Les obstacles à l'embauche vus par une trentaine d'entreprises bretonnes

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les obstacles à l'embauche vus par une trentaine d'entreprises bretonnes"

Transcription

1 Monsieur Bruno Trégouët Les obstacles à l'embauche vus par une trentaine d'entreprises bretonnes In: Economie et statistique, N 197, Mars pp Citer ce document / Cite this document : Trégouët Bruno. Les obstacles à l'embauche vus par une trentaine d'entreprises bretonnes. In: Economie et statistique, N 197, Mars pp doi : /estat

2 Résumé À la suite de l'enquête communautaire sur «les obstacles à l'embauche dans l'industrie», une trentaine de responsables d'entreprises bretonnes ont accepté d'avoir avec les enquêteurs un entretien approfondi portant sur leur mode de gestion de la main-d'œuvre et sur les réponses qu'ils donnent aux fluctuations d'activité. Les attitudes des entreprises face aux rigidités de gestion de la main-d'œuvre sont très variées, et elles ne correspondent pas en général à des comportements économiques typiques. Enfin, tout en manifestant un certain intérêt en faveur de modifications de la réglementation du marché du travail, la plupart des responsables d'entreprise considèrent que l'embauche, déjà freinée par la modernisation technique, dépend avant tout de l'activité économique. Abstract What do companies expect from employment flexibility? Hiring obstacles seen by some thirty companies in Bretagne - Following the cummunity survey of «hiring obstacles in industry», some thirty breton company heads agreed to an in-depth interview with those conducting the survey concerning their mode of labor management and their reactions to activity fluctuations. Company attitudes in the face of labor management rigidity are very varied and do not correspond, in general, to typical economic behavior. Last, while showing a certain interest in modifications of work market regulations, most company heads think that hiring, already slowed by technical modernization, depends above all on economic activity. Resumen l Que esperan las empresas de la flexibilidad del empleo? Los obstáculos para la contrataciôn vistos por treinta empresas bretonas - Posteriormente a la encuesta comunitaria referida a «los obstâculos para la contrataciôn en la industria» treinta empresarios bretones aceptaron mantener una entrevista profun- dizada con los encuestadores, relacionada con el modo de gestion de la mano de obra y las respuestas dadas a las fluctuaciones de actividad. Las actitudes de las empresas frente a la rigidez de la gestion de la mano de obra son muy variadas y por lo general no corresponden a comportamientos económicos tipicos. Por ultimo, aunque manifestando un cierto interés en favor de la reglamentaciôn del mercado laboral, la mayoria de los empresarios consideran que la contratación, frenada ya por la modemización tecnica, depende ante todo de la actividad económica.

3 QU'ATTENDENT LES ENTREPRISES DE LA FLEXIBILITE DE L'EMPLOI? Les obstacles à l'embauche vus par une trentaine d'entreprises bretonnes par Bruno Tregouët* A la suite de l'enquête communautaire sur «les obstacles à l'embauche dans l'industrie», une trentaine de responsables d'entreprises breton nes ont accepté d'avoir avec les enquêteurs un entretien approfondi portant sur leur politique de l'emploi, et sur les réponses qu'ils donnent aux fluctuations d'activité dues aux variations de l'offre ou de la demande. Les attitudes des en treprises face aux rigidités de gestion de la main-d'oeuvre sont très variées, et elles ne cor respondent pas en général à des comportements économiques typiques. Enfin, tout en manifes tant un certain intérêt en faveur de modifica tions de la réglementation du marché du travail, la plupart des responsables d'entreprise considè rent que l'embauche, déjà freinée par la moderni sation technique, dépend avant tout des pers pectives de développement. On ne répond pas la même chose à la question écrite «Quelle serait la variation de vos effectifs en cas d'un relèvement des subventions?» et à la question orale «Que pensez-vous d'un relèvement des subventions en faveur de l'emploi?». Pour compléter et mieux interpré ter les résultats de l'enquête des Communautés Econo miques Européennes sur les «obstacles à l'embauche», une trentaine d'entreprises bretonnes ont donc été vis itées au cours du premier trimestre Les entre tiens, très approfondis, visaient à comprendre les ra isons qui poussent les entreprises à embaucher ou à supprimer des emplois (encadré p. 55). Une gestion de la main-d'oeuvre plutôt rigide Au cours des entretiens, les responsables d'entrepri ses ont pu préciser la façon dont ils gèrent leur personn el, à la fois à court terme et à long terme. Par gestion de la main-d'oeuvre il faut entendre ici comment l'entre prise réagit aux variations de l'activité (offre ou de mande). Ces réactions sont très variées : elles concer nent surtout le volume de l'emploi, mais aussi les salaires, la formation et les produits (tableau 1 ). Pour la trentaine d'entreprises étudiées ici, les mesur es les plus fréquemment citées pour faire face à des problèmes structurels sont les licenciements, le temps partiel, l'embauche, les reconversions et les contrats emploi-formation. Le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) et à l'aménagement du temps de travail (ATT) sont les moyens les plus fréquemment utilisés pour faire face aux fluctuations conjoncturelles de l'activité. Cepen- Bruno Tregouët est le chef du service des Etudes de la direction ré gionale de l'insee de Rennes. 53

4 dant, sur les trente trois entreprises, dix n'utilisent j amais de contrats à durée déterminée et quatorze n'ont aucune flexibilité des horaires. Quand elle est appliquée, la flexibilité revêt des formes multiples. Les systèmes d'horaires mis en place peuvent être très divers et très complexes car ils combinent la variation de la durée journalière ou hebdomadaire du travail avec des possibi- tableau 1 Les réponses des entreprises aux fluctuations d'activité * - aménagement du temps de travail (flexibilité des horaires) - aménagement des congés - heures supplémentaires - intérim - contrats à durée déterminée - chômage partiel - développement de la polyvalence - stockage ou déstockage - sous-traitance - délais de livraison - temps partiel - licenciements - reconversions - contrats emploi-formation - embauche - ampleur et type de formation (générale, reconversion, polyvalence) - individualisation des salaires. L activité dépend elle-même soit de la demande adressée à l'entre prise, I industrie soit de laitière). l'offre La qui nomenclature lui est imposée des (par modalités exemple, d'adaptation dans le cas pré de plus sentée fréquemment ici a été défini par les a posteriori responsables à partir interrogés. des réponses Pour chacune citées des les entreprises, vante : ces variables ont ensuite été traitées de la façon sui - les deux mesures les plus fréquentes ont été quantifiées. La flexibi lité des horaires est appréciée par l'amplitude de variation de la durée hebdomadaire déterminée I entreprise. est du apprécié travail par (en leur heures). part Le dans recours l'ensemble aux contrats des salariés à durée de - sure les concernée. autres mesures sont appréciées par le recours ou non à la me 54 lités de récupération hebdomadaire, mensuelle ou même annuelle. S'agissant de la durée de la semaine de travail, son amplitude de variation peut aller jusqu'à dix heures. De même, l'utilisation des contrats à durée détermi née est très variable : elle peut être occasionnelle, sa isonnière ou permanente, et concerner jusqu'à 35 % des salariés de l'entreprise dans le cas le plus extrême. Les autres mesures citées sont par ordre décroissant d'importance : les licenciements, les heures supplé mentaires, la sous-traitance, l'intérim, le stockage, la polyvalence, le chômage partiel, le temps partiel, l'em bauche (de cadres essentiellement), la flexibilité par les congés annuels, les reconversions et les contrats emploi-formation. Certaines mesures sont utilisées indifféremment pour résoudre des problèmes dûs à des fluctuations conjoncturelles ou structurelles de l'activité de l'entre prise. La formation ou les licenciements par exemple peuvent être envisagés pour répondre à des mouve ments conjoncturels, et, a contrario, certaines entrepri ses préfèrent parfois avoir recours à des mesures «indolores» comme les contrats à durée déterminée ou le chômage partiel pour répondre à des modifications structurelles. Dans les entreprises où existent de fortes fluctua tions de l'offre ou de la demande, le recours à l'aména gement du temps de travail semble plus fréquent que le recours aux contrats à durée déterminée. D'une manière générale, de fortes fluctuations de l'activité se tradui sent par un mode de gestion souple de la maind'oeuvre. Mais il existe des exceptions où la production subit des à-coups importants et où la gestion du personn el est assez figée. On rencontre des exemples où la panoplie de moyens pour faire face aux à-coups conjoncturels est importante, alors même que le r ecours aux contrats à durée détermninée et à l'aménage ment du temps de travail ne se pratiquent pas. Dans ce cas, pour pallier la rigidité d'utilisation des ressources humaines, l'entreprise joue sur le produit : stockage, variation des délais de livraison, sous-traitance, refus décommandes. Une «échelle de rigidité» De la comparaison des différents types de gestion du personnel, ressortent quatre groupes d'entreprises que l'on peut classer sur une échelle de rigidité de la gestion. Les plus «rigides» sont des entreprises n'employant pas de contrat à durée déterminée, et où les horaires sont fixes en général. En dehors de ces deux moyens, elles utilisent peu de mesures conjoncturelles de ges tion de la main-d'oeuvre car la production y est assez régulière. Les efforts faits pour la formation du personn el y sont plutôt importants, notamment dans le do maine de la formation générale. Une proportion relativ ement élevée des enquêtes de ce groupe souhaite mettre

