L illettrisme en milieu pénitentiaire : compétences de base et formations de base
|
|
- Jeannine Gignac
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 L illettrisme en milieu pénitentiaire : compétences de base et formations de base La population pénale présente dans sa grande majorité un niveau d'étude et de qualification très faible et le taux d'illettrisme repéré est bien plus élevé que dans la population générale. Depuis plus de deux siècles que la prison républicaine existe en France, nombre d enquêtes et d études ont montré cette réalité. Le repérage des illettrés mis en place à l entrée des établissements pénitentiaires depuis 1996 confirme ce constat et permet de mieux décrire les niveaux de difficultés : sur personnes rencontrées par les services de formation à l accueil des établissements pénitentiaires, en 2002, 32% ont échoué au bilan lecture proposé, 18% de l ensemble étant effectivement en situation d illettrisme et 14% en moindres difficultés de lecture. A ce premier constat s ajoute une autre dimension propre au milieu pénitentiaire. L illettrisme qui est un des phénomènes massifs d'exclusion dans notre société est encore aggravé par les conditions de vie en prison ; les illettrés doivent solliciter les personnels d encadrement ou les autres personnes détenues pour la communication écrite qui est requise dans tous les actes de la vie quotidienne, demandes d activité, d achat ou de communication avec l extérieur. L illettrisme est également un obstacle essentiel à la future réinsertion sociale et professionnelle de ceux qui en sont victimes. La lutte conte l illettrisme s inscrit donc comme une priorité dans la politique de l administration pénitentiaire en coopération étroite avec les services de l éducation nationale et de la formation professionnelle qui interviennent en prison. L essentiel du repérage et des actions de lutte contre l illetttrisme est assuré par les enseignants spécialisés auxquels s adjoignent, quand les besoins dépassent les moyens mis en œuvre par l éducation nationale, des organismes de formation profesionnelle. Les personnels pénitentiaires participent aux actions par leurs observations directes, en facilitant l accès des détenus aux formations et en veillant à la prise en compte du handicap des illettrés en détention et après la sortie. Mais pour que le dispositif mis en œuvre bénéficie à ceux qui en ont le plus besoin, il faut non seulement un dispositif de repérage, qui réponde au phénomène d'invisibilité de l'illettrisme, mais aussi une politique globale volontariste qui réponde aux conditions spécifiques des prisons. En effet, les formations proposées aux plus démunis se heurtent aux difficultés habituelles de repérage et de mobilisation de personnes qui ont connu un échec scolaire massif (sentiment d incompétence, crainte d un nouvel échec, sentiment fataliste qu on ne peut apprendre tardivement ce qui n a pu l être depuis l enfance ). Mais les formations rencontrent aussi les multiples obstacles que génère le contexte carcéral : flux permanents d entrants et de sortants, discontinuité dans les actions de formation, limite du nombre d heures proposées, groupes de formation très hétérogènes, manque de disponibilité mentale des personnes détenues préoccupées par leur situation personnelle, pénale, et par la recherche de moyens de subsistance notamment par un travail rémunéré. Malgré ces difficultés, il faut souligner que, sur plus d un quart de la population pénale qui fréquente chaque semaine l enseignement ou la formation professionnelle en prison, on trouve plus de personnes en formation ne maitrisant pas les savoirs de base qu il n y en a, en proportion, dans l ensemble de la population pénale. Avant la mise en place du repérage et de la politique énonçant la lutte contre l illettrisme comme une priorité, peu de personnes illettrées fréquentaient les formations. Dans ce contexte, la définition des compétences de base, leur description par niveaux et par domaines et les outils qui permettent leur évaluation sont des éléments déterminants pour la politique à mener. Ces questions mobilisent bien entendu les chercheurs et la confrontation des modèles théoriques comme leur mise à l épreuve du réel, sont indispensables pour créer des outils et structurer les politiques: ainsi l administration pénitentiaire a fait appel en matière de repérage de l illettrisme aux chercheurs de l université Paris 5, Alain Bentolila et Jean-Philippe Rivière, et en matière d évaluation des parcours réalisés par des personnes illettrées en cours de formation à Jean-Marie Besse et son laboratoire de l université de Lyon 2,.
