Provoqué. Actualités Rencontre avec les parlementaires fédéraux. Croissance différenciée Rencontres bilatérales

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Provoqué. Actualités Rencontre avec les parlementaires fédéraux. Croissance différenciée Rencontres bilatérales"

Transcription

1 Juin 2013 Vol. 24, No 5 Provoqué Croissance différenciée Rencontres bilatérales Les ÉVQ ont eu le plaisir d accueillir à leurs bureaux de Longueuil des représentants de deux offices provinciaux du poulet, soit l Alberta et la Colombie-Britannique, sur le dossier de la croissance différenciée. Rencontre avec l Alberta Le 15 avril dernier, M. David Hyink, 1 er vice-président, et M me Karen Kirkwood,, directrice générale de l Alberta Chicken Producers (ACP), sont venus rencontrer les ÉVQ. Cette initiative visait principalement à poursuivre le dialogue avec les ACP sur le dossier de la croissance différenciée. Lors de cette rencontre, les représentants de l Alberta ont clairement affirmé, malgré leur avis de retrait, leur support inconditionnel à la gestion de l offre et leur souhait d étudier certaines pistes de solution avec les ÉVQ. Selon M. Hyink, le contexte politique provincial forçait le dépôt de l avis de retrait avant la tenue des prochaines élections au risque de devoir reprendre le dossier à zéro avec l arrivée au pouvoir possible d un nouveau gouvernement. Même si l argumentaire de l Alberta repose essentiellement sur le principe de la croissance démographique provinciale, M. Hyink n a pas rejeté l approche du Québec qui préconise plutôt une répartition de la croissance sur la base d une répartition régionale de la population. Selon lui, ce principe pourrait constituer une solution s il permet à l Alberta d obtenir quand même ce qu elle recherche. Rencontre avec la Colombie-Britannique Le 4 juin, ce fut au tour des représentants du British Columbia Chicken Marketing Board de rencontrer les ÉVQ. Une délégation de quatre représentants de cette province avaient investi un voyage de Vancouver à Montréal pour une rencontre de quelques heures. L objectif de leur démarche était de mieux comprendre où veut aller le Québec dans le dossier de la croissance différenciée ainsi que de comprendre le contexte et la dynamique dans lesquels doit évoluer le secteur du poulet au Québec. Étaient présents à la rencontre : M me Daphne Stancil, présidente, MM. Derek Janzen et Kerry Froese, administrateurs, et M. Bill Vanderspek, directeur général (photo ci-contre). Le Québec était représenté par M. Jean-Paul Bouchard, président, M. Martin Dufresne, délégué du Québec aux PPC, et M. Pierre Fréchette, directeur général. La Colombie-Britannique désirait aussi vérifier l existence de points communs entre les deux provinces et, à ce sujet, elle a identifié le premier point commun suivant : le Québec et la Colombie-Britannique sont des provinces qui auraient cédé le plus de kilogrammes si l entente du 13 février avait été conclue. De leur côté, les ÉVQ ont expliqué que l entente aurait généré des distorsions et des problèmes qui n existent pas, aujourd hui, dans l Ouest. De surcroît, cette entente n aurait pas empêché une des deux provinces en demande (l Ontario ou l Alberta) de décider après quatre ou cinq ans que l entente n était pas assez généreuse à leur égard et de demander à nouveau une révision du partage provincial des allocations. Au terme de la rencontre, les deux provinces ont exprimé le souhait de se concerter davantage dans les dossiers reliés aux allocations. Actualités Rencontre avec les parlementaires fédéraux Pour une deuxième année, des représentants des Éleveurs de volailles du Québec et des autres offices provinciaux du poulet ont participé avec les représentants des PPC à une journée de rencontre des parlementaires fédéraux le 9 mai dernier à Ottawa. Les deux délégations du Québec ont rencontré au total huit députés fédéraux (cinq du Nouveau Parti démocratique, deux du Parti libéral et un du Bloc Québécois) et un conseiller politique en matière d agriculture du Parti conservateur. Ces rencontres ont permis aux représentants du Québec de présenter la filière avicole québécoise et son essor économique pour la province et de sensibiliser les députés aux enjeux des ÉVQ, notamment ceux de la gestion de l offre et de l importation de la poule de réforme. Organisée par les Producteurs de poulet du Canada, cette activité fait partie du plan d action sur les relations gouvernementales des PPC visant à établir des relations avec les représentants du gouvernement fédéral et à faire progresser les dossiers importants du secteur avicole canadien.

2 «Nos attentes sont simples : que les autorités compétentes adoptent une position conséquente avec leur volonté ferme de protéger le système de la gestion de l offre et qu elles mettent fin à la dérive actuelle qui abuse impunément du système.» Provoqué Revue publiée par Les Éleveurs de volailles du Québec 555, boul. Roland-Therrien, bureau 250 Longueuil, Québec J4H 4G1 Téléphone : Télécopieur : Courrier électronique evq@upa.qc.ca Site internet Responsables Christian Dauth, Marylène Jutras Design graphique McKay+Couture Impression Imprimerie Sisca International inc. Dépôt Légal Bibliothèque nationale du Québec, 1991 ISSN Dans la présente publication, le générique masculin est employé sans discrimination et uniquement dans le but d alléger le texte. Mot du président Jean-Paul Bouchard La poule de réforme Le 9 mai dernier, j ai eu le plaisir de participer à une journée de lobbying auprès de nos députés fédéraux dans le cadre d une activité annuelle organisée par les Producteurs de poulet du Canada. Des représentants de partout au Canada ont ainsi eu l opportunité de rencontrer des députés de toute allégeance et de leur rappeler à quel point les consommateurs et les contribuables canadiens sont privilégiés d avoir le système de la gestion de l offre dans la volaille. J ai, pour ma part, rencontré trois députés et un conseiller politique en matière d agriculture. Tous nous ont accueillis avec beaucoup d intérêt pour nos dossiers. Mais alors que l appui de ces gens au système en place semble sans équivoque, leur connaissance de certains problèmes épineux comme les importations de poules de réforme est plus faible. Peu d entre eux connaissaient l existence même du problème. Nos discussions ont donc porté principalement sur ce sujet. Ces rencontres s inscrivent dans l ensemble des démarches entreprises par la filière avicole canadienne pour venir à bout de ce problème. Le gouvernement a publiquement affiché son soutien à la gestion de l offre. Il doit maintenant agir de façon conséquente et la protéger de façon proactive en prenant les moyens pour éliminer les voies de contournement et les échappatoires que les fraudeurs empruntent. Car c est bien de fraude qu il faut parler. Selon les statistiques publiées sur le commerce, le Canada importe actuellement plus de poitrines de volailles de réforme en provenance des États-Unis que ce qui est produit aux États-Unis! De la viande de poulet est donc importée et déclarée comme étant de la volaille de réforme, contournant ainsi les contrôles d importation et le paiement des droits éligibles. Ces importations frauduleuses, qui ont augmenté de plus de 50 % en trois ans seulement, gangrènent le système canadien et privent la filière avicole d emplois et de revenus qui devraient profiter à l économie nationale. Nous avons calculé que les importations de volailles de réformes représentent la production annuelle de 300 fermes canadiennes. C est 10 % de la production canadienne. En 2010, le Groupe de travail sur les importations de poulet (GTIP) a été formé grâce à l initiative des PPC et au support du ministre Ritz, afin de trouver des solutions aux fuites dans le contrôle des importations de l industrie avicole canadienne. Le GTIP a récemment recommandé au gouvernement de mettre l accent sur les trois priorités suivantes : harmoniser les tarifs douaniers canadiens dans le cadre des engagements canadiens de l Organisation mondiale du commerce; contrôler et attester la volaille de réforme; étiqueter la volaille de réforme comme telle. Nos attentes sont simples : que les autorités compétentes adoptent une position conséquente avec leur volonté ferme de protéger le système de la gestion de l offre et qu elles mettent fin à la dérive actuelle qui abuse impunément du système. Quant à nos efforts de lobbying, ils ont le bénéfice de nous faire entendre et de sensibiliser l ensemble des parlementaires à nos revendications. En 2012, selon le Registre des lobbyistes du Canada, nous nous classions parmi les 10 groupes les plus actifs sur la colline parlementaire. Sommaire juin 2013 Jean-Paul Bouchard, président Actualités.01 Rencontres Mot du président.02 Poule de réforme Contingentement.03 Audiences reportées Santé animale.04 Ordonnance Provoqué économique.05 à.08 Grippe aviaire.09 Virus H7N3 Poulets sans antibiotiques.10 Résultats du projet Marketing.11 Les Capitales de Québec Babillard.12 Provoqué Juin