5 LES ENTRETIENS MENÉS AUPRÈS DES ENTREPRISES BRETONNES Trente-trois entreprises industrielles bretonnes ont été visi tées au premier trimestre Elles ont été sélectionnées selon les critères suivants : - siège de l'entreprise en Bretagne, de façon à rencontrer des personnes ayant le pouvoir de décision en matière de polit ique de l'emploi ; - diversité des activités, afin de découvrir le plus de cas de figures possibles, car les problèmes d'organisation du travail ne se posent a priori pas de la même façon selon le produit fabriqué ; taille de l'entreprise : 1 de moins de 100 salariés, 16 de 100 à 500 salariés, 10 de 500 à 1000 salariés, 6 de plus de salariés (les petites entreprises ont donc été délais sées, et elles pourraient avoir des opinions sensiblement différentes). - appartenance à l'échantillon de l'enquête des Communaut és Européennes sur les «obstacles à l'embauche». Les entretiens ont été menés assez librement et ont duré deux heures en moyenne. Ils ont porté sur l'activité de l'entre prise (fabrication, commercialisation), l'histoire de l'entre prise, l'organisation du temps de travail, les réponses aux fluctuations de l'activité, la formation, les salaires et les sou haits ou projets concernant l'emploi, soit à l'intérieur de l'en treprise, soit au plan national. Un nombre important de variables issues à la fois de ces entretiens et de sources statistiques diverses ont ainsi per mis de décrire les entreprises. Pour sélectionner parmi ces variables les plus explicatives et établir les typologies présen tées dans cet article, on a utilisé les techniques d'analyse factorielle des correspondance et de classification automati que hiérarchique. en oeuvre un système d'individualisation des salaires basé sur les mérites personnels. Un autre groupe est constitué d'entreprises «plutôt rigides». Bien que connaissant de fortes variations de la production, elles y font face sans avoir besoin d'utiliser beaucoup de contrats à durée déterminée ou d'assouplir les horaires. Leurs caractéristiques semblent indiquer qu'elles n'ont pas connu jusqu'à présent de bouleverse ments majeurs : pas de mesures indiquant des fluctua tion structurelles, en particulier pas de licenciement, pas de formation, pas d'individualisation des salaires, ni actuellement, ni en projet. Un troisième groupe est constitué d'entreprises que l'on peut qualifier de «plutôt souples». Du point de vue des mouvements de la production et de l'évolution pas sée de l'emploi (en baisse), il est assez proche du précé dent. L'utilisation des contrats à durée déterminée et l'aménagement du temps de travail y semblent toute fois un peu plus développés. De même, des mesures de type structurel y ont été prises du fait de mutations techniques ou du ralentissement de l'activité. C'est sans doute ce qui explique les efforts importants consentis pour la formation. On remarquera qu'il s'agit plutôt de formation professionnelle et de reconversion. Les entreprises du dernier groupe sont les plus «souples» du point de vue de la gestion du personnel. TRAVAIL ET EMPLOI Revue le Service Ministère trimestrielle des Études Affaires éditée et de Sociales la par Statistique et de l'emploi AU SOMMAIRE DU NUMÉRO 30 : L'emploi au Japon : un marché sous tension, par Evelyne DOUR/LLE. Les dynamiques de diffusion du travail à temps partiel aux États-Unis et en France, par Marie-Thérèse LETABLIER. Portées et limites des financements publics se référant à l'emploi dans le textile de l'arrondissement de Lille : , par Francis BENTEUX et Patrice GREVET. Une analyse chiffrée des audiences syndicales, par Jean-Pierre AUJARD et Serge VOLKOFF. La grève des mineurs britanniques un tournant, par Noëlle BURGI. Souscription des abonnements S.P.P.I.F. : Boîte postale VINEUIL. Vente au numéro : A LA DIVISION DES PUBLICATIONS DES MINISTÈRES 1, place de Fontenoy PARIS, D.D.P.I., pièce 1128 B. Téléphone : (1) , poste Tarif abonnement 1986 : Abonnement annuel (4 nos trimestriels) Prix au numéro : 37 F. 148 F. 55

6 Presque toutes appartiennent aux industries agro alimentaires. La production y est sujette à de fortes fluctuations. A cela, les entreprises répondent en ayant recours en priorité à l'aménagement du temps de tra vail, mais également à d'autres possibilités (trois à quat re en moyenne, dont les contrats à durée déterminée). Autres caractéristiques : la pratique de licenciements, des formations orientées vers la reconversion, pas d'i ndividualisation des salaires. Il existe même un cas d'ex trême souplesse où tous les moyens possibles sont utilisés et combinés entre eux pour gérer les ressources humaines de façon optimale afin de répondre rapide ment à la demande. Quatre familles inhabituelles d'entreprises Ces quatre façons de gérer le personnel correspondent-elles à des classes d'entreprises homo gènes du point de vue du secteur d'activité économique, des salaires pratiqués, et de la structure des emplois? Pour décrire ces caractéristiques socioéconomiques, des indicateurs classiques ont été retenus, mais aussi des appréciations qualitatives résultant des entretiens (tableau 2). Comme précédemment, une classification des entre prises a été établie à partir de ces variables. Celles qui différencient le plus les entreprises sont les salaires, la demande, l'avance technique, les fluctuations de la pro duction et la dépendance vis-à-vis de la clientèle. Certai nes de ces variables intègrent une part importante de subjectivité, c'est-à-dire d'interprétation de la part de l'enquêté et de l'enquêteur (voir lecture du tableau 2). La classification a permis de dégager quatre groupes assez homogènes, qui, sauf exception, ne coïncident pas avec des classes de taille ou d'activité économique habituelles. Les «internationales» (groupe I) sont des entreprises en croissance, et ayant des relations importantes avec l'étranger, comme en témoigne la part relativement éle vée de leur activité à l'exportation. Elles se caractérisent par un haut niveau de technicité, un fort taux de valeur ajoutée, et de faibles fluctuations de la production. Les salaires y sont fixés avec une certaine marge de liberté, ce qui signifie qu'une partie du salaire est individualisée. Au sein de ce groupe, coexistent deux sous-catégories. Dans l'une, la proportion de personnel peu qualifié est faible, et l'emploi plutôt masculin ; il s'agit surtout d'en treprises familiales. L'autre est formée au contraire d'entreprises faisant partie d'un groupe français, em ployant beaucoup de personnel peu qualifié, et ayant un impact externe important. tableau 2 Caractéristiques socio-économiques des entreprises - importance des fluctuations de la production (forte, moyenne, faible) - évolution de la demande (en hausse, stable, en baisse) - dépendance par rapport à la clientèle (de quelques clients à une clientèle atomisée) - activité internationale (part du chiffre d'affaires à l'exportation) - dépendance par rapport aux prix des produits finis ou des matières premières (forte, moyenne, faibte) - impact géographique externe de l'entreprise (intensité des liens de toutes sortes avec l'environnement extérieur local) - projet de développement interne (technique, commercial, social) - niveau technologique (de pointe, dans la forme, simple) - mode de fixation des salaires( convention collective, individualisation) - part d'emplois non qualifiés (forte, moyenne, faible) - part de l'emploi féminin (forte, moyenne, faible) - statut (entreprise familiale, société autonome, société appartenant à un groupe). * Certains critères très qualitatifs ont été appréciés par chaque enquêteur, à partir des entretiens, mais aussi d'autres sources ayant pu être collectées sur les entreprises (enquêtes statistiques, presse, sources administratives). Une commission de notation réunissant l'ensemble des enquêteurs a permis ensuite d'homogénéiser les notes. Cette méthode n'élimine évidemment pas une part importante de subjectivité dans l'appréciation de certains critères comme l'impact externe, le projet de développement interne, la dépendance par rapport aux prix, le niveau technologique et le mode de fixation des salaires. 56

