MÉMOIRE, CULTURE ET TEMPORALITÉ DANS LE PROCESSUS DE TRADUCTION INTER-LINGUISTIQUE

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1 MÉMOIRE, CULTURE ET TEMPORALITÉ DANS LE PROCESSUS DE TRADUCTION INTER-LINGUISTIQUE La Théorie Interprétative de la Traduction (TIT) est née dans les années soixante, de la réflexion de Danica Seleskovitch sur le processus d interprétation de conférences ; Cette théorie a continué de se perfectionner en se nourrissant d apports théoriques multidisciplinaires et des résultats de nombreuses recherches menées à l École Supérieure d Interprètes et de Traducteurs (ESIT) de l Université de Paris III, sous la direction de Marianne Lederer et Fortunato Israël, ainsi que de celles d autres auteurs nationaux et internationaux. La TIT a aujourd hui incorporé la traduction écrite et le texte littéraire dans son champ d investigation. La description du processus de traduction ainsi que la définition du sens, qui est à chercher, selon Seleskovitch, dans les rapports langage-pensée, sont ses objets d étude privilégiés. Les concepts de sens et d interprétation textuelle sont également des cibles de la réflexion de François Rastier. Dans Sémantique interprétative, publié en 1996, il propose une théorie fondée sur le principe de la reconnaissance, aux paliers intra- et inter-textuel, des isotopies (effets de la combinaison de sèmes) qui constituent la trame du texte et des genres textuels. L objectif de cette communication est de confronter, de façon très globale, en considérant seulement les principaux aspects qui les relient ou les opposent, ces deux approches d interprétation textuelle, afin d évaluer, postérieurement, dans quelle mesure et sous quels aspects la sémantique interprétative pourrait être convoquée pour contribuer à l avancée des recherches dans le domaine de la théorie de la traduction. En raison du thème du colloque, nous insisterons sur les aspects contextuels associés au rôle de la mémoire pendant le processus d interprétation, les aspects culturels et temporels ayant une incidence sur la construction du sens et la réalisation des parcours interprétatifs dans chacune des deux théories. La première partie de notre exposé consistera à décrire les grandes lignes et les principaux concepts de la TIT en insistant particulièrement sur les rapports que l on peut y discerner entre langage, mémoire, culture, temps et temporalité. La deuxième partie sera consacrée à un essai de confrontation des deux approches d interprétation textuelle : la première que sous-tend le processus de traduction, selon le modèle préconisé par la TIT ; la seconde que décrit Rastier dans Sémantique interprétative. Certains aspects convergents, d autres divergents, concernant leurs parcours interprétatifs à la recherche du sens textuel, seront évoqués, toujours associés au temps et à la temporalité. 399

2 LANGAGE, TEMPS ET TEMPORALITÉ La TIT a longtemps limité son étude à la description et à la traduction de textes de «communication pragmatique». Le texte littéraire fait aujourd hui partie de ses objets d investigation. Cependant, pour des raisons concernant notre projet de recherche personnel, nous avons préféré exclure le texte littéraire du champ d investigation de cet article. L inclusion du qualificatif interprétative dans le nom des deux théories (Théorie interprétative de la Traduction et Sémantique interprétative) est révélatrice de la place centrale attribuée à la notion d interprétation dans chacun des deux modèles d analyse et de traitement textuel proposés. Malgré la divergence de leurs visées, de leurs champs de recherche, de leurs définitions des notions même d interprétation et de sens textuel et enfin de leurs méthodes d analyse textuelle, les auteurs de ces deux théories se rejoignent maintes fois dans la description de leurs parcours interprétatifs à la recherche d un même objet : le sens textuel. 