3 Contingentement Voltige Informations générales Avec l implantation du nouveau logiciel informatique Voltige, vos guides et bilans ont subi une métamorphose. Voici donc quelques petites spécifications vous permettant de bien les comprendre : Période de production : La manière de nommer les périodes de production de poulet est revenue à la normale. Il n y a donc plus de «B» dans les noms des périodes. Numéro de titulaire : Vos numéros de titulaires ont maintenant 6 caractères au lieu de 5. Effectivement, afin de ne pas limiter la création de nouveaux numéros de titulaire, un «0» a été inséré entre le numéro de la région et le numéro séquentiel. Ce qui fait qu un titulaire qui avait, par exemple, le numéro V a maintenant le numéro V Émission des documents : Vous ne recevrez plus de guide ou de bilan portant la mention «corrigé». La nouvelle génération des documents utilise plutôt un concept de version. Par exemple, le premier guide émis pour une période a la version 1 et si vous recevez un autre guide suite à celui-ci, il portera la mention version 2. Cette dernière remplacera la version antérieure et ainsi de suite pour toutes les versions créées pour cette période. Terminologie : Certaines terminologies apparaissant sur vos documents sont nouvelles. En voici la description : QDP : Ce sigle apparaissant dans la section Calcul de votre contingent représente le quota détenu en propre. C est-à-dire que, contrairement au quota détenu, ce dernier n inclut pas la relève ni les locations de quota long terme. L appellation des différents ajustements a été revue. Voici un tableau de correspondance permettant de mieux s y retrouver : Type d ajustement Ancien acronyme Nouvel acronyme Ajustement de fin de période AFP AFP Ajustement de fin de période automatique AAG AFPA Ajustement individuel de contingent AFI AIC Déplacement de force majeure AFM DFM Transferts de contingent inter-période* (déplacement d abattage) AFD TCI Ajustement de crédits d expansion ACE ACE Ajustement de crédits d expansion automatique ACEX ACEA Remise AAR REM * Le terme a été uniformisé avec celui des Producteurs de poulet du Canada Guides et sommaires de la période A-119 : Ces derniers ont été générés avec succès par la nouvelle application. Nous vous demandons toutefois de porter une attention particulière à la section des poulaillers. En raison d une différence dans la manière de traiter les poulaillers, il se peut que des situations très particulières et hors de notre contrôle aient occasionné des données erronées sur votre guide. Si vous constatez une telle situation, prière de nous en aviser afin que nous corrigions la situation. Pour ce qui est de l envoi automatique des documents par courriel, 39 % des mandataires en ont bénéficié tandis que seulement 2 % des titulaires en ont fait la demande. Il n est jamais trop tard pour changer la façon dont vous désirez recevoir vos documents. Il suffit de nous en faire part en suivant les directives inscrites dans la section Note de votre guide. Si vous avez des questions ou commentaires concernant vos nouveaux documents, n hésitez pas à communiquer avec le Service du contingentement. De plus, si vous désirez recevoir une documentation expliquant plus en détail les particularités du guide, vous pouvez en faire la demande en écrivant à l adresse courriel suivante : voltige@upa.qc.ca. Poulet Demande de transferts de quota Ces dates limites ne touchent que les transferts de quota de poulet entre les membres de la famille immédiate. Rappelons que depuis le 19 janvier 2010, les transferts de quotas de poulet sont suspendus, à l exception de ceux effectués entre les membres de la famille immédiate. Date limite pour la signature des formulaires Période A août 2013 Période A octobre 2013 Notez que la Déclaration assermentée de détention de quotas doit dorénavant être déposée aux ÉVQ afin que le transfert puisse être effectué. Règlement poulet Audiences reportées La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec a reporté au 25 juin les audiences publiques sur les modifications au Règlement sur la production et la mise en marché du poulet déposées par les ÉVQ en décembre Les modifications comprennent, entre autres, celles nécessaires à la mise en place de l encan. Les audiences se tiendront au lieu suivant : Commission des relations du travail 900, boul. René-Lévesque Est, 5 e étage, salle 587 Québec (Québec) G1R 6C9 Rappelons que ces audiences, demandées par les représentants de l industrie (AQINAC, AAAQ, AAVQ, Les Couvoiriers du Québec et La Coop fédérée), pourraient retarder de plusieurs mois la mise en place de l encan et la réouverture des transactions de quotas de poulet. AGA Bilan dans le prochain numéro Au moment où vous lirez ce numéro, l assemblée générale extraordinaire du 12 juin aura eu lieu et vous aurez été informés des principales nouvelles dans le Petit Provoqué du 13 et du 18 juin. Dans le prochain numéro du Provoqué (juillet-août), un article spécial sera consacré à cette assemblée. Communications Votre Provoqué fait peau neuve! Un tout nouveau Provoqué vous sera livré à compter de l édition de juillet-août. Ne soyez pas surpris, le bulletin a subi des changements majeurs. Surveillez bien votre boîte aux lettres ou votre boîte de messagerie électronique! 03 Provoqué Juin 2013

4 PSA Qualité de l air, humidité de la litière et santé des pattes Les recherches démontrent que l humidité de la litière est le facteur le plus important à contrôler afin de préserver la santé des pattes des poulets et des dindons. Le contrôle de l humidité de la litière dépend grandement de l ajustement quotidien des systèmes de ventilation et de chauffage. La litière sert de tampon : l excès d humidité dans l air peut s accumuler dans la litière s il n est pas ventilé quotidiennement à l extérieur du poulailler. Santé animale Investissement de 15 M $ en Le ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation (MAPAQ) a annoncé qu une entente est intervenue permettant de prolonger le Programme d amélioration de la santé animale au Québec pour une période de trois ans, soit du 1 er avril 2013 au 31 mars Pour l année , une somme de 15,1 millions de dollars y sera consacrée. La nouvelle entente prévoit que le MAPAQ engagera, en soutien de la Stratégie québécoise de santé et de bien-être des animaux, un million de dollars au cours des trois prochaines années pour faciliter la collecte des données relatives à l utilisation des médicaments vétérinaires, par l entremise d un transfert électronique, et pour la mise en œuvre de nouvelles activités de surveillance. Des mesures particulières, visant notamment à apporter un appui à la relève dans les régions éloignées, bénéficient d un budget de 2,4 millions de dollars pour les trois années de l entente. Une somme de 1,84 million de dollars sera consacrée à la prise en charge d une partie des soins vétérinaires complexes dirigés vers la Faculté de médecine vétérinaire de l Université de Montréal et contribuera à soutenir les activités d enseignement. Rappelons que le Programme d amélioration de la santé animale au Québec permet de rembourser une partie du coût des services vétérinaires, de nature préventive ou curative, qui sont donnés à la ferme, à l exclusion du transfert d embryons. Ce programme existe depuis 1971 et il a pour objet de promouvoir la santé animale et d assurer l accès des producteurs agricoles de toutes les régions du Québec à des soins vétérinaires de qualité. Ces soins sont fournis par 460 médecins vétérinaires au profit de plus de producteurs agricoles du Québec. Source : MAPAQ Qualité de l air : ajustement quotidien des systèmes de ventilation et de chauffage La ventilation permet d évacuer l humidité et les gaz nocifs (ammoniac, CO 2 ) et ainsi assurer la qualité de l air dans le poulailler. En saison froide, l augmentation de la ventilation se traduit normalement par une augmentation du chauffage. Pour que les oiseaux respirent un air de qualité, l humidité dans le poulailler doit se situer entre 50 et 70 % sous des conditions météorologiques normales. Il peut arriver que l humidité du poulailler dépasse les 70 % si l humidité extérieure est supérieure à 70 % pendant quelques jours. Quotidiennement, et avec encore plus d attention pendant la dernière semaine d élevage, il faut vérifier l humidité dans le poulailler et ajuster la ventilation pour que le pourcentage n atteigne pas 70 %. Si l humidité dépasse 70 %, les bactéries responsables du processus de formation de l ammoniac s activent. Dès qu on perçoit l ammoniac avec notre nez, l air contient déjà 10 à 15 ppm d ammoniac et il faut alors augmenter la ventilation. Autres facteurs augmentant l humidité de la litière Les oiseaux produisent de l humidité par les fientes et par la respiration. Un problème de santé intestinale des volailles peut faire augmenter l humidité de la litière. La combustion du propane produit aussi de l humidité dans l air. suite à la page 9 Provoqué Juin Santé animale Ordonnance vétérinaire accompagnant la FIT si médicament(s) avec un gfarad Comme vous le savez, l Agence canadienne d inspection des aliments (ACIA) demande aux éleveurs d envoyer la FIT préliminaire (Feuille d information sur le troupeau) à l abattoir environ quatre jours avant l abattage et de faire parvenir la FIT complétée le jour de l abattage. Si vous voyez un numéro de gfarad sur l ordonnance vétérinaire des médicaments préventifs (médicaments de votre programme alimentaire) ou curatifs (médicaments administrés si maladie) ou sur le bon de livraison de la moulée, veuillez envoyer cette ordonnance vétérinaire avec la FIT préliminaire. Un employé de l abattoir, à la demande du vétérinaire de l ACIA, vous a peut-être déjà demandé une ordonnance avec un numéro de gfarad. Cette demande est maintenant systématique pour toute ordonnance avec un numéro de gfarad, car l ACIA resserre l application de sa réglementation en matière d utilisation responsable des antimicrobiens. Votre vétérinaire inscrit déjà un numéro de gfarad ou les coordonnées de sa source d information (ex. nom, numéro de téléphone ou courriel) sur l ordonnance vétérinaire à chaque fois qu il fait une utilisation de médicament hors homologation (ou Utilisation de médicaments en dérogation des directives de l étiquette). Voici une liste des principaux médicaments qui requiert un gfarad et pour lesquels vous devez fournir l ordonnance vétérinaire avec la FIT préliminaire : Poulet Dindon Uniprim Tylan Uniprim Tétracycline 250 Stafac BMD Tylan Qu est-ce que le gfarad? Le gfarad est une base de données mondiale sur l utilisation des médicaments vétérinaires afin d éviter la présence de résidus dans la viande. Se basant sur la littérature, le gfarad fournit des recommandations aux vétérinaires sur la période de retrait des médicaments qu ils administrent selon des directives différentes de celles inscrites sur l étiquette. Le vétérinaire fait donc la demande au gfarad d une Utilisation de médicaments en dérogation des directives de l étiquette (UMDDE). Qu est-ce qu une Utilisation de médicaments en dérogation des directives de l étiquette? Les directives d une étiquette de médicament sont approuvées par Santé Canada : l utilisation, l espèce, le dosage, la durée du traitement et la période de retrait. Si le vétérinaire déroge de ces directives, il peut demander une recommandation au gfarad, numéro qu il inscrira sur son ordonnance et qui apparaît aussi sur le bon de livraison de la moulée. Le meilleur exemple chez le poulet et le dindon est l Uniprim. Ce médicament est homologué au Canada pour le cheval, mais pas pour le poulet ou le dindon. Le gfarad recommande au vétérinaire une période de retrait pour l utilisation de l Uniprim selon le dosage et la durée du traitement pour le poulet ou le dindon. L utilisation responsable des antibiotiques s inscrit dans la volonté de l industrie avicole et des gouvernements de réduire l antibiorésistance (résistance des microorganismes à certains antibiotiques) et de fournir aux consommateurs une viande de grande qualité.

