Exemple - Bilan de l entreprise MICRON au 31 décembre 2008 (en millions d euros)

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1 L analyse financière Le bilan comptable d une entreprise est un document de synthèse, établi au moins une fois par an, à la fin de l exercice comptable. Il donne un aperçu du patrimoine de l entreprise et de sa structure financière. Il doit permettre notamment de juger si cette structure est «équilibrée» sur le plan de la solvabilité, ou non. L ACTIF détaille tout ce que l entreprise possédait à la date du bilan (biens et créances) : «Où est l argent?» Le PASSIF précise les sources de financement du patrimoine : «D où vient l argent?» Le total de l actif (état du patrimoine) est forcément égal au total du passif (sources de financement du patrimoine). Exemple - Bilan de l entreprise MICRON au 31 décembre 2008 (en millions d euros) ACTIF PASSIF Immobilisations (nettes) 12,20 Capitaux propres 7,30 Stocks 3,50 Subventions provisions 0,80 Créances diverses 4,20 Dettes à long ou moyen terme 6,00 Disponibilités 1,60 Dettes à court terme 6,80 Bénéfice 0,60 Total 21,50 Total 21,50 Les postes de l ACTIF Les immobilisations : immeubles, matériels, brevets, fonds de commerce, participations dans d autres entreprises. Ces biens, conservés durablement, servent à l exploitation de l entreprise. La plupart se déprécient avec le temps et cette dépréciation est constatée en comptabilité par des amortissements. La valeur nette des immobilisations est égale à leur valeur brute (valeur d origine), déduction faite des amortissements (leur perte de valeur). Les stocks : matières premières, pièces détachées, emballages, produits semi-finis, produits finis non encore vendus Les créances diverses, notamment sur les clients, parfois sur les fournisseurs (acomptes versés sur commandes) et des organismes (exemple : le Fisc) qui doivent rembourser prochainement de l argent à l entreprise Les disponibilités : l argent disponible (ou placé à court terme) en banque et sous forme de liquidités en caisse et les chèques reçus des clients en attente de remise à l encaissement Certaines valeurs de l actif peuvent se déprécier : des stocks peuvent être démodés, des créances peuvent être impayées. Ces dépréciations sont constatées en comptabilité par des provisions. Ce qui apparaît dans l actif, c est la valeur nette des stocks et des créances, après déduction des provisions. Les postes du PASSIF Les capitaux propres : le capital (l argent apporté par les actionnaires) et les bénéfices qui ont été mis en réserves au fil des années, pour contribuer à financer l entreprise. Les subventions et provisions : subventions reçues et provisions constituées pour faire face à des dépenses lourdes et de montant incertain, prévues pour la période à venir (exemple : travaux importants à effectuer dans 2 ans). Les dettes à moyen et à long termes : emprunts à rembourser à plus d un an Les dettes à court terme : envers les fournisseurs, les banques, l administration fiscale, etc., dont l échéance est à moins d un an. La valeur du patrimoine : l actif net comptable L actif net comptable ou situation nette de l entreprise : correspond à la différence entre la valeur totale du patrimoine (le total de l actif) et la part qui sert à couvrir les dettes et qui figure au passif. Exemple : dans l entreprise MICRON Actif net comptable = 21,5 (Actif total) 12,8 (dettes) = 8,7 millions d euros L actif net comptable ne donne qu une valeur «historique» de l entreprise. En effet son calcul prend en compte le prix d achat des immobilisations, diminué des dépréciations théoriques constatées au fil du temps (amortissements). 1

2 Seulement, entre valeur historique ou théorique d une part et valeur réelle d autre part, il peut y avoir un fossé, plus ou moins large et profond, à combler si possible quand on fait une analyse. L actif net réel (souvent appelé aussi actif net corrigé), bien que difficile à estimer, est généralement différent de l actif net comptable. Il est par exemple supérieur si les actifs ont pris de la valeur et/ou si les amortissements et provisions (déduits des valeurs d actifs) sont plus élevés que la dépréciation réelle. Pour obtenir l actif net réel, on prend, non pas la valeur comptable, mais la valeur marchande estimée des actifs «vendables» (immobilisations, stocks, voire l ensemble de l entreprise ). On élimine ainsi des actifs sans valeur marchande : «non-valeurs» et autres «survaleurs». Exemple : dans l entreprise MICRON On obtient les informations suivantes : La valeur réelle des immobilisations est estimée à 18 millions EUR. Les stocks ne valent que 3 millions EUR (une partie des stocks est jugée invendable). Un gros client vient de faire faillite et ne paiera pas sa facture de 0,8 million EUR. La valeur réelle de l actif est de : ,4 + 1,6 = 26 millions EUR. Si l on déduit les dettes, l actif net réel est estimé à : 26 12,8 = 13,2 millions EUR. 2

