Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE I Novembre Mars 2014

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1 Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE I Novembre Mars 2014 Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE.1

2 sommaire 01 Un projet innovant pour développer la RSE des TPE et des PME Une recherche-action basée sur le guide Entrepreneur responsable : pourquoi pas moi? Les étapes du projet Une démarche partenariale concertée Profil des entreprises rencontrées en entretien individuel 02 Quelles sont les pratiques sociales et sociétales des TPE et PME? Les réalités de la RSE et de la GPEC dans le quotidien des TPE-PME La question de l emploi des jeunes et des seniors Les achats responsables : de l obligation à la démarche volontaire 03 résultats : Des actions concrètes et des perspectives nouvelles Difficultés et besoins exprimés par les chefs d entreprise Des solutions à taille humaine pour passer à l action TPE-PME, grandes entreprises et Structures d Insertion par l Activité Economique : quelles synergies gagnantes? Nous remercions particulièrement La DIRECCTE Ile-de-France, co-financeur du projet. Les membres du Comité d experts et les partenaires. La Fédération nationale des CREPI. Estelle Becuwe, bénévole de l association «Passerelles et Compétences». Ainsi que les dirigeants et responsables des ressources humaines ayant ouvert les portes de leur entreprise. 2. Le Grand Pari de l entreprise solidaire

3 Le Grand Pari de l entreprise solidaire Engagés ensemble La Responsabilité Sociale est plus que jamais l affaire des petites entreprises. Notre projet du Grand Pari de l entreprise solidaire est venu le démontrer en mobilisant plus de 80 TPE-PME franciliennes autour des enjeux de diversité, d insertion et d achats responsables. Le temps d une rencontre, dirigeants et responsables ont pris du recul vis-à-vis de leurs pratiques sociales et sociétales, et redimensionné leur rôle d employeur sur leur territoire. Au terme de l action, 70% des entreprises ont modifié leurs pratiques : par le recrutement d un jeune en alternance, par la présentation d un métier à des demandeurs d emploi, par la collaboration avec une Structure d Insertion par l Activité Economique (SIAE), par le rapprochement avec des réseaux professionnels, ou par des initiatives pour accéder aux marchés publics Cela confirme l effet levier de ce travail de sensibilisation mené grâce au soutien de la DIRECCTE Ile-de-France et à la mobilisation active des partenaires du CREPI Ile-de-France. Derrière ces 80 entreprises, 80 visages. Ces échanges privilégiés ont permis d entendre in situ les besoins, les difficultés, mais aussi les fiertés et projets de ceux qui «tirent le char»*. Avec en toile de fond la crise, le chômage qui persiste, mais aussi l espoir d une reprise que le «Nouveau Grand Paris» promet d apporter. Nous tenons à remercier chaleureusement ces dirigeants qui ont accepté de se poser la question sans détour : «Entrepreneur responsable : pourquoi pas moi?». Leurs témoignages ont permis de dresser un bilan du vécu en matière de RSE dans les petites entreprises et de dessiner les contours d un accompagnement sur mesure. Nous souhaitons remercier également la DIRECCTE Ile-de-France ainsi que l ensemble des partenaires qui se sont associés à cette action. Philippe Trillot Président du CREPI Ile-de-France *«Certains considèrent le chef d entreprise comme un loup à abattre, d autres pensent que c est une vache que l on peut traire. Peu voient en lui le cheval qui tire le char.» Winston Churchill lexique EA : Entreprises Adaptées ESAT : Etablissements et Services d Aide par le Travail DIRECCTE Ile-de France : Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l Emploi d Ile-de-France GPEC : Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences OPCA : Organisme Paritaire Collecteur Agréé PME : Petites et Moyennes Entreprises (entre 20 et 249 salariés) RSE : Responsabilité Sociale des Entreprises SIAE : Structure d Insertion par l Activité Economique TPE : Très Petites Entreprises (moins de 20 salariés)

4 Le Grand Pari de l entreprise solidaire est une action de sensibilisation au volet social de la Responsabilité Sociale d Entreprise (RSE) destinée aux entreprises franciliennes de moins de 250 salariés. Le CREPI Ile-de-France a reçu le soutien de la DIRECCTE Ile-de-France pour préparer les entreprises aux mutations économiques liées aux projets du Grand Paris. De novembre 2012 à mars 2014, le CREPI Ilede-France a mobilisé près de 100 partenaires fédérations professionnelles, entreprises, acteurs de l emploi, de la formation, de l insertion professionnelle et sensibilisé 82 TPE-PME franciliennes de manière individuelle au volet social de la RSE et à la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC). En raison des impacts du Grand Paris sur ce secteur, l action a surtout concerné des entreprises du BTP (85%). Préparer les entreprises aux projets du Grand Paris Porté par le gouvernement et les collectivités territoriales, le «Nouveau Grand Paris» est un programme de modernisation et de développement des transports en Ile-de-France visant à désengorger le centre de Paris et faire de l agglomération parisienne une métropole mondiale et compétitive. D ici à 2030, 200 kilomètres de métro, 4 nouvelles lignes et 72 gares vont voir le jour, sans compter la construction de nouveaux logements par an. Ces travaux vont impacter l économie locale, générer de nouveaux emplois et de nouveaux besoins en compétences. Selon la définition du livre vert de la Commission Européenne, la RSE est un concept dans lequel «les entreprises intègrent sur une base volontaire les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes». Le volet social de la RSE désigne la politique d insertion et de diversité de l entreprise ainsi que sa politique de recrutement et de formation. Le volet sociétal désigne les relations de l entreprise avec les acteurs de son territoire. La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences est un outil de gestion prospective conçu pour anticiper les besoins en ressources humaines à court et moyen termes. Elle vise à adapter les emplois, les effectifs et les compétences aux exigences issues de la stratégie des entreprises et des modifications de leurs environnements économique, social et juridique. Obligatoire pour les entreprises de 300 salariés et plus, elle est en revanche peu connue des TPE-PME. D où la volonté de la DIRECCTE de faire intervenir des structures comme le CREPI afin d alerter ces entreprises sur leurs besoins en compétences à court et moyen termes. Parole de dirigeants «La RSE, c est un bien grand mot. Ma fierté en tant que chef d entreprise, c est de faire vivre 40 familles» objectifs du projet Impulser une démarche responsable sur le volet social et sociétal dans 70 TPE-PME du BTP. Accompagner l entreprise dans sa Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences et créer une dynamique partenariale réunissant des acteurs de l économie et de l insertion, à une échelle locale, départementale ou régionale. Favoriser les liens commerciaux entre les entreprises et les Structures d Insertion par l Activité Economique (SIAE).

