ilogiciels&services permettre à un professionnel médical de

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1 ilogiciels&services N Mercredi 8 décembre 2010 Rédacteur-en-chef : Roger BUI LA NEWSLETTER ÉCONOMIQUE DES SSII ET ÉDITEURS ÉDITORIAL GÉNÉRATION Y L informatique a bien changé, depuis nos débuts en On ne peut plus parler d évolution, mais bel et bien de mutation. La preuve : qui se préoccupe encore de savoir s il y a un ordinateur dans son téléphone portable, dans téléviseur, dans son GPS ou encore dans sa machine à laver? Le matériel s est effacé derrière la fonction. Bien sûr, il arrive encore qu un agent de la sécu vous dise : «C est la faute à l informatique» Derrière le cloud, il sera impossible de dire où se trouve la faute. La génération Y, qui vient après la génération X dont je fais partie, ne voit plus l ordinateur, mais la fonction. Mais il lui arrive encore de faire appel à l ordi pour jouer, communiquer, travailler, accéder à ses différents services personnels. Qu en sera-t-il pour la génération Z? Pour les professionnels de la création des logiciels, il leur est demandé l impossible. En effet, les tenants de la R&D relèvent aujourd hui de la génération X, voire un certaine nombre de la génération Y. On leur demande de créer des applis, terme qu il faudra d ailleurs bientôt remplacer, pour la génération Z et suivante. L usage des technologies nouvelles doit se conformer à une logique, proche du bon sens. Il est urgent de se dépêcher de faire tomber les résistances d arrièregarde. Ainsi, pourquoi mobiliser toute une infrastructure médicale coûteuse pour faire un acte que le patient lui-même peut prendre en charge plus simplement, rapidement, économiquement et sûrement dans le sens médical du terme? Je veux parler de l autocontrôle du temps de coagulation pour les malades sous anticoagulant à vie. La génération Y, ce sont aussi ces personnes là. RB. AU SOMMAIRE P1083: Edito; Télémédecine. P1084: Infos SSII : P1085: Zoom SSII: Eric Patrux, iorga : P1086: Etude Editeurs: OC&C : P1088: Conseils en Technos: Altran; Le Tableau des valeurs. La semaine prochaine: Entretien avec Bruno Vanryb, Avanquest. N Mercredi 8 décembre Page 1083 Hebdomadaire Cliquez : BULLETIN D'ABONNEMENT 19 OCTOBRE 2010 : PUBLICATION DU DÉCRET N RELATIF À LA TÉLÉMÉDECINE Paris le 19 octobre La télémédecine est enfin entrée officiellement dans les textes et dans la réalité avec la publication du décret Enfermé dans un carcan législatif, la France réagit encore une fois trop tardivement aux avancées de la technologie qui rendent possible des actes qui permettraient de soulager les patients, les professionnels de santé et le budget de l Assurance Maladie. Le Dr Kasra Azarnoush, chirurgien cardiovasculaire au CHU G. Montpied de Clermont- Ferrand constate un retard d une vingtaine d année entre la France et cetains pays dont l Allemagne quant à l utilisation de la télémédecine : «La France est l un des derniers pays européens à ne pas avoir adopté l automesure de l INR, pour les adultes.» L utilisation des anticoagulants à vie engendre des contraintes dont la surveillance qui repose sur la mesure de l INR (International Normalized Ratio) qui est aujourd hui faite par le patient lui-même dans la plupart des pays développés. En Allemagne, le dispositif permet d aller jusqu à l auto-gestion par le patient de son traitement. Nous vous proposons ci-après quelques extraits du décret, sachant que vous pouvez retrouver le texte intégral sur Internet. Définition «Art.R Relèvent de la télémédecine définie à l article L les actes médicaux, réalisés à distance, au moyen d un dispositif utilisant les technologies de l information et de la communication. Constituent des actes de télémédecine : «1 La téléconsultation, qui a pour objet de permettre à un professionnel médical de donner une consultation à distance à un patient. Un professionnel de santé peut être présent auprès du patient et, le cas échéant, assister le professionnel médical au cours de la téléconsultation. Les psychologues mentionnés à l article 44 de la loi n du 25 juillet 1985 portant diverses dispositions d ordre social