L absorption de l eau et sa localisation chez les plantes
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- Georges Lebeau
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1 L absorption de l eau et sa localisation chez les plantes Objectif : La mise en évidence de l absorption de l eau chez les plantes vertes. Situation dans le programme : 1ere AC du collège ; le cours la nutrition chez les plantes. I. La mise en évidence de l absorption d eau : Manipulation 1 : 1) Matériel utilise : - 2 tubes à essai. - une jeune plante. - l eau. - l huile. 1
2 2) Protocole expérimental : l huile l eau Tube 1 Tube 2 a) On met dans un tube à essai la plantule. b) On ajoute une quantité d eau recouvrant la racine. c) On met en dessous de l eau une couche huileuse. d) Dans le 2eme tube, on met la même quantité d eau et d huile. e) Apres quelques heures on mesure la diminution d eau dans les 2 tubes. -Tube 1 : niveau d eau a baisse. -Tube 2 : niveau d eau constant. 4) Conclusion : -la plantule a absorbé l eau par ses racines Remarque : On peut évaluer cette consommation de façon quantitative grâce à un potomètre. Un potomètre II. La localisation de la zone d absorption : Manipulation 2 : -On prend des grains de sésames et on les mets dans l eau pendant une nuit, puis on les étales sur un papier clinex imbiber d eau dans une cuvette. - Apres quelques jours, sur les racines des sésames apparus on observe des poils. Remarque : Afin de montrer s il y a une relation entre ces poils et l absorption chez les plantes, on effectue l expérience de Rosene. Manipulation 3 : Expérience de Rosene : 2
3 1) Matériel utilise : - 3 tubes à essai contenant de l eau surmonte par l huile. - 3 plantules. 2) Protocole expérimental : Tube 1 : On met la plantule de telle sorte que sa zone pilifère et l apex soit dans l eau. Tube 2 : On met la plantule de telle sorte que sa zone subéreuse et son apex soit dans l eau. Tube 3 : On met la plantule de telle sorte que sa zone pilifère soit émergée dans la couche huileuse. Tube 1 Tube 2 Tube 3 - Les plantules du tube 1 et 2 continuent à survivre. - La plante du tube 3 se fane. 4) Conclusion : - L absorption racinaire se fait au niveau de la zone pilifère. III. L absorption au niveau cellulaire : Manipulation 4 : 1) Matériel utilise : - Un oignon rouge. - Une pince. - Une lame et lamelle. - Un microscope optique. - Solution de saccharose 45% dans un bécher S1. - Solution de saccharose 10% dans un bécher S2. - Verre de montre. 2) Protocole expérimentale : 3
4 - Des petits fragments épidermiques prélevés sur une écaille de bulbe rouge sont mis pendant quelques minutes dans les solutions S1 et S2. - Puis on réalise des observations microscopiques des 2 fragments. Cellules turgescentes dans S2 Cellules plasmoliseés dans S1 4) Conclusion: -La solution S1 de 45% saccharose = solution hypertonique. -La solution S2 de 10% saccharose = solution hypotonique. -La cellule a vacuole rétractée = cellule plasmolyseé. -la cellule a vacuole pleine = cellule turgescente. -Il y a un flux d eau du milieu hypotonique vers le milieu hypertonique. - ce flux d eau est régi par la loi d osmose. - la pression osmotique : π = n.r.t ; π = n.r.c/m Avec R= 0,082 Remarque : La concentration du milieu qui donne l isotonie c est la concentration qui est égale à celle qui se trouve à l intérieur des vacuoles. IV. Poil absorbant: - L absorption d eau se fait au niveau de la zone pilifère des racines, grâce aux poils absorbants. Grandes cellules différenciées de l assise pilifère; pouvant absorber l eau et les sels minéraux du sol. Elles forment une énorme surface de contact avec le sol. Leur croissance est rapide mais leur durée de vie est courte. 4
5 V. Les moteurs du flux hydrique : Poussée racinaire : la racine fonctionne comme un osmomètre ayant une force de succion supérieure a celle du sol. Transpiration : au niveau des feuilles, plus l eau s évapore, plus la tension est grande et plus l eau monte dans le xylème. VI. Conclusion générale: L eau est un élément indispensable pour la survie des plantes. Les plantes se procurent de l eau existant dans le sol à l aide des poils absorbants. L absorption de l eau se fait conformément aux lois de l osmose. 5
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