par Frédéric Beugnet Docteur vétérinaire, Docteur d Université, Agrégé en parasitologie et maladies parasitaires. 29 avenue Tony Garnier, Lyon

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1 C ommunication Actualités en parasitologie clinique chez les carnivores par Frédéric Beugnet Docteur vétérinaire, Docteur d Université, Agrégé en parasitologie et maladies parasitaires. 29 avenue Tony Garnier, Lyon RÉSUMÉ Il peut apparaître impossible de couvrir les actualités en parasitologie car il faudrait considérer tous les parasites, mais aussi les différents domaines, de l épidémiologie au traitement en passant par la pathogénie et le diagnostic des parasitoses. Néanmoins, si l on regarde sous l angle épidémiologique, c est dans ce domaine que l on voit le plus de changements, pour des raisons multifactorielles incluant les déplacements, les habitudes sociales des propriétaires et le climat. Ces changements touchent avant tout les parasites externes ayant un rôle de vecteurs et les maladies qu ils transmettent. Pour cette raison, l auteur insistera ici sur les puces, les tiques, les moustiques au sens large, et certaines maladies transmises. L objectif est de démontrer aux vétérinaires praticiens qu ils peuvent aujourd hui, sur l ensemble du territoire français, être confrontés à des patients présentant une maladie vectorielle incluant les plus connues (leishmaniose, babésiose, dirofilariose) mais aussi des maladies bactériennes (ehrlichiose, anaplasmose, rickettsiose, bartonellose ou borréliose). Mots-clés parasitologie, maladies vectorielles, tique, puce, carnivores Introduction Les actualités en parasitologie clinique peuvent concerner différents types de parasites et parasitoses et différents aspects des maladies parasitaires, de l épidémiologie aux méthodes de lutte en passant par le diagnostic. Si l on considère les publications concernant les parasitoses des carnivores, force est de constater qu une grande partie traite des ectoparasites et/ou des maladies vectorielles (parfois parasitaires) [4 ; 27 ; 34]. Les actualités concernent ainsi essentiellement des changements épidémiologiques des maladies vectorielles avec la possibilité de diagnostiquer ces maladies sur l ensemble du Bull. Soc. Vét. Prat. de France, juillet/août/septembre 2009, T. 93, n o 3 9

2 territoire français, et ce pour diverses raisons. Nous traiterons donc principalement des tiques et moustiques et des affections qu ils transmettent. N oublions pas cependant le principal ectoparasite des chiens et des chats, les puces, pour lesquelles certaines publications récentes indiquent aussi des changements [1 ; 6 ; 17 ; 32]. 1. Actualités concernant les puces Figure 1 Ctenocephalides felis Figure 2 Ctenocephalides canis (photo M. Franc, ENVT) Tableau I Prévalence d infestation des chiens et des chats par les puces en Europe [D après 4 ; 7 ; 14 ; 16 ; 18 ; 22 ; 29] Pays Chien Chat Auteurs Italie 17,9 % Rinaldi et al, 2007 Hongrie 16 % (50 % C. canis) 22 % Farkas et al, ,5 % (hiver) 18,8 % (hiver) 22 % (été) 33 % (été) Royaume-Uni 7 % 21 % Bonds et al, 2007 Allemagne 5 % (17,6 % C. canis) 14,3 % Beck et al, % (hiver) 12 % (hiver) 8 % (été) 21 % (été) Pour de nombreux vétérinaires, il n y a plus rien à connaître des puces, de leur biologie ni des méthodes de lutte. Il s agit pourtant d un domaine actif, avec environ 10 publications scientifiques annuelles sur la puce du chat (Ctenocephalides felis) et une sur la puce du chien (Ctenocephalides canis) [données PubMed] (cf. figures 1 et 2). Des enquêtes récentes indiquent que 5 à 17 % des chiens et 12 à 23 % des chats sont infestés en moyenne, avec des variations saisonnières assez marquées le minimum étant en hiver et au printemps et le maximum en été et à l automne (cf. tableau I) [7 ; 14 ; 16 ; 18 ; 22 ; 29]. Si les chats sont très majoritairement infestés par C. felis (> 95 % des cas), la prévalence d infestation des chiens par C. canis n est pas négligeable. Elle varie de 10 % en