24 propositions pour accélérer la production de logement à Paris

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "24 propositions pour accélérer la production de logement à Paris"

Transcription

1 24 propositions pour accélérer la production de logement à Paris Transformation des bureaux en logements 1. Accompagner les propriétaires de petits locaux d activités par de nouvelles aides 2. Organiser un forum et une exposition/concours autour de la transformation de bureaux en logements 3. Autoriser la reconstruction d un immeuble de même volume que l ancien 4. Permettre la réversibilité des usages 5. Créer des incitations fiscales et financières 6. Soutenir un développement maitrisé de l usufruit locatif social 7. Mettre en place une plateforme sur les changements d usage Mobilisation du parc de logements privés 8. Créer un dispositif pour capter l offre locative privée 9. Remettre sur le marché des locaux vacants rénovés grâce au bail à réhabilitation 10. Lutter contre les locations meublées touristiques irrégulières Modification du PLU et simplification des procédures 11. Mieux contrôler les destinations 12. Faire évoluer les règles de vue et de prospects entre bâtiments sur une même parcelle 13. Favoriser la création architecturale tout en préservant le patrimoine 14. Faciliter la réversibilité des usages des locaux situés en rez-de-chaussée 15. Libérer le foncier souterrain pour des activités ou des services collectifs Optimisation du coût des opérations 16. Réduire les délais 17. Construire des immeubles sans parking 18. Encadrer les consultations de promoteurs afin d éviter les surenchères foncières et de diminuer le prix des logements Adopter une charte promoteurs anti-spéculative 19. Dissocier l achat du logement et l achat du foncier pour le logement intermédiaire Surélévations d immeubles 20. Mieux informer les propriétaires privés et les professionnels du logement sur la surélévation 21. Lancer en 2015 un appel à projet de surélévation des bâtiments publics 22. Accompagner les propriétaires privés dans leurs projets : le kit surélévation 23. Faire évoluer les règles de gabarit pour augmenter le potentiel de surélévation des immeubles parisiens Information et accueil des propriétaires 24. Créer une plateforme internet pédagogique dédiée aux propriétaires

2 Proposition 1 Atelier 1 transformation des bureaux en logements Accompagner les propriétaires de petits locaux d activités par de nouvelles aides Partenaires Mettre en place un accompagnement technique et financier des propriétaires privés de petits locaux pour les aider à réaliser des projets de transformation en logements, en ciblant l action sur les locaux vacants. Une telle action pourrait notamment motiver les propriétaires de locaux d'activités vacants nécessitant travaux à les remettre en location en faveur de logements à loyers libres ou conventionnés. Atelier parisien d urbanisme, ANAH, ADEME, Agence parisienne du climat en trois temps : identifier les locaux d activités vacants, avec par exemple l appui de travaux de l Apur élaborer une stratégie d action par territoires et type d opérations mettre en place des aides spécifiques et un accompagnement en s'appuyant sur les dispositifs existants (OPAH, PIG...) et des subventions ANAH / Ademe / Ville de Paris pour financer une part des travaux.

3 Proposition 2 Atelier 1 transformation des bureaux en logements Organiser un forum et une exposition/concours autour de la transformation de bureaux en logements Partenaires Partager les pratiques et montrer des projets emblématiques de transformation de bureaux en logements réalisés à Paris. La présentation de projets emblématiques permettrait d encourager et inciter les propriétaires de bureaux à les transformer en logement. Elle constituerait aussi une opportunité pour mettre en avant des exemples d architecture innovants, favorisant la mixité et l évolutivité des usages. Pavillon de l Arsenal, ORIE Deux types d'action : organisation par la Ville d'un forum, une rencontre des professionnels sur le sujet exposition / concours, à monter en lien avec le Pavillon de l'arsenal, et éventuellement des acteurs à plus large échelle (État, Région) intéressés par cette politique

4 Proposition 3 Atelier 1 transformation des bureaux en logements Autoriser la reconstruction d un immeuble de même volume que l ancien Instaurer dans le PLU un "volume (ou hauteur) de fait", afin de pouvoir conserver les volumes existants en cas de démolition-reconstruction, sous certaines conditions, et en faveur du logement. L'évolution de certaines parcelles est aujourd'hui bloquée car les propriétaires risquent de perdre des surfaces utiles après reconstruction. Avant la suppression du COS par la loi Alur, il existait dans le PLU le mécanisme du COS de fait qui permettait, sous certaines conditions, de démolir et reconstruire avec la même densité, même lorsque le COS était supérieur à la norme. Sur le même principe, il est proposé de permettre sous certaines conditions de reconstruire un immeuble avec la même volumétrie, même lorsque celle-ci dépasse les règles de gabarit (et/ou le plafond des hauteurs?). Devraient cependant être respectées au minimum certaines règles élémentaires telles que des distances minimales entre les bâtiments (règles de vues). Une telle mesure serait un puissant levier pour encourager les transformations de bureaux en logement. Cette mesure pourrait être ciblée sur les immeubles de 28 à 50 m. Aujourd'hui, la règlementation IGH s'applique à partir de 50 m pour les immeubles d'habitation et 28 m pour les autres usages. De nombreux immeubles de bureaux soumis aux contraintes de mises aux normes IGH pourraient y déroger en étant reconstruits avec le même volume pour y faire du logement. Étudier la possibilité de faire évoluer les dispositions de l'article 10 du règlement du PLU.

5 Proposition 4 Atelier 1 transformation des bureaux en logements Permettre la réversibilité des usages Partenaires Permettre, sous certaines conditions, des changements de destination réversibles, par exemple en donnant au propriétaire, pendant une durée maximale de 10 ou 15 ans, la possibilité de retransformer les surfaces d'habitation en activités. Dans ce cas, les règles de compensation pour changement d usage pourraient être allégées. Changer l'usage de bureaux en logements revient aujourd'hui à donner une vocation unique et irréversible à son patrimoine, compte tenu des règles qui s'appliquent en matière de changements d'usage (art L631-7 du CCH). La perte de la possibilité de transformer à nouveau l immeuble en bureaux est de nature à freiner les opérateurs dans leurs projets de transformation de bureaux en logements. La loi Habitat de 1994 avait modifié l'article L du CCH et instauré des changements d'usage temporaires avec, pendant 13 ans, la possibilité de retrouver l'affectation antérieure sur simple déclaration. Au-delà de cette durée, tout changement d'usage devait faire l'objet d'une autorisation préfectorale. Ce système a été supprimé en La réintroduction dans la loi d'une telle mesure pourrait avoir un effet incitatif pour les transformations de bureaux en logements. ORIE Action qui relève d'une évolution législative mais qui peut être soutenue par la Ville de Paris. Si le dispositif est inscrit dans la loi, il nécessitera une adaptation mineure du règlement municipal de changement d usage.

6 Proposition 5 Atelier 1 transformation des bureaux en logements Créer des incitations fiscales et financières Partenaires Encourager les transformations de bureaux en logements à travers plusieurs types d incitations fiscales et financières : exonérer de la taxe d'aménagement les transformations de bureaux ou autres activités en logements (par réhabilitation ou démolition/reconstruction) ; exonération temporaire de la taxe foncière sur les propriétés bâties ; appliquer une TVA à taux réduit (10 %), en zone tendue, pour toutes les opérations de transformation de bureaux en logements. Pour l'orie et les professionnels présents à l'atelier, il ne sera possible de transformer des bureaux en logements de manière significative que s il existe des aides pour l acquéreur d un immeuble de bureaux ayant un projet de transformation en logements. Depuis 2012, la taxe d'aménagement remplace la taxe locale d'équipement ainsi que d'autres taxes locales. Elle comprend une part communale, une part départementale ainsi qu'une part régionale en IDF. Selon une première simulation de l ORIE, pour une transformation de 5000 m², la taxe d'aménagement serait d'environ euros (soit 1 % du coût total de l'opération). ORIE Ces mesures nécessitent une évolution législative.

