Les filières littéraires et SHS : un autre regard Quelles compétences, quels changements pédagogiques? 10 mars 2014, Gaîté lyrique, Paris

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1 Les filières littéraires et SHS : un autre regard Quelles compétences, quels changements pédagogiques? 10 mars 2014, Gaîté lyrique, Paris LANCEMENT Les participants ont été accueillis avec café et viennoiseries. La cellule a présenté rapidement IDEA et le principe du LabIDEA puis a demandé à la vingtaine de participants de se lancer une balle et de dire en un mot ce que leur évoquait les filières littéraires et SHS : pour les participants, ces disciplines sont à la fois synonymes de «culture», «curiosité», «créativité», «adaptabilité» mais aussi d «archaïsme», «méconnaissance» et de «manque de valorisation». Les animatrices ont posé la problématique de la séance grâce à un diaporama soulignant : les clichés des entreprises sur les littéraires et réciproquement ; les compétences et atouts des étudiants de ces filières ; les pistes de changements possibles. TÉMOIGNAGES 3 témoignages portant sur des expériences mises en place pour revaloriser ces filières et les rapprocher du monde professionnel ont suivi : Virginie Tahar (professeur agrégé de lettres modernes) et Nicole Dubois (maître de conférences en anglais) ont décrit l initiative «Atout Jeunes Université» (AJU) et le projet qu elles mènent avec 19 étudiants de lettres et langues chez L Oréal : étude de l image de la femme chez Lancôme et Yves-Saint-Laurent, recherche de références artistiques, production de textes lors d ateliers d écriture créative, présentations orales aux équipes de L Oréal. > en savoir plus Isabelle Astier (professeure de sociologie, Université de Picardie Jules Verne) a parlé de l accompagnement qu elle propose à ses étudiants pour les aider à concevoir leur projet professionnel. Anaïs Gaillard (chargée de mission 2PLG, Université Rennes 2) a expliqué les enjeux et principes de l IDEFI 2PLG qui consiste à offrir aux étudiants de licence Lettres et Sciences Humaines des modules de préprofessionnalisation dans les domaines des métiers de la culture, de l administration ou de l enseignement. > en savoir plus 1

2 Antoine Roland (consultant, fondateur de Correspondances digitales et intervenant professionnel à Sciences Po Paris) a ensuite proposé sa vision des collaborations possibles entre étudiants, enseignants, institutions culturelles et entreprises, grâce à la pédagogie de projet : Des compétences transversales à développer chez les étudiants : travail en groupe adaptation/autonomie organisation/gestion du stress compréhension des enjeux, du contexte créativité Un contexte actuel favorable avec l essor : du numérique des modèles participatifs de nouvelles modalités de diffusion du savoir Des exemples de collaborations réussies entre : WhoArtYou, Le plus grand Musée de France, Sciences Po et l Ecole du Louvre SmartApps, le Petit Palais et Paris Ouest Nanterre Studio Adeline Rispal, Muséomix et l Université d Artois Des enjeux forts : améliorer l employabilité des étudiants les préparer au monde professionnel innover en pédagogie développer le réseau professionnel Des changements nécessaires : du rôle des enseignants du regard et de la place de l entreprise à l égard de l université des modes pédagogiques et d évaluation > en savoir plus : Les Humanités du futur : quelle valeur ajoutée dans la société actuelle? PAUSE Moment informel d échanges de points de vue et de cartes de visite (cf. liste des participants ci-jointe). 2

3 DÉBAT Suite à la présentation d Antoine Roland, la cellule a fait réagir les participants selon la dynamique de Bono, qui consiste à adopter différents points de vue sur une même question. D abord, on a coiffé le chapeau jaune, c est-à-dire positif, afin d envisager le potentiel que représentent les étudiants de ces filières pour les entreprises et réciproquement, puis l on a coiffé le chapeau rouge (négatif) qui autorise les participants à évoquer les obstacles, freins ou problèmes soulevés par la thématique : Enfin, le chapeau vert (créatif), remplacé en l occurrence par la casquette fantaisiste de Charles Bovary, a permis aux participants d imaginer des solutions : 3

