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1 Bureau de dépôt: EUPEN 1 BELGIQUE BELGIË P.P EUPEN 1 9/348 FÉDÉRATION ROYALE DES CORPS DE SAPEURS-POMPIERS DE BELGIQUE AILE FRANCOPHONE GERMANOPHONE a.s.b.l. PÉRIODIQUE TRIMESTRIEL N 1/2010

2 n 1/ Sommaire LE MOT DU PRÉSIDENT... 4 ÉDITORIAL e année N Site web : Siège Administratif Rédacteur en Chef Michel MÉAN Rue de Charleroi Fontaine-l Évêque GSM : (0475) michelmean@hotmail.com michel.mean@frcspb.be LA VIE DE LA FÉDÉRATION Éghezée, le 23 octobre 2009 : Réunion du Conseil d Administration... 6 Éghezée, le 27 novembre 2009 : Réunion du Conseil d Administration... 7 Éghezée, le 27 novembre 2009 : Assemblée Générale... 8 MANIFESTATION ASTRID User Days à Bruxelles... 9 AU SERVICE DU SAPEUR Ghislenghien : Intervention de notre Président sur la Première de la RTBF radio INTERVENTIONS INTÉRESSANTES La catastrophe ferroviaire de Buizingen (Halle) Secrétariat de rédaction : Isabelle SAUSSEZ secretaire.spb@frcspb.be Éditeur responsable : Marc GILBERT Rue des Vignes Sambreville Tél. : (071) Fax : (071) GSM : (0495) president@frcspb.be Publicité Daniel REQUETTE Chaussée de Namur Éghezée Tél. : (081) Fax : (081) tresorier@frcspb.be Abonnement : 15 à verser sur le compte n de Sapeur-Pompier Belge Chaussée de Namur Éghezée avec communication : Abonnement + nom + prénom et adresse Imprimé par Imprimerie KLIEMO s.a. Hütte Eupen Tél. (087) Fax (087) info@kliemo.be Tous les articles de cette édition n engagent que la responsabilité de leurs auteurs. Changement d adresse Adresse incorrecte Prière de renvoyer l étiquette de la présente revue corrigée à : Michel MÉAN Rue de Charleroi Fontaine-l Évêque GSM : (0475) michelmean@hotmail.com michel.mean@frcspb.be Le Camion Secours «SNCB» PORTRAIT Christian Serson LA VIE DES UNIONS Création d une cellule CMIR au SRI de Charleroi LE SAPEUR-POMPIER EN BALADE Gedinne À L ÉTRANGER Les pompiers au pays des kangourous (2 e partie) MISCELLANÉES Notre couverture : La catastrophe de Buizingen (photo : Robert DEKOCK)

3 4 Le Sapeur-Pompier Belge n 1/2010 Le mot du président Cher(e)s Collègues, Cher amis, Après l hiver rude et long que nous avons connu, nous aspirons tous, vous et moi, à l arrivée d un printemps clément et ensoleillé. Pour revenir à notre réforme, laissez-moi vous parler de 3 moments forts et représentatifs de nos avancées : 1) Il y eut tout d abord la rencontre de tous nos présidents de partis francophones. Ceux-ci se sont unanimement prononcés pour un engagement ferme en faveur de notre réforme. Vous pourrez d ailleurs retrouver chacun de leur courrier sur le site officiel de notre fédération ( De même, Monsieur le Ministre Furlan en charge des pouvoirs locaux et Monsieur Jacques Gobert Président de l Union des Villes et Communes de Wallonie et de Belgique se sont clairement positionnés pour la réforme, insistant à nos côtés pour une intervention majorée du fédéral. J ai par ailleurs rencontré à nouveau Madame la Ministre Turtelboom qui espère, elle aussi, un refinancement. Les collègues néerlandophones et nousmêmes avions refusé de continuer notre collaboration au sein des groupes de travail dont les travaux étaient rendus stériles car non suivis par le fédéral. Je tiens à souligner que malgré ce «blocage» officiel nous avons continué notre travail sur le terrain dans le cadre d une future organisation de la réforme que nous présenterons à la Ministre fin mars prochain. 2) Nous sommes descendus dans les rues aux frontières. Nous avons également collaboré dans ce cadre avec nos collègues bruxellois par solidarité. À ces occasions, nous avons reçu et rencontré encore et toujours le soutien total de la population, preuve s il en est de la place privilégiée que notre profession occupe au palmarès des métiers appréciés et aimés. Enfin, il y eut l épisode de Liège : cette intervention qui peut sembler banale à nous, pompiers, confrontés quotidiennement à ce genre de risque ou de situation, a été, vu l ampleur du nombre de victimes, mise en exergue par les médias et a même été comparée à la catastrophe d Haïti! Vous savez tout comme moi pour être sur le terrain chaque jour que toute intervention causant ne fût-ce qu un mort est toujours un mort de trop. Il me revient de souligner l efficacité des opérations de secours. Rappelons également que Liège fait partie des 5 grands corps de Belgique au même titre qu Anvers, Bruxelles, Charleroi et Gand et que ces structures ne fonctionnent qu avec du personnel professionnel et en nombre important à l image de ce que nous réclamons dans le cadre de notre réforme, à savoir une augmentation des membres professionnels et une révision de notre organisation et de nos statuts. Nous sommes heureux de ne compter dans cette catastrophe de Liège aucune victime parmi les pompiers tout en rappelant que, selon une étude européenne, la Belgique est le pays qui compte le plus grand nombre de pompiers morts en intervention. D où l urgence de refinancement de notre profession dans tous les domaines (personnel, matériel, formation). Je rappelle que sur les 440 millions consacrés globalement pour les services d incendies, 230 millions proviennent des 5 grands corps du pays, cités plus haut, le solde étant réparti parmi les 246 services restant. Après la catastrophe de Liège, 2 partis se sont manifestés concrètement en déposant des projets de loi, à savoir le PS par l intermédiaire des Députés Flahaut et Frédéric. Ce projet vise un refinancement de nos services via les primes d assurances, ce qui est très mal perçu par les compagnies d assurance arguant que c est le citoyen qui paiera, in fine, cette contribution. Cet argument ne tient évidemment pas la route étant donné que c est toujours le citoyen qui paie en bout de course. Un député MR a également rédigé un projet de loi rendant l assurance incendie obligatoire et qui pourrait, à terme, servir au refinancement de nos services. À présent, force est de constater que nous n avons plus le choix : la réforme DOIT aboutir. Des pré-zones opérationnelles seront probablement bientôt mises en place. Cette étape devrait concerner toutes les zones du pays et pas uniquement les zones dites «pilotes» comme le souhaite l Administration du S.P.F Intérieur. Je le répète : le refinancement doit être TOTAL, viser chaque zone et bien évidement provenir du fédéral. À l heure où je vous écris ces lignes, l annonce d un nouveau drame vient de tomber. Après Liège, c est celui de la gare de Hal qui