1. LANGAGE, TEMPS, TEMPORALITÉ, MÉMOIRE ET CULTURE DANS LA THÉORIE INTERPRÉTATIVE DE LA TRADUCTION 1.1. Compréhension et réexpression : deux temps fondamentaux dans le processus de traduction inter-linguistique La pédagogie de la traduction professionnelle, qui a contribué à faire basculer les méthodes traditionnelles d enseignement et de pratique de la traduction dans le contexte scolaire et universitaire de l enseignement des langues, repose sur un postulat, selon lequel le processus de traduction n est pas une opération essentiellement linguistique, puisque l objet à transférer d une langue à l autre n est pas une suite de mots, de syntagmes ou de phrases, mais un message d ordre extralinguistique, correspondant au vouloir-dire de d auteur du texte source à un destinataire, dans la plupart des cas, préalablement ciblé. Avant de s engager dans la voie qui mène d une langue à l autre, le traducteur doit donc s attacher, dans un premier temps, à faire émerger du texte source ce vouloir-dire, à l interpréter afin de le traduire, dans un deuxième temps, en utilisant les moyens expressifs de la langue/culture du destinataire présumé. Comprendre et exprimer est les deux temps fondamentaux du processus de traduction, selon la TIT. La traduction passe donc obligatoirement par une opération d interprétation du texte source. 1 Il est évident que la qualité du produit de la traduction (le texte cible) dépendra non seulement de l aptitude du traducteur à reformuler en langue d arrivée le contenu du texte de départ, mais également et, en premier lieu, de sa capacité de compréhension et d interprétation du contenu de ce texte Compréhension et interprétation : mémoire et temporalité dans la construction du sens Dans ses premiers ouvrages, D. Seleskovitch avait pour objectif premier de décrire la tâche de l interprète de conférence, un métier qu elle exerçait depuis de nombreuses années avec, dit-on, beaucoup de talent. Sa réflexion sur un savoirfaire, qu elle voulait transmettre à ses étudiants, était donc ciblée avant tout sur le 1 L un des principaux ouvrages de D. Seleskovitch, écrit en collaboration avec M. Lederer, s intitule Interpréter pour traduire. 400

3 MÉMOIRE, CULTURE ET TEMPORALITÉ DANS LE PROCESSUS DE TRADUCTION processus de traduction orale (l interprétation). Lorsqu elle écrit : «Interpréter, c est d abord comprendre» (1968, 41), le terme interpréter renvoie à la tâche ou à l action de l interprète de conférence, c est-à-dire à la traduction inter-linguistique d un discours oral. Plus tardivement, convaincue que les deux modalités de traduction inter-linguistique, orale et écrite soit l interprétation et la traduction correspondent à des processus similaires et peuvent faire l objet d une même théorie, elle publie, en collaboration avec M. Lederer, Interpréter pour traduire. Le terme Interpréter, dans le titre de cet ouvrage, ne renvoie plus à la modalité de traduction inter-linguistique orale, mais à une dimension de la lecture et de la compréhension d un texte, impliquant un processus de traduction intralinguistique 1 qui va bien au-delà de l appréhension de la signification linguistique des mots, des syntagmes ou des phrases du texte. Interpréter, c est reconstruire le sens du texte. Acception qui qualifie également l approche théorique et la démarche méthodologique dans la dénomination de la TIT, et qui s applique désormais aux deux modalités de traduction. La TIT situe à des niveaux différents la notion de compréhension des significations des mots ou unités de langue et celle de compréhension (ou interprétation) 2 du sens des discours ou des textes. Ces niveaux d ordre linguistique et extralinguistique, sont diversement associés à la temporalité, comme nous le verrons dans la suite de ce texte Temps et linéarité vs compréhension et signification Le niveau de la compréhension des significations, qui intègre le processus de traduction entre langues, appelé aussi transcodage, est celui d une opération sémasiologique systématique des éléments qui composent le contexte verbal. Dans cette perspective, le temps de la compréhension est le plus souvent lié à l espace linéaire des composants textuels. La progression de la compréhension par le lecteur, au fur et à mesure du déroulement de la lecture, accompagne celle de la segmentation et de l identification des unités de langue, par l enchaînement progressif des significations qui en dérivent. L actualisation des significations des mots, des syntagmes et des phrases se produit également de manière généralement linéaire, par le contact de ces unités qui se succèdent dans l entour physique du contexte verbal. La participation du lecteur dans ce processus n y est active que dans la mesure où il fait usage de ses connaissances linguistiques, voire discursives, pour discriminer, segmenter et actualiser les significations des énoncés linguistiques. La notion d une «[ ] temporalité intérieure au texte, échappant ou plutôt faisant mine d échapper à la stricte linéarité du texte syntaxique de la phrase» 3 n est pas exclue de ce processus, pouvant être ressentie par le lecteur, au travers de «mouvements de rétroaction» créés dans le propre texte par diverses ressources graphiques (parenthèses, tirets), ou sémantiques (reprises de formes ou de fonds). 