Espagne à plus de 50 % en Hongrie. C. canis est une puce assez spécifique des Canidés. Elle se retrouve avant tout sur des chiens vivant à l extérieur, en milieu rural, alors que C. felis est présente quels que soient le milieu, urbain ou rural, et le mode de vie des chiens ou chats. Cette dernière est cependant moins fréquente chez les carnivores vivant en appartement que ceux ayant accès à un jardin. Finalement, par absence de diagnostic morphologique, la confusion doit être courante entre C. felis et C. canis. Les principaux points de diagnostic différentiel sont rappelés dans le tableau II. Tableau II Principaux critères de différenciation entre C. felis et C. canis. [D après 2] Critère C. felis C. canis Front Allongé Court et bombé Première dent > 2/3 longueur de < 1/2 longueur de de la cténidie génale la deuxième la deuxième Encoches sur le tibia de la 3 e paire de pattes Nombre de soies sur 2 3 le métépisternum 10

3 Le diagnostic de pulicose est limité par la difficulté de détection des puces. Les vétérinaires voient souvent les défécations des puces, moins les puces adultes excepté en cas d infestation massive. Des études ont démontré, par des infestations expérimentales avec 50 à 100 puces, que la recherche visuelle dans le pelage permettait de retrouver moins de 5 % des puces, contre plus de 90 % lors de peignage [11 ; 20]. Il existe des analogies et des différences biologiques entre ces deux espèces de puces. Toutes deux sont parasites «quasi» permanents à l état adulte, n ayant pas tendance à quitter leur hôte, sauf accidentellement [15]. La longévité des puces adultes est naturellement courte. Elle est de 2 à 3 semaines sur des chats pour C. felis et de 4 semaines pour C. canis sur les chiens. Des essais d infestation de chats avec C. canis ont d ailleurs démontré une survie inférieure à la semaine, démontrant le caractère spécifique de cette puce, à l inverse de C. felis qui est très peu spécifique puisqu elle se retrouve sur les chiens, les furets, les carnivores sauvages, les lapins, les rongeurs domestiques et parfois même les ruminants (bovins ou ovins) [2 ; 11 ; 16]. Le stade de résistance est représenté par les puces «préémergées» qui se trouvent dans les cocons, dans le milieu extérieur, avec une survie de 4 à 10 mois, voire plus. Des études de répartition en 3D ont clairement démontré le caractère photophobe et hygrophile des larves de puces. Si les œufs et larves sont nombreux là où les œufs tombent (souvent au pied des canapés ou des lits), les cocons y sont quasi absents et se retrouvent sous les canapés ou lits, dans les moquettes ou les parquets. Ainsi, les larves 3 seraient capables de migrer de 30 à 50 cm pour aller se cacher à l ombre et au frais [3 ; 31]. C. canis est une puce plus adaptée aux climats froids et continentaux que C. felis qui est d origine nord-africaine et préfère un climat de type méditérranéen [2]. Bien évidemment, la possibilité de réaliser le cycle évolutif en intérieur réduit l impact du climat et explique l observation de puces en plein hiver. Cependant, du fait de l existence de réservoirs sauvages (chats errants, carnivores sauvages) et de la possibilité aux stades immatures d évoluer à l extérieur pendant une partie de l année, la prévalence varie selon les saisons. Il y a clairement une corrélation avec la température extérieure et une augmentation cumulée des infestations du printemps à l automne. Une telle étude a été conduite récemment en Italie par Laura Rinaldi [29]. D un point de vue pratique, la lutte contre C. canis repose sur les mêmes protocoles que pour C. felis. La sensibilité aux antiparasitaires externes est la même. Le caractère vecteur des puces est rarement mis en avant par les vétérinaires ou les médecins. Il faut rappeler que les puces des carnivores transmettent des mycoplasmes (Mycoplasma Haemoplasma felis, Mycoplasma Haemoplasma haemominutum et Mycoplasma Haemoplasma canis), des bartonelles dont l agent principal de la