peuvent également être présents auprès du patient ; «2 La téléexpertise, qui a pour objet de permettre à un professionnel médical de solliciter à distance l avis d un ou de plusieurs professionnels médicaux en raison de leurs formations ou de leurs compétences particulières, sur la base des informations médicales liées à la prise en charge d un patient ; «3 La télésurveillance médicale, qui a pour objet de permettre à un professionnel médical d interpréter à distance les données nécessaires au suivi médical d un patient et, le cas échéant, de prendre des décisions relatives à la prise en charge de ce patient. L enregistrement et la transmission des données peuvent être automatisés ou réalisés par le patient lui-même ou par un professionnel de santé ; «4 La téléassistance médicale, qui a pour objet de permettre à un professionnel médical d assister à distance un autre professionnel de santé au cours de la réalisation d un acte ; «5 La réponse médicale qui est apportée dans le cadre de la régulation médicale mentionnée à l article L et au troisième alinéa de l article L Organisation «Art.R L activité de télémédecine et son organisation font l objet : «1 Soit d un programme national défini par arrêté des ministres chargés de la santé, des personnes âgées, des personnes handicapées et de l assurance maladie ; «2 Soit d une inscription dans l un des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens ou l un des contrats ayant pour objet d améliorer la qualité et la coordination des soins, tels qu ils sont respectivement mentionnés aux articles L , L et L du code de la santé publique et aux articles L et L du code de l action sociale et des familles ; «3 Soit d un contrat particulier signé par le directeur général de l agence régionale de santé et le professionnel de santé libéral ou, le cas échéant, tout organisme concourant à cette activité. «Les contrats mentionnés aux 2 et 3 du présent article doivent respecter les prescriptions du programme relatif au développement de la télémédecine mentionné à l article L du code de la santé publique. «Art.R Les programmes et les contrats mentionnés à l article R précisent les conditions dans lesquelles s exerce l activité de télémédecine, en tenant compte notamment des spécificités de l offre de soins dans le territoire considéré. «Ils précisent en particulier les modalités retenues afin de s assurer que le professionnel médical participant à un acte de télémédecine respecte les conditions d exercice fixées à l article L ou à l article L ou qu il est titulaire d une autorisation d exercice délivrée par le ministre chargé de la santé et qu il satisfait à l obligation d assurance prévue à l article L Conformité Les organismes et les professionnels de santé mentionnés à l article R qui organisent ou exercent une activité de télémédecine disposent d un délai de dix-huit mois à compter de la date de publication du présent décret pour se mettre en conformité avec ces dispositions.

2 EXCLUSIVE GROUP : ACQUISITION DE TRYGG DATA EN NORVÈGE Boulogne, le 29 novembre 2010 Exclusive Group, distributeur à valeur ajoutée, vient de faire l acquisition de la société Trygg Data, distributeur norvégien de solutions de sécurité dédiées aux postes de travail et à Internet. Ce rachat fait suite à la récente levée de fonds d Exclusive Group auprès du Crédit Agricole Private Equity, dont l un des objectifs principaux est la réalisation d opérations de croissance externe, notamment en Europe du Nord. Créée en 1992, Trygg Data s est rapidement imposée sur le marché norvégien de la sécurité informatique et représente des fournisseurs de renom parmi lesquels Fortinet, SecurEnvoy, Allot Communications, Radware, etc. Trygg Data s appuie sur un réseau de plus de 150 revendeurs pour commercialiser ses offres auprès des grands comptes et du secteur public. Afin de soutenir cette nouvelle filiale norvégienne dans ses projets de développement, Exclusive Group prévoit de renforcer rapidement les équipes. Après s être implanté avec succès en Suède (octobre 2009) et en Finlande (Janvier 2010), cette acquisition en Norvège vient confirmer la stratégie