2 Néanmoins les questions de définition des compétences de base ne sauraient être le seul fait des chercheurs et on serait très démuni dans l action si les descriptifs théoriques, généralement bien compris par les professionnels de la formation, étaient trop décalés par rapport à la compréhension moyenne qu ont les personnels pénitentiaires de la réalité de l illettrisme. De même on serait en difficulté si les outils proposés aux formateurs restaient des instruments de recherche trop lourds en passation, peu compréhensibles pour des non experts et peu maniables dans les pratiques professionnelles. La définition des compétences de base est un outil pour que les professionnels de la formation situent les grands niveaux de difficultés des personnes et élaborent un langage commun avec les différents personnels non experts qui cotoîent la population pénale au quotidien, surveillants, travailleurs sociaux et bénévoles. Que signifieraient des statistiques qui identifieraient un tiers des détenus comme illettrés alors que les personnels en charge de l accueil n en repèrent que la moitié du fait que celui qui lit des mots, des phrases simples et prend des informations utiles dans des documents de la vie quotidienne n est généralement pas perçu par eux comme un illettré mais seulement comme ayant des difficultés de lecture? Un descriptif pertinent des compétences de base est, par ailleurs, indispensable non seulement pour positionner les personnes à l accueil et les orienter vers des activités de travail et de formation adaptées, mais aussi pour attester des compétences acquises en formation. Même si la plupart des détenus en fin de formation restent encore loin du premier niveau de validation que représente le CFG, il est fondamental de dire à des personnes détenues qui n ont aucun diplôme ni aucune qualification, les progrès qu elles ont réalisés et ceci de manière précise, fiable et institutionnalisée. Pour ce faire, des livrets d attestation des parcours en formation sont tenus par les enseignants à la fois pour démontrer à la personne elle-même la réalité de ses progrès mais aussi, lorsque le détenu passe d une prison à une autre, pour informer les enseignants du nouvel établissement des acquis et des démarches pédagogiques employées. Enfin le livret d attestation peut aussi être utilisé, le cas échéant, lorsque la personne s inscrit dans un organisme de formation extérieur. La pratique d un livret renseigné toutes les 40 heures de formation, répond en partie au problème du manque de temps des formations de base en prison : moins on dispose de temps et plus il faut le scander par des évaluations régulières qui remobilisent la personne et permettent de fixer des objectifs à court terme. L étude que nous avons menée, en 1999, avec l équipe de l Université de Lyon 2 sur les parcours des détenus illettrés scolarisés, nous a confirmé la justesse d une conception dynamique et modulaire des formations de base. Nous avons cherché à savoir si des personnes ne maîtrisant pas les savoirs de base pouvaient progresser dans un temps limité de formation, à savoir, un ou deux modules d une quarantaine d heures en moyenne. Chacun des modules de quarante heures commençait par une passation de l outil diagnostic conçu par Jean-marie Besse (DMA : diagnostic des modalités d appropriation de l écrit) et se concluait par une évaluation fondée sur une autre version du DMA, permettant de vérifier les écarts entre temps 1 et temps 2 selon une logique d évaluation dynamique. L étude a permis de vérifier que tous les publics qui ont bénéficié d une formation aux apprentissages tardifs ont effectivement réalisé des acquisitions en une quarantaine d heures, sur des axes différents selon les personnes mais particulièrement dans le domaine de l écriture. Outre ce résultat positif, l étude a montré la pertinence du cadre adopté, positionnement initial 40 heures de formation évaluation et définition de nouveaux objectifs d apprentissage, qui correspond à la tenue de livrets d attestation de parcours de formation. 2
3 Evolution sur 5 ans des pratiques de repérage et de tenue des livrets d attestation flux d'entrants repérage formations de base livrets tenus Pour conclure ces premières réflexion je voudrais insister sur l aspect systémique de la politique de lutte contre l illettrisme qui ne peut se développer que si elle articule un ensemble de dimensions incontournables ici représentées. Missions de l institution Caractéristiques propres au public Contraintes liées au contexte institutionnel Repérage et acquisition des compétences de base Les acteurs du repérage et de la formation L organisation des actions de formation Circulation des informations entre les services La validation des acquis Les conceptions en matière de compétences de base et de formations de base. Du repérage des illettrés, à l organisation des formations de base et à la tenue des livrets d attestation, une même question se pose quant à définir clairement les compétences de base et leurs niveaux. Faute de pouvoir rencontrer, par manque d encadrement et de temps, toutes les personnes détenues pour un entretien et un bilan d orientation, les formateurs sont obligés de cibler a priori les personnes relevant des niveaux 6 et 5 bis de qualification sur la base des déclarations qu elles ont pu faire à l accueil sur leur trajet antérieur en formation initiale et professionnelle. Ainsi s établit une première sélection des publics de niveau infra 5 à qui sera proposé un bilan lecture rapide. 3
4 Actuellement la classification des personnes rencontrées à l accueil et des personnes scolarisées s exprime en niveaux de qualification qui sont définis par la combinaison du niveau de diplôme, du niveau de sortie de la formation initiale et des formations complémentaires continues. Niveaux de qualification de la population pénale passée par le repérage en % 4% 3% 2%4% 27% 29% doute Non francophones niveau 6 niveau 5bis niveau 5 niveau 4 supérieur Cette première classification est précisée par les données fournies par le bilan lecture proposé par les formateurs aux francophones de niveau infra 5. Les résultats au bilan lecture sont traduits en familles de lecteur (de A à F) ou en 4 niveaux. A ne réussissent aucune des épreuves et semblent ne pas maîtriser le seuil minimal d accès à l écrit. Illettrisme grave B parviennent à lire des mots isolés C lisent des phrases simples D- prennent les informations utiles dans un document Illettrisme mais échouent en lecture de phrases et de texte. D+ lisent des phrases et prennent les informations utiles dans un document mais échouent en lecture de texte. Difficultés de lecture E comprennent un texte narratif mais échouent en lecture de document. F réussissent au moins les deux dernières épreuves. Réussite au bilan 4
