur l extérieur ou sur un local non chauffé (à l exception des vides sanitaires et des sous-sols non chauffés) est caractérisée par son coefficient intrinsèque U p. Les déperditions à travers les parois en contact avec le sol ou donnant sur un vide sanitaire ou un sous-sol non chauffé, sont exprimées à l aide d un coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e calculé en fonction des caractéristiques intrinsèques de la paroi et de son environnement (voir 2.22 et 2.23). En cas de toitures inversées, le coefficient de transmission surfacique doit être majoré d une valeur U pour tenir compte des déperditions supplémentaires dues à l écoulement d eau entre la couche isolante et la couche d étanchéité (se reporter aux Avis Technique) Formules générales Les formules données ci-après dépendent de la configuration géométrique et de la constitution de la paroi. A Parois constituées de couches thermiquement homogènes A.1 Couches perpendiculaires au flux traversant la paroi (ex. : planchers munis d une chape flottante partie courante d un mur à isolation rapportée) Aucun pont thermique structurel significatif ne doit traverser les interfaces entre couches.

10 8 Règles Th-U Figure 4 B Parois incluant des ponts thermiques intégrés Cette famille regroupe la majorité des cas de parois opaques (ex. : murs à isolation rapportée rampants de toitures planchers sous combles perdus bardages industriels). Les ponts thermiques intégrés sont généralement créés par des ossatures porteuses ou par des dispositifs de fixation de la couche isolante à la paroi. Ils peuvent être ponctuels (pattes d attaches, vis de fixation, ) ou filants (ossatures bois ou métalliques, joints de mortier de maçonnerie isolante, etc.). Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calcule d après la formule suivante : 1 U (13) p = R + R + R si où U p est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m 2.K). R si, R se Sont les résistances superficielles côtés intérieur et extérieur de la paroi, déterminées selon 1.32, en m 2.K/W. R est la résistance thermique de la paroi, en m 2.K/W, déterminée comme étant la somme des résistances thermiques de toutes les couches : R = Σ R i A.2 Couches parallèles au flux traversant la paroi Chaque section i parallèle au flux peut être à son tour constituée de plusieurs couches j superposées et perpendiculaires au flux. (ex. : Blocs pleins sans revêtement avec joints horizontaux et verticaux) R 3 R 2 j R 1 se U 1 U 2 i R si Figure 5 Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calcule d après la formule suivante : Ui Ai i U p = (14) Ai i où U p est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m 2.K). U i est le coefficient de transmission surfacique de la section i, il s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après la formule (13) avec : R est la résistance thermique de la section i, en m 2.K/W, déterminée comme étant la somme des résistances thermiques des couches j : R = Σ R j A i est la surface de la section i, perpendiculaire au flux de chaleur, en m 2. R s Figure 6 Le coefficient global U p de la paroi se calcule en fonction du coefficient surfacique en partie courante U c et des coefficients linéiques, ψ, et ponctuels, χ, des ponts thermiques intégrés. ψ i Li + j i χ j U p = U c + (15) A où U p est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m 2.K). U c est le coefficient surfacique en partie courante de la paroi calculé selon la formule (13) ψ i est le coefficient linéique du pont thermique structurel i, calculé selon II du fascicule «Ponts thermiques», en W/(m.K). χ j est le coefficient ponctuel du ponts thermique structurel j, calculé selon II du fascicule «Ponts thermiques», en W/K. L i est le linéaire du pont thermique structurel i, en mètre. A est la surface totale de la paroi, en m 2. Des valeurs par défaut de ψ et de χ, correspondant à des ponts thermiques intégrés courants, sont données au 3.9. C Toutes parois La méthode numérique décrite dans ce paragraphe est générale, elle s applique à toutes les parois sans exception. Cependant son application systématique exige souvent une modélisation en trois dimensions (3D) de la paroi, en conséquence cette méthode n est conseillée qu en cas de parois où la distinction entre partie(s) courante(s) et ponts thermiques intégrés, s avère difficile. Le calcul de U consiste à modéliser numériquement la paroi entière ou bien un ou plusieurs éléments répétitifs de la paroi. Cette modélisation doit être conforme à la norme NF EN ISO parties 1 ou 2, et elle doit aboutir à la détermination du flux total φ traversant le modèle. Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calcule d après la formule suivante : φ U p = (16) A T