maladie des griffes du chat (Bartonella henselae) mais aussi d autres bartonelles, et une rickettsie (Rickettsia felis) à l origine de la fièvre boutonneuse humaine à puces [4]. Les mycoplasmes sont à l origine de syndrome fébrile et d anémie chez les carnivores, en particulier les chats, avec parfois des syndromes ictériques associés. Leur pouvoir pathogène est accrue chez les chats FIV ou FelV positifs [5 ; 14 ; 35]. Les puces sont le vecteur de bartonelles de chats à chats, qui en sont un réservoir considéré comme asymptomatique pour B. henselae. D autres bartonelles (en particulier B. vinsonii berkhoffi) pourraient être véhiculées par les puces et/ou les tiques et sont responsables d affections diverses allant de simples stomatites et parodontites chez les chats et les chiens à des endocardites graves chez le chien [8 ; 21 ; 32]. Rappelons ici que les bartonelloses sont des maladies bactériennes importantes chez l Homme [32]. Depuis quelques années, le rôle des puces dans la transmission de Rickettsia felis à l Homme ou aux animaux est prouvé et de plus en plus étudié. Des cas humains de la fièvre boutonneuse à puces sont décrits partout dans le monde, y compris en France. Le rôle des carnivores en temps que simple «victime» ou en temps que réservoir reste à élucider. Les signes cliniques observés chez l Homme ou le chien sont très semblables : syndrome fébrile avec éruption cutanée, souvent modérée, possibilité de céphalée et vomissements. Le chat est infecté mais ne présente pas de symptômes [1 ; 4 ; 17 ; 28]. 2. Actualités concernant les tiques des carnivores et autres vecteurs Les vecteurs sont définis par l OMS comme des arthropodes hématophages qui assurent la survie, le développement et/ou la multiplication, le transport et la transmission de divers agents 11

4 Figure 3 Ixodes ricinus à l affût Figure 4 Dermacentor reticulatus Figure 5 Rhipicephalus sanguineus pathogènes (virus, bactéries, protozoaires ou helminthes). Les principaux vecteurs sont les tiques et les moustiques au sens large, c est-à-dire incluant les moucherons piqueurs. Il faut reconnaître que si les moustiques sont les plus importants en médecine humaine, ce sont les tiques qui le sont en médecine vétérinaire en termes de variété d agents pathogènes transmis [4 ; 34]. Les trois principales tiques rencontrées chez les carnivores en Europe sont Ixodes ricinus, Dermacentor reticulatus, et Rhipicephalus sanguineus (cf. figures 3, 4 et 5). Ces tiques ont des tropismes d espèce différents et des préférences thermiques et d hygrométrie également différentes. Ceci explique des variations dans leur distribution géographique et dans leur biotope respectif. Les maladies vectorielles qu il faut prendre en compte et surveiller en matière de modifications épidémiologiques et d extension territoriale chez les carnivores domestiques sont : la babésiose canine (ou plutôt les babésioses canines si l on prend en compte les variations d espèces et de sous-espèces), l hépatozoonose, l ehrlichiose monocytaire canine, la thrombocytopénie cyclique à Anaplasma platys, l ehrlichiose granulocytaire à A. phagocytophilum, la borréliose de Lyme, la dirofilariose cardio-pulmonaire et la leishmaniose. Depuis moins de 10 ans, des rapports indiquent le diagnostic ou l observation de «nouvelles» maladies chez les chevaux ou les carnivores : babésiose canine en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, ehrlichiose monocytaire canine dans le Sud de l Europe, anaplasmose thrombocytaire à A. platys en France, anaplasmose à A. phagocytophilum dans le Nord de l Europe chez les bovins, équins, chiens et chats, rickettioses transmises par tiques chez l Homme Plusieurs questions peuvent se poser : ces cas sont-ils dus à une amélioration des possibilités de diagnostic, signent-ils vraiment une augmentation, des modifications dans la distribution géographique? Si oui, quels sont les facteurs qui peuvent expliquer ces modifications? Il y a effectivement, en matière de maladies vectorielles, en particulier transmises par les tiques, des changements épidémiologiques qui sont aujourd hui observés et démontrés. Ils sont dus à la conjonction de différents facteurs, d où la nécessité d échanges multidisciplinaires pour mieux les appréhender [19 ; 27 ; 30]. 12