5 Niveaux de compétences en lecture de la population pénale passée par le repérage en % 11% 43% 6% 13% Ill Grave Ill Avéré Diff Lect Lecteurs Diplômés Non francophones 23% Comment définir les formations de base? Les formations de base comprennent : des actions d alphabétisation (de personnes n ayant pas été scolarisées, au moins un an, de manière durable), des actions de FLE (français langue étérangère) pour les bas niveaux de formation dans leur langue d origine ou non scolarisés, des actions de lutte contre l illettrisme pour des personnes qui ont été scolarisées mais sorties sans diplôme de cycles scolaires avant la troisième ou de filières courtes (CPPN, classes d insertion, enseignement spécialisé), et ne maîtrisant pas à l âge adulte les savoirs de base (voir descriptif dans la prochaine partie). des actions de remise à niveau pour des publics, sans diplôme ni qualification qui ne peuvent préparer des diplômes de niveau 5 et, éventuellement, préparation du certificat de formation générale. En ajoutant tous ces publics on peut estimer à plus de 35% de l ensemble des effectifs détenus, ceux relevant des formations de base. Avec cette définition large, les publics scolarisés en 2002 en formations de base étaient de détenus (58% des personnes scolarisées à un moment de l année scolaire). A noter cependant que dans une enquête hebdomadaire la proportion des scolarisés en formation de base, était autour de 37%, et donc à peu près équivalente à la proportion du public potentiel niveau 6 dans les effectifs globaux (35%). Le décalage entre 58% inscrits en cours d année et 37% à un temps t s explique par la forte rotation des publics de bas niveau (beaucoup d inscrits indigents restent moins longtemps au profit d un emploi pénitentiaire rémunéré). Ce constat a conduit à mettre en place récemment des politiques favorisant la combinaison des activités pédagogiques avec les activités rémunérées. A l intérieur de cet ensemble se distinguent donc deux niveaux différents : ceux qui peuvent viser un niveau CFG et ceux qui en sont encore très éloignés et construisent les premiers niveaux de compétences de base qu il nous faut désormais mieux décrire. 5
6 La notion de compétences de base Les publics de bas niveau peuvent être situés dans les différents champs des savoirs de base (SB) tels qu ils ont été distingués par le référentiel des compétences linguistiques de base du CUEPP de Lille et le référentiel des savoirs de base de Colette Dartois, (dans «former les publics peu qualifiés» Documentation française 2000) c est à dire les savoirs : du champ de la communication orale, en réception et production (écoute - expression) de la communication écrite, en réception et production (lire - écrire) ceux relevant du champ du raisonnement (logique- mathématique) ceux relevant de l appréhension du réel (espace temps). La distinction des huit domaines est d abord fondée du point de vue théorique : il y a bien des domaines spécifiques donnant lieu par exemple à l étude du nombre, de l espace, de l acte de lecture ou du fonctionnement cognitif, etc.) et d un point de vue didactique qui permet aux formateurs de faire l analyse ordonnée de leur propre activité pédagogique. En revanche, il faut souligner que dans la vie quotidienne et professionnelle où les compétences de base sont en permanence sollicitées, les champs d activité sont totalement intriqués. La notion de compétences de base est de plus en plus utilisée pour désigner des capacités requises pour qu un citoyen de notre société réalise de manière autonome les actes les plus fréquents de la vie quotidienne sociale et professionnelle. Parler de compétences de base plutôt que de savoirs de base exprime le souci d identifier des capacités inscrites dans l action, impossibles à isoler des contextes où elles s exercent et s observent. Cette caractéristique explique d ailleurs la difficulté à mettre au point des épreuves d évaluation qui ne soient pas formelles et dénuées de sens. La notion de compétences de base désigne un niveau d action très automatisé (parler, compter mentalement, se situer dans le temps, s orienter, organiser son action, argumenter, etc.) où les schèmes organisateurs de l action s entremêlent au champ relationnel, aux pratiques habituelles du sujet et au contexte d application qui mobilise plus ou moins le sujet. Cette complexité a été décrite par différents auteurs et chercheurs sur le champ des bas niveaux de qualification BNQ (Higelé, Malglaive, Pailhous, Vergnaud, Vermersch ). Ainsi on désigne un niveau d action qui échappe aux distinctions classiques entre savoir, savoir faire, savoir être, même si, à l analyse, on peut toujours distinguer : des éléments de connaissances (analysables en termes de notions et de connaissances lexicales), des démarches mentales (analysables en termes de procédures et d opérations mentales) des attitudes comportements (analysables en termes d image de soi et de relation au contexte social). (Cf. démarche référentielle élaborée par le CAFOC de Nancy, dans «former les publics peu qualifiés» Documentation française 2000) Par ailleurs, l action pédagogique sur les compétences de base est intimement reliée aux représentations que le sujet a construites dans chaque domaine quant à l activité elle-même (par exemple, c est quoi lire? les différents types d écrit? les différentes pratiques de lecture? à quoi ça sert? etc.) 6
7 quant à sa propre manière de le pratiquer (perception de ses démarches et de ses difficultés personnelles, auto- évaluation, confiance en soi, etc.). Le premier axe de représentations est dénommé par Jean-Marie Besse, dans le cadre du «diagnostic des modalités d appropriation de l écrit» (DMA) dimension métalinguistique et le deuxième, dimension métacognitive, les deux constituant un élément fondamental dans l appropriation de l écrit, inséparables des questions d acquisition des techniques de lecture et d écriture. Former des publics illettrés sur la courte durée implique de travailler essentiellement sur ces dimensions «méta» et de poursuivre d abord un changement d attitude du sujet à l égard d un objet d apprentissage considéré par lui comme inaccessible. Comment distinguer des niveaux de compétences de base? Chaque champ de compétence est susceptible d être décrit en degrés de compétences qui se traduisent par des performances croissantes. De toute évidence la personne qui est capable d identifier des mots simples a des compétences bien différentes de celle qui n arrive pas encore à le faire. Elle se distingue aussi nettement de celle qui arrive en plus à lire des phrases et à prendre des informations dans des documents de la vie quotidienne, cette dernière étant elle-même dans une situation bien différente de celle qui arrive à comprendre des textes. La manière la plus classique pour décrire les degrés propres à chaque activité est de les ramener aux grandes étapes de leur acquisition par l enfant et l adolescent (exemple