7 Proposition 6 Atelier 1 transformation des bureaux en logements Soutenir un développement maitrisé de l usufruit locatif social Principe Soutenir le développement de l usufruit locatif social afin de faciliter la mise en des objectifs de logement social notamment dans les opérations de transformation de bureaux en logements à l équilibre financier complexe. L'usufruit locatif social (ULS) est un montage juridique permettant, grâce à un démembrement de propriété, de produire des logements locatifs sociaux dans des conditions financières et fiscales avantageuses à la fois pour les promoteurs et pour les acquéreurs. D'un côté, des particuliers acquièrent «au détail» la nuepropriété d'appartements dont ils n'auront ni la jouissance, ni les revenus de la location pendant 15 à 20 ans. En contrepartie, ils bénéficient d'un prix décoté de 30 à 40 % et ne sont pas taxés sur cette valeur au titre de l'isf. En face, un bailleur social achète «en bloc» l'usufruit portant sur la totalité des appartements d'un immeuble qu'il va gérer pendant 15 à 20 ans. A l'issue, la pleine propriété de chaque lot est reconstituée : le bailleur libère la totalité des logements et rétrocède gratuitement l'usufruit de chacun d'eux à son nu-propriétaire. La plupart du temps, un intermédiaire (PERL est numéro un sur ce marché) rapproche le bailleur social de l'investisseur. Pour les promoteurs et investisseurs privés présents à l'atelier, l'obligation de créer une part de logements sociaux dans les transformations de bureaux en logements situées dans la zone de déficit complique l équilibre financier des opérations. Le coût technique d une transformation est estimé entre 10 et 30 % plus élevé que le coût de construction. Promouvoir l ULS pour créer la part de logements sociaux à réaliser dans ces opérations améliorerait la rentabilité des opérations et encouragerait les transformations de bureaux en logements. L ULS est un produit intéressant fiscalement pour les investisseurs, mais il l est aussi pour le bailleur social qui n'achète que l'usufruit des biens (coût de revient deux fois inférieur au locatif social classique) et épargne des fonds propre. La Ville de Paris, qui délivre les agréments nécessaires, conservera la maîtrise du recours à cet instrument innovant. Mettre en place début 2015, en lien avec les bailleurs sociaux et les intermédiaires spécialisés, une stratégie de développement sur le territoire parisien de l ULS. Devront notamment être précisées le type d opérations concernées, la durée souhaitée par la Ville pour ces opérations, et les modalités de prise en compte des cessions potentielles de commercialité. Parallèlement, serait élaboré un plan de communication sur ce dispositif à destination des propriétaires institutionnels, des promoteurs et investisseurs, avec une action ciblée sur les propriétaires de bureaux vacants.

8 Proposition 7 Atelier 1 transformation des bureaux en logements Mettre en place une plateforme sur les changements d usage Mettre en place une plateforme d'information sur les changements d'usage, afin de fluidifier le marché des compensations et favoriser le développement de transformation de bureaux en logements. La vente de titres de compensation (commercialités) constitue un véritable plus dans la balance financière d'une opération de conversion de bureaux en logements. Elle permet d'équilibrer les opérations des bailleurs sociaux et elle permet aussi aux personnes physiques et SCI familiales de financer une partie des travaux de transformation (estimée entre 10 et 15 % du coût des opérations). La vente de commercialités s applique également en cas de démolitionreconstruction de bureaux en logements. Les propriétaires institutionnels et investisseurs connaissent ces mécanismes de compensation, les services référents et les professionnels de la vente de commercialités (trois principales agences spécialisées à Paris). Mais ce n'est pas le cas de nombreux petits propriétaires de locaux d'activités pour lesquels la vente des commercialités constituerait une aide financière à la transformation en logements. Plusieurs niveaux d action pourraient être envisagés : renforcer, en particulier sur le site Paris.fr, l information à destination des propriétaires pour les aider, les orienter dans leurs démarches (en indiquant par exemple la liste des agences et sites internet qui jouent aujourd hui le rôle d intermédiaire entre acheteurs et vendeurs de commercialité) et valoriser la réversibilité de ces mesures. mettre en place une plateforme d échanges de commercialités dédiée à la mise en ligne d offres de vente et d achat de commercialité (à l image de ce que font des sites internet comme commercialité.fr)

9 Proposition 8 Atelier 2 mobilisation du parc de logements privés Créer un dispositif pour capter l offre locative privée Contexte Mettre en place le dispositif Multiloc permettant de capter des logements privés pour développer une offre intermédiaire à destination des classes moyennes et des jeunes actifs, tout en sécurisant la situation des propriétaires et les droits des locataires. Au titre du Pacte «Logement pour tous» signé en juin 2014, Anne Hidalgo, Maire de Paris, s est engagée à améliorer l offre de locations dans la capitale, notamment par la création d un dispositif Multiloc. Au cours de son mandat, la municipalité parisienne souhaite en effet, en plus d une politique du logement social ambitieuse, mobiliser le parc locatif privé en faveur des ménages de classe moyenne. Multiloc facilitera, en toute transparence, la mise sur le marché des logements vacants, en sécurisant la perception de loyers, en facilitant par exemple les colocations de grands appartements ou, au besoin, en avançant des frais de remise en état. Avec les élus, les professionnels privés et publics seront mobilisés pour apporter leurs savoir-faire. Le dispositif Multiloc doit s appuyer sur un partenariat avec les acteurs privés du logement, condition nécessaire à sa réussite. Il s articulera avec les dispositifs de captation des logements privés tels que «Louez solidaire et sans risque» et l Agence immobilière sociale. La Mairie de Paris rédigera un cahier des charges en vue du lancement début 2015 d un appel d offres pour choisir l opérateur Multiloc.

10 Proposition 9 Atelier 2 mobilisation du parc de logements privés Remettre sur le marché des locaux vacants rénovés grâce au bail à réhabilitation Principe Promouvoir le développement du bail à réhabilitation, à travers des actions d'information, de communication et d'incitation fiscale. Pour une durée de 15 ans minimum, le propriétaire confie un bien à réhabiliter à une association, un bailleur ou une SEM, qui paie tous les travaux et les dépenses liées au logement qu ils financent grâce aux subventions et aux loyers qu ils perçoivent pendant le bail. Le propriétaire ne touche aucun loyer mais n a aucun frais ni impôt à payer (dont exonération ISF) et retrouve son bien en bon état à la fin du bail. Aujourd hui peu étendu, ce dispositif permet notamment la remise sur le marché de logements vacants nécessitant des travaux lourds de réhabilitation. Cependant, comme les autres mécanismes d'occupation temporaire, ce système soulève la question du relogement de l'occupant en fin de bail. Conformément aux dispositions de l'article 1594 J du CGI, les conseils généraux peuvent exonérer de la taxe de publicité foncière les baux à réhabilitation passés dans les conditions prévues par les articles L à L du CCH. Les dispositifs et les acteurs (organismes privés d'intermédiation et associations) existent et se développent. Il s'agit essentiellement d'une action d'information et de communication pour les faire connaître au plus grand nombre de propriétaires privés et aux professionnels de l'immobilier (notaires notamment). Le développement du bail à réhabilitation peut aussi se faire dans le cadre d'opérations de restauration immobilière ou en s'appuyant sur les opérateurs d'opah. La Ville de Paris pourrait par ailleurs exonérer de la taxe de publicité foncière les propriétaires s engageant dans ce type d opérations. La Ville de Paris doit aussi veiller à la cohérence entre les dispositifs du bail à réhabilitation et Louez Solidaire lors de la captation des logements selon des critères de volume de travaux, de surface de logement et de durée de mobilisation du bien.