5 01 Un projet innovant pour développer la RSE des TPE et des PME Le Grand Pari de l entreprise solidaire est une recherche-action. Sa méthodologie a été expérimentée puis formalisée en vue de son essaimage dans d autres secteurs d activité et d autres territoires. Ce projet a permis, à partir des besoins, difficultés et pratiques observés dans les entreprises, de définir avec elles des préconisations et des actions d accompagnement favorisant une évolution dans leurs pratiques sociales et sociétales. A partir des actions menées, il s agit de répondre à trois questions : La sensibilisation sur le volet social de la RSE peut-elle avoir un impact sur la GPEC des TPE-PME? Comment développer des liens entre entreprises et SIAE pour plus d efficience? Quels facteurs clés de succès pour une démarche de sensibilisation à la RSE/GPEC destinée à des TPE-PME? Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE.5

6 Une recherche-action basée sur le guide Entrepreneur responsable : pourquoi pas moi? Club d entreprises dont la mission est de favoriser le retour à l emploi, le CREPI Ile-de- France développe les relations entre entreprises, partenaires de l emploi et de l insertion, et les personnes à la recherche d une solution professionnelle. Il a ainsi inscrit Le Grand Pari de l entreprise solidaire dans une dynamique partenariale qui fait son empreinte. L action s est appuyée sur un outil pratique : le guide Entrepreneur responsable : pourquoi pas moi? qui permet aux dirigeants de TPE-PME d évaluer leurs pratiques sociales et sociétales. 50 questions administrées en entretien individuel par un chargé de mission CREPI permettent de dresser un bilan des actions en matière d insertion, de diversité, de formation et d achats responsables menées par l entreprise. Créé en 2011 par la Fédération nationale des CREPI, cet outil s inscrit dans le cadre d un projet triennal ( ) qui vise à sensibiliser et accompagner à la responsabilité sociale et sociétale plus de 1000 PME sur l ensemble du territoire français. Il a fait l objet de plusieurs expérimentations par d autres CREPI régionaux et montré sa pertinence pour introduire les thèmes de la RSE et de la GPEC dans les petites et moyennes entreprises. 6. Le Grand Pari de l entreprise solidaire

7 Témoignage d un dirigeant engagé Pascal Mellet, Président de MATHON BOULIN - MOREAU, deux PME basées à Aubervilliers spécialisées dans la menuiserie bois et PVC «Le projet mené par le CREPI a été l occasion pour moi de faire un premier bilan de la démarche RSE de mon entreprise. Cela m a permis notamment de donner du sens à tout un ensemble d actions à caractère social que j avais menées à bien jusqu à présent sans forcément en voir toute la cohérence. Très actif dans le domaine des marchés publics, pour lesquels les donneurs d ordre sont de plus en plus attentifs à la démarche RSE des entreprises, je peux désormais m appuyer sur un bilan qualitatif établi de façon systématique et exhaustive. Au-delà de l intérêt que ce type d action représente pour mes clients, le développement du volet social de la RSE a également un intérêt en interne, notamment auprès des jeunes collaborateurs qui sont particulièrement sensibles aux actions que mène leur entreprise dans ce domaine. J ai déjà recommandé cette démarche à des confrères qui ne connaissaient pas toujours le CREPI.» extrait du guide Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE.7