5 Service des affaires économiques et des programmes Juin 2013 Vol. 24, No 5 Provoqué économique Sommaire du marché Au 1 er avril 2013, les inventaires canadiens de poulet étaient en hausse de 27,5 % par rapport au 1 er avril Pour 2013, le taux de croissance de la production de poulet anticipé par le Département américain de l agriculture (USDA) est de 2,4 %. Par ailleurs, les volumes attribuables aux licences d importation délivrées depuis le début de l année 2013 accusent un retard important correspondant à près de 30 % des niveaux observés l an dernier. Du côté du dindon, on anticipe une croissance annuelle de la production américaine à 2,4 % en Les stocks américains et canadiens sont en augmentation de 7,0 % et de 24,1 % respectivement, comparativement à l an dernier. Le prix du maïs dans les centres régionaux du Québec poursuit sa baisse en avril atteignant 252 $/tonne. Le prix du tourteau de soya a également amorcé une baisse, passant de 529 $/tonne en mars à 509 $ /tonne en avril Performance domestique de la production Québec (Poids éviscéré) Période Allocation Production Différence Performance Du 30 décembre 2012 au 23 février 2013 A ,3 % Du 24 février au 20 avril 2013 A ,3 % Du 21 avril au 15 juin 2013 A-117 Du 16 juin au 10 août 2013 A-118 Du 11 août au 5 octobre 2013 A-119 Du 6 octobre au 30 novembre 2013 A-120 Du 30 décembre 2012 au 5 avril 2013 A-115 à A ,3 % À la période A-116, la performance domestique se situait à 100,3 %. La performance domestique cumulative réalisée par le Québec de A-115 à A-116 était de 101,3 %. Strate de poids Prix ($/kg) Volume (kg) % du total Coût ($) 0-1,64 1, ,5 % ,65-1,84 1, ,5 % ,85-2,14 1, ,4 % ,15-2,45 1, ,5 % ,46-3,00 1, ,8 % ,01-3,49 1, ,5 % ,50+ 1, ,8 % TOTAL ,0 % Prix moyen des livraisons : 1,716 $ Répartition des volumes par strate de poids et prix moyen des livraisons du Québec Période A-116 Les livraisons domestiques totales effectuées par les éleveurs du Québec à la période A-116 s élevaient à kg, dont 47,5 % comprises dans la catégorie de référence (2,15 à 2,45 kg). Le coût des livraisons pour les abattoirs a atteint $, ce qui correspond à un prix moyen de 1,716 $ par kg Performance globale Québec, Ontario et Canada A-115 A-116 A-117 A-118 A-119 A-120 A-121 Québec : La performance globale obtenue de A-115 à A-116 a atteint 100,7 %. Ontario : La performance globale obtenue de A-115 à A-116 a atteint 101,6 %. Ontario : La performance globale obtenue de A-115 à A-116 a atteint 100,7 %. Québec (domestique) Ontario (globale) Québec (globale) Canada (globale) 05 Provoqué économique Juin 2013

6 Utilisation des permis d importations Les importations sous contingents tarifaires enregistrent une baisse considérable. Au 11 mai 2013, les importations totales sont 28,6 % moins élevées qu en 2012 à la même date. Les importations cumulatives réalisées dans le cadre du contingent tarifaire en 2013 totalisent 19 Mkg, soit 29,9 % de moins que le prorata des permis alloués ( 8,2 Mkg). Globales Concurrence Ré-export Total Cumul annuel 2013 (kg) Cumul annuel 2012 (kg) Différence en kg Différence en % -28,59 % 408,10 % -32,98 % -30,46 % Source : PPC Inventaires de poulet QUÉBEC En hausse de 14,7 % au 1 er avril 2013 par rapport à la même période l an dernier, les inventaires québécois de poulet totalisent 10,7 Mkg, soit 29 % des inventaires canadiens. Cette hausse des inventaires est principalement associée à une augmentation des volumes dans les catégories Morceaux et des Produits surtransformés, mais est tempérée par une diminution des inventaires des catégories de Poulets entiers et Divers. ONTARIO Au 1 er avril 2013, les inventaires de poulet en Ontario représentaient 44,9 % des inventaires canadiens. Les stocks ontariens se chiffraient à 16,5 Mkg en Ontario, en hausse de 36,4 % par rapport à l an dernier. L augmentation des stocks provient en grande partie des catégories Morceaux et Produits surtransformés. CANADA Les inventaires canadiens au 1 er avril 2013 étaient évalués à 36,9 Mkg, une hausse de 27,5 % par rapport à leur niveau de l an dernier à la même date. Cette augmentation provient principalement de la hausse des stocks dans la catégorie Morceaux de poulet et Produits surtransformés. Selon les Producteurs de poulet du Canada, au 13 avril 2013, les stocks en entrepôt excluant les catégories Divers et Cuisse sont à l intérieur de la fourchette cible avec 28,8 Mkg. millions de kg Par catégorie 1 er avril (millions de kg) Québec Ontario Canada Poulet <2 kg 0,09 0,09-4,0 % 0,04 0,04 6,8 % 0,58 0,26-55,7 % >=2 kg 0,04 0,04-2,2 % 0,01 0,01-48,6 % 0,12 0,13 13,5 % Morceaux 4,12 5,28 28,3 % 2,78 5,42 94,9 % 11,01 16,23 47,4 % Surtrans. 4,17 4,73 13,3 % 8,88 10,07 13,3 % 15,09 17,14 13,6 % Divers 0,90 0,55-38,3 % 0,41 1,01 143,6 % 2,10 3,10 47,3 % Total 9,32 10,69 14,7 % 12,13 16,54 36,4 % 28,90 36,85 27,5 % Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada 2013 janv fév mars avr mai juin juil août sept oct nov déc ,38 34,32 34,79 35,94 36,22 34,78 35,58 35,51 34,27 33,91 34,52 34, ,88 30,06 29,13 28,90 29,42 28,89 30,15 33,43 30,10 31,31 33,23 35, ,13 35,86 36,42 36, Provoqué économique Provoqué économique Juin

7 -45 VARIATIONS 1000 acres Variation des intentions d ensemencement de maïs de 2012 à 2013 (1 000 acres) Régions de productions agricoles du USDA Source : USDA Les intentions d ensemencement du maïs en hausse aux États-Unis Selon le USDA, les intentions d ensemencement en maïs aux États-Unis s élèvent à 97,3 millions d acres, soit acres de plus que l an passé. Si cette prévision se concrétise, la récolte 2013 sera la plus élevée depuis celle de Les superficies ensemencées sont à la hausse dans le Dakota du Nord, l Arizona, l Idaho, le Minnesota, le Nevada et l Oregon. Toutefois, on note une baisse anticipée dans le Corn Belt (Illinois, Indiana, Iowa, Missouri et Ohio) et au Kansas et au Nebraska; des régions fortement touchées par la sécheresse au cours de la dernière année. Du côté du soya, une faible baisse des intentions d ensemencement est anticipée. Les producteurs de soya américains ont ainsi indiqué que 77,1 millions d acres seraient mis en culture de soya en 2013, comparativement à 77,2 millions en La réduction serait principalement observée dans la plaine centrale et la région ouest du Corn Belt. Inventaires de dindon QUÉBEC Au 1 er avril 2013, les inventaires de dindon au Québec étaient évalués à 9,3 Mkg, soit 36,9 % supérieurs à ceux du 1 er avril Cette hausse provient principalement des catégories d oiseaux entiers. Les inventaires québécois représentent, au 1 er avril 2013, une part croissante des inventaires canadiens avec 43,5 % du total national. ONTARIO Les inventaires de dindon en Ontario se sont établis à 7,3 Mkg au 1 er avril 2013, soit une hausse de 41,9 % par rapport au 1 er avril Les inventaires ont augmenté de façon substantielle dans la catégorie des Dindons de moins de 5 kg, des Dindons lourds et des Morceaux. CANADA Au 1 er avril 2013, les inventaires canadiens de dindon totalisaient 21,3 Mkg, en hausse de 24,1 % par rapport à l an dernier à la même date. Toutes les catégories d inventaire sont en hausse sauf les volumes de Dindons de 5 à 9 kg et la catégorie Divers qui ont décliné faiblement. millions de kg Par catégorie 1 er avril (millions de kg) Québec Ontario Canada Dindon <5 kg 1,18 1,68 42,7 % 0,84 1,63 93,9 % 2,77 3,75 35,2 % 5 à 9 kg 3,55 4,36 22,8 % 2,08 1,70-18,1 % 8,46 7,95-6,0 % >9 kg 0,56 1,54 177,7 % 0,33 0,73 119,6 % 1,19 2,72 127,5 % Morceaux 0,85 1,26 48,9 % 1,26 2,30 82,2 % 2,90 4,95 70,6 % Surtransf. 0,38 0,22-41,8 % 0,56 0,86 54,2 % 1,22 1,35 10,5 % Divers 0,25 0,19-23,7 % 0,10 0,11 13,2 % 0,60 0,58-4,7 % Total 6,76 9,25 36,9 % 5,17 7,34 41,9 % 17,15 21,29 24,1 % Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada janv fév mars avr mai juin juil août sept oct nov déc ,96 20,04 21,64 21,38 24,02 28,28 33,77 38,55 43,11 36,20 35,40 29, ,14 14,90 17,57 17,15 21,11 26,64 31,04 34,92 38,20 30,25 32,46 23, ,74 17,14 20,63 21,29 07 Provoqué économique Juin 2013