3 Les méthodes statistiques de prévision des ventes Le budget des ventes, ou budget commercial, a pour but de présenter une prévision des ventes, qui sera ensuite comparée aux ventes réalisées. Une analyse des écarts permettra à l entreprise de procéder à des ajustements de sa politique commerciale. Cet outil de gestion est indispensable pour estimer la demande future sur un marché, en particulier sur un marché export. La prévision est effectuée à partir de l observation des ventes passées. Une tendance est dégagée et projetée dans l avenir. Cette prévision utilise des méthodes statistiques ; les séries statistiques observées sont des séries chronologiques : l une des deux variables observées est le temps, l autre peut être le chiffre d affaires (ventes en valeur) ou les quantités vendues (en unités). Une série n est ajustable que si une tendance à la croissance ou à la décroissance se dessine nettement. La démarche consiste à calculer l équation de la droite d ajustement, de la forme y = ax + b, avant de calculer les coordonnées du point suivant (chiffre d affaires de la période suivante, prévisionnel donc) à l aide de cette équation. Exemple Les ventes à l export aux États-Unis de l entreprise EVENT ont été les suivantes, en milliers d euros : Années Ventes Exportations aux États-Unis Une tendance à la croissance se dessine nettement. La série est donc ajustable linéairement. Trois méthodes peuvent être employées pour effectuer un ajustement linéaire d une série chronologique. La méthode des points extrêmes C est la plus simple des trois méthodes, mais également la moins pertinente. Elle consiste à relier par une droite les deux points les plus extrêmes de la série. La prévision obtenue n est pas très fiable, puisque l équation ne prend en compte que deux points dans la série. Les années correspondent aux abscisses (x) et les chiffres d affaires aux ordonnées (y). Dans l entreprise EVENT : Le 1 er point de la série est de coordonnées (1 ; 438) et le dernier de coordonnées (5 ; 670). On pose : y = ax + b Pour le 1 er point : 438 = 1a + b Pour le 5 e point : 670 = 5a + b On soustrait la 1 re équation de la 2 e : = 4a D où : 4a = 232 et a = 58 On remplace a par 58 dans la 1 re équation : 438 = 58 + b D où : b = = 380 3

4 L équation de la droite d ajustement est donc : y = 58x On utilise cette équation pour prévoir le chiffre d affaires de 2009, c est-à-dire de la 6 e année (x = 6) : y = 58 x = 728 Les ventes prévisionnelles en 2009 s élèvent donc à EUR La méthode des doubles moyennes (méthode de Mayer) Cette méthode consiste à partager la série de points en deux groupes d importance égale et à calculer les coordonnées des deux points moyens correspondant à ces deux sous-séries. On calculera l équation de la droite d ajustement passant par ces deux points moyens, avant de l utiliser pour effectuer la prévision des ventes. Cette méthode est plus fiable que celle des points extrêmes, puisqu elle prend en compte tous les points. Dans l entreprise EVENT : On partage la série en deux groupes de points (trois et deux, car cinq points en tout). 1er point moyen M 1 : x 1 = moyenne des x des trois premiers points = ( )/3 = 2 y 1 = moyenne des y des trois premiers points = ( )/3 = e point moyen M 2 : x 2 = moyenne des x des deux derniers points = (4 + 5)/2 = 4,5 y 2 = moyenne des y des deux derniers points = ( )/2 = 595 Les deux points moyens sont donc de coordonnées : M 1 (2 ; 441) et M 2 (4,5 ; 595) On pose : y = ax + b Pour M1 : 441 = 2a + b Pour M2 : 595 = 4,5 a + b On soustrait la 1 re équation de la 2 e : = 4,5 a 2a D où 154 = 2,5 a et a = 154/2,5 = 61,6 On remplace a par 61,6 dans la 1 re équation : 441 = 2 x 61,6 + b D où : b = ,2 = 317,8 L équation de la droite d ajustement est donc : y = 61,6 x + 317,8 On utilise cette équation pour prévoir le chiffre d affaires de 2009, c est-à-dire de la 6 e année (x = 6) : y = 61,6 x ,8 = 687,4 Les ventes prévisionnelles en 2009 s élèvent donc à EUR La méthode des moindres carrés Cette méthode consiste à calculer l équation de la droite qui passe le plus près possible de tous les points à la fois. C est donc la méthode jugée la plus fiable pour effectuer une prévision. Elle consiste à calculer l abscisse moyenne x et l ordonnée moyenne y, avant de calculer les carrés des coefficients (a) qui minimisent la distance entre chaque point et la droite d ajustement. L équation de la droite d ajustement est de la forme y = ax + b, avec a = ΣXY/Σ X 2 et X = x x et Y = y y Les calculs sont effectués dans un tableau sur le modèle suivant : x y X = x x Y = y y XY X ,6 125, ,6 55, , ,4 19, ,4 338,8 4 Σ x = 15/5 = 3 y = 2 503/5 = 500,6 a = 539/10 = 53,9 4