11 Règles Th-U 9 où U p φ A est le coefficient de transmission surfacique global de la paroi, en W/(m 2.K). est le flux total exprimé en W (calcul 3D) ou en W/m (calcul 2D). est la surface du modèle, traversée par le flux, en m 2 (3D) ou en m (2D) T est la différence de température entre les ambiances intérieure et extérieure, en K En cas où la paroi comporte plusieurs éléments répétitifs, U p se calcule en fonction de leurs coefficients respectifs U pi au prorata de leurs surfaces correspondantes : Σ i(u pi. Ai ) U (17) p = Σ A i i Un élément répétitif est un élément de même épaisseur que la paroi mais de dimensions plus réduites, qui dupliqué, permet de reconstituer la paroi entière ou une partie de celle-ci. Figure Calcul de parois opaques courantes On propose ici de traiter des configurations types de parois opaques (ou des composants de parois) assez courantes dans le bâtiment. Les configurations de parois non traitées dans cette partie doivent être calculées selon Pour chaque famille de paroi, une fiche correspondante fournit les informations suivantes : 1 Schéma de paroi, donné à titre d exemple. 2 Identification de la partie courante et des ponts thermiques intégrés éventuels. 3 Désignation de la méthode de calcul la plus appropriée. 4 Recommandations à respecter pour la simplification et le bon déroulement du calcul. 5 Incidences possibles des ponts thermiques intégrés sur le coefficient surfacique en partie courante de la paroi, ( U/U c ) exprimées en pourcentage. 6 Des références à d éventuelles valeurs par défaut données dans le document.

12 10 Règles Th-U a Murs lourds à isolation répartie Figure 8 Information Description partie courante Âme du bloc (sans cloisons extérieures éventuelles) + revêtements intérieur et extérieur Ponts thermiques intégrés Joints entre les blocs et les cloisons extérieures des blocs à alvéoles. Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de U p (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 2.1 Calcul de U c (modèle 2D + formule (16)) (Etapes 2.1 à 2.3) 2.2 Calcul de ψ i (modèle 2D) 2.3 Calcul de U p (formule (15)) Recommandations En cas de blocs de terre cuite et pour les cloisons inclinées par rapport au plan de la paroi, on peut utiliser la conductivité thermique moyenne λ =(λ + λ // )/2 Les coupes verticales et horizontales pratiquées dans le mur et servant aux modèles numériques 2D, doivent être localisées de manière à conserver le rapport entre la matière et les cavités d air éventuelles (cas par exemple de maçonnerie alvéolée en terre cuite ou en béton de granulats légers). Les dimensions des coupes pour les modèles 2D doivent être prises sur l élément répétitif. Dans la formule (15) prendre χ j =0 Marge d impact des ponts Murs en béton cellulaire Entre 5 et 35 % thermiques intégrés U/U c Murs en terre cuite Entre 30 et 45 % Valeurs par défaut U, R des murs en béton cellulaire : (voir 3.2) * méthode conseillée b Murs lourds à isolation rapportée Figure 9 Information Description partie courante Mur porteur + couche isolante + lames d air éventuelles + revêtements Ponts thermiques intégrés Ossatures filantes : ψ Pattes d attache : χ Tige de fixation : χ Plots de colle : χ Méthode de calcul Calcul de R mur porteur + revêtement : Mur en maçonnerie : (modèles 2D + formules (16) et (12)), (Etapes 1.1 à 1.2) Mur en couche(s) homogène(s) : (formules (6) et (7)) 1.2 Calcul de U p (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 2.1 Idem 1.1 (Etapes 2.1 à 2.5) 2.2 Calcul de U c (formule (13) 2.3 Calcul de ψ i (modèle 2D ou valeurs par défaut) 2.4 Calcul de χ j (modèle 3D ou valeurs par défaut) 2.5 Calcul de U p (formule (15) Recommandations Les ponts thermiques intégrés situés de part et d autre de la couche d isolant sans pour autant en réduire l é paisseur, peuvent être négligés. Négliger les plots de colle et la lame d air qui en résulte, dans le cas d un isolant intérieur ou extérieur collé. Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques Marge d impact des ponts Isolation par l intérieur ou par l extérieur : Entre 1 et 10 %** thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut R parois de maçonnerie courante : voir 3.1 ψ et χ ponts thermiques intégrés : voir 3.9 * méthode conseillée s il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1 ** Certaines valeurs sont susceptibles d atteindre 30 à 45 % dans certains cas particuliers, notamment quand l ossature métallique coupe l isolant sur toute son épaisseur.