8 Aperçu du marché des viandes Le taux de croissance de la production de poulet prévu entre 2012 et 2013 aux États-Unis a été revu légèrement à la baisse à 2,35 % en date du 16 avril 2013, en raison d une quantité d oiseaux abattus plus faible qu anticipée en janvier et février dernier. Selon le USDA, les estimations hebdomadaires d œufs en incubation et des placements de poussins laissent entrevoir des gains en termes de quantité de poulets abattus. Ainsi, pour les trois prochains trimestres, on observera un raffermissement du taux de croissance qui s établira respectivement à 1,8, 3,5 et 3,3 %. Au 31 mars 2013, les inventaires de poulet congelés aux États-Unis étaient en hausse de 7,6 % par rapport à l année dernière, mais en baisse de 3,7 % par rapport au mois dernier. L augmentation annuelle est principalement associée à une hausse des stocks d ailes et de quart-cuisses. Au cours du premier trimestre, le USDA a enregistré une hausse du prix du poulet de 18,4 %. Une baisse du prix est cependant prévue pour les prochains trimestres en raison des inventaires en hausse et de l augmentation de la production anticipée. Cette baisse pourrait toutefois être tempérée par plusieurs facteurs favorables à l industrie du poulet, dont les anticipations de retour à la normale des prix des grains impliquant une amélioration de la marge, la hausse du revenu disponible de la population américaine et le maintien d une forte demande sur les marchés d exportation. Le USDA a également revu ses prévisions à la baisse quant à la production de dindon en 2013, passant de 3,5 % à 2,4 % d augmentation sur une base annuelle. Malgré une augmentation de la quantité produite pour le premier trimestre par rapport au niveau prévu, une révision à la baisse a été effectuée pour les trimestres suivants en raison de la récente réduction des placements de dindonneaux dans les élevages et la réduction de prix observés pour plusieurs catégories de produits de dindon. À la fin du mois de mars, les stocks de dindons congelés américains totalisaient 401,6 millions de livres, correspondant à une augmentation de 7,0 % par rapport à l année dernière à la même période. La majorité de cette hausse provient d une augmentation des stocks de dindes entières. Au cours du premier trimestre, les prix observés étaient en baisse de 4,7 %. Selon le USDA, en raison des stocks élevés et de l augmentation de la production anticipée, des prix à la baisse devraient également être enregistrés au courant de l année Les prévisions du USDA ont été revues à la hausse pour la production de porc aux États-Unis avec 1,1 % de croissance en Quant à la production de bœuf aux États-Unis, elle sera moindre en 2013 qu elle ne l a été en 2012 ( 4,0 %). L offre d œufs d incubation sur le marché canadien se resserre Historiquement, le Canada importe une quantité d œufs provenant des États-Unis se situant à 21,1 % de la production estimée d œufs d incubation domestique. Les fluctuations observées sur le marché américain ont ainsi un impact important sur l offre disponible de poussins sur le marché canadien. Actuellement, une hausse de la production américaine de poulet de 2,4 % pour 2013 est anticipée et le marché des œufs d incubation américains est soumis à une demande accrue de la part du Mexique où sévit l Influenza aviaire. Selon le USDA, les importations mexicaines de poussins et d œufs ont augmenté de 93 % en février par rapport à la même période en On note par ailleurs une augmentation du remplissage du contingent tarifaire de 35 % pour le premier trimestre 2013 par rapport à 2012 pour le Canada. Source : USDA, MAECI Aperçu du marché des grains Le prix du maïs dans les centres régionaux du Québec poursuit sa baisse en avril atteignant 252 $/tonne. Le prix du tourteau de soya a également amorcé une baisse, passant de 529 $/tonne en mars à 509 $/tonne en avril Aux États-Unis, le niveau de stocks plus élevé que prévu et les perspectives de plantation de maïs à la hausse ont eu un effet immédiat sur le marché des contrats à termes. Ces facteurs expliquent également la diminution de la fourchette de prix du USDA de 10 cents pour le minimum et de 30 cents pour le maximum, pour atteindre une valeur médiane de 6,90 $US/boisseau en Malgré des niveaux de stocks bas, les anticipations de stocks plus basses que réalisées ont exercé une pression à la baisse sur les prix du tourteau de soya, qui est passé de 437 $US en mars à 400 $ en avril. Le USDA a toutefois maintenu ses prévisions pour le prix du soya pour 2013, à 13,80-14,80 $/boisseau Prix de vente du maïs dans les centres régionaux du Québec ($/tonne) oct nov déc janv fév mars avr mai juin juil août sept $ 242 $ 237 $ 237 $ 240 $ 228 $ 240 $ 241 $ 253 $ 249 $ 254 $ 258 $ $ 284 $ 260 $ 278 $ 279 $ 275 $ 279 $ 273 $ 283 $ 323 $ 347 $ 337 $ $ 298 $ 289 $ 287 $ 278 $ 276 $ 252 $ Source : FPCCQ Prix du tourteau de soya à Montréal ($/tonne) oct nov déc janv fév mars avr mai juin juil août sept Provoqué économique Provoqué économique Juin $ 428 $ 430 $ 418 $ 410 $ 405 $ 417 $ 428 $ 459 $ 481 $ 486 $ 473 $ $ 375 $ 349 $ 362 $ 402 $ 439 $ 476 $ 497 $ 516 $ 609 $ 655 $ 604 $ $ 542 $ 532 $ 503 $ 517 $ 529 $ 509 $ Source : FPCCQ

9 Dindon Comités Environnement Laurent Mercier J r CRAAQ Laurent Mercier J r Négociation des prix et des approvisionnements du dindon Jean-Paul Bouchard Guillaume Côté Pierre-Luc Leblanc Substitut : Calvin McBain Promotion du dindon Guillaume Côté Pierre-Luc Leblanc Calvin McBain Réglementation de la production du dindon Guy Jutras Pierre-Luc Leblanc Guillaume Côté Comité technique sur la régie d élevage de la volaille (CTRÉV) Guy Jutras GO5 Laurent Mercier J r Relève Guy Jutras André Beaudet Vice-président et représentant du Comité des éleveurs de dindon à l AGA du dindon Laurent Mercier J r Grippe aviaire Le virus H7N3 se propage à travers le Mexique Les Éleveurs de dindon du Canada (ÉDC) Délégué : Laurent Mercier J r Substitut : Calvin McBain PSAF PSA Sous comité des reproducteurs du PSAF (ÉDC) André Beaudet Comité des programmes à la ferme (ÉDC) Guy Jutras Comité du marketing (ÉDC) Cameron Lavallée Conseil d administration des ÉVQ À venir suite de la page 4 Qualité de l air Plusieurs facteurs de régie d élevage, en plus de l ajustement inadéquat de la ventilation, peuvent contribuer à augmenter l humidité de la litière : une densité d élevage élevée par rapport à la capacité de ventilation, des abreuvoirs trop bas pour la taille des volailles et des abreuvoirs qui fuient. Une désinfection en continu de l eau d abreuvement et/ou un nettoyage de l intérieur des lignes d eau aident à prévenir l accumulation de tartre et de biofilm minimisant ainsi les problèmes de fuites d eau (section 3 du PASAF). La litière peut donc devenir humide lorsqu il y a un mauvais ajustement des systèmes de ventilation et de chauffage et/ou d autres facteurs de régie d élevage inadéquats, ce qui peut causer de la pododermatite. Selon un article publié dans The Poultry Site, le virus H7N3 de la grippe aviaire hautement pathogène se propagerait rapidement à travers le centre du Mexique. Un des principaux problèmes est que, officiellement, tel que rapporté par les autorités mexicaines et l OIE (Organisation mondiale de la santé animale), la grippe aviaire semblerait être contenue dans l État de Puebla, tandis que l industrie mexicaine estimerait qu elle s est propagée plus loin. La principale zone de production de volailles de Puebla est la ville de Tehuacan, qui est la 2 e zone en importance pour la production d œufs au Mexique. Cette ville est à 770 km (un trajet de 8 h) de Tepatitlan dans l État de Jaliso, la zone d épidémie H7N3 d origine en 2012 et la plus importante zone de production d œufs. Outre l État de Jalisco, d autres zones ont été identifiées comme étant infectées du virus H7N3. En février, un nouveau foyer principal a été signalé dans l État de Guanajuato dans des fermes de poulets de chair. Cette zone est contiguë à quelques-unes des zones de production de volailles dans l État de Jalisco. À la fin avril, le virus a été découvert dans l État de Tlaxcala dans des élevages de basse-cour. L industrie fait son mea culpa L industrie mexicaine a identifié ses propres pratiques comme la cause de la propagation de la maladie. Quatre points ressortent : 1. Le manque de biosécurité : malgré toute l emphase qui a été mise sur ce dossier depuis le début de l éclosion de H7N3 dans l État de Jalisco en juin 2012, il semble toujours que dans de nombreuses exploitations les pratiques de biosécurité sont absentes. En effet, les fermes de poulets de chair, soit disant les fermes avec le plus de biosécurité, ont été infectées en février. 2. La pratique de l envoi de la litière de volaille traitée aux producteurs de fruits et de légumes n a pas diminué. Les fermes qui avaient été infectées par le virus H7N3 ont vendu la litière à l industrie agricole, au lieu de l enfouir ou de la composter. Les fermes étaient censées la composter ou la traiter avant de la vendre, mais apparemment, seulement quelques fermes l ont fait. 3. La vente de poules de réformes vivantes : les pondeuses de consommation et d incubation sont très appréciées dans les marchés d animaux vivants où les producteurs font un bon profit. Certaines de ces poules de réforme sont également prises dans d autres fermes et muées pour un deuxième cycle. 4. La nature du marché mexicain de la volaille : plus de 30 % des poulets de chair sont vendus vivants. L industrie estime que ce «tourisme de la volaille» et ces «voyages de volailles» doivent cesser. Elle doit changer radicalement son système ou en subir les conséquences, soit devenir complètement dépendante d autres pays, dont les États-Unis, pour ses poulets et ses œufs. Au moment d écrire ces lignes, aucune nouvelle mesure n était prévue en plus de poursuivre la vaccination et d essayer de limiter le mouvement des zones identifiées. Pour l industrie mexicaine de la volaille, une réalité s impose : le virus H7N3 est là pour rester et elle devra apprendre à composer avec lui sur une base quotidienne. Le même scénario s est produit avec le virus faiblement pathogène de la grippe aviaire H5N2 qui se propage depuis près de 19 ans et qui est toujours là. Des moments s annoncent très difficiles pour le secteur de la volaille du Mexique. Qu est-ce que la pododermatite? La pododermatite, ou dermatite de contact, est une inflammation pouvant aller jusqu à des lésions nécrotiques sous les pattes des poulets ou des dindons. Des recherches démontrent que c est l humidité de la litière qui est le principal facteur causant la pododermatite. En Europe, la pododermatite est un indicateur des conditions d élevage dans le poulailler et du bien-être des volailles. Selon la règlementation française, un éleveur de poulet peut augmenter sa densité d élevage (> 33 kg/m 2 ) s il présente des niveaux normaux de mortalité en élevage, de mortalité en cage et de pododermatite. Il est donc important de s assurer de bien contrôler l humidité de l air et de la litière afin de préserver la santé des pattes des poulets et des dindons. Nos programmes de bien-être animal à la ferme Pour plus d information sur la qualité de l air (humidité et ammoniac) et de la litière dans le poulailler, veuillez consulter les sections 2 et 3 du Programme de soins aux animaux (PSA) des éleveurs de poulet ou les sections PST 001 et 002 du Programme de soins des troupeaux (PST) des éleveurs de dindon. 09 Provoqué Juin 2013

