INTRODUCTION ET CONTEXTE

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1 Appui au Développement Intégral et à la Solidarité sur les Collines 29, Rue du Bututsi, Quartier ROHERO II BP BUJUMBURA Telephone (00 257) // RAPPORT ANNUEL 2008 SECRETARIAT GENERAL JANVIER 2009

2 SOMMAIRE INTRODUCTION ET CONTEXTE... 3 II. PROGRAMME D APPUI A L AUTOPROMOTION LE CONTEXTE DU PROMUSCABU EN LA MISE EN PLACE DE MUTUELLES DE SANTE AUTOGEREES L AMELIORATION DE LA CAPACITE CONTRIBUTIVE LES ACTIONS DE PLAIDOYER AU NIVEAU NATIONAL LE SUIVI EVALUATION DU PROGRAMME CONCLUSION : QUELS CHANGEMENTS?...17 IV. PROGRAMME RENFORCEMENT DE LA SOCIETE CIVILE INTRODUCTION RENFORCEMENT DES CAPACITES EN LOBBYING ET PLAIDOYER RENFORCEMENT DE L AUTONOMIE DES ORGANSIATIONS DE LA SOCIETE CIVILE LE TRAVAIL EN RESEAU LA FORMALISATION DU RESEAU DAF LA GESTION DU PROJET CONCLUSION LE RESEAU DAF QUEL IMPACT?...22 V. PROGRAMME D APPUI A L ENTREPRENARIAT CONTEXTE DU PROGRAMME LA MDE PROJET «APPUI AUX ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS»...27 VI. PROGRAMME D APPUI AUX FILIERES ALTERNATIVES ET AUX EXPLOITATIONS AGRICOLES INTEGREES VII. LA COORDINATION DES PROGRAMMES LA GESTION DES RESSOURCES LA VIE ASSOCIATIVE...34 CONCLUSION SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES NOS PARTENAIRES VISION, MISSION ET VALEURS PROMUES PAR L ADISCO

3 INTRODUCTION ET CONTEXTE 2008, troisième année de vie de l ADISCO aura été celle du lancement des grands chantiers rêvés par l organisation. Le contexte du pays a été plutôt favorable marqué par le retour réel de la paix avec la signature des accords de paix entre le gouvernement du Burundi et le dernier mouvement armé le PALIPEHUTU FNL et le déblocage effectif des fonds promis pour la reconstruction du pays par la communauté internationale. L année s est également terminée par l atteinte du point d achèvement de l initiative PPTE et la remise de 92% de la dette multilatérale du pays. La campagne caféicole principale ressource des populations a été bonne avec une production proche de tonnes contre près de seulement l année Le prix au producteur de 300 F/kg cerise a été également plutôt bon pour le paysan. Cependant, il est peu probable avec la crise financière mondiale que le paysan recevra le bonus auquel il était habitué depuis quelques années. Le mois de juin a néanmoins été marqué par une flambée du cours de l euro (1890F Bu/Euro contre 1500 en début d année) qui a occasionné une hausse vertigineuse des prix de l ensemble des produits de base venue ainsi réduire les dividendes de la paix que le pays commence à récolter. Le présent rapport sera articulé autour des cinq programmes de l organisation et coiffé par les actions de coordination assurées par le Secrétariat Général. Il s agit des programmes ci-après : - Programme d appui à l autopromotion et à la construction d une force sociale - Programme d appui aux mutuelles de santé - Programme de renforcement des capacités de la société civile - Programme d appui à l entreprenariat - Programme d appui aux filières alternatives et aux ressources naturelles Le rapport sera clôturé par une conclusion qui explore les perspectives et défis de l organisation. Nous voudrions au travers ce rapport remercier tous ceux qui nous soutiennent et en particulier : - Les partenaires financiers : Solidarité Socialiste, IRED.org, Louvain Développement, Broederlijk delen et le projet APRS de la GTZ/KFW - Les nombreux partenaires terrains et notamment les organisations paysannes, les associations des caféiculteurs, les entrepreneurs et les candidats entrepreneurs - Les autres acteurs de développement et notamment les organisations de la société civile burundaise et les réseaux auxquels nous appartenons. - Le Gouvernement du Burundi Nous voudrions rassurer les uns et les autres que nous ne ménageons aucun effort pour que leur engagement puisse porter le meilleur fruit. Bujumbura, le 1 er mars 2009 Deogratias NIYONKURU Secrétaire Général 3

4 II. PROGRAMME D APPUI A L AUTOPROMOTION Ce programme qui représente l ossature de notre organisation et sa raison d être ne devrait pas être en soi un programme spécifique, mais la stratégie essentielle de toute notre intervention. De fait les cycles de violence qui ont endeuillé notre pays ont conduit à l avènement de nombreuses catégories de sinistrés qui ont attiré une aide humanitaire notoire. Devant cette cohorte de misères, le pays a bénéficié d une aide humanitaire importante. Des organisations internationales et des ONG ont rivalisé avec plus ou moins de bonheur pour sauver toutes ces catégories de la misère. On a estimé en 2005 que 60% de la population burundaise a vécu directement ou indirectement de l aide humanitaire. Cette situation d assisté a engendré des conséquences dramatiques pour la population notamment : 1. La complaisance dans la situation d assisté : En effet des populations qui n en ont pas ou plus besoin consacrent encore beaucoup d énergies à courir derrière des camions du PAM ou des ONG humanitaires pour tenter de décrocher quelques graines de maïs qui ne peuvent les nourrir que deux à trois jours par mois. Ils vont jusqu à perdre 10 jours de travail par mois pour tenter de se faire inscrire sur les listes et pour attendre les camions. 2. Il est devenu très difficile aujourd hui de convaincre les populations qu elles sont capables de mettre en place des initiatives d auto développement. Les quelques programmes d appui à l autopromotion que nous avons pu visiter ces derniers temps sont confrontés à de graves défections de leurs bénéficiaires qui commencent à les accuser de bavardage au lieu d apporter des appuis concrets à l exemple des organisations d aide humanitaire qui distribuent vivres, chèvres et assistance non alimentaire. Il existe même des cas où ce débat a tourné en une véritable confrontation des projets avec les pouvoirs locaux ou les associations appuyées. 3. La population a perdu de beaucoup le sens de l honneur (agateka) que revendiquent tant les Burundais. Les populations ont appris à mentir et à tricher à des niveaux jusque là inconnus dans la culture burundaise qui se caractérisait par la fierté de l autosuffisance. 4. Et comme si tout cela ne suffisait pas, les grosses organisations internationales et spécialement la Banque Mondiale et le FIDA viennent de lancer de gros programmes dits de post conflit ou de reconstruction qui demandent aux gens de se mettre en associations pour bénéficier gratuitement d appuis importants (distributions de vaches laitières, de chèvres, d équipements de transformation etc ). Se mettre en association signifie aujourd hui attendre qu une organisation dite de bienfaiteurs vienne vous apporter gratuitement des aides. Les grosses ONG étrangères se sont d ailleurs mis au pas et rivalisent (cash for food, cash for work, cash for environment, cash for training etc..) pour convaincre le Burundais qu il est incapable de conduire de par lui-même des initiatives qui réussissent. La situation est donc on ne peut plus grave et il est capital de tenter de remédier à cette situation si l on ne veut pas voir tout un peuple réduit définitivement à la mendicité. Les solutions à ces problèmes restent néanmoins difficiles à mettre en œuvre et exigent un travail de longue haleine. D autres mécanismes pervers qui s installent : l ivrognerie, la paresse, le gain facile et les violences caractéristiques de la situation d après guerre ainsi que de nombreux hommes qui n aident plus leurs femmes et passent l essentiel de leur temps au vagabondage. 4

