CONSEIL MUNICIPAL DU 28 AVRIL PROCES-VERBAL

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1 CONSEIL MUNICIPAL DU 28 AVRIL PROCES-VERBAL En préambule du conseil, Monsieur LE MAIRE accueille les salariés de l entreprise SITA, qui assurent le ramassage des ordures ménagères. Il est informé du conflit existant et il a demandé à Monsieur CHALARD, adjoint, de recevoir une délégation du personnel, ce que Monsieur CHALARD a fait cet après-midi. Il est au courant de l ensemble de leurs revendications. Il précise qu il est également en contact avec la direction de l entreprise. Il espère, sans s immiscer dans la vie de l entreprise, que le dialogue s instaure. Maintenant, il s exprime en tant que Président de Grand Poitiers et non en tant que Maire, puisque ce domaine d activités est de la compétence de l agglomération, donc il souhaite qu une solution soit trouvée au plus vite et au mieux pour eux mais aussi pour les Poitevins. Il assure qu il est très attentif à leur situation et qu avec les élus concernés, ils feront les démarches nécessaires. Il en profite alors, au nom du Conseil municipal et de tous les Poitevins, pour les remercier du travail effectué tous les matins et certains soirs. Applaudissements dans la salle. Monsieur CHALARD, adjoint tient à faire remarquer qu il y a deux objets dans ce conflit. Tout d abord, il indique qu il y a une problématique sur l arriéré de prise en charge du nettoiement des vêtements de travail avec un jugement qui va être rendu par le Tribunal administratif le 14 mai. Puis le deuxième point porte sur des questions de congés qui sont imposés par l employeur. Et, il ajoute que les salariés vivent une restructuration globale, puisque la Région Centre Ouest rejoint la Région du Sud Ouest. Pour terminer, Monsieur LE MAIRE répète qu il espère qu une solution sera trouvée rapidement et il ouvre la séance de conseil. Après avoir lu les pouvoirs, Monsieur LE MAIRE rappelle qu en ce qui concerne l organisation pour le débat du budget, comme il avait été décidé de ne le faire qu après les élections municipales, celui-ci n est pas forcément aussi approfondi qu il pourrait l être. Il souligne toutefois que ce budget traduit simplement les engagements que la majorité du conseil avait formulé concernant le taux de l impôt, le maintien d un niveau d investissement autour de 20 à 25 millions d euros et la priorité sur le CCAS avec une augmentation de la dotation de + de 4 %. Puis, il donne la parole à Monsieur CHALARD, adjoint, qui va présenter le budget. 1

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3 Monsieur CHALARD, adjoint indique que le budget est conforme aux orientations budgétaires débattues, il y a un peu plus d une semaine. Il explicite les 4 objectifs principaux : - contribuer à préserver le pouvoir d achat des ménages en maintenant un taux zéro de fiscalité, ce qui n enlève pas l augmentation des bases décidée par le Gouvernement et le maintien de l abattement. Cet engagement de l abattement représente 5,1 millions et se décline en un abattement général à la base qui se calcule sur la valeur locative moyenne des logements et qui profite à l ensemble des contribuables et en un abattement famille qui, par rapport à l abattement légal, ajoute 5 points de plus en fonction du nombre des enfants. - intégrer des services publics nouveaux comme par exemple, la mairie annexe de Saint Eloi et la Médiathèque de Saint Eloi et améliorer les services publics, tout en ayant une gestion maîtrisée des dépenses. - maintenir l investissement le plus dynamique possible à un niveau d investissement minimum grâce à l auto financement consolidé. Il signale que l autofinancement actuel est supérieur à celui de 2008 mais qu il est indispensable pour pouvoir continuer à faire un niveau d investissement important pour l économie locale. Si on additionnait le budget principal (25,5 millions d euros), plus les budgets d investissement de Grand Poitiers, les budgets annexes et les budgets d investissement des communes composant Grand Poitiers, déclare-t-il : «nous serions très certainement bien au-delà de 80 millions d euros puisque nous sommes à plus de 75 millions d euros, tout ça en ayant une maîtrise de la dette et sachant qu il y aura une dette en diminution à la fin de l année.» 3

4 Monsieur CHALARD, adjoint, explique que ce budget est orienté pour préparer l avenir en mettant la priorité sur l éducation et les politiques de solidarité. Cela concerne donc les écoles et les activités périscolaires, ainsi que les politiques de la petite enfance, des personnes âgées et des personnes en difficulté, à travers l augmentation de la subvention au CCAS. 4

5 Monsieur CHALARD, adjoint fait remarquer que l augmentation des dépenses courantes est de 1,10 %. Cette évolution est moins forte que l inflation prévisionnelle pour 2014 qui est de 1,3 %. Il signale alors que l inflation prévisionnelle est celle qui a été prise pour le budget et en profite également pour dire que l inflation supportée par les communes est plus élevée que celle supportée par les ménages. Les recettes, précise Monsieur CHALARD, adjoint progressent de 1,2 %, un petit peu plus que les dépenses. Il rappelle que pour la 4 ème année consécutive, le taux des impôts locaux ne sera pas augmenté malgré l intégration de la contribution à la préservation du pouvoir d achat des ménages. Il indique à nouveau que pour soutenir l économie locale, la Ville poursuit son programme d investissement qui s élève à 25,2 millions d euros et que l encours de dette va diminuer. 5

6 Monsieur CHALARD, adjoint explicite le tableau récapitulatif de la section de fonctionnement. Il note une augmentation de 2,10 % de la fiscalité et une diminution de 1,5 % de la dotation globale de fonctionnement. Le résultat inscrit correspond aux dépenses imprévues (1 % de dépenses imprévues alors que légalement on peut aller jusqu à 7 %). En ce qui concerne les produits, il rappelle que les ressources humaines progressent de 0,9 %, les subventions versées augmentent de 1,10 %, les charges générales hors fluides de 1,9 %, les fluides de 4 % et les frais financiers diminuent. D où une situation financière sans risque, ce qui donne une épargne brute en évolution de 1,5 % (épargne brute calculée au niveau du budget prévisionnel). 6

7 Monsieur CHALARD, adjoint précise que les 3 impôts locaux représentent 48 % du budget et les dotations 27 %. Les impôts locaux s élèvent à 58 millions d euros. Le reversement de Grand Poitiers aux communes, figé depuis 2009 au même niveau, peut être éventuellement modifié notamment en cas de transferts de compétences d une collectivité à une autre. 7