11 Proposition 10 Atelier 2 mobilisation du parc de logements privés Lutter contre les locations meublées touristiques irrégulières Contexte Lutter contre les locations meublées touristiques irrégulières, en renforçant les contrôles et les sanctions et en incitant les propriétaires à revenir à des pratiques légales. On estime à 25 ou logements transformés illégalement en meublés touristiques à Paris. Leur fort développement vient diminuer le parc de résidences principales disponibles pour les Parisiens et contribue à tirer les prix vers le haut, phénomène qui affecte tous les arrondissements parisiens sans exception. Le nouveau règlement municipal du changement d usage adopté par le Conseil de Paris en novembre 2014 traite désormais spécifiquement des locations meublées de courte durée et précise que celles-ci sont soumises au régime de droit commun des autorisations préalables de changement d usage. Cela signifie que tout propriétaire transformant un logement en meublé touristique a l obligation de compenser par la création, dans le même arrondissement, d'un logement de surface au moins équivalente. Il faut renforcer les contrôles et continuer à saisir le Procureur pour tous les cas d infraction. La ville doit lutter contre ces pratiques, mais aussi conseiller les propriétaires en leur proposant des alternatives à la location touristique meublée en rappelant notamment que la location pendant neuf mois à des étudiants peut être complétée par une location meublée de trois mois maximum. Le dispositif Multiloc peut être un outil incitatif auprès des bailleurs pour choisir une location pérenne à travers des avantages fiscaux couplés à des garanties impayés et dégradations. Il serait nécessaire de réactualiser par une étude le nombre de locations meublées touristiques (à confier à l APUR). On doit pouvoir associer la lutte contre les locations meublées touristiques irrégulières aux outils de mobilisation du parc privé de la municipalité : Multiloc et Louez Solidaire. Il convient également de systématiser les échanges avec les services fiscaux sur les infractions avérées.

12 Proposition 11 Atelier 3 modification du PLU et simplification des procédures Mieux contrôler les destinations Mettre une place une mesure se substituant aux règles de l'article 14 (COS) afin de contrôler les destinations, en particulier dans le secteur de protection de l'habitation (centre et ouest parisien) dans lequel le PLU doit favoriser le développement de logements. Dans le PLU actuel, le contrôle des destinations repose en partie sur des règles de COS différentes entre le secteur de protection de l'habitation (avec un COS plus favorable à l'habitation) et le secteur d'incitation à la mixité habitat-emploi (avec un COS identique pour l'emploi et l'habitat). Depuis la loi Alur, le COS a disparu. Par conséquent il faut imaginer une nouvelle règle pour contrôler les destinations en favorisant le développement de logements dans l'ouest parisien. Dans le cadre de la modification du PLU, modifier les dispositions de l'article 2 du règlement.

13 Proposition 12 Atelier 3 modification du PLU et simplification des procédures Faire évoluer les règles de vue et de prospects entre bâtiments sur une même parcelle Modifier les règles de vue et de prospects entre bâtiments situés sur une même parcelle qui peuvent être contraignantes pour la réalisation de certains projets. Le PLU parisien établit les règles d implantation et de gabarit des bâtiments sur une même parcelle par rapport au type de baies : baies constituant l éclairement premier de pièces principales avec distance entre façades de 6 mètres, gabarit H=P+4+ oblique à 45 avec point d attache au niveau du plancher le plus bas comportant des vues principales ; baies ne constituant pas l éclairement premier de pièces principales avec distance entre façades de 4 mètres. Ces règles ne prennent pas en compte l orientation des façades, qui est aujourd'hui facile à intégrer. N'est pas prise en compte non plus l'évolution de l'usage des pièces à l'intérieur du logement et donc des vues principales ou secondaires. Étudier les possibilités d évolution des articles 6, 7, 8 et 10 du règlement du PLU

14 Proposition 13 Atelier 3 modification du PLU et simplification des procédures Favoriser la création architecturale tout en préservant le patrimoine Améliorer la rédaction des dispositions architecturales de l article 11 du PLU sur lequel portent actuellement de nombreux recours. Dans cet article, les références à l écriture du patrimoine sont un garde-fou vis-àvis de promoteurs qui risqueraient de dénaturer la qualité de certains sites. Ce sont des outils de préservation utiles pour les architectes instructeurs et les ABF. Cet article sert surtout à bloquer des projets médiocres. Mais la question, qui s'est posée pour le projet de la Samaritaine, est aujourd'hui la suivante : comment le PLU peut-il favoriser la création architecturale tout en préservant le patrimoine? Le PLU peut-il prévoir des zones d'exception? Étudier les possibilités d évolution des dispositions de l'article 11 du règlement du PLU.

15 Proposition 14 Atelier 3 modification du PLU et simplification des procédures Faciliter la réversibilité des usages des locaux situés en rez-de-chaussée Faire évoluer les règles du PLU sur les locaux situés en rez-de-chaussée, notamment en matière de hauteur sous plafond et d'évolution des destinations, afin de permettre une meilleure habitabilité, une meilleure adaptation et la réversibilité des usages et destinations tout au long de la vie du local. Pour être réversible, flexible en termes d usages, le rez-de-chaussée doit présenter de grands volumes capables. Le PLU prévoit une hauteur de 3,20 m, ce qui, pour plusieurs participants des ateliers, est insuffisant. De plus, cette hauteur est indiquée dans l article 11 du règlement du PLU qui concerne l aspect extérieur des bâtiments mais ne concerne donc pas les hauteurs sous plafond à l intérieur des bâtiments. Il est par exemple proposé d avoir une double hauteur fixée à 5,5 m, créant ainsi la possibilité d aménager des entresols, voire de penser un volume capable intégrant le 1 er sous-sol (en affouillement), le RDC et l entresol, avec une règle spécifique permettant une plus grande flexibilité. Étudier les possibilités d évolution des dispositions des articles 2 et 11 du règlement du PLU

16 Proposition 15 Atelier 3 modification du PLU et simplification des procédures Libérer le foncier souterrain pour des activités ou des services collectifs Autoriser les opérations de «sous-élévation» sur cour pour créer des locaux d'activités, ateliers ou services situés en dessous du niveau de référence et éclairés en premier jour. Le gain d espace en sous-sol se ferait au bénéfice du logement dans les étages supérieurs. Les dispositions actuelles du PLU interdisent tout affouillement ou exhaussement du terrain en dessous du niveau de référence, sauf dans certaines configurations particulières en relation avec le niveau des espaces libres des terrains voisins. Ces dispositions empêchent tout traitement architectural du type cours surbaissées ou patios, qui permettrait d assurer un éclairage naturel pour des fonctions qui, de par leur nature, peuvent être disposées en sous-sol (bureaux, ateliers, cuisines, laveries, salles de réunions, réfectoires, activités médicales...). Cela permettrait aussi une réutilisation d'espaces en sous-sols aujourd'hui sous-utilisés (parkings notamment). Ces projets pourraient contribuer à développer le modèle de l'"immeuble pluriel" mêlant habitation, activités et services collectifs. Dans le cadre de la modification du PLU, adapter les dispositions sur les espaces libres de l'article 13 et introduire de nouvelles dispositions de l article 2 du règlement du PLU.

17 Proposition 16 Atelier 4 Optimisation du coût des opérations Réduire les délais Partenaires Optimiser la durée des opérations grâce à une meilleure coordination et des procédures simplifiées. Pour cela, il est proposé de mettre en place un groupe de travail chargé de faire des propositions d'amélioration dans trois domaines : simplifier et coordonner les cahiers des charges imposés par la Ville et ses opérateurs ; réduire les délais de lancement des chantiers et de livraison des programmes revoir les modes de conception des projets, en faisant évoluer les méthodes, notamment en ZAC (développer la coproduction en ateliers de conception, les groupements de promoteurs) et les outils (soutenir le développement des techniques de maquette numérique (BIM)) Plusieurs promoteurs et constructeurs demandent une harmonisation des cahiers des charges, qui émanent d acteurs différents et sont parfois en contradiction. I3F donne l exemple de certaines ZAC en Ile-de-France où l on a jusqu à 8 cahiers des charges à respecter (aménageur, architecte conseil, BET environnemental ). Au final, cela génère un surcoût estimé à 10 %. Il faudrait, en amont de l opération, des arbitrages et un travail de mise en cohérence de ces différents cahiers de charges. Beaucoup d intervenants des ateliers insistent sur la nécessité de réduire la durée des chantiers, en particulier les délais d obtention des autorisations et les délais imposés par les concessionnaires (ErDF, GrDF, CPCU en particulier). Les chantiers doivent par exemple souvent se dérouler sans électricité, avec des groupes électrogènes, en raison des délais et conditions fixées par ErDF. La méthode du groupement de promoteurs vise à associer dès l amont des projets des investisseurs, des promoteurs et des bailleurs, pour qu ils concourent à travers un dialogue et une démarche participative à leur conception, à leur qualité comme à leur commercialité, ce qui permettrait à la Ville de Paris et ses aménageurs d'optimiser les délais et donc les coûts. Préfecture de Police Bailleurs sociaux et établissements publics locaux Concessionnaires place d'un groupe de travail co-piloté par la DU et la DLH et associant certains partenaires aménageurs, bailleurs et concessionnaires. Ce groupe, mis en place en début d année 2015, remettrait ses conclusions au printemps 2015.