8 Les étapes du projet Le CREPI a déployé son action de deux manières : l entretien individuel et la réunion collective qui ont permis de mobiliser 466 entreprises au total. 82 entreprises ont fait l objet d une visite individuelle au moyen du guide Entrepreneur responsable : pourquoi pas moi?. Ces rencontres ont permis de recueillir les besoins des dirigeants, d observer leurs pratiques et d envisager des axes d amélioration. L accompagnement des entreprises par le CREPI a pris quatre formes : l information et la sensibilisation sur la RSE et la GPEC la mise en relation avec des acteurs présents sur le territoire de l entreprise l organisation d actions sur le terrain pour mobiliser les entreprises dans une démarche concrète l accompagnement des entreprises dans la mise en œuvre de clauses sociales En parallèle, le CREPI a organisé ou est intervenu lors de réunions collectives afin de sensibiliser de manière plus globale les acteurs présents. Au total, 398 entreprises* et 97 permanents de SIAE ont été mobilisés de cette manière. * dont 14 ont été vues ensuite en entretien indivduel. chiffres clés Une démarche partenariale concertée En Ile-de-France, le CREPI a mobilisé 92 partenaires nationaux, régionaux ou locaux qui ont facilité l accès aux entreprises et ont été des relais dans la mise en œuvre de la démarche. La création d un Comité d experts a permis d enrichir la démarche en rassemblant 34 acteurs : représentants d entreprises (fédérations professionnelles, notamment du BTP, grands comptes), acteurs institutionnels, acteurs de l emploi, de l insertion, de la formation et de la RSE. Cette initiative innovante a montré la volonté de ces acteurs de se réunir pour échanger autour des enjeux de RSE, d exprimer des difficultés et des besoins, et mettre en évidence des intérêts communs et des synergies possibles. 82 entreprises sensibilisées en entretien individuel 398 entreprises mobilisées lors de réunions collectives 97 permanents de SIAE sensibilisés 8. Le Grand Pari de l entreprise solidaire

9 les partenaires Dans sa recherche de partenaires pour relayer la démarche, le CREPI Ile-de-France a identifié plusieurs besoins : besoins économiques des TPE-PME et des SIAE en contexte de crise, mais aussi besoin de professionnalisation en matière d accès aux marchés publics, de clauses sociales et de gestion des ressources humaines. La création de partenariats a montré que pour répondre à ces besoins, les fédérations professionnelles, les grandes entreprises, les têtes de réseaux de l IAE et les opérateurs publics de l emploi ont besoin d œuvrer de concert pour une meilleure efficacité dans les réponses proposées aux TPE-PME. Le CREPI Ile-de-France a assuré son rôle de passerelle entre les différents acteurs en facilitant la mise en relation et la mise en place d actions concrètes. Un partenariat inédit avec la Fédération Française du Bâtiment Ile-de- France pour promouvoir la responsabilité sociale des TPE-PME A travers la signature d une convention de partenariat le 18 juillet 2013, la FFB Ile-de-France s est engagée aux côtés du CREPI en faveur d une meilleure prise en compte par les dirigeants d entreprises des enjeux de la RSE. Dans un contexte de développement des clauses d insertion dans les marchés publics et privés, la démarche du CREPI a été perçue comme une opportunité pour accompagner les entreprises à mieux valoriser leurs actions existantes en matière de RSE dans les réponses aux appels d offres. Ce partenariat récent a déjà porté ses fruits : d octobre 2013 à janvier 2014, 6 entreprises adhérentes à la FFB Ile-de-France ont été accompagnées par le CREPI Ile-de-France. 2 d entre elles ont participé à un Rallye pour l Emploi organisé par le CREPI et fait découvrir leur métier à des demandeurs d emploi. Des rencontres inter-entreprises en partenariat avec la CGPME Ile-de- France Dans le cadre de sa démarche pour favoriser l accès des TPE-PME aux marchés publics, la CGPME Ile-de-France et ses antennes départementales ont organisé plusieurs petits déjeuners sur le thème des marchés publics et des clauses sociales que le CREPI Ile-de-France a animés. 45 entreprises et 5 permanents de SIAE se sont rendus à ces rencontres, démontrant que ces deux types d acteurs partagent les mêmes problématiques d accès aux marchés publics. Une permanence CREPI à La Plateforme du Bâtiment d Aubervilliers Deux chargées de mission du CREPI ont été accueillies une matinée à La Plateforme du Bâtiment d Aubervilliers pour sensibiliser les clients, dirigeants de TPE-PME du Bâtiment, à la RSE et aux clauses sociales. En partenariat avec le Délégué Ile-de-France de Saint-Gobain Développement qui a coordonné l opération et le Directeur du magasin, une permanence a été tenue dans le hall du magasin, à un endroit stratégique pour intercepter les clients après leurs achats. Une trentaine de clients se sont arrêtés au stand et 10 rendez-vous individuels ont été pris avec des dirigeants souhaitant aller plus loin dans la démarche. Promouvoir le volet social du développement durable en partenariat avec la Fabrique 21 L Agence Eco-construction Seine Aval (Fabrique 21), qui propose une offre de formations aux dirigeants d entreprises du Bâtiment, salariés et demandeurs d emploi en reconversion, a accueilli le CREPI à un Business Meeting qui a permis plusieurs mises en relation avec des entreprises. L Agence Ecoconstruction Seine Aval a par ailleurs participé à l action CREPI Parcours Pro en accueillant le 24 octobre 2013 un groupe de demandeurs d emploi dans la matériauthèque de la Fabrique 21, pour leur faire découvrir les métiers de l écoconstruction. Un film a été réalisé avec la SIAE Loin des Machines pour promouvoir l opération visible à l adresse suivante : Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE.9

