Un bonjour original * * * Interlude :

Transcription

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3 Un bonjour original Bienheureux le corps, les gestes, les paroles, Ouverts aux signes de bienvenues dociles! Ne restons pas prostrés dans un silence solennel ; Jouons sur les accords des mots de nos vies mortelles ; Ondulation et plaisir des mélodies vocales, tel un bonjour occidental. Une parole vous invite à une escale, à une présence subtile Reprise d un sourire, délivrance impalpable dans la joie : mouvement d un bonjour amical. Interlude : * * * Laissez-vous transporter par cette écriture aérienne, par la musique, de ce voyage poétique composé de trois escales : I) Vagues temporelles, II) Océans de voyages, III) Sable des rêves. 2 3

4 Le jeu avec les mots, la lutte avec le quotidien transportent le lecteur vers des contrées subtiles et sublimes, laissant naviguer les images en des tableaux sucrés et généreux, infiltrés d effarement en des lignes exclamatives! Le temps glisse d une poésie à l autre comme ce «Silence doux circule, glisse des arbres aux ruisseaux». Laissez vous bercer par les flots et le chant des sirènes pour toutes «Raisons d êtres», laissez vous emporter par l infini vague d Amour qui s infiltre «en-vous-temps» et fait s enchaîner un vertige de bonheur et se déchaîner l émotion pure des océans de vagues enchanteresses. 24

5 Préface Parmi les secrets de la vie, dans les chemins qui s enchevêtrent, sur le sillon de la poésie, des mots magiques, majestueux, et merveilleux surgissent. L Écriture de la poétesse Catherine SPRUNCK Cathy Sol-œil est non seulement dans le tracé perpétuel et éternel de ce que la Poésie peut offrir de plus beau, mais sa lyrique est également si subtile, si tendre, si émouvante On ne peut en aucune façon comparer ses sentiments, ses images de la vie, son effarement pur et sensible, à d autres poètes. Catherine SPRUNCK reste égale à elle-même. Son écriture est une musique qui tantôt nous berce, tantôt nous entraîne vers des infinis poétiques. «Maman», «tu serais ma clé de sol», «si la vie est un songe» autant de mots pour dire simplement «Maman, tu serais tu serais!» Dans son élan poétique Cathy sol-œil nous enchaîne dans un vertige de bonheur «elle crie liberté sur la cible du mot aimer», dans : «Caresse d Abricot». 2 5

6 A l éternelle recherche de l amour, entre rêves, mots, illusions, instants de bonheur, quelquefois lueurs de tristesse, la poétesse déchaîne en elle, et autour d elle, un monde infini de tendresse et d amour. Très très sincèrement Liliane LIEBERMANN, poétesse, STRASBOURG, octobre

7 Vagues temporelles 2 7

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9 Blanc L hiver, le vent domine Et les jours s égrènent, Comme dans un sommeil. Puis les maux, les rires Habitant l Homme le réveillent, Les souvenirs défilent et ne s éteignent! Dehors : tout brille, tout est blanc! En cette saison, tout concourt à recouvrir De nuages gris-blancs L immensité des villages, des océans. Saison désopilante qui conduit À l illusion. Efface : vagues, fumées, polluants Ceux de nos âtres, de nos abysses d oublis. 2 9

10 Enfant-phare Quand l aurore arrive Je suis toujours sur le qui-vive. Lorsque le soleil brille, Les idées me fourmillent. Voilà qu un oiseau s élève. Voilà que les feux d artifice des géants Verts respirent le mouvement des vents. Voilà l orchestre fidèle à l appel. C est une joie, c est une chance, C est nos oreilles qui en frémissent. C est un spectacle, c est le quotidien espoir, C est la sérénade que l on aime à revoir. Tout, tout dans la vie s agite, Tout est carrefour, rien ne s évite, Tout est offert à nous d observer. Tout est vision, tout est son à intérioriser. Voilà c est ce tout Qui fait toujours beaucoup. Voilà c est tout différent, Chaque jour le temps nous l apprend. 210

11 Sur-faces Nous sommes sauvages, Nous sommes des Images! Cela se lit, cela s inscrit, Sur la feuille, de notre visage. Sauvages ; avec nos cris, Avec nos yeux d ahuris! Avec nos traits de rage Comme les pires gribouillis Nous devenons : aigris! Nous passons les pages Nous devenons, des pages. Faisant du raccommodage, Nous faisons quelques partages, Un grand sourire et des rires, Des yeux qui brillent et scintillent, D un bonjour constant vous colorient. Aimable petite Image, Docile comme un mage, Figé tel un sage, En courage par l âge! Nez tel un stylet doré, Petit menton bien renfrogné, 2 11