18 Proposition 17 Atelier 4 Optimisation du coût des opérations Construire des immeubles sans parking Alléger dans le PLU les contraintes en matière de stationnement pour le logement et faire évoluer les règles en matière de locaux vélos, afin de réduire les coûts et améliorer les bilans des opérations. Supprimer les contraintes en matière de stationnement pour le logement et faire évoluer les règles en matière de locaux vélos, afin de réduire les coûts et améliorer les bilans des opérations. Les locaux vélos pourraient par exemple être autorisés dans des abris sur cour. La construction de parkings sous terrains représente un surcoût très important. Pour les locaux vélos, on reproche des normes qui les rendent surdimensionnés : surface équivalente à celle d'un logement pour 35 à 40 logements créés. Plusieurs réserves sont apportées par des participants aux ateliers sur le sujet. S il paraît cohérent de supprimer toute obligation de création de stationnements pour les véhicules à moteur dans certains quartiers, il semble néanmoins nécessaire de maintenir un minimum de normes (même allégées) dans les quartiers qui connaissent un déficit en parcs de stationnement ainsi que pour certains types d activités (commerce, artisanat, hôtels et même bureaux), et de prendre en compte les besoins croissants de stationnement pour les deux roues motorisés. Dans le cadre de la modification du PLU, modifier les dispositions de l'article 12 du règlement du PLU

19 Proposition 18 Atelier 4 Optimisation du coût des opérations Encadrer les consultations de promoteurs afin d éviter les surenchères foncières et de diminuer le prix des logements - Adopter une charte promoteurs anti-spéculative Encadrer les consultations des promoteurs et bailleurs sociaux afin d'éviter les surenchères foncières et de diminuer les prix de sortie des logements. Pour cela, il pourrait être mis en place des chartes promoteurs, avec l établissement de grilles de prix et de conditions de vente par la Ville, ainsi que la définition de critères autres que purement financiers dans les consultations et l'instauration systématique de clauses anti-spéculatives. La Ville s'engagerait dans la charte aux côtés de ses partenaires grands propriétaires fonciers (APHP, RATP, RFF, État ) Le processus qui consiste à attribuer les opérations par la compétition entre promoteurs exclusivement sur le prix de la charge foncière présen te plusieurs inconvénients : il augmente mécaniquement le coût des opérations et donc les prix de sortie ; il augmente les délais ; il minimise la qualité des produits au profit de l arbitrage financier. La Ville de Paris pourrait définir une stratégie pour s engager dans une démarche générale de consultations de promoteurs et bailleurs en ZAC et sur certaines opérations en diffus (avec l intervention de l EPFIF par exemple), avec l objectif d'introduire au-delà du prix de la charge foncière des critères d'innovation, de qualité dans le choix des projets et de prix de sortie, et d éviter les surenchères foncières Une étude pourrait être lancée début 2015 pour définir la démarche à engager (étude : 1er semestre 2015)

20 Proposition 19 Atelier 4 Optimisation du coût des opérations Dissocier l achat du logement et l achat du foncier pour le logement intermédiaire Favoriser le développement du bail réel immobilier dédié au logement (BRILO) afin de créer du logement intermédiaire, notamment en utilisant les établissements publics fonciers (EPF) pour porter le foncier A Paris, le foncier est le poste de dépenses le plus important dans le montage d'une opération immobilière. Promouvoir des opérations avec des coûts fonciers maitrisés, en mettant en place des dispositifs sécurisés et anti-spéculatifs de dissociation du foncier et du bâti, peut constituer une réponse. L'ordonnance du 20 février 2014 a créé un nouveau contrat de bail de longue durée (18 à 99 ans) spécifique dit «bail réel immobilier»(brilo), par lequel, dans les zones tendues, un preneur s'engage à construire ou à réhabiliter des constructions destinées à du logement intermédiaire. Ce nouvel instrument, proche du bail à construction et du bail emphytéotique, est destiné à favoriser la production de ces logements en permettant une dissociation du foncier et du bâti afin d'en diminuer le coût. Il confère au preneur des droits réels en vue de la location ou de l'accession temporaire à la propriété. L entrée en vigueur du dispositif BRILO est subordonnée à la publication de cinq décrets d'application. Le premier décret a été publié le 1er octobre Il détermine les plafonds de loyers, de prix et de ressources applicables au dispositif. Après publication des décrets, l'action engagée par la VP pourrait prendre la forme d'une convention (ou pacte) signée entre la Ville et différents partenaires institutionnels (grands propriétaires publics, EPF...) et privés (associations, fondations, organismes fonciers solidaires) s'engageant sur des objectifs de production de logements intermédiaires. Afin de ne pas «concurrencer» la création de logement social dans la zone de déficit, le développement du BRILO pourrait se faire en priorité dans la zone non déficitaire en logement social.

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du logement et de l égalité des territoires

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du logement et de l égalité des territoires RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du logement et de l égalité des territoires Instruction du Gouvernement du 28 Mai 2014 relative au développement de la construction de logement par dérogation aux règles

Plus en détail

Les mesures pour relancer la construction de logements

Les mesures pour relancer la construction de logements Les mesures pour relancer la construction de logements Janvier 2015 Le logement est devenu, pour la plupart des Français, cher et difficilement accessible. Le secteur de la construction traverse une grave

Plus en détail

Séance du Conseil Municipal du 27/06/2013

Séance du Conseil Municipal du 27/06/2013 Direction Générale Développement / Direction du Développement urbain Question n 182 Direction de l'urbanisme REF : DU2013027 Signataire : SM/NL Séance du Conseil Municipal du 27/06/2013 RAPPORTEUR : Jean-Yves

Plus en détail

Les aides pour les sociétés civiles immobilières

Les aides pour les sociétés civiles immobilières Comprendre TRAVAUX DE RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE Les aides pour les sociétés civiles immobilières Des conditions d attribution spécifiques Des aides financières existent pour soutenir les particuliers qui

Plus en détail

PRATIQUE ET POINTS DE VIGILANCE

PRATIQUE ET POINTS DE VIGILANCE APPARTEMENT MEUBLE LOUE POUR DE COURTES DUREES A PARIS PRATIQUE ET POINTS DE VIGILANCE DROIT IMMOBILIER 37.000.000 de nuitées en hôtellerie à Paris pour l année 2011 le chiffre d affaire généré rend envieux

Plus en détail

POUR UN RENOUVEAU DU PARC IMMOBILIER DES ANNEES 50-70 De la requalification classique au portage immobilier

POUR UN RENOUVEAU DU PARC IMMOBILIER DES ANNEES 50-70 De la requalification classique au portage immobilier BREST 28 et 29 NOVEMBRE 2013 POUR UN RENOUVEAU DU PARC IMMOBILIER DES ANNEES 50-70 De la requalification classique au portage immobilier Présentation de la SPLA SOREQA SPLA à vocation métropolitaine crée

Plus en détail

ATELIER PARISIEN D URBANISME. Le parc de bureaux parisien et son potentiel de transformation

ATELIER PARISIEN D URBANISME. Le parc de bureaux parisien et son potentiel de transformation ATELIER PARISIEN D URBANISME Le parc de bureaux parisien et son potentiel de transformation AVRIL 2015 Directrice de la publication : Dominique Alba Étude réalisée par : François Mohrt Sous la direction

Plus en détail

IMMOBILIER D ENTREPRISE

IMMOBILIER D ENTREPRISE La transformation de bureaux en logements : un premier bilan PAR BRIGITTE JOUSSELLIN 1 Entre 1994 et 1998, plus de 500 000 m 2 de surfaces d activités ont été transformées en logements, permettant de résorber