10 Profil des entreprises rencontrées en entretien individuel Les pratiques sociales et sociétales ont été analysées en entretien individuel dans 82 entreprises. Ces rencontres sont le fruit d un travail de prospection d envergure, mis en place en lien avec les partenaires du CREPI. Il a permis de mobiliser des entreprises désireuses d étendre leur réseau y compris commercial, d accéder aux marchés publics avec clause sociale, et de valoriser leurs actions sociétales. Une majorité d entreprises du Bâtiment L action, qui s est inscrite dans le cadre d une préparation des entreprises aux projets du Grand Paris, a concerné majoritairement des entreprises du Bâtiment. A la marge, des entreprises d autres secteurs d activité, concernés par des difficultés de recrutement ou le développement des clauses sociales, ont été mobilisées. Une majorité de TPE (moins de 20 salariés) La part importante de petites entreprises (moins de 20 salariés) s explique par l atomisation du secteur du Bâtiment et le besoin exprimé par les petites entreprises de se faire connaître auprès de nouveaux partenaires. Trois quarts des rendez-vous ont été réalisés avec le dirigeant Afin d insuffler une réflexion sur la fonction employeur au plus haut niveau de l entreprise, les rencontres avec le dirigeant d entreprise ont été privilégiées. Une majorité d entreprises créées avant 2000 La part importante d entreprises créées avant 2000 montre que ce sont des structures plutôt matures qui ont accepté d ouvrir leurs portes. Des entreprises surtout implantées dans la petite couronne parisienne La prospection directe et le travail partenarial ont permis de rencontrer 48 entreprises situées dans la petite couronne parisienne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) dont 8 sont implantées dans un quartier CUCS. Au total, 11 entreprises (13%) ont leur siège social dans un quartier CUCS. 10. Le Grand Pari de l entreprise solidaire

11 02 Quelles sont les pratiques sociales et sociétales des TPE et PME? Le Grand Pari de l entreprise solidaire a pris place dans un contexte économique dégradé, marqué par l inquiétude des dirigeants et la recherche d opportunités d affaires. A posteriori, trois raisons principales semblent avoir motivé les dirigeants à nous rencontrer : - Un intérêt commercial et une recherche d opportunités d affaires - Comprendre les clauses sociales - valoriser leurs actions sociales et sociétales dans le but de mieux répondre aux appels d offres De ces rencontres individuelles ont émergé des constats qui ont permis de mettre en place des actions et de développer les pratiques sociales et sociétales de ces entreprises. Note méthodologique : les résultats présentés se fondent sur le renseignement des grilles d analyse du guide Entrepreneur responsable : pourquoi pas moi? exploités après les 82 rencontres individuelles. Ils témoignent des déclarations des dirigeants et des pratiques observées mais aussi d une stratégie de prospection ciblant particulièrement le secteur du BTP, sans pour autant avoir valeur de représentativité vis à vis des pratiques globales des TPE-PME franciliennes. Les enseignements tirés sont pourtant riches d informations dont l accès est habituellement difficile, signe de la portée innovante de la démarche menée par le CREPI. Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE.11

12 Les réalités de la RSE et de la GPEC dans le quotidien des TPE-PME Avant de rencontrer le CREPI, 77% des dirigeants n avaient jamais entendu parler de RSE ni de GPEC. Pour autant, rares sont les entreprises dans lesquelles aucune action en la matière n est menée. Consciemment ou non, par conviction ou par nécessité, les entreprises regorgent d initiatives qui favorisent la paix sociale et la réalisation de soi par le travail. Contribution à des évolutions professionnelles spectaculaires, embauche de demandeurs d emploi de longue durée, mise en place de binômes jeunes / seniors pour permettre la transmission de savoir-faire et répartir l effort, achats auprès du secteur protégé les actions exemplaires, bien que peu formalisées, sont nombreuses et variées. Parmi les 82 entreprises rencontrées, une quinzaine d actions de RSE ont été identifiées selon 4 thématiques : Parole de dirigeants «L entretien d évaluation est un exercice important pour mieux se connaître, mieux se comprendre, comprendre ce qui motive les gens, ouvrir une parenthèse» Diversité du personnel Emploi de jeunes de moins de 26 ans, en CDI ou en CDD (54%) Emploi de seniors de plus de 55 ans, en CDI ou en CDD (48%) Emploi de femmes à des postes traditionnellement masculins (6%) Emploi de travailleurs handicapés (27%) Dispositifs de recrutement favorisant l insertion professionnelle Accueil de stagiaires en découverte métier (44%) Emploi d alternants (38%) Emploi de personnes en Contrat Unique d Insertion ou en Contrat de génération (10%) Bien-être, formation et évolution des salariés Evolution professionnelle et mobilité interne (55%) Formation spécifique suivie par les tuteurs d alternants (2%) Formation suivie par des salariés éprouvant des difficultés avec l écrit (4%) Existence d un livret d accueil pour les nouveaux salariés / stagiaires (18%) Liens avec le territoire et engagement citoyen Diffusion des offres d emploi auprès d organismes publics et privés (56%) Mise en œuvre de clauses sociales (41%) Collaboration avec des Structures d Insertion par l Activité Economique (34%) Achats auprès d entreprises adaptées ou d ESAT (23%) Adhésion à une fédération professionnelle (60%) Même si leur démarche n est pas formalisée dans ces termes, 95% des entreprises mènent au moins une action de RSE Les entretiens individuels ont permis de repérer des sensibilités et des potentialités, y compris chez les dirigeants affichant un discours purement économique. Les actions exemplaires cohabitent avec les pratiques moins favorables à la RSE : dans une même entreprise, on peut observer des pratiques exemplaires en matière de formation et dans le même temps des pratiques de recrutement peu favorables à l égalité des chances. Tout en valorisant l existant, des marges de progression ont donc été identifiées et un accompagnement proposé, afin de modifier, rationaliser et développer les pratiques sociales et sociétales des entreprises. 12. Le Grand Pari de l entreprise solidaire