5 Il suffit de remplacer a, x et y par leurs valeurs respectives dans l équation y = ax + b pour trouver b 500,6 = 53,9 x 3 + b D où : b = 500,6 161,7 = 338,9 L équation de la droite d ajustement est donc : y = 53,9 x + 338,9 On utilise cette équation pour prévoir le chiffre d affaires de 2009, c est-à-dire de la 6 e année (x = 6) : y = 53,9 x ,9 = 662,3 Les ventes prévisionnelles en 2009 s élèvent donc à EUR Ces méthodes d ajustement linéaire sont des outils simples à utiliser, qui permettent à l entreprise de prévoir ses ventes et donc d anticiper ses achats, sa production, etc. Leur limite réside dans l hypothèse de départ sur laquelle ils reposent : le chiffre d affaires est fonction du temps. Or, les ventes à venir d une entreprise ne dépendent pas de ses ventes passées. Elles dépendent du marché et de ses évolutions. Ces méthodes statistiques ne prennent pas en compte l arrivée d un nouveau concurrent, d une nouvelle technologie, d une nouvelle réglementation 5

6 Budget des ventes et saisonnalité Le budget des ventes permet de prévoir les chiffres d affaires à venir, donc d adapter la politique d approvisionnement, la politique commerciale. Mais l activité de l entreprise peut subir des variations importantes au cours de l année : des ventes importantes à certaines périodes, beaucoup moins à d autres. On parle de variations saisonnières lorsque ces phénomènes se reproduisent systématiquement à la même période. Ainsi, une entreprise qui fabrique et commercialise des jouets concentre son activité avant les fêtes de Noël, une papeterie travaille beaucoup avant la rentrée scolaire, un fabricant de glaces travaille plus l été, etc. Il est important d identifier ces variations et de les intégrer dans le budget des ventes, afin d affiner les prévisions. Identification des variations saisonnières Exemple Dans l entreprise Serin, les ventes de matériel de ski à l export Europe sont les suivantes (en milliers d euros) : Année Trimestre Ventes Ventes export Europe La représentation graphique permet de voir les variations saisonnières. On peut aussi repérer une tendance générale à la croissance des ventes, tendance qui peut être ajustée par la méthode des moindres carrés (cf. fiche sur le budget des ventes). Calcul des coefficients saisonniers Plusieurs méthodes sont utilisables, la plus simple étant celle des moyennes saisonnières. 1. On calcule la moyenne des CA trimestriels : Moyenne des 1 ers trimestres : ( )/3 = 520,7 Moyenne des 2 e trimestres : ( )/3 = 255 Moyenne des 3 e trimestres : ( )/3 =160 Moyenne des 4 e trimestres : ( )/3 = 576,7 2. On calcule la moyenne des moyennes : (520, ,7)/4 = 378,1 3. Le coefficient est le rapport entre la moyenne trimestrielle et la moyenne des moyennes. Coefficient du 1 er trimestre = 520,7/378,1 = 1,38 Coefficient du 2 e trimestre = 255/378,1 = 0,67 Coefficient du 3 e trimestre = 160/378,1 = 0,42 Coefficient du 4 e trimestre = 576,7/378,1 = 1,53 La somme des coefficients est égale à 4 ; si on avait calculé des coefficients mensuels et non trimestriels, leur somme aurait été égale à 12. Ces coefficients peuvent être interprétés de la façon suivante : au 1 er trimestre, le CA représente 1,38 fois le CA trimestriel moyen ; ou encore, on vend 38 % de plus au 1 er trimestre. Au 2 e trimestre, le CA ne représente que 0,67 fois un CA trimestriel moyen ; ou encore, on vend 33 % en moins (100 67) au 2 e trimestre. Et ainsi de suite 6