4 n 1/ Le mot du président est au centre d une encore bien plus triste actualité. Dix-huit morts et plus de cent blessés sont recensés après cette catastrophe ferroviaire, la plus importante qu ait connue à ce jour notre pays. À nouveau, ici aussi, je tiens à souligner le bon déroulement des opérations de secours qui ont prouvé une fois de plus haute compétence et le professionnalisme du personnel intervenant. Plusieurs corps sont intervenus sur les lieux en renfort dont Tubize, Bruxelles, Zaventem Comme nous pouvons le constater, si les drames se suivent, nous nous trouvons confrontés à une montée en puissance. Et face à cette montée en puissance des risques et dangers, il faut à tout prix adapter les moyens pour y faire face. Il est donc urgent que le politique nous donne enfin ces moyens! LE PRÉSIDENT, CDT. MARC GILBERT Éditorial Un an déjà Bonjour à toutes, bonjour à tous, Voici maintenant plus d un an que j ai le plaisir de diriger la revue «Le Sapeur-Pompier Belge». Quatre numéros sont sortis en 2009 et vous tenez dans vos mains le premier numéro de cette année. Je remercie toutes les personnes qui m encouragent et me congratulent pour la teneur rédactionnelle des articles qui paraissent dans votre revue. Ces félicitations reviennent avant tout aux personnes qui m entourent pour la rédaction d article très ciblés, que ce soit de la prévention incendie ou encore des pompiers du bout du monde sans oublier des articles sur le matériel qui compose nos casernes. Je remercie également notre secrétaire de rédaction, Isabelle Saussez, qui collationne tous vos écrits et y ajoute la titraille et autre aération de texte pour vous rendre la lecture du «Sapeur- Pompier Belge» encore plus agréable. Dans l édition précédente de la revue, nous vous relations la grogne de la profession qui s était manifestée par une action symbolique aux frontières, où quelques-uns d entre nous distribuaient des tracts et faisaient signer une pétition en faveur de la réforme. Notre action a favorablement été accueillie par le public. Et il n a pas été nécessaire d attendre longtemps avant que les partis politiques se manifestent. En effet, le jour même de cette manifestation, les présidents des partis francophones prenaient langue avec notre président pour débattre de la réforme. Courage, les choses ont l air de vouloir s arranger. Si le politique avait commencé à bouger dans la foulée de notre manifestation, un coup d accélérateur s est produit à la suite de la dramatique explosion de Liège du 27 janvier dernier. Rappelez-vous. Les prémisses de la réforme avaient vu le jour à la suite de la catastrophe de Ghislenghien. À l époque, tous les politiques prenaient fait et cause pour la profession. Tous disaient que c était intolérable de voir les pompiers travailler dans des conditions si difficiles. Las, quelque temps plus tard, la médiatisation étant retombée, les belles paroles prononcées n étaient pas suivies d effet. Après trois ans, la loi sur la réforme des services de secours était votée au parlement. Étions-nous à la fin de notre combat? Que nenni. Cette loi sans arrêtés d exécution est comme une coquille vide. Seule l aide adéquate la plus rapide a été mise en place à ce jour, ainsi que la délimitation des zones de secours (et encore ). Nous attendons toujours les arrêtés d application et surtout les budgets pour finaliser cette réforme. Je vous le disais, la catastrophe de Liège, sa médiatisation et le professionnalisme dont ont fait preuve nos collègues de la principauté, a réveillé la «conscience» de nos dirigeants. Espérons que cette fois sera la bonne et que leurs promesses ne retomberont pas comme un soufflé une fois que les caméras auront quitté la Cité ardente. LT MICHEL MEAN

5 6 Le Sapeur-Pompier Belge n 1/2010 La vie de la Fédération Éghezée, le 23 octobre 2009 Réunion du Conseil d Administration Accueil par le Président Le Président GILBERT accueille les participants et ouvre la séance à 14 h 15. Appel des Administrateurs Présents : GILBERT Marc, Président (Namur) REQUETTE Daniel, Trésorier Administrateur (Namur) BODART Francis, Administrateur (Namur) MARGREVE Franz-Joseph, Administrateur (Liège) GREGOIRE Quentin, Administrateur (Liège) DE MEYER Yves, Administrateur (Hainaut) STAQUET Philippe, Administrateur (Hainaut) LOWAGIE Pol, Vice-président (Hainaut) LOUIS Jacques, Administrateur (Luxembourg) LEBOUTTE Francis, Administrateur (Luxembourg) VOS DE WAEL Philippe, Administrateur (Brabant Wallon) GIBSON Alain, Administrateur (Brabant Wallon) FILLEUL Philippe, Viceprésident (Brabant Wallon) MEAN Michel, Rédacteur en chef de la revue JANSSENS Dany, webmaster Excusés : EVEN Joël, Administrateur (Luxembourg) HUET Thierry, Administrateur (Luxembourg) HORNICK Catherine, Secrétaire, Trésorière-adjointe LAURENT Marcel, Administrateur (Hainaut) GUISLAIN Olivier, Administrateur (Liège) LAMY A, Administrateur (Liège) Nombre de votants : 13/ Le PV du 23/09/09 est approuvé avec une modification au point 3 RCNEA : Il est rappelé que tous les pompiers sont les bienvenus lors des Assemblées Générales. Pol LOWAGIE rappelle que depuis GHISLEN- GHIEN, la RCNEA assume de plus en plus un rôle social. 2. Un complément d information est donné concernant la 7 e sécurité : Dans le FIREFORUM magazine d octobre 2009, Sandrina BUE- LENS coordinatrice du projet de «7 e année métiers de la sécurité» décrit la manière dont sera transposée la formation de Sapeur-pompier. Évidemment, aucun des arguments avancés par les pompiers pour rejeter ce projet n y figure ; en quelques lignes, un de nos collègues Liégeois a tiré les conclusions de ce texte, à savoir : Détournement des conclusions de l étude de la KUL qui visent uniquement les métiers de sécurité policière (gardiennage) Utilisation de l image de marque des sapeurs-pompiers pour «vendre» ce projet Coût excessif : plus de par jeune (soit un total de ) pour la formation pratique des jeunes au détriment de la formation des sapeurs-pompiers Absence totale de dynamique de groupe lors de la formation Débouché professionnel inexistant dans les services d incendie professionnels Bref : un miroir aux alouettes. 3. Le Président est interpellé par le capitaine DI SILVESTRO et par le Commandant MONDO concernant les débats sur les responsabilités de la catastrophe de GHISLENGHIEN : Le Héros d hier est le coupable d aujourd hui. Un communiqué de presse sera élaboré par le Président avec les personnes de la zone de pompiers. 4. RÉFORME Le communiqué de presse de la Ministre de l Intérieur signale qu il n y a pas de budget et que la réforme est «gelée». La Ministre n a pas su obtenir le budget de que, soit disant, elle espérait pour commencer la réforme au 01/01/2010. L UVCW est intervenue auprès de la Ministre pour qu au moins un minimum soit réalisé : Amélioration de la formation pour les sapeurs pompiers Statuts des pompiers professionnels et volontaires Etc Nos collègues Néerlandophones ont rencontré les syndicats ; certains hésitent à bouger. BEPROBEL est opposé au projet de statut présenté par le SPF Intérieur. Une réunion est prévue le 27/10 chez Mademoiselle DE KNOOP, la BVV n y sera pas présente, la FEDE et BEPROBEL y seront présentes 10 pour signaler leurs désaccords et ils signaleront qu ils ne participeront plus à aucune autre réunion du SPF Intérieur tant que les moyens financiers pour la réforme ne seront pas dégagés. Actions à mener : Manifestation à Bruxelles (SPF Intérieur) et en même temps chez les différents Présidents de Partis.

6 n 1/ La vie de la Fédération Le Luxembourg propose de bloquer sporadiquement toutes nos frontières et de distribuer des tracts à la population. Décision : Accord «unanime du C.A.» Le 27/10/09, le Président se présente au SPF Intérieur à la réunion de Mademoiselle DE KNOP 10 et quitte la séance. Envoi d un mail à tous les services pour ne plus participer aux réunions du SPF Intérieur tant que les budgets ne seront pas alloués. Conférence de presse avec la BVV et BEPROBEL. Écrire aux Bourgmestres que l on bloque les frontières et on prévient la population de nos actions. Manifestations à Bruxelles. On prévient l UVCW, le président rencontre le Président de l UVCW Monsieur GOBERT afin de lui faire part de tous nos griefs. 5. DIVERS ANPI : Le Président a écrit que la présence d un de nos membres à une activité de Certification privée risquerait d entacher l indépendance dont doivent faire preuve d autres membres dans leur fonction légale d officiers préventionnistes. REVUE SPB : Michel Méan signale que beaucoup d adresses sont incorrectes. Le Président lui rappelle qu il peut rechercher un autre imprimeur, le trésorier va essayer de retrouver le contrat. REVUE DE PRESSE : Claude BURGRAFFE demande si on ne sait pas envoyer la revue de presse provenant du SPF Intérieur aux différents services. Le Trésorier a téléphoné au SPF Intérieur et dès qu il la recevra, il l enverra par mail à tous les services. CSTC et NBN : Deux demandes du Capt. F. HENRY de Charleroi concernant (Comité technique TC72 détection incendie et abonnement aux normes) sont admises par le C.A. ÉCHANGE D INFORMATIONS SUR LES PRATIQUES GÉO- GRAPHIQUES «Collègues Français» : Mail de Madame BERNAERTS Monique du SPF Intérieur centre de crise, concernant cette Rencontre du 15 au 17 décembre prochain à Dunkerque. Pol LOWAGIE et Yves DEMEYER sont éventuellement intéressés. La séance est levée à 17 h 50 Prochaine réunion La prochaine réunion du C.A. aura lieu le vendredi 27 novembre à 14 heures à Eghezée. Suivie de l A.G. à 18 heures. LE PRÉSIDENT, CPT-CDT LIC. M. GILBERT LE SECRÉTAIRE FF, CAPT. D. REQUETTE Éghezée, le 27 novembre 2009 Réunion du Conseil d Administration Accueil par le Président Le Président GILBERT accueille les participants et ouvre la séance à 16 h 30. Appel des Administrateurs Présents : GILBERT Marc, Président (Namur) REQUETTE Daniel, Trésorier Administrateur (Namur) BODART Francis, Administrateur (Namur) MARGREVE Franz-Joseph, Administrateur (Liège) GREGOIRE Quentin, Administrateur (Liège) GUISLAIN Olivier, Administrateur (Liège) DE MEYER Yves, Administrateur (Hainaut) STAQUET Philippe, Administrateur (Hainaut) LOWAGIE Pol, Vice-président (Hainaut) LOUIS Jacques, Administrateur (Luxembourg) LEBOUTTE Francis, Administrateur (Luxembourg) VOS DE WAEL Philippe, Administrateur (Brabant Wallon) GIBSON Alain, Administrateur (Brabant Wallon) FILLEUL Philippe, Viceprésident (Brabant Wallon) MEAN Michel, Rédacteur en chef de la revue JANSSENS Dany, webmaster Excusés : EVEN Joël, Administrateur (Luxembourg) HUET Thierry, Administrateur (Luxembourg) HORNICK Catherine, Secrétaire, Trésorière-adjointe LAURENT Marcel, Administrateur (Hainaut) LAMY A, Administrateur (Liège) Nombre de votants : 14/ Le PV du 23/10/09 est approuvé. Le Président demande une minute de silence pour P. LEGRAND pompier rochefortois décédé lors d un accident de circulation. 2. NUIT DU FEU à Chevetogne : Toutes les Provinces étaient représentées (86 pompiers 16 services). Très grand succès, expérience à continuer. La Province de Namur n a pas déboursé un euro, pourtant les frais réels des services se chiffrent à ± Les frais d intendance (soupe, en cas,