13 La question de l emploi des jeunes et des seniors Parole de dirigeants La mixité jeunes / seniors est-elle déjà dans les mœurs? Nous avons voulu regarder de plus près les pratiques des entreprises en la matière. Dans deux tiers des entreprises, les jeunes et/ou les seniors sont absents, faisant de la mixité jeunes / seniors une pratique peu courante. Pourquoi? En croisant deux axes, emploi de jeunes et emploi de seniors, et en réalisant des moyennes, nous avons identifié quatre groupes d entreprises qui permettent de dégager des tendances et des pistes d action : «Les entreprises mixtes» (33%) emploient à la fois des jeunes et des seniors. Il s agit des plus grosses entreprises visitées en termes d effectif (plus de 50 salariés). Ces entreprises sont implantées de longue date et l ancienneté y est élevée d où une présence notoire des seniors. Elles ont l habitude d accueillir des alternants et disposent des ressources humaines suffisantes pour assurer leur encadrement. La fonction ressources humaines y est structurée et incarnée par une personne dédiée qui formalise et diffuse les offres d emploi auprès d organismes publics et privés. «Les ni-ni» (32%), n emploient ni jeunes ni seniors. Il s agit d entreprises de plus de 20 salariés, dont le dirigeant, relativement jeune (46 ans en moyenne) se déclare prudent dans ses méthodes de recrutement : la cooptation est le moyen qu il préfère pour engager ses nouvelles recrues, ce qui l amène bien souvent à recruter des personnes au profil similaire au sien, ni trop expérimenté, ni trop jeune. «Les entreprises sans seniors» (21%) accueillent des jeunes mais les seniors y sont absents. Il s agit de TPE, dont le dirigeant (44 ans en moyenne), envisage mal comment intégrer un senior dans une équipe Contrat de génération, emploi franc... quelles opportunités pour les entreprises? «Le stage peut servir de prémices à un contrat d alternance, c est un moyen de tester le savoir-être» jeune. Ces entreprises forment des jeunes à leurs méthodes en recourant à l alternance. Une manière de pallier la pénurie de main d œuvre dans leur secteur. «Les entreprises sans jeunes» (14%) emploient des seniors mais aucun jeune. Il s agit là aussi de TPE, mais dirigées cette fois par des hommes eux-mêmes seniors (58 ans en moyenne) qui ont créé leur entreprise il y a plus de 20 ans. Le dirigeant s est entouré de collaborateurs fidèles et évite l embauche de jeunes dont il redoute la faible expérience et les besoins en encadrement. Primes à l embauche de jeunes, maintien dans l emploi de seniors l heure est à la promotion d emplois aidés en France. Conçus pour lutter contre la discrimination en raison de l âge ou du lieu de résidence du candidat, il nous est apparu que ces dispositifs pouvaient semer le trouble dans l esprit des dirigeants : ces derniers sont en effet incités à tracer des critères de recrutement auxquels ils n étaient pas toujours attentifs auparavant. S il est vrai que l âge, relié à l expérience, fait l objet d une attention particulière de la part des recruteurs, cela est apparu moins vrai pour le lieu de résidence. L appellation «quartier prioritaire» ou «ZUS» semble plus méconnue. Face à cette méconnaissance des contrats aidés chez les dirigeants, le CREPI s attache à les informer sur les priorités gouvernementales et aides auxquelles ils ont droit, tout en menant avec eux une réflexion de fond sur leurs critères de recrutement. Cette typologie nous enseigne que : L alternance est un vrai levier pour l emploi : ce dispositif est notamment massivement utilisé par les entreprises qui accueillent des jeunes. Même les petites entreprises (moins de 20 salariés) sont prêtes à accueillir un alternant, en particulier dans les secteurs souffrant d une pénurie de main d œuvre. Les liens des entreprises avec les acteurs de l emploi profitent aux jeunes : les entreprises qui diffusent leurs offres d emploi plutôt que de recruter par cooptation sont les plus nombreuses à accueillir des jeunes. Trois quarts des entreprises qui diffusent leurs offres auprès des acteurs de l emploi, accueillent des jeunes. Les représentations négatives sont tenaces et nuisent à l emploi des jeunes et des seniors : les dirigeants de moins de 50 ans sont moins enclins à accueillir des seniors ; parallèlement, 38% des dirigeants ont exprimé des jugements négatifs à l égard des jeunes (indiscipline, manque de motivation). Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE.13