10 Recyclage des contenants de pesticides et de fertilisants Je recycle aujourd hui pour lui demain! Du 1 er juin au 30 septembre 2013, les éleveurs de volailles pourront faire leur part pour l environnement en participant au programme de recyclage des contenants vides de pesticides et de fertilisants d AgriRÉCUP. Une nouveauté cette année, les récipients vides de fertilisants sont également acceptés. Le programme vise les contenants rigides, en format de 23 litres et moins, dans lesquels sont commercialisés la majorité des pesticides et des fertilisants liquides. La campagne Je recycle aujourd hui pour lui demain! Vise à sensibiliser les producteurs à l importance de recycler et de disposer de leurs bidons de plastique de façon responsable et sécuritaire. En plus de protéger l environnement, le programme permet de donner une deuxième vie à ces contenants, dont le plastique est déchiqueté et transformé pour fabriquer, entre autres, des tuyaux de drainage agricole. Grâce au programme, chaque année, c est plus de 65 % des contenants de pesticides qui sont ainsi recyclés. Trois gestes faciles pour l environnement Pour participer au programme, les producteurs doivent rincer les contenants de pesticides et de fertilisants, retirer les bouchons et livrets d instructions, puis les rapporter chez l un des 120 détaillants participants à la collecte. Pour obtenir la liste des sites de collecte et le détail sur les consignes de rinçage, visiter le Le programme est sans frais pour les producteurs agricoles. Les ÉVQ, de même que l UPA, encouragent les éleveurs à répondre à cette initiative environnementale en grand nombre. Source : Le Soleil, 25 mai 2013 Poulets élevés sans antibiotiques Résultats du projet D res Martine Boulianne et Marie-Lou Gaucher, chercheuses responsables du projet Une dernière rencontre avant l été a eu lieu entre les partenaires de l industrie, l équipe de chercheuses de la Chaire de recherche avicole de la Faculté de médecine vétérinaire de l Université de Montréal et les éleveurs qui ont participé au projet Tests de production à grande échelle de poulets sans antibiotiques. Cette rencontre a permis aux chercheuses responsables du projet, D res Martine Boulianne et Marie-Lou Gaucher, de présenter les résultats du projet. Ces derniers indiquent qu il est possible, sous certaines conditions, d élever du poulet sans antibiotiques à un coût supérieur raisonnable par rapport à un élevage conventionnel. Par contre, il n a pas été démontré que cela serait possible à grande échelle. En effet, alors que des fermes ont vu leurs oiseaux sans antibiotiques performer aussi bien que ceux élevés de façon conventionnelle, certaines fermes ont expérimenté à répétition des problèmes d entérite, et ce, malgré une qualité de régie équivalente. Les chercheuses suspectent la présence sur ces fermes d une flore bactérienne nuisible et des analyses plus poussées seront nécessaires pour comprendre ce phénomène et déterminer les facteurs clés de succès avant d entreprendre l élevage de poulets sans antibiotiques à plus grande échelle. De plus, les nouvelles données ont, entre autres, permis d acquérir une meilleure compréhension des besoins des poussins en bas âge et ont souligné l importance d une approche multifactorielle pour le maintien de la santé digestive de l oiseau. Ces données seront fort utiles pour l amélioration des méthodes d élevages de l industrie dans son ensemble. Un grand merci aux éleveurs participants! M mes Boulianne et Gaucher ont profité de cette rencontre pour remercier, au nom du comité de recherche et en leurs noms personnels, tous les éleveurs participants au projet. La bonne collaboration et la grande disponibilité de ces derniers ont été précieuses pour la réalisation du projet. En effet, pendant plus d un an, les huit éleveurs ont respecté un protocole de recherche et ont donné accès à deux poulaillers chacun, l un avec des poulets élevés de façon conventionnelle et l autre avec des poulets élevés sans antibiotiques, afin de permettre aux responsables du projet de visiter régulièrement les poulaillers, de prélever des échantillons et d évaluer l état de santé des oiseaux et leurs performances de croissance. Le comité déterminera prochainement les suites à donner au projet. Le projet Tests de production à grande échelle de poulets sans antibiotiques a été possible grâce au financement d Agriculture et Agroalimentaire Canada, par l entremise du Programme canadien d adaptation agricole (PCAA). Au Québec, la part de ce programme destinée au secteur de la production agricole est gérée par le Conseil pour le développement de l agriculture du Québec. Provoqué Juin

11 Tendances menu : après le burger, le prochain mets à être glorifié sera le poulet Selon le magazine Hôtels, Restaurants & Institutions, les consommateurs qui exigent déjà toujours plus de différenciation, que ce soit du poulet bio, nourri aux grains de source végétale ou autre, s intéresseront de plus en plus à sa traçabilité. Il sera tout indiqué d écrire au menu le nom de l éleveur. D ailleurs, le poulet Chantecler, créé au début du siècle par les moines trappistes d Oka, fera un retour en 2013, notamment au menu du chic restaurant montréalais Le Renoir. Ses proportions ressemblent plus à celles de la pintade, avec des cuisses plus généreuses que les poitrines, et il se cuisine comme une volaille sauvage. D ailleurs, pour la cuisson des volailles, on prévoit un retour aux méthodes plus classiques, tels le poulet rôti, le poulet frit et grillé au feu de bois, agrémentés d épices chaudes telles les épices mexicaines, péruviennes et le peri peri. Source : Marketing Le Dindon du Québec est fier de s associer aux Capitales de Québec Mercuriades 2013, Olymel deux fois lauréate Le Dindon du Québec a conclu une entente avec l équipe de baseball Les Capitales de Québec et La Cage aux Sports qui opère les concessions alimentaires sur le site. Ainsi, pour une première fois, des pilons de dindon BBQ seront en vente sur place. De plus, le Dindon du Québec profitera d un programme de visibilité qui inclut, entre autres, un espace publicitaire sur la clôture du champ extérieur qui s inspire de la campagne publicitaire en cours «Plus de protéines. Moins de gras.» et des possibilités de promotions. Rappelons que Les Capitales, c est spectateurs par saison et une des deux équipes professionnelles de baseball au Québec. Olymel a été choisie Grande Entreprise de l année pour ses performances et sa capacité à se maintenir parmi les meilleurs dans le cadre du 33 e Concours Les Mercuriades (2013). Ce concours est organisé par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), le plus important réseau d affaires au Québec. L entreprise a également remporté un Prix Mercure dans la catégorie Gestion proactive de la main d œuvre \ Grande entreprise pour son programme STAR, une initiative visant la reconnaissance de l engagement de ses ressources humaines. Ce programme a été conçu pour attirer, retenir et fidéliser les employés et comporte plusieurs initiatives locales et corporatives visant, entre autres, la reconnaissance des années de service. Déjà en 2011, Olymel avait obtenu le Prix Mercure dans la catégorie Formation professionnelle et technique \ Grande entreprise pour son programme Everest portant sur la formation continue sur mesure destinée aux directeurs d usine, aux superviseurs, aux chefs de production et aux directeurs des ressources humaines. Certains mythes sont vraiment tenaces Plus de la moitié des mères interrogées dans le cadre d une étude américaine sur les bonnes habitudes alimentaires ont déclaré qu il était important de «nourrir leur famille de volailles sans hormones, même si elles coûtent plus cher». Pourtant, l utilisation des hormones dans le poulet est une pratique interdite aux États-Unis tout comme au Canada. Source : Meatingplace.com, avril 2013 Angleterre, ventes de substituts de viande en hausse Selon la firme de recherche Mintel, les ventes de produits de substitution à la viande ont augmenté de 39 % de 2007 à 2012 en Angleterre. Ces produits, souvent perçus comme étant sains, éthiques, écologiques et généralement moins chers que la viande, connaissent une forte croissance. Le contexte économique difficile et la forte hausse des prix de la viande ont avantagé cette catégorie de produits. Mais comme il y a toujours deux côtés à une médaille, malgré ce gain de popularité, ces produits ne font pas l unanimité. 42 % des consommateurs n apprécient pas leur goût, 36 % les trouvent fades et 34 % déclarent ne pas trop savoir comment les préparer et les faire cuire de façon convenable. Source : Progressive Grocer, octobre Provoqué Juin 2013

NOVEMBRE 2014. Rapport annuel 2013-2014 du CPAC

NOVEMBRE 2014. Rapport annuel 2013-2014 du CPAC FOCUS Bulletin NOVEMBRE 2014 DANS CE NUMÉRO Activités du CPAC Affaires du CPAC Nouvelles du portefeuille Rapport annuel 2013-2014 du CPAC Le Conseil des produits agricoles du Canada (CPAC) est heureux