5 L une des raisons majeures est le développement des transports : aériens, maritimes, ferroviaires ou routiers. Ils ont «explosé» durant les deux dernières décennies. Bien évidemment cela concerne les échanges d animaux de production (volailles, porcs, ruminants) mais aussi les animaux de sport et de loisirs (chevaux, carnivores) et bien sûr l Homme. En ce qui concerne les chiens et les chats, notamment pour les déplacements intracommunautaires, il faut reconnaître qu il n y a aucune limitation. Ceci explique la possibilité de véhiculer les vecteurs, mais aussi des agents pathogènes ayant infecté les animaux (ou l Homme). Ce phénomène est particulièrement surveillé au Royaume-Uni depuis la mise en place du protocole PETS (pour «Pets Travel Scheme») qui autorise la venue sur le continent puis le retour en UK. De nombreux cas de leishmaniose, ehrlichiose ou babésiose sont aujourd hui diagnostiqués dans l ensemble du Royaume-Uni, pour l instant sans installation de ces maladies [35]. Plus généralement, les infections vectorielles courantes dans le pourtour méditerranéen sont diagnostiquées de plus en plus fréquemment dans le reste de l Europe au premier rang desquelles leishmaniose, ehrlichiose monocytaire et dirofilariose cardiaque. Il faut noter que, du fait des temps d incubation ou de période pré-patente, l apparition des signes cliniques ne suit pas le «retour de vacances» mais peut survenir des semaines ou des mois plus tard. Ceci est très important pour l orientation diagnostique. Une fatigue, une anémie et un essoufflement survenant en plein hiver sur un chien résident dans le nord de la France mais allant tous les étés en Corse, est un signe d appel pour un dépistage de la dirofilariose cardiaque. Les modifications socio-culturelles humaines peuvent expliquer des modifications épidémiologiques observées en Europe et dans d autres parties du monde. La création de parcs, d espaces verts, favorise l installation de la faune sauvage, hôtes naturels des tiques, Ixodes ou Dermacentor, vecteurs de la babésiose canine, de rickettsioses, d ehrlichiose, de la maladie de Lyme. Le retour à la nature, pour faire du trekking, du VTT, du jogging, augmente bien évidemment les risques de contact entre vecteurs et humains ou carnivores. Le développement des grandes banlieues, avec des zones pavillonnaires où tout le monde possède son petit jardin, permet l installation des arthropodes vecteurs (tiques, phlébotomes dans le Sud, vecteurs de la leishmaniose, moustiques vecteurs de la dirofilariose), mais aussi l arrivée des Figure 6 Gîtes de phlébotomes (murs en pierre apparente) rongeurs, des renards, également hôtes de parasites parfois zoonotiques. Il a été clairement démontré que l augmentation des cas de leishmaniose canine observés dans le centre-sud et le sud-ouest de la France, plus que des variations climatiques, sont liés à la réfection des villages et des maisons secondaires avec mise à nue des murs en pierre, qui font autant de gîtes pour les larves de phlébotomes (cf. figure 6). La conservation de la faune sauvage est un troisième facteur clé. Depuis une dizaine d années, les efforts de protection de la faune sauvage, de réhabilitation et d aménagement de zones, notamment forestières, permettent aux animaux sauvages de proliférer. C est le cas en Europe pour les cerfs, chevreuils, sangliers, mais aussi les renards. Ces animaux peuvent servir de réservoirs à divers agents pathogènes, mais sont aussi les hôtes d arthropodes hématophages, vecteurs d agents pathogènes. Ainsi l augmentation des micromammifères, des Cervidés (chevreuils) et des sangliers explique l augmentation des populations de la tique