1 Nous évoquons ici une classification des modalités de traduction établie par Roman Jakobson dans Essais de linguistique générale, Paris : Editions de Minuit, Les termes «compréhension» et «interprétation» sont souvent utilisés sans distinction, dans la terminologie de la TIT, lorsqu ils concernent l appréhension ou à la construction du sens, aux paliers du discours ou du texte. 3 Marillaud Pierre cite Serca Isabelle, «La paratopie de l écrivain Proust» in «Appel à communication» pour le XXVIII Colloque International d Albi Langages et Signification du 9 au 12 juillet

4 402 LANGAGE, TEMPS ET TEMPORALITÉ Néanmoins, à ce niveau de compréhension, la signification du message se transmet en sens unique, du texte au récepteur. La tâche du lecteur s assimile ainsi à un décodage de significations qui seraient immanentes aux composants du texte. La reconnaissance de l incapacité de ce modèle de compréhension à rendre compte du contenu intégral et respectueux du vouloir-dire de l auteur du texte source et, par ailleurs, les recherches expérimentales entreprises pour tenter d observer et de décrire le processus cognitif de traduction et les mécanismes mentaux, souvent inconscients, qui lui sont associés, ont été les principaux facteurs de la genèse des études sur le phénomène de la compréhension et de la construction du sens dans les études sur la traduction Mémoire et temporalité vs sens et compréhension discursive ou textuelle L opération de compréhension discursive ou textuelle est intimement associée au postulat, cher aux enseignants de l ÉSIT, selon lequel l objet de la traduction n est pas linguistique, mais de l ordre de la pensée, des idées ou des sentiments et de l émotion. Convaincue de la nécessité d une meilleure compréhension des rapports entre langage et pensée et du fonctionnement de la mémoire pour l élaboration d une théorie de la traduction, Seleskovitch écrit : [ ] il y a une interaction constante entre la parole et la pensée. [ ]Toute parole est donc en même temps expression de la pensée et génératrice de pensée. Il existe un va-et-vient constant entre la pulsion des pensées qui se traduit par la parole et entre celle-ci et la nouvelle pensée qu elle suscite à son tour, de sorte que le discours est le résultat de ces vaet-vient entre la pensée informe et la parole. (1998, 85 et 86) La pratique de la traduction et l observation expérimentale du processus cognitif et mental qui lui sont associées, font apparaître des rapports très particuliers entre le langage, la pensée et la mémoire des sujets engagés dans la situation de communication, à savoir l émetteur, le récepteur et le traducteur du message, celuici faisant office de médiateur, non seulement entre l émetteur du texte de départ et le récepteur du texte traduit, mais également entre les langues, les cultures, les sociétés et les institutions impliquées dans le processus de traduction. Les recherches sur l interprétation simultanée et consécutive ont permis, selon les tenants de la TIT, de démontrer comment la compréhension chez tout auditeur se construit, après avoir constaté que la capacité de rétention des signifiants d une chaîne sonore dans la mémoire immédiate dépasse rarement une dizaine de mots : L étude en synchronie de l énoncé original et des interprétations montre qu alors que les tous premiers mots n apportent que leurs significations linguistiques, il se produit à un certain moment un déclic de compréhension qui provient de la fusion des connaissances pertinentes de l auditeur avec les signes linguistiques, créant ce que j ai nommé une «unité de sens». (Lederer 2005a, 96) Ces particules de sens ne correspondent pas à un explicite verbal de longueur fixe ; elles sont comprises à des moments variables de l avancée de la chaîne sonore ; à contenu identique, la longueur du segment de discours nécessaire à leur apparition varie selon les auditeurs. L auditeur qui connaît bien le thème traité et qui situe bien la position de l orateur n a pas besoin de percevoir l énoncé jusqu à la fin avant de le comprendre ; un autre attendra les derniers mots pour savoir ce qui a été dit. Les unités de sens se succèdent en se chevauchant dans l esprit de l interprète de simultanée pour produire le sens général, elles se transforment en connaissances déverbalisées au fur et à mesure qu elles s intègrent en des unités plus vastes, en des idées plus conséquentes.