Plus en détail

Investissement immobilier

Investissement immobilier Association Française des Conseils en Gestion de Patrimoine Certifiés CGPC* *Association déclarée loi du 1 er juillet 1901 (et textes subséquents) Membre du Financial Planning Standards Board (FPSB) EXAMEN

Plus en détail

LOI ALUR Copropriétés dégradées prévention et traitement

LOI ALUR Copropriétés dégradées prévention et traitement LOI ALUR Copropriétés prévention et traitement Ministère Copropriétés les principales dispositions de la loi Alur Prévention de l endettement et de la dégradation Traitement curatif Prévention de l endettement

Plus en détail

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : Complément au chapitre VII «Valorisation du Patrimoine Régional et Projets Innovants» du cadre d intervention régional sur l habitat et le logement, adopté par délibération

Plus en détail

Contrat de partenariat et domaine public

Contrat de partenariat et domaine public Contrat de partenariat et domaine public Le titulaire d un contrat de partenariat est souvent dans la situation d un occupant du domaine public, ce qui conduit à s interroger sur l articulation des régimes

Plus en détail

ADIL 05 Agence Départementale d Information sur le logement -

ADIL 05 Agence Départementale d Information sur le logement - ADIL 05 Agence Départementale d Information sur le logement - Observatoire des Loyers du Parc Privé des Communes de Briançon, Embrun et Gap Cette étude, à destination des professionnels de l immobilier,

Plus en détail

Marielle de Sarnez, candidate à la mairie de Paris Conférence de presse - Lundi 21 octobre 2013. Plan Marshall pour le logement

Marielle de Sarnez, candidate à la mairie de Paris Conférence de presse - Lundi 21 octobre 2013. Plan Marshall pour le logement Marielle de Sarnez, candidate à la mairie de Paris Conférence de presse - Lundi 21 octobre 2013 Plan Marshall pour le logement De tous les grands dossiers de Paris, celui du logement est le plus crucial.

Plus en détail

Lutte contre l étalement urbain

Lutte contre l étalement urbain Lutte contre l étalement urbain L étalement urbain et la consommation d espace résultent de plusieurs causes cumulatives. Ces phénomènes s expliquent notamment par l insuffisance et l inadaptation de l

Plus en détail

L engagement de la Chambre FNAIM Paris Ile de France dans le Grand Paris

L engagement de la Chambre FNAIM Paris Ile de France dans le Grand Paris L engagement de la Chambre FNAIM Paris Ile de France dans le Grand Paris La loi sur le Grand Paris, ainsi que les décisions récentes prises par les pouvoirs publics (Etat, Région), devraient permettre

Plus en détail

CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les préfets de régions et de départements

CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les préfets de régions et de départements Paris le, Le ministre de l'intérieur, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie et la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les

Plus en détail

LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DPE

LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DPE LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DPE Mars 2008 Qu'est-ce qu'un DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE? P1 S o m m a i r e Quelles opérations nécessitent un DPE? Le contenu du DPE Validité et valeur

Plus en détail

Les SCPI. François Longin 1 www.longin.fr

Les SCPI. François Longin 1 www.longin.fr Programme ESSEC Gestion de patrimoine Séminaire i «L investissement t immobilier» Les SCPI François Longin 1 www.longin.fr Généralités sur les SCPI SCPI Borloo Plan Processus d investissement (sélection

Plus en détail

- le cas échéant, représenté par le mandataire [nom ou raison sociale et adresse du mandataire ainsi que l activité exercée] :

- le cas échéant, représenté par le mandataire [nom ou raison sociale et adresse du mandataire ainsi que l activité exercée] : CONTRAT DE LOCATION (Soumis au titre Ier bis de la loi du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n 86-1290 du 23 décembre 1986) LOCAUX MEUBLES A USAGE

Plus en détail

PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME

PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME Décryptage : ce qui pourrait changer pour les propriétaires et les locataires Jean-François BUET Président de la FNAIM Etienne GINOT Président de l UNIS Point presse

Plus en détail

Sommaire. I. PERL, qui sommes nous? II. Avantages du produit PERL. III. Souplesse et stratégies de sortie. IV. Clientèle et positionnement

Sommaire. I. PERL, qui sommes nous? II. Avantages du produit PERL. III. Souplesse et stratégies de sortie. IV. Clientèle et positionnement www.perl.fr Sommaire I. PERL, qui sommes nous? II. Avantages du produit PERL III. Souplesse et stratégies de sortie IV. Clientèle et positionnement V. Perl pratique PERL PERL Créateur du schéma en 2000

Plus en détail

Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19

Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19 Consultation d acquéreurs en vue de la réalisation du programme de la Z.A.C. des Bergères ILOT DE LA ROTONDE - LOT N 19 Eco-quartier des Bergères - Cahier des Charges de la consultation d acquéreurs ILOT

Plus en détail

CONVENTION DE PORTAGE FONCIER VILLE DE SAINT-BRIEUC / SAINT-BRIEUC AGGLOMERATION OPERATION RUE DU GOELO NOTE DE SYNTHESE. Mesdames, Messieurs,

CONVENTION DE PORTAGE FONCIER VILLE DE SAINT-BRIEUC / SAINT-BRIEUC AGGLOMERATION OPERATION RUE DU GOELO NOTE DE SYNTHESE. Mesdames, Messieurs, Ville de SAINT-BRIEUC ------------------------------- Conseil Municipal ---------------------- Séance du 29 septembre 2009 ----------------- Rapporteur : Mme DIOURON ----------------- N 10 CONVENTION DE

Plus en détail

Programme ESSEC Gestion de patrimoine

Programme ESSEC Gestion de patrimoine Programme ESSEC Gestion de patrimoine Séminaire «L investissement immobilier» Fiscalité de l immobilier François Longin 1 www.longin.fr Fiscalité de l immobilier Plusieurs niveaux de fiscalité (investissement

Plus en détail

SCPI. Pierre à pierre, tout est affaire de régularité

SCPI. Pierre à pierre, tout est affaire de régularité SCPI Pierre à pierre, tout est affaire de régularité Qu est-ce qu une SCPI? Une Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) est la propriété collective de biens immobiliers exprimée en parts détenues

Plus en détail

Comment mobiliser les copropriétaires et financer de gros travaux

Comment mobiliser les copropriétaires et financer de gros travaux Comment mobiliser les copropriétaires et financer de gros travaux Saint-Mandé Cycle de formations mai-juin : Comment réaliser des économies d'énergie dans votre copropriété? VILLE DE SAINT-MANDE: LES ACTIONS

Plus en détail

Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012

Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012 Opération Programmée d Amélioration de l Habitat 2009-2012 ECONOMIES D ENERGIE PERSONNES AGEES ENERGIES RENOUVELABLES MAINTIEN A DOMICILE ADAPTATION INSALUBRITE HANDICAP LOYERS MODERES LOCATION CHARGES

Plus en détail

FICHE RECAPITULATIVE SUR LE DISPOSITIF DU PASS-FONCIER,

FICHE RECAPITULATIVE SUR LE DISPOSITIF DU PASS-FONCIER, FICHE RECAPITULATIVE SUR LE DISPOSITIF DU PASS-FONCIER, SON EVOLUTION ET DE LA «MAISON POUR 15 EUROS PAR JOUR» Synthèse Le Pass-foncier est un dispositif social d accompagnement des politiques locales

Plus en détail

Immeuble Ile-de-France 3 Place de la Pyramide - La Défense 9 92067 Paris - La Défense Cedex. Promoteur certifié ISO 9001

Immeuble Ile-de-France 3 Place de la Pyramide - La Défense 9 92067 Paris - La Défense Cedex. Promoteur certifié ISO 9001 Immeuble Ile-de-France 3 Place de la Pyramide - La Défense 9 92067 Paris - La Défense Cedex Promoteur certifié ISO 9001 SOGEPROM - SA au capital de 54 450 000. Siège social : Immeuble Ile de France 3,