5 C est pour tenter de trouver des voies de solutions à ces questions cruciales que nous pensons que ce programme d appui à l autopromotion devra précéder toute intervention. C est au mois d avril 2008 que Broederlijk delen sur fonds propres a accepté de financer des actions pilotes de ce programme baptisé Haguruka (lève-toi) dans deux communes du pays : Busiga en province Ngozi où intervient une cohorte d organisations humanitaires et de développement et Bukirasazi, une commune quasi oubliée par les agences d aide. Le processus débute par une formation psychologique des paysans ferments choisis selon des critères 1 peu classiques. Ces paysans une fois formés sont ensuite invités à planifier des activités sur leur colline en fonction des potentialités et non des problèmes et sans n attendre aucun appui extérieur. C est là notre démarche de ramener la fierté auprès des populations juste par l appui à la réflexion, notre principale stratégie. La formation a porté sur 32 paysans issus de 6 collines de la commune Bukirasazi et de 41 paysans ferments issus de 8 collines de la commune Busiga. La majorité des paysans ferments a pris l option de former son propre groupe sur la colline et de n élargir le cercle qu après la réussite de leur premier projet. La mobilisation ou l accroissement des ressources s est faite par trois voies : 1. La mobilisation de l épargne par des systèmes tontiniers de diverses natures 2. La fructification de l épargne par des activités génératrices de revenus comme la vente de la bière de banane 3. La fructification de l épargne par le crédit généralement à des taux quasi usuriers (proche de 10% par mois) Les moyens mobilisés ont été investis en priorité dans l acquisition du bétail (des chèvres dans la très grande majorité), mais aussi des vaches sur une colline et des porcs sur une autre. Quelques groupes se sont également lancés dans des filières agricoles comme le bananier, la pomme de terre, et les arbres fruitiers. Le rêve qui transparaît à travers les initiatives de ces paysannes et paysans est finalement la mise en place d une exploitation agricole intégrée dans laquelle serait privilégiée l une ou l autre filière plus porteuse, le tout accompagnée par des mécanismes de mobilisation financière. Le tableau 1 présente les évolutions observées dans ce projet. Tableau 1. Evolution du projet Haguruka en 2008 Bukirasazi Busiga TOTAL Nombre de collines concernées Nombre de paysans ferments Nombre de groupes Nombre de personnes aujourd hui impliquées Montants mobilisés Etre paysan, être courageux et dynamique (, avoir une poignée ferme, avoir un champ propre, envoyer ses enfants à l école), être audacieux (parler de futur et de solutions et non de passé et de problèmes, ne pas jeter la faute sur les autres), intelligent (faire des choix, discours calme), bienveillant 5

6 Au-delà de ces réalisations, sommes toutes sous-estimées, les populations sont décidées à aller de l avant et envisagent des projets encore plus ambitieux notamment l acquisition de vaches, le commerce, l aménagement de leurs collines pour les années à venir. Quelques nouveaux groupes commencent à émerger et le phénomène est surtout remarquable sur la colline Nyange en commune Busiga, qui à elle seule mobilise plus de 50 personnes à partir d un noyau de 4 paysans ferments. Ils envisagent déjà la construction d un centre de santé en mobilisant l ensemble de la colline. Ce projet pilote montre que malgré le contexte de post conflit, les populations peuvent se mobiliser pour reconstruire une société plus digne. Les défis restent néanmoins importants. On sent dans le discours de certains d importantes réminiscences de l aide, la première année n étant pour eux qu une période probatoire. Le projet devra donc investir intensément dans la formation et l éducation populaire pour vaincre ces vicissitudes. L hypothèse de départ selon laquelle les populations habituées à l aide se mobiliseraient moins ne semble pas se justifier, la dynamique étant nettement meilleure à Busiga qu à Bukirasazi sans doute parce qu il existe d autres organisations qui tiennent aussi le langage de l autopromotion comme Care International et INADES Formation, alors qu à Bukirasazi, les seuls opérateurs connus : le projet APRS et le PAM n oeuvrent que dans l humanitaire. 6

