Turquant. Visite du 21 juillet Contexte général. L'aléa mouvements de terrain sur la commune. Description générale

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2 CETE de l'ouest LRPC Angers Turquant Visite du 21 juillet 2010 Contexte général La réunion s'est tenue avec M. Goulet, maire de la commune. Était également présente Mme Houet, de l'ut de Saumur. Aucun événement particulier ne s'est produit en dehors de la zone du PPR mouvements de terrain du coteau du Saumurois. Lors de l'apparition d'un désordre, une mise en sécurité du site est effectuée et un comblement est réalisé. L'aléa mouvements de terrain est pris en compte dans le PLU. Lors d'une demande de permis de construire, des sondages sont imposés. Si la présence de caves est vérifiée sur le terrain convoité, une interdiction de construire est appliquée. La commune participe à des actions de prévention, telles que : des informations dans le bulletin communal pour sensibiliser les habitants aux risques liés aux cavités, des informations aux nouveaux habitants sur les dangers représentés par les cavités et le niveau d'aléa de leur terrain. Une PRI (Plateforme Régionale d'innovation) est prévue pour permettre de réhabiliter les troglodytes. Aucune autre action de prévention n'est envisagée à ce jour en dehors du PPR. L'aléa mouvements de terrain sur la commune Description générale Figure 1 : Localisation de la commune dans la région Saumuroise Turquant se situe à l'est de la région saumuroise. La commune est bordée par la Loire au nord. La morphologie des terrains est typique des bords de Loire de la région : le coteau qui longe le fleuve et en arrière, un plateau qui s'étend sur toute la superficie de la commune. La majorité des cavités sont regroupées sur les flancs de coteau au sud de la Loire, ainsi qu'aux lieux-dits Beau et la Chauvelière. Sur l'étendue de la commune, un seul faciès géologique donne lieu au creusement des cavités : le tuffeau (Turonien). Il s'agit de caves, d'habitats troglodytiques et d'anciennes carrières ayant servies de champignonnières qui ont été façonnées dans cette roche. Elles possèdent un recouvrement variant de 5 à 20 m d'épaisseur et une extension pouvant atteindre 20 ha, comme la carrière de la Vignole. La commune de Turquant est en partie couverte par le PPR mouvements de terrain du coteau du Saumurois. Le présent atlas s'intéresse uniquement au territoire communal en dehors de ce PPR. L'aléa faible connu est présent au niveau de la cave de Turquant, une ancienne carrière souterraine s'étendant principalement sur Montsoreau et qui possède un plan, et à l'ouest du Moulin de la Herpinière où existaient d'anciennes cavités reprises dans un projet de carrière de tuffeau dont un plan existe (sources : CG49, mairie). Deux zones classées en aléa faible estimé, correspondant à des extensions estimées d'anciennes carrières souterraines, existent aux Vigneaux et à Vignole-Fessardière (source : CG49). Les zones présentant des cavités dispersées sont également classées en aléa faible estimé : à Beau, à l'extrémité ouest de la Rue de la Bédaudière, au Caillou, vers l'epine, à la Chauvelière et au Mont Pélerin (source : CG49). Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /4

3 CETE de l'ouest LRPC Angers Une zone est classée en aléa moyen connu au nord-ouest du Moulin de la Herpinière : un relevé a été réalisé dans le projet de carrière de tuffeau de la Herpinière et, lors d'une visite de terrain, le LRPCA y a relevé des amorces de fontis (sources : CG49, mairie, LRPCA 2010). Figure 2 : Zonage au niveau des Vigneaux en 2010 Photo 1 : Cavité au nord-ouest du Moulin de la Herpinière Photo 2 : Amorce de fontis dans cette même cavité Le passage de l'aléa faible connu à estimé au Caillou où il s'agit de cavités dispersées (source : CG49), La modification du zonage des extensions des anciennes carrières souterraines à l'est de la commune où seule la carrière de Turquant possède un plan (source : CG49), La création d'une zone d'aléa faible au niveau de la cavité présente vers l'epine (source : CG49), L'aléa élevé estimé est présent au sud des Vigneaux où un fontis de localisation imprécise est venu au jour (source : mairie), et à Champfleury, à l'est de la commune, où un ensemble troglodytique abandonné existe et où un fontis a vu le jour (source : CG49). Évolution de l'aléa depuis 1996 En parcourant la commune d'ouest en est, on peut noter : La création d'une zone d'aléa élevé au niveau du fontis au sud des Vigneaux (source : mairie), La création d'une zone d'aléa faible au niveau de la rue de la Bédaudière (source : CG49), Figure 3 : Zonage à l'est de la commune en 1996 Figure 4 : Zonage à l'est de la commune en 2010 Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /4