7 8 Le Sapeur-Pompier Belge n 1/2010 La vie de la Fédération etc ) se chiffrent à 400 que la fédération prendra en charge sur présentation des factures. 3. FIREFORUM Les statuts de l ASBL FIRE- FORUM sont approuvés (Copie en attachement). Cette association veut organiser une réunion entre la BVV, la Fédération et les politiques. Les Unions Provinciales prendront en charge chacune un numéro du Fireforum (106,00 pour 30 exemplaires HAINAUT 3, NAMUR 1, LIÈGE 1, Luxembourg 1 et BRABANT 1). 4. LE SPB Le Rédacteur en Chef demande toujours des articles et fait un rappel au SRI EUPEN pour un article en Allemand. Éghezée, le 27 novembre 2009 Assemblée Générale 1. Accueil des Membres par le Président Le Président ouvre la séance à 18 h 00 et remercie l assemblée de sa présence. 2. Appel par le Trésorier Le Trésorier prend la parole pour procéder à l appel des Membres présents. Présents : Brabant wallon et Bruxelles (4/12) : VOS DE WAEL Philippe (Wavre), FILLEUL Philippe (Braine l Alleud), GIBSON Alain (Bruxelles), SAUVAGE Luc (Bruxelles). Hainaut (10/12) : HAUMONT Philippe (Braine le Comte), DE MEYER Yves (Chimay), LAURENT Marcel 5. LA RCNEA Le Président de la Caisse nationale demande au BW de proposer un deuxième administrateur. Il signale également qu il va bientôt partir en pré-retraite et souhaite un candidat francophone, mais bilingue pour le remplacer. 6. La Réforme Tous les pompiers sont cordialement invités à l AG. Le Président nous présente son discours, qui se trouve sur le site de Fédé, ainsi que les questions parlementaires. Il y a un mécontentement général vu la perte de par rapport à Malgré la présence de nombreuses personnes dans les Commissions fédérales (groupe de travail), rien n existe à ce jour. Le Président signale qu un courrier va être adressé à tous les Bourgmestres leur expliquant la Réforme. Pour montrer notre mécontentement, nous allons entamer des actions aux frontières afin d expliquer à la population nos (Quiévrain), STASIK Eric (Leuze en Hainaut), LOWAGIE Pol (Mouscron), DEGROODT Jean- Pierre (Soignies), CUIGNEZ Daniel, STAQUET Philippe (La Louvière), HENRY François, BOUARFA Karim. Liège (9/12) : MARGREVE Franz-Josef (Amel), SCHREIDEN Christine (Stavelot), LETOCART Jean Marie (Eupen), GUISLAIN Olivier (Stavelot), HONDERS José, MARCHAL Claudy, CLOSE Alain, LETOCART Lucien, GREGOIRE Quentin. Luxembourg (5/12) : CAELS Thierry (Vielsalm), TITEUX Jean Marie (Saint Hubert), LEBOUTTE Francis, BURGRAFFE Claude, LOUIS Jacques. Namur (8/12) : REQUETTE Daniel (Eghezée), BODART Francis (Rochefort), GILBERT Marc (Sambreville), MANSY Philippe (Philippeville), SCIEUR Philippe (Fosses la Ville), BRUN Yves, BAIJOT Pascal, DIXHEURES Francis. problèmes et distribuer un tract afin de leur signaler que leur sécurité n est plus assurée. 7. Divers Calendrier des réunions pour l année 2010 : 15 janvier, 26 février, 26 mars, 23 avril, 28 mai, et l AG le 18 juin. Une circulaire ministérielle (encore une fois imprécise et prêtant à confusion et à interprétation) est parue concernant la responsabilité des Bourgmestres au sujet des préventions. La séance est levée à 17 h 50. Prochaine réunion La prochaine réunion du C.A. aura lieu le vendredi 15 janvier à 14 heures à Eghezée. LE PRÉSIDENT, CPT-CDT LIC. M. GILBERT Soit : 36/60 LE SECRÉTAIRE FF, CAPT. D. REQUETTE L A.G. est habilitée à prendre toutes décisions qui lui incombent. 3. Rapport du Secrétaire ff 8 C.A. et 1 A.G., les P.V. sont sur le site de la Fédération. 12 représentants en moyenne par réunion. Mise en place des Task-Forces. Réforme de la sécurité civile. 4. Rapport du Trésorier Le Trésorier présente le bilan 2008 de la Fédération et de la Revue, les perspectives de 2009 et la proposition de Budget 2010 de manière très claire et très précise. 5. Rapport du réviseur d Entreprise M. Christophe REMON, réviseur d entreprises, accepte sans réserves, les comptes annuels de la Fédération qui se soldent par un avoir total de ,02 et dont le compte de résultats se

8 n 1/ La vie de la Fédération solde par une perte de l exercice de 3 813, Rapport du Rédacteur en chef de la Revue Le Rédacteur en chef demande des articles à toute l assemblée et remercie le Ct Henry pour ses articles sur l annexe Rapport de la RCNEA Le Président de la RCNEA remercie le Service d Eupen pour l organisation de l Assemblée générale de la Caisse et signale qu il terminera son mandat au mois d août, et que la place est réservée à un francophone ayant un sens social élevé et maîtrisant la langue de Vondel. 8. Allocution du Président Le discours du Président est sur le site de la Fédération. Philippe HAUMONT demande à l Assemblée d applaudir le Président pour le travail réalisé pendant cette année. Actions proposées : Tracts sur les marchés, les gares, les écoles, les aéroports, Spots publicitaires sur la RTBF, et sur Bel RTL, Remises des clefs des véhicules à la Ministre (symbolique), Mettre les couleurs de deuil sur les casernes et mettre un affichage avec la mention «la population n est plus en sécurité», Démission fictive du Personnel, Plus de participation au Défilé du 21 juillet, Débats politiques dans les médias. Actions à entreprendre lors de la Présidence Européenne de 2010 par le SPF Intérieur. Le Président demande s il y a des personnes qui ont des avis contre les actions programmées ou sur le contenu du discours. Avis unanime favorable de l Assemblée. Le Président lève la séance. LE PRÉSIDENT, CPT-CDT LIC. M. GILBERT Manifestation ASTRID User Days 4 e édition les 20 et 21 mai à Bruxelles Pour tout savoir sur vos communications, ASTRID accueille tous les services de secours les 20 et 21 mai prochain sur le site de Tour & Taxis à Bruxelles. La 4 e édition accueillera pas moins de sapeurs-pompiers, policiers et secouristes des quatre coins du pays. Le visiteur pourra choisir parmi un vaste choix de séminaires. Cette année, ASTRID souhaite mettre l accent sur la pratique en offrant une tribune aux utilisateurs expérimentés. Au cours des exposés, plusieurs corps de pompiers et services de secours viendront partager leur expérience. Afin de répondre aux questions très concrètes, ASTRID propose aux visiteurs de rencontrer les différentes équipes techniques. Le personnel d ASTRID restera, en permanence, à la disposition des utilisateurs pour répondre aux questions spécifiques : couverture, capacité, paging, terminaux, formation, Quelque 30 fabricants et distributeurs d équipements de communication présenteront leurs dernières applications en matière de communication sécurisée. Parmi les thèmes des séminaires, on citera notamment l évolution et l intégration du 112, les solutions de dispatching, l utilisation du réseau en situation de crise, l efficacité de l intervention en cas d incendie, l expérience des ambulances 100 et SMUR ainsi que la couverture radio à l intérieur des bâtiments publics. Parallèlement aux workshops ASTRID, les exposants proposent une série de présentations-produits et de démonstrations. L entrée est gratuite mais le nombre de places est limité. Inscriptions via ASTRID User Days Jeudi 20 & vendredi 21 mai 2010 Accueil et café : 8 h 30-9 h 30 Séminaires : 10h-17h Expo permanente Contact et questions : astriddays@astrid.be 02/ Lieu : Tour & Taxis Avenue du Port 86 C 1000 Bruxelles