13 Règles Th-U 11 c Murs légers à ossature bois ou métallique Figure 10 Information Description partie courante : Couches d isolants + lames d air éventuelles + revêtements Ponts thermiques intégrés : Ossatures filantes : ψ, Pattes d attache : χ Vis de fixation : χ Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 2.1 Calcul de U c (formule (13)) (Etapes 2.1 à 2.4) 2.2 Calcul de ψ i (modèle 2D ou valeurs par défaut) 2.3 Calcul de χ j (modèle 3D) 2.4 Calcul de U p (formule (15)) Recommandations Les ponts thermiques intégrés situés de part et d autre de la couche d isolant, sans pour autant en réduire l épaisseur totale, peuvent être négligés Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques Marge d impact des ponts Ossatures en bois : Entre 5 et 15 % thermiques structurels U/U c Ossatures métalliques : Entre 20 et 30 % Valeurs par défaut ψ de ponts thermiques intégrés ossature bois : voir 3.9 * méthode conseillée s il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1 d Bardages métalliques et toitures double peau Figure 11 Information Description partie courante Couche d isolant + lames d air éventuelles + parements - Ponts thermiques intégrés Ossatures interrompant la couche d isolant Retours des plateaux métalliques - Tôles nervurées, (ψ) Vis de fixation de la tôle de bardage, (χ) Jonction entre ossature verticale et retour des plateaux (χ) Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de U p (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 2.1 Calcul de U c (formule (13)) (Etapes 2.1 à 2.4) 2.2 Calcul de ψ i (modèle 2D ou valeurs par défaut) 2.3 Calcul de χ j (modèle 3D) 2.4 Calcul de U p (formule (15)) Recommandations Les ponts thermiques intégrés situés de part et d autre de l isolant (sans pour autant en réduire l épaisseur totale), peuvent être négligés Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques On néglige la résistance des lames d air formées par les nervures du bardage. Marge d impact des ponts Entre 20 et 50 %** thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut ψet χ de ponts thermiques intégrés : voir 3.9 * méthode conseillée s il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1 ** certaines valeurs sont susceptibles d atteindre 50 à 80 % dans certains cas notamment en bardage double peau avec un isolant inséré dans les plateaux.

14 12 Règles Th-U e Panneaux sandwich Figure 12 Information partie courante Couche d isolant + parements Ponts thermiques intégrés Emboîtement entre panneaux, (ψ 1 ) Vis de fixation du panneau à l ossature, (χ 1 ) Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16)) Description Méthode de calcul 2 * 2.1 Calcul de U c (formule (13)) (Etapes 2.1 à 2.4) 2.2 Calcul de ψ i (modèle 2D ou valeurs par défaut) 2.3 Calcul de χ j (modèle 3D) 2.4 Calcul de U p (formule (15)) Recommandations Les ponts thermiques structurels situés de part et d autre de la couche d isolant, sans pour autant en réduire l épaisseur totale, peuvent être négligées Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques En cas de panneaux à épaisseur variable, une modélisation numérique de la partie courante est préconisée puisqu elle permet la prise en compte de la variation de l épaisseur d isolant. Marge d impact des ponts Entre 5 et 15 %** thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut non * méthode conseillée s il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1 ** certaines valeurs sont susceptibles d atteindre 20 % dans certains cas. f Planchers lourds à isolation rapportée Figure 14 Information Description partie courante Si dalle pleine : dalle + couche isolante + revêtements Si plancher à entrevous : coupe dans l axe de symétrie de l entrevous Ponts thermiques intégrés Fixations ponctuelles éventuelles de l isolant (χ) Poutrelles et cloisons des entrevous (si dalle à entrevous) Méthode de calcul 1 * 1.1 Calcul de R dalle porteuse + revêtement : (Etapes 1.1 à 1.4) Entrevous en maçonnerie + dalle de compression : (modèles 2D + formules (16) et (12) ou valeurs par défaut) Pour les toitures inversées, Dalle à couche(s) homogène(s) : (formules (6) et (7)) se rapporter aux documents 1.2 Calcul de U plancher sans l effet des fixations ponctuelles (modèle 2D + formule (16)) d Avis Technique. 1.3 Calcul de χ j (modèle 3D ou valeurs par défaut) 1.4 Calcul de U p (formule (15) en attribuant à U c la valeur de U obtenue à l étape 1.2. Recommandations En cas de chape flottante sur plaque à plots supports de tubes de planchers chauffants, le calcul s effectue selon 2.2.C. Marge d impact des ponts Dalle pleine : Entre 0 et 10 % thermiques intégrés U/U c Plancher à entrevous : - Valeurs par défaut R, planchers à entrevous béton ou terre cuite : voir 3.3 * méthode conseillée

