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1 rédigé par Stéphane LAMARCHE - FREDON Pays de la Loire A C T U A L I T E S Tavelure Pas de risque de contaminations secondaires pour les prochains jours. Ce bulletin est rédigé sur la base d observations provenant de vergers situés en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et en Sarthe. S ajoutent les observations et signalements des acteurs de la filière présents sur l ensemble de la région. Prévisions météo Feu bactérien Période à risque. Pucerons cendré Les foyers se vident. Puceron lanigère En progression, présence d Aphelinus mali. Carpocapse Période à risque pour les pontes et les éclosions. Tordeuses Vols de Podana, Pandemis et Lobarzewiskii en cours. Phytopte libre Dégâts signalés. Météo France prévoit à partir de demain samedi un temps sec pour la semaine à venir. Les températures maximales augmenteront légèrement pour atteindre 24 C. POMMES-POIRES Tavelure Peu de parcelles présentent des taches. En général, ce sont des parcelles qui disposaient d inoculum important. Dans les parcelles où aucune tache n a été décelée, sur feuille et sur fruit, le risque est maintenant nul. Pour les parcelles où des taches sont présentes, chaque pluie constitue un risque de repiquage, à partir des taches existantes sur les feuilles et sur les fruits. Le risque tavelure va donc perdurer et les Ces conditions sèchent seront peu favorables aux maladies. prochaines pluies devront être prises en compte pour la gestion de ces parcelles. Les conditions de températures et d humectation nécessaires aux contaminations secondaires restent les mêmes que pour les contaminations primaires. L absence de taches sur feuilles et sur fruits doit être vérifiée régulièrement durant l été. Pas de risque de repiquage si le temps sec annoncé se maintient. Retrouvez le bulletin de santé du végétal sur le web A B O N N E M E N T B S V ou inscrivez-vous en ligne pour être informé directement par mail de chaque nouvelle parution : vegetal/surveillance-biologique-du-territoire/sinscrireau-bsv-cest-gratuit.html

2 Page 2 Oïdium Les symptômes sont dans l ensemble plus fréquents cette année. Ils sont liés aux conditions de l année, mais aussi à une pression qui augmente progressivement depuis deux trois ans. Les nouvelles feuilles sont sensibles aux contaminations. Sur pommier, elles sont réceptives jusqu à 6 jours après leur apparition. Si les précipitations importantes sont néfastes à la germination des conidies, les températures douces et une forte hygrométrie associées à la pousse actuelle sont favorables au développement du champignon. Les mesures prophylactiques doivent être privilégiées en supprimant toute source d inoculum détectée, les rameaux oïdiés doivent être sortis de la parcelle et brûlés. Comme pour les autres maladies, il est conseillé d adopter des modes de conduite qui permettent une bonne aération de la frondaison. Feu bactérien Dans les parcelles touchées, les conditions météorologiques peu favorables n entraînent pas d explosion des symptômes. Cependant, sur pousses et bouquets de fruits, ils continuent à s exprimer, avec présence d exsudat et de petits fruits noircis. Les variétés cidricoles plus tardives sont maintenant touchées. La forte croissance des pousses accentue la réceptivité au feu bactérien. Les conditions humides sont favorables aux contaminations et les températures entretiennent la bactérie. Surveiller aussi les végétaux sensibles dans l environnement. Réglementation Etant donné le risque que représente le feu bactérien en production fruitière et ornementale, la bactérie Erwinia amylovora est considérée comme un parasite de quarantaine pour la Communauté Européenne. Le feu bactérien est donc un parasite contre lequel la lutte est obligatoire en tout lieu et en tout temps (arrêté du 31 juillet 2000). Lorsqu un foyer est décelé, une déclaration obligatoire de ce foyer doit être réalisée auprès du Service Régional de l Alimentation (SRAl). Puceron cendré Les auxiliaires sont présents dans les foyers de bout de pousses. Les larves de syrphes et de coccinelles nettoient les foyers. Les ailés sont plus nombreux, annonçant la migration prochaine des pucerons sur le plantain. La pression des pucerons faiblit, leur impact aussi. Seuil de nuisibilité Détection.