7 Utilisation des coefficients saisonniers dans la prévision des ventes L ajustement linéaire de la série par la méthode des moindres carrés permettra d obtenir le calcul du CA annuel prévisionnel. On utilisera les coefficients saisonniers calculés pour affiner la prévision, par trimestre, compte tenu des variations saisonnières. Dans l entreprise Serin : x y X Y XY X ,5 73,92 406,56 30, ,5 168,08 756,36 20, ,5 222,08 777,28 12, ,5 101,92 254,8 6, ,5 141,92 212,88 2, ,5 103,08 51,54 0, ,5 218,08 109,04 0, ,5 201,92 302,88 2, ,5 211,92 529,8 6, ,5 98,08 343,28 12, ,5 214,08 963,36 20, ,5 291, ,56 30, ,5 143 a = 1 733,5/143 = 12,12 378,08 = 12,12 6,5 + b b = 378,08 12,12 6, = 299,3 y = 12,12x + 299,3 6,5 378,08 Par la méthode des moindres carrés, on trouve l équation d ajustement suivante : y = 12,12x + 299,3 On prévoit les CA trimestriels de 2009 à l aide de cette équation et des coefficients saisonniers : CA trimestriel y = (12,12x + 299,3) coefficient saisonnier 1 er trimestre (x = 13) : y = (12, ,3) 1,38 = 630,5 milliers d euros 2 e trimestre (x = 14) : y = (12, ,3) 0,67 = 314,2 milliers d euros 3 e trimestre (x = 15) : y = (12, ,3) 0,42 = 202,1 milliers d euros 4 e trimestre (x = 16) : y = (12, ,3) 1,53 = 754,6 milliers d euros Cette connaissance des chiffres d affaires corrigés des variations saisonnières permettra à l entreprise d élaborer son budget des encaissements d une façon plus réaliste. 7

8 Budget de trésorerie Outil de pilotage par excellence, le budget de trésorerie permet d anticiper les difficultés financières de l entreprise, mais aussi d optimiser les solutions de financement de façon à réduire les charges financières : Outil d anticipation : les prévisions de trésorerie revêtent une importance particulière lorsque l entreprise est dans une phase de développement rapide ou, a contrario, dans une phase de ralentissement de son activité. Dans tous les cas de figure, il s agit d anticiper les éventuelles crises de liquidité et de prévenir ainsi un état de cessation des paiements. En effet, la détection en amont d insuffisance de trésorerie permet au gestionnaire de rechercher des solutions sans être sous le coup d une urgence ou d une contrainte. Le banquier appréciera également de ne pas être mis «devant le fait accompli». Outil d optimisation : grâce aux prévisions de trésorerie, l entreprise pourra sélectionner et négocier en amont les solutions de financement et de placement les plus avantageuses. Cela lui permettra, entre autres, de réduire le coût de la dette et celui des services bancaires. Principes de construction du budget de trésorerie Le budget de trésorerie est un tableau prévisionnel retraçant les dépenses et les recettes escomptées de l entreprise afin d établir le montant de sa trésorerie, en général, mois par mois. En partant du solde initial de son compte en banque et de sa caisse, on ajoute les encaissements, c est-à-dire les entrées d argent attendues pour tel mois, en tenant compte notamment des délais de paiement accordés aux clients. Puis on déduit les décaissements, c est-à-dire les sorties d argent prévues pour la même période (achats, salaires, impôts, TVA à payer, échéances de remboursement de prêts, etc.). Cette opération permet de déterminer le montant de la trésorerie à chaque fin de mois. Le budget de trésorerie se décompose en plusieurs parties : le budget des encaissements le budget des décaissements le budget de TVA Ces trois budgets donnent lieu à la construction de trois tableaux ; le budget de trésorerie synthétise ces trois tableaux dans un quatrième. Le budget des encaissements À partir du budget d exploitation mensualisé et des délais de règlement (théoriques ou observés), le budget des encaissements sera construit selon la logique suivante : Le CA facturé est traduit en encaissements en fonction des conditions de règlement. Il est également recalculé TTC, puisque le montant perçu du client inclut la TVA. Il ne faut pas omettre de positionner, au titre des encaissements des premiers mois de l année, le dénouement des créances figurant au bilan du 31 décembre N 1, payées sur l exercice suivant. Créances au bilan au Règlements clients janvier Règlements clients février Règlements clients mars Autres encaissements Total encaissements 8