9 n 1/ Au service du sapeur Ghislenghien Intervention de notre Président, sur la Première de la RTBF radio, à l issue du prononcé du procès de Ghislenghien Le président de la Fédération royale des sapeurs-pompiers, Marc Gilbert, est dépité au lendemain du prononcé du jugement du tribunal correctionnel sur la catastrophe de Ghislenghien. Au micro de Matin Première, il revient sur l affaire, mais aussi sur les revendications des pompiers. «Un jugement purement légaliste», c est ainsi que Marc Gilbert qualifie la décision des juges tournaisiens rendue lundi. Mais, dit-il, c est aussi un «jugement scandaleux pour les victimes». Pour lui, l acquittement de onze inculpés sur les quatorze personnes renvoyées devant le tribunal, cela «pose un problème». Marc Gilbert dit toutefois ne pas vouloir juger à la place des juges, mais relève-t-il, «il y a quand même une source de danger qui est là». Pour lui, «il aurait tout de même été utile qu une justice soit rendue vis-à-vis des victimes, qui souffrent, et qui auraient dû au moins être indemnisées d une manière correcte» (N.D.L.R. : le jugement pénal n avait pas pour objet d indemniser les victimes. Le tribunal s est seulement prononcé, en fin de jugement, sur des indemnités provisionnelles, dans l attente d un procès au civil). Pompiers blanchis Marc Gilbert ne dénonce pas pour autant totalement la justice. «Les pompiers ont été plus que blanchis», souligne-t-il ; «et je crois que là, la justice a été correcte». Mais il estime que les victimes, elles, ont été «lésées» et que, «dans ce cadre-là, il n y a pas de justice». Il ne peut cependant s empêcher de relever que les attendus du jugement pouvaient laisser paraître certaines critiques à l égard des pompiers. Réminiscence, selon lui, des plaidoiries des avocats de Fluxys lors des débats. Le commandant Pettiaux, décédé sur place, n avait donc pas failli à son devoir lorsqu il est arrivé sur les lieux ; et Marc Gilbert est satisfait du jugement sur ce point. Marc Gilbert souligne d ailleurs que le commandant Pettiaux avait dû intervenir avec peu de moyens. «À ce moment-là, nous n avions pas de formation sur les canalisations de ga», souligne-t-il notamment. Une formation organisée depuis un an seulement et qui, selon lui, devrait être revue parce que certains points posent problème. Lésés à tous les niveaux À ses yeux, le manque global de formation relève d un défaut de prévoyance des autorités ; et si elles avaient réellement existé au moment de la catastrophe, il est possible, dit-il, que l on aurait pu mieux informer les autorités communales sur les mesures préventives qui auraient pu être prises. Les revendications des pompiers sont nombreuses, au niveau du statut, du nombre des volontaires «J estime que nous sommes des gens lésés à tous les niveaux. Quand une catastrophe est là, nous ne voyons jamais autant de ministres ( ) sur place et c est normal pour la population. Nous voyons qu on dispose d une bonne loi, celle de 2007, mais que les moyens ne suivent pas au niveau des conclaves budgétaires». Et Marc Gilbert de relever que les pompiers fonctionnent toujours avec deux tiers de personnel volontaire et un tiers de personnel professionnel, et qu ils ne disposent toujours pas des moyens de fonctionner correctement. «Quand une catastrophe a lieu, on nous fait de belles promesses», se plaint-il. «J ai rencontré tous les présidents de partis politiques qui sont totalement d accord avec moi, du moins du côté francophone». Le problème, c est évidemment le manque de moyens et le non-respect des engagements pris par le Fédéral, dit-il. «Ce qu on demande, c est d avoir des moyens en personnel et en matériel». Un message qu il continuera à répéter à la ministre de l Intérieur, même si celleci semble faire la sourde oreille. Pourtant, dit-il, il n a pas de problème avec la personne de la ministre de l Intérieur, Annemie Turtelboom, mais elle «n est peut-être pas bien conseillée par son administration»

10 12 Le Sapeur-Pompier Belge n 1/2010 Interventions intéressantes La catastrophe ferroviaire de Buizingen (Halle) Le SRI de Zaventem en appui (avec un matériel adapté aux nouvelles missions et responsabilités des services d incendies réformés ) Chronologie et départs Il est 8 h 28 quand deux trains de passagers entrent en collision sur le territoire de Buizingen, près de Halle. Dans les minutes qui suivent, le SRI de Halle est avisé par la centrale 100 de Leuven. Pendant que les équipages se rendent sur les lieux de l incident, le centraliste du SRI Halle entame la procédure téléphonique du déploiement «catastrophe» et prévient, entre autre le SRI de Zaventem à 08 h 46. La démarche est procédurale et logique, Zaventem disposant d un véhicule de secours lourd, qui a été en partie équipé pour et par la SNCB pour répondre aux besoins en cas d accident ferroviaire dans le tunnel en dessous de Brussels Airport. Ce camion (1 s/off., 1 cpl.) est accompagné de : 1 véhicule de commandement (1 off.). 1 autopompe multifonctionelle et de son équipage complet (1 adj.-chef, 1 cpl., 3 sp.), comme d ailleurs défini dans les procédures de départ du SRI Zaventem et quitte la caserne à 08 h 51. Ils arrivent à Buizingen sur le site de l accident à 09 h 25. Lors du déplacement du véhicule de secours lourd (communément appelé «le secours SNCB») vers les lieux de la catastrophe, il est décidé de proposer au 100 de Leuven, l envoi du conteneur d appui médical (M.O.E. Medische Ondersteunings Eenheid) et de l équipage permettant de déployer le dispositif de PMA provisoire. Le camion conteneur (2 s/off.) est accompagné de : une ambulance PIT (à bord l infirmier en chef du SRI et son chauffeur-ambulancier). l officier chef de service avec un s/off. et un cpl dans son véhicule de commandement. Ce deuxième renfort quitte la caserne de Zaventem à 09 h 20 et arrive à 09 h 51. Ils seront à l œuvre sur la Stationsplein de Halle jusqu à ± 14 h 30, heure à laquelle la dernière victime nécessitant une évacuation couchée quitte le PMA. Le dernier véhicule de Zaventem rejoindra sa base aux alentours de 19 h 30, après avoir participé aux travaux de désincarcération des dépouilles de victimes décédées. Considérations, leçons et constatations 1. Catastrophes = place aux initiatives réfléchies La décision d envoyer le dispositif PMA de Zaventem était une initiative du SRI. Étant donné que ce dispositif n est pas repris dans les moyens existants de l AMU de la Province de Vlaams-Brabant, il paraissait évident d en proposer la mise à disposition. C est grâce à la clairvoyance d un sous-officier et aux messages radio que cette décision a été précipitée. En effet, après l envoie du premier renfort avec le secours SNCB, les 2 off. restés à la caserne se rendent au dispatching et s assurent que «les ondes radio» soient activement écoutées (100-Bruxelles, canal incendie Bruxelles, 100-Leuven, KTA-RAMP 1, SRI Halle C, SRI Halle R, ) et que le stand-by est appelé (paging général du SRI Zaventem, donc personnel professionnel et volontaire). Et, comme souvent, l appréciation opérationnelle des messages radio était un élément déclencheur : une des premières ambulances SIAMU Bruxelles : «ONB- 207, Alpha sur place il paraît qu il y a encore une dizaine de personnes coincées dans les wagons je ne sais pas combien d ambulances il faut, mais c est un fameux carton!» un des premiers SMURS transmet à 08 h 56 au 100-Leuven : «Nous comptons 6 U1 à l extérieur 10 U1 coincés à l intérieur.» Enfin, une réflexion d anticipation d un s/off. qui proposait de mettre déjà l unité d appui médical sur le camion conteneur pour gagner quelques minutes au cas où La centrale 100 étant en pleine effervescence suite au drame, il semblait souhaitable d envoyer tous les moyens utiles pouvant aider à cette situation exceptionnelle.