14 les Achats responsables : de l obligation à la démarche volontaire Les achats responsables sont un levier majeur pour les entreprises qui souhaitent soutenir l emploi des publics en difficulté. Au sein des entreprises que nous avons rencontrées, les achats responsables ont été mesurés de trois manières : Les achats réalisés auprès du secteur protégé, pour soutenir l emploi de personnes en situation de handicap. La collaboration avec des Structures d Insertion par l Activité Economique, pour favoriser l emploi de publics en insertion (demandeurs d emploi de longue durée, jeunes sans qualification). La prise en compte volontaire des pratiques des fournisseurs et des sous-traitants en matière d insertion. 23% des entreprises effectuent des achats avec des ESAT ou des entreprises adaptées et 34% avec des Structures d Insertion par l Activité Economique. Au total, 41% des entreprises réalisent des achats responsables en coopérant avec un ESAT ou une EA et/ ou une SIAE. L obligation légale est un catalyseur indéniable : trois quarts des entreprises qui réalisent des achats avec le secteur protégé sont des PME d au moins 20 salariés, concernées par la loi du 11 février 2005 en faveur de l emploi des personnes handicapées. L obligation contractuelle est également une incitation forte. Ainsi, les entreprises croisent-elles le plus souvent la route des Structures d Insertion par l Activité Economique dans le cadre des clauses sociales qu elles mettent en œuvre. Initialement intégrées dans les marchés publics, les clauses sociales se développent également dans les marchés privés, ce qui démontre la volonté des donneurs d ordre d activer le levier des achats responsables pour stimuler la RSE chez leurs fournisseurs et sous-traitants. Ces derniers, souvent des TPE-PME, prennent progressivement conscience de ce nouveau critère de compétitivité pour remporter des marchés. Si celui-ci ne suffit pas à lui seul, il peut être décisif s il est le seul élément différenciateur. Les TPE et PME ont donc tout intérêt à développer des compétences sur ce sujet, et notamment sur les modalités de mise en œuvre des clauses sociales, pour être plus opérationnelles et compétitives dans leurs relations avec les donneurs d ordre. La prise en compte volontaire par les TPE- PME de critères sociaux dans le choix de leurs propres fournisseurs et sous-traitants apparait marginale mais elle existe : Un quart des entreprises qui achètent des produits ou services avec le secteur protégé sont des TPE proactives qui ne sont soumises à aucun obligation. Une entreprise a par ailleurs déclaré qu elle avait coopéré avec une SIAE en dehors de tout cadre obligatoire. Un potentiel à développer. 14. Le Grand Pari de l entreprise solidaire Zoom sur les clauses sociales et les relations commerciales entre entreprises et SIAE Apparues en France dans les années 90 pour faire face à la montée du chômage, les clauses sociales aussi appelées «clauses d insertion», ou «clauses d insertion sociale», sont une obligation contractuelle qui engage l entreprise titulaire d un marché à employer des personnes éloignées de l emploi. En 2011, selon l Observatoire économique des achats publics (OEAP), les clauses sociales ont été intégrées dans 4,1% des marchés publics supérieurs à euros, essentiellement de travaux et de services, contre 1,5% en Cette progression reflète une prise de conscience des acheteurs, que viendra confirmer la Charte RSE qui encadrera les projets du Grand Paris. Nous avons constaté que les entreprises répondaient le plus souvent aux clauses sociales en collaborant avec un type de SIAE. L accueil d intérimaires issus d Entreprises de Travail Temporaire d Insertion est de loin la modalité de réponse la plus connue et la plus courante, même si d autres modalités, comme la sous-traitance avec des SIAE, émergent dans les pratiques. Parmi les entreprises ayant mis en œuvre des clauses sociales dans le passé, 39% ont maintenu dans l emploi des personnes recrutées par ce biais (embauche en CDI), tandis que la moitié ont eu de mauvaises expériences (absentéisme du personnel, difficultés de management). Tant du côté des entreprises, que du côté des SIAE, une méconnaissance mutuelle, des inquiétudes et des incompréhensions existent. La sensibilisation, la formation et les mises en relation notament par le CREPI visent à y remédier.

15 03 résultats : Des actions concrètes et des perspectives nouvelles Les rencontres avec les dirigeants ont été des moments privilégiés permettant d entendre leurs difficultés et leurs besoins. Parmi les dirigeants rencontrés, 59% se sont déclarés prudents voire inquiets face à l avenir. Parmi eux, 19% se sont dits pessimistes quant à l avenir de leur entreprise, tandis qu un quart a exprimé son exaspération face aux pressions quotidiennes (formalités administratives, image négative du chef d entreprise en France). Un besoin de revalorisation s est fait sentir chez ces dirigeants. Au-delà des bonnes pratiques observées, le constat de ces difficultés et besoins a permis de mettre en place des actions d amélioration. Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE.15

