Recherche financée par: Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), n

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Recherche financée par: Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), n 410-2007-1790"

Transcription

1 Étude des représentations et des indices d opérationnalisation de l école communautaire au regard des approches et programmes visant la collaboration école-famille-communauté mis en œuvre au Québec Recherche financée par: Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), n Rapport de recherche (Item I - document de travail) relatif à la recension des écrits portant sur la relation école-communauté et l école communautaire au Québec (Item I-d/ Hiver 2009) Chercheure principale: La professeure Johanne Bédard Cochercheures et cochercheurs: Les professeurs Yves Couturier, François Larose, Anick Lenoir, Louise Potvin et Bernard Terrisse Assistante de recherche / Recueil, traitement et analyse des données: France Lemaire (M.A.) Collaborateur: Robert Ledoux, directeur d école à la CSDM retraité Organisme partenaire de la recherche: Bureau de relations avec la communauté (BRAC), Commission scolaire de Montréal (CSDM) Sherbrooke Février 2009 Faculté d éducation, Université de Sherbrooke

2 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 CHAPITRE 1: LE SYSTÈME ÉDUCATIF AU QUÉBEC Un survol historique des changements au sein du système éducatif au Québec Dans la foulée des États généraux Vers une nouvelle réforme Le Programme de soutien à l école montréalaise Des services aux élèves Les services éducatifs complémentaires Une entente de complémentarité de services entre le MELS et le MSSS Une nouvelle approche santé Un virage santé à l école Des incitatifs à la collaboration La stratégie d intervention Agir autrement (SIAA) Le programme Famille, école, communauté, réussir ensemble (FECRE) Le programme Aide aux devoirs Écoles en forme et en santé Une vision d avenir Une école dans un village Un exemple de projet novateur: École éloignée en réseau CHAPITRE 2: L ÉCOLE COMMUNAUTAIRE, AU QUÉBEC 2.1 L évolution de l école communautaire au Québec L école québécoise, une école communautaire et responsable (1982) L école communautaire, au Québec Une situation particulière, sur l Île de Montréal Une vision commune, pour une action commune Une vision commune Des modèles d école communautaire: pour une action commune L école partagée L école ouverte à la communauté L école ancrée dans la communauté L offre de services L école alternative Le centre scolaire communautaire 30 Bibliographie du chapitre 1 32 Bibliographie du chapitre 2 35 ii

3 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Chantiers éducatifs prioritaires 4 Tableau 2 Lignes d action de la réforme en éducation 5 Tableau 3 Synthèse du Projet de loi Tableau 4 Les services éducatifs complémentaires 10 Tableau 5 L école communautaire au Québec 24 Tableau 6 En résumé 26 Tableau 7 Orientations du plan stratégique de la Commission scolaire de Montréal 27 Tableau 8 Éléments de comparaison 28 LISTE DES ANNEXES Annexe A Publications recensées 40 Annexe B Répertoire des programmes, mesures, approches / MELS 51 iii

4 INTRODUCTION Ce document 1 fait état de la situation au Québec, en ce qui a trait à l école communautaire. Il est divisé en deux chapitres. Le premier chapitre se veut un bref compte-rendu des lectures de diverses publications traitant des changements au sein du système éducatif québécois. De plus, il présente des incitatifs mis en place pour permettre une plus grande implication du milieu, de la famille et de la communauté pour la réussite des jeunes. Après un survol chronologique des diverses réformes curriculaires, l accent est mis sur la période couvrant la fin des années 1990, dans la foulée des États généraux, jusqu à aujourd hui. Enfin, sont présentés les programmes, mesures et approches mis en place par le ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et incitant une plus grande collaboration entre les acteurs éducatifs. Le deuxième chapitre parle de l évolution du concept de l école communautaire au Québec, de même que des différents modèles de celle-ci, tels que présentés dans la documentation recensée. CHAPITRE 1: LE SYSTÈME ÉDUCATIF AU QUÉBEC Ce premier chapitre présente d abord un survol des changements au sein du système éducatif au Québec. Puis, il s attarde aux actions entreprises dans la foulée des États généraux à partir de la fin des années 1990, et aux programmes et mesures incitatives mis en place par le MELS pour promouvoir la collaboration école-communauté. 1.1 Un bref survol historique des changements au sein du système éducatif au Québec Le Rapport Parent (1963) incitait à des changements importants au sein du système éducatif. Il voulait installer l idée d une planification plus stratégique, pour une accessibilité accrue à l éducation. Ainsi, ont été créés, en 1964, le ministère de l Éducation (MEQ) 2, de même que le Conseil supérieur de l éducation (CSÉ). Ce dernier devait agir en tant qu organisme consultatif auprès du MEQ, qui lui, assumerait les tâches d organisation et de financement. On instaura aussi une autre structure de gestion, régionale celle-ci, les commissions scolaires (CS). De même, les programmes-cadres furent implantés. Ceux-ci exigeaient un important travail d élaboration de la part du personnel enseignant et impliquaient une certaine collaboration entre pairs. Enfin, pour répondre à la nécessité de la contribution des parents à la mission éducative, en 1971 naissent deux organismes de collaboration: les comités d école et les comités de parents. L implication des parents demeurera toutefois plutôt de type bénévolat, du moins jusqu en , alors qu apparaît la notion de projet éducatif. C est d ailleurs des énoncés de cette publication qui annonçait un renouveau scolaire que découle le régime pédagogique qui sera en vigueur de 1981 à 1997 avec les programmes dits par objectifs. Puis, un autre lieu de participation pour les parents prendra forme grâce au Programme d animation Passe-Partout, une mesure de soutien à la compétence parentale instaurée en 1978 par le MEQ 1 Certaines sections de ce document sont conçues comme un amalgame de citations issues de diverses publications recensées. 2 Le ministère de l Éducation du Québec (MEQ) a été créé en Il est devenu le ministère de l Éducation et de la Science en 1993, pour, en 1994, être à nouveau nommé le MEQ. En 2005, il fut finalement désigné sous le vocable de ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). 3 On fait référence ici au Livre orange: Gouvernement du Québec (1979). L'école québécoise: énoncé de politique et plan d'action. Québec: Ministère de l Éducation. 4

5 (Gouvernement du Québec, 2003a). S adressant aux enfants de 4 ans issus de milieux socioéconomiques faibles et à leurs parents, ce programme d intervention éducative précoce qui existe depuis plus de trente ans permet la préparation à l entrée en maternelle. Le document L école québécoise, une école communautaire et responsable (1982) se situait dans le sillage des changements prônés dans les années 60. Son plan d action (1979) faisait suite à une vaste consultation «qui voulait donner la parole aux parents, aux éducateurs et aux citoyens, ceux-ci sentant le besoin de consolider, d approfondir, voire de redresser, après 15 années de réforme scolaire» (Gouvernement du Québec, 1982, p. 12). En abordant toutes ces questions par le biais d une valorisation de l école et de ses agents, l école québécoise donnait un élan nouveau à des perspectives qui, dorénavant, coloreront toute problématique de restructuration scolaire. En parlant d emblée d école québécoise, le plan d action gouvernemental misait sur un partenaire paradoxalement nouveau pour le système d éducation et mettait de l avant le développement de projets éducatifs et leur prise en charge par les agents éducateurs locaux et par les communautés locales. Du même coup, il encourageait l ouverture de l école à son milieu et l émergence d un pluralisme des valeurs plus conforme à l image de milieux de plus en plus diversifiés. (Idem, p. 13) Car «c est la fréquentation de l école qui ponctue et même commande l organisation quotidienne de la vie de la plupart des foyers» (Ibid., p. 19). Le Plan d action (1979) a mis de l avant le projet éducatif, cette «démarche dynamique par laquelle une école, grâce à la volonté concertée des parents, des enseignants, des élèves et de la direction, entreprend la mise en œuvre d un plan général d action» (Gouvernement du Québec, 1982, p. 39). L école paraît encore trop souvent éloignée des préoccupations, des besoins et des aspirations des parents et de sa communauté d appartenance. Difficilement enracinée, perçue comme relevant d autorités lointaines forcément moins sensibles aux intérêts locaux, l école échappe au contrôle de ses usagers et des communautés locales. (Idem, p. 20) Ainsi, l école pouvait devenir l école de tout le monde parce qu on se préoccuperait, ensemble, de ses finalités et de ses objectifs, et donc être un des principaux lieux de rassemblement et d animation d un quartier, d une paroisse, d un village; un lieu de services aussi: garderies, activités socioculturelles, éducation des adultes, regroupements volontaires, etc. [ ] À travers et par-delà la vie scolaire elle-même, le projet éducatif doit pouvoir rejoindre la vie, les aspirations et les besoins des communautés environnantes et contribuer à en faire de vraies communautés d appartenance. C est par cet enracinement que l école peut vraiment devenir un foyer de culture, un lieu de convergence de la culture, un instrument de développement social. (Ibid., p. 41) Les agentes et agents en éducation d un milieu donné sont amenés à collaborer à l élaboration et à la mise en œuvre du projet éducatif, assurant l atteinte de ses finalités vers la réussite des jeunes. De même, l établissement scolaire peut se doter d un conseil d orientation. Rappelons que le comité d école regroupait des parents, la direction de l établissement et un membre du personnel enseignant. Les parents n y avaient aucun pouvoir décisionnel. Le comité de parents, quant à lui, permet un droit de 5