7 III. PROGRAMME D APPUI AUX MUTUELLES DE SANTE 3.1 LE CONTEXTE DU PROMUSCABU EN 2008 Le projet : Promotion des mutuelles de santé des caféiculteurs du Burundi PROMUSCABU en sigle a pour ambition de faciliter l accès à des soins de santé de qualité aux paysans caféiculteurs du Burundi et servir de phase pilote au développement des mutuelles de santé communautaires au Burundi. Financé par Solidarité Socialiste sur des fonds de la DGCD et de la Fédération des Mutualités socialistes de Belgique, le projet est développé par le partenariat entre l ADISCO et la CNAC. A part quelques actions préparatoires, le projet a véritablement démarré en mai 2008 dans un contexte plutôt favorable marqué par le contexte favorable déjà cité. La campagne caféicole a été également bonne avec une production proche de tonnes contre près de 8000 seulement l année 2007 et un prix au producteur de 300 F/kg cerise plutôt bon pour le paysan. Cependant, il est peu probable avec la crise financière mondiale que le paysan recevra le bonus auquel il était habitué depuis quelques années. Néanmoins, la CNAC a perdu le contrôle de la commercialisation du café acquis en 2007 avec le retour à la vente aux enchères. Une étude commanditée par la Banque Mondiale et quasi acceptée par le Gouvernement a également proposé un schéma de vente des stations de lavage qui réserve une part minable aux caféiculteurs (25% des actions qui doivent en plus être payés par les caféiculteurs). Le combat mené depuis une décennie risque d être ainsi hypothéqué. Le mouvement s est néanmoins renforcé en effectifs et en crédibilité et notamment dans le contrôle de tout le travail de l encadrement de la production. Le secteur de la santé a aussi marqué des avancées importantes avec des financements accrus du secteur par des bailleurs de fonds et même par l Etat. La gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes qui accouchent a certes soulagé les populations, mais a quelque peu mis en mal la trésorerie de la plupart des formations sanitaires. La qualité des soins s est bien accrue avec la généralisation du processus de contractualisation ou d achats des performances qui motive considérablement le personnel médical. Les centres de santé sont en passe d acquérir une autonomie de gestion y compris des médicaments et la création du maillon du district de santé (entre le niveau national et le niveau provincial) améliore le suivi contrôle des centres de santé. Le pays est ainsi en train de s aligner sur les politiques sanitaires des autres pays d Afrique. Le mois de juillet a néanmoins été marqué par une flambée de l euro (1890F Bu/Euro contre 1500 en début d année) qui a occasionné une hausse vertigineuse des médicaments surtout pour le secteur confessionnel et qui pourrait mettre en cause les calculs de cotisations au moment où avait déjà débuté la sensibilisation. Il est regrettable que malgré la diminution de ces cours, les prix des médicaments restent exagérément élevés. Rappelons que le projet envisage d atteindre cinq sous résultats: 1. La mise en place de 25 mutuelles de santé autogérées 2. La mise en place des unions et d une fédération des mutuelles 3. L appui à des activités complémentaires susceptibles d améliorer la capacité contributive des mutualistes 4. La conduite d actions d IEC (information, éducation et communication) pour améliorer la prévention 5. Des actions de réseautage et de plaidoyer pour l adoption de politiques nationales en faveur des mutuelles de santé 7

8 3.2 LA MISE EN PLACE DE MUTUELLES DE SANTE AUTOGEREES La mise en place du programme Le processus de mise en place de mutuelles de santé dans une perspective d éducation populaire reste fastidieux et itératif. Le personnel du programme a été mis en place conformément au dossier technique et financier. Il comprenait au départ un coordonnateur, 2 superviseurs chargés de la formation et de la systématisation et de cinq animateurs. Une assistante au coordonnateur a été recrutée en octobre en vue d appuyer le coordonnateur dans ses taches importantes. La position des animateurs du programme qui dépendent administrativement des fédérations, mais techniquement de l ADISCO oblige à une gestion en permanence concertée qui demande beaucoup de doigté. Cette mise en place a fait l objet de négociations avec la CNAC et un protocole d accord a été signé en date du 15 avril Un comité de pilotage a été mis en place avec pour rôle la supervision de l ensemble de l intervention du programme, mais sa composition a évolué lors du second comité de pilotage tenu en octobre Le tableau 2 présente sa composition au départ et aujourd hui. Tableau 2. Evolution de la composition du comité de pilotage AVANT - 6 représentants de la CNAC (1 par Fédération et 1 de la CNAC) - 4 représentants d'adisco - 1 représentant d'inades Formation Burundi - 2 superviseurs Soit au total 13 personnes A L'AVENIR - 2 représentants de la CNAC - 4 représentants d'adisco - Les 5 Présidents des Fédérations ou leurs représentants. - 5 représentants du CE de la CNAC - 5 présidents de mutuelles de santé (en attendant les 5 Présidents des Unions de mutuelles ou leurs représentants). - 1 représentant d'inades Formation Burundi - 2 superviseurs Soit au total 24 personnes Le comité de pilotage du PROMUSCABU est une instance qui suit et oriente l'évolution du programme dans le respect des objectifs qu'il s'est fixé. - Il est le garant du respect des critères d'adhésion du programme. - Il oriente et adapte le programme sur base d'évaluations. - Il valide les plans opérationnels, les rapports et les budgets. - Il valide les termes de références des évaluations internes et externes. - Il attribue les fonds rotatifs et les fonds de subvention. En cas de litige, il en réfère au CA d'adisco et les documents qui font loi sont les conventions signées entre ADISCO et la CNAC et entre Solidarité Socialiste et la CNAC. Le comité de pilotage s est réuni à deux reprises en juin et octobre avec une bonne participation des concernés. Le fonctionnement démocratique y est bien assuré, les débats étant très francs. Néanmoins, étant donné qu il serait indispensable de procéder à des traductions longues, fastidieuses et chères, les leaders paysans ne maîtrisent pas toujours tous les contours 8