8 En ce qui concerne la fiscalité, Monsieur CHALARD, adjoint mentionne que pour la 4 ème année consécutive, le taux de fiscalité se maintient à 0 %. Les impôts des ménages produisent globalement 57,7millions d euros de recettes. 8

9 Monsieur CHALARD, adjoint précise que la taxe d habitation représente un peu moins de 50 % des impôts des ménages. En 2011, annonce-t-il, le conseil municipal avait voté une taxe sur les logements vacants qui a rapporté en

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11 Monsieur CHALARD, adjoint annonce que les dépenses de fonctionnement relatives aux ressources humaines, déduction faite des remboursements de tous les autres organismes, atteignent 58 millions d euros et elles évoluent de 0,9 %. En ce qui concerne la masse salariale seule, elle augmente de 1,6 %. Il souligne le fait que la masse salariale intègre le glissement vieillesse technicité (GVT), les évolutions de carrières des agents incluant une prévision d augmentation légale sur la catégorie C et un certain nombre d autres évolutions, la formation et la protection sociale avec, en autre, la prise en charge partielle des mutuelles complémentaires pour les agents en fonction de leurs revenus. 11

12 Quant aux fluides, poursuit-il, les dépenses d énergie évoluent de 4 % (+ 171 millions d euros). Elles sont liées à l augmentation des coûts unitaires et aussi à l intégration des équipements nouveaux sur St Eloi. Les charges hors fluide augmentent, elles, de 1,9 %, et il ajoute «donc à périmètre constant, ces charges n évoluent pas.» 12

13 Monsieur CHALARD, adjoint fait remarquer que les subventions versées, soit 25,5 millions d euros, représentent 25 % du budget de la collectivité. Elles sont en augmentation de 1,1 % globalement. La Ville maintient donc son soutien aux associations et apporte une subvention significative au CCAS (8 millions d euros) soit une augmentation de 4,3 %. 13

14 Ensuite, Il indique que le budget comprend une épargne, donc un autofinancement qui permet des investissements importants pour entretenir le patrimoine, améliorer les services rendus à la population et en même temps faire travailler l économie locale. Il précise que cet autofinancement, qui est en hausse par rapport à l investissement précédent, sera ajusté dans le compte administratif et il ajoute «qu il y a toujours un écart de 2,5 à 3 millions entre un budget primitif et un budget administratif. Quand on fait un budget primitif, on prend un certain nombre de précautions. Je vous parlais des dépenses imprévues toute à l heure. Elles sont imprévues, ce n est pas fait pour être systématiquement dépensé. Dans le compte administratif, on en retrouve une bonne partie ce qui permet effectivement d abonder le résultat et d avoir un autofinancement supérieur». Monsieur LE MAIRE l interrompt : «donc cette première ligne ne sert toujours à rien!» Monsieur CHALARD, adjoint, lui répond «donc cette première ligne ne sert à rien mais on présente un budget équilibré et dans le budget équilibré, l autofinancement qui est dégagé est de 10 millions d euros». 14

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16 Monsieur CHALARD, adjoint détaille le tableau récapitulant le montant des nouveaux crédits de reports (25,2 millions d euros) ainsi que leur répartition par programme d investissement. 16

17 Monsieur CHALARD, adjoint présente la répartition des 21 millions : - l environnement de travail : 4,4 millions, - le cadre de vie : 4,3 millions, - le développement urbain : 3,7 millions, - l éducation et l enseignement supérieur : 3,7 millions, - la vie culturelle : 1,6 million, - les bâtiments : 1, 5 million - et la cohésion sociale et solidarité, En ce qui concerne les investissements, il développera ultérieurement les autorisations de programme et les crédits de paiement (AP-CP) puisque certains investissements sont terminés car «nous sommes déjà au mois d avril» et qu il faudra inscrire de nouvelles sommes en fonction des choix d investissement qui seront faits et qui se réaliseront sur plusieurs exercices. Il précise que l endettement est en légère diminution puisque son encours est de 110 millions d euros au 31 décembre 2014 pour 12,2 millions d euros d emprunts remboursés. Un nouvel emprunt est prévu à hauteur de 11,5 millions d euros. 17

18 Monsieur CHALARD, adjoint indique que la dette par habitant s élève à Elle est inférieure à la moyenne nationale des villes de même strate et elle devrait encore diminuer en

19 Monsieur CHALARD, adjoint signale qu une gestion prudentielle de la dette a été mise en place et que le taux moyen 2,86 % demeure inférieur à la moyenne des villes de même strate 3,42 %. Il ajoute «on en discutera au mois de juin lorsqu on fera une présentation détaillée de la dette. On essaie d optimiser autant que l on peut. Voilà j ai fait le plus rapidement possible, le plus synthétique pour laisser la place au débat.» Monsieur LE MAIRE le remercie et demande : «qui souhaite prendre la parole? Madame DAIGRE». Madame DAIGRE, conseillère municipale, remercie Monsieur LE MAIRE et déclare :. «Mesdames, Messieurs, Chers collègues, Bonsoir. Le vote du budget est un moment important pour une municipalité et nous nous devons, même si ce n est pas simple pour les nouveaux élus, de nous consacrer à cette tâche si délicate pour tous étant donné qu il engage les finances de la ville et donc celles des Poitevins par le paiement de l impôt. Nous sommes dans l opposition et à ce titre nous n approuverons pas ce budget bien évidemment. Je veux tout de même vous dire que je le regrette, car même dans l opposition on peut faire un travail constructif pour sa ville et ne pas être toujours dans le négatif, ce que je souhaite. 19