6 regard et de consultation aux présidentes et présidents des comités d école qui le constituent, et ce auprès de la commission scolaire. Finalement, le conseil d orientation, oeuvrant au sein de l école et formé de la direction de l établissement et des personnels enseignants, pouvait accueillir le parent président du comité d école, celui-ci n ayant toutefois pas droit de vote. Le comité d école et le conseil d orientation seront remplacés par le conseil d établissement 4, suite à l adoption du Projet de loi Dans la foulée des États généraux La fin des années 1990 fut particulièrement déterminante. Cette large consultation consensuelle sur la situation d ensemble de l éducation au Québec, qu ont été les États généraux sur l éducation (Gouvernement du Québec, 1996a, 1996b, 1996c), a donné forme à dix chantiers prioritaires, reflétant ainsi les préoccupations et les finalités attendues pour la réussite de tous (cf. tableau 1). On réaffirmait la mission de l école, qui est d instruire, de socialiser et de qualifier. Instruire avec une volonté réaffirmée: l école a une fonction irremplaçable en ce qui a trait à la transmission de la connaissance. [ ] Socialiser pour apprendre à mieux vivre ensemble: dans une société pluraliste comme la nôtre, l école doit être un agent de cohésion, elle doit favoriser le sentiment d appartenance à la collectivité mais aussi l apprentissage du vivre ensemble. [ ] Qualifier selon des voies diverses: l école a le devoir de rendre tous les élèves aptes à entreprendre et à réussir un parcours scolaire ou à s intégrer à la société par la maîtrise de compétences professionnelles. (Gouvernement du Québec, 1997a, p. 9). De nouveaux programmes d études ceux-ci par compétences modifièrent en profondeur l approche éducative. Cette réforme curriculaire fait appel à un engagement individuel et collectif menant à une action concertée mue par une réflexion pédagogique, tout cela nécessitant un fort investissement de la part de l équipe d enseignants, mais aussi de tous les acteurs éducatifs. En effet, l exposé de la situation (1996a) confirmait la préoccupation des acteurs du milieu scolaire, de même que de ceux à l extérieur de celui-ci, soit la recherche d un partenariat plus affirmé, d abord au sein de la famille éducative se traduisant, entre autres, par une collaboration entre les acteurs, et une concertation entre les établissements, un partenariat entre le monde de l éducation et le monde économique, le monde municipal ainsi que les milieux communautaires, et une harmonisation entre le ministère de l Éducation et les autres ministères. «L école gagnerait à se mettre en réseau avec des organismes non scolaires dans la mesure où les actions de ces partenaires des milieux social, culturel, professionnel ou sociocommunautaire peuvent concourir à créer des conditions favorables à l exercice même de sa mission» (Idem, p. 16) 4 On trouve des informations sur le conseil d établissement à l adresse < 5 Gouvernement du Québec (1997c). Projet de loi 180. Loi modifiant la Loi sur l instruction publique et diverses dispositions législatives. Québec: Ministère de l Éducation. 6

7 Tableau 1 Chantiers éducatifs prioritaires Liste des 10 chantiers éducatifs prioritaires en éducation 1 Remettre l école sur ses rails en matière d égalité des chances. 2 Étendre et améliorer l offre de services publics à la petite enfance. 3 Restructurer les curriculums du primaire et du secondaire pour en rehausser le niveau culturel. 4 Consolider la formation professionnelle et technique. 5 Procéder aux réorganisations nécessaires pour mieux répondre à la demande d un enseignement supérieur de masse. 6 Traduire concrètement la perspective de formation continue. 7 Soutenir les principaux acteurs en vue de la réussite éducative. 8 Redistribuer les pouvoirs pour renforcer le pôle local et l ouverture à la communauté. 9 Poursuivre la déconfessionnalisation du système scolaire. 10 Garantir un financement qui permette l atteinte des finalités éducatives. Dans la cadre de cette recherche, les chantiers 7 et 8 retiennent particulièrement notre attention car ils s appuient sur une nouvelle configuration éducative, une répartition des rôles, une implication de tous les acteurs. S en suivit l énoncé de politique éducative (Gouvernement du Québec, 1997a), de même que le Plan d action ministériel pour la réforme (Gouvernement du Québec, 1997b) Vers une nouvelle réforme Une école de la réussite, c est une école qui permet à tous les enfants de partir du bon pied parce qu ils ont accès, dès la petite enfance, à des services éducatifs adaptés à leurs besoins. C est une école qui offre à tous les élèves un menu qui soit exigeant tout en s adaptant à des besoins diversifiés, qui stimule leur désir de se dépasser et qui en fait des personnes créatives, autonomes et responsables. Ce n est qu en puisant abondamment à l expertise pédagogique du personnel enseignant, en mettant l accent sur la concertation au sein de l équipe-école, sous le leadership plus affirmé des directions d école et en allant chercher l appui des parents et de la communauté que l éducation prendra aisément le virage du succès. (Gouvernement du Québec, 1997b 6 ) Le tableau 2 présente donc les sept grandes lignes d action de cette réforme, de même que les axes et les moyens privilégiés pour les actualiser. 6 Lettre de la ministre Pauline Marois accompagnant le Plan d action pour la réforme (1997b). Document téléaccessible à l adresse < 7

8 Tableau 2 Lignes d action de la réforme en éducation Lignes d action 1- Intervenir dès la petite enfance - Reconnaître la contribution essentielle des services éducatifs à la petite enfance. - Étendre l offre de services. - Intervenir de manière particulière auprès des parents et des enfants de certains milieux. - Accroître la cohérence des interventions. 2- Enseigner les matières essentielles - Convenir du contenu de la formation commune et de la diversification souhaitée. - Départager les matières à enseigner. - Moderniser et enrichir le contenu des programmes. 3- Donner plus d autonomie à l école - Accroître les responsabilités et la marge de manoeuvre de l école. - Décentraliser l organisation du travail. - Accentuer le leadership pédagogique des directions d école. - Mieux reconnaître et soutenir l expertise pédagogique du personnel enseignant. - Renforcer les liens des écoles et des commissions scolaires avec leur communauté et clarifier leurs obligations d imputabilité. 4- Soutenir l école montréalaise - Agir pour que toutes les écoles publiques montréalaises soient au rendez-vous de la réussite. - Mettre plus résolument les ressources intellectuelles, financières et communautaires de Montréal au service de la réussite éducative des élèves. - Favoriser le partenariat entre les écoles et la communauté de leur quartier. 5- Intensifier la réforme de la formation professionnelle et technique - Donner une formation professionnelle qualifiante. - Diversifier les voies d accès aux diplômes et les modes de formation. - Assurer une meilleure relation entre la formation offerte et les exigences de l emploi. - Repenser la formation générale donnée dans les programmes de formation professionnelle et technique. - Accroître les responsabilités des centres de formation professionnelle. - Favoriser le passage d un programme d études donné à un programme de niveau plus complexe en aménageant les passerelles nécessaires. - Quadrupler le nombre de diplômes de formation professionnelle décernés à des jeunes (moins de 20 ans). - Valoriser les filières de formation professionnelle et technique. 6- Consolider et rationaliser l enseignement supérieur AU COLLÉGIAL - Laisser aux mesures de renouveau déjà en cours le temps de produire leurs effets. - Accroître les responsabilités des collèges sur le plan éducatif. - Assouplir l encadrement administratif. 8 Moyens - Étendre l offre de services. - Revoir le programme éducatif. - Maintenir le soutien aux compétences parentales. - Soutenir la formation et le perfectionnement du personnel. - Procéder à la refonte du curriculum. - Procéder à des amendements législatifs. - Procéder à des amendements législatifs. - Revoir l organisation du travail. - Soutenir les directions d école. - Miser sur l expertise pédagogique. - Profiter des nouvelles technologies de l information et de la communication. - Réaménager les structures. - Mener une action ciblée pour certaines écoles de Montréal. - Élaborer une politique d intégration et d éducation interculturelle. - Fournir une meilleure information. - Permettre d accéder plus tôt à la formation professionnelle tout en facilitant le passage à la formation technique. - Développer les programmes menant aux métiers semi-spécialisés. - Mettre en oeuvre le régime d apprentissage. - Favoriser les programmes d alternance travail-études. - Accroître l offre de service et le nombre de places. - Accroître l harmonisation inter-ordres. - S assurer d une planification concertée. - Procéder à des modifications législatives et réglementaires. - Intensifier le recours aux nouvelles technologies de l information et de la communication.