d expansion d Exclusive Group en Europe du Nord. Désormais présent dans 12 pays, Exclusive Group entend devenir le leader européen de la distribution des solutions de sécurité informatique, d infrastructures réseau et de stockage. «Le développement de nos activités en Europe du Nord est un point clé de notre stratégie de croissance. La levée de fonds que nous avons réalisée fin août 2010 avait notamment pour objectif de nous apporter une croissance rapide sur ces marchés. L acquisition de Trygg Data, un distributeur à valeur ajoutée reconnu pour son expertise dans le domaine de la sécurité informatique, va nous permettre d accélérer la réalisation de nos ambitieux projets sur cette zone géographique.», déclare Olivier Breittmayer, CEO d Exclusive Group. En 2009, Exclusive Group a réalisé un chiffre d affaires de 82,6 M (+ 67% en comparaison de 2008), dont 42,6 M hors des frontières hexagonales (contre 17,7 M en 2008). A périmètre 2009 constant, le groupe vise une augmentation de 30% de son chiffre d affaires cette année. Aujourd hui, Exclusive Group, dont le siège est basé en France, est présent dans 12 pays : France (Paris, Lyon et Montpellier), Espagne, Portugal, Italie, Angleterre, Pays-Bas, Belgique, Afrique, Suisse, Suède, Finlande et Norvège. COGNIZANT PASSE LE CAP DES EMPLOYÉS Teaneck, New Jersey, le 6 décembre Cognizant, un leader des services de conseil, de technologie et d externalisation des processus métiers (BPO), vient de franchir le cap des employés. En effet, le ème employé de Cognizant a été embauché dans la division des services financiers aux États-Unis. Cognizant continue ainsi de recruter activement des talents partout en Amérique du Nord, en Europe, en Asie, en Amérique du Sud et en Australie. Afin de célébrer cette étape importante pour elle, Cognizant plantera arbres à travers le monde pour honorer individuellement ses employés et pour soutenir la cause d un environnement plus vert. «Nous avions 175 employés en 1994 et nous sommes fiers d avoir porté ce nombre à en seulement 16 ans», a souligné Francisco D Souza, président et directeur général de Cognizant. «De plus, nous y sommes parvenus tout en préservant notre principale aspiration : être à l écoute de nos clients, comme en témoigne notre niveau élevé de satisfaction de la clientèle. Nous avons encouragé la responsabilité, l engagement et l excellence dans l ensemble de notre organisation et demandé à nos équipes de mettre tous les jours l accent sur une bonne collaboration avec nos clients afin de bâtir avec eux des relations plus solides. Au nom de Cognizant, j aimerais remercier nos employés, anciens et actuels, pour leur contribution à la croissance et au succès de notre entreprise.» Créée en 1994 au sein de Dun & Bradstreet, Cognizant a été introduite sur le Nasdaq en Son chiffre d affaires estimé au 31 décembre 2010 atteint 4,55 milliards de dollars, contre 3,28 milliards au 31 décembre Le bénéfice net 2009 s est élevé à 535 M$ et la marge opérationnelle à 18,9%. INFOS SSII TEAM TRADE : ACQUISITION D'ITHAQUE Paris le 25 novembre Team Trade et Ithaque (ne pas confondre avec Itaque qui vient de rejoindre iorga, il&s N 231) ont annoncé le rapprochement de leurs activités de conseil. Grâce à Ithaque, Team Trade renforce son positionnement sur les métiers des titres et des organismes de place. En effet, Ithaque dispose d une équipe d experts métiers qui accompagne ses clients, établissements bancaires et financiers, sur la conception de systèmes d information, la conduite de projets, l intégration de progiciels métier et la maîtrise d ouvrage opérationnelle. A ce jour, Ithaque prévoit un chiffre d affaires de 3,5 M en «Team Trade occupe une position de leader indépendant en conseil et service pour les systèmes d information des marchés financiers. Grâce à cette fusion, le nouvel ensemble atteint un effectif de 250 collaborateurs dés cette année, ce qui nous positionne comme un acteur clé dans la consolidation de notre marché,» explique Jean-Yves Lacour, directeur associé de Team Trade. Fondée en 2000, Team Trade est une société indépendante de conseil en systèmes d information