15 Règles Th-U 13 g Planchers lourds à isolation répartie Figure 13 Information Description partie courante Plancher + revêtements Ponts thermiques intégrés Inexistants Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 2 Calcul de Up selon la formule (13) Recommandations pas de recommandations spécifiques Marge d impact des ponts 0 % thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut non * méthode conseillée h Planchers à entrevous isolants Figure 10 Information Description partie courante Coupe dans l axe des entrevous Ponts thermiques intégrés Poutrelles de béton Fixations ponctuelles éventuelles du revêtement en sous face Jeux verticaux de jonction entre languettes Méthode de calcul 1 * 1.1 Calcul de U plancher sans l effet des fixations ponctuelles (modèle 2D + formule (16)) (Etapes 1.1 à 1.3) 1.2 Calcul des fixations ponctuelles éventuelles χ j (modèle 3D ou valeurs par défaut) 1.3 Calcul de U p (formule (15) en attribuant à U c la valeur de U obtenue à l étape 1.1. Recommandations Utiliser les valeurs par défaut pour l effet des fixations ponctuelles Marge d impact des ponts thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut R, planchers à entrevous polystyrène (effet des fixations ponctuelles exprimé en terme de perte de résistance R) : voir 3.4

16 14 Règles Th-U i Planchers ou rampants à ossature bois Figure 16 Information Description partie courante Couche(s) d isolant + lames d air éventuelles + parements Ponts thermiques intégrés : Ossatures en bois, (ψ 1 ) (Figures 16.a, b, c) Rails métalliques, (ψ 2 ) (Figure 16.a, c) Suspentes métalliques éventuels, (χ 1 ) (Figure 16.a, c) Jonction entre panne et chevron (χ 2 ) (Figure 16.c) Méthode de calcul 1 1 Calcul direct de U p (modèle 3D + formule (16)) Méthode de calcul 2 * 1.1 Calcul de U c selon la formule (13), (Etapes 1.1 à 1.4) 1.2 calcul de ψ i (modèle 2D ou valeurs par défaut) 1.3 Calcul de χ j (modèle 3D ou valeurs par défaut) 1.4 Calcul de U p (formule (15)) Recommandations : Les ponts thermiques structurels situés de part et d autre de la couche d isolant sans pour autant en réduire l épaisseur totale, peuvent être négligées Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques Si rampant, négliger la résistance thermique des couches située au-dessus des chevrons Marge d impact des ponts Entre 5 et 25 % thermiques intégrés U/U c Valeurs par défaut ψ, χ des ponts thermiques structurels : voir 3.9 * méthode conseillée s il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode Parois en contact avec le sol Les déperditions à travers les parois en contact avec le sol ne dépendent pas uniquement des caractéristiques intrinsèques de la paroi, mais aussi du flux de chaleur à travers le sol. Elles sont exprimées au moyen d un coefficient surfacique «équivalent» dont la méthode de calcul est donnée ci-après (pour plus d information, se référer à la norme NF EN 13370). Des valeurs par défaut du coefficient surfacique équivalent U e de planchers bas sur terre plein, sont données au Paramètres de calcul a.1 Dimension caractéristique du plancher : A B' = (18) 1 2 P où B est la dimension caractéristique du plancher, en mètre A est l aire du plancher bas en contact avec le sol P est le périmètre du plancher bas mesuré du côté intérieur, en mètre