9 - Favoriser concertation et partenariat entre établissements. - Accroître l autonomie des établissements en ce qui a trait à l organisation du travail. À L UNIVERSITÉ - Rationaliser l offre de programmes. - Modifier les règles de financement. - Définir un véritable contrat social entre la société québécoise et ses universités. 7- Donner un meilleur accès à la formation continue - S assurer que la perspective d une éducation qui s échelonne tout le long de la vie soit prise en compte par l ensemble du système éducatif. - Garantir à la formation continue une offre de services qui réponde à la diversité des besoins des adultes. - Se doter de stratégies efficaces de lutte contre l analphabétisme. - Clarifier le rôle et les responsabilités des intervenants engagés dans la formation continue. - Miser sur les travaux d une Commission des universités sur les programmes. - Revoir le mode de financement. - Élaborer une politique des universités. -Convenir d une politique de la formation continue. Les lignes d action 2 (Enseigner les matières essentielles), 5 (Intensifier la réforme de la formation professionnelle et technique), 6 (Consolider et rationaliser l enseignement supérieur) et 7 (Donner un meilleur accès à la formation continue) concernent donc plus particulièrement les contenus de la formation et son accessibilité, pour les jeunes comme pour les adultes. La ligne 1 (Intervenir dès la petite enfance), quant à elle, s adresse particulièrement aux tout-petits. La ligne 4 (Soutenir l école montréalaise) donnera naissance au Programme de soutien à l école montréalaise 7 (Gouvernement du Québec, 1998). Quant à la ligne 3 (Donner plus d autonomie à l école), sa mise en oeuvre sera, entre autres, facilitée par l adoption du Projet de loi 180 (1997c), qui vise essentiellement à «établir un meilleur équilibre dans le partage des responsabilités et des pouvoirs des différents partenaires du projet éducatif» (Idem). Le tableau 3 fait état de cette nouvelle répartition des rôles pour les différents acteurs éducatifs. 7 Le Programme de soutien à l école montréalaise est présenté au point

10 Acteurs MEQ Commission scolaire Établissement scolaire Direction d école Conseil d établissement (CE) OPP Parent Communauté Personnel enseignant Tableau 3 Synthèse du Projet de loi 180 Responsabilités et pouvoirs Élaboration d un curriculum national. Décisions relatives à la répartition des ressources, au contrôle et à l évaluation. Planification des services éducatifs sur son territoire. Responsabilité au niveau des programmes spéciaux (en soutien aux écoles). Organisation des services de garde (lorsque demande faite par une école). École commune: a priori, tous les enfants ont le droit de la fréquenter. École de quartier: tout enfant a le droit de fréquenter l école de son quartier. Prise de toutes les décisions de nature éducative et pédagogique. Possibilité d adapter le curriculum national (orientation particulière). Seule porte d entrée pour une proposition débattue par le CE. Approbation des propositions d ordre pédagogique de la part du personnel enseignant. Présidé par un représentant ou une représentante des parents. Adopter le projet éducatif de l école, voir à sa réalisation, procéder à son évaluation. Pouvoirs en ce qui a trait aux services éducatifs, aux ressources humaines, matérielles et financières et aux services extrascolaires. Organisme de participation des parents formé par l assemblée générale des parents de l école. Participation, en tant que membre à part entière, d une instance décisionnelle (CE). Représentation de certains membres de la communauté au sein du CE. Autonomie dans son activité professionnelle. Zone d influence élargie pour questions à incidence pédagogique en participant au CE. Possibilité de perfectionnement. La commission scolaire assure l offre de services éducatifs sur son territoire. L école, quant à elle, dispense ces services. Le projet éducatif, considéré comme une des composantes principales du nouvel équilibre recherché, permet «la mise en commun et le partage de compétences différenciées» (Gouvernement du Québec, 1997c), alors que l école peut adapter le curriculum national, élaboré par le MEQ, aux caractéristiques et aux besoins du milieu. Le conseil d établissement, qui consolide l autonomie de l école, doit être constitué du même nombre de parents usagers que de membres du personnel de l école, et sa présidence doit être assumée par un parent d élève. De plus, deux membres de la communauté environnante doivent y être présents. Par ce partage des responsabilités et des pouvoirs, on cherche à ce que l institution scolaire soit communautaire, c est-à-dire ancrée dans la démocratie participative (Berthelot, 2006). Finalement, le Projet de loi 124 (Gouvernement du Québec, 2003d) confirmera de nouvelles dispositions en ce qui concerne le projet éducatif. Celui-ci, s appuyant sur une analyse rigoureuse de la situation de même que sur les orientations du plan stratégique de la commission scolaire, doit être mis en œuvre par un plan de réussite. Élaboré par la direction de l école et son équipe, et approuvé par le conseil d établissement, le plan de réussite expose les moyens qui permettront d atteindre les objectifs du projet éducatif Le Programme de soutien à l école montréalaise Le Programme de soutien à l école montréalaise, créé en 1997, est l une des lignes d action de la réforme en éducation. Son objectif est de «soutenir la réussite personnelle et la réussite des apprentissages chez l ensemble des élèves issus des milieux défavorisés, tout en tenant compte de leurs besoins et de leurs caractéristiques et en contribuant à la mise en place d une communauté éducative engagée» (Gouvernement du Québec, 2002b, p. 5). Car, 10

11 l école publique montréalaise exerce son action dans un milieu diversifié et souvent pauvre. Plus qu ailleurs, elle se trouve soumise à des conditions changeantes. Cette diversité et ces changements rendent difficile pour l établissement scolaire de trouver sa cohésion, affectent son personnel et son effectif et l empêchent de remplir pleinement sa mission éducative. (Gouvernement du Québec, 1996d, p. 81) Le Programme de soutien à l école montréalaise comporte trois grandes orientations. 1- Favoriser chez les élèves un cheminement scolaire qui tienne compte de leurs caractéristiques et de leurs besoins (3 mesures: les actions pédagogiques, la préparation immédiate à l emploi et l école orientante). 2- Favoriser l ouverture de l école sur sa communauté (2 mesures: l établissement de liens entre l école, la famille et la communauté et l accès aux ressources culturelles). 3- Favoriser l autonomie et la responsabilité de l école. Les écoles sont encouragées à innover et à assouplir l organisation de l enseignement et des services afin de faciliter le soutien aux élèves à risque. La singularité et la complexité des besoins exigent qu on fasse appel à l expérience, à l expertise et au soutien de plusieurs acteurs à l intérieur de l école, à la collaboration de la famille et également à celle des partenaires de la communauté dont les actions devraient toutes converger vers le soutien des élèves et de leurs parents. Cette situation exige la mobilisation, la collaboration et la concertation de tous, afin de s assurer de la cohérence, de la coordination et de la continuité des interventions, conditions essentielles à l efficacité des actions entreprises. (Gouvernement du Québec, 2002c, p. 14) De même, le Programme de soutien à l école montréalaise insiste pour que l école suscite, soutienne et renforce les relations de collaboration entre l école et les parents, où chacun se rend responsable de son rôle par rapport à l enfant ou à l adolescent. Il est donc nécessaire d adopter des attitudes nouvelles en ce qui concerne le type de collaboration que l école veut établir avec la famille ainsi que de développer des stratégies qui permettront d atteindre le plus de parents possible. (Idem, p. 45) Enfin, il est souhaitable que le milieu scolaire développe un réseau de partenaires qui composera un filet social fournissant des ressources, des services et des activités à l intention des enfants, des jeunes et des familles. En se référant à une banque de collaborateurs au sein de la communauté, le personnel scolaire pourra, s il y a lieu, acheminer les enfants et leurs parents vers les ressources correspondant à leurs besoins ou encore obtenir un soutien pour la gestion de situations particulières. (Ibid., p. 48) Le projet pilote Agents et agentes de concertation (Gouvernement du Québec, 2000) faisait partie de la deuxième orientation du Programme de soutien à l école montréalaise, Favoriser l ouverture de l école sur sa communauté, qui comporte des mesures visant à l établissement de liens entre la famille, l école et la communauté. Pour mener à bien la collaboration de l école et de son milieu, les agentes et 11

12 agents de concertation, en favorisant, entre autres, la circulation de l information entre les partenaires (Idem), contribue à l atteinte des objectifs du programme. - Favoriser l ouverture de l école à sa communauté. - Enrichir le réseau des personnes qui soutiennent le développement des liens fonctionnels entre l école et son milieu en utilisant les services des agents de concertation en fonction des besoins et des priorités à chacune des écoles. - Développer divers partenariats et établir un réseau interactif entre l école et les organismes locaux ayant une vocation sociale, culturelle, communautaire et économique en vue de favoriser la réussite scolaire et éducative. - Faire connaître aux écoles et aux organismes divers services qui peuvent leur être offerts. Pour participer au programme, «les écoles cibles doivent présenter des projets qui correspondent aux différentes mesures qui composent les trois orientations du programme» (Ibid., p. 8). 1.3 Des services aux élèves Le rapport Copex (1976) faisait état de nombreuses recommandations en ce qui a trait à l éducation des enfants en difficulté d adaptation et d apprentissage au Québec. Celles-ci ont permis l élaboration d une politique pour l enfance en difficulté (1979) axée sur trois grandes orientations. 1. Permettre l accessibilité à un service public d éducation. 2. Donner une éducation de qualité. 3. Assurer le droit aux enfants en difficulté de grandir dans le cadre le plus normal possible Les services éducatifs complémentaires En , le gouvernement du Québec propose un cadre d organisation des services aux jeunes handicapés ou avec des difficultés d apprentissage, pour enrichir l action éducative de l école. Puis, en 1988, il adopte la Loi 107, modifiant la Loi sur l instruction publique et donnant ainsi accès aux élèves à des services adaptés à leurs besoins. Pour mieux prendre le virage du succès et tenter d adapter l école à tous ses élèves, le MEQ mettra en place une politique (1999a) soutenue par un plan d action en matière d adaptation scolaire (1999b). L orientation de cette politique d intervention, par la mobilisation de tous les partenaires, doit permettre que la réussite éducative de ces jeunes se traduise selon leurs capacités et leurs besoins. On y retrouve six voies d action (1999a). 1. Reconnaître l importance de la prévention ainsi que d une intervention rapide et s engager à y consacrer des efforts supplémentaires. 2. Placer l adaptation des services éducatifs comme première préoccupation de toute personne intervenant auprès des élèves handicapés ou en difficulté. 3. Mettre en oeuvre l organisation des services éducatifs en la fondant sur l évaluation individuelle. 4. Créer une véritable communauté éducative [ ] pour favoriser une intervention plus cohérente et des services mieux harmonisés. 5. Porter attention à la situation des élèves à risque. 6. Se donner des moyens d évaluer la réussite éducative des élèves [ ], la qualité des services et de rendre compte des résultats. 8 Gouvernement du Québec (1986). Vivre à l École. Cadre général d organisation des services complémentaires. Québec: Ministère de l Éducation. 12