16 Difficultés et besoins exprimés par les chefs d entreprise Obtenir des marchés (48%) et comprendre les clauses sociales (40%) Dans la perspective des projets du Grand Paris, les dirigeants d entreprises du Bâtiment ont souligné le contexte actuel de crise et leur préoccupation immédiate qui est d obtenir de nouveaux marchés. Dans ce contexte, les marchés publics sont perçus par certaines entreprises comme une nouvelle voie à explorer. En développement dans les marchés publics, mais aussi les marchés des bailleurs sociaux, et les marchés privés du BTP, les clauses sociales attisent la curiosité des dirigeants qui souhaitent comprendre leur fonctionnement. Parmi les entreprises ayant déjà mis en œuvre des clauses, la moitié ont eu de mauvaises expériences (absentéisme du personnel, difficultés de management). Un besoin de mieux comprendre les modalités de réponse à la clause et d être mieux accompagné a alors émergé. Se pose également la question des modalités d accès et des ressources nécessaires pour répondre à des marchés d envergure : ce questionnement est partagé à la fois par les petites entreprises et les SIAE. Les entreprises sont de plus en plus sollicitées pour présenter leurs pratiques sociales et sociétales dans leurs réponses aux appels d offres. Ainsi, un tiers des entreprises a exprimé le besoin d identifier leurs actions existantes pour structurer leur démarche, se différencier des concurrents et être plus compétitives. Recruter du personnel (33%) Malgré la crise, un nombre conséquent d entreprises a exprimé des besoins en recrutement (un tiers) et des difficultés à les satisfaire. Le recrutement par cooptation est très pratiqué même s il ne parvient pas à satisfaire tous les besoins. D où l importance d aller à la rencontre des entreprises pour déceler les opportunités de ce marché caché, et pour ces entreprises, de connaître les acteurs de l emploi à solliciter pour la diffusion des offres d emploi. Réussir à manager les jeunes (38%) Qu elles se fondent sur de mauvaises expériences ou non, les représentations négatives à l égard des jeunes sont tenaces. Plus d un tiers des dirigeants ont ainsi souligné leurs difficultés à manager les jeunes qu ils jugent peu motivés et mal formés. A travers la mise en place de stages, de contrats en alternance et un accompagnement pour le maintien dans l emploi, le CREPI tente de renverser ces tendances. Faire connaître et valoriser son métier (24%) Dans certains métiers du BTP, les besoins et difficultés de recrutement sont liés à un manque de main-d œuvre qualifiée, à une méconnaissance ou à un déficit d image du secteur. Les actions de découverte de métier, en particulier Ambassadeurs des métiers ou le Rallye pour l emploi ont montré leur efficacité pour mobiliser les dirigeants sur une action valorisante et créer des conditions différentes de rencontre, plus informelles que celles de l entretien, entre l employeur et d éventuelles recrues. Ces actions permettent aussi aux publics de préciser leur projet professionnel et de comprendre les attentes de l employeur. Parole de dirigeants «Quand les touristes vont en Egypte, en Chine ou en France, ils vont voir les pyramides, la Grande Muraille, Notre-Dame. De belles constructions faites par des gens du Bâtiment. Alors pourquoi l image du Bâtiment est-elle si dégradée en France?» 16. Le Grand Pari de l entreprise solidaire

17 Des solutions à taille humaine pour passer à l action Pour répondre aux besoins exprimés et favoriser des changements de pratiques, il s est agi d accompagner les dirigeants vers une meilleure prise en compte de la diversité, du bien-être des salariés et de l équilibre social des territoires sur lesquels leur entreprise intervient. Des solutions «à taille humaine» leur ont été proposées. L accompagnement du CREPI s est traduit par : L information et la sensibilisation sur les enjeux de recrutement, de formation, d anticipation des départs à la retraite, d achats responsables La mise en relation avec des relais locaux (opérateurs publics de l emploi, OPCA, fédérations professionnelles, SIAE ) et des candidats L organisation d actions pour associer les entreprises à des initiatives concrètes L accompagnement des entreprises dans la mise en œuvre de clauses sociales. Composer avec la mémoire de l entreprise pour conduire le changement L entreprise est le théâtre de routines et d événements qui marquent l organisation et influencent les décisions, parfois au-delà des personnes. Dans certains cas, cette mémoire pousse à l action : les dirigeants dont les meilleurs ouvriers ont été embauchés via l apprentissage ou une clause d insertion, se réengageront plus volontiers dans ce type d actions. Dans d autres cas, les expériences «traumatisantes» poussent les employeurs à l inertie. Nous avons rencontré des dirigeants qui se sont sentis trahis par le départ d un salarié fraîchement formé ; d autres ont regretté l embauche d un apprenti qu ils ont à peine vu à son poste ; d autres encore évitent désormais de répondre à des marchés avec clause sociale Tout l enjeu de la sensibilisation consiste dès lors à entamer un processus de réconciliation, en identifiant les raisons des précédents échecs, et en montrant que si des mesures sont prises, l histoire peut ne pas se répéter. Les entreprises rencontrées ont été rappelées dans les mois suivant l entretien afin de mesurer les changements opérés. Au total, ce travail a favorisé des changements de pratiques dans 70% des entreprises rencontrées individuellement. 70% Parmi ces changements de pratiques : Sur 22 recutements effectués par les entreprises durant la période, 11 jeunes de moins de 26 ans ont été recrutés dont 1 en contrat de génération. 5 personnes ont été recrutées en alternance, dont 2 dans le cadre d un contrat de professionnalisation lié à une clause sociale. 7 entreprises habituées à recruter par cooptation ont confié une offre d emploi au CREPI. 4 entreprises ont créé de nouveaux liens avec des acteurs de leur territoire pour la mise en place d un recrutement ou d une formation. 9 entreprises ont participé à l action Ambassadeurs des métiers ou à un Rallye pour l Emploi et ont fait découvrir à des demandeurs d emploi les métiers d étancheur, bardeur, couvreur, chaudronnier, ouvrier en pépinière, ouvrier espaces verts, mouleurfinisseur et agent de maintenance en chaufferie. 8 entreprises ont mis en valeur leurs actions de RSE dans leurs réponses aux appels d offres pour obtenir un marché public avec clause sociale. 5 entreprises se sont inscrites sur le site internet mis en place par la Région Ilede-France pour faciliter l accès des TPE-PME aux marchés publics. 1 entreprise a mis en place un livret d accueil pour améliorer l intégration de nouveaux salariés. 10 SIAE ont développé des liens commerciaux avec des entreprises. Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE.17