et intégration de progiciels pour les marchés financiers. Team Trade dont le siège est à Paris couvre également les grandes places financières de Genève, Londres, Luxembourg, Milan, New York et Sydney. Son chiffre d affaires 2009 s élève à 21 M. DIMENSION DATA : +19,4% Johannesburg, le 18 novembre 2010 Le groupe sud-africain de solutions et services spécialisés dans les infrastructures, Dimension Data Holdings, a réalisé pour l exercice clos le 30 septembre 2010 un chiffre d affaires de 4,74 milliards de dollars US, en hausse de 19,4 % par rapport à l exercice précédent dans la devise de publication des comptes. Cette hausse marquée s explique en partie par l appréciation des principales devises utilisées par le groupe dans ses échanges commerciaux, à savoir le rand sud-africain et le dollar australien, face au dollar américain. À taux de change constant, il réalise un chiffre d affaire en hausse de 9,9 %. La marge d exploitation a légèrement progressé pour s établir à 5,0 % (4,9 % en 2009) tandis que le résultat d exploitation ressort à 237,8 M$, en hausse de 8,2 % par rapport à l exercice précédent. Le groupe compte plus de personnes dans 49 pays. N Mercredi 8 décembre Page 1084

3 iorga : ERIC PATRUX ZOOM SSII Levallois-Perret, le 26 novembre 2010 iorga est ne SSII très spécialisée. En effet, elle cible les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaires), et est spécialisée dans l intégration de l ERP JD Edwards, maintenant édité par Oracle. Elle nourrit par ailleurs un grosse ambition : «Là où il y a Oracle et JD Edwards, nous devons être présent.» Eric Patrux, entrepreneur, bientôt de taille intermédiaire, raconte Création de iorga ; iorga devient intégrateur d Oracle Applications ; Acquisition d'evidens, spécialisée dans l intégration de JD Edwards à Lyon ; Acquisition de De Theus Technologies, spécialisée dans l intégration JD Edwards ; création de la filiale espagnole ; Création des filiales étrangères, en Suisse et en Italie ; Ouverture du Centre de services à Lyon ; Acquisition IDB Consulting. iorga bouclera 2010 avec environ 28 M de chiffre d affaires et 300 personnes. ilogiciels&services : Vous faites partie de ceux qui participé à la création de l écosystème SSII typique de la France. Quel a été votre parcours? Eric Patrux : Si vous le dites. J ai suivi ma formation en informatique chez ESI (maintenant Supinfo), qui était en fait une émanation du Centi, pour ceux qui s en souviennent encore. A l époque c était quasiment la seule école d ingénieur en informatique, hors constructeurs. J ai gravi tous les échelons du métier d informaticien, jusqu au poste de DSI chez Thomson, du temps où le groupe existait. Ensuite, l informatique c est bien à condition d en sortir. C est ce que l'on dit pour la plupart des métiers d ailleurs. J ai donc rejoint une SSII pour appréhender son fonctionnement de l intérieur. Il s agissait en l occurrence de SG2. Lorsque j ai compris, j ai créé une première SSII baptisée Gallius. Cette société a fonctionné pendant une dizaine d année, avant d être rachetée en 1999 par GFI Informatique, à l époque dirigée par Jacques Tordjman. Gallius comptait environ 150 personnes. Puis, je suis resté deux ans chez GFI, à développer le consulting du new business. J ai ensuite rejoint iorga qui avait été créée en REPÈRES 71 - Groupe CPS : CA 2009 : 23,5 M ; RNet: 1,3 M : Eff : 30 ; CA/Eff. : 783 k. 72 iorga : CA 2009 : 23,2 M ; RNet : 2 ; Effectif : 294 ; CA/Eff. : 78,9 k. 73 KLEE GROUP : CA 2009 : 23,1 M ; RNet: 0,5 M : Eff : 288 ; CA/Eff. : 80,2 k. Source: Le Livre d'or 2010 ilogiciels&services : Vous ciblez les ETI. Pourquoi et comment? Eric Patrux : Nous nous sommes dits que l avenir se trouve chez les ETI, à savoir les Entreprises de Taille Intermédiaire entre 350 et 5000 personnes. Ces entreprises seront notre cible. De quoi ces entreprises ont-elle besoin? Elles ont besoin de consulting, d avoir un squelette de SI, autrement dit un ERP et des modules Eric Patrux spécifiques correspondant à leur cœur de métier. En outre, elles ont besoin de tous les reports qui vont bien, à savoir le BI. Ces sociétés jouent bien sûr sur