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL 2013. de notre famille à la vôtre

RAPPORT ANNUEL 2013. de notre famille à la vôtre RAPPORT ANNUEL 2013 de notre famille à la vôtre sommaire Mission 2 Conseil d administration 3 Message du président et du directeur général 4 et 5 Rapport du comité des éleveurs de dindon 6 et 7 Contingentement

Plus en détail

Provoqué. Vente centralisée des quotas pour le poulet et le dindon Avancement des travaux. Assemblées régionales 2010 Faits saillants

Provoqué. Vente centralisée des quotas pour le poulet et le dindon Avancement des travaux. Assemblées régionales 2010 Faits saillants 40 ans à bâtir notre futur Avril 2010 Vol. 21, No 3 Provoqué Assemblées régionales 2010 Faits saillants Du 15 février au 16 mars 2010 avaient lieu les assemblées des syndicats régionaux des éleveurs de

Plus en détail

Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010

Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010 Rapport d activités du 1 novembre 2009 au 31 octobre 2010 Conseil d administration, comité exécutif et comité consultatif Conseil d administration Pour la dernière année d activités, les membres du conseil

Plus en détail

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16

Revue des Marchés. Charles Gagné 2015-04-16 9. Revue des Marchés Charles Gagné 2015-04-16 Les faits saillants 1. Inventaires de porcs aux É.-U. ( Hogs & Pigs) Croissance de 2 % du troupeau reproducteur 2. Baisse des exportations américaines Valeur

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie

CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT. Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie CENTRE DE RECHERCHE EN SCIENCES ANIMALES DE DESCHAMBAULT Plan HACCP bœuf qualité plus pour les bovins de boucherie Voici le Programme de salubrité des aliments à la ferme pour le bœuf- Bœuf Qualité Plus-

Plus en détail

MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT

MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT 22 février 2014 Message à tous les éleveurs et intervenants du secteur porcin du Québec MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT LA DIARRHÉE ÉPIDÉMIQUE PORCINE (DEP) PREMIER CAS DE DEP DANS

Plus en détail

Le bien-être animal : fiction ou réalité?

Le bien-être animal : fiction ou réalité? Le bien-être animal : fiction ou réalité? Par Daniel-Mercier Gouin Coll. Denis Beaudoin Définition Plan de la présentation Le point sur la réglementation ici et ailleurs Les implications opérationnelles

Plus en détail

La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments. Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30

La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments. Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30 La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30 Plan de présentation Cadre légal Types et catégories de permis

Plus en détail

Mémoire de l ACP pour le budget 2013 de l Ontario Le propane comme solution énergétique pour l Ontario

Mémoire de l ACP pour le budget 2013 de l Ontario Le propane comme solution énergétique pour l Ontario Mémoire de l ACP pour le budget 2013 de l Ontario Le propane comme solution énergétique pour l Ontario L Association canadienne du propane Février 2013 Association canadienne du propane Mémoire pour le

Plus en détail

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser

Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser Les marchés à terme, plus d une raison de s y intéresser MICHEL MORIN, AGR. AGROÉCONOMISTE (CDPQ) COLLABORATEURS: STÉPHANE D AMATO, AGR., AXIS AGRICULTURE JEAN-DENIS LABRECQUE, CTA 2003 RÉJEAN LEBLANC,

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec

Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec Comment les entreprises devraient-elles entrevoir l avenir en matière de régime de retraite

Plus en détail

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier N o 63-238-X au catalogue. Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier 2012. Faits saillants Le revenu

Plus en détail

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)

Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes FICHE D INFORMATION L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2 ) dans la production de dindes info.hybrid@hendrix-genetics.com www.hybridturkeys.com Dans la production de dindes, la performance

Plus en détail

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011 Septembre 2011 Faits saillants Selon les données émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, la revente de résidences dans l agglomération de Montréal a atteint les 16 609 transactions en 2010,

Plus en détail

Obligations à prime du Canada Titres avec certificat (formulaire CPB-12) Achats avec certificat Table des matières

Obligations à prime du Canada Titres avec certificat (formulaire CPB-12) Achats avec certificat Table des matières Obligations à prime du Canada Titres avec certificat (formulaire CPB-12) Achats avec certificat Table des matières Généralités... 1 Conservation des documents... 1 Types de formulaires de souscription...

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

Vérification des contrats et processus propres au Service du parc automobile. Déposé devant le Comité de la vérification le 12 mars 2015

Vérification des contrats et processus propres au Service du parc automobile. Déposé devant le Comité de la vérification le 12 mars 2015 Bureau du vérificateur général Vérification des contrats et processus propres Résumé Déposé devant le Comité de la vérification le 12 mars 2015 Cette page a été intentionnellement laissée en blanc. Vérification

Plus en détail

OFFICE NATIONAL DE L ÉNERGIE. DEMANDE DE PERMIS D EXPORTATION D ÉLECTRICITÉ Hydro-Québec

OFFICE NATIONAL DE L ÉNERGIE. DEMANDE DE PERMIS D EXPORTATION D ÉLECTRICITÉ Hydro-Québec OFFICE NATIONAL DE L ÉNERGIE DEMANDE DE PERMIS D EXPORTATION D ÉLECTRICITÉ Conformément à la Loi sur l Office national de l'énergie, S.R.C. 1985, c. N-7 et au Règlement de l Office national de l énergie

Plus en détail

PROCÉDURE POUR LES DÉPLACEMENTS

PROCÉDURE POUR LES DÉPLACEMENTS PROCÉDURE POUR LES DÉPLACEMENTS PRÉAMBULE La Fondation juge que les déplacements des membres de sa communauté sont nécessaires et souhaitables dans une optique de recherche, d apprentissage, de dissémination

Plus en détail

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes N o 11 626 X au catalogue N o 26 ISSN 1927-548 ISBN 978--66-2984-5 Document analytique Aperçus économiques Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes par André Bernard Direction des

Plus en détail

Info-commerce : Incertitude économique mondiale

Info-commerce : Incertitude économique mondiale Info-commerce : Incertitude économique mondiale avril 2012 Panel de recherche d EDC Résultats du sondage de février 2012 Faits saillants Même si les É.-U. restent une importante destination commerciale,

Plus en détail

Western Climate Initiative, inc. Budget révisé pour l année civile 2015 et dépenses prévues en 2016 6 mai 2015

Western Climate Initiative, inc. Budget révisé pour l année civile 2015 et dépenses prévues en 2016 6 mai 2015 Western Climate Initiative, inc. Budget révisé pour l année civile 2015 et dépenses prévues en 2016 6 mai 2015 Table des matières Introduction... 1 Services de plafonnement et d échange... 2 Système de

Plus en détail

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ Programme Lait canadien de qualité des Producteurs laitiers du Canada Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ Utiliser avec le Registre et le Calendrier de DGI pour des dossiers

Plus en détail

Gestion des risques de prix et de revenu en production porcine : diversité et intérêt des programmes canadiens

Gestion des risques de prix et de revenu en production porcine : diversité et intérêt des programmes canadiens Spécial Gestion des risques de prix et de revenu en production porcine : diversité et intérêt des programmes canadiens Spéciale Au Canada, la gestion des risques de l entreprise est un des piliers du Cadre

Plus en détail

Annexe A : Tableau des exigences

Annexe A : Tableau des exigences E1 E1.1 E1.2 E1.3 E1.4 E1.5 E1.6 Exigences générales production Les végétaux destinés à la consommation humaine doivent être cultivés au Québec. Les végétaux destinés à la consommation humaine doivent

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE COMMENTAIRE Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE Faits saillants Les ventes de véhicules au Canada ont atteint un sommet

Plus en détail

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE MÉMOIRE DU CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES AOÛT 2009

Plus en détail

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

Auriol : le service public de la Restauration scolaire Auriol : le service public de la Restauration scolaire Au titre de nos valeurs communes, nous avons voulu décliner l offre de restauration en mettant l accent au plus près des enfants. Plus de 80% des

Plus en détail

Coût des opérations bancaires

Coût des opérations bancaires Bureau de la consommation Coût des opérations bancaires Coût des opérations bancaires On peut obtenir cette publication sur demande en médias substituts. Communiquer avec le Centre de diffusion de l information

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

Les Producteurs de poulet du Canada. Programme de soins aux animaux. Manuel

Les Producteurs de poulet du Canada. Programme de soins aux animaux. Manuel Les Producteurs de poulet du Canada Programme de soins aux animaux Manuel Les Producteurs de poulet du Canada 2009 Voici la version 2009 du Programme de soins aux animaux. Nous vous demandons de bien lire

Plus en détail

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE Le 18 décembre 2013 Les actionnaires devraient lire attentivement la notice d offre en entier avant de prendre une décision

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE MONCTON PROGRAMME DE CARTE D ACHAT INFORMATION GÉNÉRALE

UNIVERSITÉ DE MONCTON PROGRAMME DE CARTE D ACHAT INFORMATION GÉNÉRALE UNIVERSITÉ DE MONCTON PROGRAMME DE CARTE D ACHAT INFORMATION GÉNÉRALE Révision 2014-12-11 1.0 INTRODUCTION Dans le but d alléger le processus pour les achats de valeur modique, l Université de Moncton

Plus en détail

POLITIQUES EN MATIÈRE DE GARDE D ENFANTS

POLITIQUES EN MATIÈRE DE GARDE D ENFANTS POLITIQUES EN MATIÈRE DE GARDE D ENFANTS Règlement 22(1) La demande de licence pour fournir et offrir des services de garderie familiale comporte les éléments suivants : (b.1) une copie du code de conduite

Plus en détail

Article. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010

Article. Bien-être économique. par Cara Williams. Décembre 2010 Composante du produit no 89-503-X au catalogue de Statistique Canada Femmes au Canada : rapport statistique fondé sur le sexe Article Bien-être économique par Cara Williams Décembre 2010 Comment obtenir