9 des sujets abordés, même si les réunions se tiennent en Kirundi. Un tel processus prend forcément du temps La sensibilisation Avec le retard pris par le démarrage du projet, nous avons choisi de reporter à plus tard les études de faisabilité approfondies et avons juste essayé de valider les études de préfaisabilité conduites lors de l identification du projet. Le modèle promu est ainsi résumé dans l encadré qui suit : 1. On adhère à notre mutuelle en payant 1000 F de frais d adhésion par ménage et en signant une autorisation de prélèvement de la cotisation à la source à la paie café 2. La cotisation pour une famille dont le nombre de membres est inférieur ou égal à 6 personnes est fixée à F Bu pour la première année. Pour chaque personne à charge au dessus de 6, la cotisation sera augmentée de 2500 F Bu. 3. La cotisation permet d accéder aux prestations ci-après : Tous les soins dans les centres de santé publics avec un ticket modérateur de 20% Soins dans les centres de santé confessionnels bien choisis avec un ticket modérateur de 40% avec un plafond de F bu. Soins hospitaliers (uniquement les médicaments) dans les formations sanitaires publics et quelques hôpitaux bien choisis (Kiremba, Kibimba, Mutoyi) avec un ticket modérateur de 20% et un plafond de F Bu. 4. Notre mutuelle ne commencera à offrir des prestations qu après deux mois de période d observation et quand au moins 200 adhérents auront payé leur adhésion et leur cotisation annuelle. Toute personne qui entrera plus tard dans la mutuelle sera soumise à cette règle de période d observation de deux mois. 5. Notre mutuelle ne prend pas en charge les maladies chroniques comme la tuberculose, le sida, le rhumatisme, l épilepsie, le diabète, les hypertensions etc. mais aidera le membre à entrer en contact avec les institutions spécialisées dans ce domaine. 6. Les accouchements et les soins aux enfants de moins de cinq ans étant déjà pris en charge par l Etat, la mutuelle ne pourra pas les prendre en charge. 7. Notre mutuelle ne prend en charge que des médicaments génériques sauf pour des cas exceptionnels de chirurgie. 8. Notre mutuelle est avant tout un lieu de solidarité et de prévoyance car si mon voisin est malade, j en suis également pénalisé. 9. Une mutuelle est libre après une étude de faisabilité de payer une cotisation plus élevée et d améliorer ainsi le paquet de services offerts. 10. Des services de développement complémentaires pourront être progressivement envisagés La sensibilisation a été conduite par les leaders des fédérations et surtout des unions des caféiculteurs avec l appui des animateurs, des superviseurs et du coordonnateur. Les autorités administratives et sanitaires, chaque fois que possible ont été associées à ce processus. Les résultats de ce travail de sensibilisation figurent au tableau 3 et sur les schémas qui suivent. 9

10 A D H ER EN TS EVOLUTION DES ADHESIONS DANS LES FEDERATIONS Oct Juin Juillet Aout Sept MOIS Nov Déc 1. FEDERATION MUCO W'IKAWA DE MUMIRWA 2. FEDERATION SHIRAMAZINDA DU KIRIMIRO 3. FEDERATION BONAKURE DE KAYANZA 4. FEDERATION NKORERANGU KIZE DE NGOZI 5. FEDERATION MFASHANGUFA SHE DE KIRUNDO A D H R E N T S EVOLUTION DES COTISATIONS DANS LES FEDERATIONS Juillet Août Sept MOIS Oct Nov Déc 1. FEDERATION MUCO W'IKAWA DE MUMIRWA 2. FEDERATION SHIRAMAZINDA DU KIRIMIRO 3. FEDERATION BONAKURE DE KAYANZA 4. FEDERATION NKORERANGUKIZE DE NGOZI 5. FEDERATION MFASHANGUFASHE DE KIRUNDO MUYINGA

11 Tableau 3. Caractéristiques des mutuelles qui démarrent en janvier/février 2009 NOM MUTUELLE SIEGE MS ADH UNIONS TOT ADH TX PENE ADHERENTS ASSURES BENEFICIAIRES TOT TX PENE H F T TX REC H F T BEN/ADH TWITEHAMAGARA RUGAZI ,8% ,0% ,3 GARUKIRAMAGARA MUSIGATI ,1% ,3% ,6 RWANIRUBUZIMA MUGINA ,8% ,0% ,0 TUVUZABARIMYI MURWI ,8% ,3% ,3 TUVUZANYE KORANE ,3% ,6% ,8 DUKINGIRAMAGARA TABA ,3% ,6% ,8 TUGARUKIRUBUZIMA MUTSINDA ,1% ,1% ,7 TUBABARANE MUBUGA ,4% ,7% ,5 TUGARUKIRAMAGARA GISHAMBUSHA ,2% ,4% ,5 HARANIRAMAGARA GITOBE ,2% ,0% ,7 TOTAL ,7% ,4% ,5 En tout 3717 familles ont adhéré à ces mutuelles dont 2728 représentant personnes ont payé entièrement leurs cotisations et sont donc assurées soit un taux de recouvrement des cotisations de 73.4% sans doute un des meilleurs en Afrique pour des mutuelles communautaires volontaires. Le taux de pénétration des unions est de 16.7% pour les adhésions, mais de 12.3% pour les assurés, un bon chiffre aussi en première année. Le rapport bénéficiaire/adhérent est proche de 5.5 alors que la moyenne dans les zones d intervention se situe à , un phénomène lié au fait que la mutuelle exige une cotisation plus élevée pour tout ménage de plus de six personnes. Le nombre de femmes adhérentes est très faible. De fait, le mouvement des caféiculteurs n est composé que de 29% de femmes dont plus de la moitié est composé des épouses de maris déjà membres, ce qui complique l analyse genre. Cependant, le nombre de bénéficiaires femmes dépasse légèrement celui des hommes traduisant ainsi le sex ratio du pays. 2 ADISCO : Etude de faisabilité pour la mise en place des MUSCABU, janvier 2009