le terrain France, mais aussi sur d autres terrains en Europe. Il faut donc que nous puissions les suivre sur ces différents terrains de jeux. Dès le début nous avions une volonté européenne. Enfin, puisque le squelette est un ERP, il nous fallait un partenaire pérenne, qui sera toujours là dans 10 ans, voire plus. En fait celui qui avait l égo le plus important était incontestablement Larry Ellison. Nous avions retenue Oracle en nous disant que Larry Ellison allait manger tout le monde, mais ne sera jamais mangé. Nos clients sont essentiellement des ETI et nous avons aussi quelques grands comptes. En facturation depuis le début de l année, nous comptons 210 clients dont 200 ETI et 10 grands comptes. Cela ne change pas le problème des services achats que nous rencontrons partout quelle que soit la taille de l entreprise. A se demander si la boulangerie du coin n a pas un service achat ilogiciels&services : Les trois mamelles des services informatiques sont l assistance technique, les projets et l externalisation. Comment vous positionnez-vous par rapport à cela? Eric Patrux : Nous réalisons 11% de notre chiffre d affaires en consulting, 30% en intégration, 52% en assistance et 6% hors de France. Avec les ETI, ce qui est intéressant c est la fait d avoir trois possibilités de travailler avec : l assistance technique ; les projets et l externalisation (centre de services, TMA, etc.). Les ETI ont ces trois besoins. Elles ont besoin d assistance technique. Elles font des projets et externalisent tout ou partie de leur SI. L assistance technique, tout le monde peut en faire, free-lance y compris. En revanche, pour les projets et l externalisation il faut maîtriser des méthodes de projets, des outils, un centre, du matériel, etc. Autrement dit, il faut investir dans une R&D. Vous ne pouvez pas le faire si vous êtes trop petits. Notre barrière d entrée sera donc le projet et l externalisation. Nous travaillons avec l ERP JD Edwards d Oracle, car il correspond exactement aux besoins des ETI. Oracle avait racheté Peoplesoft et cette dernière avait racheté JD Edwards. Au final, les clients ETI demandent tout de même du JD Edwards. Nos principaux concurrents sont SAP et ses intégrateurs. En règle générale, nous nous retrouvons en finale à trois : nous avec JD Edwards, SAP et un troisième qui change selon le contexte. Cela peut être Lawson, Microsoft ou un autre. Le crédit impôt recherche nous a beaucoup aidé. Nous avons investit 3 M l année dernière dans la R&D. Cela nous permet de vraiment nous différencier par DÉFINITION INSEE Les ETI constituent une catégorie d entreprises intermédiaire entre les PME et les Grandes Entreprises. Une Entreprise de Taille Intermédiaire a entre 250 et 4999 salariés, et soit un chiffre d affaires n excédant pas 1,5 milliards d euros soit un total de bilan n excédant pas 2 milliards d euros. Une entreprise qui a moins de 250 salariés, mais plus de 50 M de chiffre d affaires et plus de 43 M de total de bilan est aussi considérée comme une ETI. 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4 il&s iorga (SUITE) rapport aux confrères. La grosse part de cet investissement a été consacrée à la problématique suivante : «Comment installer un ERP, en l occurrence JD Edwards, plus rapidement.» Je ne crois pas du tout au préparamétrage. Il existe des techniques et des moyens pour installer plus rapidement un ERP, quel que soit le domaine d activité. Nos travaux de R&D ont essentiellement porté sur ce thème. Grâce à notre approche, nous installons quatre fois plus rapidement que SAP. En revanche, nous pensons que l on a besoin d un consulting spécialisé, mais que derrière l ERP n a pas besoin d être spécialisé de manière verticale. ETUDE ÉDITEURS OC&C : LES 100 PREMIERS EDITEURS MONDIAUX SUR LE MARCHE EUROPÉEN Paris, le 17 novembre 2010 OC&C Strategy Consultants est un cabinet de conseil en stratégie et organisation vient de publier son classement des 100 premiers éditeurs mondiaux, selon leur chiffre d affaires réalisé en Europe. C est une approche originale qui permet de mieux cerner le poids de l Europe, dans le concert mondial monde des éditeurs de logiciels. Nous vous proposons ci-après l analyse faite par OC&C, à partir de ce classement. Globalement, ce palmarès 2010 révèle un marché européen rentable et concentré. «Sans surprise, les éditeurs américains comptent beaucoup en Europe. Ainsi, dans notre palmarès, le nombre d entreprises d origine américaine est presque aussi important que celui des éditeurs européens : 44 contre 52. Mais leur poids en chiffre d affaires est deux fois supérieur: 34,3 milliards d euros contre 17,5 seulement,» souligne Michel Sasportes, Partner de OC&C Strategy Consultants. Par ailleurs, c est un secteur en constance consolidation : le marché des entreprises de taille moyenne est le poumon des acquisitions (notamment récemment dans le domaine de la sécurité), avec des entreprises européennes plus «chassées» que les américaines. Cependant, si l on compare l édition 2010 de ce palmarès ilogiciels&services : Vous êtes entrepreneur depuis plus de 20 ans. Quel est votre projet d entreprise? Eric Patrux : Depuis notre démarrage en 2000, nous sommes restés sur les mêmes critères. Notre projet d entreprise tient dans le raisonnement suivant : «Pour travailler avec les ETI, nous devons être une ETI nous-même.» Cela veut dire être très rapidement autour de 300 personnes, ce qui est le cas aujourd hui. A partir de là, notre développement se tourne plutôt vers l international. Avec la Coface, nous étudions la possibilité de nous implanter au Canada. C est le plan 2012 qui devrait nous amener autour de 40 M de chiffre d affaires. Le plan suivant, , porte sur l implantation chez l un des quatre grands émergents : Brésil, Russie, Inde et Chine (BRIC). Toutefois, c est très compliqué. Nous nous disons que là où il y a Oracle et JD Edwards, nous devons être présents. Nous voulons couvrir l ensemble du terrain de jeu mondial : vous êtes une ETI, vous avez Oracle, il faut que ce soit iorga pour le service. Oracle nous soutient beaucoup et nous sommes très fidèle. Pour l externalisation, nous avons un centre de services à Lyon et un centre complémentaire à Port-Louis à l île Maurice où nous avons une joint-venture avec un grand groupe sur place. Nous allons augmenter notre puissance au niveau des centres de services. Pour cela, nous regardons d éventuelles acquisitions. Nous pouvons le faire dans de bonnes conditions car nous avons des partenaires financiers qui travaillent avec nous depuis le début. Ces partenaires détiennent ensemble, 49% du capital : BNP Développement, Alto Invest, le Groupe Turenne et Promelys. Notre actionnariat salarié est relativement important avec 16% et les cadres dirigeants totalisent 35%. N Mercredi 8 décembre Page 1086

5 ÉTUDE ÉDITEURS HISTOIRE OC&C: LES 100 PREMIERS ÉDITEURS EN EUROPE (SUITE) (+14%), Temenos, BMC Software, Misys, Websense. Le succès du britannique Kaspersky Lab s explique par les performances de ses logiciels de sécurité tandis que l américain Progress Software a pu fortement améliorer sa rentabilité. Le bon classement de Salesforce.com illustre l essor du SaaS en Europe. Les éditeurs de logiciels «divertissement» sont les plus volatils en raison de l influence de produits phare à l image des très mauvaises performances de l américain Take- Two Interactive et des succès de Activision Blizzard liés à son jeu Guitar Hero. Ne connaît pas la crise Le marché européen des éditeurs de logiciels est dominé par les entreprises américaines et leurs filiales ; elles totalisent 65% du marché. L Allemagne, le Royaume-Uni et la France forment le trio des poursuivants. Cependant l influence du Royaume-Uni sur ce marché est plus importante que son classement ne pourrait le laisser présager puisqu il accueille les sièges sociaux européens d un grand nombre d acteurs américains. Les 100 premiers éditeurs représentent 52 Md de chiffre d affaires et 14Md de résultat opérationnel. La marge moyenne s élève à 25% ce qui dénote une industrie prospère. Malgré la crise, les 100 premiers éditeurs ont bien résisté : baisse du chiffre d affaires de seulement 0,6% ; augmentation de 1 % de l Ebitda. La plupart des éditeurs ont résisté à la récession grâce à la stabilité de leurs contrats de maintenance et d assistance. Le marché est concentré : les 10 premières sociétés en chiffre d affaires représentent environ 58% du marché total. Il existe cependant un ensemble solide d acteurs européens au-delà du top 10 qui représentent 22 Md de chiffre d affaires. Pour la plupart des éditeurs, le marché européen représente entre 20 et 40% seulement de leur chiffre d affaires ce qui dénote une industrie à forte activité exportatrice. avec celle de 2009, il y a peu de changements notables dans la hiérarchie des éditeurs. Ce constat pose le problème récurrent de l émergence de nouveaux champions en Europe. Les difficultés pour les éditeurs de créer des solutions communes à toute l Europe sont une des explications. De même qu il faut souligner un accès plus restreint aux capitaux à long terme en Europe qu aux Etats-Unis. «Le développement du SaaS constitue un autre défi pour les éditeurs européens. Il va entraîner une modification de l équilibre classique logiciel / services qui risque d avoir des conséquences sur leur activité» ajoute Jean-Michel Cagin, Partner de OC&C Strategy Consultants. En légère progression dans le classement, Cegedim est le 1er éditeur français et 17 ème européen. Il est spécialisé dans les logiciels santé. En France, les éditeurs réussissent surtout dans les applications sectorielle et entreprise. Cependant, ils ne sont que 9 éditeurs à figurer dans le palmarès Les meilleurs Les plus grandes entreprises avec une bonne visibilité (Microsoft, IBM, Oracle et SAP) dominent. Pour la croissance du chiffre d affaires, les 5 meilleures entreprises sont cette année : Kaspersky Lab (+92%), isoft, Salesforce.com, Activision Blizzard, CompuGroup. Pour la croissance de la rentabilité, les 5 meilleures entreprises sont cette année : Progress Software Avantage aux éditeurs spécialisés Les applications généralistes dominent le marché par leur taille et sont les plus rentables (à l image d Oracle dont la profitabilité atteint des sommets) mais la croissance est meilleure pour les sociétés spécialisées sur un secteur (+6,3%). A l opposé, le marché des applications «industrie» baisse de 15,5%. Les 21 éditeurs offrant des logiciels spécialisés sur un secteur ont de bons résultats car leurs produits sont en général essentiels pour leurs clients. Parmi ces éditeurs, citons Wincor Nixdorf, Asseco, Cegedim et Amadeus. La demande pour les logiciels de back office (Finance / RH / ERP / CRM) ne s est pas réduite en raison des contraintes de plus en plus nombreuses qui pèsent sur les processus d entreprise. D où l essor de champions nationaux comme le britannique Sage ou le néerlandais Unit4. N Mercredi 8 décembre Page 1087

6 Levallois, le 23 novembre Dans le cadre de sa nouvelle organisation mondiale Shape qui croise géographies, industries et métiers du groupe, Altran structure son expertise en conseil et services en matière de systèmes d Information (1/3 du CA du groupe). Jean-Luc Burlier, nouveau directeur exécutif international, en charge des Solutions SI (Systèmes d Informations), a pour mission de développer et de garantir la qualité des offres à l échelle internationale. Il est également en charge de la capitalisation des connaissances sur ce métier et de l industrialisation des savoir-faire en fonction de l évolution des technologies et pratiques des marchés. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Jean-Luc Burlier prend également la présidence de M2M by Altran, joint-venture associant les forces d Altran à celles de m2msolution dans le domaine du Machine-to-machine. Cette offre B-to-B s adresse aux grands comptes des secteurs des télécommunications, de l énergie, de la santé ou encore de l assurance et propose désormais un service de bout-en-bout adapté à leurs besoins. La maîtrise totale de la chaîne de valeur INFOS CONSEILS EN TECHNOLOGIES ALTRAN : JEAN-LUC BURLIER AUX COMMANDES DE L ACTIVITE SI (du hardware à l applicatif, en passant par les aspects réseaux et serveurs) de m2msolution combinée à l expertise d Altran en termes d accompagnement du client et d intégration permet aujourd hui d offrir une