Plus en détail

Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité à la ferme

Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité à la ferme Colloque sur la production porcine «Comment faire autrement?» Le mardi 7 novembre 2006, Hôtel Universel Best Western, Drummondville Le bien-être animal en action : programme canadien d assurance qualité

Plus en détail

Transaction proposée entre Groupe TMX inc. et London Stock Exchange Group plc

Transaction proposée entre Groupe TMX inc. et London Stock Exchange Group plc Transaction proposée entre Groupe TMX inc. et London Stock Exchange Group plc Position de la FCCQ dans le cadre de la consultation publique tenue par l Autorité des marchés financiers 29 juin 2011 555,

Plus en détail

Guide de la demande d autorisation pour administrer un régime volontaire d épargneretraite

Guide de la demande d autorisation pour administrer un régime volontaire d épargneretraite Guide de la demande d autorisation pour administrer un régime volontaire d épargneretraite Mars 2015 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 3 À QUI S ADRESSE CE GUIDE?... 3 AVANT DE DÉBUTER... 4 SERVICE DE

Plus en détail

Programme canadien de certification des porcs exempts de ractopamine : Information sur le programme et les protocoles pour les activités à la ferme

Programme canadien de certification des porcs exempts de ractopamine : Information sur le programme et les protocoles pour les activités à la ferme Programme canadien de certification des porcs exempts de ractopamine : Information sur le programme et les protocoles pour les activités à la ferme Introduction Le Programme canadien de certification des

Plus en détail

Règlement sur les conditions de production et de conservation à la ferme et sur la qualité... Page 1 sur 11 Éditeur officiel du Québec À jour au 1er novembre 2014 Ce document a valeur officielle. chapitre

Plus en détail

allianceautopropane.com

allianceautopropane.com allianceautopropane.com QUI EST ALLIANCE AUTOPROPANE? LE PLUS GRAND RÉSEAU D AUTOPROPANIERS EN AMÉRIQUE Alliance AutoPropane est un réseau de propaniers qui se consacre à la distribution et à la vente

Plus en détail

MÉMOIRE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION SUR L EAU, L ENVIRONNEMENT, LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LES GRANDS PARCS

MÉMOIRE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION SUR L EAU, L ENVIRONNEMENT, LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LES GRANDS PARCS MÉMOIRE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION SUR L EAU, L ENVIRONNEMENT, LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LES GRANDS PARCS Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique 484, route 277, Saint-Léon-de-Standon,

Plus en détail

OCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM)

OCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM) OCRCVM Règles des courtiers membres Règle 2800 (auparavant le Principe directeur n o 5 de l ACCOVAM) CODE DE CONDUITE À L INTENTION DES SOCIÉTÉS RÉGLEMENTÉES PAR L OCRCVM QUI NÉGOCIENT SUR LES MARCHÉS

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE

DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE NUMÉRO 152 : JUIN 2005 DIRECTION DES SERVICES PROFESSIONNELS GESTION DES STUPÉFIANTS ET DES DROGUES CONTRÔLÉES EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE Depuis quelques années, le Bureau des substances contrôlés (BSC)

Plus en détail

AGIRFINANCES. Votre partenaire Budget. Son objectif est de vous permettre d établir votre budget.

AGIRFINANCES. Votre partenaire Budget. Son objectif est de vous permettre d établir votre budget. Votre partenaire Budget Ce guide vous est offert Son objectif est de vous permettre d établir votre budget. Pourquoi? Parce que sans cette étape, il n est pas possible de bien gérer son compte bancaire

Plus en détail

Un seul système national d étiquetage. pour l industrie laitière canadienne

Un seul système national d étiquetage. pour l industrie laitière canadienne Un seul système national d étiquetage pour l industrie laitière canadienne Table des matières Un seul système national d étiquetage pour les sujets laitiers. 1 Le système à trois modes de lecture fonctionne

Plus en détail

Brock. Rapport supérieur

Brock. Rapport supérieur Simplification du processus de demande d aide financière dans les établissementss : Étude de cas à l Université Brock Rapport préparé par Higher Education Strategy Associates et Canadian Education Project

Plus en détail

L interchange. Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa.

L interchange. Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa. L interchange Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa. Il n y a pas si longtemps, les consommateurs n avaient d autre choix que d utiliser

Plus en détail

Proposition Choix protection-santé

Proposition Choix protection-santé Proposition Choix protection-santé Écrire lisiblement en CARACTÈRES D IMPRIMERIE Réservé à la FSL : Numéro d identification Dans la présente proposition, le mot «vous» désigne, selon le contexte, la personne

Plus en détail

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Annexe à la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers (non vérifiée) Exercice 2011-2012

Plus en détail

QUATRIÈME TRIMESTRE 2003 PUBLICATION IMMÉDIATE SEMAFO PRÉSENTE SES RÉSULTATS FINANCIERS POUR L ANNÉE SE TERMINANT LE 31 DÉCEMBRE 2003

QUATRIÈME TRIMESTRE 2003 PUBLICATION IMMÉDIATE SEMAFO PRÉSENTE SES RÉSULTATS FINANCIERS POUR L ANNÉE SE TERMINANT LE 31 DÉCEMBRE 2003 COMMUNIQUÉ QUATRIÈME TRIMESTRE 2003 TSX-SMF PUBLICATION IMMÉDIATE SEMAFO PRÉSENTE SES RÉSULTATS FINANCIERS POUR L ANNÉE SE TERMINANT LE 31 DÉCEMBRE 2003 Montréal, Québec, le 21 avril 2004 SEMAFO (TSX SMF)

Plus en détail

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel

Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Programme canadien pour l épargne-études Rapport statistique annuel Décembre 2008 TABLE DES MATIÈRES MESSAGE AUX INTERVENANTS... 3 PROGRAMME CANADIEN POUR L ÉPARGNE-ÉTUDES (PCEE)... 4 MÉTHODOLOGIE DU RAPPORT...

Plus en détail

Une pandémie d influenza...

Une pandémie d influenza... Une pandémie d influenza... Que feriez-vous avec seulement le 2/3 de vos effectifs? Ordre du jour Pandémie influenza Dr. Lucie-Andrée Roy, Santé publique Annick Bouchard, M.Sc.Env., Centre de sécurité

Plus en détail

Activité des programmes de médicaments

Activité des programmes de médicaments Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel

Plus en détail

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU RÉSUMÉ Une étude de Tristat Resources commandée par l Institut Broadbent démontre que la majorité des

Plus en détail

Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais

Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais En vigueur à compter du 6 octobre 2014 En tant que client de Pro-Investisseurs MD CIBC, vous avez accepté de payer certains frais selon les types

Plus en détail

La gestion de l offre dans le secteur laitier, un mode de régulation toujours pertinent SOMMAIRE. Daniel-Mercier GOUIN

La gestion de l offre dans le secteur laitier, un mode de régulation toujours pertinent SOMMAIRE. Daniel-Mercier GOUIN Groupe de recherche en économie et politique agricoles, Département d économie agroalimentaire et des sciences de la consommation, Université Laval SOMMAIRE PRÉAMBULE Daniel-Mercier Gouin est directeur

Plus en détail

PLAN D AFFAIRES SOMMAIRE

PLAN D AFFAIRES SOMMAIRE ÉTUDE DE FAISABILITÉ PORTANT SUR L ÉTABLISSEMENT D UNE PÉPINIÈRE DE CHEVRETTES AU QUÉBEC PLAN D AFFAIRES SOMMAIRE remis à Société des éleveurs de chèvres laitières de race du Québec Ministère de l Agriculture

Plus en détail

vérificatrice générale du Canada à la Chambre des communes

vérificatrice générale du Canada à la Chambre des communes 2010 Rapport de la vérificatrice générale du Canada à la Chambre des communes AUTOMNE Chapitre 1 Le Plan d action économique du Canada Bureau du vérificateur général du Canada Le Rapport d automne 2010

Plus en détail

NE/NCF Secteur d activité. Titre de la personne-ressource. Titre Nom Prénom. Envoyez le courrier à l adresse légale

NE/NCF Secteur d activité. Titre de la personne-ressource. Titre Nom Prénom. Envoyez le courrier à l adresse légale BMO Ligne d action Demande d ouverture d un compte d entreprise, de fiducie, de succession ou d un autre compte ne visant pas un particulier POUR ACCÉLÉRER LE SERVICE veuillez remplir toutes les sections

Plus en détail

RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015

RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015 LE RÉSEAU DES SERVICES DE COMPTABILITÉ ET DE FISCALITÉ DE L'UPA RÉSUMÉ DES MESURES FISCALES DU BUDGET DU QUÉBEC DU 26 MARS 2015 AVIS Prenez note que les mesures fiscales du budget du Québec ne sont pas

Plus en détail

3. Un crédit à la consommation responsable

3. Un crédit à la consommation responsable 3. Un crédit à la consommation responsable Comité consultatif du secteur financier Rapport 2009-2010 49 Au cours de l exercice 2009-2010, le CCSF a suivi de près l évolution du texte de loi sur la réforme

Plus en détail

www.marquecanadabrand.agr.gc.ca www.mangezcanadien.ca

www.marquecanadabrand.agr.gc.ca www.mangezcanadien.ca La recherche antérieure a montré que la majorité des consommateurs canadiens affichent une préférence marquée pour l achat de produits alimentaires canadiens par rapport aux produits d importation. Est-ce

Plus en détail

Conditions Générales pour l achat de biens et services

Conditions Générales pour l achat de biens et services Conditions Générales pour l achat de biens et services 1 Champ d application 1.1 Les conditions générales règlent la conclusion, le contenu et l exécution des accords d achat de biens et services. 1.2

Plus en détail

Vérification des procédures en fin d exercice

Vérification des procédures en fin d exercice Vérification des procédures en fin d exercice DIVERSIFICATION DE L ÉCONOMIE DE L OUEST CANADA Direction générale de la vérification et de l évaluation Décembre 2011 Table des matières 1.0 Résumé 1 2.0

Plus en détail

C O U R S U P É R I E U R E (Chambre commerciale)