passage de l espace topologique à l espace cartésien, ou des opérations concrètes aux opérations formelles). Une autre manière consiste à partir de la didactique du champ concerné (exemple du raisonnement logique ou mathématique) et de l organiser par ordre de complexité. L intérêt de ces deux approches est de fournir des modèles de compréhension puissants, de l action du sujet et des objectifs que l on peut s assigner. Leur limite est de réduire une activité extrêmement diversifiée des personnes adultes à des modèles qui font par ailleurs débat entre les experts eux-mêmes. L autre manière de faire est de décrire, à partir des expériences en formation, les performances selon des typologies de publics adultes et l on obtient ainsi de multiples descriptions empiriques (catégories de stagiaires en fonction des performances, de la scolarité, des générations d immigration, des âges, des expériences professionnelles, etc.). Cette multiplication des types de publics établis par des formateurs fournit peu d explication sur les procédures d apprentissage, sur les fonctionnements observés et sur les objectifs à poursuivre Pour quitter l empirisme et organiser des actions de formation qui vont des plus bas niveaux jusqu à un niveau de maîtrise des compétences de base que peuvent attester des épreuves comme le CFG, il faut décrire un cadre qui fournisse des indications tangibles pour le diagnostic et les définitions d objectifs dans une durée de temps déterminée. Définir des niveaux n implique ni uniformité ni linéarité des apprentissages Premier principe essentiel : Une même personne ne présente pas nécessairement un niveau homogène dans tous les domaines à un moment donné, non seulement par dysharmonie personnelle mais aussi parce que les niveaux des différents axes ne se renvoient pas les uns aux autres comme les paliers d un immeuble distribuent différents appartements. 7
8 Deuxième principe : Pour filer la métaphore de l immeuble, il n existe pas de niveau 0 qui servirait de point de repère pour situer les personnes les plus en difficulté, niveau où aucune compétence ne serait à l œuvre. En revanche on peut décrire un premier palier de compétences non maîtrisé par certaines personnes (classées habituellement en situation d analphabétisme ou d illettrisme grave) ; c est un premier niveau fonctionnel de référence qui sert de seuil aux différents champs. (voir sa description ci-après). Troisième principe : Situer une personne à un niveau ne préjuge pas des étapes par lesquelles elle peut progresser, chaque domaine ne supposant pas un ordre d acquisition linéaire organisé en passages obligés. De plus il convient pour mobiliser des adolescents ou des adultes en difficulté de leur proposer des supports et des activités suffisamment complexes pour constituer un défi accessible avec l aide du formateur et du groupe : celui qui ne maîtrise qu un niveau seuil doit travailler sur différents types d écrit, documents et textes, sur ordinateur et sur des situations- problème. Quatrième principe : Situer une personne sur un axe à partir de ses performances sur des situations d évaluation n est qu un indicateur qui doit être confirmé ou corrigé par des situations d apprentissage médiatisé permettant de voir jusqu où la personne est capable d aller (dans l action et la compréhension) avec l aide du formateur (cf. les perspectives des pédagogies de la médiation de Vigotsky, Bruner, Feuerstein et pour une présentation synthétique l ouvrage collectif coordonné par Maryvonne Sorel de Paris 5 «Pratiques nouvelles en éducation et en formation, l éducabilité cognitive, l Harmattan 1994). Définition du niveau seuil Pour l exprimer d une manière synthétique on peut dire que le niveau seuil se caractérise par la mise en place d invariants fondamentaux, la capacité à se représenter et à mémoriser des mots, des nombres ou des signes et à communiquer de manière non égocentrique. Les personnes les plus en difficulté ont encore maille à partir avec le niveau seuil dans l un ou l autre des huit domaines des savoirs de base décrits par le référentiel des SB. Pour ceux là le niveau seuil constitue l objectif premier de leur formation. Définition de 4 niveaux de compétences 1. Le point de repère pour les personnes les plus en difficulté se situe à ce premier niveau fonctionnel qui sert de seuil d accès aux différents axes. (Communication restreinte à l oral mais sans confusion ; identification et écriture de mots simples ; compréhension des dimensions invariantes du temps et de l espace ; compréhension du nombre ; comparaison, permanence de l objet, représentation des transformations et réversibilité ). 2. Le deuxième niveau est celui d un premier degré d autonomie dans la vie quotidienne ; (Capacité à s exprimer en entretien, par téléphone et à prendre des informations orales ; lecture de phrases simples et prises d informations dans divers documents ; compréhension des horaires et de la chronologie ; lecture de plans pour se diriger ; lecture et écriture des nombres ; opération mentale et écrite sur la structure additive simple ). 8
9 3. Le niveau suivant correspond à la maîtrise des compétences listées dans le référentiel du certificat de formation générale et dans le référentiel des savoirs de base. (Compréhension et expression dans divers types de communication orale en réception et production ; automatisation des actes de lecture écriture sur diversité d écrits de longueur et complexité moyenne ; perception des dimensions de l espace et du temps, avec le langage et les représentations, tableaux, plans, axes ; structure additive et multiplicative ; analyse de situation, représentation, opération etc..). 4. Enfin on peut repérer un niveau de compétences qui est plus ambitieux et correspond à ce que définit la Commission européenne dans «Réaliser un espace européen de l éducation et de la formation tout au long de la vie»novembre Par compétences de base, la communauté européenne entend : «la lecture, l écriture, le calcul, la capacité à apprendre mais aussi les compétences en technologies de l information, les langues étrangères, la culture technologique, l esprit d entreprise et les aptitudes sociales». On est évidemment ici bien au-delà du niveau du CFG. A partir de cette proposition de définition et de classification, qui correspond dans ses grandes lignes aux quatre niveaux retenus par l agence nationale de lutte contre l illettrisme dans le cadre national de référence, il est désormais nécessaire de sélectionner et d expérimenter, pour chaque niveau et chaque grand domaine, des supports pertinents pour le diagnostic, pour les activités de re-médiation et pour l évaluation de la maîtrise des compétences de base. Enfin je voudrais pour conclure insister sur le point d articulation qui existe entre les aspects institutionnels et organisationnels (repérage, organisation des actions, validation