4 CETE de l'ouest LRPC Angers La création d'une zone d'aléa moyen au nord-ouest du Moulin de la Herpinière (sources : CG49, mairie, LRPCA 2010), La modification du zonage du Moulin de la Herpinière pour le placer au niveau du projet de carrière de tuffeau (sources : CG49, mairie), La création d'une zone d'aléa élevé à Champfleury où un fontis est apparu (source : CG49). Afin de préciser le risque mouvements de terrain, il a été défini, en concertation avec la DDT du Maine et Loire, des zones à enjeux à partir des POS et des PLU des communes. Ainsi les zones à enjeux regroupent les zones urbanisées et à urbaniser, les zones de hameaux et de loisirs. La surface de ces zones à enjeux est de 35 ha. Environ 0,4 ha présentent un zonage de l'aléa mouvements de terrain, soit 1,2%, et 30,4 ha sont couverts par le PPR coteau du Saumurois, soit 87,5%. Figure 5 : Zonage au niveau du Moulin de la Herpinière en 1996 Figure 6 : Zonage au niveau du Moulin de la Herpinière en 2010 Figure 8 : Répartition des surfaces zonées dans les zones à enjeux Dans les zones à enjeux, seul l'aléa faible (aléa faible connu et aléa faible estimé confondus) est présent. L'aléa mouvements de terrain dans les zones à enjeux Si on étudie le bâti (ensemble des habitations, bâtiments administratifs, bâtiments agricoles...de plus de 20 m²), 270 bâtiments se situent dans les zones à enjeux. 2 de ces bâtiments, soit 0,7%, sont construits dans des zones présentant un aléa mouvements de terrain, 260 bâtiments, soit 96,3%, sont construits dans le PPR coteau du Saumurois. Le zonage global de l'aléa mouvements de terrain, avec une surface d'environ 33 ha, représente 4,1% de la surface totale de la commune. Il est à noter que 11,4% de la surface communale font partie du PPR mouvements de terrain du coteau du Saumurois. Figure 9 : Répartition des bâtiments dans les surfaces zonées des zones à enjeux Figure 7 : Répartition des surfaces zonées sur la surface totale de la commune Dans les zones à enjeux, les 2 bâtiments zonés sont situés en zones d'aléa faible (aléa faible connu et aléa faible estimé confondus). Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /4

5 CETE de l'ouest LRPC Angers Actions à entreprendre D'après l'article L563-6 du code de l'environnement, il est de la compétence des communes d'établir, en tant que de besoin, une cartographie des cavités sur leur territoire : «Toute personne qui a connaissance de l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière dont l'effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes ou aux biens, ou d un indice susceptible de révéler cette existence, en informe le maire, qui communique sans délai, au représentant de l'état dans le département et au président du conseil général, les éléments dont il dispose à ce sujet». Ainsi, afin de préciser le risque lié aux cavités souterraines, différentes actions doivent être envisagées par la commune et/ou les particuliers : Sensibiliser les habitants au risque lié à la présence des cavités souterraines par des actions de communication et d'information, Réaliser un recensement le plus exhaustif possible des cavités à partir d'une enquête orale approfondie, de recherches complémentaires dans les archives, de visites de terrain et de photointerprétation, Acquérir une connaissance générale des cavités par le biais d'un diagnostic qui pourrait prendre la forme d'une fiche par cavité (cf annexe 7) et d'un dimensionnement sommaire de chaque cavité. Ce relevé pourrait, dans un premier temps, être limité aux zones à enjeux, Améliorer la connaissance des anciennes carrières souterraines, en particulier celles qui n'ont pas de plan. Pour cela un relevé des puisards, puits d'aération et désordres en surface pourrait être réalisé sur l'ensemble de la commune. Si les enjeux le nécessitent, un relevé de géomètre pourrait ensuite être envisagé. C'est donc à la commune que revient la responsabilité de mettre en place des actions de communication et de réaliser ou faire réaliser un recensement des cavités et indices de cavités présents sur son territoire. En revanche, la reconnaissance et le diagnostic d'une cavité relève de la responsabilité du ou des propriétaires de cette cavité. Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /4

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