5 MÉMOIRE, CULTURE ET TEMPORALITÉ DANS LE PROCESSUS DE TRADUCTION (Lederer 1994, 27) Le processus de compréhension d un discours se constitue donc, par empans mnésiques (d une durée de 2 à 3 secondes), sous forme d unités de sens. Celles-ci, peu à peu, font émerger le sens du discours dans la conscience du récepteur. Simultanément, les signifiants (image acoustique ou forme graphique des mots) disparaissent de sa mémoire immédiate. Par ailleurs, si le souvenir des mots du discours s efface très vite, en revanche, le souvenir du sens du discours est rémanent et un auditeur ou un lecteur attentif sera probablement capable de reformuler, en utilisant d autres moyens d expression, ce contenu, c est-à-dire ce que l émetteur aura voulu dire. Le phénomène de la déverbalisation, est ainsi décrit dans la TIT : [ ] les formes linguistiques de l original s évanouissent pour ne laisser subsister que la conscience du sens. (Seleskovitch 1984, 85) [ ] le sens est saisi sous une forme déverbalisée, c est-à-dire libérée de tout signifiant. (Delisle 1980, 77) [ ] si les quelques mots présents simultanément dans la mémoire immédiate disparaissent au bout de quelques secondes, le corollaire de cette évanescence est la rémanence d un sens dénué pour l essentiel d un support verbal [ ]. Les traducteurs ont très vite confirmé que le phénomène de la déverbalisation s appliquait aussi à la traduction écrite et qu il était la condition sine qua non d une réexpression juste. J. Delisle, dans son Analyse du discours comme méthode de traduction écrit que «le sens est saisi sous une forme déverbalisée, c est-à-dire libérée de tout signifiant» (1980, p. 77) ; le traducteur reformule le sens par un raisonnement analogique, «travail de prospection des ressources expressives de la langue d arrivée [qui] consiste à procéder à des associations successives d idées et à des déductions logiques (inférences)» (p. 78). En d autres termes, «une fois le sens saisi, sa restitution se fait en fonction des idées et non en fonction des mots» (p.82) (Lederer 2005a, 97). Le processus de compréhension, préconisé par la TIT, est néanmoins très différent de la démarche sémasiologique décrite ci-dessus, qui s inscrit dans la tradition de la traduction scolaire et souvent même universitaire (nombres travaux le montrent) : orientée linéairement des signifiants vers les signifiés, pour l extraction de significations actualisées par le contexte verbal, et située, par conséquent, au palier strictement linguistique. Pour les traducteurs formés à l ÉSIT la compréhension devient interprétation dès lors qu elle s élève du palier de la langue ou de la parole (qui se caractérise uniquement par l incidence du contexte verbal et de la compétence linguistique du lecteur sur les énoncés du texte) jusqu au palier du discours et de la communication (impliquant, en outre, l incidence du contexte extralinguistique, du savoir préalable non linguistique et de la compétence interprétative du sujet/lecteur). La TIT situe donc le lecteur au centre d un processus qui relève davantage du domaine de la neuropsychologie et de la psycholinguistique que de la linguistique contrastive ou de la stylistique comparée 1. Le rôle du destinataire du message est celui d un interlocuteur actif et productif dans la situation de communication engendrée par l acte de lecture. 1 La méthode de traduction préconisée par Vinay et Darbelnet dans leur ouvrage Stylistique comparée du français et de l anglais. Méthode de traduction, publié en 1958, et vigoureusement réfutée par nombres traducteurs professionnels, a engendré de nombreuses réflexions sur la nature même de l opération de traduction et sur la pédagogie de la traduction. 403

6 LANGAGE, TEMPS ET TEMPORALITÉ La mémoire cognitive, qui retient l ensemble des connaissances du sujet, est activée lors du processus de compréhension (interprétation). Sa fonction est nécessaire à la constitution des unités de sens. Celles-ci se produisent de façon non linéaire, par la jonction des significations des éléments textuels et des connaissances pertinentes qui font partie du bagage cognitif du lecteur.. La compréhension du discours se construit cybernétiquement en des allers et retours constants entre des perceptions partielles et des associations cognitives qui se produisent en de brusques synthèses. (Seleskovitch 1981, 12) Le bagage cognitif de tout lecteur est l ensemble de ses connaissances linguistiques et non linguistiques (savoir thématique, encyclopédique, empirique, socioculturel), acquises empiriquement ou par la réflexion, et stockées dans sa mémoire à long terme. Certaines de ces connaissances, au cours de l acte de lecture, sont réactivées, émergent dans la conscience du lecteur et vont se greffer aux significations des unités du discours, engendrant de nouvelles connaissances, de nouveaux sens. Il y a donc interaction constante entre la chaîne linguistique du texte et les «compléments cognitifs» du lecteur. Ceux-ci sont ainsi définis : [ ] éléments pertinents, notionnels et émotionnels, du bagage cognitif et du contexte cognitif qui s associent aux significations linguistiques des discours et des textes pour constituer des sens. Ils sont aussi indispensables à l interprétation