3 FREDON PDL R E S E A U D E S U R V E I L L A N C E B I O L O G I Q U E D U T E R R I T O I R E Page 3 Puceron lanigère Les pucerons lanigères poursuivent leur colonisation des pousses et semblent plus présents cette année. Du fait des températures peu élevées, les captures d Aphelinus mali, micro-hyménoptère qui parasite les pucerons lanigères, augmentent timidement. Pour le moment, on n observe pas de parasitisme. Dans la majorité des cas, les auxiliaires peuvent suffire à contenir les pucerons lanigères, mais le déséquilibre semble en faveur des pucerons. Dans les parcelles plus infestées, Aphelinus mali ne pourra pas assurer seul la régulation. Foyers de pucerons lanigères sur pousse

4 Page 4 Punaises phytophages Des dégâts de punaises sont signalés. Ils concernent des parcelles ayant reçu une protection phytosanitaire moindre et celles touchées les années précédentes. Les dégâts de piqûres sur fruits ont été constatés, des œufs et larves de punaises sont observés. Des adultes sont présents. Les larves vont passer par plusieurs stades avant de devenir adulte à l automne et d hiverner jusqu au printemps prochain. Actuellement, les adultes (responsables des piqûres), présents dans les parcelles, constituent un risque. Mais, les stades juvéniles semblent le moment le plus adapté pour une lutte efficace. Eclosion d œufs de punaises En présence de punaises, un fauchage régulier de l herbe peut diminuer la pression. Acariens rouges La situation est globalement saine, les populations de P. ulmi sont maintenues par les auxiliaires à des niveaux très bas. Pour les parcelles sensibles, surveillez d éventuelles remontées de populations. Les conditions climatiques actuelles sont peu favorables au développement des populations d acariens. Les typhlodromes étant présents, le risque est faible pour le moment. Favoriser l action des auxiliaires (lutte chimique aménagée, gestion de l enherbement ). Ce bio-agresseur peut être toléré à des niveaux de population élevés dans le verger (seuil indicatif de risque de 50% des feuilles occupées par au moins une forme mobile) avant de nécessiter une intervention phytosanitaire, laissant la possibilité à un cortège d auxiliaires de s installer et de maintenir sous contrôle les populations d acariens. Les introductions de phytoséiides (tels que Typhlodromus pyri) ont fait leur preuve en matière d efficacité dans la régulation des populations d acariens rouges. L aspersion sur frondaison en période estivale peut présenter un intérêt contre l acarien rouge.

5 Page 5 Carpocapse Les captures sont faibles, mais elles n ont en général, pas été importantes sur ce premier vol. Des chenilles et leurs piqûres sur fruits sont observées. Les températures et le temps humide ont été peu favorables aux pontes. La période à risque pour les pontes s achève en Vendée, elle se poursuit encore pour une semaine dans les autres départements, en bonnes conditions (sèches). La période à risque concernant les éclosions est en cours sur l ensemble de la région. Eléments à prendre en compte Les conditions climatiques permettant l accouplement et la ponte sont les suivantes : T C crépusculaire > 15 C. température optimale de ponte : 23 à 25 C. 60% < Humidité crépusculaire < 90%. Optimum : 70 à 75%. Temps calme et non pluvieux. La majorité des pontes se fait dans les 5 jours suivant l accouplement. Après accouplement, les femelles peuvent pondre durant une douzaine de jours. La durée entre la ponte et l éclosion : nombre de jours pour atteindre 90 jour en base 10.

6 Page 6 Pose de bandes pièges : En complément du contrôle visuel de niveau d'attaque (comptages réalisés sur 1000 fruits) en fin de générations, les bandes pièges permettent d'estimer les populations de larves diapausantes qui passeront l'hiver et donneront les papillons du premier vol de l'année prochaine. Les bandes sont constituées de 2 couches de carton ondulé (environ 12 à 15 cm de large sur 40 cm de long), protégées éventuellement par un grillage en polyéthylène (pour éviter la dégradation des bandes et la prédation des larves par les oiseaux). Ces bandes sont placées sur le tronc des arbres à cm du sol. Pour une bonne estimation des populations, il faut 40 bandes par parcelle (jusqu'à 2-3 ha). Les bandes sont réparties au hasard : 30 dans le verger et 10 sur les arbres de bordure. Au moment du relevé, la présence de 0,5 à 1 larve en moyenne par bande est l'indice d'une population potentiellement importante pour l'année suivante. La pose des bandes pièges doit maintenant être réalisée. Elles seront relevées en fin de saison (octobre-novembre). Cette méthode peut être utilisée pour diminuer les population de carpocapse dans les parcelles très infestées. Le nombre de bandes est alors augmenté pour collecter et détruire un maximum de larves hivernantes. Tordeuses Les vols de tordeuses de la pelure (Archips podana et Pandemis heparana) se poursuivent, les captures sont plus nombreuses. Les prises augmentent, mais les niveaux de captures restent acceptables.

7 Page 7 Le vol de la petite tordeuse des fruits (Cydia lobarzewskii) se poursuit. D autres pièges installés indiquent des prises de la tordeuse de l œillet et de la tordeuse orientale du pêcher (Cydia molesta). La tordeuse verte (Hedya nubiferana) est peu piégée. Par contre, la tordeuse rouge (Spilonota ocellana) est piégée en nombre dans une parcelle bio du 49, ses prises sont plus tardives et moins importantes en verger conventionnel sarthois. Ces tordeuses (tordeuse de l œillet et tordeuse orientale du pêcher) n occasionnent pas de dégâts en Pays de la Loire sur pommier. Lorsque les niveaux de piégeage deviennent élevés (au-delà de 50 prises / semaine), la petite tordeuse peut occasionner des dégâts importants, à surveiller dans les parcelles concernées.

8 FREDON PDL R E S E A U D E S U R V E I L L A N C E B I O L O G I Q U E D U T E R R I T O I R E Page 8 POIRES Psylle du poirier En général, la situation est saine. Sur les sites où ils sont actifs, adultes, œufs et larves sont observés, avec présence de miellat et un peu de fumagine sur les fruits. L absence de pluie va favoriser l activité des psylles. Surveillez les parcelles sensibles. Larves de psylles Préserver les auxiliaires est la première mesure à prendre pour lutter contre le psylle, en adaptant le programme phytosanitaire et en évitant les broyages injustifiés de l enherbement. Ainsi, les prédateurs naturels les plus efficaces contre ce ravageur, à savoir anthocorides, syrphes et chrysopes vont aider à la régulation des populations de psylle. Pour éviter l excès de végétation, il faut raisonner la fertilisation azotée et opérer une taille en vert. Le psylle étant très mobile, ces opérations sont à réaliser à l échelle du verger pour éviter les recolonisations. Phytoptes Des dégâts de phytoptes libres sont signalés. Ils ont été observés pour le moment sur la variété William s. Ils se traduisent par un dessèchement du feuillage (folletage) et peuvent provoquer de la rugosité sur les fruits. Dans les parcelles concernées, le ralentissement de la végétation pénalise les arbres atteints. A surveiller.

9 Page 9 CERISES Drosophila suzukii La récolte s achève. Des dégâts ont été signalés sur variétés précoces. Sur les deux sites suivis (bio et conventionnels), les captures sont restées très faibles et les stratégies de lutte ont bien fonctionné. Aucun dégât à déplorer sur ces sites. Les piégeages soulignent donc la présence du ravageur, mais ils ne sont pas systématiquement corrélés aux dégâts. Le vol se poursuit et les générations vont se succéder. Lorsque tous les fruits seront récoltés, le risque va se reporter sur d autres cultures. Tout doit être fait pour éviter la pullulation de l insecte dans les cultures. La mise en œuvre des mesures prophylactiques améliore la situation en cultures. Il est donc recommandé de : Éviter tout ce qui favorise l humidité, Ne pas laisser de fruits en sur-maturité ou infestés qui peuvent tomber au sol et favoriser le développement du ravageur. Evacuer les déchets des parcelles de cultures et les détruire régulièrement au moment de la récolte. Ils peuvent être mis en sacs ou containers hermétiques et laissés quelques jours au soleil. L enfouissement des fruits n est pas efficace. R E S E A U D E S U R V E I L L A N C E B I O L O G I Q U E D U T E R R I T O I R E Ce bulletin est produit à partir d observations ponctuelles. S il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La CRAPL dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu ils auront réalisées sur leurs parcelles.

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