solution clé-en-main unique sur le marché. Diplômé en Télécommunications de l Institut Galilée - Paris XIII en 1987, Jean-Luc Burlier dispose d une forte expérience du management international et des projets complexes. Avant de rejoindre Altran en 2006, il a passé 17 années chez IBM où il a occupé différentes positions dans le domaine du marketing, du développement logiciel, et de l infogérance pour de grands clients internationaux. Actuellement directeur général d Altran Méditerranée et d Altran Praxis France, il est également membre du Bureau Exécutif de l association Telecom Valley et un des membres fondateurs du Chapitre Project Management Institute (PMI) France Sud. Le chiffre d affaires consolidé du groupe pour le 3 ème trimestre 2010 s est élevé à 344,9 M, contre 327 M au cours du trimestre correspondant en 2009, soit une croissance de 5,5% (7,2% à périmètre constant). PRINCIPALES VALEURS INFORMATIQUES COTÉES SUR LA PLACE DE PARIS SOCIETE 6 mois 12 mois VALO VALO Varia. Valo/CA09 Valo/CA09 S1/10 S1/09 % % 7/12/10 30/11/10 valos 7/12/10 30/11/10 DASSAULT SYSTEMES 697,50 622,77 12,0% 1251, ,80-6,3% 6 563, ,24 5,1% 524,5% 498,9% CAPGEMINI 4210, ,30-3,8% 8371, ,00-3,9% 5 296, ,98 4,6% 63,3% 60,5% ATOS ORIGIN 2494, ,00-4,6% 5127, ,00-3,7% 2 338, ,65 6,5% 45,6% 42,8% ALTEN 450,90 443,40 1,7% 857,10 846,30 1,3% 766,67 751,52 2,0% 89,4% 87,7% SOPRA 569,00 544,80 4,4% 1094, ,50-3,1% 655,26 638,20 2,7% 59,9% 58,3% CEGEDIM 448,80 433,90 3,4% 874,07 848,58 3,0% 602,16 564,51 6,7% 68,9% 64,6% STERIA 832,10 805,40 3,3% 1630, ,70-7,7% 538,89 521,36 3,4% 33,1% 32,0% BULL 591,30 558,36 5,9% 1109, ,80-2,0% 450,53 440,87 2,2% 40,6% 39,7% ALTRAN 709,20 721,10-1,7% 1403, ,00-14,9% 425,77 404,95 5,1% 30,3% 28,8% ASSYSTEM 314,80 308,93 1,9% 613,10 670,79-8,6% 263,35 263,75-0,2% 43,0% 43,0% DEVOTEAM 240,20 228,40 5,2% 460,00 459,00 0,2% 202,08 197,58 2,3% 43,9% 43,0% CEGID 120,00 120,40-0,3% 248,50 248,50 0,0% 195,74 195,65 0,0% 78,8% 78,7% NEURONES 115,50 107,70 7,2% 216,40 189,30 14,3% 164,79 163,15 1,0% 76,2% 75,4% GFI INFORMATIQUE 336,80 333,30 1,1% 726,40 767,86-5,4% 152,02 149,85 1,4% 20,9% 20,6% AKKA TECHNOLOGIES 197,50 164,90 19,8% 332,80 381,60-12,8% 150,89 151,87-0,6% 45,3% 45,6% LINEDATA SERVICES 69,80 74,60-6,4% 144,50 160,70-10,1% 118,63 124,91-5,0% 82,1% 86,4% SII (T1 au 30 juin) 51,29 45,48 12,8% 89,89 82,53 8,9% 92,80 87,20 6,4% 103,2% 97,0% OSIATIS 120,00 117,40 2,2% 232,80 239,50-2,8% 85,99 81,86 5,0% 36,9% 35,2% INFOTEL 54,70 42,90 27,5% 89,20 88,50 0,8% 78,50 79,49-1,2% 88,0% 89,1% AUBAY 77,60 74,80 3,7% 147,20 161,40-8,8% 68,84 66,21 4,0% 46,8% 45,0% AUSY 95,60 72,10 32,6% 153,80 138,10 11,4% 66,79 70,05-4,7% 43,4% 45,5% GROUPE OPEN 136,60 151,50-9,8% 293,90 226,90 29,5% 49,12 50,69-3,1% 16,7% 17,2% BUSINESS & DECISION 119,40 118,60 0,7% 224,80 238,20-5,6% 47,85 48,72-1,8% 21,3% 21,7% VISION IT (Bruxelles) 48,90 42,40 15,3% 81,30 81,60-0,4% 38,93 38,93 0,0% 47,9% 47,9% SQLI 86,30 76,80 12,4% 154,70 157,00-1,5% 37,31 36,58 2,0% 24,1% 23,6% PRODWARE 39,30 40,70-3,4% 84,80 95,10-10,8% 29,77 28,32 5,1% 35,1% 33,4% KEYRUS 58,83 52,98 11,0% 107,60 111,50-3,5% 29,20 25,95 12,5% 27,1% 24,1% MICROPOLE 50,60 46,80 8,1% 94,30 92,40 2,1% 27,93 27,37 2,0% 29,6% 29,0% GENERIX (T1 au 30 juin) 16,96 17,44-2,8% 51,66 51,09 1,1% 21,27 20,26 5,0% 41,2% 39,2% SODIFRANCE 32,77 31,91 2,7% 63,08 67,67-6,8% 17,64 17,64 0,0% 28,0% 28,0% UMANIS NC NC NS 55,30 59,90-7,7% 17,54 16,15 8,6% 31,7% 29,2% COHERIS (30/09) 15,74 15,92-1,1% 21,40 22,50-4,9% 15,89 15,83 0,4% 74,3% 74,0% AEDIAN (exerc.: 30/06) 40,41 40,06 0,9% 40,10 40,80-1,7% 9,23 8,88 3,9% 23,0% 22,1% Copyright I-Presse.Net i-l&s, lettre hebdomadaire, comporte 40 numéros par an. La rédaction ne garantit pas l exactitude absolue, ni le caractère exhaustif des informations publiées. Directeur de la Publication : Roger BUI. Toute reproduction est strictement interdite RCS CRETEIL. Dépôt légal 4 e trimestre Envoyez vos communiqués par uniquement (rbui@ipresse.net). Participez au : Editeur : i-presse.net, 59 avenue Jean-Jaurès, Gentilly. Cliquez : Bulletin d'abonnement - contact@ipresse.net - Web : N Mercredi 8 décembre Page 1088