de la chaîne sonore ou graphique que la connaissance linguistique. (Lederer 1994, 212) Dans cette perspective, tout processus de compréhension devient interprétatif 1 L information fournie par le dire est nécessairement interprétée par celui à qui s adresse le discours, qui en est ainsi en toutes circonstances l exégète. (Seleskovitch, 1976, 65) La temporalité et la mémoire ont une incidence déterminante dans le processus d interprétation du sens textuel : [ ] c est dans l empan de cette mémoire physiologique que se constituent les unités de sens, la jonction des signes linguistiques et de compléments cognitifs pertinents de l auditeur transformant le souvenir fugace des sons en souvenirs cognitifs dépourvus de support verbal et retenus par la mémoire à long terme. (Lederer 2005a, 96) Par ailleurs, la rémanence du texte écrit, contrairement au discours oral, met en lumière une nouvelle incidence de la temporalité sur le langage et sa compréhension : la variation de la distance entre le moment de la production du texte et le moment de sa lecture peut déterminer une multiplicité d interprétations. La notion de temporalité se trouve ici associée à celle de langue, culture et histoire. 2. CONFRONTATION DE QUELQUES ASPECTS DU TEMPS ET DE LA TEMPORALITÉ DANS DEUX APPROCHES D INTERPRÉTATION TEXTUELLE La confrontation de quelques-uns des principaux concepts élaborés par deux approches interprétatives, celle de la TIT élaborée à l ÉSIT et celle de la sémantique interprétative de F. Rastier, nous a paru être une investigation intéressante, car comme nous l avons déjà évoqué ci-dessus elles s attachent l une et l autre à décrire un même processus d interprétation textuelle, même si la distance qui les 1 Pour les tenants de la TIT, au palier du discours ou du texte, le processus de compréhension est toujours interprétatif. 404

7 MÉMOIRE, CULTURE ET TEMPORALITÉ DANS LE PROCESSUS DE TRADUCTION sépare, dans la définition de leurs objectifs, de leurs fondements théoriques, de leur méthodologie de recherche et de leur terminologie, semble souvent infranchissable. Nous nous proposons ici d évoquer certains aspects de ces deux approches, associés aux thèmes du temps et de la temporalité, qui permettent de les associer, soit par leur convergence, soit par leur divergence Divergences des visées Les deux approches interprétatives ont des visées très différentes : a. Pour la première qui porte au cœur de ses préoccupations le perfectionnement et l enseignement du processus de traduction inter-linguistique de textes pragmatiques, l investigation du processus de l activité interprétative par le cerveau humain l observation des phases du processus, et des mécanismes cérébraux qui leur sont associés, comme le fonctionnement de la mémoire et le vaet-vient entre la pensée et le langage est une priorité. b. la seconde s est assignée comme but premier l interprétation textuelle et le traitement automatique de l analyse sémantique de textes littéraires, fondée sur une nouvelle conception de l identité et des rapports des formes et des fonds textuels et de la notion d isotopie Divergences des domaines de recherche Leurs fondements théoriques sont très différents : les parcours académique et professionnel des auteurs de ces deux approches interprétatives ont sans doute motivé leurs choix théoriques et leur inscription dans des domaines de recherche divergents. a. Seleskovitch a, d emblée (dans les années 60), rejeté l inscription de sa recherche dans le domaine de la linguistique, trop limité, à son avis, pour rendre compte de la complexité des phénomènes du langage, de la communication et des rapports langue/pensée. La source empirique de sa réflexion et ses objectifs pédagogiques ont déterminé son choix en faveur d une approche pragmatique de la traduction. Elle s est peu à peu engagée dans des recherches transdisciplinaires pour tenter de décrire les deux phases fondamentales du processus de la traduction : celui de la compréhension/interprétation et celui de la réexpression. b. Rastier, en revanche, inscrit explicitement sa théorie dans le domaine de la linguistique et soutient que l interprétation textuelle fait partie des objets d étude de la sémantique. Il exprime, dans l introduction de son ouvrage, son rejet d une approche transdisciplinaire de la problématique de l interprétation textuelle et souligne que [ ] «le sémantisme du texte ne se confond pas avec les opérations cognitives du lecteur, même s il les détermine et les contraint» (1996, 9). Il reconnaît cependant que : «Un approfondissement théorique est d autant plus nécessaire que la sémantique se trouve à la croisée des chemins entre la linguistique et la philosophie du langage» (op. cit.). Il explique son option en faveur de la construction d une théorie sémantique «rationnelle», ayant pour objet la définition des unités textuelles à partir desquelles opère le lecteur et la description systématique des relations qui s établissent entre ces unités : Évitant de choisir entre les théories non contextuelles du sens, et des théories non linguistiques du contexte, nous avons cherché à intégrer à une sémantique rationnelle de l interprétation les facteurs que l on dit trop pragmatiques (id., 11) 405