13 Les services éducatifs complémentaires, jugés essentiels à la réussite des jeunes, sont regroupés en 12 catégories (cf. tableau 4). Tableau 4 Les services éducatifs complémentaires Les 12 services éducatifs complémentaires 1 Les services de promotion de la participation de l élève à la vie éducative 2 L éducation aux droits et responsabilités 3 L animation sur les plans sportif, culturel et social 4 L animation spirituelle et l engagement communautaire 5 Le soutien à l utilisation des ressources documentaires de la bibliothèque scolaire 6 L information et l orientation scolaires et professionnelles 7 Les services de psychologie 8 Les services de psychoéducation 9 Les services d éducation spécialisée 10 Les services d orthopédagogie 11 Les services d orthophonie 12 Les services de santé et les services sociaux Les services éducatifs complémentaires visent à «soutenir les élèves dans leurs apprentissages et non seulement ceux qui présentent des difficultés ou qui risquent d avoir un échec scolaire» (Gouvernement du Québec, 2003b, p. 2). Au cœur de la mission éducative se trouve donc l offre de services de qualité, qui met à contribution plusieurs agents appelés à travailler ensemble, en concertation, pour partager des savoirs et des savoir-faire. L école est ainsi considérée comme une «porte d entrée pour les services diversifiés des établissements du réseau de la santé et des services sociaux, des organismes communautaires, etc.» (Gouvernement du Québec, 2002a, p. 24) Une entente de complémentarité de services entre le MELS et le MSSS Dans une perspective de continuité et de coordination des services, est née, en 2003, une entente de complémentarité de services entre le MELS et le MSSS. Cette entente porte sur toutes les dimensions de l intervention touchant le développement des jeunes, soit la promotion de la santé et du bien-être, l éducation, la prévention ainsi que les services d adaptation et de réadaptation. L entente sur la complémentarité des services dispensés par le réseau de l éducation et le réseau de la santé et des services sociaux vise à obtenir une vision commune et globale des besoins des jeunes et de leur famille ainsi qu à préciser les responsabilités spécifiques et communes des partenaires, et ce, dans une perspective de continuité et de coordination des interventions. [ ] La concertation de tous est donc souhaitée afin de partager une même vision et de s épauler dans l action. (Gouvernement du Québec, 2003c, p. 2) L engagement des organisations des deux réseaux se traduit, entre autres, par la nécessité d animer dans chaque région des mécanismes de concertation des partenaires pour mettre en place le continuum de services intégrés et susciter l action intersectorielle. [ ] Par services intégrés, on entend des services enchâssés dans 13

14 un système cohérent, coordonné et harmonieux permettant la détermination d objectifs communs auxquels chacun collabore. (Idem, p. 6) Ces services sont: - les services éducatifs; - les services de promotion de la santé et du bien-être de l ensemble des jeunes; - les services de prévention pour ceux qui présentent des risques de développer des problèmes; - les services d aide et de réadaptation pour les jeunes en difficulté; - les services d adaptation, de réadaptation et de réintégration sociale pour ceux qui présentent des déficiences et des incapacités; - les services de soutien et d accompagnement pour la famille. L entente de complémentarité des services s appuie sur certains principes, dans la perspective d un projet commun, soit le soutien et le développement global des jeunes et le soutien à leurs parents. - L enfant est un agent actif de son développement. - Les parents sont les premiers responsables du développement de leur enfant. - L école occupe une place prépondérante pour les jeunes comme milieu de vie et d apprentissage. - L école constitue une des composantes majeures de la communauté. - Une réponse adaptée est offerte aux jeunes qui ont des besoins particuliers. - Un continuum de services intégrés est développé. Selon Deslandes et Bertrand (2002), l intégration des services «renvoie à la notion de guichet unique de distribution [et] implique des changements dans les structures administratives, les rôles des intervenants et la distribution des ressources humaines et financières» (p. 140). Le développement d une compétence partagée, la reconnaissance de l expertise de chacun, l équilibre des tâches, les résolutions de conflits, les ressources, de même que la communication interorganisationnelle sont quelques défis présents lors d une démarche d intégration des services (Idem). Et, puisque l école est le lieu privilégié d intervention, l engagement des personnels des deux réseaux nécessitera et favorisera l ouverture de l école à la communauté et de la communauté aux réalités de l école, la participation de toutes les composantes de la communauté et le développement des compétences (en intervention) de tous les partenaires (Gouvernement du Québec, 2003c) Une nouvelle approche santé L approche École en santé s inscrit dans la continuité de l entente de complémentarité des services entre le réseau de la santé et des services sociaux et le réseau de l éducation. «L objectif de cette approche est d assurer les meilleures conditions afin de favoriser la réussite éducative, la santé et le bien-être des jeunes» (Gouvernement du Québec, 2005, p. 57). L École en santé propose de réunir les préoccupations liées à l éducation et à la santé de la façon qui suit. - En inscrivant la promotion de la réussite éducative, de la santé et du bien-être ainsi que la prévention des problèmes sociaux et de santé au cœur du projet éducatif et du plan de réussite de l école. - En conviant les partenaires, dont les parents, à conjuguer leurs actions de promotion et de prévention avec celles de l école. 14

15 - En proposant un appui au renouvellement des pratiques qui va dans le sens de la réforme de l éducation. L approche vise le développement optimal des jeunes et contribue à divers niveaux. - Faciliter l acquisition des compétences et développer les comportements favorisant la réussite éducative, la santé et le bien-être. - Promouvoir un environnement scolaire et communautaire stimulant, sain et sécuritaire. - Créer des liens harmonieux entre l école, la famille et la communauté. L approche proposée est l intervention globale et concertée en promotion et en prévention à partir de l école [ ] en relation avec ses partenaires, et se déploie éventuellement dans les divers milieux de vie des jeunes. Elle consiste en un ensemble de mesures déployées de façon cohérente par divers partenaires qui travaillent en concertation. Ces mesures sont mises en œuvre dans le cadre du projet éducatif et du plan de réussite. Les partenaires sont ainsi conviés à collaborer afin de planifier et de déployer des mesures cohérentes, de façon coordonnée et harmonieuse. Il importe que les mesures visent à la fois les jeunes, l école, la famille et la communauté, afin qu elles se renforcent mutuellement et soient complémentaires. (Association des CLSC et des CHSLD du Québec, 2003, p. 3) Certaines précisions sont apportées en ce qui concerne cette approche 9. - L approche s appuie sur les acquis des milieux et s intègre dans plusieurs dimensions de la vie du jeune, de l école, de la famille et de la communauté. - L approche est axée sur le renouvellement des pratiques. - Le jeune est le premier agent de son développement. - La famille a un rôle de premier plan dans le développement global du jeune. - L école est le pivot de l intervention. - La contribution des partenaires s avère essentielle. - Les intervenants doivent être accompagnés. L École en santé permet d éviter le morcellement et de faire en sorte que les actions de promotion et de prévention soient intégrées dans un plan cohérent, coordonné et harmonieux, dont les objectifs sont partagés et auxquels chacun collabore. La motivation de chaque intervenant s en trouve ainsi rehaussée. Cela évite également que trop de travail ne repose sur les épaules d une même personne. École en santé exige que nous revoyions nos façons de faire (renouvellement des pratiques) afin de mieux traduire dans l action les conditions de réussite reconnues quant à la promotion et à la prévention à l école de concert avec les partenaires de l école. Ces conditions doivent servir de trame de fond aux actions de l équipe responsable de la mise en oeuvre d École en santé ainsi qu à celles de tous les partenaires concernés par ces actions. (Gouvernement du Québec, 2005, p. 18) 9 Informations provenant du document Gouvernement du Québec (2005). École en santé. Guide à l intention du milieu scolaire et de ses partenaires. Pour la réussite éducative, la santé et le bien-être des jeunes. Québec: Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport (p. 2). Document téléaccessible à l adresse < 15