de forêt, Ixodes ricinus, qui est, entre autres, le vecteur de la maladie de Lyme ou de l encéphalite à tiques. Les différents facteurs précités peuvent expliquer l augmentation des cas de borréliose de Lyme très simplement : augmentation du réservoir sauvage + augmentation de la densité de tiques = circulation des borrélies, à laquelle s ajoute l augmentation de la probabilité de rencontre entre humains et tiques. Il faut cependant ajouter que les co-infections sont fréquentes, voire des infections par de nouveaux pathogènes comme Rickettsia slovaca ou R. raoultii, dont les vecteurs sont des Dermacentor et les réservoirs les sangliers, ce qui peut aboutir à 13

6 Figure 7 Extension géographique de Rhipicephalus en Europe Figure 8 Aedes albopictus des diagnostics cliniques de borréliose de Lyme par excès, ou à masquer d autres infections [4 ; 21 ; 28]. Aux éléments décrits ci-dessus se greffent les changements climatiques. Ces changements sont désormais avérés, avec des impacts en Europe [13 ; 19 ; 25 ; 30]. Il est connu par les scientifiques que de faibles variations de température et d humidité influent rapidement sur les populations d arthropodes (puces, tiques, moustiques, moucherons piqueurs comme les phlébotomes et les Culicoides). Mais mieux vaut parler de modifications plutôt que de «réchauffement». Les conséquences visibles actuellement sont d abord une plus forte instabilité, avec des phénomènes aigus : pluies, inondations, tempêtes ; et ensuite une réduction de la durée des hivers froids avec une nette réduction du nombre de jours à température moyenne négative [19]. De la même façon, la température peut ne pas évoluer en moyenne, mais l hygrométrie oui, avec une augmentation estivale. Les conséquences sont, pour les tiques, des possibilités de cycles évolutifs plus courts [13]. En ce qui concerne Ixodes ricinus, la tique de forêt, le «dogme» d un stade par an (larve, nymphe, adulte) et donc d une génération en 3 ans est remis en question. Il correspond plutôt à un climat alpin. En zone tempérée, une génération peut se dérouler sur une seule année. Par ailleurs, la limite de distribution en altitude a évolué et lorsqu il y a vingt ans, il n avait plus d Ixodes au-delà de 900 m, on en collecte aujourd hui à 1500 m. Rappelons que les hôtes préférentiels d Ixodes sont les micrommamifères (voire les oiseaux) pour les larves et les nymphes, et les ruminants (sauvages) et les suidés (sangliers) pour les adultes. Cependant, le tropisme d hôte reste faible d où la fréquence des infestations des humains et des carnivores. En ce qui concerne Dermacentor reticulatus, les larves et nymphes sont préférentiellement attirées par les micromammifères et les adultes par les carnivores et les équidés. Cette tique a un habitat plus ouvert que les Ixodes : parcs, terrains vagues ou des bordures de rivières. Le raccourcissement des hivers et l augmentation des saisons «favorables» expliquent la remontée de la zone d extension géographique de Rhipicephalus sanguineus (cf. figure 7). Cette tique du chien, méditerranéenne, préférant chaleur et sécheresse, s étend aujourd hui jusqu à la région lyonnaise au Sud-Est et la région nantaise à l Ouest [26]. Elle peut être sporadiquement observée au Nord, jusqu en Belgique ou aux Pays-Bas. Ceci explique la nécessité d inclure les infections vectorielles dans le cadre du diagnostic sur l ensemble du territoire français. Toutes ces modifications, et en particulier la régularité des infestations des carnivores par les trois genres de tiques, ainsi que la présence de nombreux pathogènes au sein de ces tiques, ont été amplement étudiés en France au travers d enquêtes épidémiologiques conduites depuis 2001 [10 ; 21 ; 26 ; 33 ; 37]. En particulier, la circulation d Anaplasma phagocytophilum et les infections des carnivores, chevaux ou de l Homme sont en augmentation en France [6 ; 12 ; 23 ; 37]. Les facteurs de modifications épidémiologiques n interviennent jamais isolément. Un exemple intéressant est celui de l introduction en Europe d Aedes albopictus (cf. figure 8) [36]. Ce moustique, dit moustique tigré, est originaire d Indonésie où il 14