12 3.2.3 La production des outils de gestion La production des outils de gestion représente un moment important de la vie d une mutuelle de santé. Après appel d offres, des documents bien adaptés ont été édités en kirundi : registres des bénéficiaires, des cotisations, des prestations, des journaux de caisse et de banque spécialisés, des livrets de membres etc.. Le choix d éditer des livrets avec photo pour chaque membre de la famille s est avéré fastidieux, mais face aux nombreux problèmes de substitution qui ont contribué à ruiner les mutuelles dans le pays et étant dans l incapacité d user de lettres de garantie sur un territoire relativement important, le coût en vaut certainement la peine La formation des élus Une fois élus, les organes de la mutuelle ont suivi une formation de quatre jours qui porte sur les bases et fondements des mutuelles, la gestion administrative et financière des mutuelles de santé, le suivi évaluation et le contrôle d une mutuelle. Ces formations données dans une perspective d éducation populaire font partie d un ensemble d autres formations dispensées au personnel et aux mutualistes en vue de les rendre progressivement maîtres de leur mutuelle. La liste de ces formations figure au tableau 4 Tableau 4. Plan de formation du personnel et des leaders du mouvement mutualiste Titre du module Destin Durée Planifié pour quand Pour le personnel ADISCO Connaissance de l ADISCO et de ses valeurs Connaissance des mutuelles : mise en Superviseurs et place animateurs Connaissance des mutuelles : Gestion Superviseurs et administration et finances animateurs Connaissance des mutuelles : suivi Superviseurs et évaluation animateurs Connaissances des MS suivi d impact Superviseurs et 2 jours Juin 09 animateurs Réalisé quand Tout le personnel 1 jour Mai 08 Mai 08 3 jours Mai 08 Mai 08 2 jours Oct 08 Oct 08 2 jours Déc 08 Janv 09 Autopromotion et éducation populaire Tout le personnel 6 jours Juillet 08 Nov 08 La formation des formateurs Tout le personnel 6 jours Mars 2009 Pour les mutualistes et leurs leaders Animer un comité d initiative CI 1 jour Mai 2008 Mai 2008 Les statuts et le RI d une MS (lors de Tous les 1 jour Juillet, Sept, oct, l AGC) membres aout, sept Connaissance des bases et fondements Les élus 0.5 j Sept Oct, nov de la mutualité Gestion administrative et financière 1 Les élus 2.5 j Sept Oct ; nov Le contrôle et le suivi évaluation des Bureau, gérant, 1 j sept Oct, nov MS contrôleurs Négocier avec les prestataires de soins Le Bureau 1 j Sept 08.. Dec 08, janv 09 Identifier une activité complémentaire Représ collines 1 j Dec 08 Janv, fév

13 aux mutuelles de santé 09 Les activités d IEC pour la prévention CA 1j Avril 09 La gestion d une filière agricole CA Mutuelles 2 j Avril 09 comité filière Le SEPRI approfondi Les élus et 3 j Juin 09 comité de S&E Les unions et fédérations des mutuelles Les élus 2j Juin 09 La gestion d une pharmacie Les élus 1 j Juin 09 La mutuelle dans son environnement Les élus 1 j Nov 09 sociopolitique La formation des leaders des fédérations en bases et fondements de la mutualité Les responsables de la CNAC 2 jours Avril 09 La formation ne se fait pas uniquement au cours de formations en salle, mais surtout au cours des missions d accompagnement des mutuelles et du personnel ainsi confrontés aux réalités du terrain La négociation avec les prestataires de soins Aussitôt, la formation terminée, les élus ont été accompagnés dans la négociation de conventions avec les formations sanitaires. Au préalable, nous avons mené des consultations avec les propriétaires finaux des mutuelles que sont le Ministre de la santé publique pour les formations publiques et les évêques pour les formations sanitaires conventionnées, un processus toujours en cours. Ce sont ces négociations qui ont largement occasionné un retard considérable dans le démarrage des soins offerts aux mutualistes Le suivi accompagnement des mutuelles Les mutuelles n ont pu démarrer qu en début février 2009 et c est le rapport de cette année qui devrait nous offrir un tableau exhaustif des évolutions des soins. 3.3 L AMELIORATION DE LA CAPACITE CONTRIBUTIVE Le café ne produisant correctement qu une fois tous les deux ans, le projet envisage d appuyer les mutualistes à développer des activités complémentaires. Le choix fait est de financer ces actions au travers du crédit souple. L appui au processus d identification a été également fastidieux en vue de respecter les principes de l éducation populaire. Il a fallu un atelier de 9 à 10 heures par mutuelle pour y arriver. Le tableau 5 indique les projets qui viennent d être accordés par le comité de pilotage. On notera aussi dans ce cadre un début d adaptation et de diffusion des plantes médicinales qui contribueront également à améliorer la prévention. 13

14 Tableau 5. Projets complémentaires des mutuelles acceptées par le comité de pilotage N0 Nom de la mutuelle SDL Projets Nombre de membres Nombre de Montant/pers personnes Montant total Tx remboursement A rembourserdurée crédit Échéances H F TOT 1 GARUKIRAMAGARA RUGAZI Chèvres % ans Semestrielle Palmier à Huile % an Semestrielle TWITEHAMAGARA Musigati, Muyebe, Chèvres Kivyuka, Ntamba % ans Semestrielle Banane % an Trimestrielle Palmier à Huile % an Semestrielle RWANIRUBUZIMA Mugina Chèvres % ans 3 fois par an Culture du riz % mois A la récolte TUVUZABARIMYI Murwi, BuhayiraChèvres % ans 3 fois par an Palmier à huile % an Semestrielle Manioc % an Trimestrielle TUVUZANYE Korane Pomme de terre % an 3 fois par an Chèvres % ans Semestrielle Petit commerce % mois Trimestrielle DUKINGIRAMAGARATaba Chèvres % mois Trimestrielle Banane Gratuit 0% - 0 Manioc Gratuit 0% - 0 Oignon % mois A la récolte TUGARUKIRUBUZIMAButegana, Kiririma, Chèvres Mutsinda, Ynadaro, 184 Karinzi % ans Semestrielle Bananes % an Une fois/an Petit commerce % mois Trimestrielle

15 8 TUBABARANE Mubuga, Gisagara Chèvres % ans Semestrielle Bananes Gratuit Petit commerce % mois Trimestrielle TUBUNGABUNGAMAGARA Buhimba, Gitobe, Chèvres Kinyangurube % ans Trimestrielle Porc % an Trimestrielle Haricot % mois A la récolte TUGARUKIRAMAGARAGishambusha, Ngogomo, Chèvres Butihinda, Nyamasaka % ans Trimestrielle Manioc Pomme de terre % mois A la récolte L orientation prise par ces mutualistes est de combiner une activité d élevage moins soumise aux aléas climatiques et productrice de fumier à une filière agricole porteuse. 15