Plus en détail

STRUCTURES CONSEIL ORGANISME COMPETENCE CONTACT SITE INTERNET

STRUCTURES CONSEIL ORGANISME COMPETENCE CONTACT SITE INTERNET FICHIER CONTACTS STRUCTURES CONSEIL Agence Départementale d'information sur le Logement - ADIL 1, Ch de ronde du Fort Griffon - Entrée C La vocation de l ADIL est d offrir gratuitement aux habitants du

Plus en détail

Document non contractuel. Les avantages de la nue-propriété

Document non contractuel. Les avantages de la nue-propriété Les avantages de la nue-propriété Conjoncture & opportunités Avantages de la nue-propriété Profils clients Produits Conjoncture & opportunités CONJONCTURE FISCALE Une fiscalité de + en + forte - Nouvelles

Plus en détail

LE GUIDE LOI PINEL 2015 OU COMMENT SE CONSTITUER UN PATRIMOINE IMMOBILIER À MOINDRE EFFORT

LE GUIDE LOI PINEL 2015 OU COMMENT SE CONSTITUER UN PATRIMOINE IMMOBILIER À MOINDRE EFFORT LE GUIDE LOI PINEL 2015 OU COMMENT SE CONSTITUER UN PATRIMOINE IMMOBILIER À MOINDRE EFFORT L investissement Pinel, un Investissement immobilier Le site est édité par un groupement de conseillers en gestion

Plus en détail

Mise en œuvre des opérations de restauration immobilière

Mise en œuvre des opérations de restauration immobilière Mise en œuvre des opérations de restauration immobilière Schéma de procédure La déclaration d utilité publique L enquête organisée par préfet selon les dispositions du code de l expropriation Dossier 1)

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Octobre 2012 2012 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire Projet de loi de finances 2013 I - Mesures concernant directement l assurance-vie II - Autres mesures relatives à la fiscalité du patrimoine

Plus en détail

Inauguration de la première opération de logements locatifs à loyers maîtrisés à Paris

Inauguration de la première opération de logements locatifs à loyers maîtrisés à Paris Inauguration de la première opération de logements locatifs à loyers maîtrisés à Paris Livraison de 107 logements locatifs à loyers maîtrisés et de commerces sur la ZAC Clichy Batignolles (avenue de Clichy)

Plus en détail

La mise en oeuvre de la réforme du droit des sols. Laurent LEBON DDE 59 SUCT/ADS 1

La mise en oeuvre de la réforme du droit des sols. Laurent LEBON DDE 59 SUCT/ADS 1 La mise en oeuvre de la réforme du droit des sols Laurent LEBON DDE 59 SUCT/ADS 1 Les textes de référence : ordonnance n 2005-1527 du 8 décembre 2005 relative au permis de construire et aux autorisations

Plus en détail

Direction du Logement et de l'habitat Sous-Direction de l'habitat

Direction du Logement et de l'habitat Sous-Direction de l'habitat Bureau de la Protection des Locaux d'habitation Direction du Logement et de l'habitat Sous-Direction de l'habitat Règlement municipal fixant les conditions de délivrance des autorisations de changement

Plus en détail

Point sur la Loi Scellier BBC

Point sur la Loi Scellier BBC Point sur la Loi Scellier BBC Loi Scellier BBC : Principe général Qu'est ce que la loi Scellier BBC? La loi Scellier BBC est apparue au cours de l'année 2009, lorsque les députés ont décidé de «verdir»

Plus en détail

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété.

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. LE PSLA Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. Le processus d accession se déroule en deux phases : Une phase locative qui dure de 6 mois à 2 ans

Plus en détail

REUSSIR VOTRE ACHAT IMMOBILIER. Les frais annexes

REUSSIR VOTRE ACHAT IMMOBILIER. Les frais annexes REUSSIR VOTRE ACHAT IMMOBILIER 2 Les frais annexes La réussite de votre projet d habitation dépen Sachez évaluer le coût réel de votre projet en prenant en compte tous les frais annexes qu il entraîne

Plus en détail

Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état

Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état Le secteur du bâtiment est un des plus grands consommateurs d'énergie et émetteurs de gaz à effet de serre. C'est donc sur ce secteur que s'est

Plus en détail

Associations Accompagnez les propriétaires privés dans leur déclaration de revenus

Associations Accompagnez les propriétaires privés dans leur déclaration de revenus Associations Accompagnez les propriétaires privés dans leur déclaration de revenus Mode d emploi des formulaires de déclaration 2044 et 2044 Spéciale Mise à jour 2014 Chaque année, les propriétaires privés

Plus en détail

DISPOSITIF RÉGIONAL ET DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DES HOTELS D ENTREPRISES

DISPOSITIF RÉGIONAL ET DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DES HOTELS D ENTREPRISES CAHIER DES CHARGES DISPOSITIF RÉGIONAL ET DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DES HOTELS D ENTREPRISES Rappel du cadre général d intervention des 3 collectivités : Dans le prolongement du Schéma Régional de Développement

Plus en détail

Le régime des monuments historiques

Le régime des monuments historiques Cabinet Fiscal Urios André, docteur en droit, Conseil fiscal et patrimonial, conseil en investissement et transactions immobilières Le régime des monuments historiques Le régime des monuments historiques

Plus en détail

Dossier de presse. 18 février 2014 Beauvais

Dossier de presse. 18 février 2014 Beauvais Dossier de presse Pose de la Première Pierre de l immeuble de bureaux de la Direction Régionale Picardie de Quille Construction 18 février 2014 Beauvais 1 Communiqué de presse Pose de la Première Pierre

Plus en détail

de formation des prix

de formation des prix Le mécanisme m de formation des prix 1 URBANiS 24 janvier 2011 DEUX MARCHES FONCIERS URBAINS Zone AU «stricte» le droit des sols n est pas défini, il est négocié Zone AU indicée et zone U le droit des

Plus en détail

Q&A Novembre 2012. A. Le marché de la location meublée. B. Le marché de la location touristique. C. La location meublée, un marché lucratif?

Q&A Novembre 2012. A. Le marché de la location meublée. B. Le marché de la location touristique. C. La location meublée, un marché lucratif? Q&A Novembre 2012 A. Le marché de la location meublée. B. Le marché de la location touristique. C. La location meublée, un marché lucratif? D. La location meublée est elle légale? A. Le marché de la location

Plus en détail

IMMOBILIER. le parcours de vente. du vendeur. www.notaires.paris-idf.fr

IMMOBILIER. le parcours de vente. du vendeur. www.notaires.paris-idf.fr IMMOBILIER le parcours de vente les obligations du vendeur d un bien immobilier De manière générale, le vendeur d un bien immobilier a une obligation d information. À cet effet, la loi lui impose de remettre

Plus en détail

Rencontre des Responsables de copropriétés de Neuilly sur Seine, le 14 octobre 2014. Focus sur quelques obligations applicables aux copropriétés

Rencontre des Responsables de copropriétés de Neuilly sur Seine, le 14 octobre 2014. Focus sur quelques obligations applicables aux copropriétés Rencontre des Responsables de copropriétés de Neuilly sur Seine, le 14 octobre 2014 Focus sur quelques obligations applicables aux copropriétés Sommaire Domaine Sécurité et sanitaire Mise en sécurité des

Plus en détail

Le Plan de Rénovation Énergétique de l Habitat 2013-2017. Réunion de présentation du 19 juin 2014 Arrondissement de Libourne - DDTM de la Gironde

Le Plan de Rénovation Énergétique de l Habitat 2013-2017. Réunion de présentation du 19 juin 2014 Arrondissement de Libourne - DDTM de la Gironde 1 Le Plan de Rénovation Énergétique de l Habitat 2013-2017 Réunion de présentation du 19 juin 2014 Arrondissement de Libourne - DDTM de la Gironde Le PREH : un engagement fort 2 Le PREH : un engagement

Plus en détail

Sommaire. Les lotissements à partir du 1er mars 2012. Février 2012. Caractéristiques d un lotissement...2. Constitue un lotissement...