8 LANGAGE, TEMPS ET TEMPORALITÉ 2.3. Convergences et divergences des notions de sens et d interprétation Convergences Rastier et Seleskovitch se rejoignent lorsqu ils s expriment sur la nécessité d une opération interprétative pour faire émerger le sens d un texte. L information fournie par le dire est nécessairement interprétée par celui à qui s adresse le discours, qui en est ainsi en toutes circonstances l exégète. Ce postulat, qui sous-tend la théorie de l interprétation, est aussi celui qu il convient de mettre à la base de toute théorie de la traduction et de toute théorie du discours. (Seleskovitch 1976, 65) Aucun sens n est donné immédiatement ; même celui de l énoncé le plus simple est le résultat d un parcours interprétatif complexe. (Rastier 1996, 211). Les deux auteurs considèrent le sens comme une construction, tant au niveau de l énonciation qu au niveau de l interprétation. Rastier rejoint à nouveau Seleskovitch, lorsqu il suggère que l interprétation implique obligatoirement l intervention d éléments extralinguistiques. Il précise que «[ ] le contexte non linguistique a une incidence sur le texte [ ]» (1996,15). Il admet que la construction et l identification des isotopies du texte (au terme d un parcours interprétatif qui aboutit à l assignation du sens textuel), sont des opérations tributaires du bagage cognitif du lecteur et de sa capacité de réquisition et d activation, au niveau de conscience, des connaissances pertinentes à l interprétation de l énoncé et seulement celles-là parmi toutes celles qui constituent l ensemble de son savoir stocké dans sa mémoire à long terme. Il reconnaît néanmoins que l analyse du phénomène de réquisition filtrée des «compléments cognitifs» (selon la terminologie de la TIT) nécessaires à la construction du sens, ne se laisse pas réduire au seul domaine de la linguistique. La perspective interprétative adoptée conduit à s éloigner de l immanentisme qui a caractérisé une certaine tradition structuraliste. Un texte ne contient certes pas tout ce que requiert son interprétation, et notamment la construction ou l identification de ses isotopies. Or la réquisition des connaissances nécessaires, comme aussi le rejet des connaissances oiseuses, posent des problèmes sémantiques et philosophiques complexes. (ibidem, 10) L un et l autre attribuent la signification aux signes linguistiques et le sens aux discours et aux textes. Rastier souligne : Si l on approfondit cette distinction, un signe, du moins quand il est isolé, n a pas de sens, et un texte n a pas de signification. La signification résulte d un processus de décontextualisation [ ]. En revanche, le sens suppose une contextualisation maximale, aussi bien dans l étendue linguistique le contexte, c est tout le texte que par la situation, définie par une histoire et une culture, bien au-delà du hic et nunc seul considéré dans la pragmatique. Aussi, alors que la signification est traditionnellement présentée comme une relation, le sens peut être représenté comme un parcours. (2003) Divergences a. Selon la TIT, «le sens est construit ou appréhendé à la réception du message» 1. Il est le résultat d une opération cognitive et intellectuelle, qui n est pas toujours totalement consciente et délibérée. Il relève d un processus dynamique de communication, d interaction de sujets et de compréhension du discours d autrui. 1 Seleskovitch et Lederer, 1984,

9 MÉMOIRE, CULTURE ET TEMPORALITÉ DANS LE PROCESSUS DE TRADUCTION Seleskovitch conçoit l interprétation comme «une prise de conscience du sens» par le lecteur/traducteur, partant, comme un phénomène essentiellement lié à : (i) sa capacité de perception des formes ou signifiants de l objet à interpréter, ellemême associée au fonctionnement de sa mémoire immédiate ; (ii) sa capacité de stockage et d activation, au moment opportun, des connaissances qui constituent son bagage cognitif et le savoir qu il partage avec l auteur du texte source et le récepteur du texte cible (compte tenu de l incidence des systèmes culturels et sociaux, et particulièrement des contraintes normatives que ces systèmes exercent sur les représentations des sujets impliqués dans la situation de communication), capacité associée dans ce cas au fonctionnement de sa mémoire à long terme (ou mémoire cognitive) ; (iii) enfin à ses facultés intellectuelles, comme la capacité d analyse, d inférence, de synthèse, d abduction, etc. qui constituent sa compétence interprétative et qui lui permettent d établir constamment des analogies entre le texte source et d autres textes ou d autres objets sémiotiques ; de suivre le cheminement de la pensée de l auteur du texte source ; et de conférer une cohérence au sens textuel global, qu il reconstruit, tout au long de l acte de lecture, grâce à de multiples apports intérieurs et extérieurs au texte. L importance attribuée au rôle des différents sujets impliqués dans le processus de traduction et à leurs relations (auteur et destinataire (s) du texte source, traducteur/lecteur du texte source/producteur du texte cible, destinataire (s) du texte cible) imprime complexité et dynamisme au processus interprétatif. Nous pouvons d emblée émettre l hypothèse que la notion d interprétation, selon cette