C O U R S U P É R I E U R E (Chambre commerciale) C A N A D A PROVINCE DE QUÉBEC DISTRICT DE MONTRÉAL C O U R S U P É R I E U R E (Chambre commerciale) N o : 500-11-026909-057 DANS L AFFAIRE DE LA LIQUIDATION DES BIENS DE : FONDS NORBOURG PLACEMENTS ÉQUILIBRÉS,

Plus en détail

Programme de certification sans gluten

Programme de certification sans gluten Allergen Control Group Inc. L Allergen Control Group Inc. (ACG) est représenté par une équipe d experts de l industrie alimentaire, qui connaissent et comprennent comment gérer les risques lors de la fabrication,

Plus en détail

Document d information. Le 26 juillet 2007. Projet pilote ontarien des prix intelligents

Document d information. Le 26 juillet 2007. Projet pilote ontarien des prix intelligents Ontario Energy Commission de l énergie Board de l Ontario P.O. Box 2319 C.P. 2319 2300 Yonge Street 2300, rue Yonge 27th Floor, Suite 2701 27 e étage, bureau 2701 Toronto ON M4P 1E4 Toronto ON M4P 1E4

Plus en détail

PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012

PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012 PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012 DOCUMENT PRÉPARÉ PAR L ASSOCIATION CANADIENNE DES COMPAGNIES D ASSURANCE MUTUELLES À L INTENTION DU COMITÉ PERMANENT DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES Août

Plus en détail

Ouvrir un compte personnel

Ouvrir un compte personnel www.iiroc.ca 1 877 442-4322 Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières Ouvrir un compte personnel Ce que votre société de courtage doit apprendre sur vous et pourquoi Investment

Plus en détail

NOUVEAUX REPRÉSENTANTS DES RETRAITÉS AU CIRR

NOUVEAUX REPRÉSENTANTS DES RETRAITÉS AU CIRR Bulletin de la Section de Québec Septembre 2012 NOUVEAUX REPRÉSENTANTS DES RETRAITÉS AU CIRR Suite aux élections qui ont été tenues au cours des dernières semaines, Michel Doyon est devenu le représentant

Plus en détail

LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL :

LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL : LES ORGANISMES DE BIENFAISANCE, LES CITOYENS ET LE GOUVERNEMENT FÉDÉRAL : UN PARTENARIAT POUR BÂTIR DES COLLECTIVITÉS PLUS FORTES, PLUS PROSPÈRES ET PLUS DYNAMIQUES Mémoire prébudgétaire présenté par Imagine

Plus en détail

Voici la plus récente édition de notre bulletin fiscal. Nous vous proposerons des idées de planification et un suivi de l actualité fiscale.

Voici la plus récente édition de notre bulletin fiscal. Nous vous proposerons des idées de planification et un suivi de l actualité fiscale. Voici la plus récente édition de notre bulletin fiscal. Nous vous proposerons des idées de planification et un suivi de l actualité fiscale. 1) Nouveau régime d imposition des dividendes Désignation tardive

Plus en détail

OUVRIR UN COMPTE PERSONNEL

OUVRIR UN COMPTE PERSONNEL OUVRIR UN COMPTE PERSONNEL Renseignements et documents exigés Novembre 2008 Ouvrir un compte personnel TABLE DES MATIÈRES I. À PROPOS DE L OCRCVM 1 II. OUVERTURE D UN COMPTE 1 III. DEMANDE D OUVERTURE

Plus en détail

Asssurance du bâtiment en vertu de l assurance Trois-en-un MC

Asssurance du bâtiment en vertu de l assurance Trois-en-un MC Proposition Asssurance du bâtiment en vertu de l assurance Trois-en-un MC Si vous avez besoin d aide pour remplir la présente, appelez le : CDSPI Services consultatifs Inc. 1 877 293-9455 (sans frais)

Plus en détail

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les

L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les L EAU POTABLE : COMMENT LA PRÉSERVER Bien que l eau soit une ressource renouvelable, il ne faut pas pour autant la gaspiller. Les Québécois sont les deuxièmes plus grands consommateurs d eau potable, juste

Plus en détail

ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIEME LEGISLATURE. Déposée le 18 février 2013 PROPOSITION DE LOI

ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIEME LEGISLATURE. Déposée le 18 février 2013 PROPOSITION DE LOI ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIEME LEGISLATURE Déposée le 18 février 2013 PROPOSITION DE LOI visant à rendre obligatoire l indication du pays d origine pour les produits agricoles

Plus en détail

Livret de l évaluateur : Calcul niveau 2

Livret de l évaluateur : Calcul niveau 2 Livret de l évaluateur : Calcul niveau 2 Ce livret de l évaluateur se divise en deux sections. La première section comprend : des instructions à l intention de l évaluateur sur la façon d administrer le

Plus en détail

15% 10% -5% % de ch. par rapp. à l année préc. -10% Conserves Meat de fruits et légumes et aliments de spécialité

15% 10% -5% % de ch. par rapp. à l année préc. -10% Conserves Meat de fruits et légumes et aliments de spécialité Export. (milliers de dollars CAD) % de ch. par rapp. à l année préc. 4Q13 Survol des tendances de l industrie canadienne des aliments, des boissons et du secteur agroalimentaire Nouvelles importantes Le

Plus en détail

Guide des solutions bancaires personnelles. En vigueur à compter du 12 janvier 2015

Guide des solutions bancaires personnelles. En vigueur à compter du 12 janvier 2015 Tarification Guide des solutions bancaires personnelles En vigueur à compter du 12 janvier 2015 Solutions bancaires offertes par la Banque Nationale exclusivement aux membres de l Association médicale

Plus en détail

Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015

Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015 Proposition en vue de la préparation du budget fédéral 2015 Recommandations pour appuyer la croissance et le développement de la production commerciale de biocarburants cellulosiques pour une économie

Plus en détail

RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX

RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX PRB 06-40F RÉSUMÉ DES BAISSES D IMPÔTS ET DES CHANGEMENTS FISCAUX FÉDÉRAUX INTRODUITS ENTRE 1998 ET 2005 Alexandre Laurin Alexandre Martin Division de l économie Le 28 août 2006 PARLIAMENTARY INFORMATION

Plus en détail

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et

Plus en détail

GUIDE DE L UTILISATEUR DE CONNEXION HOOPP

GUIDE DE L UTILISATEUR DE CONNEXION HOOPP GUIDE DE L UTILISATEUR DE CONNEXION HOOPP MAI 2013 Introduction... 3 À propos de Connexion HOOPP... 3 Navigateurs pris en charge... 3 Onglets Connexion HOOPP -- Aperçu... 3 Accueil... 4 Retraite... 4 Rente...

Plus en détail

Tendances de l insolvabilité au Canada

Tendances de l insolvabilité au Canada Tendances de l insolvabilité au Canada Ginette Trahan Directeur général, Services des relations externes Bureau du surintendant des faillites Le 16 novembre 2011 Association canadienne de la gestion de

Plus en détail

Le 8 mai 2015. Bonjour,

Le 8 mai 2015. Bonjour, Le 8 mai 2015 Bonjour, En janvier, La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers (Manuvie) a annoncé la conclusion de l acquisition des activités canadiennes de la Standard Life. Je souhaite vous informer

Plus en détail

MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION

MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION MÉMOIRE DE L ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DE L AGRICULTURE, DES PÊCHERIES ET DE L ALIMENTATION DANS LE CADRE DE SA CONSULTATION SUR LES NOUVEAUX ENJEUX DE LA SÉCURITÉ

Plus en détail

Plan d action 2015-2016 à l égard des personnes handicapées

Plan d action 2015-2016 à l égard des personnes handicapées Plan d action à l égard des personnes handicapées Table des matières 1. Introduction...3 2. Bref portrait de la Régie...3 2.1 La mission...3 2.2 Les domaines d activité...3 2.3 Les clients et les partenaires...4

Plus en détail

Déclaration du Rapprochement annuel des soldes

Déclaration du Rapprochement annuel des soldes Déclaration du Rapprochement annuel des soldes Directives et Guide explicatif des lignes General Insurance Statistical Agency/Agence statistique d'assurance générale 5160, rue Yonge, 17 e étage Toronto

Plus en détail

UNIVERSITÉ D OTTAWA Ressources financières

UNIVERSITÉ D OTTAWA Ressources financières UNIVERSITÉ D OTTAWA Ressources financières Guide sur l application des TAXES À LA CONSOMMATION (incluant la TVH pour la province de l Ontario en vigueur le 1 er juillet 2010) Mai 2010 Guide sur l application

Plus en détail

Schéma du plan d affaires

Schéma du plan d affaires Plan d affaires Schéma du plan d affaires SOMMAIRE EXÉCUTIF DESCRIPTION DU PROJET OBJECTIFS FORME JURIDIQUE ÉQUIPE DIRIGEANTE MARKETING PRODUCTION SOUTIEN ADMINISTRATIF ANALYSE MARCHÉ ANALYSE MARKETING

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

Geoffroy Ménard, agr.

Geoffroy Ménard, agr. Geoffroy Ménard, agr. Photo: IGA Projet réalisé dans le cadre du Programme d appui à la mise en marché des produits biologiques (volet 1) du Ministère de l'agriculture, des Pêcheries et de l'alimentation

Plus en détail

PROGRAMME DES PRESTATIONS D AIDE AU TRAVAIL INDÉPENDANT DE L ONTARIO (PATIO)

PROGRAMME DES PRESTATIONS D AIDE AU TRAVAIL INDÉPENDANT DE L ONTARIO (PATIO) PROGRAMME DES PRESTATIONS D AIDE AU TRAVAIL INDÉPENDANT DE L ONTARIO (PATIO) EXIGENCES EN MATIÈRE DE VÉRIFICATION ET DE RESPONSABILITÉ POUR LA PÉRIODE ALLANT DU 1ER AVRIL 2015 AU 31 MARS 2016 1 PROGRAMME

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail