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1 Document du Fonds International de Développement Agricole Réservé à usage officiel REPUBLIQUE DE GUINEE PROGRAMME NATIONAL D APPUI AUX ACTEURS DES FILIERES AGRICOLES (PNAAFA) VOLET «HAUTE-GUINEE» DOCUMENT DE CONCEPTION DE PROGRAMME Rapport principal et Annexes Division de l Afrique de l Ouest et du Centre Département de la Gestion des Programmes RAPPORT No. Octobre 2011

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3 REPUBLIQUE DE GUINEE PROGRAMME NATIONAL D APPUI AUX ACTEURS DES FILIERES AGRICOLES (PNAAFA) VOLET «HAUTE-GUINEE» Taux de change Poids et mesures Année budgétaire Sigles et acronymes Carte de la zone d intervention Résumé Cadre logique DOCUMENT DE CONCEPTION DE PROGRAMME Table des matières I. CONTEXTE STRATÉGIQUE ET JUSTIFICATION 1 A. Pays et contexte de développement rural 1 B. Justification du PNAAFA en Haute-Guinée 3 II. DESCRIPTION DU PROGRAMME 5 A. Zone d intervention et groupe cible 5 B. Objectifs, réalisations et indicateurs d impact 9 C. Composantes et résultats 9 D. Leçons apprises des projets passés ou en cours 14 III. MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME 15 A. Approche 15 B. Exécution du programme 16 C. Planification, suivi-évaluation et gestion des savoirs 21 D. Gestion financière, passation des marchés et gouvernance 23 E. Supervision 25 F. Identification des risques et mesures d atténuation 25 IV. COUTS, FINANCEMENT ET BENEFICES 26 A. Coûts du Programme 26 C. Résumé des bénéfices et analyse économique 28 D. Durabilité 29 ii ii ii iii v vi ix i

4 Annexes Annexe 1 Pays et contexte rural Appendice 1 Situation du pays Annexe 2 Pauvreté, ciblage et genre Annexe 3 Performance du pays et leçons du passé Annexe 4 Description détaillée du Programme Appendice 1 Mécanisme de financement des activités Annexe 5 Mise en œuvre Appendice 1 Plan d action pour gouvernance (GAC) Appendice 2 Organigramme Appendice 3 TdR des personnes clé du Programme Appendice 4 Plan de renforcement des capacités Annexe 6 Planification, suivi et évaluation, et gestion des savoirs Annexe 7 Gestion financière et décaissements Appendice 1 Flux financiers Appendice 2 TdR des auditeurs Annexe 8 Passation des marchés Appendice 1 Plan de passation des marchés pour 18 mois Annexe 9 Coûts et financement du Programme Annexe 10 Analyse financière et économique Annexe 11 Manuel d opérations et de mise en œuvre Annexe 12 Adhésion aux politiques du FIDA Appendice 1 Note d évaluation environnementale et sociale (NEES) Annexe 13 Contenu du Project Life File Annexe 14 Mapping de la chaîne de valeurs «riz» Annexe 15 Mapping de la chaîne de valeurs «igname» Annexe 16 Mapping de la chaîne de valeurs «maraîchage» Documents de travail (disponibles dans le Project Life File (PLF)) Document de travail I Document de travail II Document de travail III Document de travail IV Document de travail V Document de travail VI Document de travail VII Document de travail VIII Document de travail IX Document de travail X Développement de la filière riz Développement de la filière igname Développement de la filière maraîchage Organisations paysannes en Haute-Guinée Consolidation des Associations de Services Financiers Aménagements et infrastructures ruraux Coûts et financement du Programme Compétitivité, analyse financière et économique Note d évaluation environnementale et sociale Gestion fiduciaire et passation des marchés ii

5 TAUX DE CHANGE (juillet 2011) Unité monétaire = Franc guinéen (GNF) USD 1.00 = GNF 7500 GNF 100 = USD POIDS ET MESURES Système métrique ANNEE BUDGETAIRE Janvier à décembre SIGLES ET ACRONYMES ACA ADRAO AFD ANPROCA ASF BAD BID BRPR BSD BTGR CAFODEC CAI CAOPA CAR CECI CFC CP CNOP-G COSOP CRD CRG SA CRSC CVEP DAO DAOP DNGR DSRP DT EGP GNF FAO FIDA FMI FPFD FRPC FOGUIRED FUMA FUPRORIZ IDH IMF Agence de commercialisation agricole Centre du riz pour l Afrique Agence française de développement Agence Nationale de Promotion Rurale et de Conseil Agricole Association des services financiers Banque africaine de développement Banque islamique de développement Bureau Régional des Pistes Rurales Bureau de Stratégie et de Développement Bureau Technique du Génie Rural Centre d Appui et de Formation pour le Développement, l Epargne/Crédit et de l Education Civique Comité d approbation des interventions Centre d appui aux OPA Conseil Agricole Régional Centre d Etudes et de Coopération Internationale Fonds Commun pour les Produits de Base Comité de pilotage Confédération Nationale pour les Organisations Paysannes en Guinée Programme d options stratégiques pour le pays Communes rurales de développement Crédit rural de Guinée Société Anonyme Comité régional de suivi des contrats Comités villageois d entretien des pistes Dossiers d appel d offres Direction des Appuis aux Organisations Paysannes Direction Nationale de Génie Rural Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté Document de travail Equipe de gestion du pays Franc guinéen Organisation des Nations Unies pour l Agriculture et l Alimentation Fonds international de développement agricole Fonds monétaire international Fédération des paysans du Fouta Djalon Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance Fonds Guinéo-Italien de Reconversion de la Dette Fédération des unions maraîchères Fédération des unions de producteurs de riz Indice de développement humain Institutions de micro-finance iii

6 INADER Institut national pour l appui au développement rural IPPTE Initiative de réduction de la dette des pays pauvres très endettés IRAG Institut de recherche agronomique de Guinée KR2 Kennedy Round 2 LPDRB Lettre de Politique de Développement Rural à la Base MA Ministère de l Agriculture MAROPA Maison Régionale des Organisations Professionnelles Agricoles NLPDA Nouvelle Lettre de Politique de Développement Agricole OFID Fonds de l Organisation des pays exportateurs de pétrole pour le développement international OMD Objectifs du millénaire pour le développement ONG Organisation non gouvernementale OP Organisation paysanne OPA Organisation Professionnelle Agricole PACNOP Projet d appui à la CNOP PACV Programme d appui aux communautés villageoises PADER-BGN Projet d Appui au Développement Rural de la Basse-Guinée Nord PAPP Projet d Appui aux Populations Paysannes PDF Plans de développement des filières PDL Plan de développement local PDPEF Projet de développement des petits exploitants en Guinée forestière PEGRN Projet Elargi de Gestion Ressources Naturelles PIB Produit intérieur brut PIGRN Programme Intégré de Gestion des Ressources Naturelles PIP Programme d'investissements publics PME Petites et moyennes entreprises PNAAFA Programme national d appui aux acteurs des filières agricoles PNB Produit national brut PNDA Politique Nationale de développement agricole PNIR Programme National d Infrastructures Rurales POA Plan d orientation et d action PPDR-HG Programme Participatif pour le Développement Rural PRAADEL Projet de réhabilitation agricole et d appui au développement local au Fouta-Djalon PTA Plans de travail annuels PTBA Programme de travail et budget annuel PTF Partenaires techniques et financiers RAF Responsable administratif et financier RizBG Projet d Appui à la filière riz en Basse-Guinée RPSE Responsable Programmation, Suivi et Evaluation SCAC Service de Coopération et d Action Culturelle SE Suivi-Evaluation SG Secrétaire Général SI Système d information SIPAG Système d information sur les prix agricoles en Guinée SNPRV Service national de la promotion rural et de la vulgarisation SNSA Stratégie nationale de sécurité alimentaire SPGR Section Préfectorale du Génie Rural SPPR Section Préfectorale des Pistes Rurales TRIE Taux de rentabilité interne économique UCPISK Union des coopératives des producteurs d igname et de sésame UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine UNC Unité nationale de coordination iv

7 v

8 Contexte et justification RÉSUMÉ DU PROGRAMME En octobre 2008, le Gouvernement de Guinée et le FIDA ont adopté le Programme d options stratégiques pour le pays basé sur les résultats (RB-COSOP) pour la période , qui contribuera à l atteinte des objectifs du DSRP-2, de la Politique nationale de développement agricole Vision 2015 (PNDA) et du Programme national d investissement agricole (PNIA). Ce RB-COSOP propose de regrouper les interventions du FIDA pour le secteur agricole dans le Programme national d appui aux acteurs des filières agricoles (PNAAFA). Le PNAAFA vise le développement des filières agricoles avec comme porte d entrée les fédérations et unions paysannes, membres de la Confédération des Organisations Paysannes de Guinée (CNOP-G), avec comme but de contribuer à la lutte contre la pauvreté rurale. Le FIDA appuie ainsi l émergence forte des organisations paysannes dans les filières agricoles en Guinée. Les autres acteurs en amont et en aval de la filière seront atteints à travers leurs partenariats avec ces unions et fédérations. Le PNAAFA est entré en vigueur en 2010 et a démarré ses activités en mai Il couvre les régions de la Guinée Forestière et de la Moyenne Guinée à travers un financement FIDA d environ USD 22 millions, dont USD 13,3 millions sous forme de prêt et USD 8,7 millions sous forme de don. Sa zone d intervention sera élargie progressivement en Haute-Guinée et Basse-Guinée, au moyen de financements supplémentaires, afin de couvrir l ensemble du territoire national. Ce document propose un financement supplémentaire d USD 9,1 millions pour une extension géographique du PNAAFA en Haute-Guinée. La formulation de l extension géographique du PNAAFA en Haute-Guinée a démarré en mars Le processus a permis également d adapter certains mécanismes du Programme à un nouveau contexte, caractérisé par : (a) les meilleures capacités de gestion de la CNOP-G et des fédérations paysannes en Guinée ; et (b) les expériences des projets d urgence avec les organisations paysannes (multiplication des semences, importation d intrants, etc.). Une analyse participative de la phase de démarrage avec les organisations paysannes et l équipe du PNAAFA a permis d affiner les approches et procédures. Toute simplification de l approche et des mécanismes de planification et de mise en oeuvre, proposée dans le présent document, sera donc appliqué à l ensemble du Programme national. Ciblage et genre En Haute-Guinée, le PNAAFA interviendra dans la région administrative de Kankan à partir de Il s agit de cinq (5) préfectures, notamment Kankan, Kérouané, Mandiana, Siguiri et Kouroussa. La Haute-Guinée demeure la région la plus pauvre du pays avec un Indice de pauvreté de 67,5% (DSRP-2). Le Programme se concentrera d abord sur les filières vivrières de spécialisation de la Haute-Guinée, notamment le riz, le maraîchage et l igname. Ceci permettra également de consolider les acquis du Projet participatif de développement rural en Haute-Guinée (PPDR-HG) du FIDA. Le PNAAFA cible les petits producteurs agricoles pauvres membres de la CNOP-G, engagés dans les filières retenues et capables de mettre à profit les opportunités offertes par le programme. Le PNAAFA accordera une attention particulière aux catégories les plus vulnérables dont les femmes et les jeunes ruraux. Il cible également les autres acteurs situés en amont et en aval des filières parmi lesquels les artisans regroupés en associations professionnelles et dont les métiers sont directement liés à l agriculture et à l agroalimentaire. Le Programme adoptera une stratégie de ciblage inclusive et sensible au genre à travers un appui au Collège des femmes de la CNOP-G, qui consistera en: (i) aborder de manière approfondie les aspects de genre dans les filières et dans les organisations vi

9 paysannes; (ii) assurer la participation des femmes dans les activités financées; (iii) encourager la formation des leaders féminins au sein des OPA ; et (iv) prioriser le financement d activités qui auront un impact direct sur les conditions de vie des femmes et des jeunes pour leur insertion dans le monde actif. Objectifs L objectif général du Programme est d améliorer les revenus des petits producteurs agricoles. L objectif spécifique est d améliorer la production et la productivité des petits producteurs dans le développement des filières agricoles porteuses. Approche Le PNAAFA appuiera le renforcement institutionnel et les activités économiques des unions et des fédérations à travers le financement de leurs Plans d orientation et d action (POA). L appui leur permettra de développer les filières ciblées et d intensifier les services offerts aux petits producteurs agricoles. Le renforcement des fédérations devra assurer à terme la maîtrise d œuvre déléguée, ainsi qu une internalisation des services aux membres. Il s agira de les responsabiliser dès le départ, mais graduellement, en prenant soin de les accompagner et de les renforcer. Dès le démarrage, la CNOP-G nationale et régionale et toute fédération de niveau de maturité 4 seront en mesure d assumer le rôle de maître d œuvre déléguée. En revanche, pour les fédérations ayant un niveau de maturité de 1 à 3, l accompagnement par la Représentation régionale de la CNOP-G et par l Unité régionale de coordination (URC) sera initialement indispensable. Le transfert des responsabilités sera progressif, au fur et à mesure que leur maturité avancera. Composantes Composante A : Appui aux organisations paysannes Appui institutionnel aux organisations paysannes (sous-composante A1). Le résultat attendu de la sous-composante est une meilleure structuration des fédérations, des unions et des groupements de base. Au niveau de chaque région, le Programme signera des contrats de performance avec les représentations régionales de la CNOP-G pour la mise en œuvre des activités suivantes: (i) la structuration des fédérations et unions ; (ii) la formation des leaders et des membres; (iii) la tenue des cadres de concertation, de planification et d auto-évaluation ; (iv) la facilitation de la préparation des plans d action des fédérations et unions; et (v) la facilitation de la mise en œuvre des activités économiques (sous-composante A2). Appui économique aux organisations paysannes (sous-composante A2). Le résultat attendu est le développement des activités économiques des OP faîtières et de leurs membres. Le PNAAFA financera certaines activités des OP faîtières et de leurs groupements qui cadrent dans le développement des filières ciblées et qui sont retenues dans les POA. Les catégories d appui éligibles sont les suivantes : (i) la mise en place et le fonctionnement d un dispositif de conseil technique et commercial ; (ii) la mise en place d un dispositif interne de multiplication et de diffusion de semences améliorées ; (iii) la mise en place de systèmes pilotes d approvisionnement en intrants (engrais, produits phytosanitaires) ; (iv) l appui à l amélioration des systèmes de récolte et postrécolte, de transformation, de conditionnement, de commercialisation ; (v) l acquisition des équipements agricoles ; (vi) des nouveaux aménagements, la réhabilitation de périmètres aménagés fortement dégradés, la formation des producteurs à la gestion des périmètres, ainsi que les mesures de protection environnementale ; et (vii) les infrastructures économiques des OPA. Composante B : Appui aux services publics et à la finance rurale Appui institutionnel aux services publics (sous-composante B1). Les principaux services techniques au niveau régional, impliqués dans la mise en œuvre, recevront un appui vii

10 institutionnel. L Inspection régionale de l agriculture (IRA) sera concernée dans le suivi des activités ; elle assurera également la coordination des services publics pour la mise en œuvre, la liaison avec les autorités régionales et la cohérence avec les plans de développement régionaux. Le Bureau de stratégie et de développement (BSD) du Ministère de l Agriculture (MA) recevra un appui institutionnel pour le suivi de la mise en œuvre. Le BSD sera chargé de la préparation des rapports d analyse des filières ciblées, et, au niveau national à travers le Système d information sur les prix agricoles en Guinée (SIPAG), il poursuivra la collecte des informations sur les prix et les marchés des produits agricoles et des intrants, ainsi que leur diffusion via la radio rurale. Appui à la finance rurale (sous-composante B2). Financement des filières. Afin de faciliter le financement des filières, et l accès aux intrants en particulier, le PNAAFA adoptera une stratégie différenciée en fonction des groupes cibles, de leurs capacités financières et des types d objets de financement. Pour ce faire, le PNAAFA pilotera en Haute-Guinée la mise en place des fonds de réserve pour les fédérations au niveau des banques commerciales. Ces fonds seront initialement crées à travers le paiement des intrants (dotation du Programme) par les membres des fédérations et pourront être utilisés comme un fonds de garantie pour l obtention de crédits auprès des banques commerciales. Consolidation des ASF. Le résultat attendu est une pérennisation des ASF. Le FIDA a appuyé la création de 107 ASF depuis 2000 à travers ses différents programmes et projets. Depuis 2005, plusieurs bailleurs de fonds ont répliqué le concept ASF et ont mis en place des lignes de crédit pour le financement des activités liées à l agriculture. Globalement, 227 ASF ont été créées en Guinée et toutes bénéficient de l encadrement du CAFODEC, une ONG assurant les fonctions de faîtière des ASF. Les ASF seront assainies, et leurs capacités ainsi que celles du CAFODEC seront renforcées dans le cadre du partenariat existant entre le FIDA et l UNCDF. Une harmonisation de la stratégie d appui au CAFODEC et aux ASF par les partenaires au développement est en cours et sera poursuivie, en ligne avec les nouvelles orientations du Gouvernement pour la finance rurale. Composante C : Coordination, suivi-évaluation et gestion des savoirs Afin d assurer une mise en œuvre efficace en Haute-Guinée, le Programme prendra en charge l établissement et le fonctionnement d une Unité régionale de coordination (URC) à Kankan, qui dépendra de l Unité nationale de coordination (UNC), basée à Conakry. L URC sera basée au niveau du siège de l ancien PPDR-HG à Kankan. Mise en œuvre Le Programme sera placé sous la tutelle du MA qui assurera la maîtrise d ouvrage. La concertation nationale sera assurée par le Comité de pilotage (CP) du PNAAFA. Les leaders des organisations paysannes représenteront au moins 50% du quorum du CP. Suivant le schéma prévu en Moyenne Guinée et en Guinée Forestière, la mise en œuvre des activités en Haute-Guinée sera sous la responsabilité de l Unité nationale de coordination (UNC) du PNAAFA à travers une Unité régionale de coordination (URC), basée à Kankan. Pour la mise en œuvre de la sous-composante A1, l UNC signera une convention cadre avec la CNOP-G au niveau national et des contrats de performance avec les représentations régionales. Les fédérations assureront la maîtrise d œuvre déléguée de la sous-composante A2. Des conventions tripartites seront signées entre chaque fédération partenaire ayant un niveau de maturité de 1, 2 ou 3 d une part, l URC et la représentation régionale de la CNOP-G d autre part. Les fédérations partenaires ayant un niveau de maturité de 4 signeront un contrat de performance avec l UNC (avec copie à la CNOP-G régionale) et assurera elle-même la maîtrise d œuvre déléguée. Ces conventions et contrats de viii

11 performance préciseront l appui économique à apporter aux fédérations. Une assistance technique nationale et internationale sera mobilisée afin d appuyer l UNC, la CNOP-G et les fédérations dans la gestion. Pour la consolidation des acquis des ASF, le PNAAFA signera un contrat de prestation de services avec le CAFODEC. Le processus de planification et de suivi-évaluation participatif est intégré dans les mécanismes déjà en place, notamment les Conseils agricoles régionaux (CAR) par la CNOP-G et les mini-car par les fédérations. Coûts et financement Les coûts totaux du PNAAFA en Haute-Guinée, incluant les imprévus physiques et financiers, sont estimés à 10,99 millions d USD (95,3 milliards de GNF sur une période de cinq ans. Les coûts de base sont de 10,1 millions d USD (75,8 milliards de GNF) auxquels s ajoutent 9% d imprévus. La part en devises étrangères est estimée à 31%. Le FIDA financera le PNAAFA à raison d un don de 9,1 millions d USD. La contribution du Gouvernement au financement du Programme est estimée à 1,5 millions d USD) soit 13,5% des coûts totaux. La contribution des bénéficiaires est de 0,40 millions d USD, soit 3,7% du coût total du Programme. Le FIDA explorera des possibilités de cofinancement du PNAAFA par d autres bailleurs de fonds. Les bénéficiaires cofinanceront les infrastructures, les aménagements et les équipements. Bénéficiaires et bénéfices Le principal groupe cible sont les membres des 3 fédérations ciblées (FUPRORIZ, FUMA et UCPISK). Au moins paysans, membres de ces fédérations, seront atteints directement par le Programme. Les principaux bénéfices au niveau des acteurs des filières seront une augmentation des revenus et une amélioration des conditions de vie des populations rurales, grâce à l amélioration de la productivité ; les revenus additionnels varient entre 0,86 et 3 millions de GNF par hectare (entre 114 et 203 USD) pour le riz, 2,6 et 4,9 millions de GNF par hectare pour l igname (entre 343 et 658 USD par hectare), et 6,8 millions de GNF pour 1000 m² (900 USD) pour l horticulture. Les femmes seront les premières bénéficiaires des formations, de l introduction de la mécanisation et des technologies modernes aux différentes étapes de la chaîne. Au moins 50% des bénéficiaires seront des femmes. Avec la professionnalisation et l accroissement des services offerts par les organisations faîtières, un mouvement croissant d adhésion aux fédérations et unions va s opérer. La professionnalisation des organisations paysannes en Haute-Guinée s accompagnera d une bonne gouvernance, d une plus grande capacité d autofinancement, et émergera un mouvement paysan plus fort et incontournable. Actuellement, le niveau de maturité des fédérations ciblées est estimé à 3 pour la FUPRORIZ, 2 pour la FUMA et 2 pour UCPISK. L objectif est d arriver à un niveau de maturité de 4, 3 et 3 en année 5. Durabilité et stratégie de sortie La probabilité de pérenniser les réalisations du PNAAFA à long terme est élevée. Le partenariat avec la CNOP-G, les fédérations et les unions, qui sont des structures existantes et pérennes, représentatives et supportées par la base paysanne, comme maître d œuvre délégué, constitue un moyen privilégié de pérennisation des acquis. Le renforcement institutionnel et économique des fédérations et des unions doit aboutir à une plus grande autonomie, qui sera assurée par une mobilisation des ressources internes (adhésions et cotisations des membres) et éventuellement un prélèvement sur les recettes (vente d engrais et herbicides aux membres, commercialisation groupée, etc.). ix

12 Le Programme ne devrait pas entraîner d impacts négatifs significatifs en matière environnemental et social et par conséquent il sera classé dans la catégorie B. Des mesures de mitigation de l impact environnemental et social sont prévues. x

13 CADRE LOGIQUE DU PNAAFA Résumé descriptif Indicateurs 1 Source de vérification Risques/hypothèses xi Objectif général Améliorer les revenus des petits producteurs agricoles en Guinée Objectif spécifique Améliorer la production et la productivité des petits producteurs dans le développement des filières agricoles porteuses Composante A : Appui aux Organisations Paysannes Résultat A1: une meilleure structuration des fédérations, des unions et des groupements de base Produits : conseillers de zone, formation institutionnelle (*indicateurs SYGRI) - Baisse de l indice de pauvreté au niveau des CRD et des préfectures 2 - La prévalence de la malnutrition chronique des enfants de moins de 5 ans passe de x% à y% * - L indice d accumulation de biens a augmenté d au moins 5% pour 50% des petits producteurs ciblés * membres des fédérations ont accès aux services * - 40% des membres ( paysans) ont adopté au moins une technologie conseillée (par genre et classe d âge)* - Les productions de riz, igname, maraichage ont augmenté de 50%, 100% et x% * - Les rendements du riz de l igname et du maraichage ont augmenté de x% à y% - Deux fédérations (maraichage et igname) ont un niveau d autonomie de 3, une fédération (riz) de Au moins 20% des unions ont un niveau d autonomie de 4 et 50% de groupements de base (sur 669) ont bénéficié d un appui direct - % de femmes élues dans les unions et fédérations a augmenté de x% à y%* personnes sont formées dans les différents thèmes* personnes sont alphabétisées - DSRP. Enquête Intégrée de Base pour l Evaluation de la Pauvreté (indice de pauvreté) - UNDP. Human Development Report. - PAM & UNICEF (enquêtes sur la malnutrition ) - Enquête de référence - Enquête auprès des paysans - Rapports CNOP-G et fédérations - Enquête d opinion auprès des membres des OPA. - Rapports d analyse de la compétitivité (BSD) - Rapports de supervision - Diagnostic institutionnel participatif (DIP) de la CNOP- G - Rapports de la CNOP-G - Rapports de suivi-évaluation - Rapports de supervision - Rapports semestriels de SE - Rapports de la CNOP-G - Rapports de supervision - Instabilité élevée et corruption - Manque de bonne gouvernance et faible capacité de gestion des fédérations et unions. FONDS INTERNATIONAL DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE Programme National d Appui aux Acteurs des Filières Agricoles 1 Dans la mesure du possible, tous les indicateurs seront désagrégés par genre et par âge. Et les pourcentages seront définis par l enquête de référence. 2 Basé sur l Enquête Intégrée de Base pour l Evaluation de la Pauvreté. La dernière enquête était réalisée en Les critères d évaluation des niveaux d autonomie sont décrits en Annexe 6.

14 Résultat A2: les activités économiques des OP faîtières et leurs membres sont développées Produits : conseil agricole, accès semences, aux intrants et aux équipements, mise en marché et valorisation, recherche-action, aménagements hydroagricoles, infrastructures de commercialisation FONDS INTERNATIONAL DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE - 33 Plans d orientation et d action sont formulés et/ou mis à jour (30 unions et 3 fédérations) - Chaque fédération finance son dispositif interne d appui-conseil - Au moins 40% des membres des OP reçoivent des services de leurs OP - Chaque fédération autofinance ses besoins en semences, en intrants et en équipements ha de périmètres hydro-agricoles sont fonctionnels paysans ont accès à des périmètres hydroagricoles aménagés* comités de gestion sont opérationnels* personnes encadrées par le conseil agricole des fédérations* paysans ont accès aux semences améliorés équipements moyens sont achetés ha de périmètres rizicoles sont réhabilités ha de nouveaux périmètres rizicoles sont aménagés ha de périmètres maraîchers sont aménagés - 26 magasins de stockage sont construits Composante B : Appui aux services publics et à la finance rurale Réalisation B1 : Meilleur accès à l information sur les prix et marchés Réalisation B2 : Qualité de la finance rurale améliorée - Publication mensuelle des prix par SIPAG dans les 4 régions naturelles de la Guinée - 15 ASF viables sur 20 (viabilité calculée sur la base des indicateurs dans le tableau de bord en Annexe 6) Composante C : Gestion des savoirs et coordination du Programme Réalisation C2 : Gestion des savoirs & communication - Nombre d innovations capitalisées et partagées avec d autres communautés - Plateforme d échange opérationnelle - Enquêtes ponctuelles - Rapports de la CNOP-G et des faîtières - Rapports de supervision - Rapports semestriels de SE - Rapports de la CNOP-G et des faîtières - Rapports du BTGR et du BRPR - Rapports de supervision - Rapports de supervision - Audit des ASF - Rapports du CAFODEC - Rapports de suivi-évaluation - Rapports de supervision et de revue à mi-parcours - Faible taux d adoption par les membres - Choix de sites problématiques pour les aménagements et infrastructures - Qualité du matériel végétal de base - Disfonctionnement du marché national d engrais et d herbicides - Mauvaise passation des marchés - Faible capacité des services techniques - Faible rentabilité des ASF xii

15 REPUBLIQUE DE GUINEE PROGRAMME NATIONAL D APPUI AUX ACTEURS DES FILIERES AGRICOLES (PNAAFA) VOLET «HAUTE-GUINEE» DOCUMENT DE CONCEPTION DE PROGRAMME Ŕ RAPPORT PRINCIPAL Contexte économique général I. CONTEXTE STRATÉGIQUE ET JUSTIFICATION A. Pays et contexte de développement rural 1. Malgré ses potentialités énormes dans les secteurs agricole et minier, la Guinée est l un des pays les plus pauvres au monde, avec un Produit national brut (PNB) par habitant de 350 USD en Depuis l année 2000, la situation socio-économique de la Guinée s est fortement dégradée à cause des crises politiques, sociales, économiques et de gouvernance, ainsi que l impact des guerres civiles au Liberia et en Sierra Leone et de la crise en Côte d Ivoire. De plus, le pays a été frappé de plein fouet par les crises pétrolière, alimentaire et financière durant la période Ce cadre macroéconomique défavorable n a pas facilité la mise en œuvre des deux cycles du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP 1 et 2) de et de Il n a pas permis de réaliser les objectifs de croissance et de progrès sensibles dans l atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). La croissance économique était en moyenne de 2,5% durant la période et de 2,1% par an durant celle de Ce taux de croissance est structurellement trop faible pour favoriser une baisse significative de la pauvreté. 2. La détérioration des conditions socio-économiques du pays depuis 2000 a eu des fortes implications sur la vie quotidienne des populations. L Indice de pauvreté humaine (IPH) est passé de 49% en 2002, à 54% en et à 58% 5 en L Indice de développement humain (IDH) 6 a baissé de 0,44 en 2005 à 0,34 en La pauvreté en Guinée est un phénomène essentiellement rural. Environ 63% de la population rurale est pauvre. La population rurale contribue pour 87% à la pauvreté globale et à 90% de l extrême pauvreté. La Haute-Guinée (67,5%), la Moyenne Guinée (55,4%) et la Guinée Forestière (54,4% 7 ) demeurent les régions les plus pauvres du pays. D après les résultats de l Enquête sur la Sécurité Alimentaire conduite en Guinée en par le Programme alimentaire mondiale (PAM), 32% des ménages ruraux guinéens sont en insécurité alimentaire et 40% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique. L agriculture comme source de croissance économique 3. Le secteur rural (agriculture, élevage, pêche, forêts) représente environ 25% du Produit intérieur brut (PIB), mais concerne près de 70% de la population. La croissance du secteur agricole fluctue traditionnellement autour de 3,3% par an, en parallèle avec la croissance de la population. Elle est surtout induite par l augmentation des superficies cultivées. Les rendements et la productivité par contre ont très peu évolué et restent largement inférieurs au potentiel. Le secteur agricole est encore loin d être le moteur de 4 DSRP-II Extrapolation sur la base des statistiques de UNDP. Human Development Report, DSRP-II (Les statistiques de pauvreté sont basées sur l Enquête Intégrée de Base pour l Evaluation de la Pauvreté de ) 8 PAM. Enquête sur la Sécurité Alimentaire

16 Programme National d Appui aux Acteurs des Filières Agricoles (PNAAFA) volet «Haute-Guinée» développement du pays et capable de pouvoir garantir l autosuffisance alimentaire 9. En dépit de son potentiel agricole riche et varié, de la complémentarité de ses régions naturelles, d'une très bonne pluviométrie, plus d'un ménage sur trois ne peut satisfaire ses besoins alimentaires ni en quantité, ni en qualité. Cette situation paradoxale s'explique par la persistance d'une majorité de petites exploitations orientées vers une agriculture traditionnelle, caractérisées par une taille de 2 ha en moyenne, des systèmes extensifs et peu productifs (en dehors de certaines plantations et périmètres rizicoles aménagés), par un faible taux d'équipement et d'utilisation d'intrants et une très faible capacité d'investissement. A ces facteurs, il faut ajouter d'importantes pertes postrécolte, une transformation artisanale et une commercialisation atomisée, informelle et avec des coûts de transaction élevés. Les paysans guinéens produisent essentiellement pour l autoconsommation et pour le marché national. Néanmoins, certains flux d exportation de produits du cru sont déjà importants entre la Guinée et les pays voisins. Il s agit de la pomme de terre, de l huile de palme, de l igname et de la mangue. La tomate, l oignon et le riz par contre, sont surtout cultivés pour le marché local qui est déficitaire pour ces produits. 4. Sur le plan économique, le défi d une réduction de la pauvreté rurale en Guinée équivaut dans une large mesure à celui d un développement accéléré des filières agricoles. Ce développement sera nécessairement accompagné par une meilleure gestion des ressources hydriques, une adoption des technologies améliorées de production, et une professionnalisation des paysans et des réseaux d approvisionnement en intrants et de commercialisation des productions. D ailleurs, l accès aux débouchés sous régionaux est une condition préalable pour le développement des filières agricoles en Guinée. Ce développement des filières agricoles est fortement tributaire d une absence des services étatiques et des déficiences du cadre institutionnel et réglementaire, liées à la modicité et à l insuffisance d infrastructures de base pour soutenir la croissance et la modernisation de l économie rurale. Emergence des organisations paysannes 5. Les organisations paysannes (OP) se sont développées et continuent à se structurer rapidement dans l environnement macro-économique défavorable de la Guinée. Elles s organisent pour rendre des services économiques à leurs membres, tels que le conseil agricole, l achat groupé des intrants, la multiplication des semences et des tentatives de vente groupée. La Guinée compte actuellement près de organisations paysannes sous le couvert de la loi L/2005/014/AN. La Confédération nationale des organisations paysannes de Guinée (CNOP-G) a 14 fédérations membres, qui représentent 231 unions dans les quatre (4) régions naturelles du pays. Ces fédérations et unions sont à des niveaux de maturité très différents, mais elles se renforcent de façon continue. La CNOP-G et les fédérations les plus fortes assurent déjà la maitrise d œuvre de plusieurs projets des partenaires techniques et financiers (PTF). Elles jouent également un rôle dans le développement des filières agricoles et constituent ainsi un modèle pour les autres. Contexte politique et institutionnel 6. Le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP-2) 10 de la Guinée, adopté en 2007, a parmi ses principaux objectifs, la réduction significative de la pauvreté et l amélioration des conditions de vie des populations. La Guinée s est dotée également en 2007, d une Politique nationale de développement agricole, Vision 2015 (PNDA), qui a comme ambition le développement des filières agricoles. La PNDA vise en 2015, une agriculture à caractère familial dominant mais intensive et durable. Elle devra garantir la souveraineté alimentaire et être attractive pour les capitaux privés de manière à profiter de ses avantages comparatifs sur les marchés national, régional et 9 Programme National d Investissement Agricole Le DSRP est en cours de préparation. 2

17 international. Le Plan national d investissement agricole (PNIA), adopté en 2010 pour la période , est composé des programmes suivants : (i) le développement durable de la riziculture, (ii) la diversification de l agriculture pour la sécurité alimentaire, (iii) la promotion des exportations agricoles et de l agrobusiness, (iv) la gestion intégrée des ressources naturelles renouvelables, et (v) le renforcement institutionnel et la coordination de la mise en œuvre du PNIA Les services publics du secteur agricole disposent de techniciens de qualité au niveau des régions et des préfectures, comme par exemple l Agence nationale de promotion rurale et de conseil agricole (ANPROCA), le Bureau technique du génie rural (BTGR), le Bureau régional des pistes rurales (BRPR) et les Centres de recherche agronomiques (CRA) 12. Cependant leur capacité opérationnelle et leur motivation se trouvent très amoindries par la longue crise institutionnelle et un sous-financement structurel. Leurs interventions se font surtout sur une base contractuelle avec les rares projets de développement, négociée directement au niveau des régions entre les parties prenantes. B. Justification du PNAAFA en Haute-Guinée 8. En octobre 2008, le Gouvernement de la Guinée et le FIDA ont adopté le Programme d options stratégiques pour le pays basé sur les résultats (RB-COSOP) pour la période , qui contribuera à l atteinte des objectifs du DSRP-2, de la PNDA et du PNIA. Le COSOP propose de structurer le Programme de pays du FIDA en deux volets : i. le Programme d appui aux communautés villageoises, phase II (PACV-II), qui appuie le processus de décentralisation et de développement local avec comme porte d entrée la Commune rurale de développement (CRD) sur la base d un Plan de développement local (PDL); ii. le Programme national d appui aux acteurs des filières agricoles (PNAAFA), qui pilote les interventions du FIDA dans le secteur agricole avec comme porte d entrée les organisations paysannes faîtières sur la base de leurs Plans d orientation et d action (POA). Le PNAAFA assure la mise en œuvre des objectifs 2 et 3 du RB-COSOP. 9. Le PNAAFA est un programme national, entré en vigueur en 2010, et qui a démarré ses activités en mai Il couvre les régions de la Guinée Forestière (préfectures de Lola, Yomou, N Zérékoré, Beyla, Macenta, Guéckedou, Kissidougou) et de la Moyenne-Guinée (préfectures de Labé, Mali, Tougé, Koubia, Lelouma, Pita, Dalaba et Mamou) à travers un financement FIDA d environ 22 millions d USD, dont 13,3 millions d USD sous forme de prêt et 8,7 millions d USD sous forme de don. Sa zone d intervention sera élargie progressivement à la Haute-Guinée et la Basse-Guinée au moyen de financements supplémentaires, afin de couvrir l ensemble du territoire national. Ce document propose l extension du PNAAFA dans la région de la Haute- Guinée. 10. Le PNAAFA vise le développement des filières agricoles avec comme porte d entrée les fédérations et les unions paysannes membres de la Confédération des organisations paysannes de Guinée (CNOP-G). Ces fédérations sont souvent structurées par filière agricole. Le PNAAFA appuiera le renforcement institutionnel et économique des organisations paysannes de base, de leurs unions et fédérations à travers le financement des leurs Plans d orientation et d action (POA). Les acteurs en amont et en aval de la filière seront atteints à travers leurs partenariats avec les unions et les fédérations 11 Le Plan national d investissement agricole et sécurité alimentaire (PNIASA) est en cours de formulation. 12 Démembrements régionaux de l Institut de recherche agronomique de Guinée (IRAG). 3

18 Programme National d Appui aux Acteurs des Filières Agricoles (PNAAFA) volet «Haute-Guinée» paysannes. Parfois, les unions des transformateurs de produits agricoles sont membres des fédérations paysannes L utilisation des organisations paysannes comme porte d entrée pour le développement des filières et la réduction de la pauvreté rurale est inévitable. Premièrement, le développement des filières agricole est fortement tributaire d une faiblesse des services étatiques et des déficiences du cadre institutionnel et réglementaire, liées à la modicité et à l insuffisance d infrastructures de base pour soutenir la croissance et la modernisation de l économie rurale. Deuxièmement, les OP sont les seules institutions ayant une capacité de mobilisation massive des petits producteurs agricoles. Troisièmement, les quelques innovations d envergure dans les filières agricoles depuis dix ans ont été réalisées par les OP, parfois avec les services publics dans un rôle de prestataire de service ponctuel. Quatrièmement, une analyse de la chaîne de valeurs ciblée démontre l impact potentiel sur la pauvreté rurale 14. Pour la filière riz, il est surtout important de résoudre les contraintes en amont, le commerce étant relativement compétitif. Pour le développement de la filière igname, il s agit de renforcer le pouvoir de marché du producteur, qui est minimal. Le producteur agricole dépend souvent du crédit du commerçant. Dans la filière «maraîchage», l innovation est actuellement surtout freinée par une faible structuration des producteurs qui ont un accès difficile aux intrants et un faible pouvoir de marché. 12. Afin de pérenniser ses impacts, le PNAAFA assurera le renforcement économique des organisations paysannes à travers : (i) la mise en place ou le renforcement d un dispositif d appui conseil technique et commercial au sein des fédérations ; et (ii) la mise en place de mécanismes internes d accès aux facteurs de production (semences, engrais, produits phytosanitaires, petite mécanisation). De plus, il subventionnera la réalisation d aménagements hydro-agricoles, d infrastructures de post-récolte et de commercialisation, de manière à permettre au groupe cible d assurer sa sécurité alimentaire, d améliorer ses revenus et de s insérer de façon durable dans une économie de marché. Les représentations régionales de la CNOP-G assureront la maîtrise d œuvre des activités de renforcement institutionnel. 13. Le tableau 1 présente les principaux partenaires du PNAAFA dans chacune des régions naturelles du pays. La FPFD et la CNOP-G ont un niveau de maturité de 4 15, les autres de 2 ou 3. L ambition de la grande majorité des fédérations est de répliquer l expérience de la FPFD et de développer une capacité technique et commerciale interne de provision des services aux membres. Tableau 1 : Partenaires stratégiques du PNAAFA Zone Partenaires du PNAAFA (situation en juillet 2011) Nationale Haute-Guinée Moyenne Guinée Guinée Forestière Confédération des organisations paysannes de Guinée (CNOP-G) (avec représentations régionales à Labé, Kankan et N Zérékoré) Fédération des unions maraîchères (FUMA) Fédération des unions de producteurs de riz (FUPRORIZ) Union des coopératives des producteurs d igname et de sésame (UCPISK) Fédération des paysans du Fouta-Djalon (FPFD) Unions non fédérées des producteurs agricoles (à Mamou) (UGAS) Fédération des producteurs de riz (FeProRiz) Fédération régionale des planteurs de palmier et hévéa (FEREPPAH) 13 Exemple de l union des femmes étuveuses. 14 Voir : Annexes 14, 15 et Définition du niveau de maturité en Annexe 6. 4

19 Basse-Guinée (à partir de 2014) Fédération des organisations paysannes de Basse-Guinée Nord (FOP-BGN) 14. La stratégie pour la finance inclusive du Gouvernement comprendra un volet finance rurale, ayant entre autres pour but l institutionnalisation des Associations de services financiers (ASF) en Guinée 16. Le FIDA a appuyé en Guinée la création de 107 ASF 17 depuis 2000 à travers ses différents programmes et projets. Depuis 2005, plusieurs bailleurs de fonds ont répliqué le concept ASF. Actuellement, 227 ASF ont été créées et bénéficient de l encadrement du CAFODEC, une ONG assurant certaines fonctions de faîtière des ASF. En 2006, le CAFODEC s est érigé en Institution de micro finance (IMF) et a obtenu un agrément de catégorie 3 18 de la Banque Centrale de la (BCRG) pour l intermédiation financière. Avec l appui de l ONG TRIAS, CAFODEC s est engagé dans un processus de professionnalisation. CAFODEC vient d élaborer un plan stratégique faisant ressortir son plan de développement. Le schéma pour créer la structure faîtière existe où les ASF seraient actionnaires majoritaires. CAFODEC vient d obtenir en 2011 son agrément de la deuxième catégorie. Ce statut lui permet de collecter l épargne et de l utiliser en prêts. L objectif du FIDA est, en partenariat avec les autres partenaires techniques et financiers (PTF), d assurer la disponibilité d une offre de services financiers en milieu rural de façon durable à travers un réseau d ASF viables et une faîtière offrant des services de qualité aux ASF et assurant l équilibre global du réseau. De plus, il promouvra le lien entre les ASF et les groupements de base dans les filières ciblées afin d assurer à terme un accès pérenne aux services financiers en milieu rural. II. DESCRIPTION DU PROGRAMME Zone d intervention A. Zone d intervention et groupe cible 15. Le PNAAFA prévoit une extension géographique de ses actions dans la région de Kankan en Haute-Guinée à partir de Il s agit, dans une première phase 19, de couvrir cinq (5) préfectures : Kankan, Kérouané, Mandiana, Siguiri et Kouroussa. A l occasion de la revue à mi-parcours du Programme, il sera examiné l opportunité d élargir cette zone d intervention à la région administrative de Faranah et de cibler de nouvelles filières. 16. La Haute-Guinée demeure la région la plus pauvre du pays avec un indice de pauvreté (IP) de 67,5% en Au niveau des préfectures, les IP sont de 62,6% pour Kouroussa, 68,0% pour Siguiri, 71,3% pour Mandiana et autour de 40% pour les préfectures de Kérouané et de Kankan. Dans les préfectures où la savane sèche domine, l agriculture constitue la principale activité de la population, mais les rendements sont nettement inférieurs à ceux observés dans les autres préfectures. A ce facteur agroécologique, s ajoute l insuffisance, voire l inexistence d infrastructures socio-économiques et la faiblesse des ressources humaines qualifiées. 16 La formulation de la stratégie sera menée par le PNUD. Un plan d action découlera et sera financé par les différents bailleurs de fonds intervenants dans le secteur. 17 Le FIDA a appuyé la création de 107 ASF, dont 53 ASF en Basse-Guinée, 14 en Moyenne Guinée, 20 en Haute-Guinée et 20 en Guinée-Forestière. De 2005, la BAD, l UNICEF, le FENU, TRIAS, le PNUD et la FAO ont créé des ASF. 18 Les institutions de micro finance de catégorie 3 accordent des crédits, sans exercer l activité de collecte de l épargne. Celles de catégorie 2 collectent l épargne et accordent des crédits. 19 Jusqu à la revue à mi-parcours. 5

20 Programme National d Appui aux Acteurs des Filières Agricoles (PNAAFA) volet «Haute-Guinée» Opportunités dans les filières ciblées Le PNAAFA appuiera le développement des filières riz, maraîchage et igname. qui sont les filières vivrières clés du petit producteur agricole dans la zone naturelle de la Haute-Guinée. Le Programme consolidera ainsi les acquis du PPDR-HG, qui a travaillé sur ces trois filières à partir de 2008, après un processus participatif de sélection des filières. 18. Riz. Plusieurs études estiment que la filière riz est rentable en Haute-Guinée. La préférence alimentaire des guinéens est en faveur du riz local étuvé. Les consommateurs qui ont les moyens, acceptent de payer un prix de 20% à 30% plus élevé que celui du riz importé. Il existe donc un marché national porteur pour le riz local, surtout dans les zones éloignées des ports. La production nationale de riz net est estimée à tonnes par an. Elle couvre 2/3 des besoins nationaux qui sont complétés par les importations d environ tonnes par an. La Haute-Guinée assure environ 24% de la production nationale 21. La production de riz en Haute-Guinée est rentable pour le producteur, sur la base d un prix de campagne du riz paddy que l on estime à GNF/kg en Le riz est acheminé vers les grands centres de consommation qui sont: (a) les grandes villes de Conakry et de Labé, comme destination finale ; et (b) les zones minières de Siguiri, de Kouroussa-Dabola et de Mandiana. Les axes prioritaires à retenir pour le développement de la riziculture sont : (a) l accès durable aux semences améliorées ; (b) l approvisionnement en engrais et produits phytosanitaires ; (c) la maitrise de l eau à travers les aménagements hydro agricoles ; (d) la mécanisation agricole, surtout les opérations post-récolte ; et (e) le stockage et la mise en marché. 19. Igname. L igname tend à gagner des marchés moins traditionnels comme ceux des villes du Sahel où il constitue un des aliments privilégié et il bénéficie d une image de produit de luxe, à forte valeur nutritionnelle et diététique qui lui permet de supporter la concurrence avec d autres amylacées comme les céréales ou le manioc. La demande augmente dans la plupart des pays consommateurs, tandis que l offre ne suit pas parce que la production reste encore purement traditionnelle. La région de la Haute-Guinée est la principale zone de production de l igname en Guinée. L igname se cultive essentiellement les préfectures de Kankan, Kérouané et Mandiana. L excellente rentabilité de la filière igname à tous les niveaux (producteurs, collecteurs, grossiste, détaillants) ne peut qu inciter au développement de cette filière. Les axes prioritaires sont : (a) la production de semenceaux ; (b) l introduction de variétés améliorées à haut rendement ; (c) l introduction et le développement d actions d intensification ; (d) la prospection des marchés régionaux ; et (e) la rupture du cycle d endettement des producteurs. 20. Maraîchage. Les maraîchers de la Haute-Guinée cultivent principalement l oignon, le piment, la tomate, le gombo et l aubergine, et ceci pour le marché local et régional. La production nationale d oignon se situe autour de tonnes par an, par rapport à une consommation annuelle d environ tonnes. Dans les zones de Haute-Guinée et de Guinée Forestière, la demande est nettement supérieure à l offre locale. Dans l ensemble, le pays présente donc une réserve importante en consommation non satisfaite par l offre locale, ce qui permet à la production nationale d être assurée d un marché potentiel à satisfaire. Les axes prioritaires sont : (a) la protection des périmètres par du grillage et les aménagements des périmètres maraichers; (b) la mise en place de systèmes d approvisionnement en intrants, et (c) la promotion de la vente groupée. 20 Des analyses de filières sont présentées dans les DT1, DT2 et DT3. Des résumés se trouvent en Annexes 8 (compétitivité, analyse financière et économique), 14 (riz), 15 (igname) et 16 (maraîchage). 21 Voir également Annexe 14. 6

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