théorie, est imprégnée de temporalité. En effet, le temps et la temporalité sont des composants omniprésents de l entour textuel et extratextuel ; ils sont, en outre, dotés d une propriété de propagation de leurs effets sur tous les autres éléments constitutifs des contextes de production et de réception du texte source et du texte cible. b. Alors que la TIT place au centre du processus d interprétation l interaction entre les sujets impliqués dans l énonciation et l interprétation des textes source et cible, la sémantique interprétative de Rastier définit l interprétation comme le «processus d assignation du sens» (1996, 106) et conçoit le sens comme un parcours au cours duquel seraient identifiées les formes sémantiques dans la diversité de leurs manifestations et de leurs connectivités, mais aussi dans leurs rapports avec les fonds textuels sur lesquels elles se détachent. Ainsi, le sens d un texte ne se déduit pas d une suite de propositions, mais résulte du parcours de formes sémantiques, liées à des formes expressives. (Rastier 2003) La sémantique interprétative a donc redéfini les unités textuelles et leurs relations sémantiques. Les isotopies sont des fonds sémantiques, les thèmes et les topoï des formes qui peuvent être décrites, en simplifiant, comme des molécules sémiques, petits réseaux sémantiques sont les nœuds sont des sèmes et les liens des cas. (ibidem) Elle a également redéfini les relations temporelles qui se manifestent dans le texte : les unités textuelles sont soumises à des irrégularités, pouvant être «continues, implicites [ ] varient dans le temps, selon leurs occurrences et leurs contextes [ ]». Rastier, dans ce même texte, souligne que «l accès du global au local, dans 407

10 408 LANGAGE, TEMPS ET TEMPORALITÉ la mémorisation par exemple (toute interprétation suppose une mémorisation), est en effet médiatisé par les formes sémantiques» Temps et culture dans le processus interprétatif a. Dans la perspective de la TIT, la prise en compte des contenus textuels, explicites ou implicites, d ordre psychologique, socioculturel ou historique et les conditions de leur transposition dans un autre texte, destiné à un public appartenant à une autre culture, doivent donc être considérés d un point de vue diachronique et fonctionnel. Les décisions du traducteur, au moment de la reformulation du texte cible, doivent être déterminées, entre autres facteurs, par les normes, l histoire et la tradition de la communauté linguistique et culturelle destinataire du texte cible et par l anticipation des conditions d interprétation du texte dans ce contexte global. L explicitation, l omission ou l adaptation sont quelques-uns des procédés qui peuvent être utilisés pour diminuer la distance temporelle et culturelle entre les sujets impliqués dans la communication inter-linguistique. Il importe néanmoins de considérer la problématique de la traduction de la culture d un point de vue déontologique afin d éviter de porter atteinte à la diversité culturelle. b. Rastier insiste sur le lien inhérent qui unit tout système linguistique au système culturel auquel il appartient et aux normes que cette culture instaure. Il rappelle que les normes de production et d interprétation, associées aux genres et aux discours, qui concrétisent des pratiques sociales, déterminent la perception des formes sémantique et les parcours qui rendent compte du sens textuel. L ordre herméneutique est celui des conditions de production et d interprétation des textes. Il englobe les phénomènes de communication [ ] les facteurs pragmatiques [ ] ; mais il les dépasse car il inclut des situations de communication codifiées, différées, et non nécessairement interpersonnelles. Il est inséparable de la situation historique et culturelle de la production et de l interprétation. (1996, 283) CONCLUSION De nombreuses divergences que la confrontation des deux approches interprétatives ont fait apparaître semblent tenir, d une part à la construction de terminologies empruntées à des domaines de recherche très éloignés (la pragmatique, la psycholinguistique et la neurolinguistique pour ce qui est de la TIT ; la linguistique, et plus particulièrement la sémantique, et l herméneutique, pour ce qui est de la Sémantique interprétative) d autre part à leurs objectifs fonctionnels et opérationnels. La traduction professionnelle de textes pragmatiques requiert une interprétation très rapide du texte source le temps et les délais sont fréquemment associés à des conditions de travail contraignantes pour le traducteur et l expérience professionnelle est un atout majeur pour l acquisition d une compétence empirique, souvent efficace car elle implique, outre le développement des capacités d inférence, celui de l intuition et de la sensibilité linguistique, qui conduisent à une perception spontanée des principales relations sémantiques entre les unités textuelles, à un niveau qui semble être satisfaisant, dans la plupart des cas, par traduire des textes appartenant à des domaines non littéraires, qui constituent les corpus les plus nombreux en traductologie. Cela explique que le sujet traducteur soit considéré comme l élément central du processus de traduction dans la perspective de la TIT.