16 3.4 LES ACTIONS DE PLAIDOYER AU NIVEAU NATIONAL Le projet prévoit d œuvrer pour que se mette en place une politique nationale de l appui aux mutuelles de santé. A cet effet, de longues négociations avec le ministère de la santé ont conduit à la désignation d un point focal des mutuelles de santé Avec l appui du BIT, le pays s est finalement doté d une Direction Générale de la protection sociale qui conduit depuis novembre une étude sur la réforme de la sécurité sociale au Burundi. Le PROMUSCABU devrait faire partie du comité de pilotage de cette réforme. Un service chargé du suivi et du contrôle des mutuelles vient d être mis en place. Nous travaillons avec ce service pour développer des standards de suivi des mutuelles communautaires qui permettent de sécuriser à la fois les populations et les formations sanitaires. C est aussi avec eux que nous envisageons une proposition de loi sur les mutuelles ainsi que l élaboration d un plan stratégique national de développement des mutuelles de santé. Il est également prévu la mise en place d un cadre de concertation des acteurs des mutuelles de santé. Deux rencontres ont été organisées avec le seul autre opérateur qu est l Archidiocèse de Gitega (à travers l ODAG) en vue d étudier les synergies d intervention et les principes de collaboration. Le memorandum of understanding convenu n est malheureusement pas encore finalisé. 3.5 LE SUIVI EVALUATION DU PROGRAMME Le développement de mutuelles de santé nécessite un système de suivi évaluation performant qui permette de réagir rapidement à la moindre alerte. Le système développé comporte quatre phases 1. Le suivi des adhésions et des cotisations en phase initiale : un système dans lequel les membres des comités d initiative ont rempli mois par mois des fiches provisoires d adhésion et des cotisations 2. Le suivi des mutuelles fonctionnelles par la fiche mensuelle de suivi ainsi que le tableau de bord remplis par le gérant avec l appui de l animateur et soumise au conseil d administration de la mutuelle pour validation et analyse avant d être transmise à l ADISCO et aux fédérations respectives. 3. Le suivi des activités et des résultats intermédiaires réalisés tous les trois mois grâce à un système de suivi actuellement mis en place au niveau du personnel, et qui sert au comité de pilotage comme outil de suivi. 4. Le suivi des changements : un processus dont la modélisation est en finalisation et qui va être transféré au personnel et aux mutualistes aux cours des mois de juillet/août Afin de disposer d une situation de référence claire, des études de faisabilité approfondies entamées au cours du mois d octobre n ont pu aboutir qu en fin février Un système de suivi évaluation comprend à la fois des outils et des procédures. Ces dernières comprennent essentiellement des journées mensuelles (gestion du temps et du matériel) et trimestrielles réservées au personnel du projet (planification et suivi évaluation des activités et des résultats), des journées bilans semestrielles et annuelles (suivi des résultats et des changements) ouvertes au personnel et aux responsables mutualistes et à la CNAC.

17 3.6 CONCLUSION : QUELS CHANGEMENTS? En fin 2008, ménages 3717 ménages ont adhéré aux mutuelles de santé dont 2728 familles de ont entièrement libéré les cotisations et sont donc couvertes par une assurance maladie. Un résultat impressionnant pour qui connaît les difficultés à mettre en place des mutuelles de santé volontaires et cela dans un pays fortement affaibli par la guerre civile. Le gouvernement, à travers les ministères de la santé et de la fonction publique, travail et sécurité sociale, accorde une attention toute particulière à cette initiative naissante qui lui servirait à définir une stratégie nationale en la matière. L ADISCO en tout cas s en est sorti fortement grandi et la CNAC renforcée. 17

18 IV. PROGRAMME RENFORCEMENT DE LA SOCIETE CIVILE Conscient des limites du seul travail sur les collines (niveau micro), l ADISCO dans toute son intervention essaie de combiner ce travail au niveau micro par des actions au niveau meso et macro, les niveaux où se prennent les décisions. Le travail au niveau macro a été particulièrement conduit au sein du projet de renforcement des capacités de la société civile en Afrique centrale. 4.1 INTRODUCTION Le projet de renforcement des capacités de la société civile en Afrique centrale financé par la Fédération Genevoise de Coopération (FGC) via l IRED.ORG voudrait faciliter le travail en réseau et le plaidoyer de la société civile en Afrique centrale en améliorant sa représentation auprès des instances nationales et sous-régionales (CEMAC, CEPGL, CEEAC) qui prennent les décisions. Les axes d intervention du projet sont les suivantes : 1. Le Renforcement des capacités en lobbying et plaidoyer 2. Le Renforcement de l autonomie financière des organisations 3. L Amélioration des capacités de travail en réseau des organisations de la société civile 4. L institutionnalisation du réseau Dynamiques Africaines Le projet se trouve à son 20 ème mois sur les 24 prévus et a réalisé l essentiel des actions prévues. 4.2 RENFORCEMENT DES CAPACITES EN LOBBYING ET PLAIDOYER Deux actions étaient prévues à savoir : - Une formation des organisations de la société civile (OSC) en plaidoyer et lobbying - L appui à des actions nationales de plaidoyer et de lobbying La formation en reseautage et en plaidoyer Rappelons que la formation s est déroulée au mois de novembre 2007 à Yaoundé (rapport 2007) et a permis de former 31 participants (les principaux leaders de la société civile des 8 pays concernés) sur le thème Reseautage et plaidoyer pour le changement politique et social en Afrique central. C est à partir de cette formation et de ces échanges que des actions nationales de plaidoyer et de réseautage ont pu se mettre en place Les actions nationales en matière de plaidoyer Afin de renforcer le travail en réseau des organisations de la société civile (OSC) au niveau pays, le projet prévoyait d appuyer quelques actions de plaidoyer et de mise en réseau. Peu de moyens ayant été prévus pour des actions aussi importantes, l ACDIC qui assure le Secrétariat Exécutif du réseau a pu mobiliser des moyens auprès de la DDC pour financer des actions au Cameroun, au Tchad et en République Centrafricaine. Les fonds IRED ADISCO se sont donc concentrés sur les trois pays des Grands Lacs que sont la RD Congo, le Rwanda et le Burundi. Les efforts importants pour rechercher un 18