16 Les axes de développement de l approche École en santé sont: - une action sur les facteurs clés du développement des jeunes; - une mobilisation à divers niveaux; - des actions ancrées dans la réalité des jeunes et de leur milieu de vie. Les étapes 10 de la démarche de la mise en place d une école en santé sont les suivantes. 1. Mobilisation du milieu et concertation 2. Analyse de la situation 3. Bonification du plan de réussite / Choisir des priorités et élaborer un plan d action 4. Mise en œuvre du plan de réussite d une école en santé 5. Regard critique sur les actions Une attention est mise sur la place des parents car il faut les rejoindre dans leur réalité, leurs préoccupations et les composantes de leur rôle et sur la place de la communauté. «La réalité d une communauté est tissée à partir des conditions de vie générales de ses membres, des normes et valeurs sociales qui y sont véhiculées, des politiques et institutions qui la composent» (Idem, p. 33). «Dans la perspective d École en santé, les CSSS sont considérés comme partie prenante de la communauté» (Ibid., p. 32). En résumé L école et ses partenaires (Direction générale du MELS, directions d école, conseils d établissement, élèves, enseignants, personnels des services complémentaires, services de garde, CSSS, organismes municipaux, parents, organismes socioéconomiques, organismes communautaires, direction de santé publique) déploient des actions de promotion et de prévention ciblant des facteurs clés liés aux individus (estime de soi, compétence sociale, habitudes de vie, comportements sains et sécuritaires) et à l environnement (scolaire, familial et communautaire et services préventifs) auprès du jeune, de l école, de la famille et de la communauté, avec un ancrage dans le projet éducatif et le plan de réussite, le Programme de formation de l école québécoise et les services éducatifs complémentaires, d une part, et le projet clinique, les plans d action et les activités des partenaires et l agenda des parents, d autre part Un virage santé à l école La politique-cadre 11 pour une saine alimentation et un mode de vie physiquement actif voit le jour en Elle vise les jeunes, incluant ceux des services de garde en milieu scolaire, les élèves de la formation professionnelle et ceux de la formation générale des adultes. Elle s adresse principalement aux dirigeants des commissions scolaires, aux personnels de direction de leurs écoles et de leurs centres, aux conseils d établissement, de même qu aux directrices générales et directeurs généraux des établissements privés et à leurs conseils d administration, et aussi aux personnels enseignants et professionnels des milieux scolaires, aux personnels des services alimentaires et des services de garde en milieu scolaire, aux responsables de la vie sportive et culturelle, aux comités ou associations de parents et conseils d élèves, aux parents ainsi qu aux personnels du réseau de la santé et des services sociaux, au personnel du MAPAQ et celui d autres ministères intéressés par la santé des jeunes. «Enfin, Idem, p. 51 à 57. Gouvernement du Québec (2007a). Pour un virage en santé à l école. Politique-cadre pour une saine alimentation et un mode de vie physiquement actif. Québec: Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport. Document téléaccessible à l adresse < 16

17 elle trouvera écho auprès des différents partenaires de la communauté (municipalités, organismes communautaires, clubs sociaux, etc.) (Gouvernement du Québec, 2007, p. 17). Un de ses objectifs est de «mobiliser les différents partenaires scolaires et communautaires pour entreprendre des actions globales et concertées visant l adoption d une saine alimentation et d un mode de vie physiquement actif» (Idem). Certaines conditions sont reconnues comme favorisant la réussite de l implantation d une politique locale (Ibid., p 31). - S assurer de la collaboration d une équipe porteuse de la démarche. - Faire appel à des personnes, organismes, qui possèdent une expertise reconnue. - Associer les jeunes et leurs parents à la mise en œuvre de la politique. - Tenir compte des caractéristiques particulières des jeunes. - S assurer que le personnel, les jeunes, les fournisseurs de services alimentaires ainsi que toute personne ou organisme susceptible d être concerné par la politique locale et les actions qui en découlent soient informés de son contenu et y adhèrent. - Conclure avec des sous-traitants des ententes cohérentes. - Sensibiliser le personnel scolaire à s approprier le contenu de la politique et de collaborer à son application dans le milieu. - Impliquer le personnel scolaire dans l élaboration de la politique locale et dans la mise en œuvre puisqu il exerce une influence auprès des élèves. - Créer des partenariats avec différents organismes (municipalités, CSSS, organismes communautaires, entreprises, etc.). - Déterminer des périodes stratégiques pour l implantation des changements. - Prendre en compte le fait que les changements souhaités risquent de devoir être mis en place de manière progressive. - Évaluer régulièrement l application de la politique locale et les progrès réalisés. Les orientations en matière de saine alimentation et de mode de vie physiquement actif ne pourront se concrétiser qu avec l aide de partenaires. Plusieurs structures déjà établies peuvent soutenir le milieu scolaire: mécanismes de concertation entre le réseau de la santé et des services sociaux et celui de l éducation, collaboration avec les familles et les organismes de la communauté, entente de principe avec les municipalités, etc. Toutes ces possibilités représentent des occasions privilégiées de constituer une école véritablement communautaire. (Ibid., p. 29) 1.4 Des incitatifs à la collaboration Depuis le début des années 2000, plusieurs mesures et programmes ont été mis de l avant par le MELS. La plupart s adressent aux milieux socioéconomiques faibles. Nous présentons ici les grandes lignes directrices de la stratégie d intervention Agir autrement (SIAA), du Programme Famille, école, communauté, réussir ensemble (FECRE), du Programme Aide aux devoirs et du Programme Écoles en forme et en santé. 17

18 1.4.1 La stratégie d intervention Agir autrement (SIAA) À l automne 2002, 189 écoles secondaires (classées ISME 12 8, 9 et 10) réparties dans 55 commissions scolaires participaient à la stratégie d intervention Agir autrement (SIAA) (Gouvernement du Québec, 2002d). Car, l école peut jouer un rôle déterminant auprès des jeunes issus d un milieu défavorisé à certaines conditions. - Elle doit renforcer ou adopter des pratiques adaptées à ces milieux, c est-à-dire une démarche établie en fonction de ce qu elle aura identifié comme priorités sur le plan de l intervention ainsi que ses conditions de réalisation, à la suite d une analyse rigoureuse de la situation. - Elle doit fournir un soutien répondant aux besoins du milieu et assurer un accompagnement soutenu, continu et approprié dans le cadre d une démarche de développement professionnel de qualité. - Il faut que les initiatives en milieu défavorisé s appuient sur des efforts conjugués et continus à travers le temps de tous les intervenants travaillant auprès des élèves. Il s agit ici de mobiliser l ensemble des personnes intéressées (jeunes, enseignantes et enseignants, autres professionnels, parents, gestionnaires scolaires et membres de la communauté) autour de la réussite des élèves. [ ] L école et la communauté éducative connaissent les besoins des élèves (ex.: apprentissages, santé, sécurité, encadrement) et du milieu (ex.: climat de l école, infrastructures sportives, collaboration avec la famille). Elles peuvent mettre en place des conditions et des actions efficaces (ex.: organisation scolaire et interventions adaptées, stabilité des groupes, rapprochement avec la famille, etc.) et assurer la durée de ces actions (ex.: avant, pendant et après les heures de classe, tout au long de l année) ainsi que leur cohérence et leur coordination par tous les acteurs. Ce faisant, la communauté éducative peut mettre en place des mécanismes qui protégeront les jeunes contre les effets néfastes des conditions socio-économiques qu ils vivent au quotidien. Leur réussite, leur persévérance et leur intégration sociale en seront ainsi grandement favorisées. (Idem, p. 9) En 2007, la SIAA est élargie aux écoles primaires 13, afin de soutenir l intervention dès les débuts de ce processus si l on veut être à même de prévenir et diminuer les effets des conditions sociales, culturelles et économiques défavorables qui pèsent sur la trajectoire scolaire des élèves issus de milieux défavorisés. L intégration progressive des écoles primaires dans la SIAA permettra donc de consolider, en amont du secondaire, les interventions dans une optique à la fois préventive et spécifique. (Gouvernement du Québec, 2007b, p. 2) 12 L indice de milieu socioéconomique (ISME) est un indice composé qui utilise la proportion de mères sous-scolarisées et la proportion de parents inactifs sur le plan de l emploi. Les écoles se voient attribuer un classement selon le rang décile qu elles occupent. Le rang décile 10 regroupe les écoles les plus défavorisées. 13 On parle ici de 578 écoles primaires et 70 établissements secondaires additionnels. 18

19 1.4.2 Le Programme Famille, école, communauté, réussir ensemble Le Programme Famille, école, communauté, réussir ensemble (FECRE), mis en place en avril 2003, est un programme d intervention spécifique axé sur la famille, l école et la communauté, à l intention des parents d enfants âgés de 2 à 12 ans, pour favoriser la réussite scolaire dans les milieux défavorisés. Il s inscrit dans le Plan d action en matière d éducation des adultes et de formation continue sous la responsabilité du ministère de l Éducation, en collaboration avec les ministères de la Culture et des Communications, de l Emploi et de la Solidarité sociale, de la Famille et de l Enfance, des Relations avec les citoyens et de l Immigration, de la Santé et des Services sociaux, ainsi qu avec le Conseil de la famille et de l enfance. «Une des caractéristiques du programme est d intervenir auprès des adultes qui entourent l enfant ou l élève et qui participent de près ou de loin à sa réussite» (Blain, 2004, p. 19). La communauté éducative constituée des parents, des enfants, des élèves, du personnel enseignant, professionnel, administratif et de soutien, de la direction de l établissement et des organismes institutionnels, communautaires et économiques de l environnement géographique de l école «vient renforcer et partager la responsabilité des adultes entourant les enfants, à l égard de leur développement et de leur réussite scolaire» (Gouvernement du Québec, 2003e, p. 17). «Le fait de réunir plusieurs organismes qui travaillent auprès des parents permet de préciser les besoins de soutien, de formation et d accompagnement des parents et d adapter les interventions des différents partenaires à leur égard» (Blain, 2004, p. 19). En intégrant l élève, ses parents, les organismes de la communauté et les partenaires externes, il sera possible de développer une cohérence d action et des services harmonisés «dans une perspective de continuité éducative» (Gouvernement du Québec, 2003e, p. 17). La réussite scolaire en milieu défavorisé met en jeu plusieurs déterminants: groupes d individus (élèves, parents, personnel enseignant, personnel de soutien, direction de l école, etc.) et différents lieux d éducation (familles, écoles, centre de la petite enfance, organismes institutionnels et communautaires, etc.) et elle interpelle l ensemble des dimensions humaines liées au développement des personnes (physique, affectif, cognitif et social). Intervenir sur une réalité complexe comme la réussite scolaire en milieu défavorisé oblige, d une part, à prendre en considération les interrelations nécessaires et suffisantes de ces différents déterminants et, d autre part, à agir sur ces derniers de façon que ceux-ci soient en accord avec les pratiques éducatives reconnues et qu ils puissent être envisagés de manière cohérente, continue et complémentaire dans un même milieu. (Idem, p. 10) Le programme FECRE mise «sur un large partenariat, tant au niveau provincial qu au niveau local. Dans le premier cas, cette concertation prend la forme d un comité interministériel composé de représentants des ministères à qui se joignent des représentants des commissions scolaires participantes» (Blain, 2004, p. 20). Le comité a plusieurs objets Expérimenter un modèle de communauté éducative en vue de favoriser la réussite des élèves du primaire venant d un milieu défavorisé. - Mettre au point un processus de mise en place de ce modèle. - Diffuser et favoriser l appropriation des résultats de cette expérimentation auprès de l ensemble du réseau scolaire et au sein des réseaux de partenaires. 14 Gouvernement du Québec (2003e). Le plaisir de réussir se construit avec mon entourage. Cadre de référence: Famille, école, communauté, réussir ensemble (FECRE). Québec: Ministère de l Éducation (p. 16). 19