17 Règles Th-U 15 a.2 Epaisseur équivalente du plancher en contact avec le sol : d t =w +λ s (R si +R f +R se ) (19) où d t w λ s est l épaisseur «équivalente» du plancher, égale à l épaisseur du sol ayant la même résistance thermique totale que ce plancher, en mètre. est l épaisseur totale du mur supérieur, toutes couches comprises, en mètre. est la conductivité thermique du sol non gelé déterminée selon 1.31, en W/(m.K) R f est la résistance thermique du plancher en contact avec le sol y compris l effet des ponts thermiques intermédiaires (un exemple de calcul de R f est donné en a5), en m 2.K/W. R si, R se Sont les résistances superficielles de la paroi côtés intérieur et extérieur, déterminées selon 1.32, en m 2.K/W. a.3 Epaisseur équivalente des murs enterrés : d w = λ s (R si +R w +R se ) (20) où d w R w est l épaisseur «équivalente» du mur enterré, égale à l épaisseur du sol ayant la même résistance thermique totale que le mur, en mètre. est la résistance thermique du mur enterré toutes couches comprises, en m 2.K/W. a.4 Autres paramètres D R n d n z est la largeur ou la profondeur de l isolation périphérique respectivement horizontale ou verticale, en m. est la résistance thermique de l isolation périphérique horizontale ou verticale (ou du mur de fondation) en m 2.K/W. est l épaisseur de l isolation périphérique (ou du mur de fondation en cas d isolation répartie), en mètre. est la profondeur moyenne au-dessous du sol de la face inférieure du plancher bas du sous-sol chauffé, en mètre a.5 Calcul de R f R f doit tenir compte des ponts thermiques des liaisons éventuelles avec le plancher bas. R c A ψ Soit un plancher bas de surface A donnant sur un vide sanitaire, un sous-sol non chauffé ou en contact avec le sol, et supporté par un refend intermédiaire de longueur L (voir figures cidessus) et soient : R c la résistance thermique du plancher en partie courante, et U c le coefficient surfacique correspondant, ψ le coefficient linéique de la liaison plancher bas refend, R f la résistance thermique globale du plancher incluant l effet de tous les ponts thermiques situés entre le local chauffé et le vide sanitaire, et U f le coefficient surfacique correspondant. R f se calcule par la formule suivante : 1 R f = 2Rsi U f avec : A ψ.l U f = U c + A et U R si étant la résistance superficielle côté intérieur et côté vide sanitaire Planchers Plan c 1 = R + 2R a Planchers sur terre plein Le coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e d un plancher bas sur terre plein s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après les formules suivantes : Plancher à isolation continue (figure 17) U e = U c (21) Plancher à isolation périphérique (figure 18) ψ U U 2 (22) e = c + B' c L si Coupe verticale Figure 17

18 16 Règles Th-U c Planchers hauts enterrés ΣR i Figure 18 Où U c est le coefficient surfacique «équivalent» du plancher sans l effet de l isolation périphérique : 2λ B' Si d t <B U = s π c ln (23) + 1 πb' + d t dt λs Si d t B Uc = (24) 0.457B' + d ψ est un terme correctif qui tient compte de la présence d une isolation périphérique : Horizontale λ D D ψ = s (25) ln + 1 ln + 1 π dt dt + d' λ Verticale s 2D 2D ψ = ln (26) + 1 ln + 1 π dt dt + d' d étant l épaisseur supplémentaire «équivalente» résultant de la couche d isolant périphérique, elle s exprime en mètre et se calcule d après la formule suivante : d = λ s R n d n (27) b Planchers bas de sous-sol chauffé z > 0 w Sous-sol chauffé Figure 19 Le coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e d un plancher bas en sous-sol chauffé s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après les formules suivantes : z Si d < B = 2λs πb' t + Ue ln + (28) z + + z 1 2 πb' d t dt z λs Si d B Ue = t + z (29) B' + dt + 2 t R f Figure 20 Le coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e d un plancher haut enterré s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après la formule suivante : 1 Ue = + (30) R R + R i R si i est la somme des résistances thermiques de toutes les couches i comprises entre la face inférieure du plancher et la face supérieure du sol (figure 20), déterminée selon 2.12 ou Murs enterrés Le coefficient de transmission surfacique «équivalent» U e d un mur enterré s exprime en W/(m 2.K) et se calcule d après la formule suivante : 2λ 0.5d z Si d w d t U = s (31) 1+ t e ln + 1 πz dt + z dw Si d w <d 2λs 0.5 d t w z U (32) e = 1+ ln + 1 πz dw + z dw 2.23 Parois donnant sur vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé Les déperditions à travers les parois donnant sur vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé ne dépendent pas uniquement des caractéristiques intrinsèques de la paroi, mais aussi du flux de chaleur à travers le sol et à travers l espace non chauffé. Elles sont exprimées au moyen d un coefficient surfacique «équivalent» dont la méthode de calcul est donnée ci-après (une méthode numérique alternative est décrite dans la norme NF EN 10211). Des valeurs par défaut du coefficient surfacique équivalent U e de planchers bas donnant sur vide sanitaire, sont données au Paramètres de calcul i se Les paramètres de calcul donnés au et les paramètres suivants sont utilisés pour le calcul de U e. d g est l épaisseur «équivalente» de toute isolation posée sur le sol, exprimée en mètre et calculée d après la formule suivante : d g =w +λ s (R si +R g +R se ) (33) R g étant la résistance thermique de toute isolation posée sur le sol, en m 2.K/W.

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