19 partenaire au Congo Brazzaville et au Gabon n ont pu aboutir, les sociétés civiles de ces pays faisant face à des problèmes internes. Quant au Rwanda, il n a jamais réussi, malgré de nombreuses intentions et plusieurs relances, à formuler un plan d action. Cinq actions de plaidoyer et de réseautage du réseau sont donc aujourd hui en cours à savoir : - La souveraineté alimentaire et en particulier la crise du maïs au Cameroun - La souveraineté alimentaire et en particulier la crise du riz au Tchad - La souveraineté alimentaire et en particulier la crise alimentaire en République centrafricaine - La question des politiques agricoles en RDC - La mise en réseau des organisations paysannes et des organisations d appui au monde rural et le plaidoyer sur l impact de l intégration régionale sur les petits paysans au Burundi. Le projet de la RDC s est centré sur la mise en place d un réseau national DAF en recherchant des partenaires sur l ensemble de ce vaste pays. Des cellules ont pu être établies dans les provinces du Nord Kivu, du Katanga, du Bas Congo, du Maniema et de Kinshasa. Plusieurs réunions préparatoires ont déjà été tenues pour lancer des actions de plaidoyer sur l analyse de la politique agricole en RDC et qui intègre à la fois la société civile, le gouvernement et les organisations internationales. Un atelier sera organisé en février 2009 pour porter le débat à haut niveau. Au Burundi, après plusieurs rencontres, le noyau DAF composé des 4 organisations : FORSC (la plate-forme de concertation de la société civile), INADES Formation, DUSHIREHAMWE (un réseau des organisations des femmes) et ADISCO avons organisé au mois de mai 2008 un atelier sur le thème : Le paysan burundais face à la libéralisation et à l intégration régionale: défis et perspectives. Y ont participé les organisations de la société civile intéressés par les problématiques du monde rural, les organisations paysannes et trois ministères à savoir : le Ministère de l intégration régionale, le ministère du Commerce et le Ministère de l agriculture et de l élevage. A l issue de ces travaux, les participants ont décidé la création de deux plateformes : le réseau des organisations d appui au monde rural composé actuellement de 13 organisations, puis un comité d initiative pour mettre en place un cadre de concertation des organisations paysannes du pays. Un mémorandum a été produit et diffusé auprès du gouvernement et du parlement pour que le processus d intégration régionale puisse prendre au mieux en considération les préoccupations de la petite paysannerie au Burundi. La décision a été également prise de conduire une étude d impact de cette intégration sur le petit paysan. Les deux plateformes ont réalisé des avancées importantes : elles ont pu modifier profondément le texte de loi sur les organisations paysannes que la FAO voulait soumettre au gouvernement et ont pu exiger une large information des populations sur l intégration régionale. Le budget de l Etat 2009 a intégré des moyens à cette fin. Plusieurs rencontres des organisations paysannes ont abouti à la rédaction de textes de base pour une plateforme nationale des OP qui devrait voir le jour aux mois de mars/avril Les deux plateformes sont devenues des acteurs incontournables régulièrement consultées par tous les intervenants en développement rural. Quant à l étude sur l impact de l intégration régionale sur les petits paysans, elle doit répondre aux questions ci-après : 19

20 1. Les produits agricoles burundais pourront-ils résister face aux produits importés de la sous région? Quelles mesures faudrait-il envisager pour améliorer leur compétitivité? 2. Quels sont les produits les plus directement menacés pour le petit paysan et vérifier qu ils figurent sur la liste des produits dits sensibles du Ministère du Commerce et proposer des mesures de correction 3. Etudier en détail les textes de l EAC et de la COMESA sur les mesures de protection et dire si elles s avèrent suffisantes pour protéger le petit paysan. 4. Quelles sont les raisons qui motivent les consommateurs à choisir un produit local ou importé sur le marché et à quel niveau se situe l extraversion du consommateur burundais? Les premiers résultats présagent d actions importantes de plaidoyer comme la nécessité d une politique agricole commune dans l East african community, la nécessité de moratoires sur un certain nombre de produits, l amélioration de la liste des produits dits sensibles etc. 4.3 RENFORCEMENT DE L AUTONOMIE DES ORGANSIATIONS DE LA SOCIETE CIVILE 4.3.1La formation en renforcement de l autonomie institutionnelle Le projet a organisé les deux séminaires sous régionaux sur le renforcement de l autonomie des organisations de la société civile à Brazzaville pour la zone CEMAC et à Bujumbura pour la région des Grands Lacs. Le séminaire de Brazzaville sous le titre les sociétés civiles en Afrique centrale, quel devenir, quel autonomie, atelier sous-régional d échanges et de formation a réuni du 2 au 4 avril au total 26 participants des pays ci-après : Congo Brazzaville, Cameroun, République centrafricaine, Tchad et République démocratique du Congo. En tout 10 organisations ont pu y présenter des expériences fort variées et riches avant de suivre des présentations par un expert qui a fourni une synthèse critique des différentes pratiques. L atelier de Brazzaville a également permis de définir les trois axes d intervention majeure du réseau DAF à savoir la souveraineté alimentaire, l insertion socio-économique des jeunes ainsi que citoyenneté et paix. Le séminaire de Bujumbura, quant à lui sous le titre La société civile en Afrique des Grands Lacs, quel devenir, quel autonomie, atelier sous-régional d échanges et de formation a réuni du 19 au 21 novembre 2008 au total 28 participants des pays ciaprès : Burundi, République démocratique du Congo et Rwanda. Neuf expériences ont pu y être présentées suivies également de la présentation par un expert des meilleures pratiques dans l autonomisation des organisations de la société civile. Il s agissait de réfléchir au cours de deux ateliers sur les questions d autonomie de pensée (politique, confessionnelle) d autonomie d action (stratégie de définition des interventions) et d autonomie financière Les actions nationales Il s agissait ici de soutenir des initiatives des organisations en matière de renforcement de l autonomie financière des OSC. En tout six organisations de la zone CEMAC et sept de la zone des Grands Lacs ont manifesté leur détermination pour lancer de nouvelles initiatives d autonomisation financière. Les produits les mieux considérés portent sur la 20