20 Les conditions de succès de FECRE ont été définies ainsi: - une action concertée et globale (en intervenant sur tous les systèmes qui influent sur la réussite de l élève); - une approche émergente (en favorisant l élaboration des plans d action par les différents partenaires de chaque territoire ciblé); - du temps et des ressources nécessaires (en garantissant un horizon d intervention de plusieurs années et des budgets afférents); - la mise en place d une structure partenariale la plus large possible (en facilitant l engagement de tous les partenaires dès l introduction du programme); - une démarche rigoureuse et intégrée (en assurant un diagnostic de la situation, l élaboration de plans d action locaux intégrés au plan de réussite des écoles participantes, un suivi régulier et une évaluation); - une action respectueuse du rythme des écoles pour leur permettre d intégrer les actions déjà en place et d en tenir compte, tout en s appropriant la démarche et en adaptant celle-ci à leur réalité et à celle de la communauté. La mise en place du programme s accompagne, pour les écoles, d un soutien financier et en ressources humaines, de même qu un soutien à la réalisation Le Programme Aide aux devoirs Le programme Aide aux devoirs 15 s inscrit à l intérieur des programmes d offre de services complémentaires aux élèves du primaire, pour maintenir leur intérêt à l école. Il s adresse donc particulièrement aux élèves qui ont des difficultés d apprentissage. De plus, il vise à mobiliser la communauté et à stimuler les initiatives locales dans la recherche de formules appropriées pour chaque milieu pour atteindre des objectifs précis. - Augmenter la motivation des élèves dans la réalisation de leurs travaux scolaires. - Améliorer la qualité des rapports des parents avec l école. - Intéresser davantage la communauté à la réussite des jeunes. Chaque établissement peut soumettre un projet d aide aux devoirs à la commission scolaire, s il respecte certains critères ministériels bien définis Viser la mise en œuvre de nouveaux services, être complémentaire aux actions déjà en place ou viser à les bonifier. - Être intégré au plan de réussite qui découle du projet éducatif. - Accorder une attention particulière aux élèves qui ont des difficultés d apprentissage. - Faire appel à une contribution de la communauté (organismes communautaires, personnes à la retraite, étudiants, etc.) Écoles en forme et en santé Le programme Écoles en forme et en santé 17 a été instauré en Il s adresse aux jeunes de 3 e cycle du primaire et de 1 er cycle du secondaire et vise, chez ceux-ci, l acquisition de saines habitudes de vie. 15 On trouve des informations additionnelles à l adresse < 16 Gouvernement du Québec (2008). Évaluation du programme. Programme Aide aux devoirs. Rapport d évaluation. Québec: Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport (p. 6). 17 Des informations additionnelles sont disponibles à l adresse < 20

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

Ensemble vers de saines habitudes de vie!

Ensemble vers de saines habitudes de vie! Ensemble vers de saines habitudes de vie! Du plan d action gouvernemental «Investir«pour l avenir» et du Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie aux balises de déploiement du soutien de Québec

Plus en détail

22 2011 (CC-20111-110)

22 2011 (CC-20111-110) Politiquee linguistique Adoptée : En vigueur : Amendement : 22 mars 2011 (CC-2011-110) 22 mars 2011 Table des matières 1. PRÉAMBULE... 1 2. CHAMP D APPLICATION... 1 3. CADRE LÉGAL ET RÉGLEMENTAIRE...

Plus en détail

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Ligne provinciale d intervention téléphonique en prévention du suicide 1 866 APPELLE Octobre 2014 Table des matières Contexte...

Plus en détail

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO concernant le suivi de la mise en œuvre des engagements de CONFINTEA VI Le 19 janvier 2012 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne

Plus en détail

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE

LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE LE RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE Ce qui définit «le changement» préscolaire primaire secondaire Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 2005-05-00511 ISBN 2-550-45274-7 (version

Plus en détail

POLITIQUE INTERCULTURELLE

POLITIQUE INTERCULTURELLE POLITIQUE INTERCULTURELLE Adoptée à la 269 e réunion du conseil d administration du 21 septembre 2009 Politique interculturelle Préambule Le Collège de Maisonneuve évolue dans un contexte interculturel

Plus en détail

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref...

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref... Une vision d avenir Il était deux petits navires Alain Poirier, directeur national de santé publique et sous-ministre adjoint février 200 En bref... Mise en contexte Une mise en contexte Quelques données

Plus en détail

Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 08-00031 ISBN 978-2-550-52679-7 (version imprimée) ISBN 978-2-550-52680-3

Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 08-00031 ISBN 978-2-550-52679-7 (version imprimée) ISBN 978-2-550-52680-3 IV Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport, 08-00031 ISBN 978-2-550-52679-7 (version imprimée) ISBN 978-2-550-52680-3 (PDF) Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales

Plus en détail

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE Le Sommaire constitue un abrégé du document intitulé Bilan de l an I de Solidarité jeunesse : Rapport du Comité aviseur de Solidarité

Plus en détail

PROGRAMME DE MENTORAT

PROGRAMME DE MENTORAT CONSEIL SCOLAIRE ACADIEN PROVINCIAL PROGRAMME DE MENTORAT ÉNONCÉ PRATIQUE Le Conseil scolaire acadien provincial désire promouvoir un programme de mentorat qui servira de soutien et d entraide auprès des

Plus en détail

SECTION : Politique NUMÉRO : P201 PAGES : 6 SERVICE ÉMETTEUR : Direction des Services aux étudiants

SECTION : Politique NUMÉRO : P201 PAGES : 6 SERVICE ÉMETTEUR : Direction des Services aux étudiants POLITIQUE POLITIQUE D ÉDUCATION INTERCULTURELLE DATE : 26 mars 2014 SECTION : Politique NUMÉRO : P201 PAGES : 6 SERVICE ÉMETTEUR : Direction des Services aux étudiants DESTINATAIRES : À toute la communauté

Plus en détail

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES

Plus en détail

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention À moins d indications contraires, toutes les définitions

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves POLITIQUE DE L'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS POLITIQUE

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental

Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Natalie Rinfret, Ph.D. Colloque de l Association des directeurs généraux des services

Plus en détail

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture Plan d action de développement durable 2009-2015 Le développement durable, une question de culture Révisé en mars 2013 Note importante Le gouvernement du Québec a autorisé le 29 février 2013 par décret

Plus en détail

SAINT JULIEN EN GENEVOIS

SAINT JULIEN EN GENEVOIS SAINT JULIEN EN GENEVOIS PROJET EDUCATIF ENFANCE-JEUNESSE Préambule Le service enfant jeunesse a une mission éducative et de prévention sociale auprès des enfants et des jeunes. (3-18 et jeunes adultes).

Plus en détail

Petite enfance : des droits pour ouvrir à la citoyenneté?

Petite enfance : des droits pour ouvrir à la citoyenneté? Petite enfance : des droits pour ouvrir à la citoyenneté? Introduction Dans un monde où chacun perçoit l autre comme une menace dès lors qu il transgresse les codes et rites sociaux, où il est difficile

Plus en détail

Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements et la défense des droits. Société canadienne de la sclérose en plaques

Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements et la défense des droits. Société canadienne de la sclérose en plaques Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements Société canadienne de la sclérose en plaques Juin 2009 Table des matières Contexte... 3 1.0 Mission de la Société canadienne de la sclérose en

Plus en détail

RÈGLEMENTS, POLITIQUES ET PROCÉDURES

RÈGLEMENTS, POLITIQUES ET PROCÉDURES CÉGEP DE SEPT-ÎLES POLITIQUE INSTITUTIONNELLE DE VALORISATION DE LA LANGUE FRANÇAISE Service émetteur : Direction des études Instance décisionnelle : Conseil d administration Date d approbation : Le 20

Plus en détail

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme Déposé à la Commission de l aménagement du territoire de l Assemblée nationale du Québec Dans le cadre

Plus en détail

POLITIQUE D OCTROI DES DONS ET COMMANDITES

POLITIQUE D OCTROI DES DONS ET COMMANDITES POLITIQUE D OCTROI DES DONS ET COMMANDITES Groupe Affaires corporatives et secrétariat général 19 avril 2013 TABLE DES MATIÈRES 1. CADRE GÉNÉRAL...3 1.1 Politique NOTRE RÔLE SOCIAL...3 1.2 Imputabilité...3

Plus en détail

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise POUR Enrichir le QuEbec Mesures pour renforcer l action du Québec en matière d intégration des immigrants Affirmer les valeurs communes de la société québécoise Affirmer les valeurs communes de la société

Plus en détail

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE CONSIDÉRANT les réels problèmes d accessibilité aux services

Plus en détail

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES Sommaire de la démarche de réorganisation SOMMAIRE Le programme régional Traité santé offre des services de réadaptation

Plus en détail

Étapes suivantes du plan d action du Manitoba

Étapes suivantes du plan d action du Manitoba Juillet 2005 Pour aller de l avant : L apprentissage et la garde des jeunes enfants Étapes suivantes du plan d action du Manitoba Introduction En novembre 1999, le gouvernement du Manitoba a confirmé son

Plus en détail

2) Qu est-ce que la cohésion sociale et l inclusion?