7 Le groupe II rassemble des entreprises que l'on a baptisées «régionales». Par ce terme, il faut entendre des entreprises très connues dans la region ou ayant un impact très fort, car elles sont le principal employeur local. Cela ne veut pas dire pour autant que leur horizon économique soit limité à la Bretagne. Au contraire, cer taines d'entre elles ont une activité très internationale. Elles se singularisent également par une certaine avance sur le plan social, économique et commercial. En dehors du fort enracinement local ou régional, qui se traduit par l'existence d'un projet d'entreprise sur le plan interne et par un impact externe socio-économique important, on retrouve certaines^ caractéristiques du premier groupe. Ce sont des entreprises en avance tech nique, où l'évolution de la demande est en hausse et où les salaires sont fixés en partie librement. Elles se disu ^iwiiiifi sée» et de fortes fluctuations de la production. Enfin, il y a lieu de noter l'actif par salarié assez élevé pour la plupart d'entreelles. Les entreprises du groupe III sont moins aisément repérables du point de Vue économique. Ce sont des entreprises sans forte spécificité. Les traits les plus prononcés de ce groupe sont toutefois une clientèle atomisée, des salaires fixés par convention collective, d'assez fortes fluctuations de production et pas d'acti vité internationale. Elles se situent dans la moyenne pour la maîtrise technique et la dépendance par rapport aux prix. Le groupe IV est constitué d'entreprises ayant, par rapport aux précédentes, un certain retard social, tech nique, économique ou commercial. C'est tout au moins ce qu ressort assez clairement des entretiens. Ce retard se manifeste par une technicité assez simple du proces sus de production, une forte proportion de personnel non qualifié, une tendance de la demande stable ou en baisse. Les salaires y sont fixés par des conventions collectives. La dépendance par rapport à la clientèle y est assez forte : un seul client parfois, ou quelques gros acheteurs. Ce sont aussi des entreprises ayant peu d'impact externe, ni de projet important en cours sur le plan technique, commercial ou social. Comportement économique et mode de gestion de la maind'oeuvre : un lien ténu En confrontant ces types d'entreprises aux modes de gestion de la main-d'oeuvre décrits précédemment, on ne trouve pas de lien étroit entre les deux approches. Il semble malgré tout qu'il y ait un lien entre retard et rigidité d'une part et dynamisme et souplesse d'autre part, mais il est assez faible. Le mode de gestion «rigide» est le plus couramment appliqué. C'est le plus simple et vraisemblablement le moins coûteux du strict point de vue de la gestion. On le rencontre aussi bien parmi les plus performantes que parmi les moins dynamiques. Chez les premières, cela peut s'expliquer parce que l'activité y est régulière ou parce qu'elles sont en position dominante par rapport à leur clientèle. Dans de tels cas, il est inutile de mettre en place un système compliqué de gestion du personnel. En revanche, c'est parfois une nécessité pour les entre prises en difficulté, soit du fait des exigences de de mande, soit du fait des contraintes imposées par le produit. Le mode de gestion «souple» se rencontre plus fréquemment parmi les entreprises que l'on a qualifié de «régionales». Mais elles appartiennent en majorité à des secteurs où l'activité varie beaucoup, l'agroalimentaire parexemple. Une gestion de la main-d'oeuvre relativement autonome On peut enfin chercher à rapprocher chacune des deux classifications qui viennent d'être décrites avec l'attitude des entreprises vis-à-vis des changements susceptibles d'affecter le marché du travail, telle qu'elle ressort cette fois de l'enquête sur «les obstacles à l'embauche» (encadré p. 58). On ne trouve pas, là non plus, de regroupements significatifs. Les attitudes «intéressées», «incertaines», «partagées» mises en évidence à partir de l'enquête communautaire, se répar tissent indifféremment du type d'entreprise et du mode de gestion. L'expérience bretonne conduit ainsi à relativiser la signification des constats généraux que l'on a pu faire sur l'attitude des entreprises. Elle montre qu'embauche et gestion de la main d'oeuvre sont deux choses diff érentes et parfois indépendantes. Elle montre également qu'il existe une certaine autonomie de la gestion de la main d'oeuvre par rapport aux performances économi ques. Celle-ci est à la fois passive du fait des contraintes socio-économiques spécifiques qui pèsent sur l'entre pris et active du fait d'un comportement entreprenant et dynamique qui lui est propre. Les mesures pour faciliter l'embauche : intéressantes... Dans leur réponse à l'enquête sur les obstacles à l'embauche, trente et une des trente-trois entreprises bretonnes ont dit qu'elles n'avaient pas l'intention d'ac croître leurs effectifs. Pourtant, certaines d'entre elles ont indiqué que des changements dans la réglementat ion du marché du travail pourraient entraîner des em bauches. Les entretiens conduisent à nuancer cette i nformation et à proposer une interprétation légèrement différente. Il y a concordance entre les deux sources quant à l'intérêt porté pour les aménagements proposés. Ce 57

8 LES ENTREPRISES BRETONNES FACE AUX MESURES SUSCEPTIBLE D'ACCROITRE L'EMPLOI : NI INSENSIBLES, NI TRÈS INTÉRESSÉES Comment situer les entreprises bretonnes par rapport à l'e nsemble des entreprises françaises, du point de vue de leur attitude face à la flexibilité, telle qu'elle ressort de l'enquête communautaire «obstacles à l'embauche?» II est possible de répondre à cette question en comparant leurs réponses à celles de toutes les entreprises, et en util isant pour cela le même procédé de classification que celui qui a servi à l'exploitation nationale (voir dans ce dossier l'article de Mireille Elbaum, p. 15). S'agissant des changements sus ceptibles d'affecter le marché du travail, les attitudes sont diverses : elles vont du scepticisme à l'adhésion, en passant par une certaine perplexité. En tout état de cause, on ne rencontre pas de rejet total, et, à l'opposé, rares sont les entreprises annonçant une forte hausse de leurs effectifs en cas de mise en oeuvre de l'une de ces mesures. Trois groupes d'égale importance Par analogie avec la classification nationale, la trentaine d'entreprises étudiées ici se répartit en trois groupes de taille équivalente. - Les entreprises «incertaines» ne pensent pas que les changements annoncés se traduiraient par une hausse signi ficative de leurs effectifs. Seuls l'assouplissement de la r églementation des contrats à durée déterminée et celui du mode de fixation des salaires semblent mériter leur attention. - Les entreprises «partagées» sont favorables à certaines mesures qui se traduiraient par des embauches de leur part. En revanche, elles s'abstiennent de répondre sur les autres mesures proposées. - Les entreprises «intéressées» déclarent que la mise en oeuvre de la flexibilité entraînerait une hausse de leurs effect ifs. La plupart des modifications proposées auraient des effets positifs sur l'emploi dans des proportions plus ou moins importantes. Toutes classes confondues, les mesures les plus efficaces en faveur de l'embauche seraient dans l'ordre décroissant : l'a ssouplissement de l'aménagement du temps de travail, l'a ssouplissement de la réglementation des contrats à durée déterminée, la réduction de la durée de préavis et la simplifi cation des formalités en cas de licenciement, l'assoupliss ement du mode de fixation des salaires et la réduction de la durée hebdomadaire du travail. En revanche, l'octroi de subventions, la diminution des i ndemnités de licenciements, l'amélioration au fonctionne ment de l'anpe et de la formation professionnelle n'auraient guère de conséquences sur l'embauche, semble-t-il. La classification régionale ne comporte pas de groupes extrê mes, c'est-à-dire des entreprises «insensibles» aux mesures envisagées, ou au contraire, «très intéressées» par ces mesures. Mais cela tient sans doute à la nature de l'échantil lon étudié : sa taille est très réduite, et sa structure n 'est pas représentative de celle de l'ensemble des entreprises breton nes. Enfin, les groupes mis en évidence ne coïncident pas avec des tailles d'entreprise ou des secteurs d'activité : tou tes les tailles et tous les secteurs se rencontrent dans chacun des trois. autorisation de travail nocturne pour les femmes, sup pression des avantages acquis). Seule la réglementat ion des contrats à durée déterminée est beaucoup moins souvent évoquée dans les entretiens : c'est un dispositif existant déjà et ne semblant pas soulever autant de difficultés de mise en oeuvre que les autres. Mais, si ces changements intéressent les responsab les d'entreprises bretonnes, leur mise en application n'entraînerait pas, d'après les entretiens, d'accroisse ment de l'emploi. Une réponse positive signifie plutôt que telle mesure est une préoccupation importante, qu'elle peut aider, soulager l'entreprise, financièrement par exemple, qu'elle peut simplifier la gestion du per sonnel ; mais sa mise en application n'entraînerait pas d'embauché nette. En revanche, nos interlocuteurs, responsables d'entreprises moyennes et grandes, ont souligné que ce type de mesures pouvait être bénéfique pour les petites, en particulier celles ne disposant pas de service du personnel....mais la demande prime Pour la majorité des entreprises visitées, le niveau de la demande prime sur le reste, et de nouvelles mesures réglementaires ou législatives n'infléchiraient pas significativement la tendance prévue de l'emploi. En outre, même si la production augmentait sensiblement, les effectifs ne suivraient pas, car il existe encore des réser ves de productivité. sont les mêmes qui reviennent le plus souvent : l'a ccroissement de la flexibilité du temps de travail, la flexi bilité des salaires, la réduction des délais de l'autorisa tion administrative de licenciement, les mesures sociales (réduction des charges sociales, subventions, 58

9 ANNEXE CE QU'ONT DIT LES RESPONSABLES D'ENTREPRISE Les propos reproduits ci-dessous ne constituent nullement un échantillon représentatif d'avis. Ils ont été retenus en raison de leur intérêt ou parce qu'ils ont été entendus fréquemment au cours des entretiens. Entre parenthèses, figurent le numéro du groupe auquel cette entreprise appartient dans la typologie éco nomique présentée dans l'article (dans l'ordre de présentation des quatre groupes), ainsi que le mode de gestion pratiquée. Sur l'autorisation administrative de licenciement «La véritable rigidité d'une procédure de licenciement réside dans sa complexité ; localiser la rigidité au niveau de l'autori sation administrative relève de la caricature. Pour l'instant en supprimant l'autorisation administrative de licenciement on s'est seulement attaqué au symbole» (groupe III, gestion «rigi de»). «C'est un problème pour les artisans, pas pour nous!» (groupe II, gestion «plutôt souple»). «La contrainte de ne pas pouvoir réembaucher pendant un an n'aurait de sens que si l'autorisation administrative de licenci ement fonctionnait par catégorie d'emploi. Il n'est pas possible de licencier et d'embaucher en même temps des emplois diffé rents» (groupe II, gestion «rigide»). «La longueur de la procédure constitue un facteur d'aggrava tion des difficultés» (groupe IV, gestion «rigide»). «La suppression de l'autorisation administrative de licenci ement est une tentation plutôt qu'une facilité. Les gens ne sont pas des pions, l'entreprise n'a pas droit de vie ou de mort sur les salariés» (groupe II, gestion «plutôt souple»). «Dans l'ensemble la procédure se passe bien, il faut la mainten ir. Les choses se passent mieux quand l'administration assure le respect des règles du Jeu, c'est une soupape de sécurité pour les deux parties» (groupe II, gestion «souple»). «Le droit de regard de l'administration doit se réduire à une vérification sur la forme (droit du travail), pas sur le fond, c'est-à-dire la Justification économique, pour laquelle elle n'est pas compétente» (groupe III, gestion «plutôt souple»). Sur les débouchés et l'embauche «L'activité commande l'embauche. On ne se pose pas la ques tion de savoir ce que sera le moyen terme ; il n'y a pas d'obsta cles à l'embauche quand on en a besoin» (groupe II, gestion «rigide»). «Le seul facteur qui permettrait de relancer l'emploi serait une forte reprise de la demande, car l'entreprise a des réserves de productivité importantes» (groupe III, gestion «rigide»). «Embaucher ou licencier ne posent absolument aucun problème. H y aura embauche seulement si les ventes augmentent. Mais jusqu'à présent la croissance a été absorbée par des gains de pro ductivité» (groupe II, gestion «plutôt souple»). «On attend surtout des mesures de politique économique génér ale, comme la relance de la demande, plus prometteuses que tout ce qui peut concerner le fonctionnement du marché du travail» (groupe I, gestion «rigide»). Sur la législation <irz.es rigidités ne sont pas dans la loi mais dans les conventions collectives» (groupe II, gestion «plutôt souple»). «Je n'attends rien des mesures généra/es sur l'emploi. Les obsta cles à l'embauche et/ou aux licenciements? Pour une entreprise musclée comme la nôtre avec un service du personnel maîtrisant bien la législation sociale, ce n'est pas un problème. En revanche, pour les petites entreprises il y a un réel problème. Beaucoup d'affaires plaidées en prud'hommes viennent d'une mauvaise ré daction du contrat de travail» (groupe I, gestion «plutôt souple»). «La législation est plus critiquable du fait de sa complexité que par son aspect coercitif» (groupe II, gestion «rigide»), «Le facteur bloquant majeur réside dans la notion même de du rée hebdomadaire du travail» (groupe III, gestion «plutôt rigide»). «Les mesures administratives concernant le marché du travail ne sont pas déterminantes dans la politique de l'emploi de la mai son, cependant on prendra tout ce qui est bon à prendre» (grou pe III, gestion «souple»). Sur la formation «On cherche à embaucher des gens adaptables car à l'avenir les postes de travail seront de moins en moins fixes. On recrute donc des gens ayant un bon niveau de culture initial» (groupe III, ges tion «plutôt souple»). «Il existe un gouffre entre le monde des entreprises et celui de la formation ;à tort, les partenaires se rejettent mutuellement. Les gens ne sont pas formés au rythme de fonctionnement des usi nes» (groupe III, gestion «rigide»). Sur les nouvelles formes d'emploi «Le pronostic, et donc la décision d'embauché sont complexes. Les nouvelles formules d'emploi constituent une pépinière dans la perspective de besoins futurs en personnel, indépendamment de l'évolution de la demande, mais seulement compte-tenu du tu mover statistiquement prévisible» (groupe III, gestion «rigide»). Sur le temps partiel «Le développement du temps partiel ne générerait aucune em bauche mais faciliterait, en l'accélérant, le processus d'automat isation» (groupe I, gestion «plutôt rigide»). «Il ne peut être envisagé que selon un principe simple, sinon sa mise en oeuvre pose trop de problèmes d'organisation, beau coup trop coûteux pour l'entreprise» (groupe II, gestion «rigide»). Sur l'intérim «Pas d'intérimaire, cela coûte cher et il existe la possibilité des contrats à durée déterminée qui donne satisfaction» (groupe III, gestion «plutôt souple»). Sur la flexibilité «L'objectif est de tendre vers une souplesse maximum répondant aux aspirations du personnel et bien sûr aux contraintes de l'en treprise. Il ne s'agit pas de faire du social pour du social, mais que/qu'un qui ne se plaît pas dans son travail n'est pas suffisa mment productif pour l'entreprise» (groupe II, gestion «souple»). Sur les subventions «II faut supprimer les aides aux entreprises qui font de cellesci des assistées et introduisent des distorsions de concurrence» (groupe II, gestion «plutôt souple»). «Les subventions et autres aides financières à l'embauche, c'est du gâchis. On ne donne pas à boire à un âne qui n'a pas soif» (groupe III, gestion «plutôt souple»). Sur les salaires «Nous ne voyons pas la nécessité d'instituer un salaire d'em bauché inférieur au SMIC. Nous préférons embaucher quel qu'un de valable avec un bon salaire plutôt que de recruter au rabais une personne sans formation ou incompétente» (groupe IV, gestion «rigide»). «Non au salaire d'entrée pour les jeunes, mais pas d'accord pour qu'ils bénéficient des avantages acquis par les anciens en d'autres temps et dans d'autres conditions de travail» (groupe II, gestion «souple»). 59

Principaux résultats de l enquête BMO 2011 dans les TPE Jeudi 12 mai 2011 Paris

Principaux résultats de l enquête BMO 2011 dans les TPE Jeudi 12 mai 2011 Paris Principaux résultats de l enquête BMO 2011 dans les TPE Jeudi 12 mai 2011 Paris Document pouvant être diffusé BMO 2011 : Deuxième année de l enquête rénovée Elargissement du champ Nomenclature des métiers

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Les Bases de Données occupent aujourd'hui une place de plus en plus importante dans les systèmes informatiques. Les Systèmes de Gestion de Bases de Données

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

3 Les premiers résultats des plans d'actions

3 Les premiers résultats des plans d'actions 3 Les premiers résultats des plans d'actions Les résultats que nous avons obtenus en ce qui concerne les plans d'action, résultent de l'analyse de 48 entreprises seulement. Revenons sur notre échantillon.

Plus en détail

12ème. *Source : Centre d Analyse Stratégique «Les secteurs de la nouvelle croissance : une projection à l horizon 2030», Rapport n 48, janvier 2012

12ème. *Source : Centre d Analyse Stratégique «Les secteurs de la nouvelle croissance : une projection à l horizon 2030», Rapport n 48, janvier 2012 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2013-T1 2013-T2 2013-T3 2013-T4 2014-T1 2014-T2 2014-T3 2014-T4 Fiche Synthèse Sectorielle juillet 2015 Activités juridiques, comptables,

Plus en détail

ACCORD RELATIF A L'APPLICATION DE L'AMENAGEMENT ET DE LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL AUX INTERIMAIRES

ACCORD RELATIF A L'APPLICATION DE L'AMENAGEMENT ET DE LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL AUX INTERIMAIRES ACCORD RELATIF A L'APPLICATION DE L'AMENAGEMENT ET DE LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL AUX INTERIMAIRES PREAMBULE Les organisations signataires veulent par le présent accord, préciser la situation des

Plus en détail

Accord sur l égalité professionnelles entre les femmes et les hommes

Accord sur l égalité professionnelles entre les femmes et les hommes Accord sur l égalité professionnelles entre les femmes et les hommes PREAMBULE Dans le but de concrétiser les dispositions légales visant à instaurer l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,

Plus en détail

Étude sur la compétitivité des administrations cantonales

Étude sur la compétitivité des administrations cantonales Étude sur la compétitivité des administrations cantonales réalisée pour les Chambres de commerce latines Avril 2015 2 1. Descriptif de la recherche Contexte et méthodologie 3 La 7 ème vague de l étude

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30

Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30 Quels sont les grands déséquilibres macroéconomiques? Durée : maximum 4h30 Raphaël Pradeau (Académie de Nice) et Julien Scolaro (Académie de Poitiers) Programme : NOTIONS : Demande globale, inflation,

Plus en détail

M. Lacabarats (président), président SCP Lyon-Caen et Thiriez, SCP Masse-Dessen, Thouvenin et Coudray, avocat(s)

M. Lacabarats (président), président SCP Lyon-Caen et Thiriez, SCP Masse-Dessen, Thouvenin et Coudray, avocat(s) Références Cour de cassation chambre sociale Audience publique du mercredi 9 juillet 2014 N de pourvoi: 13-17470 Publié au bulletin Cassation partielle M. Lacabarats (président), président SCP Lyon-Caen

Plus en détail

Avalanche de mesures sur le front social : Pourquoi les entreprises doivent elles s adapter à la nouvelle donne?

Avalanche de mesures sur le front social : Pourquoi les entreprises doivent elles s adapter à la nouvelle donne? DOSSIER : Mesures sociales Avalanche de mesures sur le front social : Pourquoi les entreprises doivent elles s adapter à la nouvelle donne? Philippe Lobet Directeur associé plobet@ +33 6 08 71 07 04 Contrat

Plus en détail

Hommes et femmes au travail Ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait des autres. Etude Ipsos pour ELLE

Hommes et femmes au travail Ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait des autres. Etude Ipsos pour ELLE Hommes et femmes au travail Ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait des autres Etude Ipsos pour ELLE Pourquoi cette étude? Croiser le regard des hommes et des femmes sur le travail aujourd hui Le travail

Plus en détail

La reprise d'activité après sinistre est-elle assez prise en compte par les PME?

La reprise d'activité après sinistre est-elle assez prise en compte par les PME? Technology Adoption Profile personnalisé réalisé pour Colt Septembre 2014 La reprise d'activité après sinistre est-elle assez prise en compte par les PME? Introduction Les petites et moyennes entreprises

Plus en détail

RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ASSISTANT DE GESTION DE PME / PMI

RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ASSISTANT DE GESTION DE PME / PMI RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ASSISTANT DE GESTION DE PME / PMI CONTEXTE PROFESSIONNEL L'évolution actuelle des emplois montre que le rôle des petites et moyennes entreprises s'est considérablement

Plus en détail

1. Le service Commercial

1. Le service Commercial La fonction Commerciale Sommaire 1. Le service Commercial... 1 2. Les enjeux :... 1 3. La technique de vente :... 2 4. La gestion de la force de vente :... 2 5. Les principales fonctions commerciales :...

Plus en détail

Panorama sur les femmes entrepreneures et l assurance

Panorama sur les femmes entrepreneures et l assurance Panorama sur les femmes entrepreneures et l assurance 2013 Objectifs et méthodologie L'objectif de ce panorama est de mettre en évidence les différences de postures, de comportements et d'image entre hommes

Plus en détail

Le licenciement économique

Le licenciement économique Le licenciement économique Définition. Le licenciement économique est un licenciement d un ou plusieurs salariés en raison des difficultés économiques que connaît une entreprise. Selon les dispositions

Plus en détail

ACCORD RELATIF A L'EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUE

ACCORD RELATIF A L'EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUE PREAMBULE ACCORD RELATIF A L'EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUE Dans le prolongement de la loi du 9 mai 2001 relative à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, de l'accord

Plus en détail

ENQUÊTE AUPRÈS DES EMPLOYEURS DE BLIND RIVER

ENQUÊTE AUPRÈS DES EMPLOYEURS DE BLIND RIVER ENQUÊTE AUPRÈS DES EMPLOYEURS DE BLIND RIVER 2 ENQUÊTE AUPRÈS DES EMPLOYEURS DE BLIND RIVER Un groupe d'entreprises locales prospère apporte non seulement un avantage économique à une communauté, mais

Plus en détail

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses

Plus en détail

Comité sectoriel de la Sécurité sociale et de la Santé Section «Sécurité sociale»

Comité sectoriel de la Sécurité sociale et de la Santé Section «Sécurité sociale» Comité sectoriel de la Sécurité sociale et de la Santé Section «Sécurité sociale» CSSS/09/102 DÉLIBÉRATION N 09/055 DU 1 ER SEPTEMBRE 2009 RELATIVE À LA COMMUNICATION DE DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL PAR

Plus en détail

Attentes liées aux prestations

Attentes liées aux prestations Appel à propositions du 26/05/2014 "Diagnostics de Sécurisation des Parcours Professionnels" Attentes liées aux prestations Projet SECURI'PASS 2.0 Cette opération bénéficie du soutien financier de l'etat,

Plus en détail

A) Les modifications du champ d'application du Règlement n 1346

A) Les modifications du champ d'application du Règlement n 1346 La proposition de la Commission pour la révision du Règlement "faillite": une deuxième chance pour les entreprises en difficulté Durant le mois de mars 2012, une consultation publique a été lancée, sollicitant

Plus en détail

Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients

Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients Conseil de l'union Européenne PRESSE FR CONCLUSIONS DU CONSEIL Bruxelles, le 1 décembre 2014 Conclusions du Conseil sur l'innovation dans l'intérêt des patients Session du Conseil Emploi, politique sociale,

Plus en détail

ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE

ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE Annexe C. Éléments d'analyse financière 143 ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE Résumé Cette annexe présente quelques éléments comptables qui peuvent servir à l'analyse financière des entreprises.

Plus en détail

INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE

INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE BUSINESS INTELLIGENCE : GOALS AND RESULTS OF A PILOT EXPERIMENT INVOLVING SEVEN SMEs FROM BOURGOGNE Ludovic DENOYELLE,

Plus en détail

ACCORD RELATIF À L'ACTIVITE DE "PORTAGE DE PRESSE" AU SEIN DE MEDIAPOST CENTRE OUEST

ACCORD RELATIF À L'ACTIVITE DE PORTAGE DE PRESSE AU SEIN DE MEDIAPOST CENTRE OUEST ACCORD RELATIF À L'ACTIVITE DE "PORTAGE DE PRESSE" AU SEIN DE MEDIAPOST CENTRE OUEST Entre les soussignés Les Syndicats C.G.T. et F.O. D'une part, et La Société MEDIAPOST Centre Ouest, représentée par

Plus en détail

Un climat des affaires incertain

Un climat des affaires incertain AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.

Plus en détail

La gestion du personnel

La gestion du personnel Auto-diagnostic de votre fonction Ressources Humaines Le questionnaire ci-après vous permet de préparer vos réponses avant de les saisir en ligne sur www.fact.aract.fr Evaluez la gestion des compétences

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012)

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Février 2014 DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES MOUVEMENTS D EMPLOI D DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Délégation au DéveloppementD Économique, à l Emploi, à la Formation

Plus en détail

Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi?

Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi? Emploi 3 Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi? François Brunet* Inévitablement les générations nombreuses du baby-boom nées entre 1946 et 1973 s approchent de l âge légal

Plus en détail

COMMENT MAITRISER LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES STOCKS DE MEDICAMENTS

COMMENT MAITRISER LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES STOCKS DE MEDICAMENTS 1 sur 9 COMMENT MAITRISER LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS ET DES STOCKS DE MEDICAMENTS (L'article intégral est paru dans Gestions Hospitalières n 357 de juin-juillet 1996) Pour plus d'informations concernant

Plus en détail

Les mises à disposition de personnels ou de matériels

Les mises à disposition de personnels ou de matériels Les mises à disposition de personnels ou de matériels Les associations sont souvent confrontées à des besoins précis et ponctuels en matériel ou en personnel. Or, l'achat, la location ou l'embauche s'avèrent

Plus en détail

L'appel public à l'épargne, pour quel besoin de financement? (2/3)

L'appel public à l'épargne, pour quel besoin de financement? (2/3) L'appel public à l'épargne, pour quel besoin de financement? (2/3) Lors d'une précédente analyse, nous avions présenté deux outils d'appel public à l'épargne qui bénéficient d'un régime légal favorable

Plus en détail

LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING

LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING Direction du développement des entreprises et des affaires Préparé par Michel Coutu, F. Adm.A., CMC Conseiller en gestion Publié par la Direction des communications

Plus en détail

Section 1. Actions de formation organisées ou agréées par l administration en vue de la préparation aux concours et examens professionnels

Section 1. Actions de formation organisées ou agréées par l administration en vue de la préparation aux concours et examens professionnels section temps de travail LES AUTORISATIONS D ABSENCE LIEES A LA FORMATION PROFESSIONNELLE TITRE I : LES TITULAIRES TROISIEME PARTIE : LES AUTORISATIONS D ABSENCE DEUXIEME CHAPITRE : LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI?

TRAVAIL ET GESTION DE L EMPLOI? INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES E n s e l i m i t a n t à u n e présentation graphique simple et en insistant sur les déterminants de l'offre et de la demande, on expliquera l'analyse néoclassique du fonctionnement

Plus en détail

EXEMPLES DE STATUTS DE CONTEURS

EXEMPLES DE STATUTS DE CONTEURS 1 EXEMPLES DE STATUTS DE CONTEURS I/CONTEUR EMPLOYE et déclaré intermittent du spectacle : 1)Par une association non domiciliée à sa propre adresse dont il n est ni le président, ni le trésorier, ni le

Plus en détail

Leçon 3. Les principaux outils de gestion des stocks

Leçon 3. Les principaux outils de gestion des stocks CANEGE Leçon 3 Les principaux outils de gestion des stocks Objectif : A l'issue de la leçon l'étudiant doit être capable de : s initier à la pratique des outils fondamentaux de gestion des stocks : de

Plus en détail

L importance de la fonction RH dans les organisations

L importance de la fonction RH dans les organisations ENSAIA, 2ème année - RH L importance de la fonction RH dans les organisations Organisation de la présentation I. Introduction : la fonction RH dans l organisation II. Présentation des missions de la GRH

Plus en détail

q u estions santé d économie de la résultats Repères

q u estions santé d économie de la résultats Repères Bulletin d information en économie de la santée q u estions d économie de la santé résultats Repères Fin 2003, l Irdes a mené une enquête sur la protection sociale complémentaire d entreprise (PSCE) auprès

Plus en détail

La loi NRE. Article 116

La loi NRE. Article 116 La loi NRE La loi sur les nouvelles régulations économiques fixe (art.116) l'obligation pour les sociétés française cotées sur un marché réglementé l'obligation de rendre compte dans leur rapport annuel

Plus en détail

Offre de services. PHPCreation Inc. info@phpcreation.com - www.phpcreation.com. Date : 2015. Présenté à : À l'attention de : Représentant :

Offre de services. PHPCreation Inc. info@phpcreation.com - www.phpcreation.com. Date : 2015. Présenté à : À l'attention de : Représentant : Date : 2015 Offre de services Présenté à : À l'attention de : Représentant : PHPCreation Inc. T- info@phpcreation.com - www.phpcreation.com Table des matières OFFRE DE SERVICES... 3 SOMMAIRE EXÉCUTIF...

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

Quel rôle joue l'intérim sur le marché du travail du bassin d'emploi de Rennes?

Quel rôle joue l'intérim sur le marché du travail du bassin d'emploi de Rennes? L Quel rôle joue l'intérim sur le marché du travail du bassin d'emploi de Rennes? e principe de l'intérim est de ne pas pourvoir un emploi de façon durable : il ne peut être utilisé que dans certains cas

Plus en détail

CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les préfets de régions et de départements

CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les préfets de régions et de départements Paris le, Le ministre de l'intérieur, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie et la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement CIRCULAIRE N Mesdames et Messieurs les

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

PLATEFORME HORIZONS EMPLOI. Métiers et professions

PLATEFORME HORIZONS EMPLOI. Métiers et professions PLATEFORME HORIZONS EMPLOI Métiers et professions Informateur social/informatrice sociale (23111 ) Informations sur le groupe de métiers Les métiers du groupe Informateur social..............................................

Plus en détail

WAGRAM CONSULTING sarl. 5 rue Villaret de Joyeuse 75017 Paris. Tel : 01 80 87 44 24. www.wagram-portage.fr. contact@wagramconsulting.

WAGRAM CONSULTING sarl. 5 rue Villaret de Joyeuse 75017 Paris. Tel : 01 80 87 44 24. www.wagram-portage.fr. contact@wagramconsulting. Depuis 2008, Wagram Consulting offre aux consultants la possibilité d exercer leur activité en toute indépendance en les libérant des contraintes administratives. Le portage salarial est reconnu par les

Plus en détail

La mobilité professionnelle revêt

La mobilité professionnelle revêt Mobilité professionnelle 17 Du changement de poste au changement d entreprise, en passant par la promotion : la mobilité des Franciliens Les salariés franciliens, notamment les cadres, ont une propension

Plus en détail

Gestion de la Relation Client (GRC)

Gestion de la Relation Client (GRC) Techniques de DM pour la GRC dans les banques Page 2 I.1 Introduction La gestion de la relation client est devenue un processus essentiel dans les institutions bancaires. Ils essaient toujours d améliorer

Plus en détail

Principales différences par rapport aux sociétés privilégiant les intérêts des investisseurs.

Principales différences par rapport aux sociétés privilégiant les intérêts des investisseurs. Position du Groupement des sociétés d'assurance mutuelle (ARGE) concernant le document de consultation "Les mutuelles dans une Europe élargie" (03/10/2003) Secteurs d'activités actuels et importance des

Plus en détail

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guyane en janvier 2015

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guyane en janvier 2015 DIECCTE DR Pôle emploi Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en en janvier 2015 Demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi Catégories A et A, B, C (en cvs) 24

Plus en détail

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice.

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice. Délégation interministérielle à la Famille ENQUÊTE SALARIÉS Baromètre de l Observatoire de la parentalité en entreprise, en partenariat avec la Délégation interministérielle à la famille et l Union nationale

Plus en détail

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148»

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148» «Extrait du cahier de l OPEQ n 148» LE CONTEXTE ECONOMIQUE DU PRF 2006-2007 PREQUALIFICATION, QUALIFICATION, ACCES A L EMPLOI En 2007, l emploi salarié privé en région tend à la hausse sur l ensemble des

Plus en détail

Décision n 2014-246 L. Dossier documentaire

Décision n 2014-246 L. Dossier documentaire Décision n 2014-246 L Nature juridique de l article L. 723-23 du code rural et de la pêche maritime Dossier documentaire Source : services du Conseil constitutionnel 2014 Sommaire I. Normes de référence...

Plus en détail

Dans quelle mesure les entreprises des pays développés ont-elles intérêt à s'installer dans les pays en développement?

Dans quelle mesure les entreprises des pays développés ont-elles intérêt à s'installer dans les pays en développement? Terminale Enseignement spécifique de SES Devoir type bac DISSERTATION Dans quelle mesure les entreprises des pays développés ont-elles intérêt à s'installer dans les pays en développement? DOCUMENT 1 :

Plus en détail

MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014

MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014 MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE Avril 2014 Éditeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Esteban Lanter Max Künnemann Adresse BAK Basel Economics AG Güterstrasse 82 CH-4053 Basel T +41 61 279 97 00 F +41

Plus en détail

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guadeloupe en février 2015

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guadeloupe en février 2015 DIECCTE DR Pôle emploi et Îles du Nord Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en en février 2015 Demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi Catégories A et A,

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

PLATEFORME HORIZONS EMPLOI Métiers et professions

PLATEFORME HORIZONS EMPLOI Métiers et professions PLATEFORME HORIZONS EMPLOI Métiers et professions Agent/agente d'encadrement de maintenance (51211 ) Informations sur le groupe de métiers Les métiers du groupe Chef d'équipe en maintenance industrielle................................

Plus en détail

DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n

DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n ETABLI ENTRE Madame Monsieur Domicilié(e) : ET DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n France La Société Domiciliée : FREECADRE Les portes d'uzès - 1 rue Vincent Faita 30000 Nîmes France Représentée par

Plus en détail

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Leçon 11 PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Dans cette leçon, nous retrouvons le problème d ordonnancement déjà vu mais en ajoutant la prise en compte de contraintes portant sur les ressources.

Plus en détail

DELOCALISATION - RELOCALISATION de la production d une entreprise industrielle française. (par Jean-Michel GANDREUIL)

DELOCALISATION - RELOCALISATION de la production d une entreprise industrielle française. (par Jean-Michel GANDREUIL) DELOCALISATION - RELOCALISATION de la production dune entreprise industrielle française. (par Jean-Michel GANDREUIL) Les différents niveaux de la Délocalisation. Achats de matières premières ou de composants

Plus en détail

Décembre 2011. Nord-du-Québec

Décembre 2011. Nord-du-Québec Enquête sur les besoins de main-d œuvre et de formation des entreprises du secteur de l industrie de l information, de l industrie culturelle, des finances, des assurances, des services immobiliers et

Plus en détail

SPECIFICATION "E" DU CEFRI CONCERNANT LES ENTREPRISES EMPLOYANT DU PERSONNEL DE CATEGORIE A OU B TRAVAILLANT DANS LES INSTALLATIONS NUCLEAIRES

SPECIFICATION E DU CEFRI CONCERNANT LES ENTREPRISES EMPLOYANT DU PERSONNEL DE CATEGORIE A OU B TRAVAILLANT DANS LES INSTALLATIONS NUCLEAIRES 92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 1 / 11 SPECIFICATION "E" DU CEFRI CONCERNANT LES ENTREPRISES EMPLOYANT DU PERSONNEL DE CATEGORIE A OU B TRAVAILLANT DANS LES INSTALLATIONS NUCLEAIRES 29/11/00 13 Indice

Plus en détail

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT SECRETARIAT GENERAL Service des ressources humaines Sous-direction du développement professionnel et des relations sociales Bureau des concours

Plus en détail

Licence professionnelle Systèmes informatiques et logiciels spécialité développement d'applications Internet/Intranet

Licence professionnelle Systèmes informatiques et logiciels spécialité développement d'applications Internet/Intranet IUT - Institut Universitaire de Technologie Licence professionnelle Systèmes informatiques et logiciels spécialité développement d'applications Internet/Intranet / Objectifs de cette licence professionnelle

Plus en détail

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles Objectif 01. Une entreprise peut acquérir des éléments incorporels ou peut elle-même les développer. Ces éléments peuvent constituer des

Plus en détail

LETTRE D'INFORMATION AU CE - Février 2008 -

LETTRE D'INFORMATION AU CE - Février 2008 - LETTRE D'INFORMATION AU CE - Février 2008 - Que peut demander le ce en février? Au mois de février le CE peut demander à être consulté sur plusieurs points : - communication du bilan du travail à temps

Plus en détail

Les métiers du secrétariat et de la bureautique

Les métiers du secrétariat et de la bureautique Les métiers du secrétariat et de la bureautique Présentation des métiers Alors que l'on avait annoncé la quasi-disparition des secrétaires, supplantées par les ordinateurs, elles bénéficient aujourd'hui

Plus en détail

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF SOMMAIRE PREAMBULE P. 4 DISPOSITIONS GENERALES : I. Généralités P. 05 I.1. Définition de la classification P. 05 I.2. Relation classification emploi P. 05 I.3.

Plus en détail

CorDial Social 2010 : Les politiques RH dans la crise économique et financière

CorDial Social 2010 : Les politiques RH dans la crise économique et financière CorDial Social 2010 : Les politiques RH dans la crise économique et financière Constat / Propositions CorDial : un outil de Dialogue actionnarial Objectif de notre démarche Repérer une évolution dans la

Plus en détail

dans la poursuite pénale dirigée contre

dans la poursuite pénale dirigée contre N 14 / 2014 pénal. du 13.3.2014. Not. 30673/10/CD Numéro 3284 du registre. La Cour de cassation du Grand-Duché de Luxembourg, formée conformément à la loi du 7 mars 1980 sur l'organisation judiciaire,

Plus en détail

ÉDITO. Je suis heureux de vous présenter la quatrième édition du baromètre SDDS.