9 Le budget de TVA On recense, sur un tableau spécifique, la TVA collectée ou déductible afférente à chaque encaissement et chaque décaissement à partir du budget des achats/charges et du CA prévisionnel. TVA collectée sur ventes TVA déductible sur achats TVA à décaisser Le budget des décaissements Il sera construit selon la même logique que le budget des encaissements : prise en compte des dettes figurant au bilan au 31/12/N 1, telles que les dettes fournisseurs, les charges sociales ou l impôt sur les sociétés à payer, etc. ; décaissements sur une base TTC, pour les charges assujetties à la TVA. Quelques précautions sont à prendre : si des abonnements ont été positionnés dans le budget d exploitation (ce qui est fréquent), il faut les supprimer. De plus, il faut être attentif au rythme de paiement de certaines charges telles qu un 13 e mois ou un bonus aux salariés en fin d année, paiement de loyers annuellement ou trimestriellement, paiement des charges sociales (mensuellement ou trimestriellement), etc. ; on ignore les dotations aux amortissements, ne générant pas de sortie de cash. Dettes au bilan au Achats au comptant Paiement fournisseurs janvier Paiement fournisseurs février Paiement fournisseurs mars Salaires Cotisations sociales Charges d exploitation Charges financières TVA à décaisser Autres décaissements Total Le budget de trésorerie Ce tableau récapitulatif est établi sur la base des trois budgets précédemment construits. Il fait apparaître, en outre, la position bancaire au début et à la fin de chaque mois. Trésorerie en début de mois Encaissements mensuels Décaissements mensuels Trésorerie en fin de mois Le contrôle des réalisations L analyse périodique des écarts entre les réalisations et les prévisions de trésorerie permet de prendre certaines décisions opérationnelles. Par exemple, le retard répété de règlement de certains clients (ou groupe de clients) devrait conduire à revoir la politique de recouvrement. Par ailleurs, cette analyse permet également de réajuster périodiquement le budget de trésorerie et de produire des prévisions sur plusieurs mois glissants (trois mois, par exemple). 9

10 Exemple de construction d un budget de trésorerie (d après Sujet BTS commerce International SCHATZELE, Nouméa 2003) Extrait de la balance au 31 décembre N 1 en EUR : 401 Fournisseurs , Clients , Sécurité sociale et autres organismes 9 984, État TVA à décaisser 3 612, Banque ,00 53 Caisse 975,00 1 payables en janvier N 2 25 % payables en janvier N, le solde en février N 3 cotisations du 4 e trimestre N 1 à payer en janvier N 4 TVA à payer le 25 janvier N Prévisions d achats de marchandises, d approvisionnements et de charges externes : Janvier N : 6 250,00 EUR HT Février N : ,00 EUR HT Mars N : ,00 HT Les paiements aux fournisseurs s effectuent à 30 jours. Prévisions des ventes pour le 1 er trimestre N : Janvier : ,00 EUR HT Février : ,00 EUR HT Mars : ,00 EUR HT En général, les ventes sont payées 25 % au comptant (clientèle de passage) et le reste à 60 jours. Les salaires s élèvent à 6 400,00 EUR par mois et sont payés l avant dernier jour du mois. Les charges de sécurité sociale représentent 52 % du montant des salaires et sont payées le 1 er mois du trimestre suivant. Un acompte d impôt sur les sociétés doit être payé courant mars N, le montant est estimé à EUR. La TVA à décaisser au titre du mois est payée le 25 du mois suivant. Construction du budget de trésorerie Ventes HT , , ,00 TVA = HT 19,6 % 5 378, , ,00 Ventes TTC , , ,00 Prévisions de Ventes du 1 er trimestre N Achats HT 6 250, , ,00 TVA = HT 19,6 % 1 225, , ,18 Achats TTC 7 475, , ,18 Prévisions d Achats du 1 er trimestre N TVA encaissée sur ventes 5 378, , ,00 TVA déductible sur achats 1 225, , ,18 TVA à décaisser le mois suivant 4 153, , ,82 Budget de TVA du 1 er trimestre N Créances au bilan au , ,25 Règlements clients janvier 8 204, ,78 Règlements clients février 9 430,46 Règlements clients mars ,75 Total encaissements , , ,53 10