2) Qu est-ce que la cohésion sociale et l inclusion? Chantier sur la cohésion sociale et l inclusion dans le cadre des Ateliers des savoirs partagés JUIN 2013 1) Mise en contexte Dans le cadre des Ateliers des savoirs partagés à Saint-Camille, 4 chantiers

Plus en détail

Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est. unique. mfa.gouv.qc.ca

Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est. unique. mfa.gouv.qc.ca Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est unique mfa.gouv.qc.ca Les services de gardes éducatifs, un milieu de vie stimulant pour votre enfant

Plus en détail

Service de l adaptation scolaire et des services complémentaires

Service de l adaptation scolaire et des services complémentaires Service de l adaptation scolaire et des services complémentaires 2955, boulevard de l Université, Sherbrooke (Québec) J1K 2Y3 Téléphone : 819 822-5540 Télécopieur : 819 822-5286 Le concept de besoin Dans

Plus en détail

Le projet éducatif et le plan de réussite. Tracer la route de la réussite. Fédération des comités de parents

Le projet éducatif et le plan de réussite. Tracer la route de la réussite. Fédération des comités de parents 7 Le projet éducatif et le plan de réussite Tracer la route de la réussite Fédération des comités de parents Le présent fascicule d information s adresse aux parents membres d un conseil d établissement

Plus en détail

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi Éléments principaux de Passeport pour ma réussite Passeport pour ma réussite

Plus en détail

I ON S S IR E OI R ULT U R A MO S AV LE LIVRE, AU CŒUR DE LA CULTURE. Plan d action sur le livre

I ON S S IR E OI R ULT U R A MO S AV LE LIVRE, AU CŒUR DE LA CULTURE. Plan d action sur le livre P A HI S S S T C R I ON M Ê IR E ULT U R A MO V ÉM E O IR E UR S AV OI R E LE LIVRE, AU CŒUR DE LA CULTURE Plan d action sur le livre OCCUPATION : DÉVOREUSE DE LIVRES VOTRE LIBRAIRE, AUTEUR DE PETITS BONHEURS

Plus en détail

Politique de gestion documentaire

Politique de gestion documentaire Politique de gestion documentaire Responsabilité de gestion : Secrétariat général Date d approbation : 24 avril 1979 C.A. C.E. Direction générale Direction Date d'entrée en vigueur : 24 avril 1995 Date

Plus en détail

Plan Réussir Pour la réussite et la persévérance scolaires

Plan Réussir Pour la réussite et la persévérance scolaires Plan Réussir Pour la réussite et la persévérance scolaires Table des matières 1. Introduction...1 2. Mise en contexte...2 3. Élaboration du plan Réussir...3 3.1 Plan stratégique...3 3.2 Parc immobilier...3

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université

Plus en détail

Les offres de services spécialisés

Les offres de services spécialisés Les offres de services spécialisés Le contexte et les enjeux, incluant les offres de services spécialisés aux familles et aux proches, aux partenaires ainsi que notre engagement dans la collectivité. PAVILLON

Plus en détail

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles Centre de réadaptation en déficience intellectuelle de Québec (CRDI de Québec) 7843, rue des Santolines Québec (Québec) G1G 0G3 Téléphone : 418 683-2511 Télécopieur : 418 683-9735 www.crdiq.qc.ca Fiche

Plus en détail

Circulaire n 5051 du 04/11/2014

Circulaire n 5051 du 04/11/2014 Circulaire n 5051 du 04/11/2014 Collaboration entre les Centres psycho-médico-sociaux, le Service de médiation scolaire et le Service des équipes mobiles missions et rôles Réseaux et niveaux concernés

Plus en détail

3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212)

3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212) 3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212) Le Ministère apporte un soutien financier aux commissions scolaires pour favoriser le développement de l éducation interculturelle.

Plus en détail

Les approches globales et intégrées en promotion de la santé et du bien-être : les conditions nécessaires à leur développement 1

Les approches globales et intégrées en promotion de la santé et du bien-être : les conditions nécessaires à leur développement 1 Les approches globales et intégrées en promotion de la santé et du bien-être : les conditions nécessaires à leur développement 1 Marthe Deschesnes, Ph.D. Catherine Martin, M.Sc. Adèle Jomphe Hill, Ph.D

Plus en détail

PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE

PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE Préambule PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE La réussite éducative se définit comme la recherche du développement harmonieux de l enfant et du jeune. Elle est plus large

Plus en détail

POLITIQUE DE COMMUNICATION

POLITIQUE DE COMMUNICATION POLITIQUE DE COMMUNICATION DU COMITÉ DE GESTION DE LA TAXE SCOLAIRE DE L ÎLE DE MONTRÉAL (Adoptée le 16 décembre 2004 par la résolution 19 par le Comité de gestion de la taxe scolaire de l île de Montréal)

Plus en détail

Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne

Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne Croix-Rouge suisse Département santé et intégration Service santé Werkstr. 18 3086 Wabern Rapport : Examen et ajustement des politiques cantonales dans le cadre du programme «Poids corporel sain» sous

Plus en détail

Enseignement au cycle primaire (première partie)

Enseignement au cycle primaire (première partie) Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Enseignement au cycle primaire (première partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Normes d exercice de

Plus en détail

RÈGLEMENT NO. 2010-02-289 AUX FINS DE DOTER LA MUNICIPALITÉ DE NOTRE-DAME-DU-PORTAGE D UNE POLITIQUE DE GESTION DES RELATIONS AVEC SES CITOYENS

RÈGLEMENT NO. 2010-02-289 AUX FINS DE DOTER LA MUNICIPALITÉ DE NOTRE-DAME-DU-PORTAGE D UNE POLITIQUE DE GESTION DES RELATIONS AVEC SES CITOYENS PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE NOTRE-DAME-DU-PORTAGE COMTÉ DE RIVIERE-DU-LOUP RÈGLEMENT NO. 2010-02-289 AUX FINS DE DOTER LA MUNICIPALITÉ DE NOTRE-DAME-DU-PORTAGE D UNE POLITIQUE DE GESTION DES RELATIONS

Plus en détail

RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS. Faculté des lettres et sciences humaines

RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS. Faculté des lettres et sciences humaines RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS Faculté des lettres et sciences humaines PRÉAMBULE Ce règlement facultaire sur la reconnaissance des acquis s inscrit dans le cadre de la Politique

Plus en détail

PLAN STRATÉGIQUE 2013-2018 DE L AFANB

PLAN STRATÉGIQUE 2013-2018 DE L AFANB PLAN STRATÉGIQUE 2013-2018 DE L AFANB En juin 2012, le conseil d administration de l AFANB a décidé d entreprendre une démarche de révision du plan stratégique qui mènera au dépôt d un plan stratégique

Plus en détail

PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES. Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones

PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES. Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones PERSONNEL PROFESSIONNEL DES COMMISSIONS SCOLAIRES FRANCOPHONES Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires francophones Édition de février 2011 Réalisé par le Comité patronal de négociation

Plus en détail

Plan Stratégique 2008-2013

Plan Stratégique 2008-2013 Plan Stratégique 2008-2013 Version finale Adopté le 26 septembre par le Conseil d administration Septembre 2008 Mission La Société Santé en français est un chef de file national qui assure, en étroite

Plus en détail

Inclusion sociale et services à domicile. Synthèse du mémoire d Ex aequo sur l assurance autonomie

Inclusion sociale et services à domicile. Synthèse du mémoire d Ex aequo sur l assurance autonomie Inclusion sociale et services à domicile Synthèse du mémoire d Ex aequo sur l assurance autonomie Présentation d Ex aequo Ex aequo est un organisme montréalais se consacrant à la promotion et à la défense

Plus en détail

Cadre de gestion du fonds régional d investissement (FRIJ) en Chaudière-Appalaches

Cadre de gestion du fonds régional d investissement (FRIJ) en Chaudière-Appalaches Cadre de gestion du fonds régional d investissement (FRIJ) en Chaudière-Appalaches Document mis à jour en avril 2014 Table de matière 1. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX 3 1.1 PRÉSENTATION DU FONDS RÉGIONAL D INVESTISSEMENT

Plus en détail

DEVIS D ÉVALUATION. Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan. Automne 2013

DEVIS D ÉVALUATION. Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan. Automne 2013 DEVIS D ÉVALUATION Efficacité du système d assurance qualité du Collège Shawinigan Automne 2013 La mise en contexte de l évaluation Depuis sa création en 1993, la commission d évaluation de l enseignement

Plus en détail

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec Présentation à la ministre des Finances du Québec, Mme Monique Jérôme-Forget lors des consultations prébudgétaires le 14 février