20 Peut-être verra-t-on un jour l opposition ou les oppositions, siéger à l exécutif, comme c est le cas dans certains pays, parce qu en vérité l opposition représente bien souvent une très large partie de la population d une ville. Et pour Poitiers, toutes les oppositions réunies représentent 58,91 % alors que vous Monsieur LE MAIRE? vous ne représentez que 41,09 %? Peut-être verra-t-on un jour l organisation du conseil municipal revu et corrigé car à mon sens il ne correspond plus du tout à notre monde moderne. C est une chambre d enregistrement à condition que le travail soit fait en amont en concertation avec tous les élus. Nous en avons parlé, nous en avons débattu tout à l heure en commission des finances, bien sûr. Pour ce conseil municipal ce n est pas le cas et vous nous le disiez tout à l heure, Monsieur LE MAIRE, car nous n avons eu aucune commission. Les élections sont terminées depuis maintenant 1 mois et les adjoints auraient dû être en capacité de faire au moins des commissions sur les sujets les plus importants. Car une commission des finances une heure avant le conseil municipal, pour le vote du budget qui est d une importance capitale, ce n est pas du travail sérieux, d autant plus qu il y a un nombre important de délibérations pour lesquelles nous n avons eu aucune information qui vaille. Quoiqu il en soit, j espère qu un jour, les élus de l opposition que nous sommes, pourront voter votre budget. Cela pourra se faire bien évidemment si celui-ci correspond à nos espérances. Ce n est malheureusement pas le cas de ce budget 2014 qui ne va pas vers une diminution de la dépense publique puisque comme nous pouvons constater : Les charges courantes progressent de 1,1 % Le fonctionnement courant progresse lui aussi de 2 % Et que les subventions versées augmentent dans leur ensemble de 1,8 %. Alors que dans le même temps : les produits progressent globalement de 1,2 % et ce, grâce à la recette fiscale qui est en augmentation et que la Dotation forfaitaire, qui est la part la plus importante de la DGF, diminue de 4.6 % Je remarque également, que dans les ratios indiqués : Les dépenses réelles de fonctionnement sont plus élevées que la moyenne des villes de la même strate et qu il en est de même pour l encours de la dette. Si nous voulons maîtriser la dette et si nous voulons continuer à investir dans de bonnes conditions, il nous faudra maîtriser les dépenses et ce n est qu à cette condition que nous pourrons petit à petit baisser la fiscalité et maintenir nos investissements. Dans un récent sondage CSA qui date du début avril auprès de communes sur l organisation et le financement de l action publique locale, les réponses à la question posée sur «les leviers envisagés pour préserver leur capacité d investissement», les réponses des élus ont été les suivantes : 20

21 1 - la réduction des dépenses courantes pour 71 % des élus, 2 - Le recours à des modes de financement innovants de type Partenariat Public Privé : 27 % 3 une reprise en régie de certaines activités, 21 % Autres leviers cités : hausse de la fiscalité, 19 % Diminution du nombre d agents, 17 % Je ne conteste pas le fait que vous fassiez des efforts puisqu il est dégagé une épargne brute de 10 millions, mais il faudra aller plus loin dans les années à venir afin de pallier les baisses de dotations d Etat. Deux ou trois remarques bien évidemment et nous pourrons revenir au fur et à mesure des délibérations. 1 Sur la fiscalité : sur les impôts locaux : je redis ce que j ai déjà dit lors des orientations budgétaires. Vous mettez toujours en avant que vous n augmentez pas la fiscalité des ménages car votre taux ne bouge pas depuis 4 ans, certes c est vrai. Mais cela ne suffit pas à calmer la colère des Poitevins devant l ardoise très lourde des impôts locaux. Au final, il y aura bel et bien une augmentation de la facture pour les Poitevins étant donné l augmentation des bases votée par le Gouvernement. Nous sommes à Poitiers à des niveaux très hauts et l indicateur de la pression fiscale est plus élevé que la moyenne des villes de la même strate. De plus, et vous le dites, je précise que la richesse fiscale progresse de 1,7 % mais c est un leurre. C est uniquement grâce à l augmentation des bases de la taxe d habitation et la taxe d habitation sur les logements vacants dont vous parliez tout à l heure et qui a été instaurée en Autres points que je voulais aborder avec vous, c est premièrement sur la taxe de séjour, qui, rappelons-le jusqu en 2009, était calculée d une façon forfaitaire ce qui pénalisait les petites structures. Depuis 2010, vous avez changé le système et en accord avec les hôteliers c est désormais un pourcentage au réel qui est perçu. En 2009, la taxe de séjour rapportait à la ville euros, aujourd hui euros. Précisons que cette augmentation provient de l excellent travail de la profession et de la bonne fréquentation des hôtels et non d une action quelconque de la municipalité. Rires Monsieur LE MAIRE interrompt Madame DAIGRE «vous n avez aucune raison de sourire. Vous n y êtes pour rien! Absolument pas». 21

22 Madame DAIGRE, conseillère municipale de reprendre : «absolument pas! En tout cas pas sur la taxe de séjour. Voilà! Cela c est dit. Mais au moins cela a le mérite de vous faire sourire, Monsieur LE MAIRE et cela s est très bien. Puis, Madame DAIGRE poursuit sa déclaration. «On pourrait se réjouir de cet état de fait mais ce n est pas le cas. En réalité vous diminuez la subvention liée au tourisme. ( , ). Donc au final, ce n est pas un plus pour le tourisme c est un moins. Je ne comprends pas votre politique touristique qui pourrait, si elle était bien pensée, nous apporter une richesse dont notre ville a tant besoin. Je vous fais la proposition de travailler ensemble à l avenir du tourisme à Poitiers et Grand Poitiers. Mon équipe et moi-même sommes à votre disposition pour vous faire part de nos idées dans ce domaine et ce dans un esprit constructif et qui va dans l intérêt de notre ville. 2 sur votre programme d investissement. J ai deux ou trois questions à vous poser. Cadre de vie : Je remarque un investissement de euros pour l embellissement de la ville. C est une somme importante qui aurait mérité un peu plus d explications que je n ai pas et que peut-être vous allez me donner. Pouvez-vous me dire ce que vous entendez par «embellissement de la ville»? Education Avez-vous en prévision la modernisation de nos écoles avec des équipements modernes (tableaux numériques, tablettes etc )? Nous en avons parlé tout à l heure et je vous ai posé la question mais j aimerai qu en séance publique vous me fassiez de nouveau la réponse. 3 Sur les subventions : 25 M c est une somme très importante et Il faudra dans l avenir veiller à recentrer le subventionnement pour des actions ou des organismes qui œuvrent pour l intérêt général. Nous devons aller vers des économies et il faut parfois faire des choix, même si ceux-ci sont parfois difficiles. Pour en terminer, pêle-mêle quelques réflexions ou questions : 25 % des repas sont bio et on privilégie maintenant de plus en plus les circuits courts. C est une excellente chose pour nos producteurs locaux et il faut continuer sur cette ligne bien évidemment 11 places supplémentaires pour les Soins Infirmiers à Domicile pour les personnes âgées ou handicapées c est aussi une bonne chose. Vous avez dit que le CCAS bénéficiait d une subvention augmentée de 4,3 %, ça je m en félicite aussi! une un peu moins bonne, sur les parkings, 2 remarques : 22