11 Budget des encaissements du 1 er trimestre N Dettes au bilan au Dettes Fournisseurs ,00 Dette Sécurité sociale 9 984,00 Dette État - TVA à décaisser 3 612,25 Achats 7 475, , ,18 TVA à décaisser 4 153, ,54 Salaires 6 400, , ,00 Acompte IS 3 200,00 Total décaissements , , ,72 Budget des décaissements du 1 er trimestre N Trésorerie en début de mois , , ,87 Encaissements mensuels , , ,53 Décaissements mensuels , , ,72 Trésorerie en fin de mois 8 231, , ,06 Budget de trésorerie du 1 er trimestre N Commentaire Le budget de trésorerie fait apparaître un déficit dès le mois de janvier, que l entreprise ne parvient pas à recouvrir les mois suivants. Elle doit donc immédiatement trouver des ressources : elle peut proposer à ses clients d anticiper leurs règlements, moyennant un escompte (une réduction de la facture accordée pour paiement comptant). 11

12 Le bilan fonctionnel 1. Définition Le bilan fonctionnel est l outil de base de l analyse financière car il permet de mesurer la solidité de la structure financière de l établissement. L analyse fonctionnelle du bilan classe les éléments de l actif (emplois) et du passif (ressources) selon les fonctions auxquelles on peut les rattacher : investissement et financement (éléments durables), cycle d exploitation (éléments circulants), qui correspondent également à des cycles (cycles longs d investissement et financement et cycles courts d exploitation). L analyse fonctionnelle du bilan correspond donc à une analyse structurelle de l entreprise, de type économique. Le rôle du bilan fonctionnel est : d apprécier la structure financière de l entreprise, d évaluer les besoins financiers et le type de ressources dont dispose la structure financière de l entreprise, de déterminer les équilibres entre les différentes masses, de calculer la marge de sécurité financière de l entreprise. 2. Les grandes masses du bilan fonctionnel Cette analyse se fait à partir du bilan comptable avant répartition (c est-à-dire y compris le résultat de l exercice dans les capitaux propres). On présente le bilan fonctionnel condensé en grandes masses faisant apparaître : Au PASSIF : Ressources stables (durables) : ressources propres + ressources empruntées Passif circulant : dettes circulantes + trésorerie passive (négative) À l ACTIF : Emplois stables : actif immobilisé Actif circulant : stocks + créances + trésorerie active (positive) 3. Élaboration du bilan fonctionnel L élaboration du bilan fonctionnel se fait à partir des valeurs d origine brutes du bilan comptable. Les amortissements et provisions pour dépréciation sont donc éliminés de l actif soustractif et rajoutés aux capitaux propres du passif (ainsi que les provisions pour risques et charges) Les concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque sont retranchés des dettes financières et considérés comme de la trésorerie de passif. ACTIF EMPLOIS STABLES Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Immobilisations financières ACTIF CIRCULANT Stock Créances TRÉSORERIE ACTIVE Disponibilités PASSIF RESSOURCES STABLES Capitaux propres Capital Amortissements et provisions de l actif Provision du passif Dettes financières PASSIF CIRCULANT Dettes Fournisseurs Dettes fiscales et sociales TRÉSORERIE PASSIVE Concours bancaires 12

13 Exemple : Construction du bilan fonctionnel à partir du bilan comptable Bilan comptable de l entreprise HYDE au 31 décembre 2008 (en K ) Actif BRUT AMORT. ET PROV. NET Passif NET Actif Immobilisé Terrains Constructions Installations techniques, Matériel et outillage Capitaux propres Capital Réserves Résultat de l exercice Total Total Actif Circulant Stocks Créances Disponibilités Dettes Emprunts* Dettes non financières Fournisseurs Autres dettes Total Total Total général Total général * Dont soldes créditeurs de banque (découvert bancaire) : Bilan fonctionnel de l entreprise HYDE au 31 décembre 2008 (en K ) Actif Emplois stables Actif immobilisé Actif Circulant Stocks Créances Trésorerie active Total actif Passif Ressources stables Capitaux propres Emprunts (sauf découvert) Amortissements et prov. de l actif Passif Circulant Trésorerie passive Total passif Une telle réorganisation du bilan comptable permet alors d analyser l équilibre financier de l entreprise en faisant apparaître le fonds de roulement de l entreprise ainsi que son besoin en fonds de roulement. 13

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