Sommaire. Les lotissements à partir du 1er mars 2012. Février 2012. Caractéristiques d un lotissement...2. Constitue un lotissement... Les lotissements à partir du 1er mars 2012 Février 2012 Sommaire Caractéristiques d un lotissement...2 Constitue un lotissement...2 Ne constitue pas un lotissement...2 Les procédures applicables et leur

Plus en détail

Zone d Aménagement Concerté et Lotissement

Zone d Aménagement Concerté et Lotissement ZAC et Lotissement - Version 1 - Juin 2012 Zone d Aménagement Concerté et Lotissement Définition générale : Il existe deux procédures différentes permettant de réaliser une opération d aménagement : la

Plus en détail

Copropriété & accessibilité

Copropriété & accessibilité Note technique Copropriété & accessibilité Résumé de la législation relative aux travaux d accessibilité des BHC (Bâtiments d Habitation Collectifs) existants Les copropriétés relèvent de la réglementation

Plus en détail

Dossier. de presse. Aubervilliers (93) "Les Parisiennes" Pose de la 1 re pierre

Dossier. de presse. Aubervilliers (93) Les Parisiennes Pose de la 1 re pierre Dossier de presse Aubervilliers (93) Pose de la 1 re pierre "Les Parisiennes" Un programme de 128 logements BBC dont 53 en locatif intermédiaire et social et 75 en accession sociale Groupe Gambetta Service

Plus en détail

Foncia. Votre référence habitat. Le groupe FONCIA

Foncia. Votre référence habitat. Le groupe FONCIA Foncia. Votre référence habitat Le groupe FONCIA Foncia. Votre référence habitat Le groupe Foncia allie la proximité avec le client et la force d un grand groupe expérimenté et performant. Photo DR Foncia,

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement. Paris, le 15 avril 2015

DOSSIER DE PRESSE. Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement. Paris, le 15 avril 2015 DOSSIER DE PRESSE Sylvia Pinel présente 20 actions pour améliorer la mixité sociale dans le logement Paris, le 15 avril 2015 Contact presse Service de presse du ministère du Logement, de l Égalité des

Plus en détail

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 Les principales dispositions de la loi de finances pour publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 IMPÔT SUR LE REVENU Barème CGI. art.197 Décote CGI. art. 197 Barème non revalorisé en 2012 et 2013

Plus en détail

APPEL A PROJETS PARISIEN POUR LE DEVELOPPEMENT DE L HABITAT PARTICIPATIF REGLEMENT DE L'APPEL A PROJETS

APPEL A PROJETS PARISIEN POUR LE DEVELOPPEMENT DE L HABITAT PARTICIPATIF REGLEMENT DE L'APPEL A PROJETS Annexe 2 de la 2014 DLH 1164 : Évolution du dispositif d appel à projets en faveur de l habitat participatif à Paris dedede dedfe APPEL A PROJETS PARISIEN POUR LE DEVELOPPEMENT DE L HABITAT PARTICIPATIF

Plus en détail

Premier banquier de l immobilier

Premier banquier de l immobilier Premier banquier de l immobilier 2 e groupe bancaire en France 2e banque des particuliers 2e banque principale 2e pour les crédits immobiliers 2e pour l'épargne 1ère banque des PME 2e banque des professionnels

Plus en détail

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes La loi n 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, dite «loi SRU», avait instauré une participation

Plus en détail

BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC. BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr

BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC. BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr Avertissement - Facteurs de risques Lorsque vous investissez dans une SCPI de type «Scellier

Plus en détail

COULANGES LES NEVERS (58) Résidence Les Portes du Chablis. Loi SCELLIER

COULANGES LES NEVERS (58) Résidence Les Portes du Chablis. Loi SCELLIER COULANGES LES NEVERS (58) Résidence Les Portes du Chablis Loi SCELLIER IMOVELIS 29, boulevard de la Ferrage 06400 CANNES Tel : 04 93 95 39 20 Fax : 04 93 95 39 29 www.imovelis.fr contact@imovelis.fr "Résidence

Plus en détail

MASTER 2 MENTION DROIT DU PATRIMOINE, PARCOURS DROIT IMMOBILIER

MASTER 2 MENTION DROIT DU PATRIMOINE, PARCOURS DROIT IMMOBILIER MASTER 2 MENTION DROIT DU PATRIMOINE, PARCOURS DROIT IMMOBILIER RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Droit, Economie, Gestion Mention : DROIT PRIVÉ, SCIENCES CRIMINELLES

Plus en détail

4, rue Jean Allemane 95100 Argenteuil

4, rue Jean Allemane 95100 Argenteuil 4, rue Jean Allemane 95100 Argenteuil DOSSIER DE COMMERCIALISATION Vivre et investir ensemble Coloc & Vie RCS Nanterre 807 853 841 52, rue de Bezons 92400 Courbevoie À propos de Coloc & Vie Officiellement

Plus en détail

PROJET DE CHARTE DE LA VENTE HLM AUX LOCATAIRES 11/10/2010

PROJET DE CHARTE DE LA VENTE HLM AUX LOCATAIRES 11/10/2010 PROJET DE CHARTE DE LA VENTE HLM AUX LOCATAIRES 11/10/2010 Les enjeux de l accession sociale PREAMBULE DANS LE CADRE DES ORIENTATIONS DEFINIES PAR LE PROTOCOLE D ACCORD D NATIONAL INTERPROFESSIONNEL ET

Plus en détail

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 - Mesures concernant le patrimoine - Mesures concernant l assurance vie - Zoom sur quelques dispositions du Projet de Loi de Finances

Plus en détail

L investissement Immobilier en nue-propriété

L investissement Immobilier en nue-propriété L investissement Immobilier en nue-propriété L investissement Immobilier en nue-propriété L acquisition d un bien immobilier comporte de nombreux risques pour un investisseur (vacance locative, loyers

Plus en détail

Newsletter n 10 Mars 2012

Newsletter n 10 Mars 2012 Newsletter n 10 Mars 2012 La SHOB et la SHON sont remplacées par la surface plancher depuis le 1er Mars 2012. À l occasion de l adoption de la loi Grenelle 2 en juillet 2010, le Parlement a autorisé le

Plus en détail

Séminaire Bâtiment Durable :

Séminaire Bâtiment Durable : 1 Séminaire Bâtiment Durable : Reconversion durable d immeubles de bureaux Bruxelles Environnement Focus 2 : Aspects techniques et architecturaux Anders BÖHLKE Program Manager de l Executive Master Immobilier

Plus en détail

Point de situation au 5 juillet 2011 Information aux habitants 19 h30 Conseil municipal 21 h 30

Point de situation au 5 juillet 2011 Information aux habitants 19 h30 Conseil municipal 21 h 30 Point de situation au 5 juillet 2011 Information aux habitants 19 h30 Conseil municipal 21 h 30 1 Bref rappel de l historique avant mars 2008 Les actions réalis alisées par l é équipe municipale depuis

Plus en détail

LOI ALUR : Quoi de nouveau dans les copropriétés?

LOI ALUR : Quoi de nouveau dans les copropriétés? LOI ALUR : Quoi de nouveau dans les copropriétés? La loi du 24 Mars 2014 dite «loi ALUR», publiée au J.O. du 26/03/2014 a apporté quelques modifications notables dans le domaine du droit de la copropriété.

Plus en détail

SCPI Renovalys 3. Editorial. SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014

SCPI Renovalys 3. Editorial. SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014 SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014 Editorial Les dernières données statistiques sur le marché locatif révèlent finalement que les loyers ont globalement augmenté

Plus en détail

LA LOCATION MEUBLEE. Les loyers issus des locations en meublé à usage d'habitation sont généralement exonérés de TVA.