11 n 1/ Interventions intéressantes L utilisation de lorries motorisés (Brandweer Zaventem) peut s'avérer une aide appréciable en cas de longue distance à parcourir. Durant la première demi-heure, le personnel de la SNCB a participé activement aux premières évacuations. Nous avons d ailleurs appris par la suite, que d autres services ont eux aussi proposé différentes formes d aide spontanée. Les demandes ont toutes été accueillies favorablement par la régulation. 2. Quid de l application stricte des devoirs repris dans l A.R. du 7 avril 2003? Les incidents de cette ampleur nous dévoilent un problème quant à la faisabilité d application des règles de l Arrêté Royal de La plupart des SRI ne sont pas en mesure de fournir le personnel dirigeant nécessaire pour compléter la liste de fonctions à remplir lors d un déploiement catastrophe complet : DIR- CP-OPS + DIR-SI + conseiller sécurité + Off. de liaison au centre de crise + Il nous semble important de souligner ce problème, voire même de suggérer une certaine approche qui pourrait remédier à cette difficulté. En impliquant les services appelés en renfort, et en lâchant le principe de la territorialité, la ligne de commandement peutêtre mieux assurée. Leçon : il suffit d appliquer une réflexion qui est en voie de développement pour les interventions chimiques entre le SIAMU- Bruxelles, les SRI du Brabant- Flamand et du Brabant-Wallon : le SRI territorial se charge de combattre la source de l incident, les renforts apportent l appui «périphérique». Ce système permet d avoir une ligne hiérarchique très efficace sur place, ainsi qu un suivi assuré en aval. En marge de ceci, il est important de signaler un besoin aigu de simplifier les devoirs administratifs du personnel opérationnel. Ainsi, l élément le plus compliqué à obtenir auprès du Fédéral (les moyens locaux et provinciaux étaient saturés), était un porte-parole pour accueillir la presse nationale (et internationale!) qui était présente en masse à la Place de la Gare. Quelle occasion pour les équipes caméra d avoir une vue sur le PMA et la file incessante d ambulances déchargeant les victimes Il fallait très vite un «tampon» entre les secours et la presse pour éviter que les «manœuvres presse» ne gênent le bon fonctionnement du PMA et d assurer la discrétion des victimes qui sortaient des ambulances. Et au plus le moment du journal de 13h s approchait, au plus les opérationnels étaient «sollicités» par les journalistes, presque au point de ne plus pouvoir accomplir les missions. Le porte-parole est arrivé dans les délais, mais son administration l avait interdit de parler et de s occuper de la presse Leçon : quand une demande de renfort est formulée par le front, on envoie ce renfort point

12 14 Le Sapeur-Pompier Belge n 1/2010 Interventions intéressantes L utilisation des lorries s est révélée particulièrement utile, afin de rapprocher les victimes du PMA. C est dans des conditions atmosphériques difficile (gel, chute de neige), que les secours interviennent et évacuent les premiers blessés. Les impératifs de sécurité, qui tendent à protéger les voies TGV de toute intrusion, peuvent contrarier les opérations de secours, lorsque les accès se font rares. sans discussion et sans devoir motiver pendant des dizaines de minutes le pourquoi de la demande. 3. ASTRID, les SPF Santé et Intérieur doivent-ils revoir leurs principes? Pascal Elskens, commandant les pompiers de Zaventem, bien connu comme partisan du système Astrid, a toujours mené une lutte féroce en faveur de l accessibilité des groupes AMU pour les SRI, et vice versa. Qu il puisse y avoir quelques soucis de conservation du secret professionnel est peut-être bien d application entre les services de secours et les services d ordre, mais c est loin d être le cas pour les services de secours entre eux. Nous opérons quand même avec le même souci et dans le même milieu professionnels? La catastrophe de Buizingen l a démontré de façon perturbante. La majorité des échanges stratégiques entre les SRI et l AMU s est faite au moyen de lignes GSM souvent saturées ; aucune possibilité donc pour les officiers-pompiers d entrer en contact direct avec les secours médicaux. Leçon : dans l attente de l installation d un PC-OPS et d un PMA, cette situation est très inconfortable, mais surtout dangereuse. Rappelons quand même les dangers liés aux interventions ferroviaires et les risques propres à la haute tension, données qui ne sont pas toujours connues en détail par les secours AMU qui n ont pas de formation pompier. Parlons aussi de la nécessité de retour d informations pour les officiers à distance, dans les premières heures suivant l incident. Il est temps d écouter les requêtes des «opérationnels» et de ré-écrire les fleetmappings avec ses pieds dans les bottes et non pas derrière le bureau 4. METTAG: la fin d une époque? La pratique a confirmé les constats des exercices : la fiche METTAG est dépassée! Du moins, sa version papier. Outre le fait que ces cartes sont disponibles en nombre insuffisant dans les minutes après l arrivée des secours sur place, elles s avèrent dépassées pour l utilisation moderne du système de triage des victimes. Certains blessés ont de ce fait «aggravé» leur état, pour bénéficier d une évacuation rapide. Constatation : nous connaissons différentes initiatives belges pour améliorer ce triage (UZA Antwerpen, Croix-Rouge de Bruxelles, ) mais les stimuli politiques pour prêter l attention et d y consacrer les budgets nécessaires manquent. Peut-être serait-il utile de jeter un coup d œil, par exemple, au nouveau système SINUS développé par la préfecture de police et la BSPP à Paris (Système d Information Numérique Unique Standardisé avec bracelet code-barres, lecteurs de données portables à chaque étape de la régulation et on-line avec les hôpitaux)? 5. Le dispatching des accidents majeurs Le Centre de Secours 100 de Leuven a réussi à réguler l incident de façon professionnelle et efficace. Cela dit, le Centre (comme les autres centres 100) n a pas une connaissance parfaite des moyens disponibles pour un événement de cette ampleur et en n assure le dispatching que pour les moyens médicaux. Si la mise à jour des données d ambulances et SMUR est effectivement assurée, nous sommes loin de disposer d un dis-

13 n 1/ Interventions intéressantes patching parfait, qui dispose d un aperçu des moyens techniques disponibles sur l ensemble de son secteur, ni de leur localisation. Si les centrales 100 sont informées de l existence de ces moyens et de leur disponibilité, c est généralement grâce à la connaissance personnelle du préposé. Il n existe en revanche aucune liste officielle et uniforme des équipes GRIMP, des équipes d intervention chimique, des plongeurs ou bateaux, du support médical, des réserves émulseur, etc On peut donc regretter qu il n y ait pas de dispatching pluridisciplinaire. Considération : aussi bien Pascal Elskens que d autres officiers du Vlaams-Brabant, du Brabant- Wallon et de la Région de Bruxelles-Capitale sont favorables à l idée d un dispatching de la Discipline 1, regroupant plusieurs régions et avec du personnel des SRI respectifs. Ils demandent que la question soit étudiée dans les plus brefs délais. Ce type d instrument faciliterait de toute évidence les devoirs du DIR PC-OPS en cas de nouvelle catastrophe. Ce ne sera pas facile d en convaincre nos autorités administratives et politiques oh si susceptible quand il s agit d une collaboration formelle et validée entre Bruxelles, le Brabant-Flamand et le Brabant- Wallon, mais est-ce la politique qui doit répondre aux demandes de secours de la population et les besoins opérationnelles des services ou l inverse? 6. L accident majeur, servi dans de conditions «idéales» En faisant l analyse technique de l accident ferroviaire du 15 février dernier, nous constatons que plusieurs éléments nous étaient favorables. En raison des vacances scolaires, le nombre de passagers, pourtant nombreux, était inférieur à celui d un lundi «traditionnel». De plus, aucune victime n a dû être désincarcérée avec des moyens «lourds» ou spécifiques. Les moyens classiques des autopompes multifonctionnelles ont suffi. La chaîne médicale a été confrontée à 55 victimes U 1 et U 2, dont la majorité ne nécessitait pas de soins très invasifs ou techniquement compliqués sur place. Nous devons donc nous interroger pour savoir ce que nous aurions fait en cas d incident technique beaucoup plus compliqué, avec des victimes en grand nombre nécessitant des soins intensifs. Le 15 février 2010, nous n avions pas besoin de nous occuper de grands brûlés suite à une explosion ou un incendie. (ça aurait fait une sacré différence : 55 grands-brûlés dans notre PMA ), nous n avions pas besoin de nos équipes TAG ou de grandes quantités d émulseur pour stabiliser un risque chimique suite à un déraillement de train avec wagons citernes,... et demain si c était le cas? Ce point de référence permettra d avancer encore plus loin dans la science des incidents majeurs. 7. L infirmier-pompier: ange-gardien des SMUR et ambulances? Pas moins de 5 infirmiers-pompiers étaient présents dans les épaves, dans les minutes qui ont suivi l accident. Dans les endroits inaccessibles aux équipes SMUR, pour cause de manque d équipement de protection pour ce genre de mission, les premiers devoirs La tâche des secours en charge de la désincarcération des victimes fut une opération particulièrement délicate et souvent fort pénible. Une image qui illustre bien la violence du choc, et la faible probabilité de découvrir des victimes encore vivantes, dans un tel amas de ferrailles.