des acquis en formation) et les aspects plus théoriques et pédagogiques (domaines et niveaux de compétences). Ce point d articulation est la dimension des parcours en formation effectivement réalisés par chaque personne détenue. Nous travaillons actuellement à la réalisation d un logiciel («parcours en formation») qui devrait rassembler les informations recueillies pour chaque personne en matière de formation, ses inscriptions dans chaque secteur d activité, avec un suivi administratif des heures réalisées et un suivi qualitatif des activités et des évaluations. A partir d une telle saisie, les documents de type livret d attestation seraient tirés automatiquement et les éléments statistiques dont nous disposons actuellement (niveaux lecture repérés, nombre de personnes inscrites en formation, nombre de reçus aux différents examens ) seraient articulés autour de la personne en formation. L autre avantage de cette approche serait de permettre l échange d informations entre les différents services de formation, de travail, de sport et les services pénitentiaires alors que chacun a encore trop tendance à fonctionner de manière cloisonnée. Jean-Pierre Laurent conseiller pédagogique à la direction de l administration pénitentiaire Bureau du travail, de l emploi et de la formation, PMJ3 Jean-Pierre.Laurent@justice.gouv.fr 9
DécliCC. savoir. cahier des charges
DécliCC savoir S ORGANISER cahier des charges Du PARCOURS déclicc savoir S ORGANISER Développer ses compétences clés pour savoir s organiser Module A 30 à 40 heures Organiser l exécution d une tâche Contexte
Plus en détailREFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL
1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat
Plus en détailSOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT
SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN ET PROGRAMMES La référence pour la rédaction
Plus en détailLES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS
LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION
Plus en détailMONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :
MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation
Plus en détail1. Présentation générale du volet «Recherche» du projet PASS
1. Présentation générale du volet «Recherche» du projet PASS Parallèlement aux activités d échange et d organisation des rencontres et du séminaire thématique, nous avons réalisé durant les premières phases
Plus en détail10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF
10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX
Plus en détailUniversité de Haute Alsace. Domaine. Sciences Humaines et Sociales. MASTER Mention Éducation, Formation, Communication UHA, ULP, Nancy 2
Centre Universitaire de Formation des Enseignants & des Formateurs Laboratoire Interuniversitaire de Sciences de l Education et de la Communication Université de Haute Alsace Domaine Sciences Humaines
Plus en détailPrimaire. analyse a priori. Lucie Passaplan et Sébastien Toninato 1
Primaire l ESCALIER Une activité sur les multiples et diviseurs en fin de primaire Lucie Passaplan et Sébastien Toninato 1 Dans le but d observer les stratégies usitées dans la résolution d un problème
Plus en détailCAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION. Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile
CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile A.N.F.A. Département Ingénierie et Compétences Mars 2013 SOMMAIRE INFORMATIONS
Plus en détailSOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique
SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des
Plus en détailSynthèse «Le Plus Grand Produit»
Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique
Plus en détail6 ème FONCTIONS. Pratiquer une démarche scientifique et technologique. Capacités
6 ème FONCTIONS Les exercices de ce chapitre permettent de travailler des compétences scientifiques du socle commun. Pratiquer une démarche scientifique et technologique Capacités Rechercher, extraire
Plus en détailEléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes
Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Le projet de socle de connaissances, de compétences et de culture,
Plus en détailLe décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.
Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS
Plus en détailSciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION
Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information
Plus en détailActions courtes de professionnalisation 2014
Achat de prestations de formation par le GIP Corse Compétences dans le cadre de son dispositif de professionnalisation des acteurs du champ emploi - formation - insertion Document de consultation des entreprises
Plus en détailFORMATION AUX PREMIERS SECOURS
Evènements FORMATION AUX PREMIERS SECOURS Mission Locale du Charolais - 17 rue Jean Bouveri - 71 130 GUEUGNON Structure support du projet Rappel de la mise en place et des objectifs de cette action. L
Plus en détailDE L ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT
ISSN 1286-9392 MINISTÈRE DE L ÉDUCATION NATIONALE00.50 DÉCEMBRE Depuis avril 2000 tous les jeunes français et françaises d environ 17 ans sont évalués sur leur compétence en compréhension de l écrit dans
Plus en détailLes dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France
Les dossiers de l enseignement scolaire 2010 l Éducation nationale et la formation professionnelle en France ministère éducation nationale L Éducation nationale et la formation professionnelle en France
Plus en détailUne stratégie d enseignement de la pensée critique
Une stratégie d enseignement de la pensée critique Jacques Boisvert Professeur de psychologie Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu La pensée critique fait partie des capacités à développer dans la formation
Plus en détailOrganisation des enseignements au semestre 7
Organisation des enseignements au semestre 7 UE1 : Pratiques pédagogiques différenciées et adaptées aux besoins éducatifs particuliers (responsable : J. Divry) Transmettre des connaissances et des références
Plus en détailL évolution de l illettrisme en France
une comparaison dans le temps établie avec les mêmes outils de mesure L évolution de l illettrisme en France Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme Pour l accès de tous à la lecture, à l écriture
Plus en détailPACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE
PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE Préambule PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE La réussite éducative se définit comme la recherche du développement harmonieux de l enfant et du jeune. Elle est plus large
Plus en détailEDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL
EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,
Plus en détailLES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT?
LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT? Élisabeth Mazalon et Sylvain Bourdon Université de Sherbrooke
Plus en détailESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile
ESAT Ateliers d'apprivoisement de la tablette tactile Dans un objectif d appropriation des technologies numériques par les travailleurs d ESAT, j ai choisi de réaliser des ateliers d apprivoisement de
Plus en détailLe système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie
Système d accreditation des organismes de formation Origine, objectifs et méthodologie du système d accréditation Carlos Capela Coordinateur du projet INOFOR - Institut pour l innovation dans la formation
Plus en détailProjet d école 2014-2018. Guide méthodologique
Projet d école 2014-2018 Guide méthodologique 1 SOMMAIRE INTRODUCTION... 3 LES TEXTES DE REFERENCES... 4 LES ETAPES D ELABORATION DU PROJET D ECOLE... 4 ETAPE 1 : BILAN DU PROJET, DIAGNOSTIC... 5 1. LE
Plus en détailObjectif. Développer son efficacité personnelle par une meilleure communication avec soi et les autres
Développement personnel La programmation neurolinguistique (P.N.L.) Objectif. Développer son efficacité personnelle par une meilleure communication avec soi et les autres. Historique et postulats de la
Plus en détailMINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS SOLIDARITÉS
MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE SOLIDARITÉS PROFESSIONS SOCIALES Arrêté du 18 mai 2009 relatif au diplôme d Etat d éducateur technique spécialisé
Plus en détaill L immense majorité des condamnations concernent des délits
Prévention de la récidive et individualisation des peines Chiffres-clés Juin 2014 Les condamnations En 2012, environ 900 000 infractions ont donné lieu à environ 600 000 condamnations pénales prononcées
Plus en détailPROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET
PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES
Plus en détailPROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL
Actualisation 07/2009 PROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL Partie 1 : LE CADRE GENERAL I. OBJECTIFS DE L INSTITUTION DANS LA FORMATION PROFESSIONNELLE Participer à l effort
Plus en détailACCRÉDITATION DES CENTRES PRIVÉS ET DES PROGRAMMES DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN HAÏTI. Formulaire de demande d une autorisation de fonctionnement
ACCRÉDITATION DES CENTRES PRIVÉS ET DES PROGRAMMES DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN HAÏTI Formulaire de demande d une autorisation de fonctionnement Juin 2011 Projet d accompagnement de l INFP dans la révision,
Plus en détailS3CP. Socle commun de connaissances et de compétences professionnelles
S3CP Socle commun de connaissances et de compétences professionnelles Référentiel Le présent socle décrit un ensemble de connaissances et compétences devant être apprécié dans un contexte professionnel.
Plus en détailI. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE
I. LE CAS CHOISI Gloria est une élève en EB4. C est une fille brune, mince avec un visage triste. Elle est timide, peureuse et peu autonome mais elle est en même temps, sensible, serviable et attentive
Plus en détailUnité de formation professionnelle du Ceras
Unité de formation professionnelle du Ceras 15 novembre 2013 : Journée romande de la commission latine d intégration professionnelle (CLIP) Cette présentation, susceptible d être d distribuée e aux personnes
Plus en détailDiplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences
Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,
Plus en détailP R E S E N T A T I O N E T E V A L U A T I O N P R O G R A M M E D E P R E V E N T I O N «P A R L E R»
P R E S E N T A T I O N E T E V A L U A T I O N P R O G R A M M E D E P R E V E N T I O N «P A R L E R» Parler Apprendre Réfléchir Lire Ensemble pour Réussir Pascal BRESSOUX et Michel ZORMAN Laboratoire
Plus en détailPolitique des stages. Direction des études
Direction des études Service des programmes et de la réussite scolaire Politique des stages Recommandée par la Commission des études du 6 décembre 2011 Adoptée par le conseil d administration du 15 mai
Plus en détailLES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION
LES CARTES À POINTS : POUR UNE MEILLEURE PERCEPTION DES NOMBRES par Jean-Luc BREGEON professeur formateur à l IUFM d Auvergne LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATION DES NOMBRES On ne conçoit pas un premier enseignement
Plus en détailN 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique
N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude
Plus en détailChargé(e) d Accueil. La filière certifications de l afpols
Chargé(e) d Accueil La filière certifications de l afpols l école L afpols conçoit et met en œuvre depuis plus de 20 ans des cycles de formations qualifiantes pour répondre aux besoins de professionnaliser
Plus en détailla Direction des ressources humaines et des relations de travail (langue du travail ; maîtrise du français par les employé(e)s)
L'application de cette politique est sous la responsabilité et la coordination de la Direction générale en collaboration avec la Direction des études et la Direction de la formation continue (langue d
Plus en détailMinistère de l Éducation nationale, de l Enfance et de la Jeunesse, 2014 www.men.public.lu Rédaction: ES / EST Layout: Coordination Générale
Le Régime préparatoire de l enseignement secondaire technique Dossier d information Ministère de l Éducation nationale, de l Enfance et de la Jeunesse, 2014 www.men.public.lu Rédaction: ES / EST Layout:
Plus en détailOrdonnance du SEFRI sur la formation professionnelle initiale
Ordonnance du SEFRI sur la formation professionnelle initiale 1 avec certificat fédéral de capacité (CFC) du 6 décembre 2006 95004 Agente/Agent d exploitation CFC Fachfrau/Fachmann Betriebsunterhalt EFZ
Plus en détailECVET GUIDE POUR LA MOBILITÉ
ECVET GUIDE POUR LA MOBILITÉ 2 GUIDE POUR LA MOBILITÉ ECVET «Le système européen de crédits d apprentissage pour l enseignement et la formation professionnels (ECVET) est un cadre technique pour le transfert,
Plus en détaild évaluation Objectifs Processus d élaboration
Présentation du Programme pancanadien d évaluation Le Programme pancanadien d évaluation (PPCE) représente le plus récent engagement du Conseil des ministres de l Éducation du Canada (CMEC) pour renseigner
Plus en détailOrdonnance sur la formation professionnelle initiale de spécialiste en restauration
78704 Spécialiste en restauration Restaurationsfachfrau / Restaurationsfachmann Impiegata di ristorazione / Impiegato di ristorazione Ordonnance sur la formation professionnelle initiale de spécialiste
Plus en détailRéférentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique
Référentiel d'activités professionnelles et référentiel de certification Diplôme d'état de professeur de musique I Contexte du métier 1. Définition Les professeurs de musique diplômés d'état sont chargés
Plus en détailUE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2. Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré
UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2 Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré ESPE Lille Nord de France Année 2014-2015 Cette note de cadrage a pour but d aider les collègues
Plus en détailDocument d aide au suivi scolaire
Document d aide au suivi scolaire Ecoles Famille Le lien Enfant D une école à l autre «Enfants du voyage et de familles non sédentaires» Nom :... Prénom(s) :... Date de naissance :... Ce document garde
Plus en détailOrdonnance sur la formation professionnelle initiale
Ordonnance sur la formation professionnelle initiale 1 avec certificat fédéral de capacité (CFC) du 14 décembre 2006 70610 Assistante en pharmacie CFC/Assistant en pharmacie CFC Pharma-Assistentin EFZ/Pharma-Assistent
Plus en détailContenu. Statistiques. Définition: l analphabétisme fonctionnel
Contenu!! L analphabétisme en Allemagne: qui est touché?! L analphabétisme en Allemagne: les cours! L alphabétisation des migrants! La formation élémentaire en Allemagne: développement! La qualification
Plus en détailRECUEIL DE LEGISLATION. A N 163 13 juillet 2009. S o m m a i r e
MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 2391 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 163 13 juillet 2009 S o m m a i r e ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL: TÂCHE
Plus en détailUniversité de Lorraine Licence AES LIVRET DE STAGE LICENCE 2014-2015
Université de Lorraine Licence AES LIVRET DE STAGE LICENCE 2014-2015 1 LA REDACTION DU RAPPORT DE STAGE Le mémoire ne doit pas consister à reprendre tels quels des documents internes de l entreprise ou
Plus en détailAide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat
Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION
Plus en détailDu marketing dans ma PME!