ÉDITO. Je suis heureux de vous présenter la quatrième édition du baromètre SDDS. ÉDITO Je suis heureux de vous présenter la quatrième édition du baromètre SDDS. Fondée en 2005, notre association a promu la dématérialisation pour sécuriser et automatiser les déclarations et mis en avant

Plus en détail

ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP

ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP OBSERVATOIRE DE LA VIE ÉTUDIANTE ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP Étudiants et entreprises ANNÉE 2008 PLAN GÉNÉRAL INTRODUCTION p. 2 I. Étudiants p. 3 A. Statistiques

Plus en détail

LOI DU 3 JUILLET 1978 RELATIVE AUX CONTRATS DE TRAVAIL, LA CONVENTION D'UN SALAIRE MENSUEL GARANTI A CERTAINS EMPLOYES EN CAS

LOI DU 3 JUILLET 1978 RELATIVE AUX CONTRATS DE TRAVAIL, LA CONVENTION D'UN SALAIRE MENSUEL GARANTI A CERTAINS EMPLOYES EN CAS CONVENTION COLLECTIVE DE TRAVAIL N 13 BIS DU 26 FEVRIER 1979 ADAPTANT A LA LOI DU 3 JUILLET 1978 RELATIVE AUX CONTRATS DE TRAVAIL, LA CONVENTION COLLECTIVE DE TRAVAIL N 13 DU 28 JUIN 1973 CONCERNANT L'OCTROI

Plus en détail

La fiscalité des revenus de l épargne

La fiscalité des revenus de l épargne CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Réunion plénière du 12 septembre 2002 «Retraite par répartition et compléments de retraite» Document n 9 La fiscalité des revenus de l épargne Conclusion du rapport

Plus en détail

Enquête 2014 de rémunération globale sur les emplois en TIC

Enquête 2014 de rémunération globale sur les emplois en TIC Enquête 2014 de rémunération globale sur les emplois en TIC Enquête 2014 de rémunération globale sur les emplois en TIC Les emplois repères de cette enquête sont disponibles selon les trois blocs suivants

Plus en détail

Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe

Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe Documents comptables : bilan, compte de résultat et annexe La fin de l'année, pour les trésoriers, rime avec synthèse comptable. Trois documents doivent être produits. Les deux premiers (bilan et compte

Plus en détail

COMITE DU COMMERCE DES AERONEFS CIVILS. Projet. Compte rendu de la réunion du Comité tenue le 14 mars 1988

COMITE DU COMMERCE DES AERONEFS CIVILS. Projet. Compte rendu de la réunion du Comité tenue le 14 mars 1988 "STRICTED '*9 988 Déciale COMITE DU COMMERCE DES AERONEFS CIVILS Projet Compte rendu de la réunion du Comité tenue le 14 mars 1988 Les délégations sont invitées à faire parvenir au secrétariat, d'ici au

Plus en détail

Avantages de l'archivage des e-mails

Avantages de l'archivage des e-mails Avantages de l'archivage des e-mails En plus d'être l'un des plus importants moyens de communication actuels, l'e-mail est aussi l'une des sources d'information les plus complètes et précieuses. Or, les

Plus en détail

1 EVALUATION DES OFFRES ET NEGOCIATIONS

1 EVALUATION DES OFFRES ET NEGOCIATIONS CERN LIBRARIES, GENEVA CM-P00090679 1 EXTRAIT DU REGLEMENT INTERNE APPLIQUE PAR L'ADMINISTRATION DANS L'ATTRIBUTION DES MARCHES DU CERN 1 EVALUATION DES OFFRES ET NEGOCIATIONS 1.0 Ouverture et évaluation

Plus en détail

Les entreprises qui adoptent les communications unifiées et la collaboration constatent de réels bénéfices

Les entreprises qui adoptent les communications unifiées et la collaboration constatent de réels bénéfices Une étude personnalisée commandée par Cisco Systems Les entreprises qui adoptent les communications unifiées et la collaboration constatent de réels bénéfices Juillet 2013 Déploiement d'une large gamme

Plus en détail

Le rôle croissant de la mobilité au travail

Le rôle croissant de la mobilité au travail Un profil du choix de technologie personnalisée commandé par Cisco Systems Février 2012 Les initiatives liées à la mobilité des entreprises se développent Les employés sont de plus en plus mobiles et une

Plus en détail

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI? LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

BULLETIN DE FISCALITÉ. Mai 2015

BULLETIN DE FISCALITÉ. Mai 2015 BULLETIN DE FISCALITÉ Mai 2015 OPTIONS D'ACHAT D'ACTIONS ACCORDÉES À DES EMPLOYÉS GAINS ET PERTES DE CHANGE CRÉDITS D'IMPÔT POUR AIDANTS FAMILIAUX ET PERSONNES À CHARGE AYANT UNE DÉFICIENCE LE VERSEMENT

Plus en détail

GARANTIES ET SERVICES : LES ATTENTES DES SALARIES ET DES ENTREPRISES

GARANTIES ET SERVICES : LES ATTENTES DES SALARIES ET DES ENTREPRISES Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie GARANTIES ET SERVICES : LES ATTENTES DES SALARIES ET DES ENTREPRISES Anne FRONTEAU-LOONES Marie-Odile SIMON Septembre 2002 Département

Plus en détail

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2)

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Une précédente analyse 1 a introduit le concept d'effet de levier, procédé visant à s'endetter pour chercher à accroître

Plus en détail

Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement

Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement NATIONS UNIES TD Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement Distr. GÉNÉRALE TD/B/COM.3/EM.10/2 1er novembre 2000 FRANÇAIS Original : ANGLAIS CONSEIL DU COMMERCE ET DU DÉVELOPPEMENT

Plus en détail

DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n CA 2013-07-02

DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n CA 2013-07-02 DOCUMENT D'INFORMATION PRECONTRACTUEL n CA 2013-07-02 Fax : +33 (0)4 66 21 97 84 ETABLI ENTRE MONSIEUR / MADAME Domicilié(e) : ET La Société D-HABITAT «L agence immobilière» Domiciliée : Les portes d'uzès

Plus en détail

QUESTIONS/REPONSES SUR LE STATUT D'EXPORTATEUR AGREE DGDDI Bureau E1- septembre 2011 Statut d'exportateur agréé (EA)

QUESTIONS/REPONSES SUR LE STATUT D'EXPORTATEUR AGREE DGDDI Bureau E1- septembre 2011 Statut d'exportateur agréé (EA) Questions Quand un exportateur doit-il prendre le statut d'exportateur agréé? QUESTIONS/REPONSES SUR LE STATUT D'EXPORTATEUR AGREE DGDDI Bureau E1- septembre 2011 Statut d'exportateur agréé (EA) Réponses

Plus en détail

PRÉAVIS No 01/2014. du Comité de Direction. AU CONSEIL INTERCOMMUNAL de l Association «Sécurité dans l Ouest lausannois»

PRÉAVIS No 01/2014. du Comité de Direction. AU CONSEIL INTERCOMMUNAL de l Association «Sécurité dans l Ouest lausannois» PRÉAVIS No 01/2014 du Comité de Direction AU CONSEIL INTERCOMMUNAL de l Association «Sécurité dans l Ouest lausannois» Crédits complémentaires pour le rachat de frais de formation et de traitement - Engagement

Plus en détail

LE CHOMAGE PARTIEL GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL. Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse

LE CHOMAGE PARTIEL GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL. Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse GROUPE ALPHA SECAFI ALPHA ALPHA CONSEIL LE CHOMAGE PARTIEL Bordeaux Lille Lyon Marseille Metz Nantes Paris Toulouse Société d expertise comptable inscrite au Tableau de l Ordre de Lyon Siège social : 20,

Plus en détail

Licence professionnelle Management des relations commerciales

Licence professionnelle Management des relations commerciales Promotion 29/2 Site : Clermont-Ferrand Licence professionnelle Management des relations commerciales Objectifs de cette licence professionnelle : D'une part, former des étudiants destinés à intégrer le

Plus en détail

Développement d un réseau de prospection TUNIS, 29-30 - 31 Janvier 2003 Paola Morris, Ceipiemonte

Développement d un réseau de prospection TUNIS, 29-30 - 31 Janvier 2003 Paola Morris, Ceipiemonte Développement d un réseau de prospection TUNIS, 29-30 - 31 Janvier 2003 Paola Morris, Ceipiemonte 1 1. Le contexte international et les investissements à l étranger 2 Les dévelopements récents Plus de

Plus en détail

Cahier Technique Différences Batigest Standard/Evolution. Apibâtiment. Documentation technique

Cahier Technique Différences Batigest Standard/Evolution. Apibâtiment. Documentation technique Cahier Technique Différences Batigest Standard/Evolution Apibâtiment Documentation technique Sommaire Sommaire I. Préambule... 3 II. Différences Batigest Standard/Evolution... 4 1. Eléments... 4 2. Devis

Plus en détail