7 est vecteur de divers agents pathogènes : virus de la dengue, Chikungunya, filaires (dont D. immitis chez le chien). Les œufs sont capables de résister plusieurs semaines dans un milieu sec, puis de se développer rapidement dans un «fond d eau». Les dessous de pot de fleurs sont suffisants, mais aussi l intérieur des vieux pneus. C est par le transport de pneus pour l industrie de rechappement que ce moustique s est trouvé transporté dans le monde entier. Il a été identifié plusieurs fois sans pour autant prendre souche, cependant entre 1990 et 1997, son installation dans le nord et le centre de l Italie a perduré et s est étendue ensuite rapidement pour couvrir l ensemble du territoire en 2006 (cf. figure 9). Son extension se poursuit et, depuis 2006, il envahit également progressivement la Provence-Côte-d Azur. Du fait de son caractère urbain et agressif envers les humains et les carnivores, ce vecteur doit faire l objet d une attention particulière. En médecine vétérinaire, il pourrait être le vecteur qui manquait à Dirofilaria immitis pour s étendre dans le sud de la France ; il est déjà un nouveau vecteur important en Italie [36]. 3. Conséquences cliniques* Les vétérinaires doivent systématiquement penser aux maladies vectorielles face à certains syndromes cliniques. Il existe aujourd hui des méthodes diagnostiques très sensibles comme les tests sérologiques (IFI, ELISA), voire le recours à des recherches par biologie moléculaire PCR, qui permettent d aboutir à un diagnostic de certitude dans la majorité des cas. Les signes cliniques de babésiose [9], leishmaniose et dirofilariose sont généralement bien connus des vétérinaires [4]. Il nous semble ici intéressant de revenir sur les infections bactériennes à tiques [26]. La possibilité d infection asymptomatique ou subclinique, mais aussi de co-infection, complique bien souvent l interprétation des descriptions qui sont faites et vient renforcer l aspect peu évocateur des signes cliniques décrits. Parmi ceux qui sont les plus fréquemment cités et qui peuvent être à la base d une suspicion clinique (ou biologique), il faut retenir : un syndrome fébrile accompagné d algies à l origine parfois de troubles locomoteurs ; (*) D après le supplément technique de La Dépêche vétérinaire, du 17 au 23 juin 2006 : Approche Clinique des maladies vectorielles, réalisé par F. Beugnet, H.J. Boulouis et L. Chabanne. Figure 9 Extension d Aedes albopictus en Italie, données extraites de la conférence du Dr Laura Rinaldi, Faculté de Naples : Situation of dirofilariosis in Europe, présentée lors du 7th Merial European Parasitology and Arthropod Borne Diseases Symposium, à Athènes en mai 2009, disponible sur le site et une atteinte du système hémo-lymphopoïétique avec polyadénomégalie modérée, ainsi que des signes hématologiques qui peuvent n être qu une découverte de laboratoire. Selon la maladie en cause, de nombreux autres symptômes peuvent venir se superposer à ces signes de base. Ils peuvent être interprétés pour beaucoup d entre eux comme la conséquence de lésions de vascularites ou d une maladie par complexes immuns (polyarthrite, uvéite, glomérulopathie, atteintes neuro-musculaires ). L hyperthermie peut être variable dans son intensité et son mode d évolution (cyclique ou intermittente, plutôt que continue). Elle est fréquente si ce n est constante dans la phase aiguë de l infection, mais peut passer inaperçue en raison de son caractère fugace ou fluctuant. L hyperthermie s accompagne fréquemment d apathie et d anorexie. Le caractère éruptif ou exanthématique de ces fièvres tel qu il est décrit 15