Du marketing dans ma PME! Manque d expérience marketing des managers de sociétés technologiques, difficulté de recruter des profils marketing formés ou expérimentés : pourquoi la mission marketing est-elle
Plus en détailRelation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire
CHAPITRE 3 Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire Parmi les analyses statistiques descriptives, l une d entre elles est particulièrement utilisée pour mettre en évidence
Plus en détailAP 2nde G.T : «Organiser l information de manière visuelle et créative»
AP 2nde G.T : «Organiser l information de manière visuelle et créative» Les TICE, un mode d accès à mon autonomie bien sûr! «L'autonomie n'est pas un don! Elle ne survient pas par une sorte de miracle!
Plus en détail2013-2014. psychologie. UFR des Sciences de l Homme
2013-2014 DU LYCÉE À L UNIVERSITÉ psychologie UFR des Sciences de l Homme OBJECTIFS de la formation Vous êtes intéressé par les études de psychologie? A l Université Bordeaux Segalen, cette formation s
Plus en détailSur la méthodologique et l organisation du travail. Difficultés d ordre méthodologique et d organisation
PROFILS DES ELEVES Difficultés d ordre méthodologique et d organisation Les élèves commencent les exercices avant d avoir vu la leçon; ils ne savent pas utiliser efficacement les manuels. Ils ne se rendent
Plus en détailChapitre 8 La gestion des compétences permet-elle de garantir l employabilité de l individu
RESSOURCES HUMAINES ET COMMUNICATION Thème 2 COMPTENCE / POTENTIEL Chapitre 8 La gestion des compétences permet-elle de garantir l employabilité de l individu Les emplois offerts par les organisations
Plus en détailPrévention, observation et repérage des difficultés en lecture
Prévention, observation et repérage des difficultés en lecture Si l esprit qui dit non sait pourquoi il dit non, il a déjà les moyens de définir son prochain oui.» Pierre Gréco Implications pédagogiques
Plus en détailLICENCE PROFESSIONNELLE ASSURANCE BANQUE - FINANCE
LICENCE PROFESSIONNELLE ASSURANCE BANQUE - FINANCE Spécialité: Gestion Clientèle Particuliers Arrêté d habilitation : 20090979 REGLEMENT DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES 2013-2015 VU la loi 84-52 du 26 janvier
Plus en détailAvis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES
CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés Le Conseil national de la comptabilité réuni en formation de Section des entreprises le 28 octobre 1994,
Plus en détailAccueil familial de jour
Département de la formation, de la jeunesse et de la culture Service de protection de la jeunesse Directives pour l accueil de jour des enfants Accueil familial de jour Cadre de référence et référentiels
Plus en détailLa construction du nombre en petite section
La construction du nombre en petite section Éléments d analyse d Pistes pédagogiquesp 1 La résolution de problèmes, premier domaine de difficultés des élèves. Le calcul mental, deuxième domaine des difficultés
Plus en détailMON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1
Nom : Prénom :.. MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Récapitulatif pour la validation du Diplôme National du Brevet (Attestation du Niveau A2 en Langue Vivante) : ACTIVITES
Plus en détailDéfinir et consolider son projet associatif
FICHE PRATI QUE Définir et consolider son projet associatif L association se place sous le signe de la liberté : celle de se regrouper pour prendre collectivement une initiative. De l idée à la conception,
Plus en détailrepères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis
repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis Version 2 : 20 juillet 2012 L expérimentation conduite par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme
Plus en détailLa construction du temps et de. Construction du temps et de l'espace au cycle 2, F. Pollard, CPC Bièvre-Valloire
La construction du temps et de l espace au cycle 2 Rappel de la conférence de Pierre Hess -Démarche de recherche: importance de se poser des questions, de chercher, -Envisager la démarche mentale qui permet
Plus en détailRecommandation sur la commercialisation des comptes à terme
Recommandation sur la commercialisation des comptes à terme 2012-R-02 du 12 octobre 2012 1 Contexte Dans le cadre de son action de veille sur la publicité et les nouveaux produits, l ACP a constaté sur
Plus en détailIntroduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles
Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle
Plus en détailEntraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions?
Entraînement, consolidation, structuration... Que mettre derrière ces expressions? Il est clair que la finalité principale d une démarche d investigation est de faire acquérir des connaissances aux élèves.