11 MÉMOIRE, CULTURE ET TEMPORALITÉ DANS LE PROCESSUS DE TRADUCTION Le parcours interprétatif, tel que le conçoit Rastier s effectue au palier du texte, au niveau syntagmatique, mais également au niveau paradigmatique, entre les unités textuelles, par le truchement du lecteur, qui semble jouer, dans cette opération, un rôle opérationnel et de médiation plutôt que de création ou de recréation. Le terme parcours interprétatif ne fait pas partie de la terminologie de la TIT. Cependant, la notion de processus interprétatif évoque également un déplacement évolutif spatio-temporel, accompagné de métamorphoses formelles et sémantiques. En outre, le parcours que sous-tend cette théorie ne s effectue pas au niveau des unités sémantiques du texte, mais plutôt au niveau de la pensée et de l interaction verbale des sujets impliqués dans la situation de communication créée par l acte de lecture et de traduction. De ce point de vue, ce sont les unités sémantiques du texte qui semblent exercer une fonction opérationnelle, plus spécifiquement une fonction de médiation entre deux consciences (celle de l auteur et celle de son lecteur) créatrices de sens. Rappelons que la traduction donne lieu à une double interprétation : l accès au sens du texte source n est qu une première phase du processus. Un deuxième parcours, de nature sémasiologique et énonciatif, doit compléter le processus, donnant lieu au produit final de la traduction : le texte cible. Rastier s est récemment exprimé sur la traduction 1. Tout en reconnaissant la pertinence du postulat qui fonde la TIT (la traduction ne concerne pas les rapports entre langues, mais les rapports entre textes), il considère néanmoins que la traduction est une forme de réécriture, au même titre que le commentaire ou la réécriture créatrice, et qu elle devrait être l objet d étude d une théorie générale des réécritures, qui rendrait compte des relations sémiotiques entre deux textes dont l un dérive d un autre, et s en distingue par certaines transformations. Partant du point de vue de la sémantique interprétative, un approfondissement de la problématique de l association du phénomène de réécriture à la temporalité, aux normes des langues et des genres textuels et au principe du respect de la diversité culturelle, pourrait contribuer à l avancée de la théorie de la traduction. L application, à la pratique de la traduction, de la méthode d analyse préconisée par la sémantique interprétative est évoquée par Rastier : «On ne traduit pas des mots mais des formes et des fonds sémantiques et expressifs» (2006). Pourrait-on envisager un retour de la théorie de la traduction vers la linguistique (son lieu de naissance), lorsqu on sait que, pendant des décennies, les chercheurs ont investi d énormes efforts pour couper le cordon qui reliait ces deux disciplines? Les arguments de Rastier avancés en faveur d une théorie sémiotique de la réécriture concernant les textes sont néanmoins convaincants et prometteurs. SÉRÉRO CERVO Irène Université de Brasilia, Brésil icervo@unb.br BIBLIOGRAPHIE DELISLE Jean, L Analyse du discours comme méthode de traduction, Ottawa, Éditions de l Université d Ottawa, «La traduction : interprétation et genèse du sens» 409

12 LANGAGE, TEMPS ET TEMPORALITÉ ISRAËL F. et LEDERER M., La Théorie Interprétative de la Traduction, I et Paris, Caen, Lettres Modernes Minard, vol. I, 2005a et vol. II, 2005b. LAPLACE Colette, «La genèse de la Traduction Interprétative de la Traduction», in ISRAËL F. et LEDERER M., La Théorie Interprétative de la Traduction, I et Paris, Caen, Lettres Modernes Minard, vol. I, 2005a, LEDERER Marianne, La traduction aujourd hui le modèle interprétatif, Paris, Hachette, LEDERER Marianne, «Défense et illustration de la Théorie Interprétative de la Traduction» in ISRAËL F. et LEDERER M., La Théorie Interprétative de la Traduction, I et Paris, Caen, Lettres Modernes Minard, vol. I, 2005a. RASTIER François, Sémantique interprétative, Paris, PUF, RASTIER, François. «La traduction, interprétation et genèse du sens» in LEDERER M. et ISRAËL F. (éds.). Le sens en traduction, Paris, Minard, Disponible sur, < >, consulté le 10/05/2007. RASTIER, François. «Formes sémantiques et textualité», in Cahier du CRISCO, n. 12, juin 2003 (sous la direction de Dominique LEGALLOIS). Disponible sur,< consulté le 18/05/2007. ROUX-FAUCARD Geneviève, «La notion d interprétation chez Rastier et Seleskovitch» in ISRAËL F. et LEDERER M., La Théorie Interprétative de la Traduction, tome II, Paris, Caen, Lettres Modernes Minard, 2005, SELESKOVITCH Danica, L Interprète dans les conférences internationales problèmes de langage et de communication, Paris, Lettres Modernes Minard, SELESKOVITCH Danica, Langage, langue et mémoire étude de la prise de notes en interprétation consécutive, Paris, Lettres modernes Minard, SELESKOVITCH D. et LEDERER M, Interpréter pour traduire, Paris, Didier,

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