21 séparation des comptes des projets de ceux de l association, la mise en place de systèmes d amortissement négociés avec les bailleurs de fonds, la négociation d overheads, l initiation de services payants à certaines catégories de bénéficiaires ainsi que les activités génératrices de revenus et les prestations de service. Les organisations ont également convenu d organiser un atelier sur la mobilisation des ressources locales dans la mesure où des expériences montrent qu il est possible de mobiliser quelques fonds locaux pour l appui au développement et ainsi habituer progressivement les africains (riches et pauvres) à contribuer pour les programmes de développement. 4.4 LE TRAVAIL EN RESEAU Les actions de réseautage sont largement connectées à celles de plaidoyer. C est ainsi que des réseaux nationaux du réseau DAF se sont constitué dans les cinq pays qui conduisent des actions de plaidoyer Echanges d outils Afin d améliorer les échanges au sein des organisations, il a été procédé à un travail de collecte des outils dont disposent les membres du réseau en vue de leur échange. Actuellement nous disposons d une liste de 76 documents prêts à être partagés par les membres. Cette action avance plutôt lentement. A ce jour, seuls 30 documents ont été effectivement échangés ou achetés via le réseau qui les subventionne à 75% et cela par six organisations. On notera aussi une tentative par le secrétariat technique du réseau de mettre en place une newsletter ainsi que la publication du journal Eclats d Afrique, le meilleur de nos campagnes produit et diffusé dans le réseau sur financement DDC Capitalisation des meilleures pratiques L atelier de Brazzaville avait permis d identifier les pratiques que les organisations jugeaient les plus intéressantes pour capitalisation et échange : l expérience de plaidoyer de l ACDIC, les savoirs populaires de la BRACUDE, la compilation de toutes les expériences de plaidoyer et d autonomisation financière (ADISCO), l expérience du Forum des Jeunes Entreprises du Congo Brazzaville dans l insertion socio-économique des jeunes ainsi que des expériences sur le travail de la décentralisation par le CEDIFOD en République centrafricaine. Les documents sur l expérience de l ACDIC, des savoirs populaires et les compilations sur le plaidoyer et l autonomie sont en cours de diffusion dans le réseau. Quant aux autres thèmes, les organisations qui s y étaient engagées ne semblent pas progresser dans leur réalisation. 4.5 LA FORMALISATION DU RESEAU DAF Les participants au colloque de Yaoundé en 2007 avaient saisi l opportunité pour formaliser le réseau DAC comme une organisation internationale de droit camerounais, adopter les statuts et le règlement intérieur et élire un comité de coordination et un Secrétariat Exécutif. Lors de l atelier de Brazzaville en avril 2008, le comité de coordination a reprécisé un certain nombre d orientations qui ont été soumis au vote électronique des membres notamment le changement du nom DAC en DAF, les précisions sur l adhésion des membres physiques et morales ainsi que l adhésion des réseaux. 21

22 L atelier de Bujumbura a, quant à lui, constaté l existence de deux pôles au sein du réseau, un basé à Yaoundé qui se concentre sur les problématiques de la zone CEMAC et un autre à Bujumbura focalisé sur les questions de la CEPGL avec des ouvertures sur l East African Community. 4.6 LA GESTION DU PROJET Un projet qui couvre un espace aussi important avec des transferts de fonds vers plusieurs destinations ne peut que poser des problèmes de coordination des calendriers, de gestion en plusieurs monnaies et parfois des retards dans la production des documents et rapports. Avec l accroissement du volume d activités, il est devenu difficile à une seule personne qui ne travaille qu à quart temps d assumer pleinement cette mission. L audit des comptes 2007 s est déroulé avec succès et nous sommes dans un processus d audit des comptes 2008 ainsi que dans la sélection d un évaluateur du projet. 4.7 CONCLUSION LE RESEAU DAF QUEL IMPACT? Le projet de renforcement institutionnel de la société civile en Afrique centrale a permis la mise en place d un important réseau de plaidoyer : le DAF qui a réalisé des performances incontestables et acquis une réelle renommée dans plusieurs pays. Sa valeur ajoutée essentielle par rapport aux autres réseaux réside dans sa spécialisation sur les questions de souveraineté alimentaire et la participation à la définition des politiques agricoles. Des actions importantes ont été réalisées au niveau des pays ainsi que dans les plateformes sous-régionales. Néanmoins, le réseau devra encore mieux affiner son travail sur les questions de l insertion socio-économique des jeunes ainsi que sur celles de la citoyenneté et paix. Le prochain comité de coordination prévu au mois de février 2009 à N djamena devra également se prononcer sur l existence des deux pôles d intervention. 22

23 V. PROGRAMME D APPUI A L ENTREPRENARIAT 5.1 CONTEXTE DU PROGRAMME Etant donné la surexploitation et l exiguïté des terres, la promotion d emplois non agricoles en milieu rural et urbain revêt une priorité pour les populations. Il s agit d accompagner les populations porteuses d ambitions et d initiatives pour accéder à la formation et à l information technique et commerciale leur permettant de mettre en place des entreprises à valeur ajoutée pour l économie locale et de les connecter aux systèmes de financement existants. C est le programme Appui à l entreprenariat Deux projets sont actuellement portés par ce programme : la MDE et l appui aux activités génératrices de revenus dans les communes Sud de Gitega. 5.2 LA MDE La Maison de l entrepreneur, MDE en sigle, veut devenir une future entreprise chargée d apporter des appuis non financiers aux entrepreneurs et candidats entrepreneurs. La MDE est actuellement soutenue par deux projets : - «Promotion de l Entreprenariat responsable comme stratégie de développement durable au Burundi» financé par la Région Wallonne et Louvain Développement - «Appui à l entreprenariat urbain et rural au Burundi» financé par la DGCD et Louvain Développement. L aire d intervention du premier projet est Bujumbura et ses environs tandis que celui du second est la province de Ngozi (au Nord du Burundi) et la province de Gitega (au centre du Burundi). La MDE offre les services ci-après : - l information - la formation - l appui-conseil - la structuration des entrepreneurs Les principaux résultats attendus de ces projets sont les suivants : - Au terme des 2 années du projet, au moins 10 entreprises à valeur ajoutée locale sont créées ou relancées - Création d au moins 75 emplois directs durables au sein des entreprises créées ou relancées. - Création d au moins 5 nouveaux produits ou services Les changements visés est de soutenir des entreprises à fort effet d entraînement pour les populations burundaises ainsi que l éclosion d un esprit, voire d une culture d entreprenariat dans la population burundaise. 23

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