Plus en détail

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015

LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC PLAN D ACTION DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013-2015 Table des matières Message du président-directeur général 3 Orientation gouvernementale 1 : Informer, sensibiliser, éduquer,

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

Projet éducatif vacances enfants et adolescents

Projet éducatif vacances enfants et adolescents Projet éducatif vacances enfants et adolescents SOMMAIRE 1- Présentation du mouvement 2- Valeurs et finalités 3- Nos objectifs 4- Nos orientations éducatives 5- L équipe d encadrement 6- Les activités

Plus en détail

Présentation du projet éducatif

Présentation du projet éducatif Présentation du projet éducatif Mot du président du conseil d établissement - M. Steve Labranche Le conseil d'établissement tient à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la conception, à l'analyse

Plus en détail

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Note réalisée par l Observatoire Régional de l Intégration et de la Ville (ORIV) septembre 2014 Eléments de contexte

Plus en détail

PLAN D ACTION DE L AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LANAUDIÈRE À L ÉGARD DE L INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES

PLAN D ACTION DE L AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LANAUDIÈRE À L ÉGARD DE L INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES PLAN D ACTION DE L AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LANAUDIÈRE À L ÉGARD DE L INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES Mise à jour au 28 février 2013 Véronique Bibeau, Conseillère en gestion

Plus en détail

L école, tout un programme Énoncé de politique éducative

L école, tout un programme Énoncé de politique éducative PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS L école, tout un programme Énoncé de politique éducative Gouvernement du Québec Ministère de l Éducation 55-1848 L ÉCOLE, TOUT UN PROGRAMME Énoncé de politique éducative Gouvernement

Plus en détail

Fiche entreprise : E10

Fiche entreprise : E10 Fiche entreprise : E10 FONCTION ET CARACTÉRISTIQUES / PERSONNE INTERVIEWÉE La personne interviewée est le directeur de la mutuelle de formation 1 dans le secteur des entreprises adaptées dont 95 % gèrent

Plus en détail

RÉSEAU D ACTION PROFESSIONNELLE CSQ

RÉSEAU D ACTION PROFESSIONNELLE CSQ RÉSEAU D ACTION PROFESSIONNELLE CSQ Compte-rendu Réunion du 22 octobre 2008 Cette réunion terminait un processus de 3 ans portant sur les cinq propositions pour une meilleure éducation au Québec. D entrée

Plus en détail

Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française

Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française Politique d aménagement linguistique de l Ontario pour l éducation postsecondaire et la formation en langue française 2011 Message du ministre L Ontario a besoin d un système d éducation postsecondaire

Plus en détail

EUROPE-INTERNATIONAL. Isabelle Compagnie Chef du Service International Union des Villes et Communes de Wallonie

EUROPE-INTERNATIONAL. Isabelle Compagnie Chef du Service International Union des Villes et Communes de Wallonie Les communes sur la scène européenne Après vous avoir présenté le programme citoyen "L Europe pour les citoyens" dans le Mouvement communal de mai 2007, nous vous présentons, ci-dessous, l ensemble des

Plus en détail

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?

Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Hélène Le Brun, conseillère septembre 2007 D-11815 Centrale des syndicats du Québec

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

Conseil régional. Plan d action régional Outaouais 2014-2017

Conseil régional. Plan d action régional Outaouais 2014-2017 Conseil régional Plan d action régional Outaouais 2014-2017 Dans ce tableau, la numérotation est utilisée afin de faciliter le suivi de la présentation. Légende Palier N signifie national R signifie régional

Plus en détail

Notre approche de développement local

Notre approche de développement local Notre approche de développement local Renforcer le pouvoir d agir des personnes et des collectivités La grande marche de la démocratie La Déclaration universelle des droits de l homme adoptée en 1948 affirme

Plus en détail

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le

Plus en détail

PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015. Bilan régional des activités 2012 2013

PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015. Bilan régional des activités 2012 2013 PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015 Bilan régional des activités 2012 2013 PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015 Bilan régional des activités 2012 2013 est une production

Plus en détail

AVIS dans le cadre de LA DÉMARCHE D ACTUALISATION DE LA POLITIQUE D ENSEMBLE À PART ÉGALE

AVIS dans le cadre de LA DÉMARCHE D ACTUALISATION DE LA POLITIQUE D ENSEMBLE À PART ÉGALE AVIS dans le cadre de LA DÉMARCHE D ACTUALISATION DE LA POLITIQUE D ENSEMBLE À PART ÉGALE Mai 2007 INTRODUCTION L Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec (AERDPQ)

Plus en détail

Lundi. Mardi Mercredi. Jeudi. Vendredi. LeS nouveaux rythmes à l école primaire. Exemples d emplois du temps

Lundi. Mardi Mercredi. Jeudi. Vendredi. LeS nouveaux rythmes à l école primaire. Exemples d emplois du temps Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi LeS nouveaux rythmes à l école primaire Exemples d emplois du temps Mars 2014 n exemple d organisation des temps scolaire et périscolaire Commune de 21 000 habitants

Plus en détail

La Stratégie visant la réussite des élèves et l apprentissage apprentissage j usqu jusqu à l âge g d e de 18 18 ans

La Stratégie visant la réussite des élèves et l apprentissage apprentissage j usqu jusqu à l âge g d e de 18 18 ans La Stratégie visant la réussite des élèves et l apprentissage jusqu à l âgede18ans Ministère de l Éducation de l Ontario Direction des politiques et programmes d éducation en langue française Mai 2010

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

solutions Investir dans des Plan stratégique 2015-2020

solutions Investir dans des Plan stratégique 2015-2020 International Development Research Centre Centre de recherches pour le développement international Investir dans des solutions Plan stratégique 2015-2020 LE MOT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL Je suis très fier

Plus en détail

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie)

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie) Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle Musique instrumentale (deuxième partie) Annexe D Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Mai 2005 This document is available

Plus en détail

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie Système d accreditation des organismes de formation Origine, objectifs et méthodologie du système d accréditation Carlos Capela Coordinateur du projet INOFOR - Institut pour l innovation dans la formation

Plus en détail

Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée

Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée Strasbourg, le 14 novembre 2014. Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée Philippe Richert, Président du Conseil Régional d Alsace, Ancien Ministre, a ouvert

Plus en détail

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er janvier 2014 Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes En vigueur à compter du 1 er

Plus en détail

Equité et qualité dans l'éducation. Comment soutenir les élèves et les établissements défavorisés

Equité et qualité dans l'éducation. Comment soutenir les élèves et les établissements défavorisés Equity and Quality in Education. Supporting Disadvantaged Students and Schools Summary in French Accédez au texte intégral: 10.1787/9789264130852-en Equité et qualité dans l'éducation. Comment soutenir

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être CONFERENCE DE HAUT-NIVEAU DE L UE ENSEMBLE POUR LA SANTÉ MENTALE ET LE BIEN-ÊTRE Bruxelles, 12-13 juin 2008 Slovensko predsedstvo EU 2008 Slovenian

Plus en détail

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens

Plus en détail

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d admini istration Mai 2012 1 Le programme de maîtrise en administration des affaires, cheminement coopératif (MBA Coop) de la Faculté d administration

Plus en détail

Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO

Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO Novembre 2013 Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO 1 Résumé du Cadre stratégique anti-pauvreté des TNO Le présent document est un résumé

Plus en détail

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE. Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE. Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1 DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1 Propriété intellectuelle : Le matériel original développé dans le cadre

Plus en détail

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DE LA CONTINUITÉ DES ACTIVITÉS

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DE LA CONTINUITÉ DES ACTIVITÉS LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DE LA CONTINUITÉ DES ACTIVITÉS Avril 2010 Table des matières Préambule...3 Introduction...4 Champ d application...5 Entrée en vigueur et processus de mise à jour...6 1.

Plus en détail

PROJET D ETABLISSEMENT

PROJET D ETABLISSEMENT PROJET D ETABLISSEMENT «Amener chacun à une autonomie responsable» INTRODUCTION Dans l esprit du Projet Educatif défini par le Pouvoir Organisateur du Collège Notre-Dame et dans la volonté de respecter

Plus en détail

POLITIQUE D INTÉGRATION SCOLAIRE ET D ÉDUCATION INTERCULTURELLE

POLITIQUE D INTÉGRATION SCOLAIRE ET D ÉDUCATION INTERCULTURELLE RÈGLEMENTS POLITIQUES PROCÉDURES POLITIQUE D INTÉGRATION SCOLAIRE ET D ÉDUCATION INTERCULTURELLE PRÉAMBULE Adoptée par le conseil d'administration le 19 juin 2013 Depuis plus de quarante ans, le Québec,

Plus en détail

Consultation publique

Consultation publique Consultation publique PROJET DE REDÉVELOPPEMENT DU SITE DES ANCIENS ATELIERS DU CN Mémoire déposé par le Club populaire des consommateurs de Pointe-Saint-Charles dans le cadre des consultations publique

Plus en détail

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman 12-14 mai 2014 Déclaration finale de la Réunion mondiale sur l EPT 2014 Accord de Mascate Préambule 1. Nous, ministres, chefs de délégations,

Plus en détail

Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école

Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école Règlement 184/97 Qualifications requises pour enseigner Janvier 2005 This document is available in English under

Plus en détail

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DIVERSITE CULTURELLE CULTURELLE Adoptée par la 31 e session de la Conférence Générale de l UNESCO PARIS, 2 NOVEMBRE

Plus en détail