4 SÉANCE DE CRÉATIVITÉ Puis les discussions se sont poursuivies en 3 sous-groupes avec l objectif de trouver des solutions aux obstacles envisagés ou des idées de projet et de les présenter au reste du groupe en 2 minutes chrono sous forme de dessins, cartes conceptuelles ou exposés oraux. La plupart des idées se rejoignaient autour de la pédagogie de projet et de la nécessité d inventer des moyens de rapprocher les étudiants des filières LLSH du monde professionnel. On peut retenir par exemple les idées suivantes : Organiser des journées de valorisation des stages et premières expériences professionnelles : retours d expériences des étudiants et jeunes diplômés sur une thématique (soit autour d un domaine professionnel culture, administration, etc. soit autour d un type d entreprises ou de structures d accueil) pour changer le regard des professionnels sur les filières LLSH et réciproquement et pour garder le lien avec les anciens étudiants. Créer une Licence 3 Pro-philo basée sur la pédagogie de projet : par exemple, une UE «projet» obligatoire (3 à 5 ECTS) autour d une thématique annuelle (ex. l animal), avec des entreprises qui parrainent les étudiants et un binôme moteur au sein de la formation constitué d un référent enseignant et d un référent professionnel pour animer le dispositif. La pédagogie serait innovante avec du design thinking, du crowdfunding et une évaluation des compétences basée sur un référentiel. Elaborer une plateforme permettant aux enseignants, étudiants et professionnels (entreprises, collectivités) de proposer et de choisir des projets. La plateforme serait gérée par un community manager chargé de l animer et de développer les relations des filières LLSH avec le monde professionnel. SUITES POSSIBLES Accompagner le montage de nouveaux projets inter-établissements au sein d Université Paris-Est à destination des filières littéraires et SHS Développer des partenariats entre les établissements d enseignement supérieur et des institutions culturelles, des collectivités territoriales, des entreprises, des associations 4

5 Liste des participants Ariadna Ayala Rubio chargée de mission IDEA, UPE Isabelle Astier professeure de sociologie, Université de Picardie Caroline Bessault chargée de mission, UPE Pascale Cayla Cofondatrice de l agence L art en direct Jeanne Chiron jeanne.chiron@gmail.com Doctorante, UPE Melanie Christensen christmel11@gmail.com Enseignante d anglais, ESTP Emmanuelle Cospen- Gharibian emmanuelle.cospen@paris.edu Enseignante de français, Paris College of Art Nicole Dubois nicole.dubois@u-pem.fr MCF anglais, UPEM Anaïs Gaillard anais.gaillard@univ-rennes2.fr chargée de mission IDEFI 2PLG, Annette Gourvil annette.gourvil@univ-rennes2.fr chargée de mission IDEFI 2PLG, Ana-Cecila Hornedo achornedo@adm.estp.fr Enseignante d espagnol, ESTP Elisabeth Kertesz- vial@u-pec.fr MCF italien, UPEC Vial Fabien Lelarge fabien.lelarge@u-pem.fr Enseignant de musicologie, UPEM Anne Lorcy anne.lorcy@uhb.fr chargée de mission IDEFI 2PLG, Florina Manea florina.manea@univ-paris-est.fr stagiaire IDEA, UPE Claire Maussion claire.maussion@univ-paris-est.fr chargée de mission IDEA, UPE Ibrahima M baye ibrahima.mbaye@univ-paris-est.fr stagiaire IDEA, UPE Niko Melissano niko.melissano@louvre.fr Responsable Nouveaux médias, Musée du Louvre Reine N go Ngue reine.ngongue@u-pem.fr assistant ingénieur en charge de l innovation pédagogique, UPEM Patrick Nivolle patrick.nivolle@univ-mlv.fr Responsable du Service Information, Orientation et Insertion Professionnelle, UPEM Virginie Tahar virginie.tahar@u-pem.fr professeure agrégée de lettres modernes, UPEM Benjamin Templier benjamin.templier@u-pem.fr professeur agrégé d anglais, UPEM Jamie Wiens jwiens@adm.estp.fr enseignante d anglais, ESTP Hélène Zerrouki helene.zerrouki@univ-paris-est.fr chargée de mission IDEA, UPE 5