LA LOCATION MEUBLEE. Les loyers issus des locations en meublé à usage d'habitation sont généralement exonérés de TVA. LA LOCATION MEUBLEE La location meublée d'appartements est une activité commerciale, qui relève au titre de l'impôt sur le revenu de la catégorie des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et non de

Plus en détail

Les formulaires à remplir

Les formulaires à remplir Les formulaires à remplir En plus de votre déclaration de revenus habituelle 2042, vous devrez envoyer à l administration fiscale trois formulaires cerfa supplémentaires : 1. Le Cerfa 2044-EB (statut du

Plus en détail

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF Simplifiez-vous la avec www.energiespositif.fr , les spécialistes de la et de son financement en Île-de-France 400 000 logements franciliens à rénover d ici à 2020, c est 18 % des copropriétés L énergie

Plus en détail

Guide Prêt Locatif Social (PLS)

Guide Prêt Locatif Social (PLS) Investir dans un logement destiné à la location. Qu est-ceque c est? Le prêt locatif social (PLS) s adresse à tout investisseur qui achète un logement pour le louer. Le PLS est destiné à financer des appartements

Plus en détail

Copropriétés en difficulté

Copropriétés en difficulté Copropriétés en difficulté Enjeux et cadre d'intervention de l'anah Soraya Daou Responsable du Service des Etudes, de la Prospective et de l'evaluation La copropriété : L'équilibre fragile de la copropriété

Plus en détail

LA GESTION DE VOTRE BIEN en toute confiance

LA GESTION DE VOTRE BIEN en toute confiance LA GESTION DE VOTRE BIEN en toute confiance gestion locative location copropriété www.pichet-adb.fr Filiale du Groupe Pichet Groupe Immobilier Intégré 25 années d expérience 7 directions régionales 700

Plus en détail

Assurer un complément de revenu dans un environnement fiscal hostile à l aide de l immobilier

Assurer un complément de revenu dans un environnement fiscal hostile à l aide de l immobilier Assurer un complément de revenu dans un environnement fiscal hostile à l aide de l immobilier Animé par : Franck JOSELIN, rédacteur en chef adjoint - L AGEFI ACTIFS Intervenants : Jean-Louis LE BOULC H

Plus en détail

OPAH MODE D EMPLOI BOUCHES-DU-RHÔNE

OPAH MODE D EMPLOI BOUCHES-DU-RHÔNE OPAH MODE D EMPLOI BOUCHES-DU-RHÔNE Une OPAH? Qu est ce que c est? O.P.A.H = Opération Programmée d Amélioration de l Habitat. Il s'agit d'une action menée par Ouest Provence et les communes membres en

Plus en détail

Guide simplifié de la déclaration des revenus fonciers

Guide simplifié de la déclaration des revenus fonciers logiciel de gestion locative mais assez complêt Guide simplifié de la déclaration des revenus fonciers POUR PARTICULIERS BAILLEURS Gérer seul son bien est la solution la plus économique et Rentila.com

Plus en détail

Transaction, location et copropriété immobilière

Transaction, location et copropriété immobilière FORMINDIS est un établissement privé d enseignement à distance déclaré sous le N 52 44 05178 44 auprès du Préfet de région des Pays de la Loire, placé sous le contrôle pédagogique du ministère de l Education

Plus en détail

Le scandale de l immobilier d entreprise dans un contexte de crise du logement

Le scandale de l immobilier d entreprise dans un contexte de crise du logement Le scandale de l immobilier d entreprise dans un contexte de crise du logement Décembre 2012 Introduction Alors que, consciente des problèmes graves de logement et d hébergement auquel est confronté notre

Plus en détail

Aides pour restaurer les parties communes des immeubles en copropriété. Aides pour restaurer un logement locatif

Aides pour restaurer les parties communes des immeubles en copropriété. Aides pour restaurer un logement locatif DISPOSITIONS PRATIQUES OPAH COPROPRIETE RENNES Dans le cadre de l Opération programmée d amélioration de l habitat engagée par la Ville de Rennes sur le centre depuis mars 2007, pour une durée de cinq

Plus en détail

Dossier de presse. Adaptation des logements à la perte d autonomie : Des moyens renforcés pour 2013. 19 Mars 2013

Dossier de presse. Adaptation des logements à la perte d autonomie : Des moyens renforcés pour 2013. 19 Mars 2013 Dossier de presse Adaptation des logements à la perte d autonomie : Des moyens renforcés pour 2013 19 Mars 2013 Contacts presse : Myra Frapier-Saab 06 70 10 82 24 1 Les enjeux Le nombre croissant de personnes

Plus en détail

COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES

COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES SUPPRESSION DE L EXONÉRATION EN FAVEUR DES CRÉATIONS OU EXTENSIONS D ÉTABLISSEMENTS SITUÉS DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES

Plus en détail

le PARCOURS de vente www.notaires.paris-idf.fr

le PARCOURS de vente www.notaires.paris-idf.fr IMMOBILIER le PARCOURS de vente L acte de vente www.notaires.paris-idf.fr Le parcours de vente LʼACTE DE VENTE Toute vente immobilière doit être constatée par acte notarié. Après la signature de l avant-contrat

Plus en détail

Les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2014 adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013

Les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2014 adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013 Les principales dispositions du projet de loi de finances pour adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013 IMPÔT SUR LE REVENU Barème CGI. art.197 Décote CGI. art. 197 Barème

Plus en détail

Guide du démembrement

Guide du démembrement Guide du démembrement Inves&r dans l immobilier grâce au système du démembrement Les solu&ons actuellement à votre disposi&on sont mul&ples (placements boursiers, immobilier, ac&ons, livrets d épargne,

Plus en détail

LOI ALUR. Copropriétés dégradées. prévention et traitement. Ministère de l'écologie, du Développement durable et de l Énergie

LOI ALUR. Copropriétés dégradées. prévention et traitement. Ministère de l'écologie, du Développement durable et de l Énergie Copropriétés dégradées prévention et traitement Ministère de l'écologie, du Développement durable et de l Énergie La loi La loi pour l Accès au Logement et un Urbanisme Rénové a été adoptée par l Assemblée

Plus en détail

#94 NEWS FISCALITÉ LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2014. La LFR 2014 a procédé à certains ajustements techniques :

#94 NEWS FISCALITÉ LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2014. La LFR 2014 a procédé à certains ajustements techniques : NEWS #94 FISCALITÉ JANVIER 2015 Les deuxième loi de Finances rectificative (LFR) pour 2014 et loi de Finances (LF) pour 2015 ont été publiées au Journal officiel du 30 décembre 2014. Nous présentons, dans

Plus en détail

Investissement immobilier: la fin des SCPI?

Investissement immobilier: la fin des SCPI? Investissement immobilier: la fin des SCPI? La SCPI figure comme le premier véhicule structuré d investissement en immobilier. A l origine de ces investissements, des sociétés civiles se sont développées

Plus en détail

PremeLY Habitat 3 BBC

PremeLY Habitat 3 BBC PremeLY Habitat 3 BBC (Bâtiment Basse Consommation) SCPI DE TYPE «SCELLIER BBC» souscription ouverte jusqu au 20 décembre 2011 La clôture de la période de souscription pourra intervenir par anticipation

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. L ETABLISSEMENT PUBLIC FONCIER D ILE-DE-FRANCE à ATHIS-MONS. La qualité sociale et environnementale

DOSSIER DE PRESSE. L ETABLISSEMENT PUBLIC FONCIER D ILE-DE-FRANCE à ATHIS-MONS. La qualité sociale et environnementale . DOSSIER DE PRESSE L ETABLISSEMENT PUBLIC FONCIER D ILE-DE-FRANCE à ATHIS-MONS La qualité sociale et environnementale Un nouveau programme de 200 logements avec EXPANSIEL Contact EPF Ile-de-France Christophe

Plus en détail

Proposition d amendements. ARC Association des Responsables de Copropriété

Proposition d amendements. ARC Association des Responsables de Copropriété Projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte Proposition d amendements ARC Association des Responsables de Copropriété 17 septembre 2014 1 Table des matières Amendement n

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA VILLE Arrêté du 29 juin 2011 portant approbation des modifications du règlement général de l Agence nationale pour la rénovation urbaine NOR

Plus en détail

INVESTISSEMENTS LOCATIFS : PLAFONDS 2014

INVESTISSEMENTS LOCATIFS : PLAFONDS 2014 Février 2014 INVESTISSEMENTS LOCATIFS : PLAFONDS 2014 FISCALITE L'administration fiscale actualise les plafonds de loyers et de ressources applicables aux dispositifs Duflot, Scellier, Robien, Borloo et

Plus en détail