8 chez l homme est rarement rapporté chez nos carnivores. Des phénomènes algiques, dont l origine n est pas toujours facile à déterminer, ni univoque (douleurs multiples et diffuses, douleurs articulaires ou musculaires, cervicalgies), peuvent également être présents, et contribuent à l apathie, voire induisent des troubles locomoteurs (boiteries, démarche précautionneuse ). En l absence d autres signes cliniques, une exploration biologique d un syndrome inflammatoire doit être recommandée, avec réalisation a minima d un hémogramme (voir anomalies hématologiques ci-après) et d un protéinogramme. L électrophorèse des protéines sériques révèle le plus souvent une hyperglobulinémie, essentiellement liée à une augmentation des α-1 et gammaglobulines, associée parfois à une hypoalbuminémie légère. L atteinte du système hémo-lymphopoïétique se traduit avant tout par une polyadénomégalie, modérée le plus souvent, accompagnée parfois de splénomégalie, voire d hépatomégalie. La splénomégalie est d autant plus marquée qu une anémie hémolytique ou une thrombopénie évolue parallèlement. La cytologie ganglionnaire est celle d un nœud lymphatique réactionnel (hyperplasie, plasmocytaire notamment, adénite granulomateuse, ou réaction mixte). La thrombopénie est un signe hématologique fréquent. Une diathèse hémorragique (épistaxis, purpura) est susceptible d accompagner les cas les plus graves. La diminution du nombre de plaquettes dans la circulation sanguine périphérique peut résulter de différents mécanismes : défaut de production (hypoplasie médullaire), séquestration plaquettaire (en rapport avec la splénomégalie), destruction périphérique (d origine immunologique) ou utilisation accélérée (lésions de vascularites). L anémie est assez fréquente, mais elle reconnaît des origines très variables. L atteinte de la lignée blanche se traduit par une leucopénie suivie éventuellement d une leucocytose avec neutrophilie. Monocytose ou éosinophilie sont également fréquemment mentionnées. Une lymphocytose à grands lymphocytes granuleux est rencontrée dans les infections liées à un agent intracellulaire (ehrlichioses). L examen direct d un frottis sanguin coloré au May- Grünwald-Giemsa permet de rechercher des anomalies caractéristiques (filaires à faible grossissement, agents figurés péri- ou intra-érythrocytaires, intra-plaquettaires ou leucocytaires). Toutefois, cet examen peut être d une faible sensibilité en raison de la faible proportion de cellules parasitées, de la fugacité des parasitémies ou de leur cyclicité. La probabilité d observer des anomalies caractéristiques en phase fébrile de la maladie est toutefois plus importante. Les techniques de leucoconcentration permettent d augmenter assez nettement la sensibilité de l examen direct. En ce qui concerne les traitements, les protocoles sont bien connus pour la babésiose, la leishmaniose ou la dirofilariose. Il repose bien souvent sur l utilisation de la doxycycline à la posologie de 10 mg/kg pendant au moins 4 semaines pour les infections bactériennes (ehrlichiose, anaplasmoses, borréliose). En matière de prévention, il ne faudra pas oublier de recommander la mise en place d une prévention contre la dirofilariose cardiaque pour tout chien se déplaçant dans le sud de l Europe (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Turquie, pays Baltes, mais aussi Corse, Sardaigne, voire la Camargue et la région de Montpellier). En ce qui concerne les maladies transmises par les tiques, mettre en place une prévention antiparasitaire efficace pendant toute la saison à tiques et retirer toute tique visible. Des vaccins sont disponibles vis-à-vis de la babésiose et de la borréliose de Lyme, et ils sont intéressants à intégrer dans un protocole de prévention, même s ils ne protègent pas à 100 %. En matière de leishmaniose, rentrer les chiens au crépuscule limite grandement le risque de piqûre de phlébotomes. Un effet répulsif est obtenu avec les formulations rémanentes de pyréthroïdes (principalement spot-on et collier) avec une action variant de 15 jours à 4 mois selon les produits et les publications. 16

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