Plus en détailMobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014
Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le
Plus en détailSéminaire «L éducation non formelle, un projet pour les habitants dans la cité»
Séminaire «L éducation non formelle, un projet pour les habitants dans la cité» Organisé dans le cadre du IX Congrès International des Villes Educatrices Le Mercredi 13 septembre 2006 A l Ecole Normale
Plus en détailDocument à l attention de l enseignant Grande section
ÉCOLE : CLASSE : Numéro confidentiel de saisie : Document à l attention de l enseignant Grande section Passation 1 Évaluations «prévention de l illettrisme» - 31-2010-2011 Présentation générale Dans le
Plus en détailAccompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE
Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE I- PREAMBULE 2 II- CAHIER DES CHARGES 2 II-1-Objectifs /Finalité 2 II-2-Public visé 3 II-3-Durée des parcours 3 II-4-Missions
Plus en détailAVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION
AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement
Plus en détailM2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager
Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail
Plus en détailL'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes
L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes Les 3 objectifs sont poursuivis aussi bien à l'école maternelle, qu'à l école primaire MATERNELLE * Favoriser la construction des actions motrices
Plus en détailARRÊTÉ du. Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de seconde générale et technologique
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Éducation nationale NOR : MENE1007267A ARRÊTÉ du Projet d arrêté fixant le programme d'enseignement de santé et social en classe de générale et technologique Le Ministre
Plus en détailManuel de recherche en sciences sociales
Résumé de QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L. 95, "Manuel de recherches en sciences sociales", Dunod Cours de TC5 du DEA GSI de l intergroupe des écoles Centrales 11/2002 Manuel de recherche en sciences sociales
Plus en détailAttestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année
Attestation de maîtrise des connaissances et compétences au cours moyen deuxième année PALIER 2 CM2 La maîtrise de la langue française DIRE S'exprimer à l'oral comme à l'écrit dans un vocabulaire approprié
Plus en détailNuméro : 300. Excédents, méthodes de calcul - Ligne 7 de la Déclaration des salaires
Numéro : 300 Excédents, méthodes de calcul - Ligne 7 de la Déclaration des salaires Décembre 2013 Objectif de cette note d orientation... 4 Références légales... 4 Contexte... 5 Historique du calcul hebdomadaire
Plus en détailCONNAISSANCES DE GESTION DE BASE
MINISTERE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE ADMINISTRATION GENERALE DE L ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ENSEIGNEMENT DE PROMOTION SOCIALE DE REGIME 1 DOSSIER PEDAGOGIQUE UNITE DE FORMATION CONNAISSANCES
Plus en détailLICENCE PROFESSIONNELLE
LICENCE PROFESSIONNELLE Composante : IUT d EVRY Département Génie Thermique et Energie Domaine : DEG / STS Mention : Métiers de l'immobilier : gestion et développement de patrimoine immobilier Parcours
Plus en détailLe système d évaluation par contrat de confiance (EPCC) *
André ANTIBI Le système d évaluation par contrat de confiance (EPCC) * * extrait du livre «LES NOTES : LA FIN DU CAUCHEMAR» ou «Comment supprimer la constante macabre» 1 Nous proposons un système d évaluation
Plus en détailMa future formation. 1. Quelle est la formation en cursus complet? 2. Qui accède à la formation partielle?
Ma future formation 1. Quelle est la formation en cursus complet? 2. Qui accède à la formation partielle? 3. Qu est-ce que la Validation des acquis de l expérience (VAE)? 4. Comment se passent les stages?
Plus en détailRÈGLEMENTS, POLITIQUES ET PROCÉDURES
CÉGEP DE SEPT-ÎLES POLITIQUE INSTITUTIONNELLE DE VALORISATION DE LA LANGUE FRANÇAISE Service émetteur : Direction des études Instance décisionnelle : Conseil d administration Date d approbation : Le 20
Plus en détailRAPPEL DE COURS. L embauche. I. Le placement. II. Les filières de recrutement. 1. Le service public de l emploi CHAPITRE
1 CHAPITRE I. Le placement RAPPEL DE COURS L activité de placement consiste à fournir à titre habituel des services visant à rapprocher offres et demandes d emploi sans que la personne assurant cette activité
Plus en détailBibliothèque des Compétences clés
Bibliothèque des Compétences clés Modules Jours Heures S exprimer oralement 3 21 S exprimer à l écrit 4 28 Manipuler les chiffres et les ordres de grandeur 5 35 Utiliser les principaux outils bureautiques
Plus en détailS entraîner au calcul mental
E F C I - R E H S E S O S A PHOTOCOPIER S R U C Une collection dirigée par Jean-Luc Caron S entraîner au calcul mental CM Jean-François Quilfen Illustrations : Julie Olivier Sommaire Introduction au calcul
Plus en détailFondation d Auteuil Etablissements Saint-Roch
St-Rochok.qxp 07/11/2007 10:39 Page 1 Midi-Pyrénées Fondation d Auteuil Etablissements Saint-Roch Durfort-Lacapelette (82) St-Rochok.qxp 07/11/2007 10:39 Page 2 La Fondation d Auteuil Œuvre d Eglise, fondation
Plus en détailFiche entreprise : E10
Fiche entreprise : E10 FONCTION ET CARACTÉRISTIQUES / PERSONNE INTERVIEWÉE La personne interviewée est le directeur de la mutuelle de formation 1 dans le secteur des entreprises adaptées dont 95 % gèrent
Plus en détailTransformez votre relation au monde!
Transformez votre relation au monde! Formations certifiantes PNL QUEST interactive 2013-2014 Qu est-ce que la PNL? La PNL (Programmation Neuro-linguistique) est une discipline développée dans les années
Plus en détailREGLEMENTATION FEDERALE DU B.F. UFA septembre 2012
F.F.A.A.A. 11, rue Jules Vallès 75011 PARIS 01.43.48.22.22 01.43.48.87.91 REGLEMENTATION FEDERALE DU B.F. UFA septembre 2012 Livret de formation BF UFA 2012-2013 1 Qu est ce que le Brevet Fédéral UFA?
Plus en détail