14 16 Le Sapeur-Pompier Belge n 1/2010 Interventions intéressantes Un premier PMA a rapidement été installé à proximité même des voies, et a permis de diriger les victimes en fonction de la gravité des lésions. (N.D.L.R. : sachant que le «vrai» PMA était établi dans la gare de Halle) paramédicaux ont été assurés en perfusant, immobilisant ou injectant des drogues aux victimes les plus touchées ou incarcérées. Pour citer un infirmier-pompier lors du débriefing : «Je vous dis pas combien de litres de Ketalar nous avons injecté, mais c est pas peu». Ces travailleurs de la première urgence, détenteurs de diplôme SIAMU et agréés SISU, doués de la médecine de l avant, tous formés sur le plan techniquepompier et munis d un équipement feu complet pour se protéger des risques de ce genre de situations, ont prouvé une fois de plus leur utilité au sein d un service d incendie. Pompiers à part entière et infirmiers à part entière, conscients des risques et équipés pour les affronter, ils ont été un maillon essentiel de la chaîne et ont permis de faire le relais entre les secours et les soins. Après leur intervention sur place, ils ont été réquisitionnés par le DIR-MED pour continuer leurs travaux dans le PMA de la Stationsplein. Pascal Elskens s interroge pour savoir combien de temps il faudra encore, avant que l on comprenne que ces travailleurs du quotidien des secours ont droit à un statut à part entière dans les SRI? Quelque peu discriminés par l AMU parce qu ils ne travaillent plus en milieu hospitalier, et enfermés dans un vide juridique parce qu ils ne sont pas reconnus par le législateur, ces femmes et hommes continuent pourtant à servir la population avec un dévouement inestimable. Buizingen: l union fait la force Mais que devons nous retenir de la catastrophe de Buizingen? Réponse : la fraternité. Nous nous sommes retrouvés sur le terrain avec les collègues de Asse, Bruxelles, Halle, Lennik, Tubize, et bien d autres. Un secours hétéroclite, et des secouristes opérants comme s ils le faisaient tous les jours depuis des années et de façon systématique comme ils l avaient appris. L un complémentaire à l autre, sans la moindre question, sans le moindre doute, sans le moindre reproche et au-dessus de tout aspect linguistique (qui est pourtant souvent soulevé par nos autorités pour nous édicter qui peut travailler avec qui ). L investissement aussi était présent. Nous avons pu voir plusieurs SRI utiliser des moyens conçus uniquement pour des incidents majeurs, et comprendre que ce genre d investissement n est jamais superflu dans les zones où le risque est omniprésent. Certaines démarches d équiper des véhicules de matériel catastrophe ont permis de bénéficier de solides moyens de brancardage et de protection de victimes ou de personnes impliquées. Nous avons en particu-

15 n 1/ Interventions intéressantes lier apprécié l appui du SRI de Tubize avec qui nous avons allié nos efforts pour le bon fonctionnement du PMA de la Stationsplein à Halle. Pourtant, facilement critiquées, ces demandes budgétaires et ces cris pour plus de moyens. Facile d attribuer plein de responsabilités aux pompiers et de ne pas prévoir les moyens nécessaires pour exécuter ses responsabilités? Facile aussi de nous critiquer : il y a encore du travail sur la planche pour sensibiliser une partie de nos collègues officiers de leur responsabilité et des missions qui leur sont attribuées dans la loi de 2007, dans les Arrêtés Royaux et dans les circulaires NPU sur la planification d urgence. (Vous les avez déjà lus, vous?) Et de les motiver pour qu ils ne puissent pas minimaliser, même ignorer cette demande de moyens en personnel et en matériel. Adoptons une réflexion opérationnelle basée sur la réalité et la doctrine du terrain et abandons ces approches de fonctionnarisme, de bricolages philosophiques et économiques, c est vrai, souvent imposés par nos autorités qui disent que nous devons faire avec les moyens du bord puisque les budgets manquent! Là aussi, la fraternité doit jouer Parmi notre appréciation pour tous les intervenants, nous saluons en particulier toute la discipline 2 avec qui nous avons travaillé de façon exemplaire, coordonnée par le Dr V. De Vriendt (UZ Brussel) et le Dr I. Demeyer (O.L.V. - Aalst), allié par le Dr L. Stamatakis, conseiller du Ministre de la Santé Publique. Quelle aubaine d avoir ce spécialiste de la médecine de catastrophe avec son équipe omniprésente dans le PMA, qui avait laissé son bureau derrière lui pour prêter main-forte. À quand un soutien pareil par les autorités de la discipline 1? Enfin, notre plus haute estime va à Raymond Conters, commandant des pompiers de Halle. Ses hommes et lui ont fait face à la situation de façon professionnelle pendant les longues minutes qui précédaient l arrivée du reste des troupes. TEXTES : Cpt. Lic. sc. Pascal ELSKENS commandant du SRI Zaventem Inf. Alain HABILS infirmier SISU au SRI Zaventem et sp volontaire SRI Halle PHOTOS : Robert DEKOCK (pour le SPB) Le Camion Secours «SNCB» Quand et pourquoi? 1992 La SNCB (ancienne structure) introduit une demande de permis de bâtir pour la construction d un nouveau tunnel sous Brussels Airport. Le projet comporte un tunnel multivoie d une longueur de 1,7 km avec une gare terminus (donc tunnel «cul-de-sac») en dessous de la nouvelle aérogare mise en exploitation quelques années auparavant. En défaut d une réglementation Belge sur les tunnels ferroviaires, le SRI de Zaventem se concerte avec les ingénieurs de la SNCB et très vite le point de vue de ce groupe de travail est unanime et va dans la direction d une approche opérationnelle. Car, en effet, à quoi bon de prévoir des moyens de prévention comme une couverture plafond vermiculite du tunnel Rf 4h ou prescrire des cables Rf et de constater en même temps que les pompiers ne puissent arriver aux trains bloqués en cas d accident ou d incendie? Pompiers et chemins de fer arrivent vite à un consensus dans une très bonne collaboration qui aboutit à un équilibre entre mesures de prévention et mesures opérationnelles. prévoir du matériel de secours (sauvetage et brancardage) depuis le début du projet sous forme d un camion type benne-baché avec remorque lorries. installation d une conduite d eau de 5 pouces (sous pression et donc isolée et prévue de résistances anti-gel). hydrants muraux 70 DSP sur cette conduite, tous les 100 mètres avec un débit minimum garanti de lpm. installation d armoires matériel pompiers ± tous les 300 mètres dans le tunnel et sur les quais de la gare, avec Halligantool, axe, lance 70, lance 45, 4 coupes 70, 4 coupes 45, tridivision et raccords de réduction 45/70, Prévue également d une prise