18 TPE-PME, grandes entreprises et Structures d Insertion par l Activité Economique : quelles synergies gagnantes? Au-delà des constats et des actions mises en place, ce projet nous a conduits à nous interroger sur les synergies et les liens «gagnant-gagnant» qui unissent des acteurs différents tels que des grandes entreprises, des TPE et des PME avec des Structures d Insertion par l Activité Economique. S il n y a pas de réponse au contour clair, le questionnement suscité mérite de guider la réflexion de ces acteurs à venir. Le Grand Pari de l entreprise solidaire a montré des synergies intéressantes entre les TPE-PME, les grandes entreprises, et les Structures d Insertion par l Activité Economique : La baisse actuelle des subventions publiques conduit les SIAE à vouloir développer leurs relations commerciales avec les entreprises (grandes entreprises et TPE-PME), notamment dans le cadre de marchés publics. Dans le même temps, le développement des clauses sociales dans les marchés publics et privés, conduit les entreprises à se rapprocher des SIAE. Les TPE-PME et les SIAE ont les mêmes problématiques de développement d activité et d accès aux marchés publics. Du fait des liens commerciaux qui les unissent, les grandes entreprises ont le pouvoir de mobiliser les TPE-PME et d initier, avec l aide d un partenaire, des changements de pratiques. En effet, 30% des 82 rencontres individuelles avec des TPE-PME ont été possibles grâce à l appui d une grande entreprise. Ces synergies posent de nouvelles questions Du côté des entreprises et du côté des SIAE, des inquiétudes et des incompréhensions existent. La sensibilisation, la formation et les mises en relation peuvent-elles seules y remédier? Dans une perspective de déploiement, les SIAE sont-elles dimensionnées et outillées techniquement pour répondre à plusieurs marchés? Peuvent-elles répondre à des besoins diversifiés sur chacun des territoires franciliens? Dans le cadre de leur propre démarche de RSE, d achats responsables ou pour former leurs sous-traitants aux clauses sociales, les grandes entreprises ont intérêt à mobiliser leurs sous-traitants sur les enjeux sociaux. Mais au-delà de l action ponctuelle menée par le CREPI, comment convaincre plus massivement les grandes entreprises de mobiliser leurs sous-traitants autour des enjeux sociaux de la RSE? Parole de dirigeants «Avant je ne connaissais que Pôle emploi.» «Je n avais pas conscience que nous avions si peu de jeunes. Nous avons fait une analyse de notre pyramide des âges.» «J avais une vision plus limitée de ce qu on appelle personnes en insertion.» «Depuis un an, il y a eu un peu de changement : j ai une deuxième apprentie chaudronnière! Et je suis devenu Maître Artisan.» 18. Le Grand Pari de l entreprise solidaire

19 conclusion L anticipation est au cœur de la RSE. Le Grand Pari de l entreprise solidaire a précisément permis aux dirigeants de prendre du recul et de se projeter dans l avenir. Si la crise économique complique cette projection en contraignant les dirigeants à l urgence de trouver des marchés, la RSE trouve toute sa place dans ce contexte. Pour être compétitives aujourd hui et demain, il est essentiel que les TPE-PME développent leur ancrage territorial en s entourant de partenaires locaux de l emploi et de la formation. Face aux difficultés de recrutement qui perdurent et aux nouvelles compétences à acquérir en matière d efficacité énergétique, il s agit dès à présent pour les entreprises de diversifier leurs pratiques. La GPEC est ainsi un véritable outil pour se prémunir des risques et saisir les opportunités. L objectif étant qu elles puissent répondre sereinement, le moment venu, aux nouvelles exigences du législateur et des clients mais également au départ d un salarié ou à un regain d activité. Cette action qui s inscrit dans la durée et dont l ensemble des effets se mesureront dans le temps, a montré les mérites d une dynamique partenariale au service des entreprises et de l emploi. Elle a aussi renforcé l idée que les TPE et PME ont en elles le potentiel pour développer leurs pratiques sociales et sociétales, en lien avec des partenaires pour les accompagner et insuffler un changement dans les mentalités. Le Grand Pari de l entreprise solidaire a enfin montré le caractère accessible de la RSE à travers la mise en place de solutions «à taille humaine», compatibles avec les capacités de l entreprise. Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE novembre mars 2014 Une action de sensibilisation des TPE et PME au volet social de la RSE.19

20 à propos du CREPI Ile-de-France Depuis 1997, le CREPI Ile-de-France réunit des entreprises qui s engagent pour favoriser le retour à l emploi de personnes qui en sont éloignées. Véritable passerelle entre les personnes en recherche d emploi et l entreprise, le CREPI mène un travail de terrain en concertation avec de nombreux partenaires. Objectif : favoriser l insertion professionnelle durable. Le CREPI Ile-de-France en 2013 : 36 entreprises adhérentes et 193 entreprises partenaires 480 personnes en recherche de solution professionnelle accompagnées Plus de 1000 contacts et relais auprès des partenaires de l emploi en Ile-de-France Le CREPI Ile-de-France est membre de la Fédération nationale des CREPI qui anime un réseau de 15 clubs régionaux. à l échelle nationale, 1300 entreprises, de la TPE à l entreprise du CAC 40, de tous secteurs d activités, sont engagées avec les CREPI. Plus de 3700 personnes ont été accompagnées en CREPI Ile de France 14 rue André Suarès PARIS iledefrance@crepi.org Publication du CREPI Ile-de-France Conception et rédaction : Rose-Marie Coulombel, Florence Emanuelli, Emmanuel Mascé et Patricia Thoral CREPI Ile-de-France, Mars Conception graphique : Yvonne Deprez - Impression : CFAG Nancy

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