23 o La 1 ère sur le changement des bornes escamotables, est-ce bien nécessaire? je voudrais avoir des explications puisqu elles sont budgétées au budget. o La seconde sur la gratuité, j y reviens : je demande à ce que la gratuité soit étendue à tous les parkings publics et ce par souci d équité entre tous les commerçants, que ce soit ceux du marché le samedi matin ou bien les autres La gratuité peut ne pas être au même moment que pour le marché du samedi matin mais peut-être le samedi après-midi ou un autre jour. A voir évidemment avec les commerçants. Il y a toute une réflexion, il y aurait tellement à dire sur beaucoup d autres sur des sujets. Mais on m a dit que je monopolisais trop longtemps la parole aux dernières interventions. Alors ce soir, j essaie d être assez courte. Je terminerai en disant que la politique c est prévoir et anticiper, nous espérons que peutêtre un jour le budget de la Ville de Poitiers tiendra compte de cette réflexion. Aujourd hui, nous nous sommes posé la question de savoir si votre budget correspondait à ce que nous attendions pour Poitiers, la réponse est non. En conséquence, nous ne voterons donc pas ce budget 2014.» Merci de m avoir écoutée». Monsieur LE MAIRE remercie Madame DAIGRE pour cet exposé complet et ajoute : «loin de ma pensée que vous monopolisez la parole. Vous pouvez parler autant que vous souhaitez. Autant! Autant! Autant!» Monsieur LE MAIRE donne ensuite la parole à Mme FRAYSSE. Madame FRAYSSE, conseillère municipale, fait la déclaration suivante : «Nous avons déjà dit lors du débat d orientation budgétaire un certain nombre de choses sur lesquelles je ne reviendrai pas. Mais nous tenons quand même à redire ce soir que les baisses de dotations de l Etat conduisent la Ville à adopter des mesures d austérité qui ignorent complètement la réalité sociale de notre ville. Le nombre de bénéficiaires du RSA a augmenté, le nombre de personnes en recherche d emploi a augmenté, le nombre d entreprises en redressement judiciaire continue à être important, le nombre de commerces qui ferme ne baisse pas. C est cela la réalité sociale de Poitiers, et la réponse qui est apportée n est pas à la hauteur des enjeux. Je ne veux pas faire de la politique nationale dans cette enceinte mais force est de constater que la politique nationale a des conséquences directes sur celle que peux mener la ville. Nous ne ferons pas un commentaire ligne à ligne du budget mais nous soulignerons des interrogations sur 8 points pour le fonctionnement. 23

24 1. Sur les autres produits et notamment le Contrat Enfance Jeunesse, euros de recettes dus au titre des actions 2013 apparaissent en recettes en 2014» Alors je n ai pas bien compris le paragraphe. «Qu en est-il des dépenses 2014, sont-elles du même niveau qu en 2013 en augmentation ou en régression? 2. Sur la masse salariale brute, page 8, il est dit que le personnel mis à disposition des associations diminue de 15,6% est-ce à dire que le soutien à ces associations diminue du montant du coût supportés par la collectivité? Ou bien ces personnels faisaient-ils l objet d une refacturation et d une subvention équivalente?» C est la discussion que nous avons eue tout à l heure mais je n ai toujours pas compris ces mises à disposition, ce qu il en était comme conséquence pour les associations et notamment ces euros pour les maisons de quartier. Et dans ce cas quelle est l incidence sur le montant des subventions accordées aux maisons de quartiers? 3. Le fonctionnement courant du personnel en net baisse de 1,5%, ce poste regroupe à la fois les frais de formation, les audits organisationnels, la communication interne, les frais de déplacements. Quels sont les postes qui baissent et ceux qui augmentent dans cette masse là? 4. Sur la baisse du poste «autres achats», il est précisé que cela est dû à un choix politique d avoir moins recours au travail en régie pour les actions d entretien et de réparation ce qui occasionne une diminution de dépense de euros. Combien le recours à l externalisation coûte-il? euros si je lis bien le rapport. Cela veut dire euros de plus et une baisse d intérêt de travail pour le personnel communal qui lors de ces travaux peut exprimer d autres compétences que celles exercées au quotidien. 5. Sur le poste «fluides», il serait intéressant d avoir une évaluation des travaux d économies d énergie sur la consommation dans le cadre du plan climat énergie et une évaluation serait appréciée. 6. Le poste «publications fêtes et cérémonie», baisse de euros sur environ 1,89 million euros, pourra-t-on avoir la répartition entre les 3 postes : fêtes, cérémonies et publications? 7. Sur le poste dit de «produits des services», on note une évolution de 3,6%, résulte-t-elle d une augmentation en volume des services rendus ou simplement d une augmentation des tarifs? 8. Sur les subventions par domaine d intervention, le poste enseignement mélange à la fois les subventions aux écoles qui relèvent d une compétence obligatoire de la Ville, à celle de l Ecole de l Image qui est un établissement public d enseignement supérieur et celle de l Ecole Supérieure de Commerce France Business School qui est une école privé d enseignement supérieur dont les droits d inscriptions sont sans communes mesures avec ceux pratiqués à l université ou à l EESI. Avons-nous le détail de ces interventions? je ne l ai pas trouvé en tant que tel dans le rapport. De plus, dans les subventions aux écoles, certaines sont obligatoires alors que celles aux écoles privées hors contrat ne le sont pas et nous ne les approuvons pas. Sur les investissements seulement 5 points : 1. Sur les recettes nous sommes contre la somme de euros due à la vente de l ancien théâtre, nous rappelons qu un recours au Tribunal Administratif est en cours. 2. la ligne cadre de vie de 4,347 millions d euros est un fourre-tout dans lequel on trouve aussi bien les ouvrages d art, les espaces verts, la voirie, les parkings de surface et aucune 24

25 répartition n est indiquée. J en profite pour rappeler que nous sommes hostiles à la mise en valeur du Clain par la création de parkings. 3. Sur la ligne développement urbain, nous votons contre les euros pour le viaduc. 4. Pour le poste éducation et enseignement supérieur, nous sommes favorables à la réhabilitation du groupe scolaire Bouloux pour 1,6 millions d euros. Nous demandons des précisions sur ce que recouvrent les lignes enseignement dédiées à l éducation pour euros et euros équipements dédiés à l environnement numérique de travail euros. Je n ai pas bien compris si c était des tablettes, si c était l équipement des écoles. D après ce que j ai compris tout à l heure, c était quand même plus lié à l équipement des écoles mais où sont ces tablettes numériques. Si elles sont en investissement ou pas? Sur les besoins prévisionnels de trésorerie, je voudrais seulement souligner ce que j ai déjà souligné au conseil communautaire que cette ligne inclut certainement le versement des avances remboursables qui sont faites à la SEP alors sur Grand Poitiers, je crois que ça représentait de mémoire 15 millions d euros et ici, j ai vu passer 3 millions mais je n en suis pas certaine. Mais de toute façon, c est tout au long de l année qu on a ce genre d avance et on ne sait pas à combien aujourd hui elles s élèvent mais elles ont un coût pour la collectivité et que ce serait bien que ça apparaisse. «Nous ne voterons pas pour ce budget. «Certains s abstiendront d autres voterons contre. En tout cas, nous n approuvons pas ce budget.». On n a pas vu le budget parking? Est ce qu on le verra après ou pas? Je ne sais pas». Monsieur LE MAIRE lui répond : «oui bien sûr!» Madame FRAYSSE, conseillère municipale, reprend : «j interviendrai sur le budget parking tout à l heure.» Monsieur LE MAIRE ponctue : «comme tu veux!». La parole est alors donnée à Monsieur VERDIN, conseiller municipal, qui déclare : «Bonsoir Monsieur LE MAIRE et Mesdames et Messieurs les Elus. Je voudrais tout d abord vous remercier de me donner la parole parce qu il est vrai que nous sommes dans l opposition comme il vient d être cité tout à l heure, mais je voudrais signaler quand même que nous sommes dans une opposition existante. Cela veut dire, j ai le regret quand même de vous dire, Monsieur LE MAIRE, que lors des commissions, aucune commission ne nous a été proposée. C est quand même regrettable de ne pas pouvoir participer au moins à quelque chose. Il serait nécessaire, je vais emboîter sur le budget, il serait nécessaire par vocation d explorer ce budget de façon exhaustive et approfondie du fait que nous ne disposons pas souvent, parfois, de l ensemble des éléments budgétaires, mais seulement des données compilées sur les dernières années agrémentées de commentaires fondant les arguments donnés par Monsieur LE MAIRE et sa majorité municipale pour en soutenir des orientations budgétaires dont le budget mis au vote par l ensemble des élus de la commune en sera une 25

26 expression. On peut tirer plusieurs enseignements clairs à partir des orientations budgétaires qui nous occupent ici. Une précision sur l élection légitime du maire qui a tendance à concentrer entre ses mains plus de pouvoir que la simple légitimité qui lui est conférée par la récente élection et des prérogatives légales qu il hérite de son mandat. Je sais, cela peut faire sourire mais bon laissez moi terminer. Enfin, je continue voilà. Il est clair, Monsieur LE MAIRE, que vous avez une vocation à préserver, voire augmenter le pouvoir au moyen d une politique budgétaire et des corollaires qui constituent divers points au cours des séances de conseil municipal mais tout ceci est louable quand on a la majorité. Donc on peut en profiter. Comme toujours en de telles circonstances, les chiffres sont exacts et présentés aux fins de valoriser l action, votre action lors de la précédente mandature mais d autres tous aussi exacts sont présentés quant à eux de manière à ce qu on n ait pas l occasion de s arrêter dessus afin de vous interroger pendant la séance et justement de mettre en cause l action au cours des six années précédentes. Pour citer quelques exemples : on dit que le pouvoir des ménages sera préservé. C est totalement faux, excusez moi. Et on pourrait parler, à juste titre, un petit peu en coulisse, de pouvoir d achat qui n est pas toujours à la hauteur pour les personnes évidement au sein de la municipalité. Je peux donner un exemple tout simple qui peut être peut faire sourire car vous avez malheureusement bon nombre de personnes qui touchent le RSA mais quand on voit dans certaines cités, c est peut-être pas tout à fait évidement à Poitiers comme dans certaines villes, mais dont les dealers de drogues multiplient leurs salaires par 4 ou par 8 automatiquement. La différence fiscale n est pas toujours à la hauteur de ce que les foyers paient l impôt à la source. On peut lire également que des instruments, de péréquation permettent à la Ville de Poitiers de neutraliser les effets du pacte de confiance et de responsabilité, c'est-à-dire qu à demimot, que le pacte de confiance et de responsabilité du Gouvernement est nuisible à notre Ville et nécessite de mettre en œuvre des mécanismes utiles pour limiter la casse. Il est cité aussi, dans ce que vous nous avez présenté évidemment dans les dossiers au chapitre 1.1.3, que la «recette de la collectivité devrait donc évoluer de 1,2 % soit 1,3 million d euros. C est une présentation fallacieuse des données puisque quelques lignes plus bas, au même titre, on lit que «nous devrons supporter l effectif d enfants scolarisés dans les écoles : une augmentation de 8 % des effectifs sur les 5 dernières années et la mise en application de la réforme des rythmes scolaires à partir du mois de septembre Seulement, il y a un différentiel de natalité entre les familles et je ne veux choquer personne par rapport à ce que je veux dire mais, quelle que soit l origine de la personne, la statistique montre qu une famille immigrante extra-européenne légale tend à faire moins d enfants, lié à l assimilation du mode de vie à la française, qu une famille extra-européenne illégale ou non naturalisée. Ceci pour dire qu un rapport récent, le rapport MALVY qui a été remis au Président de la République, François HOLLANDE, à 600 millions d euros, montre l impact de la réforme sur les rythmes scolaires pour les communes d autant que les mécanismes de péréquation budgétaire ne sont pas clairement détaillés dans ce rapport MALVY. Donc, Monsieur LE MAIRE, qui êtes également député de la Nation, de la République et membre éminent du Parti socialiste, vous ne pouvez pas ignorer ce point et devez donner une explication quant aux financements de mise en place des réformes des rythmes scolaires pour notre commune. Ce qui est inexistant dans le dossier présenté et donc il y aura certainement des conséquences lourdes» 26

27 Monsieur LE MAIRE interrompant Monsieur VERDIN, «je vous écoute attentivement mais en tant que représentant de l Assemblée Nationale, je ne peux pas accepter que dans une séance de Conseil municipal, on puisse faire des discriminations entre familles». Applaudissements Monsieur VERDIN, conseiller municipal, poursuit «alors, si je puis me permettre parce qu on est quand même en démocratie, ce n est pas du tout de la discrimination, simplement un constat de ce budget. C est simplement un constat, un constat de financement car on peut dire : qui va payer la note?» Il intervient ensuite sur les dépenses en faisant remarquer que 57 % des dépenses communales sont des dépenses de personnel, et 25 % des subventions. Cela représente au total 82 % des dépenses communales. Il est surpris de la faiblesse des dépenses accordées au soutien de l activité économique. Monsieur LE MAIRE, lui précise : «c est de la compétence de Grand Poitiers, Monsieur.» Monsieur VERDIN, conseiller municipal, d acquiescer : oui bien sûr, oui mais bon! Il peut y avoir aussi ce que l on appelle un emboîtement sur ces compétences vis-à-vis de la municipalité. Voilà pour la commune. Rappelons que ce sont les entreprises locales évidement qui paient l essentiel des ressources budgétaires municipales au titre de la CFE (cotisation foncière des entreprises). Donc on ne peut pas le nier. Et il faut aussi ajouter que la diminution des effectifs des fonctionnaires municipaux, si cela se produit, impactera bien sûr la baisse des 13 % affectés au fonctionnement courant des services : moins de fonctionnaires municipaux, moins d impression de documents, moins de toners d imprimantes etc Par ailleurs, il n est pas précisé dans ce budget quelle sera la répercussion de ces frais de personnel. Est-ce que ces frais de personnel seront moins lourds, est-ce qu il s agit de la police municipale, du CCAS, des Sports? Est-ce qu il est du devoir du maire de donner la répartition de cette somme importante au sein des services au vu d accentuer le désendettement de la commune. Je voulais signaler, au titre des remboursements des frais de formation et de déplacements, où est la liste des formations surtout concernant l Ecole Supérieure de l Image? Combien coûtent-t-elles? Quels sont ses frais de déplacements? On peut douter sans négliger l impact et le service rendu par la Collectivité qu il peut y avoir des engagements sousjacents avec des formations peut-être bidons comme d autres dans certaines formations politiques que l on peut parfois voir dans certaines émissions à la télévision. Peu importe! Je voudrais parler de la subvention du CCAS qui augmente de 4,3 % pour prendre en compte les produits nouveaux, les personnes âgées et la petite enfance. Mais j aurais 3 remarques à faire si vous me le permettez. Si le budget du CCAS augmente de 4,3 %, c est bien mais qui vérifie que cette enveloppe sera réellement affectée à ce secteur, au moins en partie.» Monsieur LE MAIRE, indique : «le Conseil d administration du CCAS, Monsieur!» Monsieur VERDIN, conseiller municipal, lui répond : «oui d accord». Long silence 27

28 Monsieur LE MAIRE, insiste : «oui je confirme, le Conseil d Administration du CCAS». Monsieur VERDIN, conseiller municipal, répète : «oui j ai bien entendu». Long silence Puis, Monsieur VERDIN, conseiller municipal, termine : «je pense, Monsieur LE MAIRE, que la programmation du budget telle qu elle a été citée, telle que nous l avons eue et à cause des données qui nous manquent, fait que nous ne voterons pas ce budget pour les diverses raisons que nous avons évoquées». Monsieur LE MAIRE le remercie et donne la parole à Madame LABAYE. A son tour, Madame LABAYE, conseillère municipale, intervient : «Nous sommes aujourd hui présents pour nous exprimer sur le budget de l année 2014 que vous nous avez présenté. J interviens donc non pas pour répéter ce qu a dit Christiane avec qui je partage l essentiel de l analyse mais pour expliquer pourquoi je voterai pour ma part contre ce budget. Nous sommes donc devant un budget global, ce dernier est loin d être satisfaisant. Hormis une augmentation positive mais non suffisante du budget consacrée au CCAS, vous continuez à proposer pour Poitiers une gestion sociale libérale. La crise économique, sociale, écologique et démocratique nécessite pourtant des choix politiques réellement de gauche. Or, dans votre budget, rien ne donne cette perspective. Vous souhaitez continuer à faire vos choix sans consulter la population. Vous ne revenez pas sur vos erreurs comme la vente du Théâtre ou encore la LGV Poitiers Limoges. Vous ne baissez pas les prix des transports en commun. En fait, en toute cohérence, vous appliquez tranquillement à Poitiers en tant que maire, la politique d austérité que vous votez à Paris en tant que député. Pourtant, il est possible de faire autrement. Pour créer de l emploi, pas besoin de projets pharaoniques comme vous les adorez au PS. Le productivisme ne garantit en rien des emplois dignes et bien rémunérés. De plus, cette vision dépassée de l économie ne prend pas en compte la question écologique. Pour en finir avec le chômage, il faut interdire les licenciements et réduire le temps de travail. Nous aimerions vous entendre porter cela. Vous pouvez être ce maire de gauche plutôt que l exécuteur d une austérité dévastatrice. Je suis élue pour porter la voix avec les 3 autres élus d Osons Poitiers, de celles et ceux qui refusent le fatalisme libéral et productiviste. Je voterai tout ce qui va dans le sens de ce que je défends et m opposerai aux choix politiques qui me semblent être incompatibles avec l idée que nous nous faisons d une alternative sociale et écologique. Je suis une élue d opposition et de gauche dans l attente de véritables choix politiques de gauche. Jje vote donc contre ce budget.» Après l avoir remerciée, Monsieur LE MAIRE donne la parole à Monsieur CORONAS. Monsieur CORONAS, conseiller municipal délégué, fait la déclaration suivante : «Ce budget est présenté dans un contexte de baisse des dotations, ce n est qu un début et ce n est pas fini. 28

29 Les raisons sont connues. Et si nous pouvons et nous devons nous opposer nationalement à ce programme de rigueur comme à ceux qui à droite qui trouvent que 50 milliards d euros ce n est pas assez alors qu en 10 ans ils n ont pas trouvé le moyen de faire 1 milliard d euro d économie, ça c est encore autre chose C est évident, mais ici localement c est autre chose. Il faudra assumer et gérer ici même si ce n est pas toujours facile et évident. Les déficits volontaires nous ont permis de nous retrouver dans cette situation économique nationalement, déficit à la TINA comme chérissait Mme Thatcher (There Is No Alternative). Une fois qu on a fait le trou, il n y a plus d autres alternatives, c est clairement écrit dans beaucoup de programmes, il reste à couper dans les budgets et pour ceux qui ne comprennent pas tout, les Echos sont plus précis (et j ai cru comprendre qu il n y a pas que les Echos qui étaient précis). Il faut absolument baisser le fonctionnement des collectivités et en particulier les charges de personnel qui sont trop fortes. Les charges entre guillemets, qu est-ce que c est? Dans notre ville effectivement, il y a beaucoup de fonctionnement mais parce qu il y a aussi beaucoup de services et de services au public et ces services au public nécessitent du fonctionnement. On ne peut pas faire le choix de service au public et faire semblant de dire qu on pourra baisser les fonctionnements aussi facilement. Si on baisse le fonctionnement, on baissera le service au public. En fait, tout serait en place pour une marchandisation de ces services publics et je pense que l évolution des différentes communes qui ont changé de couleur politique lors des dernières élections nous éclairera sur cette évolution du service public et l échelle du service public qui est proposée dans ces villes. En plus, on vient de le voir avec la présentation, avec le début du débat avant le conseil, le service aux privés est loin de garantir pour les salariés comme pour la collectivité le respect du travail. On l a vu avec les salariés de SITA et ce n est pas forcément une bonne chose de passer au privé comme on peut nous le faire croire. Mais en tant qu élus, comme je l ai déjà dit, il nous faut agir au quotidien avec comme ligne de conduite un service public de qualité ce qui nécessitera d avoir le personnel et donc du fonctionnement et des investissements pour rendre ce service sur le long terme. La priorité du mandat sera donc d inventer. Inventer un mode de fonctionnement nouveau et je pense qu on ne l a pas encore, il nous reste à l inventer parce qu il va s imposer à nous : -la baisse des dotations, -la nécessité de ne pas augmenter les taux d impositions, -la réponse aux besoins des populations, en particulier les plus fragiles, pour qui les services publics sont essentiels, voire le seul moyen de pouvoir résister à cette crise. -la priorité aux CCAS qui devra être maintenue pas seulement cette année, mais pour les années qui viennent, -la réalisation des investissements nécessaires aux fonctionnements corrects de notre service public. Donc il va falloir inventer et l intelligence sera de travailler autrement je n ai pas encore la solution mais je pense que c est une invention collective - car la réponse ne pourra être de fusionner des services pour quelques gains de productivité parce que je pense qu on en aura vite fait le tour ou sans se contenter des moins X % de baisse aux subventions aux associations comme on l a beaucoup ici. Mais cela nécessitera d inventer un autre mode de relation avec le monde associatif et avoir effectivement une réponse globale à cette nouvelle situation pour maintenir un haut niveau de service public qui est propre à notre ville et un haut niveau de lien social qui est aussi en lien avec notre ville, avec ces subventions que certains peuvent trouver élevées aux associations mais qui sont aussi la nécessité d avoir des subventions pour maintenir ce tissu social qui fait la richesse de notre ville». 29

30 Monsieur LE MAIRE le remercie, donne la parole à Madame PINTUREAU et demande le silence dans la salle. Madame PINTUREAU, adjointe, déclare : «c est la première fois que je m exprime dans notre assemblée mais je tiens à vous faire part, à l occasion de mon premier vote du budget, de quelques positions qui me tiennent à cœur. Je suis une élue de la majorité municipale et à ce titre je voterai le budget. Ma démarche se veut constructive pour améliorer le cadre social, le cadre de vie, le bien vivre ensemble des Pictaviens. Je serais sans aucun doute en désaccord avec certaines positions de la majorité. Je dirai ce que je pense et cela de façon claire mais loyale. Je m opposerai à toute tentative de ségrégation de citoyens par rapport à d autres. Je travaillerai en permanence en mettant l humain au cœur de ma réflexion et de mes actions. Ne pas augmenter les taux des impôts est pour moi une bonne décision et augmenter le budget du CCAS est également une très bonne chose. Le budget qui nous est proposé aujourd hui permettra de mettre en œuvre le projet politique de la majorité qui est audacieux, équilibré, cohérent et réalisable sans démagogie ni surenchère. Pour moi, défendre la laïcité est fondamentale, je ne voterai donc pas les subventions aux écoles privées si elles ne sont pas imposées par la loi. Concernant ma délégation Espaces verts et Jardins partagés, je poursuivrai pour une grande part le travail engagé depuis de nombreuses années. Néanmoins je souhaite développer la gestion des écotones de façon harmonieuse et raisonnable. Il faut améliorer l embellissement de la Ville, dans les quartiers, au centre ville, dans les parcs urbains. Evidement la politique du 0 produit phytosanitaire sera poursuivie. Il sera tout de même nécessaire de réfléchir à l amélioration des conditions de travail des agents du service des Espaces verts qui ont été directement impactés par une extension des surfaces à entretenir tout en ayant plus de travail manuel ou mécanique à effectuer avec la suppression des produits phytosanitaires. Il sera peut-être nécessaire de réfléchir dans l investissement de matériels performants. Je souhaite développer les jardins partagés, soutenir ceux qui existent et, pourquoi pas, lancer le projet des jardins en bas des immeubles quand c est possible. En tout état de cause, les questions en lien avec les espaces verts et les jardins partagés seront débattus avec les conseils de quartier, les comités de quartier et les associations. Je travaillerai donc en étroite relation avec Jacqueline GAUBERT. Vous savez sûrement que Poitiers va participer une nouvelle fois au mois de juillet au concours des villes et villages fleuris pour conserver notre 3 ème fleur qui figure aux entrées de notre ville et je propose donc de nous donner comme objectif pour l année, de tout mettre en œuvre pour obtenir pas pour l année mais pour l année prochaine, la quatrième fleur au concours national. Concernant le budget, je regrette fortement que nos moyens financiers soient de plus en plus contraints à cause de la baisse des dotations de l Etat. Pour moi, ce n est pas aux collectivités ni aux citoyens de payer la crise du capitalisme ou le remboursement de la dette imposée par l Europe libérale. D ailleurs pour moi, une grande part de cette dette est illégitime et ne doit pas être remboursée. Malgré ces désaccords sur la politique du Gouvernement, je voterai le budget de la Ville de Poitiers comme je viens de vous le dire pour mettre en œuvre notre projet qui me semble-t-il est positif pour l ensemble des citoyens de notre ville». 30

31 Monsieur LE MAIRE remercie Madame PINTUREAU et donne la parole à Monsieur BERTHIER. Monsieur BERTHIER, adjoint, précise qu avant de faire une déclaration, il veut faire une remarque à Madame DAIGRE, conseillère municipale, qui disait précédemment que les oppositions sont majoritaires, mais il pense que pour gouverner ensemble, il faut avoir quand même des positions communes. Puis, Monsieur BERTHIER, adjoint de déclarer : «cette présentation du budget traduit à la fois la continuité d une politique menée depuis plusieurs années mais également des évolutions sensibles. Continuité concernant, par exemple, l importance accordée à la cohésion sociale, la solidarité, la culture, les équipements de quartier. Evolution sensible, pour exemple : la part de l investissement dans ce budget presque totalement sous forme d autorisation de programme, de crédit de paiement, ce qui donne une meilleure lisibilité à long terme. La présentation par domaine d intervention pour les sections de fonctionnement et d investissement permet d avoir une appréhension claire des grands secteurs de l action municipale. Les budgets participatifs ont un périmètre défini et n auront plus à être négociés avec les autres secteurs. Nous recevons maintenant des subventions du FIPHFP (Fonds d Insertion des Personnes Handicapées de la Fonction Publique), ce fond est abondé par les villes qui n embauchent pas suffisamment de personnes en situation de handicap. Il s agit ici d exemples qui ne couvrent que quelques pans des évolutions présentes dans ce budget. Nous donnons trois qualificatifs à ce budget : il est raisonnable mais néanmoins ambitieux, et il est solidaire. Raisonnable parce qu il permet une maîtrise stricte des dépenses de fonctionnement, parce que comme les années précédentes, il n y aura pas d augmentation du taux des impôts locaux et que notre dette par habitant reste inférieure à celle des villes de même taille. Il est ambitieux parce qu il permet une épargne brute importante qui conditionne nos capacités d emprunts et donc nos capacités d investissements. Ces investissements sont un moteur indispensable à l économie locale. Il est solidaire parce que dans une période budgétaire difficile, ça a été rappelé, la subvention du CCAS est augmentée de 4,3 % : c est la petite enfance, ce sont les personnes âgées, ce sont les Poitevins en difficulté vers lesquels l attention se porte en priorité. Il est solidaire parce qu il maintient 5,1 millions d abattements qui bénéficient particulièrement à ceux qui ont des personnes à charge. Il est solidaire parce qu il maintient à un haut niveau d engagement les équipements de quartier, et les développe plus encore à Saint Eloi où ils étaient particulièrement nécessaires. Il est solidaire enfin parce qu il permet à des jeunes sans qualification d acquérir une vraie formation d exercer un emploi municipal dans le cadre des contrats d avenir et d être au terme embauché par la collectivité. Des efforts importants ont été et devront être faits pour élaborer ce budget mais surtout pour le mettre en œuvre, pour rationaliser les coûts à tous les niveaux. Je tiens donc à remercier l ensemble des personnels municipaux qui participent à cet effort». Monsieur LE MAIRE remercie Monsieur BERTHIER et donne la parole à Monsieur TRICOT. A son tour, Monsieur TRICOT, adjoint, remercie Monsieur LE MAIRE et fait la déclaration suivante ; d abord, peut-être une petite observation amicale à Jacqueline DAIGRE. Michel 31

32 BERTHIER a répondu à l une des parties de ta question sur les oppositions, je répondrai à la deuxième, qui était de te dire que tu souhaiterais voir l opposition siéger dans l exécutif. Là aussi, je pense que c est la clarté que nous devons aux électeurs qui nous ont fait confiance aux uns et aux autres. Ils ont dégagé une majorité pour cette équipe municipale, ils ont dégagé des oppositions pour ce qui ce concerne les uns et les autres. Il ne t échappe pas, et tu le sais très bien, que nos familles politiques ont un certain nombre de différences et elles se montrent encore aujourd hui au niveau national. C est pour cela qu il y a une opposition et une majorité et je pense que le respect de la parole des électeurs, le respect du processus démocratique, c est justement de respecter cette majorité et cette opposition. Nous avons bien entendu ta volonté de participer au travail collectif en faisant des propositions. Je pense que le Maire a fait un certain nombre d ouvertures à votre égard sur justement la possibilité de siéger dans les maisons de quartier, en tout cas, les structures qui permettront de surveiller le contrôle, qui permettront de surveiller le travail des maisons de quartier et participer à améliorer ce qu elles font. Vous y serez, vous serez à l Office de Tourisme, vous serez dans un certain nombre d autres organismes dans la pratique sportive. Donc, je pense que vous aurez là l occasion de faire vos propositions. Quant à vous, Monsieur VERDIN. Je voudrais vous dire quelques mots et je me suis retourné exprès pour vous regarder dans les yeux pendant que je vous parle parce que la configuration de ce conseil fait qu effectivement j aurais pu vous tourner le dos mais je préfèrerai vous avoir de face. Je fais partie des élus dans ce conseil municipal qui, dès le premier jour, et vous m en saurez gré, vous ont serré la main et vous ont toujours respecté en tant qu élu. Pour une raison simple, vous êtes représentant d un certain nombre de personnes dans cette ville qui ont souhaité nous dire des choses et qui ont souhaité s exprimer sur un nombre de choses et donc c était normal qu à ce titre là vous soyez respecté en tant que tel. Vous avez, Monsieur VERDIN, un nom qui parle au cœur de la France, mais je me demande si vous avez la France dans votre cœur. Parce que ce que vous avez fait tout à l heure, est ignoble, Monsieur VERDIN. C est ignoble, c est ignoble! Moi qui fais partie de cette France qui est né ailleurs, qui vient d ailleurs et qui a toujours aimé le drapeau français, qui a toujours aimé la Marseillaise et qui a respecté toutes les règles de la République, qui a toujours été respectueux de toutes les valeurs de ce pays, qui participe à l histoire multiséculaire de ce pays, de François 1 er à Henri IV, Louis XIV, qui ont toujours donné la chance à des gens qui venaient d ailleurs d être de bons Français, d être des Français tout simplement, de s impliquer, de s intégrer, de faire leurs preuves, de montrer l amour de la Nation, des Républiques, de la 5 ème République, qui a aujourd hui un 1 er ministre qui est d origine espagnole, qui fait sont travail, qui a été un grand maire d une commune de banlieue. Monsieur VERDIN, ce n est pas digne de vous! Ce n est pas digne de vous et aujourd hui, j ai envie de vous dire, les yeux dans les yeux : oui, les gens qui ont voté pour vous, les classes populaires qui ont voté pour vous, qui attendent que vous apportiez peutêtre des réponses par rapport aux problèmes qui les concernent, vous ne leur avez pas parlé ce soir, Monsieur VERDIN. Ce soir, ce que vous avez fait, c est continuer à insinuer, continuer à distiller la haine entre les uns et les autres. Moi je vais vous dire, Monsieur VERDIN, je n ai pas de haine vis-à-vis de vous, je n ai pas d acrimonie vis-à-vis de vous. Nous n en aurons jamais et pour une raison simple : ce qui nous intéresse, c est la concorde sociale. Ce qui nous intéresse, c est de faire en sorte que les Poitevins, quelle que soit leur origine, quel que soit leur quartier à Poitiers (à Poitiers, on ne parle pas de cités mais on parle de quartier!) quel que soit leur niveau de vie, quelle que soit leur condition, aient envie de vivre ensemble, dans une ville apaisée. C est pour cela que la deuxième observation que vous avez faite sur la drogue et sur les dealers, là aussi, ce n est pas digne, Monsieur VERDIN. Vous l avez très bien dit vousmême, c est ce qui se passe dans d autres villes. 32

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