16 18 Le Sapeur-Pompier Belge n 1/2010 Interventions intéressantes alimentée 230 V - 16 A + 1 téléphone-interphone connecté directement au dispatching des pompiers de l aéroport (servant de PC-OPS en cas d intervention dans le tunnel). plus tard, au moment du prolongement du tunnel avec tunnelier vers l E-19, prévoir des moyens multifonctionnels sous forme d autopompes railroute. (N.B. : ce projet est aujourd hui en chantier et mieux connu sous le nom «Diabolo» et le SRI de Zaventem et Infrabel finalisent les cahiers de charges pour les acquisitions des autopompes.) 1998 Rédaction des cahiers des charges par : ir. J.L. Ghisbain (ex NMBS, maintenant Infrabel). ir. J.L. Logeot (NMBS, directeur du district Bruxelles). maj.-hon. ir. F. De Herdt (SIAMU Bruxelles dpt. Logistique). cpt. Lic. sc. P. Elskens (SRI Zaventem en 1998 dpt. Logistique et chargé de la prévention pour le domaine de l aéroport) Procédure d acquisition par la SNCB adjudication à la firme Vanassche Livraison et mise en service du véhicule et sa remorque avec lorries après différents essais. La SNCB remet le matériel au SRI Zaventem. Pour qui? En principe destiné aux secours dans le tunnel ferroviaire sous notre aéroport national. Accompagne (sans remorque) les départs du SRI Zaventem pour désincarcération lourde. À la disposition de chaque discipline qui le demande au dispatching du SRI Zaventem. Principe tactique Lors d un incident dans le tunnel (rappelons-le, du type «cul-de-sac»), le camion se dirige avec sa remorque lorries sur la plateforme «pompiers» construite et aménagée par la SNCB à l entrée du tunnel. Infrabel se charge prioritairement de la coupure du courant sur les caténaires et de la mise à la terre. Tout ceci est télécommandé à distance depuis le centre Infrabel à Anvers et communiqué et confirmé au dispatching SRI Zaventem. Le SRI Zaventem peut en cas d urgence (p.e. pas de communication possible avec le centre Infrabel) effectuer ses manœuvres lui-même. Une armoire avec tableau et boutons-poussoir commandant la coupure et la mise à la terre automatisée est prévue par Infrabel à l entrée du tunnel. Évidemment : consignes rigoureuses et formation établies par Infrabel. Les actions automatisées sont possibles puisqu il s agit d un tunnel «cul-de-sac». L alimentation des caténaires ne vient donc que d un seul côté. Une fois dans le tunnel, les voies ne comportent pas de secteurs où des caténaires mises hors tension puissent se croiser avec des caténaires sous tension. Les lorries sont placés sur les rails à l aide de la grue, chargés avec le matériel désincarcération, ou extinction selon le cas + les brancards. Les lorries sont tractés vers l incident par les lorries motorisés, le matériel est déchargé, les victimes éventuelles chargées sur les lorries et ramenées à l entrée du tunnel. Quoi? 1. Camion Scania 6x6. châssis P124 CB HZ. empattement mm. moteur DSC 1205 diesel 12 ltr 420 cv. transmission Allison HD 3060 PR. MTM 26 tonnes. cabine longue type routier, utilisée comme 3 e siège + rangement + bibliothèque et plans. 2. Benne modèle classique «bâché», mais avec toit et parois ouvrants (système rideau). 16 DIN «gitterbox» avec le matériel. 3. Grue derrière benne pour bénéficier d un rayon de travail maximal. Atlas version 6. grappin fixe et treuil (levage et posage des lorries à partir d un pont ou d un talus possible). entièrement télécommandé. puissance de levage grappin : de kg sur 4,7 m à 390 kg sur 20,4 m. treuil (verticale) : de kg sur 4,7 m à 220 kg sur 20,4 m. 4. Autre équipement GPS GSM radio : Astrid mobile et portable analogue mobile (réserve, on sait jamais ) mât éclairage 6 m pneumatique (derrière cabine) Fireco pan et tilt 2 spots HD Na 24 V. treuil (horizontale) Rotzler Treibmatic TR 030. longueur câble 60 m. devant : câble seul : 5 tonnes derrière câble double : 10 tonnes vitesse câble non chargé 30 m/min. chargé 12 m/min. télécommande avec fil 10 m.

17 n 1/ Interventions intéressantes Photos : Sgt.-Maj. Stef Vandersmissen, Brandweer Zaventem 5. Matériel 20 brancards OTAN. 20 ARI double bouteille carbone. coussins de levage de 6 à 68 tonnes. tout le matériel Holmatro. tronçonneuses et disqueuses. Tir Fors, câbles, poulies. découpeur plasma. découpeurs oxy-acétylène. matériel étançonnement et stabilisation. éclairage 12 v + 24 V V. groupe électrogène 30 kva. 2 tenues d approche. 6. Lorries (sur remorque plateau) concept : en sous-traitance de Vanassche. 2 lorries motorisés (traction jusque kg vitesse max. 30 km/h). transmission et réduction hydraulique entraînée par moteur Vanguard 16 cv. 6 lorries sans moteur. signaux ferroviaires sur chaque lorry. spot de travail sur les lorries motorisés. Ainsi, 2 «trains» composé chacun d un lorry tracteur et 3 lorries tractés peuvent être mis en opération. Les lorries ne sont pas démontables et ont un poids (sans moteur) d environ 100 kg. Ils ne sont donc pas destinés à les transporter à bras d homme sur les voies (bien que c est ce que nous avons dû faire à Halle ) CONTAINER D APPUI MEDICAL Pourquoi quand? Achat avec moyens propres du SRI Zaventem en 2007, suite à une analyse de risque accidents ferroviaires, crash d avions et autres accidents avec plus de 20 victimes. Budget : ,00 Conclusion de cette analyse : les premières deux heures, le SRI de Zaventem doit pouvoir tirer son plan avec les propres moyens et les renforts pompiers des corps voisins (SIAMU Bruxelles, Brussels Airport et Vilvorde). Les gros renforts logistiques, suite à leur répartition géographique, ont un temps de déplacement et un temps de mise en opération qui peut varier entre 60 et 120 minutes. Bien que le conteneur n est donc pas destiné à servir de PMA, mais plutôt comme point de rassemblement de victimes confortables en attendant le «vrai» PMA provincial, il est possible de l utiliser comme PMA, grâce à son temps de mise en opération (avec 7 personnes) de 15 à 20 minutes (tentes gonflées et fermées, tables et civières installées, réserve d oxygène raccordée à chaque lit, coffres circulation, perfusion et ventilation devant chaque civière, chauffage et éclairage prêt à être enclenché). Capacité : 20 victimes couchées. L inventaire, en grandes lignes, du conteneur d appui médical se compose de : matériel de protection (tentes et nécessaire) matériel de mobilisation (scoops, planches, ) maté riel de contention (attelles, ) matériel de soins (adultes, enfants) matériel d oxygénation matériel de secrétariat Si vous désirez un inventaire complet, celui-ci peut-être obtenu moyennant une simple demande à info@brandweer. zaventem.be

18 n 1/ Portrait Merci Christian! Christian Serson cheville ouvrière de la fédération, membre du conseil d administration jouit d une pension bien méritée. 66 ans et toujours vert Qui ne connaît pas Christian Serson? Ce jeune sexagénaire de 66 ans est né le 4 juillet 1943 à Bouillon. Toujours souriant, Christian est entré au service incendie de Bouillon en Après avoir passé tous les brevets et grades, il est promu sous-lieutenant dix ans plus tard. Cinq ans après, soit en 1975, il succède à son père à la tête du corps ardennais. En 1976 il est l un des premiers à suivre le brevet de technicien en prévention de l incendie à l école de la protection civile de Florival. Outre les brevets A, B et C, il décroche celui de chef de service en Il est également détenteur du certificat de Médecine de Catastrophe et de Situation d Exception délivré par l ULB après un passage sur les bancs de cours d Erasme, où sévissait le Docteur Patrick Guérisse. C est depuis le 31 juillet 2008 que Christian est officiellement retraité, atteint par la limite d âge. Au point de vue familial, Christian est marié, depuis vingt ans, à Christine. Christian est l heureux papa de Nicolas et Justine, sans oublier Sophie, fille de Christine. Quelques anecdotes Quand on lui demande de citer un souvenir anecdotique, Christian narre sans hésitation cette demande spéciale des autorités. En effet, le parquet avait demandé aux pompiers d entamer des recherches en vue de localiser un corps, aperçu le long de la Semois par des «kayakeurs» de passage. Ceux-ci avaient vu lors de leur descente une tête de femme cachée dans la végétation. Hélas, ils ne pouvaient préciser le lieu exact de leur macabre découverte. Aussitôt avertis, nos braves pompiers se mettent en devoir de ratisser les bords de la Semois. Après plusieurs jours de vaines recherches, la persévérance a fini par payer : le corps du délit, si on peut s exprimer ainsi, était enfin découvert dans les fourrés. Mais point de corps de femme, ni même d homme. Il s agissait en fait d un «simple» masque de carnaval. Il est vrai que ces recherches se sont déroulées quelques jours seulement après la cavalcade. Ceci explique probablement cela. Autre petit souvenir cocasse : ce jour où deux chauffeurs se disputaient le droit de partir, lors d un incendie, avec l auto échelle. Il faut dire qu à l époque chaque chauffeur était attitré à un véhicule déterminé, mais pour l échelle deux conducteurs y étaient titulaire afin d assurer une disponibilité permanente de l engin. Mais voilà, lors d un appel général pour incendie, les deux chauffeurs se sont présentés simultanément à la caserne et vous devinez aisément la suite. Plus pénible est l atroce souvenir de cet incendie de maison aux faubourgs de la localité. En effet, l adresse de l intervention était celle d un collègue adjudant. Arrivé sur les lieux, le départ ne pouvait que constater l ampleur du sinistre. Sinistre malheureusement mortel, où les deux enfants du collègue, ainsi que sa belle-mère ont péri carbonisés. 30 ans au sein du conseil d administration de la FRCSPB Christian Serson a intégré la fédération des pompiers dès le début de sa carrière au sein du service incendie de Bouillon. La Fédération était encore nationale en ces temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Huit années seulement après son incorporation, il accède au conseil d administration de la Fédé, où il y siégera durant 30 ans. Il exerça, ces 17 dernières années, les fonctions Christian Serson Florival 1976

19 22 Le Sapeur-Pompier Belge n 1/2010 Portrait Avec le Cdt Léchevin de 1 er vice-président. Il a présidé également, durant 18 ans, les destinées de l Union Provinciale du Luxembourg, jusqu à sa retraite. Outre ses mandats dans différents organismes où il représentait la fédération, il a également été membre du groupe de travail pour l élaboration du texte fixant la sécurité incendie dans les établissements d hébergement (hôtels, gîtes et chambres d hôte). On le retrouve également à la base de la rédaction du texte «sécurité dans les camps de vacances et des terrains de camping et de caravaning» et ce en compagnie de son ami J. Rahier. Christian était également membre effectif de la commission sécurité (dérogations) au sein du CST Région Wallonne. Plus récemment il était encore président du comité technique de la zone de secours «Luxembourg». Infatigable, Christian a également, dignement, représenté les pompiers de Belgique lors de voyages à l étranger, dans différents congrès et autres déplacements. Il se souvient également des nombreux congrès en Belgique. Surtout celui de Malmedy où se serait illustré le papa de notre Président qui aurait été photographié en charmante compagnie. Cette photo ayant atterri dans des mains peu recommandables, la suite n est connue que des seuls initiés. Les personnes concernées peuvent toujours appeler la rédaction pour faire part de leurs souvenirs. LT MICHEL MÉAN La vie des Unions Création d une cellule CMIR au SRI de Charleroi Suite à notre formation RAD 2 qui s est déroulée à Mulhouse (Alsace) en décembre 2009, mon collègue le sergent Hauspie et moi-même, avons été validés tous deux : «chef d équipe CMIR RAD 2». Le retour d expérience de cette formation hautement spécialisée est une occasion rêvée pour mettre en œuvre notre propre cellule d intervention face à un risque radiologique. 1 Il est inutile de rappeler que nous sommes à deux pas de l institut des radio-éléments situé à Fleurus qui est un établissement de classe 1 sur une échelle de 1 à 4 concernant les installations nucléaires, ce qui en fait donc un site à haut risque au même titre qu une centrale nucléaire! Même si les premiers intervenants sont les pompiers de Fleurus, nous interviendrions en concomitance dans la majorité des cas, raison pour laquelle nous devons être formés au mieux en tant que professionnels que nous sommes. 2 Le risque lié à un accident mettant en cause un transport routier véhiculant des matières radio-actives (numéro de danger «7» au sens de la réglementation ADR) est lui aussi tout à fait réel étant donné que notre territoire est un axe important pour le trafic routier. La complexité liée à la lecture des indices de transport «IT» sur les colis de type «7B et 7C» requiert une formation approfondie en la matière. D autant plus que les indices de transport (1 à 10) correspondent à un débit de dose à un mètre de la surface du colis exprimé en mrad/h (milli-rad) qu il faut donc convertir en usv/h (micro-sievert) pour une lecture efficace de nos appareils de mesure ainsi que pour nos dosimètres personnels actifs. 3 La présence de détecteurs ioniques dans les MRPA et dans les hôpitaux représente encore un pourcentage important. Pour rappel, le détecteur ionique fonctionne selon le principe de la chambre d ionisation et est équipé d une source radioactive (Américium 241) émetteur «Alpha». Il ne présente donc aucun souci en mode «irradiation», mais est particulièrement dangereux en mode «contamination». En effet le facteur de pondération radiologique (WR) est de 20 pour les «Alpha» par rapport un «WR» de 1 pour les «Gamma et Beta». On comprend aisément que toutes les opérations de déblais post-incendie représentent un risque bien réel pour le pompier ayant ôté son ARI. (Alors que le port du masque est obligatoire

20 n 1/ La vie des Unions à partir d un coup par seconde «C/S» en présence d Alpha) Dans ce type d intervention une équipe spécialisée permettant de déceler un risque de contamination et de localiser les têtes ioniques enfouies sous les gravats est une nécessité. N.B. : Le détecteur «Alpha» est protégé par une enveloppe spéciale qui fond à environ de 700 C (température atteinte dans la plupart des incendies, courbe ISO 834). Température de fusion de l Americium 241 : 932 C 4 Le paratonnerre radio-actif est lui aussi une réalité en matière d intervention de la cellule CMIR en France. Même si ce type de paratonnerre est actuellement interdit, il n y a pas d obligation de démontage pour ceux encore en place. Ce type de paratonnerre peut être équipé de sources radioactives : Radium 226 ou Américium 241. Pour une intervention en présence de ce type d appareil, la tenue de protection complète est de rigueur (ARI, dosimètre, ictomètre, débit-mètre ). En effet, suite aux nombreux coups de foudre, la céramique assurant le scellement des sources radio- actives est altérée entraînant un risque de contamination et d irradiation pour les intervenants. 5 Certains centres de traitement et de recyclage pour métaux sont équipés de portiques (ictomètres) permettant de déceler l entrée de matière radioactive aux abords de l entreprise, ces installations se font encore actuellement sur base volontaire, mais l AFCN élabore un projet d arrêté royal les rendant obligatoires. Ce qui signifie que nous risquons d être sollicités de plus en plus pour un contrôle de mesure, ce que nos homologues Français connaissent déjà fort bien étant donné que chez eux les portiques de détection sont déjà obligatoires à l entrée des sites concernés. L énumération présentée ici reprend la plupart des situations pour lesquelles nous risquerions d intervenir, mais cette liste n est bien sûr pas exhaustive. La radio-activité est également présente dans : les hôpitaux, labos, dentistes, industries C est pourquoi une cellule CMIR pour Charleroi et la zone Hainaut Est ne serait pas un luxe! La composition idéale pour une intervention «CMIR» est de 6 pompiers formés au risque radiologique et d un chef de CMIR en l occurrence le sergent Hauspie ou moi-même. Il suffirait de lancer un appel à l ensemble du personnel actif afin d obtenir 4 à 5 membres par compagnie, ce qui donnerait un potentiel effectif de plus ou moins 20 personnes. L intervention CMIR à l instar de la CMIC ne se pratique pas dans la précipitation. Il suffit donc d avoir un système de rappel afin d obtenir les 6 membres précités pour une mission. (Dans le cas d un sauvetage on enverrait bien sûr un premier binôme équipé d un appareil respiratoire et d un dosimètre). La formation des futurs agents ayant postulé pour le «RAD» serait prise en charge par le service. Les formations RAD1,2,3 sur power-point nous seront prochainement fournies par le colonel Giordan du SDIS 68 du Haut-Rhin. L achat de matériel adapté est également nécessaire. Nous avons remarqué lors de notre formation à Mulhouse que nos appareils étaient limités. Par exemple, pour la recherche de contamination en «Alpha», une sonde X que nous ne possédons pas est indispensable! Nos dosimètres actifs ont des valeurs parfois 100 fois supérieures à celles de nos collègues Français ce qui paraît tout à fait anormal. Concernant la réglementation belge en la matière, contact est pris avec Monsieur Vandecastel de l AFCN. Un spectromètre est également un «outil» très utile, car dans le doute il permet entre autre de percevoir l élément auquel nous sommes confrontés mais il dispose également des fonctions de débit-mètre et d ictomètre avec sonde X. Enfin du matériel de prélèvements, frottis, analyse ainsi que des tables de référence et des manuels de radio-nucléides permettant d utiliser les sondes idoines en fonction du radio-élément seraient le nec plus ultra. Nous avons bien sûr pris soin de noter toutes les références en la matière et nous disposons de multiples contacts prêts à nous renseigner. Le colonel Giordan en personne est prédisposé à se déplacer lors de la mise en œuvre de notre future cellule CMIR afin de peaufiner les derniers détails. Si ce projet voit le jour, il faudra préalablement se réunir avec le service formation, la cellule CMIC et tout autre acteur pouvant apporter sa pierre à l édifice. JXS/LT WALLAERT

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